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 La vie de tous les jours. ALIKIM

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
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MessageSujet: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptyJeu 21 Mai - 19:50

La vie de tous les jours
Eliakim & Alice
Alice faisait la tête à Eliakim. Enfin pas vraiment, mais on peut dire qu'elle avait un peu de mal à le regarder dans les yeux ces derniers temps. Pourtant son fiancé avec un comportement exemplaire depuis son petit impaire conjugale. Cela remontait à deux jours, et encore aujourd'hui l'imagination d'Alice s'amusait à la rendre folle. Elle faisait énormément de rêve qui auraient pu paraitre érotiques pour la majorité des jeunes filles d'Oxford. Mais pour elle s'était plutôt des cauchemars incessants dans lesquels Eliakim ignorait totalement sa présence pour la tromper impunément encore et encore avec Leigh McAllister. Elle en venait à vouloir arrêter de dormir par peur que ces images reviennent encore dans son esprit. Elle dormait peu, et mal. Elle buvait beaucoup de café, et elle passait son temps à réviser des examens qu'elle avait déjà passé. Elle n'arrivait pas à se calmer, elle ne savait pas comment faire pour se calmer et aller mieux.
Elle avait été voir Aaron, elle avait été l'aidé à essayer des costumes, mais pour le moment rien n'était assez parfait pour son meilleur ami. Pour sa part elle ne savait pas si elle devait continuer à organiser son mariage ou non. Elle était complètement perdue, et ses cauchemars ne l'aidaient pas à continuer à avancer.

Ce matin là elle s'était réveillée sur les cinq heures du matin, en pleure une fois encore, en colère et frustrée devant les corps nus de ces deux hommes. Elle s'était levée, douchée, et elle avait pris un vrai petit déjeuner : pancakes, thé, fruit, oeufs au plat, bacon grillé, et toasts. Elle avait ensuite mit un jogging court et proche du corps, des écouteurs dans les oreilles, et sa chienne, et elle était partie courir dés sept heure trente. Elle prit les clés de chez elle, son portable qu'elle utilisait comme ipod qu'elle mit sur son bras avec un simple petit gadget. Elle sortie de son loft immense, et alla jusqu'à un parc près de chez elle. Elle se mit alors à courir. Sa chienne se mettait à courir devant elle, se tournant de temps en temps pour s'assurer qu'elle était toujours là.
Lorsqu'elle courait Alice oubliait tout ce qui n'allait pas. C'est une habitude qu'elle avait prise dés ses premières semaines à Oxford. Elle arrivait à courir pas mal de temps à présent. Elle en était plutôt fière, et elle espérait pouvoir participer à quelques marathon pour de bonnes causes dés l'année suivante. Elle se mit à sourire en pensant à cela. Elle avait pas mal de projets en ce sens. Elle voulait aller en Chine pour faire un karaoké avec Iseult. Elle voulait aller aux Etats-Unis faire le tour des Etats avec son petit ami. Elle voulait aller en Finlande, et aller voir le soleil de minuit. Elle voulait épouser son homme dans un château en Ecosse, et faire la fête pendant deux jours et deux nuits sans s'arrêter. Elle voulait tomber enceinte et avoir des enfants.
Elle voulait oublier l'existence de Leigh.
Elle voulait vivre comme une folle, vivre jusqu'à en perdre la raison. Elle sourit, et sentit la chaleur commençait à la prendre. Elle regarda sa montre. Cela faisait déjà une heure qu'elle courait à petite foulée, et il était huit heure et demi. Elle ralenti un peu la cadence, et arriva sur un petit snack ambulant où elle demandant une bouteille d'eau. Le vendeur la connaissait plutôt bien et il lui demanda comment elle se portait. Elle sourit, le remercia et repartie petit à petit. Elle voulait encore courir un peu avant de s'arrêter.
Mais elle n'avait pas prévu que la chaleur serait si grande, et elle but beaucoup. Si bien qu'en cinq minutes elle avait déjà terminé sa bouteille. Elle enchaina les petites foulées jusqu'à neuf heures, sa chienne toujours à ses côtés, qui s'arrêtait de temps en temps pour boire aux fontaines d'eau potable qui se trouvaient dans le parc.
Lorsqu'Alice fut trop fatiguée pour continuer elle se trouvait - inconsciemment ou pas - dans le quartier d'Eliakim. Elle se mordit la lèvre, reconnaissant l'immeuble de son fiancé, et décida qu'elle avait encore le droit d'aller le voir quand bon lui chantait. Et cela ferait sans doute plaisir à son homme d'avoir une femme couverte de sueur et trempée chez lui. Sans compter qu'elle refusait de coucher avec lui depuis qu'il l'avait trompé. Déjà trois jours sans sexe et Alice devait courir deux heures pour se calmer. Ca promettait... Elle arriva devant la porte de son amant, et frappa. Soudainement, elle sentit les effets de son litre d'eau but en quelques minutes, et se dandina devant la porte. Quand il ouvrit enfin elle le bouscula sans minutie et courut dans l'appartement en criant : « PIPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!! » 

HS : sérieux j'ai trouvé des gifs de MF trop funky :
Spoiler:
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptyJeu 21 Mai - 23:01

Alikim for life !

« La vie de tous les jours. »

Il se tourne dans son lit, le drap cache à peine son corps nu. Summer proche de lui dort sur le dos également, les pattes en l'air et la tête posée sur le côtés. Eliakim se tourne sur le ventre alors que le drap glisse et laisse entre-voir son postérieur plutôt bien dessiné. Il grogne dans son sommeil alors que Kinaï, son chaton, lui saute dans le dos. En ronronnant la boule de poils tapote sur son dos, cherche une place et une fois satisfait se love contre le dos et la peau chaude de son maître.  En ce début de semaine il ne travaille pas chose rare, les examens sont passés et en effet il est de repos pour aujourd'hui. Cela ne durera pas car demain il devra surveiller une classe en plein partiel, mais pour aujourd'hui il compte dormir autant qu'il pourra. Pourtant une sonnerie le sort de son sommeil. Il lève la tête et attrape son portable. Un sms de Bébé qui n'est autre que Rae. Elle en revanche elle travaille ce matin, la connaissant elle lui envoie un message juste pour le tirer de son sommeil.

Il ouvre le message mais n'arrive pas à le lire, aussitôt il replonge la tête la première sur le coussin en soupirant d'aise. C'est si bon de pouvoir flâner pendant des heures, dormir sans se demander si il va être en retard ! Même si l’absence d'Alice dans son lit lui donne l'impression de froid désagréable, il savoure tout de même cette grasse matinée. Pour lui qui a tendance à se lever vers 7H, dormir si tard est un luxe ! Enfin il se retourne sur le dos, Kinaï râle et tombe sur le côtés avant de venir reprendre sa place, cette fois-ci sur le ventre de son maître. D'ailleurs le petit chaton bouge en rythme avec la respiration calme d'Eliakim alors que ce dernier serre contre lui Summer, son petit chiot. Ce dernier étale ses pattes contre son maître, savourant également cette séance de câlin.

Lorsque l'horloge sonna aux alentours de neufs heures, il ouvrit un œil pour regarder la chambre autour de lui. Quelques rayons de soleil éclairent la pièce, transpercent à travers les rideaux blancs de la chambre et viennent également se poser sur lui. Il soupire en sentant l'astre de feu réchauffer sa peau par endroit. Il dormirait bien quelques heures encore, il peut au moins s'accorder ça. Mais alors qu'il pose sa tête sur le coussin il entend quelqu'un sonner a la porte de son appartement. D'abord il décide de ne pas répondre mais en entendant sonner encore, il décide de se lever. Cela doit être important. Il enfile un simple caleçon juste pour cacher ses parties intimes et enfin, après les quelques miaulements de protestations de Kinaï et le regard accusateur de Summer, il marche jusqu'à la porte d'entrée. En l'ouvrant il tombe sur une jeune femme blonde mais il n'a même pas le temps de saluer Alice que déjà elle le pousse contre le mur en hurlant un magnifique. « PIPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!! » Des plus raffinés et discret.

En voyant ce spectacle et Alice courir vers sa salle de bain pour se soulager, il décide de la suivre. Ne faisant même pas attention au fait qu'elle soit sur le trône, il ouvre la salle de bain et marche jusqu'au lavabo. Là il se passe la tête sous l'eau pour se réveiller, ainsi que sur le torse et dans les cheveux. Enfin il se met du déodorant, juste une façon de sentir bon pour Alice. Encore à moitié réveillé il dépose un baiser sur les lèvres d'Alice en murmurant un Bon'gnour alors qu'elle attend qu'il sorte de la pièce pour également terminer sa petite affaire. D'un pas traînant il marche jusqu'à sa cuisine où il fait couleur deux beaux cafés tout en sortant une grande assiette de muffins au chocolat tout frais, préparé par ses soins la veille même. Lorsqu'il ne travaille pas trop tôt le lendemain, il cuisine. Pour compléter son petit déjeuner il attrape une bouteille de jus d'orange au frais et sort également un reste de pâtes à la bolognaise. Sans même réchauffer les pâtes il attrape deux fourchettes qu'il pose sur la table, à côtés de son reste de repas de la veille. Avec gourmandise il plante sa propre fourchette dans les pâtes et enferme entre ses lèvres une bonne dose de sauce et de féculent.

« C'est meilleur le lendemain... » Murmure Eliakim pour lui même en sortant les cafés de la machine. Son chat et son chien ne tardent pas à venir roder autour de lui alors, il attrape le paquet de croquettes pour chat et sert une bonne dose à Kinaï. Il en fait de même à Summer et, en laissant les deux monstres manger, il attend que Alice revienne. C'est à ce moment là qu'il remarque la chienne d'Alice, Oklahoma dans son salon, assise qui ne bouge pas. « Ba alors viens ! » Lance Eliakim au gros chien qui, en entendant cela, arrive précipitamment. Ils sert également quelques croquettes à Okla' et enfin, se pose sur une des chaises de la cuisine. Le temps de se réveiller, de réagir, d'immerger.

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MessageSujet: Re: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptyVen 22 Mai - 0:18

La vie de tous les jours
Eliakim & Alice
Alice aurait voulu pouvoir le détester. Pouvoir l'oublier, tourner la page, ou tout du moins ne pas courir jusqu'à chez lui quand elle se perdait un peu dans ses pensés. Tout le ramenait imanquablement à Eliakim, et elle commençait à perdre patience à cause de cela. Elle devait lui en vouloir, lui faire la misère, le rabaisser plus bas que terre. Mais elle l'aimait, et l'amour la rendait non seulement aveugle, mais en plus incroyablement stupide. Elle avait l'impression d'être une adolescente pré-pubaire en pleine découverte des joies de la sexualité satisfaisante. Elle prenait son pied avec lui, il était intéressante, intelligent, drôle et beau comme un Dieu. Ils pouvaient discuter durant des heures de la politiques, de la société actuelles, de philosophies, ou d'histoire. Ils ne s'ennuyaient jamais l'un avec l'autre. Même au niveau intellectuelles ils se stimulaient l'un et l'autre. Certes, ils passaient plus de temps dans les bars et les discothèques que dans les musées et les bibliothèques mais cela ne les empêchaient pas d'être deux personnes cultivées et en phase l'une avec l'autre. Sauf qu'il l'avait trompé, détruisant cette équilibre parfait entre eux. C'est sans doute cela qui dérangeait plus Alice au final.
L'équilibre était rompu, il avait une position de supériorité face à elle. Il l'avait trompé, bafouée, et pourtant elle était toujours là à venir faire pipi chez lui comme si de rien n'était, et les choses ne devrait pas être comme cela. C'est lui qui devrait arrêter de dormir. C'est lui qui devrait faire des cauchemars chaque nuit inlassablement. C'est lui qui ne devrait pas être capable de se poser deux minutes parce que la nausée, la haine, et le dégout lui revenaient sans cesse. Alice se rendait malade, et Eliakim dormait comme un bébé. C'était véritablement le monde à l'envers. Mais pour l'heure elle se trouvait sur le trône dans la salle de bain de son ancien amant et elle sentait la délivrance lui ôter un poids important. Elle adorait faire pipi lorsque l'envie était aussi pressante et présente. Elle sentait le poids du monde s'ôter de ses épaules pour s'envoler dans les égouts brûlantes de la ville. Elle lâcha un soupir de satisfaction, remarquant à peine Eliakim qui venait faire sa toilette matinale.
Il est 9h passé et il était encore en train de dormir... Veinard. Pensa-t-elle mauvaise en le regardant faire. Il était vraiment magnifique. Son corps sculpturale se déployait devant elle, encore endormi, et endoloris sans doute. Son dos musclé, ses fesses rebondis, ses jambes immenses. Il avait un corps que toutes les femmes devaient aimer. Un corps protecteur et doux. Un corps de père parfait... Elle baissa les yeux, détournant le regard avec que de telles pensées venaient vers elle lui rappelant qu'elle lui en voulait, et surtout qu'elle ne savait plus quel avenir elle voulait avec lui. Pour l'heure elle souhaitait surtout arrêter de se poser des questions.

Il sortie de la pièce, et elle termina enfin sa petite affaire. Elle se leva s'essuya, et décida qu'elle devait aussi faire un petit effort de présentation. Elle entendit la machine à café se mettre en marche, et les croquettes pour les chiens tomber. Pendant ce temps-là elle se déshabilla, prit un gant, et se fit une toilette rafraichissante pour ôter la plus grande partie de la transpiration. Elle se douchera plus tard, une fois rentrée chez elle. Totalement nue, elle se dirigea vers la chambre d'Eliakim, machinalement, et prit un de ses sous-vêtements qui se trouvait toujours pas une petite partie de l'armoire qu'il avait laissé libre pour elle à l'époque où elle venait souvent. Elle lui vola un t-shirt trop grand pour elle qu'elle passa. C'est alors qu'elle se rendit compte qu'elle agissait toujours comme si elle était sa fiancée, comme si elle vivait presque ici. Comme avant. Elle se trouvait sur les lieux du crime et elle ne réagissait même pas face à cela. Elle se tourna, regarda le lit défait, et eut un haut le coeur. Elle sortie rapidement claquant la porte derrière elle comme si elle avait été prise d'une soudaine révélation cruelle et néfaste.
Dans la cuisine les chiens manger, et Eliakim avait sa tête d'enfant sortie de son lit encore endormi. Elle rit, moqueuse sans être méchante. « Tu as dû mal à te remettre de ta soirée ? Regarder des Chiffres et des Lettres toute la nuit ca n'est plus de ton âge ~ »  Dit-elle espiègle en prenant une tasse de café qu'il avait préparé pour elle. Elle vint en face de lui sur un des tabourets de bar et le regarda avec un air faussement compatissant. « Tu as bien dormi j'espère ? Tu as fait de beaux rêves ? »
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MessageSujet: Re: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptyVen 22 Mai - 1:25

Alikim for life !

« La vie de tous les jours. »

Il immerge difficilement alors que ses yeux cherchent à s'ouvrir totalement. Mais c'est peine perdue, le sol l'agresse et lui donne envie de fermer les yeux pour ne plus jamais les ouvrir. Alors il attend, assis dans la cuisine de son appartement. En fond sonore les trois monstres qui terminent leur repas, une odeur de café flottant dans l'air tout autour de lui. D'ailleurs il meurt de soif alors il attrape une bouteille d'eau et avale plusieurs gorgées avant de reposer la bouteille, vide à présent. Il entend Alice sortir de la salle de bain mais elle ne le rejoint pas tout de suite, elle va sans doute se changer. Il ne comprend pas ce besoin de courir tous les jours où du moins régulièrement comme elle fait. C'est une chose qui le dépasse. Il étouffe un bâillement en venant remuer son café d'un air distrais. Il le goutte, fait une horrible grimace et attrape trois sucres. Il a oublié de sucrer, comme toujours lorsqu'il est réveillé en sursaut. C'est particulièrement difficile pour lui de se réveiller correctement aujourd'hui.

D'ailleurs une question traverse son esprit, la présence d'Alice. Pourquoi est-elle là ? Elle ne lui parle quasiment plus depuis deux jours, elle ne le calcule plus, le repousse, l'embrasse à peine alors qu'il tente par tous les moyens de se racheter et de se faire pardonner. Il se doute que la trahison mettra du temps à passer et qu'elle lui en voudra encore longtemps. Mais surtout et c'est une partie qu'il ne connaissait pas, elle est affreusement cassante depuis deux jours. Elle n'arrête pas de lui balancer des piques, des joutes verbales en tout genre. Il encaisse sans rien dire, baissant la tête. Parfois il répond mais elle lui en envoie une plus violence encore alors il ne dit rien. Jusqu'à ce qu'il explose et qu'il lui en mette plein la tête également, ce qui ne devrait plus tarder si la situation dure encore. Il craint d'ailleurs qu'elle ne l'attaque ce matin même alors que justement il n'est pas bien réveillé. Il ne pense pas tenir très longtemps à ce rythme.

Enfin il la voit revenir alors qu'il vient de reprendre la contemplation de son café. Il tourne le breuvage noir et enfin, prend une gorgée bien chaude du liquide. En même temps il attrape un muffin au chocolat et croque à pleine dents dans le gâteau. Le chocolat fondu explose dans sa bouche en milliers de saveurs, c'est un délice, il est un dieu de la cuisine. « Tu as dû mal à te remettre de ta soirée ? Regarder des Chiffres et des Lettres toute la nuit ca n'est plus de ton âge ~ » Il avale son morceau de muffin avant de lui répondre, agacé déjà à l'idée que la journée soit ainsi. « J'ai terminé ma thèse hier soir. 450 pages, ni trop court ni trop long. C'est pour cela que je suis épuisé, je me suis couché tard. » Il doit se justifier comme un gamin. Il ne faudrait pas qu'elle pense qu'il a reçu Leigh, elle serait capable de le penser alors que non, il était bien seul hier soir. Ensuite elle prend place sur un des tabourets présent dans la pièce sans le lâcher des yeux. Il attaque déjà son deuxième muffin tout en prenant parfois, des bouchées de pâtes. Il est ignoble. « Tu as bien dormi j'espère ? Tu as fait de beaux rêves ? »

Le ton plutôt moqueur et légèrement cassant de Alice le fait froncer des sourcils. Elle commence... Pense le professeur en faisant passer le tout avec une gorgée de café. « Écoute si tu dois me balancer des remarques toute la journée va-y mais attend au moins que je sois bien réveillé. S'il te plait. Où frappe moi, colle moi plusieurs gifles et enfin arrête d'être ainsi. » Il se lève un peu agacé par ses propres mots. Connaissant Alice elle risque d'exploser et de lui envoyer son mug de café en plein visage, elle en est capable. « Et si tu as des choses à me dire, des questions à me poser va-y, je suis totalement à ton service. » Il attrape un des verres de jus d'orange, en tend un à sa future femme avant de prendre une gorgée du sien. Il ne sait même plus si ils vont se marier d'ailleurs...

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MessageSujet: Re: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptyVen 22 Mai - 1:46

La vie de tous les jours
Eliakim & Alice
Fatiguée comme elle l'était Alice n'avait plus vraiment conscience de ce qu'elle faisait ou disait. Les mots et les gestes dépassaient sa pensée pour prendre une tournure tout à fait indépendante de sa volonté. Elle avait l'impression que son corps faisait sa vie alors que son esprit avait simplement le désire de se mettre en veille pendant une durée indéterminée. Mais comme son corps refusait de dormir, alors son esprit ne se reposait pas non plus, et elle était proche de la crise de nerf. Ou la crise de folie. Elle ne savait pas trop. Elle n'était plus vraiment sûre des choses qu'elle avait envie ou le droit de faire ou non. Elle fumait dans les couloirs de l'Université, passer des examens de philosophie avec quelques verres d'alcool dans le nez, et elle se promenait nue chez elle en ignorant la présence de ses voisins de l'autre côté de la rue qui avait une vue plongeante dans son loft. En vivait pour elle-même, et elle-même ne savait plus qu'elle vie elle menait. Tout cela lui donnait affreusement mal à la tête.
Pourquoi était-elle ici ? Est-ce qu'elle devait rester ou partir le plus vite possible en s'excusant de l'avoir réveillé et dérangé ? Maintenant qu'il était debout et qu'il lui avait préparé un café, elle pouvait au moins prendre un café avec lui. Peut être que ca l'aiderait d'être en présence d'Eliakim. Peut être qu'elle comprendrait mieux les choses. Ou peut être pas. Mais le voir fatigué, à moitié réveiller, cherchant dans le noir de son café des réponses à des questions existencielles lui donna envie de le charier un petit peu. Une facette de sa personnalité qu'elle n'avait encore jamais exploité avec quiconque. Sauf Oliver. Oliver et elle adoraient se faire des batailles de scuds depuis que leurs parents s'étaient mariés. Ils étaient assez bons tous les deux, ayant une répartis particulièrement violente. Mais Alice avait perdu de la pratique, car cela faisait presque six mois que son demi-frère était parti à l'étranger. Elle n'avait plus d'entrainement quotidien, alors cette nouvelle partie risquait d'être un peu réparpatif. Cependant elle voulait jouer un peu. « J'ai terminé ma thèse hier soir. 450 pages, ni trop court ni trop long. C'est pour cela que je suis épuisé, je me suis couché tard. »  Elle haussa un sourcil.
Est-ce qu'elle devait prendre cela comme un reproche face à sa remarque. Une manière de la remettre à sa place pour qu'elle n'oublie pas à qui elle avait affaire. Elle ne répondit pas, décidant qu'il ne valait mieux pas entrer dans ce genre de discussion. Elle ne comprenait rien à la biologie, ce n'était pas quelque chose de nouveau. Alors travailler la moitié de la nuit sur une thèse dont elle même ne pipait pas un mot elle ne comprenait pas vraiment le délire. C'était les gens d'esprits, les intellectuels comme Eliakim qui faisaient ca. Elle, elle préférait aller courir le matin pour se lever au rythme du soleil. Mais décidant de ne pas se laisser démonter, elle demanda moqueuse si son homme avait bien dormi. Au vue de la tête d'enterrement qu'il faisait il n'était pas impossible qu'il ait passé une nuit désagréable. « Écoute si tu dois me balancer des remarques toute la journée va-y mais attend au moins que je sois bien réveillé. S'il te plait. Où frappe moi, colle moi plusieurs gifles et enfin arrête d'être ainsi. »  Ou alors était-ce le réveil qui n'était pas à son gout ? Vexée, Alice perdit son sourire, et se renfrogna sur son siège. Elle qui pensait que peut être cela lui ferait plaisir de la voir après deux jours où elle l'avait soigneusement évité, elle était bien accueillie. Il est vrai qu'elle n'était pas des plus agréable depuis deux jours mais elle avait peut être ses raisons. Elle n'était pas venue faire la guerre, elle venait le voir... elle ne savait même pas ce qu'elle faisait ici. Elle ne dormait pas, elle ne bossait pas, elle n'avait plus de cours. Elle n'avait pas encore la possibilité de partir parce que les soirées de fin d'année approchaient et qu'elle ne les raterait pas. Alors elle se trouvait chez Eliakim, parce qu'elle aimait bien être ici. Mais si c'était pour l'embêtait à ce point elle pouvait aussi repartir. D'ailleurs c'est peut être ce qu'elle devait faire ? « Quelle humeur ! Tu t'es réveillé avec tes règles ou quoi ? »  demanda-t-elle en riant franchenement. Ce n'était pas un rire méchant, ou même moqueur, simplement amusé face à sa manière de se renfrogné, et se râler le matin. Alice prenait conscience qu'il lui avait vraiment manqué durant ces deux jours, et le voir la rendait incroyablement joyeuse et taquine. Cela ne durerait pas, mais le temps où cela durerait elle profiterait de ce moment de grâce. « Et si tu as des choses à me dire, des questions à me poser va-y, je suis totalement à ton service. »  Elle haussa un sourcil, et se pencha vers lui, profondément sérieusement tout à coup. Ou pas. « Savez-tu qu'une loi autorise les femmes enceintes à uriner partout où elles le souhaitent en Angleterre ? Tu en penses quoi toi ? Moi je trouve ca plutôt marrant, mais un peu dégoutant. »  Demanda-t-elle, prouvant qu'elle n'avait pas plus de sérieux que cela.
Elle se releva, prit une gorgée de son café, trop chaud, qu'elle but de travers, et se mit à tousser. Elle toussa ainsi pendant trente secondes, avant de calmer finalement. Elle prit un muffin et mordit dedans, laissant un soupir de plaisir lui échapper. Elle avala la bouchée. « Je ne viens pas te faire la guerre. Je passais dans le coin pendant mon jogging... mais si je te dérange et que tu préfère retourner dans les bras de Morphée, je m'en vais dés mon café pris. Je ne voudrais pas m'imposer, et tu as peut être des choses à faire... »  Dit-elle en lui souriant.
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptySam 23 Mai - 23:15

Alikim for life !

« La vie de tous les jours. »

Il dort sans vraiment se reposer car les cauchemars et rêvent trop réalisent ne le quittent plus. En effet lorsque le sommeil l'enveloppe dans ses bras chaud, il ne se repose pas totalement car lorsqu'il se réveille le lendemain il est épuisé d'avoir trop rêvé et réfléchis toute la nuit. Cela l'épuise et en résultat il est grognon dés le lendemain. Ajouté à cela le fait qu'il ne voit que trop peu Alice à son goût, il ne lui en faut pas plus pour râler dés le matin. Surtout qu'il est en manque d'elle, de sa peau, de sa voix, de sa bouche et de ses lèvres. Et sexuellement n'en parlons pas, il la désire comme un fou mais il n'ose même pas faire un seul mouvement de peur de prendre une gifle voire pire, des remarques. Ce qui déclencherait à coup sur une dispute assez violente. Car oui il l'aime et pour lui, son amour va avec le désir. L'un ne va pas sans l'autre c'est évident. Alors il ne dit rien, il attend qu'elle fasse le premier pas. Même si il comprend très bien qu'elle aura besoin de quelques jours et même si depuis qu'elle sait qu'il l'a trompé il tente d'être le gendre idéal.

Tout de même, une partie de sexe sous la douche n'engage rien. Et puis la voir ainsi en sueur, en petite culotte et en tee-shirt trop grand... Stop. Il ferme les yeux pour remettre ses idées en place, calme la tension également qui coule dans ses veines. « Quelle humeur ! Tu t'es réveillé avec tes règles ou quoi ? » Il ne répond pas, pire encore il râle dans sa barbe. Il est insupportable dans ces moments là, il ne se supporte pas et d'ailleurs ça l’énerve deux fois plus, il est dans un véritable cercle vicieux. « Savez-tu qu'une loi autorise les femmes enceintes à uriner partout où elles le souhaitent en Angleterre ? Tu en penses quoi toi ? Moi je trouve ca plutôt marrant, mais un peu dégouttant. » Enfin il la regarde franchement et pour la première fois de la journée, un grand sourire vient éclairer son visage.

D'accord c'est totalement inutile qu'il s’énerve et qui plus est elle ne lui a rien fait. C'est injuste qu'il s'en prenne à elle. Il laisse même un petit rire franchir ses lèvres alors qu'il termine son verre de jus d'orange. « Tu es ignoble chérie... » Murmure Eliakim en se levant et en s'approchant d'elle. Tant pis pour les réactions de sa future femme, il a besoin de la sentir contre lui. Alors doucement il se cale entre ses jambes, pose ses mains sur ses cuisses et la tient fermement contre lui. Tendrement il pose sa tête dans son cou et respire son parfum fruité tout en se laissant bercer par leur deux souffles. Mais avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit elle se lève et part prendre un muffin, elle croque dedans. Alors il prend sa place sur le tabouret et la regarde en souriant. « Je ne viens pas te faire la guerre. Je passais dans le coin pendant mon jogging... mais si je te dérange et que tu préfère retourner dans les bras de Morphée, je m'en vais dés mon café pris. Je ne voudrais pas m'imposer, et tu as peut être des choses à faire... » Il lève les yeux au ciel avant de lui répondre, elle sait qu'elle ne le dérange pas même si il vient de lui faire comprendre le contraire. Alors que évidemment que non, elle est toujours la bienvenu ici. « J'ai été un peu sec excuse moi... Tu peux rester ça me ferait plaisir. Et je n'ai rien de mieux à faire que profiter de toi aujourd'hui. »

Il se relève et s'approche d'elle pour lui déposer un baiser sur la joue. Avec un sourire charmeur il traverse le salon et, restant à sa vue il se tourne une dernière fois vers elle. Sans attendre il pose ses mains sur l’élastique de son caleçon, il joue avec une seconde. « Que dirais-tu d'une douche ? Après ton jogging ça te fera du bien et... Je serais ravi de t'offrir un massage... » En terminant sa phrase il laisse glisser son caleçon juste assez pour qu'on voit la naissance de son intimité. Il se retourne, laisse voir ses fesses, ôte entièrement son caleçon et part presque en courant jusqu'à la salle de bain.

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MessageSujet: Re: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptyDim 24 Mai - 22:59

La vie de tous les jours
Eliakim & Alice
Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle faisait ici, et elle ne voulait pas y réfléchir. Après être passé par le stade de colère extrême, au point d'avoir voulu le détester, le haïr, le frapper, le détruire, elle arrivait au stade où elle devenait presque indifférente, refusant d'y penser, d'en parler ou même d'en rêver. C'est pour cela qu'elle avait de plus en plus de mal à dormir. Pire encore, lorsque la nuit tombée elle ressentait la panique la saisir, et elle essayait de trouver tous les moyens de ne pas se retrouver seule dans son lit. Elle avait peur d'y penser, elle avait peur de se retrouver face à des images ignobles qui lui donneraient automatique l'envie d'appeler Eliakim pour l'assassiner de mots vils et cruels. Alors que ce n'était pas justement le but. Elle ne voulait pas mettre en péril leur relation plus qu'elle ne l'était déjà du moins. Car il ne fallait pas se leurrer : Alice et Eliakim vivaient une crise.
Qu'importe ce qu'elle en disait, Alice se serait sans doute ennuyer avec un homme qui était soumis à ses moindres désirs. Elle n'était pas fait pour le mariage heureux, les enfants calmes et courtois, vivant chez elle pour ne s'occuper que du ménage et d'elle-même. Elle avait beau le dire, le hurler même à qui voulait l'entendre, elle vivait sa vie au jour le jour, pensant rarement à l'avenir. Et c'est sans doute pour cela qu'elle n'avait pas d'idée plus précise que cela du métier qu'elle aura plus tard. Alice avait pris l'habitude d'accepter les possibilités que la vie lui présenter. Elle marchait au coup de sang, au coup de coeur, et à l'envie soudaine. Elle suivait complètement les méandres de ses émotions, et de ses sentiments. Elle n'arrivait pas à refuser une chose que la vie lui présenter. Elle n'arrivait pas à contrôler ses émotions. Elle n'était pas une femme très réfléchie, et contrairement à beaucoup de choses elle n'en avait pas la prétention. Elle savait parfaitement qu'elle n'écoutait bien souvent que son coeur là où son esprit pourrait la sauver de bien des souffrances. Elle était un être fait de sang et de chaleur. Elle était faite pour vivre sa vie sans penser aux conséquences. Prendre tous les risques, si l'envie lui en prenait.
Son envie l'avait conduite jusqu'à chez Eliakim ce matin-là et elle ne pouvait pas vraiment se l'expliquer. Elle était présente et elle y était plus ou moins bien. Elle sentait qu'elle ne pouvait pas encore entrer dans la chambre de son amant, et que même dans la salle de bain elle avait l'impression d'avoir encore les effluves d'un amour interdit qui la faisait souffrir. Mais pour l'heure, dans la cuisine et le salon elle se sentait à l'aise, et elle profitait de cette chaleur entre eux. « Tu es ignoble chérie... » Ce surnom amoureux sonnait toujours comme une caresse dans sa bouche. Elle se rendait compte qu'elle aimait vraiment cela. Mais pour la réalité elle avait le désire d'être courtisée une fois encore. Elle avait envie qu'il lui montre ses sentiments comme un jeune amoureux. Qu'il était prêt à se battre aussi pour la reconquérir, qu'il voulait la séduire à nouveau, s'assurer qu'elle tomberait amoureux de lui. Bien qu'elle soit véritablement amoureuse de son homme c'était une évidence. Elle ne pouvait pas se passer de lui, et elle retomberait dans ses bras bien rapidement. Mais il avait bafoué sa confiance. Et cela il mettrait plus de temps à la retrouver. Surtout s'il s'amusait à retourner auprès de Monsieur McAllister encore une fois.
Pour l'heure elle voulait surtout calmer le jeu et passer un moment calme avec lui. « J'ai été un peu sec excuse moi... Tu peux rester ça me ferait plaisir. Et je n'ai rien de mieux à faire que profiter de toi aujourd'hui. » Elle sourit. C'est tout ce qu'elle avait envie d'entendre. Elle voulait entendre qu'elle était toujours la bienvenue ici, que jamais il ne l'obligera à partir alors qu'elle venait passer un court instant avec lui. Juste profiter de sa présence, de son odeur, de toute sa personne. Elle aimait ce qu'il était. Il se leva, et Alice se tendit un court instant alors que son fiancé la prenait dans ses bras fort et chaud. Mais très vite l'habitude de cet étreinte qui lui avait terriblement manqué lui fit monter les larmes aux yeux. Elle les ferma pour inspirer le parfum de cet être qu'elle aimait tant. Son parfum à la fois musclé, fort, et fruité. Elle sourit, et jouit de cette instant.
Mais très vite, son esprit fourbe et malade lui rappela qu'un autre homme avant senti ce parfum qui l'avait grisé. Un autre homme avait été étreint par son fiancé, nu et amoureusement. Car elle ne doutait pas qu'Eliakim et Leigh avaient fait l'amour, tout comme Eliakim lui faisait l'amour à elle. Le dégout et la colère revinrent au galop et elle s'extirpa de cette étreinte. Cependant cela ne semblait pas déranger plus que cela le bellâtre qui la regardait. « Que dirais-tu d'une douche ? Après ton jogging ça te fera du bien et... Je serais ravi de t'offrir un massage... » Elle haussa un sourcil et le vit se mettre nu. Elle salivait littéralement, et se mit à courir derrière lui lorsqu'il partit vers la salle de bain. Elle laissa ses affaires tomber autour d'elle sur le chemin, grisait par l'envie soudaine qu'elle avait de lui. Elle lui sourit, entra dans la cabine et l'invita à la rejoindre. « Et que dirais-tu que je t'embrasse là maintenant ? »  Demanda-t-elle en se mettant sur la pointe des pieds pour se glisser sur ses lèvres.
Elle commença avec un baiser doucereux, tendre, un peu timide. Mais bien vite, elle le baiser s'enflamma et elle sentit la langue de son amant violer son intimité pour jouer avec la sienne. La jeune femme gémit sous l'invasion, et bloqua son amant contre le mur. Elle l'embrassait, caressant son torse, et souriant contre sa bouche. Mais lorsque son amant la bascula pour prendre le dessus, elle ouvrit soudainement les yeux. Son esprit était cruel, vraiment cruel. Elle se rappela soudainement des photos. Leigh, Eliakim, Leigh... dans cette pièce sans doute, peut être en train de s'embrasser. Dans la chambre d'Eliakim en train de faire l'amour. Jouissant l'un contre l'autre, leurs corps nus entrelacés dans une étreinte amoureuse. Elle repoussa son amant, les yeux remplis de larmes, espérant que l'eau coulant sur eux le cacherait. « Je... Je ne peux pas. C'est trop tôt... Excuse moi. Désolée... »  Elle s'enfuit alors, honteuse face à sa réaction, et sa manière d'agir avec lui. Elle sortie de la cabine sans même se savonner et mit une grande serviette autour d'elle. « Je ne sais pas ce qui m'a prit de croire que ... Je suis désolée... »  Elle répéta cela alors qu'elle recherchait déjà des vêtements autour d'elle. Désolée elle l'était vraiment, parce qu'elle n'était plus capable de satisfaire son homme, quant bien même ils en auraient envie tous les deux...

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MessageSujet: Re: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptyLun 25 Mai - 0:06

Alikim for life !

« La vie de tous les jours. »

Il ne va pas se vanter d'avoir volontairement fait souffrir Alice car cette pensée le rend honteux et confus. En effet il aurait préféré qu'elle n'apprenne rien, au pire cette soirée avec Leigh serait restée unique. Elle n'aurait rien su, il lui aurait offert une vie parfaite et jamais elle ne lui en aurait voulu. Jamais elle n'aurait encore pleurée par sa faute car depuis qu'ils couchaient ensemble, il avait le don de lui faire de mal. Comme si il se vengeait de ce qu'elle lui avait elle même fait alors que pas du tout. Il comprenait bien que toute cette situation avait été pour elle nouvelle et que pendant des mois elle avait préférée le repousser, plutôt que d'accepter ses sentiments. Mais voilà il n'avait pas pu réfléchir correctement, comme un adulte car au fond c'est ainsi qu'il se voyait. Un adolescent à peine rentré dans la vie adulte qui est incapable de faire les choses dans la demi mesure si bien que souvent, les conséquences avaient des répercutions que même lui, n'avait pas pensé. Il agissait avec le cœur et certainement pas avec l'esprit car c'était cela qui dictait sa vie et sa façon de penser, son cœur. Impulsif et fou au fond de lui, tant pis si il ne récoltait que des problèmes. Il n'avait jamais hésité à rentrer dans une bagarre pour défendre l'honneur d'une jeune fille qui n'avait rien fait. Sans parler de toute les fois où il c'était battu aux côtés de Clyde, son ami de toujours. Jusqu'à parfois finir en mauvais état avec son ami mais évidemment, ils ne pensaient pas à l'éventualité de perdre juste avant de se mêler de ce qui ne le regardait pas.

Avec Rae c'était pareil, il ne comptait pas, il ne regardait pas si bien qu'en Irlande il c'était fait passer pour son fiancé auprès de sa famille pour qu'enfin, ils laissent tranquille la belle brune. Il n'avait pas pensé que la famille de cette dernière attendrait des nouvelles des deux faux amoureux. Résultat il devait trouver une excuse valable pour expliquer que non il n'allait pas épouser Rae. Mais cela il le prenait avec le sourire et puis c'est ce qui avait le don de faire le piment de son existence. Il vivait ainsi, il se sentait vivant comme cela. Tout le rendait vivant, un petit rien pouvait émerveiller sa vie et son existence. Un rayon de soleil qui se pose sur une fleur, les premières feuilles de printemps, une brise fraîche sur son visage, le bruit des vagues à la plage. Un baiser alors qu'il s'endort, un mot gentil bien placé. Tout le rend heureux, comme un enfant qu'il est.

Alors pour une seconde il voulait oublier sa trahison infâme, les larmes qu'il avait fait verser à Alice. Il voulait la faire sourire et rire par son côtés enfantin et cela marchait. Si bien qu'elle venait de sourire en le voyant faire, jouer avec son caleçon avant de l'ôter en quelques gestes amples. Il se demanda une seconde si il devait se retourner et lui montrer la partie la plus intéressante de son corps mais il décida que non, il voulait lui laisser la surprise. Alors il partit en courant vers la salle de bain et c'est avec un plaisir évident qu'il entendit Alice le suivre en courant. Il couru sous la douche, alluma le jet qui se révéla gelé alors un petit cri franchit ses lèvres. Tout sauf viril d'ailleurs. Alors que Alice le rejoignit sous le jet maintenant à bonne température, il vint lui sourire de toutes ses dents. Heureux de voir que pour quelques minutes plus rien n'avait d'importance que l'autre. D’ailleurs elle avait enlevée tous ses vêtements pour son plus grand plaisir, il se laissa le plaisir de lorgner sur le corps parfait de sa future femme.


« Et que dirais-tu que je t'embrasse là maintenant ? » Lui dit elle alors qu'elle vint chercher ses lèvres. Il lui accorda un baiser tout en souriant, la trouvant adorable et belle comme un ange. Mais alors qu'il la tenait contre lui, leur langue jouant l'une contre l'autre, il sentit Alice se tendre dans ses bras. Elle le repoussa aussitôt et, les yeux rouges lui parla d'une voix tremblante. « Je... Je ne peux pas. C'est trop tôt... Excuse moi. Désolée... » Avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit elle était déjà loin de la cabine, ramassant ses vêtements. « Attends... » Mais elle lui coupa la parole, elle ne l'entendait pas. Alors il coupa l'eau et sortit juste après elle. Elle mit une serviette autour d'elle, il en fit de même autour de ses hanches. « Je ne sais pas ce qui m'a prit de croire que ... Je suis désolée... » Et elle part de la salle de bain. Il reste comme un idiot planté au milieu de la pièce. Il soupire et enfin la suit dans le salon. Il prend place sur un des canapés, Summer vient de blottir contre lui en remuant la queue, enchanté à l'idée d'avoir des câlins. Par réflexe il se tient loin d'Alice, il lui laisse le temps de reprendre ses esprits, mieux encore il pense qu'elle a besoin d'être tranquille. Il ne sait pas ce qu'il doit lui dire, si il doit lui avouer qu'ils n'ont pas fait l’amour dans la salle de bain où au contraire se taire. Il décide de ne rien dire, surtout si il veut survivre. Pour changer de sujet et lui changer les idées surtout il décide de lui parler de quelque chose qu'elle ne sait pas sur lui, la dernière chose qu'il lui a caché.

« Je suis un ancien Hooligan. Je suis rentré a 14 ans chez les HeadHunters, un groupe très violent de hooligans basé dans le quartier de Fulham à Londres. On supportait l'équipe de Cheslea tu connais ? On était ultra violent, dangereux, impulsif et sans peur. Jusqu'à mes 18 ans non stop je sortais tous les soirs, je me battais. C'est de là que vient ma cicatrice sur l'avant bras un homme m'a planté un moreau de bouteille de bière dedans. On buvait énormément de bière aussi... Je suis facilement rentré dans le gang car j'étais très grand et plutôt costaud donc ça passait. J'ai été arrêté vers mes 17 ans et mon père à grassement payé les autorités pour cacher le dossier. Heureusement je travaillais bien malgré mes fréquentations et grâce à un dossier en béton et mes bons résultats, j'ai pu entrer à Oxford... » Il s'arrête et la regarde avec un sourire sur le visage, voilà elle sait tout de lui, il ne lui cache plus rien. « C'était mon dernier secret. » Il se lève, arrange sa serviette autour de sa taille. Et aussitôt se retourne vers elle. « Tu veux boire quelque chose ? Un autre café ? Un chocolat spécial Eliakim ? Fumer un petit joint ? » Il la regarde sérieusement, après tout si elle le veut, il peut lui changer les idées.

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MessageSujet: Re: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptyMer 27 Mai - 2:21

La vie de tous les jours
Eliakim & Alice
La vie est faite de points de rupture. « Attends... » Elle se retourna un instant alors que son amant l'écoute à nouveau. Elle décide finalement de ne pas s'enfuir, de prendre sur elle et d'écouter ses plus bas instincts. Ceux-ci lui dictent de retourner dans les bras d'Eliakim, de l'embrasser, et de lui faire l'amour. De retrouver les bras chauds de cet amant sans qui elle n'arrive plus à respirer, sans qui elle n'est plus vraiment elle-même. Elle lui sourit alors qu'ils font l'amour, il lui dit qu'il l'aime. Mais elle ne répond pas. Quand ils quittent la chaleur de la douche, elle rejoint le salon, où nue elle l'aguiche jusqu'à ce qu'il vienne contre elle à nouveau pour s'unir. Elle ne lui parle pas, elle reste animal, le baisant plus qu'elle ne lui fait l'amour. Bien vite elle rentrer ses ongles dans son dos et lui fait mal. Elle a le désire de lui faire mal, de le voir grimacer, de lui rappeler qu'il est à elle. Le jeu de domination revient alors, et elle veut le voir se trainer à terre, mordre la poussière pour lui prouver combien il tient à elle. Elle veut le voir à genoux, l'aimer, l'aduler comme si elle était la seule personne dans sa vie. Elle le déteste à présent, et elle le sait. Plus rien ne pourra être comme avant. Point de rupture, tout s'efface.
Mais elle fuit, elle n'est déjà plus là. Elle n'est pas retournée l'embrasser, elle a fait son choix. Et c'est sans doute l'un des choix les plus difficiles qu'elle ait eu à faire. C'est un choix qu'elle n'aurait pas fait un an plus tôt. Il y a un an elle sera passée sur son infidélité, elle aurait caché ses sentiments, les aurait ravaler et fait passer sa haine sur son corps. Le blesser, lui faire mal, le dominer pour mieux le contrôler. Contrôler aussi ces sentiments qui sont les siens et qu'elle n'arrive pas à maitriser. Elle déteste ne pas avoir le contrôle, elle déteste ne pas être maitresse de la situation, voir les choses lui échapper pour suivre un autre cour. Les points de rupture sont fait de choix, de liberté, de désolation et d'expérience. Eliakim avait fait un choix. Elle devait en faire un à présent. Et elle faisait le choix de ne pas le haïr. Elle faisait le choix de continuer à l'aimer, d'apprendre à ne plus avoir le contrôle. Et elle est terrifiée.

Dans le salon d'Eliakim elle reste silencieuse. Le temps s'arrête, le point de rupture se trouve là, elle a fait son choix, elle a décidé. Elle est libre, et elle perçoit cette liberté comme une terrible malédiction. Elle a fait le choix de souffrir, mais aussi d'aimer à n'importe quel prix. L'amour est une force qu'elle a en elle, elle le sait. Elle pourrait tout faire par amour. Mais elle a peur que cet amour ne soit pas partager, qu'Eliakim ne soit plus capable de la comprendre à présent, de dire les choses qu'elle a besoin d'entendre. Elle se sent terriblement seule. Presque inconsciemment elle touche son ventre, et l'envie de pleurer devient plus forte encore. Et si je n'étais pas si seule que cela ? Elle n'arrive pas à faire le choix de regarder les résultats, de voir un médecin, de savoir si elle est réellement enceinte. Elle ne sait pas si elle a envie de savoir, et quand elle sent le courage venir les angoisses l'accompagnent et la rende folle. Elle est de moins en moins sûre d'elle. Mais demain elle devra être sûre. Demain elle a rendez-vous chez un gynécologue. Elle ne peut plus reculer, elle ne veut pas avoir le choix, le destin décidera pour elle et son couple. Pour sa vie. Pour son enfant. Pour tout.
Eliakim la rejoint et elle ne le voit pas, pas vraiment. Elle a peur, elle angoisse, elle ne respire même plus tant cette liberté l'oppresse soudainement. Elle ne lui fait pas confiance, la réalité est là aujourd'hui. Parce que si elle n'avait pas engagé un détective, si elle ne s'était pas méfiée de Leigh McAllister, elle aurait été cocu et rendu aveugle, idiote. Eliakim ne lui aurait rien dit, gardant cette faute pour lui, commençant à lui mentir. Et Alice sait que lorsque les mensonges deviennent une arme dans un couple alors le couple n'existe déjà plus. « Je suis un ancien Hooligan. Je suis rentré a 14 ans chez les HeadHunters, un groupe très violent de hooligans basé dans le quartier de Fulham à Londres. On supportait l'équipe de Cheslea tu connais ? On était ultra violent, dangereux, impulsif et sans peur. Jusqu'à mes 18 ans non stop je sortais tous les soirs, je me battais. C'est de là que vient ma cicatrice sur l'avant bras un homme m'a planté un morceau de bouteille de bière dedans. On buvait énormément de bière aussi... Je suis facilement rentré dans le gang car j'étais très grand et plutôt costaud donc ça passait. J'ai été arrêté vers mes 17 ans et mon père à grassement payé les autorités pour cacher le dossier. Heureusement je travaillais bien malgré mes fréquentations et grâce à un dossier en béton et mes bons résultats, j'ai pu entrer à Oxford... » Elle relève la tête vers lui et sourit. Un sourire qui n'a rien à voir avec les rictus charmeur de tantôt, ou avec les sourires amusés d'une jeune fille naïve. C'est un sourire de joie, de reconnaissance. Il avait compris. Il la comprenait encore. Il savait la voir, il savait la comprendre, il savait qui elle était. Il était fait pour elle. « C'était mon dernier secret. » Elle se demanda si c'était la vérité. « Pour le moment ... »  murmura-t-elle espérant se tromper mais pessimiste. Elle lui demandait de lui cacher des choses. Elle ne voulait pas entendre parler de Leigh, mais le supporterait-elle ? Chaque fois que son homme serait hors des murs de leur maison elle se posera la question, et elle refusera qu'il ne lui dise ? Elle aura besoin de savoir. Alice a toujours eu besoin de savoir, de contrôler les choses. Et cette habitude venait de son père. Son père qui n'avait pas pu contrôler la perte de la femme qu'il aimait. Son père qui avait toujours tout programmé depuis dans la vie de sa fille et dans la sienne. De peur de l'imprévue, des peurs de la perdre, car il avait bien failli la perdre une fois. Tout remonta à la surface. Alice ferma les yeux un instant et elle se souvient... Les points de rupture. « Tu veux boire quelque chose ? Un autre café ? Un chocolat spécial Eliakim ? Fumer un petit joint ? » « Evitons le joint tant qu'on ne sait pas si... Un verre d'eau s'il te plait, j'ai horriblement soit... »  Dit-elle en touchant son ventre.
Elle le regardait pendant qu'Eliakim allait lui chercher cela. Elle pleurait. Est-ce qu'elle lui avait réellement tout dit d'elle ? Est-ce qu'elle pouvait s'excuser d'être ce qu'elle était. Il lui avouait son passé, une chose qu'il lui cachait depuis longtemps. Point de rupture, elle fit un choix. Le choix de se souvenir d'une des périodes les plus horribles de sa vie. « J'ai vu ma mère mourir. »  Dit-elle soudainement. « Lorsqu'elle a eut cet accident, j'avais cinq ans, et j'étais dans la voiture avec elle. Personne ne le sait, mon père l'a soigneusement caché. Il ne voulait pas ... que je sois trop médiatisée, j'étais trop jeune. Mais ma mère est morte sous mes yeux, le temps que les secours arrivent. Et je n'ai rien pu faire... » Dit-elle avec les larmes aux yeux. Elle se tourna vers lui alors qu'il revenait prêt d'elle. « Mon père a absolument tout organisé dans ma vie depuis. Un maniaque du contrôle et je pense que je suis comme lui. Il n'a pas pu empêcher sa femme de partir, elle était la femme de sa vie et il a failli tout perdre parce qu'elle avait décidé de partir faire un tour en ville avec moi au dernier moment... Parce que ce n'était pas prévu... »  Dit-elle dans un souffle. Elle inspira profondément, et reprit contenance. Elle essuya ses larmes avec la serviette qu'elle avait autour d'elle, et prit le verre d'eau pour le boire entièrement.
« Je suis une maniaque du contrôle, j'ai été élevée comme cela. J'ai besoin de tout contrôler, de tout savoir... Mais je ne maitrise pas ce que je ressens pour toi, et je dois apprendre à t'aimer envers et contre tout. »  Dit-elle à la manière d'une promesse. Une manière de lui dire qu'elle resterait mais qu'elle avait besoin de temps et surtout de travailler sur elle-même. Enfin elle inspira, sourit, et le regarda avec un air moqueur : « Et Chelsea est une équipe bidon à côté de l'Arsenal. » 
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MessageSujet: Re: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptyJeu 28 Mai - 2:35

Alikim for life !

« La vie de tous les jours. »

Il avait cette faculté de lire en elle comme dans un livre ouvert. Jamais elle n'avait pu lui cacher ses sentiments, son bonheur ou au contraire son mal être. Il pouvait sentir a des kilomètres lorsqu'elle n'allait pas bien, lorsqu'elle était angoissée ou fatiguée. Tout comme la joie se lisait partout sur son corps, son visage et ses gestes, lorsqu'elle avait eut une bonne journée. En ce moment elle n'était pas bien et il savait pourquoi. C'était sa faute évidemment, il ne pouvait pas nier cette évidence alors que lui même s'en voulait toujours. Et il s'en voudrait pour les années à venir, il ne pouvait pas aller contre cela. Tout comme il ne pouvait pas aller contre ses sentiments alors, plutôt que laisser Alice ruminer toute seule il avait voulu l'aider, lui permettre de sourire comme elle le faisait bien souvent en sa compagnie. Il lui raconta son dernier souvenir et aussitôt, elle leva son visage vers lui, lumineuse, un immense sourire barrant sa bouche pulpeuse. Il lui rendit son sourire, amusé de la voir ainsi. Oui il la comprenait toujours et il avait voulu lui changer les idées, cela avait fonctionné apparemment.

Il ne voulait pas lui faire oublier car c’était impossible. Simplement un sourire sur son visage était parfait. Mieux que tout. Enfin il lui proposa un chocolat, quelque chose à boire, un joint même si elle le voulait mais elle lui demanda un verre d'eau tout en touchant son ventre. Il comprit aussitôt, elle était enceinte et bien évidemment la drogue n'était pas conseillée. Qu'il pouvait être idiot parfait. Une seconde son regard s'attarda sur le ventre encore plat d'Alice, un rictus rêveur sur les lèvres. Ils n'en avaient pas parlés, ils n'avaient encore rien dis sur cela depuis l'autre soir. Un bébé, une vie sans doute devait prendre forme dans son petit bidon et lui adorait cette idée. Un désir violent et impérial monta dans ses hanche alors qu'il ferma violemment les yeux. Elle ne voulait pas, il ne devait pas la forcer. Et Dieu sait pourtant, qu'il mourrait d'envie d'elle. Elle le rendait fou, belle comme le jour. Pulpeuse et féminine, tout ce qui avait le don de le faire fantasmer.

Alors il marcha jusqu'à la cuisine et lui servit un verre d'eau mais alors qu'il fermait le robinet elle lui révéla une chose. Horrible. Elle avait vu sa mère mourir... Il sentit une tristesse infinie monter en lui et bien vite, il revint vers elle avec le verre d'eau. Il s'assit proche d'elle, lui ouvrit ses bras pour qu'elle vienne contre son torse. Elle pleurait, comme un enfant qui extériorise le moment en craquant, qui lâche sa peine, sa tristesse, sa frustration même. Il la laisse pleurer, il écoute simplement en lui caressant les cheveux. Il enroule une mèche de cheveux autour de son doigt, joue avec, la lâche. Elle retombe sans un bruit, légère comme une plume, au milieu de la chevelure dense d'Alice. Il l'écoute sagement parler de sa mère, c'est bien la première fois qu'elle le fait. Elle lui confie avoir tout vu, n'avoir rien pu faire et que depuis, son père est devenu un maniaque du contrôle. Justement parce le jour où sa mère est partie en balade avec Alice, elle ne l'avait pas prévue et c'est après cela que l'accident est arrivé.

« Je suis sincèrement désolé pour ta mère... » Murmure Eliakim en lui déposant un baiser sur le front. « Je suis une maniaque du contrôle, j'ai été élevée comme cela. J'ai besoin de tout contrôler, de tout savoir... Mais je ne maîtrise pas ce que je ressens pour toi, et je dois apprendre à t'aimer envers et contre tout. » Il ne lui en demande pas tant mais tout de même il ne répond pas. Pas tout de suite. Il regarde dans le vide sans rien dire. Il attend qu'elle termine, ce serait impolie de l’interrompre surtout lorsqu'elle parle de sa mère. « Et Chelsea est une équipe bidon à côté de l'Arsenal. » Il tourne vivement sa tête vers elle tout en levant le sourcil droit d'étonnement. Elle est sérieuse ? Il ne préfère pas retourner le couteau dans la plaie alors volontairement, il ne dit rien sur sa mère, touché parce qu'elle lui en a parlé tout de même. Pour toute réponse il attrape sa main et dépose un baiser dans la paume de celle-ci, doucement, comme un signe de respect. Enfin avec un sourire tout aussi moqueur il la regarde, une lueur de défis dans le regard. « Chérie c'est un motif de rupture que tu oses me dire là... » Il se lève lentement, déplie son long corps et lui tourne le dos. De son index il lui montre un dessin dans l'immense tatouage qui recouvre son dos. Un lion qui attaque un damné au sol, ce dernier pointe une lance vers le fauve. « Tu vois ça, c'est le symbole de mon club. Un lion ! » Et sans attendre il trace jusqu'à sa chambre ou il enfile un caleçon et un short. Il revient vers Alice et lui tend également un short, une culotte qui appartient à sa future femme et un tee-shirt à lui, 10 fois trop grand.

« Tu seras adorable dans cette tenue... » Il lui sourit. Pas un sourire moqueur, joueur ou charmeur. Non un sourire tendre, amusé, un sourire de futur époux qui aime sa femme, qui la respecte, qui ne veut que son bonheur. « Alors ma douce que veux-tu faire aujourd'hui ? Un film l'un contre l'autre dans le canapé ? Une sortie ? Veux-tu que je te cuisine quelque chose ? »

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MessageSujet: Re: La vie de tous les jours. ALIKIM    La vie de tous les jours. ALIKIM  EmptyMar 2 Juin - 1:05

La vie de tous les jours
Eliakim & Alice
Alice n'aurait jamais pensé pouvoir se confier à ce point-là sur sa mère. Alice n'en parlait jamais, car depuis son décès c'était devenu un sujet à éviter avec son père. Sans compter qu'elle même ne se sentait pas d'en parler à coeur ouvert. Depuis des années elle avait tout refoulé au fond d'elle-même, mais elle se sentait de plus en plus vulnérable et fatiguée ces temps-ci. Tout ce qui faisait d'elle un être humain comme tout le monde, avec ses faiblesses et ses défauts remontait à la surface. Et elle se sentait le désire de parler. Elle avait besoin de parler, de dire tout ce qu'elle ressentait. Elle le faisait souvent en compagnie d'Aaron, d'Iseult et aujourd'hui avec Eliakim. Elle ne se dévoilait qu'avec les gens avec qui elle est véritablement à l'aise.
Elle sentait le besoin de pouvoir être soutenue par les gens qu'elle aimait. Elle était sure d'aimer Eliakim, évidemment, car cet amour était encré en elle à présent et elle n'était plus capable d'y renoncer. Mais cela la faisait souffrir, et Alice n'était pas masochiste au point d'aimer en souffrir. Traumatisée elle avait du mal à accepter l'infidélité de son fiancé. Elle avait besoin de temps, c'était tout. Mais elle sentait que les choses étaient sur le point de changer. Elle reprenait confiance en lui petit à petit, et c'était durant ce genre de moment intime entre eux qu'elle se sentait à nouveau proche de lui. Mais pas physiquement... elle avait l'impression qu'ils se tournaient autour comme deux amoureux qui n'osaient pas se toucher encore. Qui faisaient connaissance, qui s'apprivoisait... « Je suis sincèrement désolé pour ta mère... » Elle sourit, honteuse soudainement de s'être laissé aller de la sorte. Mais elle était plus que ravie de voir qu'Eliakim ne lui faisait aucune remarque sur son moment de faiblesse. Il se trouvait même plutôt émue de la voir se laisser aller de la sorte. Il vint vers elle et lui déposa un baiser sur le front. Un geste qui la fit sourire, et qui ne manquait pas de la rendre tout doucereuse. Elle se détendit soudainement et sentit les tensions de ces dernières semaines s'envoler.

Cependant elle ne voulait pas rester dans cette ambiance un peu lourde et pleine d'émotions. Les choses devenaient trop intenses et Alice était sur le point de craquer. Mais elle ne devait pas craquer, elle devait prendre son temps. Alors elle rebondit sur une des choses qu'Eliakim lui dit, et celui-ci sembla comprendre ce qu'elle voulait dire. Après tout ils étaient sur la même ligne d'ondes, à nouveau. « Chérie c'est un motif de rupture que tu oses me dire là... » Elle haussa un sourcil et lui lança un regard qui semblait dire : Fais pas genre mec, tu adores quand je te cherche comme ça ! Doucement il se lève et se met dos à elle. Elle retient son souffle, ne comprenant pas tout de suite ce qu'il fait. Il lui montre un lion immense sur son dos, une tatouage qu'elle avait dut des dizaines de fois, plus encore. Mais jamais elle n'avait eu l'idée de lui demander pourquoi. Elle était persuadée que cela signifiait beaucoup d'un point de vu idéologique et religieux pour son homme. Se rappeler qu'il faut se battre, mais qu'on aussi des faiblesses. Ne pas se laisser manger par le lion, mais pas ignorer qu'il existe et ne pas le renier. « Tu vois ça, c'est le symbole de mon club. Un lion ! » Sceptique, la jeune femme ne pouvait pas croire que ce chef d'oeuvre était uniquement là pour rappeler à son homme qu'il était un hooligan. Avant. Qu'il l'était avant...
Il partit une fois encore, et revint habillé et avec des fringues pour Alice. Elle ôta sa serviette - se cachant de son chaste regard, pour passer la culottes, le short et le t-shirt trop grand pour elle. Elle ne s'était pas encore douchée, certes, mais ça faisait déjà du bien d'être changée. « Tu seras adorable dans cette tenue... » Elle sentit le rouge lui monter aux joues. Elle le sentait doux et à son écoute, et elle adorait cela. Elle découvrait un Eliakim romantique, et patient. Une chose qu'elle adorait il fallait bien l'avouer. Elle se sentait détendue, et c'était suffisant pour aujourd'hui. La fatigue commençait à monter, et elle se sentait prête à aller dormir. Eliakim avait eu un effet dévastateur sur elle : elle se sentait prête à oublier ce qu'il lui avait fait pour dormir avec le souvenir de son baiser sur son front. « Alors ma douce que veux-tu faire aujourd'hui ? Un film l'un contre l'autre dans le canapé ? Une sortie ? Veux-tu que je te cuisine quelque chose ? » Elle soupira, et se leva soudainement. Elle lui fit signe de ne pas bouger, et se pencha sur lui. « Merci pour tout... »  Dit-elle en l'embrassant tendrement. Elle arrêta le baiser pour déposer un baiser sur sa joue. Elle se releva et siffla sa chienne qui se leva pour aller vers elle en remuant la queue. « Je reviendrais. C'était parfait... Prenons notre temps, laisse moi retrouver confiance en toi. »  Elle se leva, et marcha vers la porte qu'elle ouvrit. « Je t'aime. »  Dit-elle d'une voix audible pour lui donner le sourire. Avant de partir à nouveau ...

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