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 (Hot) Go, fight (Leikim)

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MessageSujet: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyMer 8 Avr - 18:49

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Cela faisait bien une semaine, peut-être plus, peut-être moins, que j’avais revu mon seul et unique amour de ma vie. Et depuis j’avais l’impression d’être un idiot qui n’arrête pas de sourire. J’avais bien entendu raconté absolument tout de cette entrevue à Jane, qui a littéralement sauté de joie, en l’air, en l’apprenant. Depuis elle me tannait avec pour que je retourne le voir, à l’université ou n’importe où, que je le recontacte. Mais je ne l’avais pas fait. Parce que je le connais assez pour savoir qu’il a besoin de temps. Pour réfléchir, assimiler mon retour. Je sais que cela fait beaucoup de choses à accepter dans un même temps. Alors je lui avais laissé de l’espace, me disant qu’il reviendrait quand il serait enfin prêt.

Mais je n’avais pas perdu ma bonne humeur depuis ce jour. Au contraire, elle semble grandir de jour en jour. J’étais redevenu quelque peu ce Leigh insouciant, croyant au bonheur. Ce Leigh que j’avais seulement été avec Eliakim. Le fait qu’il soit revenu dans ma vie, même si c’est lointain, fait de moi quelqu’un de meilleur. Il avait toujours eu ce pouvoir sur moi, de faire de moi ce qu’il veut. Il est comme mon élixir de vie, celui qui me permet de respirer. Et s’il était heureux, alors je le serais pour lui, même si cela devait être loin de ma personne.

Ce soir, Jane et moi avions décidé de sortir pour nous amuser. Cela nous arrivait de temps à autre. On avait pris la direction d’un bar, où, chacun de notre côté, nous avions décidé de penser un peu à nous et de ne pas passer pour un couple mariés. C’était assez amusant, car on s’amusait tout deux ensuite à comparer nos amants d’un soir, ou même à parier sur qui repartirait le premier avec un amant au bras. Et pour cette fois-ci, c’est Jane qui remporte le pari. Elle repartit donc plus tôt avec une jeune femme au bras. De mon côté, je reste au bar, je n’ai pas l’intention de me trouver quelqu’un pour ce soir. Au contraire, je n’avais qu’Eliakim en tête. Mais si j’étais là pour m’amuser, ce n’est pas le cas de certains qui décident de me prendre à parti. Apparemment ils avaient remarqué mon penchant pour les hommes et cela ne semblaient pas leur convenir. Les esprits, un peu trop alcoolisés s’échauffent et on finit par en venir au main, à l’extérieur du bar. Des coups rendus pour des coups reçus. La violence n’était pas un moyen de régler les problèmes, mais parfois ça faisait vraiment du bien de cogner. Mais je n’étais pas glorieux, j’allais certainement avoir un visage bien amoché, mais je ne supportais pas ce genre de personnes qui ont des idées bien préconçues. Et qui croient que la violence règle tout, je n’avais donc aucun scrupule à frapper dans ces personnes. Je me battais plutôt bien, mais ils étaient deux et j’étais seul.
crackle bones
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyMer 8 Avr - 21:48

Leikim forever !

« Go, fight ! »

Quelques jours c'étaient écoulés depuis la dernière fois où il avait vu Leigh, son retour avait tout chamboulé dans l'esprit déjà fragile d'Eliakim. Depuis il semblait ailleurs, en proie à des tourments que même lui n'arrivait pas à expliquer. Sa mère l'avait vu et lui avait demandé ce qu'il se passait, Alice aussi évidemment mais il avait mis cela sur le compte d'une fatigue accumulée. Il ne voulait pas, ne pouvait pas lui en parler. Il craignait sa réaction et il ne voulait pas la faire fuir, lui faire de mal encore moins. Il se serait détesté si il avait osé la faire souffrir encore, c'était au dessus de ses forces. Alors à la place il avait réfléchi sans trouver de solution, craignant de croiser Leigh dans les couloirs mais par chance ça n'avait pas été le cas. Il ne l'évitait pas non, simplement pour sa santé mentale il fallait encore qu'il reste loin. Sinon il aurait cédé à ses envies, lui aurait sauté dessus et lui aurait fait l'amour sans pouvoir s'arrêter.

Alors pour se changer les idées ce soir il voulait sortir. Alice passait la soirée et la nuit chez Aaron, car lorsqu'elle allait voir son meilleur ami il n'était pas rare qu'elle finisse par dormir avec lui. Ce n'était pas bien grave, simplement car Aaron en pur homosexuel n'aurait pas touché Alice. Alors il lui avait souhaité bonne soirée, l'avait embrassé et regardé partir. Elle avait ce besoin fou de bouger en ce moment, sa meilleure amie, Iseult, quittant Oxford l'avait un peu miné et donc il ne l’empêchait pas d'aller voir Aaron si elle en ressentait le besoin. Pour ce soir il aurait son appartement seul, mais il ne ressentait pas le désir de rester chez lui. Alors il appela Clyde et Rae pour savoir si ils seraient disponibles dans les quelques heures à venir mais non, ses deux amis avaient des choses urgentes à faire. Tant pis ! Il sortirait seul et rentrerait tout aussi seul, évidemment, car il est fiancé maintenant.

Pourtant le souvenir de Leigh ne le lâchait pas, hantait ses nuits et ses pas. Chaque seconde il pensait à lui, au baiser qu'ils avaient échangés et à la douceur de sa peau sous ses mains. Il ne pouvait s'échapper de l'envie de recommencer, le revoir, juste le voir et admirer son sourire. Qui lui serait, il l'espérait, destiné. Alors voulant oublier le goût des lèvres de Leigh sur sa bouche, il de déshabilla dans sa chambre et fila sous la douche. Il resta un long moment sous le jet brûlant à détendre chacun de ses muscles puis, une fois sorti, il s'habilla simplement d'un jean et d'une chemise blanche. Il n'allait pas draguer ce soir mais il adorait être bien présentable alors, il se parfuma et se coiffa avec attention. Après tout il pouvait toujours croiser quelqu'un qu'il connaissait ! Beau comme tout il enfila sa veste en cuir, prit son portable et accorda quelques caresses à son chien et à son chat avant de sortir. Il prit sa voiture pour rouler jusqu'au Deepers Pub, l'endroit le plus branché de la ville où il pouvait se vanter d'avoir ses habitudes.

Alors qu'il venait de commander une simple vodka-orange, il vit de loin une bouille adorable et une tignasse brune qu'il connaissait bien. Il attrapa son verre avec la ferme intention d'aller vers Leigh avant de remarquer que ce dernier quittait le bar avec deux autres hommes. Fronçant les sourcils Eliakim le suivit des yeux mais rapidement il quitta son champ de vision. Soupirant à l'idée que son ancien amour puisse avoir des problèmes il le suivit dehors sans attendre, son verre toujours dans la main. Il lui fallut quelques secondes pour retrouver Leigh en compagnie des deux hommes, sans doute en plein combat car son brun arborait déjà un œil à demi fermé. « Il se passe quoi là ?! » Il s'approche sans avoir été invité et se range proche de Leigh. « Ça va toi ? » Lui demande Eliakim en le regardant dans les yeux. « Dégage ! » Menace l'un de des hommes avant que le professeur ne se tourne vers lui en souriant. Par chance il le dépasse d'une bonne tête, autant dire qu'il le regarde de haut. Eliakim prend une gorgée de son verre mais ne l'avale pas. Au contraire il attend, regarde l'homme dans les yeux et sans prévenir lui crache au visage une bonne dose d'alcool et de jus. Cela le déconcentre une seconde, juste assez pour que Eliakim puisse balancer son verre en plein visage du deuxième homme présent, taillant sa peau par la même occasion.

Alors qu'il prend son premier amour par l'épaule afin qu'ils rentrent dans le bar, il sent une main se poser sur son épaule, le forcer à se retourner alors qu'un poing s'abat sur sa mâchoire.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyJeu 9 Avr - 23:16

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Si je lui laissais le temps, ce n’était pas le plus agréable pour ma personne. Je n’étais pas un patient, c’est connu de tous. Et donc je faisais presque un effort surhumain pour ne pas le contacter, surtout que ma meilleure amie n’arrangeait pas les choses puisqu’elle insistait pour que justement je l’appelle. Elle était sur son petit nuage, parce qu’elle a réussi ce pour quoi elle a manigancé. C’est-à-dire les retrouvailles avec Eliakim. Et je ne doutes pas un seul instant qu’elle arrête ses manigances pour que l’on se retrouve ensemble. Cela rendait la tâche d’autant plus difficile, car je ne suis pas idiot non plus, je sais bien qu’Eliakim est fiancé, et ce n’est certainement par le même arrangement que Jane et moi. Ce qui allait compliqué certainement les choses si l’on se revoit sans avoir l’intention de mettre les choses à plat. Alors pour le moment, le mieux est encore de ne pas se voir. Même si, depuis que l’on s’est revu, c’est encore plus difficile de résister à la tentation.

Ce soir, j’allais me changer les idées, avec Jane. Elle aussi était dans une mauvaise passe et avait besoin de s’aérer la tête. Alors on allait se serrer les coudes ce soir, et avant de rentrer dans le bar, on se lance un pari stupide, qui repartirait avec une conquête le plus tôt ce soir ? Je sais, au fond de moi, que c’est elle qui va repartir, car je n’ai pas l’intention de chercher. Alors je n’avais pas fait tellement d’effort pour m’habiller. J’avais revêtu un jean moulant et un tee-shirt avec un col V. J’avais tenté de coiffer mes cheveux, ce qui était, encore une fois, un échec lamentable. Alors j’avais fini par les laisser ainsi. Jane était vraiment dépité par les cheveux, elle aimait dire qu’ils étaient indomptables, comme moi je l’étais un peu. Pourtant c’est elle qui a réussi à me ‘dompter’. Comme quoi. Cela avait quand même de sacré avantage d’être marié à sa meilleure amie.

Arrivant au Deepers pub, on s’installe sur une table avant de commander chacun un verre de Vodka. On ne discute pas énormément, on n’avait jamais besoin de tenir une longue conversation entre nous, et puis je laissais Jane regarder un peu tout autour d’elle pour qu’elle déniche sa conquête, ce qu’elle ne tarde pas à faire. Je la laisse filer, restant seul à ma table, mais cela m’allait parfaitement, j’avais besoin de réfléchir et l’alcool m’y aidait. Mes toutes mes pensées tournaient autour d’Eliakim, encore et toujours depuis que l’on s’est retrouvé. Si je tombe sur lui ce soir, je suis certain de ne pas tenir mes engagements de me tenir à distance. J’avale une rasade de ma vodka avant d’en recommander un verre. J’avais l’impression de me torturer à réfléchir à Eliakim et moi ne menait vraiment à rien, au contraire, j’étais encore plus perdu qu’au début. Je me posais toujours la question du bienfait de ma décision qui a causé toute cette histoire. Ma culpabilité ne me quitte toujours pas. Et elle ne le fera jamais, c’est mon fardeau pour l’avoir protégé.

Buvant tranquillement mon second verre de vodka, je me fais aborder par deux jeunes, qui semblent en avoir contre moi, ou plutôt contre le fait que je sois homosexuel. Si au départ je suis plutôt conciliant avec ces deux jeunes hommes, cela en vient rapidement à se dégrader. Finissant par aller régler mes comptes à l’extérieur du bar, cela dégénère très rapidement et de nombreux coups pleuvent. Je m’en prends plus que je n’en rends, le nombre y est certainement pour quelque chose. Mais je me débrouille plutôt bien. Enfin je vais finir par me prendre une raclée. Mais je ne pouvais pas rester de marbre face à leurs insultes, c’était au-dessus de mes forces. Mais comme s’il m’avait entendu, voilà qu’Eliakim débarque alors que je me prends un énième pain dans le visage. Je n’ai pas le temps de répondre, je préfère répliquer. Pourtant je ne suis pas un violent, je m’emporte rarement mais on a tous ses limites. Laissant couler mon regard vers Eliakim, je grogne plus que je ne réponds « ouais ça va… » JE lève les yeux au ciel, question stupide. Mais je n’ai pas le temps que l’un des agresseurs provoque Eliakim, il ne sait pas à qui il se confronte et qu’il vient de faire une terrible erreur. Mais cette personne va le regretter amèrement. Je glousse quand l’autre reçoit la flopée de vodka, mais je grimace très rapidement, je suis bon pour aller au médecin. Sursautant au bruit du verre cassé, je me recule légèrement pour reprendre mon souffle. Massant mes mains endolories par les nombreux coups que j’avais donné, je redresse le visage, juste à temps pour voir un poing s’abattre sur le visage parfait d’Eliakim. Ni une ni deux, je me rue sur le gars avant de l’assommer d’une pluie de coups. Je perdais totalement le contrôle, on ne touche pas impunément à Eliakim sans en payer les conséquences. Grognant des insultes incompréhensibles, plus rien ne peut m’arrêter, j’étais dans une rage folle.
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyVen 10 Avr - 22:51

Leikim forever !

« Go, fight ! »

Eliakim n'a jamais été un homme violent, préférant discuter plutôt que frapper en premier. Sauf lorsqu'il était jeune là c'était une véritable petite frappe mais pas injustement. Disons que si on le cherchait, on le trouvait facilement sans trop avoir à pousser le jeune Crowlley. Il garde des souvenirs de bagarre en mémoire et même une méchante cicatrice sur le bras, reste d'une bagarre où il c'est protégé pour ne pas prendre un coup de couteau. La dernière d'ailleurs avant que son père ne l'envoi à Oxford pour étudier. Depuis il ne se bat plus, il fait du sport et parfois il prend quelques cours de boxe et même de sport de combat. Par chance il sait se défendre et ce n'est pas plus mal car il a été agressé plus d'une fois même maintenant qu'il est professeur. Heureusement sa taille assez imposante, un mètre quatre vingt dix, calme toutes les personnes qui veulent se frotter de trop prêt à Eliakim.

Ce soir il pensait passer une soirée au calme, tranquille et sans prise de tête. Sans doute avaler quelques verres, discuter avec des gens et récupérer des numéros qu'il n'appellerait jamais. La routine, une soirée tranquille où il enverrait un petit sms à sa femme pour savoir si tout va bien. Mais bien évidemment rien ne se déroule comme il le prévoit, c'est habituel et agaçant à la fois. Déjà qu'il n'arrive pas à se sortir Leigh de la tête et que ça lui fait faire des bêtises, en plus de ça il le voit partir hors du bar avec deux hommes. Ces deux derniers ont une mauvaise mine et Eliakim, n'étant pas tranquille décide de suivre tout le monde. Leigh est impulsif mais pas violent, pourtant il sait bien que son amour à parfois des moments de folie où c'est difficile de le calmer. Il ne faudrait pas qu'il prenne un mauvais coup, voire même un coup de couteau. Alors avec son verre dans la main il sort et semble interrompre une belle bagarre. Il regarde le visage de Leigh, son arcade et sa lèvre pissent le sang mais ça devrait aller. Les deux hommes sont en mauvais état, il faut dire que son ancien amant tape fort et dur c'est une évidence !

Alors qu'il crache son alcool sur un des deux hommes, pensant avoir la paix il se retourne pour emmener son beau brun avec lui à l'intérieur et ensuite chez lui. Il le soignera et lui fera passer une bonne nuit de sommeil c'est sans doute le mieux pour tout le monde. Mais comme il doit s'en douter il n'a pas de chance. Vraiment pas. On le force à se retourner alors qu'un poing vient s'abattre sur le coin de sa mâchoire, le faisant tanguer un instant. Il n'est pas fragile mais là il vient d'être pris par surprise. Une seconde il reste sonné et touche sa mâchoire pour voir si tout va bien. Un léger goût de sang envahit sa bouche, il c'est violemment mordu la joue en prenant le coup. Mais Leigh sans prévenir a déjà sauté à la gorge de celui qui a frappé Eliakim. Il le frappe sans s'arrêter, l'insultant par la même occasion. D'ailleurs celui à terre n'essaye même pas de se défendre il a juste braqué ses bras sur son visage pour être le moins touché possible.

Eliakim peine à réagir et regarde la scène comme un spectateur. Pourtant il doit arrêter Leigh qui va finir par tuer son adversaire si il poursuit. D'ailleurs où est l'autre homme ? De peur il est collé au mur, face aux deux professeurs et n'ose pas bouger. Tant mieux un de moins ! Reprenant ses esprits Eliakim saute sur Leigh, passe ses bras autour du torse de son ancien amant et le soulève de toute sa force pour l'éloigner le plus possible. « Arrête ! Tu vas le tuer ! » Sont les derniers mots d'Eli alors qu'il recule avec Leigh dans les bras, se débattant comme un beau diable. « Ça va bébé, calme toi... » Lui murmure le blond à l'oreille alors qu'il l'emporte avec lui vers sa voiture sans même lui avoir demandé son avis. Il le lâche un peu, le laisse respirer sans pour autant se détacher complètement de lui. Il voudrait voir l'étendue des dégâts mais il sait que son amour est trop énervé pour accepter d'être ausculté alors sans un mot il déverrouille sa voiture qui, par chance, est face au bar, et il ouvre la portière pour faire signe au brun de monter dedans.

Il monte dans son propre véhicule, met le contact et roule jusqu'à son appartement. Un silence de mort s'installe entre les deux hommes. Eliakim n'arrive même plus à réfléchir. La réaction de son ancien amour face aux deux hommes, surtout celui qui l'a frappé est... Étonnante. Cette rage, ce besoin fou de le protéger. Il ne peut pas dire qu'il n'est pas touché, seulement il a eut peur d'une chose, que Leigh se blesse véritablement. Il laisse le temps à ce dernier de se calmer, reprendre ses esprits tout en le surveillant. Ils arrivent chez Eliakim, il se gare à moitié sur le trottoir de son immeuble de sort de sa voiture. Il sait que Leigh le suit et il n'a même pas besoin de regarder pour en être sur. Il monte jusqu'à son appartement, déverrouille sa porte d'entrée et s’efface pour laisser son beau brun entrer. Aussitôt une boule de poils, Summer son chien et Kinaï son petit chaton, sautent sur les deux hommes lorsqu'ils sont enfermés dans l'appartement. « Tu t'assois sur le canapé, j'arrive. » Il n'attend pas de réponse alors il trace jusqu'à la salle de bain pour attraper sa trousse de soin. Il revient vers Leigh qui l'attend sur le canapé, avec la ferme intention de le soigner du mieux qu'il pourra. Mais alors qu'il s'assoit à ses côtés et que son petit brun le regarde dans les yeux, une constatation évidente franchit ses lèvres. « Tu aurais pu te faire tuer... » C'est plus de la peur qui transperce ses paroles. La peur de le perdre, de ne plus jamais revoir son regard bleu azur. Il n'aurait pas pu le supporter.  

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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyDim 12 Avr - 0:15

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
La violence n’a jamais résolu les conflits, c’est bien connu, mais parfois ça soulage notre ego, et je dois bien dire que là, je me faisais sacrément plaisir à taper dans ces jeunes. Pourtant je ne suis pas non plus bagarreur, la bagarre n’était pas non plus une solution, mais parfois il y en a qui mérite une sacrée raclée, comme ces deux jeunes, qui semblent trouver un certain plaisir à s’en prendre à ceux qu’ils considèrent comme différent d’eux, comme anormaux. C’est un juste retour de bâton. D’habitude j’encaissais plutôt bien et je parvenais même à les ignorer en temps normal,mais ce soir je n’ai ni la patience ni l’état d’esprit de ne rien dire et de me contenir. Je n’avais pas pris de cours de self-défense, de combat ou quoi que ce soit d’autre. Mais j’ai toujours su me défendre, j’ai appris sur le tas. Et aujourd’hui, j’avoue que je m’en sortais plutôt pas mal.

La soirée aurait dû calme et sans rebondissement, mais comme on dit, il ne faut jamais se fier aux apparences. La soirée a dégénéré bien trop rapidement à mon goût, et j’y suis certainement pour quelque chose, car si je les aurais ignoré, je ne serais actuellement pas dehors pour me battre contre eux. Mais j’étais parfois un peu trop entêté, que ça en devenait agaçant. Jane était d’ailleurs la seule à parvenir à me faire revenir à la raison quand il le fallait. Elle dit toujours que c’est le rôle d’une meilleure amie. Je ne vais vraiment pas la contredire sur ce point. Parce qu’elle est bien la seule personne que j’écoute en ce moment, et c’est la seule qui m’empêche aussi de faire tout et n’importe quoi. Si elle était là, je crois qu’elle m’aurait giflé, un aller et retour avant de faire un scandale au milieu de la route. Mais pour le moment, j’en étais aux mains et pas grand choses ne pouvait m’arrêter, pas même Eliakim qui est à mes côtés. Pourtant il avait plus de force que moi mais il ne m’empêche en rien, au contraire, il semble vouloir participer à la bagarre générale. Mais je n’allais pas me plaindre, si on peut leur en mettre une bonne raclée.

Mais alors qu’une accalmie s’amorce, un des deux jeunes ose s’en prendre à Eliakim, chose qu’ils vont probablement très rapidement regretté. Je reprends d’ailleurs mon souffle quand je vois s’abattre ce poing sur le visage parfait de celui qui a été mon homme. Et ça ne fait qu’accroître ma propre colère. Je pouvais laisser beaucoup de choses mais pas qu’on s’en prenne à lui. C’était inimaginable pour moi. Alors sans même réfléchir je me jette sur lui pour le rouer, littéralement, de coups. Je ne pensais plus a rien de censé, juste à donner des coups, c’est tout. J’étais obnubilé par cela. Et là, vraiment rien ne pourrait me faire entendre raison. C’était de la rage, pure et dure. Je ne sais même pas si je me rends compte de ce que je suis en train de faire. C’était au-dessus de mes forces. Et d’ailleurs je ne sentais personnes venir m’interrompre.

Je continue je ne sais pendant combien de minutes avant de me sentir attraper de force et être reculé vers l’arrière, je me débats pendant quelques secondes, battant de l’air avec mes bras et de mes jambes. « Laisse-moi, c’est tout ce qu’il mérite !! » J’essaie d’aller de nouveau sur le gars, mais Eliakim m’en empêche d’une poigne de fer. Je finis par me calmer alors qu’il me pousse une seconde fois vers l’arrière. Je finis par me calmer quand j’entends ce fameux murmure. Je me fige même avant de le suivre vers sa voiture sans un mot. de toute manière nous n’en avions pas besoin. Je le laisse dans mes parages, je n’ai soudainement plus la force de me débattre. Je finis par monter dans sa voiture et d’attacher ma ceinture. Je m’y assieds avant de regarder le paysage. Je n’ose pas affronter le regard d’Eliakim, je sais qu’il est à la fois furieux et inquiet, mais pourtant, au fond de moi, je sais que j’ai bien réagi, pour moi.

Je le laisse m’amener où il veut, je ne lui demande même pas où est-ce que l’on va. Je lui fais tout simplement confiance. Et je commence seulement à réaliser que ce que je viens de faire est tout simplement insensé, voire même complètement fou. Maintenant je commence à prendre conscience que j’y ai été un peu fort, même plus que trop. Mais je ne regrette absolument rien. Parce que, finalement, j’ai toujours eu un instinct protecteur envers lui et ça n’a pas changé au fil des années. Nous finissons par arriver, je le suis donc, de toute manière je ne vois pas où est-ce que je peux aller pour le moment. Je finis par rentrer à son appartement, je reste à l’entrée, attendant de savoir ce qu’Eliakim veut de moi. Je vais jusqu’au canapé comme il me le demande. Je caresse son chien avant de m’affaler dans le canapé. Je le laisse vaquer à ses occupations avant de le voir revenir avec quoi me soigner. Je tourne mon visage amoché vers lui avant de hausser les épaules. « Ils l’avaient mérité… Et regarde je suis toujours là… On ne se débarrasse pas de moi comme cela… » Je lui souris, dans une vaine tentative d’humour.. Bon, vu son regard, c’est pas gagné.
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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyDim 12 Avr - 22:54

Leikim forever !

« Go, fight ! »

Il ne se souvient pas d'avoir vu une seule fois dans sa vie Leigh aussi énervé et il ne peut pas dire si c'est à cause des remarques où du fait qu'un des deux hommes à osé frappé Eliakim. Ce dernier fouille dans sa mémoire pour savoir comme réagir avec son amour dans ce genre de moment. Le laisser respirer où au contraire le calmer mais il ne pouvait pas rester là sans agir alors que Leigh était à quelques coups de tuer sa future victime. Et ça il ne l'aurait pas accepté d'un parce que cela l'aurait envoyé en prison mais également car il aurait eu du sang sur les mains. Et son homme est bien trop pur pour devenir un meurtrier, surtout pour lui. Il va bien, son visage est légèrement amoché pas comme celui de son ancien amant. Ce dernier rentre dans l'appartement de son homme sans rien dire, l'air penaud. Eliakim ne peut retenir un sourire en le voyant ainsi. Il le trouve adorable, son visage quoi que tuméfié lui donne l'impression d'être un enfant ayant fait une énorme bêtise.

Il voudrait courir vers lui et le prendre dans ses bras mais pas maintenant, pas encore. Il préfère se maîtriser car pour l'instant il doit le laisser. Il veut déjà se calmer, chose qui n'est pas facile. Il aurait du intervenir et massacrer lui même ces deux hommes, c'est ce qu'il aurait fait avec Clyde. Mais lorsque cela concerne son ancien amour il ne répond plus de lui, il est incapable de réfléchir correctement et la seule chose qui primait était la sécurité de Leigh. Après tout il aurait pu prendre un coup de couteau, cette simple pensée fait frissonner Eliakim des pieds à la tête. En secouant la tête il revient à ses occupations à savoir, trouver de quoi soigner le visage de son homme. Il ouvre l'armoire à pharmacie de sa salle de bain et sort une trousse complète. En silence il revient vers son amour qui attend sur le canapé, Summer entre les jambes qui se fait câliner.

Il s'assoit face à lui alors qu'une évidence le frappe en plein visage, il aurait pu se faire tuer. Il lui signale ça dans une murmure, effrayé par ses propres mots. Pendant des années après le départ de Leigh il est resté vivant parce que la seule chose qu'il avait en tête, c'était que son homme vivait quelque part même si c'était loin de lui. Juste après la fuite de son beau brun c'est ce qui l'a raccroché à la vie. Il s'en foutait de souffrir tant qu'il vivait quelque part et que de l'air pénétrait encore ses poumons. Et si aujourd'hui il avait prit un mauvais coup à la tête ? C'est possible, tellement que l'évidence donne la nausée à Eliakim alors qu'il ouvre la trousse plein de bandes, de désinfectant et de gazes. « Ils l’avaient mérité… Et regarde je suis toujours là… On ne se débarrasse pas de moi comme cela… » Il tente de lui sourire mais Eliakim pose un regard glacé sur lui. Il ne sait pas comme la vie peut être fragile. Il ne supporterait pas de voir son ange sans vie. Non il préfère relever la tête et plonger ses yeux dans le regard de Leigh.

Il ne doit pas penser à ça alors doucement, en faisant attention à ne pas lui faire mal il préfère évaluer les dégâts. Son arcade droite est ouverte et saigne beaucoup, mais c'est normal tout ce qui touche la tête saigne abondamment. Sa lèvre également est ouverte de tout son long, sans doute car il c'est mordu en prenant un coup en plein visage. Eliakim sur l'instant laisse ses doigts traîner sur la visage doux de son amour, caresse son menton avant de revenir à lui. Dans un sursaut il baisse les yeux pour prendre du désinfectant et une gaze propre de la trousse. Il applique un peu de liquide sur le morceau de gaze et, doucement, à la manière d'une mère soignant son enfant, il l'applique sur l'arcade de Leigh. « Je t'interdis de prendre de tel risque pour moi Leigh. » Son ton est sans appel, sans explication possible. Il est assez grand pour se défendre tout seul et même si le geste l'a touché, il préfère mourir plutôt que voir Leigh allongé au sol, sans espoir de réveil. « Tu te défendais bien mais ils auraient pu te démolir... » Lance Eli dans un murmure en prenant un grand pansement de la trousse pour l'appliquer sur l'arcade de son amour qui ne saigne plus.

Il fait de même pour la lèvre blessée de son homme. Surtout il tente de ne pas faire attention à cette bouche qui le tente bien plus qu'il ne peut l'admettre. Malgré tout il sent qu'il fixe trop ses lèvres, dans l'espoir de les sentir sur sa propre bouche. Mais le regard d'acier de son homme lui fait relever les yeux pour le regarder et ne plus le lâcher alors qu'il tapote sur sa lèvre ouverte, pour la désinfecter. Il ne sait pas combien de temps il reste ainsi sa bouger, en ayant juste une envie folle de l'embrasser. La peur, l'envie, l'amour, la tendresse et la colère accumulée se déverse dans l'esprit d'Eliakim qui ne sait plus où donner de la tête. Il est incapable de bouger même si son cerveau est en feu et son corps avide de sentir encore un peu âme sœur. « J'ai tellement prié pour te revoir un jour tu sais... » Il lance cela sur le ton de la confidence. Il ne compte plus les nuits roulé en boule dans l'espoir de revoir le seul et unique homme de sa vie. Mais ne voulant pas le gêner il reporte son attention sur le corps de Leigh qu'il inspecte sans le toucher, voulant voir si il porte sur lui des bleus où autre chose. Mais rien, seul son visage à été abîmé. Pourtant il ne peut s’empêcher de le trouver beau comme un dieu, même avec une arcade gonflée et ouverte et une lèvre en mauvais état. Sa beauté le frappe en plein visage, d'ailleurs il préfère se lever plutôt que lui avouer qu'il le trouve magnifique.

« Tu veux boire quelque chose ? Manger un peu ? » Sans attendre sa réponse il attrape un grand plateau et pose dessus plusieurs biscuits au chocolat, des nuggets de la veille, du pain, du fromage et même des pâtes au pesto cuisiné par ses soins le matin même. Avant de revenir vers son homme il attrape également une boite de doliprane car il sait que la migraine ne va pas tarder à arriver et une bouteille de jus de fruits. Enfin il pose le tout sur la table basse face au canapé et sert deux verres de jus bien frais. Il lui en tend un sans attendre ainsi que la boite de cachets « Bois ça te fera du bien, et si tu as mal à la tête n'hésite pas. » Le jus de fruits lui fera du bien et ça lui donnera un minimum d'énergie. En tout cas ça sera moins mauvais que de l'alcool où autre chose. Il revient s’asseoir aux côtés de son amour doucement, en faisant attention à ne pas trop le secouer. « Tu veux bien avaler quelque chose, pour moi ? » Et dans un sourire amusé il rajoute. « Je te nourris à la cuillère si tu veux ! » Il le faisait à l'époque, lorsque son amour était trop malade et qu'il devait rester au lit !

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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyMer 15 Avr - 23:03

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
J’avais toujours cet instinct protecteur envers les plus faibles. Ou envers ceux qu’on prend à parti. Mais quand cela concernait des gens qui m’étaient proches, c’était dix fois pire. Et c’est deux jeunes ont eu le malheur de s’en prendre à Eliakim et aux homosexuels en général, ce que je ne supportait pas. Rentrant dans une rage folle, je tabasse sans aucune concession ce jeune qui ne s’attendait probablement pas à une telle réaction de ma part. Il est vrai que quand on me voit la première fois, j’ai véritablement l’air d’un ange. Mais derrière cette façade, se cachait un être torturé par beaucoup d’évènements. Un être qui n’hésite pas à se défendre par ses poings, et qui cache de terribles blessures familiales et sentimentales. Mais heureusement, Eliakim m’arrête à temps avant de commettre l’irréparable. Et, tout le long du trajet, je prend conscience de mes actes, j’ai failli tuer un gars par pure vengeance, ou culpabilité de n’avoir pas été là ces dernières longues années. Je n’étais que très rarement entré dans une telle colère.

M’asseyant sur le canapé, je prends plusieurs profondes inspiration, pour calmer la colère sourde qui continue de couler dans mes veines. Cela me prendra plusieurs longues minutes avant de me calmer totalement mais j’y arriverais. Pourtant, malgré la conscience de mes actes, je sais que je referais exactement la même chose. Même si j’avais complètement perdu les pédales avec Eliakim dans les parages. Qu’est-ce qui lui a pris d’intervenir, aussi ?! Parce que je n’aurais pas autant dérapé sinon. Plongé dans mes pensées, son chien arrive entre mes jambes, je me mets machinalement à le caresser. Grimaçant légèrement en sentant les traits de mon visage tirer à cause de coups, créant un inconfort qui allait certainement durer plusieurs jours, même avec de la crème, il allait falloir que je revois mon emploi du temps. Et je ne doute pas un seul instant du sermon que Jane va me faire avant d’apprendre que je me suis fais soigné par Eliakim.

Apercevant Eliakim en face de moi, je lui lance un maigre sourire avant de le voir s’avancer vers ma personne. Mais très vite mon sourire se fâne. Je fronce les sourcils alors que son murmure parle de sa frayeur de me perdre. Cette frayeur je la connais plutôt bien. J’avais cette même peur le soir où j’ai fuis, j’avais vraiment peur qu’il fasse une connerie irréversible. Alors j’avais trouvé le moyen de le faire surveiller sans pour autant me montrer, et une fois que j’eus compris qu’il ne ferait plus de rien de tel, j’ai arrêté ma surveillance. Je ne voulais pas que cela se sache, sinon eliakim allait tout faire pour me rechercher, et c’était la dernière chose à faire. Je ne voulais pas qu’il ne se mette en danger pour ma pauvre personne. Tentant donc de dédramatiser la situation, je ne récolte en retour qu’un regard noir et froid, qui pourrait être effrayant pour n’importe quoi, mais pas moi, je ne connaissais que trop bien ce regard. Il avait eu simplement très peur pour moi, et cela me faisait fondre comme de la glace au soleil, pourtant je tentais de ne rien laisser transparaître, je ne devais pas flancher comme la dernière fois.

Je le laisse me soigner. C’était quand même très agréable de sentir ses mains sur mon visage, ma peau, un peu partout. Je ferme les yeux pour savourer le contact, parfois douloureux quand ils touchent les endroits sensibles, comme mes lèvres. Mais je me laisse docilement faire. J’ai toujours été quelqu’un de très tactile, le toucher des autres ne m’a jamais dérangé. JE rouvre tranquillement les yeux, plongeant mon regard dans le sien, inquiet. Je n’aimais pas le savoir aussi inquiet, et surtout pour ma personne, je ne le méritais pas. Au contraire la seule chose que je méritais était son indifférence. Je hoquète quand il applique le produit sur mes blessures. cela pique, ce n’est pas agréable. JE secoue la tête de gauche à droite. « Tu as beau me l’interdire, tu sais très bien que je recommencerais, pour les autres aussi, mais surtout pour toi…. » Je souffle doucement, je sais que ni l’un ni l’autre ne céderont sur nos pensées, j’étais bien trop têtu et lui aussi pour que l’on trouve un compromis qui puisse nous aller à tous les deux. « Je n’ai peut-être mérité que cela au fond…. » Je hausse les épaules dans un geste désinvolte avant de le laisser m’appliquer le pansement.

Le laissant terminer de me soigner, j’évite pourtant qu’il en fasse de trop, en le repoussant alors qu’il allait s’occuper une énième fois de ma lèvre. Je n’en avais plus besoin. Mais son regard persistant le fait baisser les bras, le laissant ainsi me soigner une ultime fois. Ne lâchant pas son regard, j’essaie de le rassurer. Posant ma main autour de son poignet, ce contact m’électrise, il me faut quelques secondes avant de reprendre mes esprits et de repousser avec tendresse sa main de mes lèvres. Je caresse légèrement l’intérieur de son poignet avant de laisser retomber mollement ma main sur ma cuisse. Tout se bouscule en moi, je ne sais plus par où commencer pour avoir une pensée cohérente. Je secoue la tête pour me remettre les idées en place. Je pose ma tête sur le dossier du canapé. « Je sais… Combien de fois j’ai été tenté de débouler dans l’appartement pour te serrer dans mes bras en disant que tout cela n’est qu’une erreur » Je soupire, malheureusement on ne peut pas changer le passé. Mais le savoir aussi près de moi n’arrangeait pas cette envie de me retrouver dans ses bras comme si plus rien n’existait. Je sens son regard sur moi, un regard brûlant, protecteur… Un de ces regards qui me tente de passer une main dans ses cheveux pour l’attirer dans mes bras, mais maintenant nous n’étions que d’anciens amants, nous ne pourrions jamais retrouver ce que nous avions construit par la force de l’amour.

Je secoue la tête négativement, je n’avais ni envie de manger, ni de boire. Mais, Eliakim semble décider à me nourrir. Et bien sûr il revient avec mes pêchés mignons, il sait que je ne suis pas capable de résister aux encas sucrés. Je le regarde arriver avec ce plateau avant de secouer de nouveau la tête amusé « tu nourris un régiment ou quoi? » Je me redresse légèrement sur le canapé pour m’asseoir correctement. Admirant ce plateau, j’avais encore moins faim qu’avant. Pourtant je sais qu’il ne me laisserait pas tranquille avant que j’ai manger un morceau. Je prends son verre, autant anticiper avec un doliprane, je ne vais pas faire le difficile dessus. « Merci… » Je ne le regarde pas en face, parce que mon sang ne fait qu’un tour et que je dois prendre sur moi pour ne pas lui sauter dessus. Je tourne un regard blasé alors qu’il est pratiquement en train de me supplier de manger. « Pas faim » Je grommelle sans aucune envie. Je roule des yeux « Tu ne lâcheras rien, hein ? » Quoique maintenant je suis tenté de ne pas me nourrir pour qu’il me nourrisse à la cuillère, comme dans le passé.
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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyJeu 16 Avr - 23:54

Leikim forever !

« Go, fight ! »

Il s'en voulait de se montrer relativement froid avec Leigh alors que ce dernier avait simplement voulu le protéger. Ce n'était pas grand chose après tout des coups il en avait déjà prit, et celui que cet homme lui avait donné n'était pas si violent. Pourtant Eliakim connaissait le caractère impulsif de son ancien amour, il aurait du se douter que ce dernier allait foncer si quelque chose tournait mal. Pourtant il ne pouvait pas se résoudre à le laisser seul dans cette ruelle, se débrouiller seul. Non ils l'auraient massacrés et l'auraient laissés pour mort c'était certain. Il ne pouvait pas accepter cela. Pendant des années il avait survécu avec la seule et unique idée que peu importe où il se trouvait, Leigh serait sans doute en vie pour des nombreuses années encore. Alors il ne pouvait pas se résoudre à boire sa bière tranquillement sachant que son ancien amant allait se faire tabasser proche de lui. Il ne lui en voulait pas à ce point pire encore il ne lui en voulait plus.

Pendant des mois il c'était juré que si Leigh revenait il l'aurait rejeté de la pire des manières, l’aurait frappé même. Et puis alors qu'il le voyait proche de lui à cet instant il ne pouvait se résoudre à lui faire le moindre mal, le rejeter encore moins. Non il ne lui en voulait plus, ne ressentait plus de colère pour cet homme qu'il avait tant aimé. Au contraire il l'admirait quelque part, car il était parti pour le protéger tant pis si il avait souffert, mettant sa peur et ses souffrances de côtés pour prendre soin de son homme. Une telle preuve d'amour ne laisse pas indifférente, c'était certain. Et Eli' dans son romantisme à l'état pur ne pouvait s’empêcher de trouver cela magnifique. Mieux encore, il se sentait fondre de l'intérieur à chaque fois qu'il repensait à cela et qu'il croisait le regard pur de Leigh.

Il lui demanda sans trop y croire de ne plus recommencer, surtout de ne pas risquer sa vie pour lui mais Leigh lui annonce qu'il le referait si besoin, surtout quand cela le concernait. Il tenta vainement de calmer le sentiment qui monta en lui à cet instant. Un mélange de colère, de peur, de joie et d'une tendresse infinie. Mais il refoula au plus profond de son être ces sentiments étranges et angoissants à la fois. Il ne peut se laisser aller, il a Alice et il l'aime cela ne fait aucun doute. Il ne peut se permettre de retomber dans ses bras et pourtant... Chacun de ses gestes le renvoi quelques années en arrière, quand leur couple n'était qu'insouciance et amour délicat et où rien d'autre n'existait qu'eux et uniquement eux. Fermant les yeux Eliakim prend une légère bouffée d'air avant de se concentrer sur le visage parfait de l'homme face à lui. Il le soigne en faisant attention à ne pas le blesser plus. Du moins il efface le sang présent sur sa peau, désinfecte ses plaies et pose un pansement dessus pour qu'elles ne soient pas en contact avec les tissus où autre.

Il préfère ne même pas relever la remarque de son ancien amour comme quoi il aurait peut-être mérité de se faire démolir. C'est tant absurde qu'il hausse les épaules et s'avance pour s'occuper de Leigh encore. Mais ce dernier le repousse gentiment, il n'a jamais aimé se faire chouchouté, ce n'est pas maintenant que ça va changer. Et puis si il est aussi troublé que Eliakim par la proximité de leur corps cela explique bien qu'il le repousse. Le blond ne se vexe pas, se lève et range les objets dont il c'est servi pour les soins. Ensuite il part jusqu'à la cuisine afin de revenir avec un plateau contenant de quoi nourrir plusieurs personnes à la fois. Il revint s'asseoir proche de Leigh, luttant pour ne pas le prendre dans ses bras afin de le sentir se lover contre son corps. Il résistait à cette envie plus violente encore qu'une addiction. Heureusement son ancien amant brisa le silence en parlant d'une voix amusée. « tu nourris un régiment ou quoi? » Il regarde également le plateau et laisse un rire s'échapper de ses lèvres. « Oui en effet j'abuse un peu... » Leigh le remercie d'une petite voix, il ne doit pas avoir très faim évidemment. Après cette raclée mémorable et sans doute un peu d'alcool, il n'a pas envie de se nourrir. D'ailleurs quelques secondes après l'homme à ses côtés lui signale en effet qu'il n'a pas faim, grognant un peu comme un enfant.

« Tu ne lâcheras rien, hein ? » Eliakim sourit en le voyant soupirer d'un air un peu résigné. Non il ne sera pas aussi têtu que lui, pas cette fois. Pas après la frayeur qu'il lui a imposé. Le voir revenir dans sa vie pour peut-être disparaître à cause d'un mauvais coup. Non... Il ne l'aurait définitivement pas supporté. « Juste un petit morceau, pour moi... » Il attrape entre ses doigts un biscuit au chocolat, un des grands péchés mignon de son homme si ses souvenirs sont bons. Il approche le biscuit de la bouche de Leigh et doucement lui fait franchir la barrière des lèvres de son ancien amour. Mais à cet instant le temps s'arrête, surtout lorsqu'il sent cette bouche chaude frôler ses doigts. Un frisson incroyablement agréable traverse son corps, remonte sur sa nuque jusqu'à venir se perdre au plus profond de son être. Alors il ôte ses doigts des lèvres de Leigh sans le lâcher des yeux. Mais c'est trop, trop pour son esprit déjà mis à rude épreuve. Il approche doucement son visage, ne voulant surtout pas le brusquer. Il est beau, tellement beau qu'instantanément sa bouche s'assèche. Il s'arrête à quelques centimètres de la bouche de son homme, il sent son souffle sur ses propres lèvres. L'odeur alcoolisée et fruitée de son haleine, la chaleur qui s'échappe de sa bouche entre-ouverte. Eliakim savoure cet instant, en équilibre au dessus du vide. Il peut l'embrasser à tout moment comme le rejeter.

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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyMar 21 Avr - 12:11

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Le comportement plus que distant d’Eliakim m’aidait justement à garder mes propres distances, même si cela n’avait rien de facile. Pourtant, même si je me devais de prendre mes distances avec lui, je ne peux pas m’empêcher de le protéger, de quelques manières que ce soit, même si cela implique d’être blessé physiquement, ce n’était que des dommages sans conséquences pour moi. Et de toute manière, têtu comme je suis, il ne parviendra pas à me faire entendre raison. Mais il est tout aussi têtu que moi, et je sais que lui non plus ne m’aurait pas écouter si je lui avais demandé de ne pas s’en mêler. Mais j’avais redoublé l’intensité de ma propre violence quand il s’y était mêlé. Quitte à y perdre la vie. Ma vie n’avait que peu d’importance face à la sienne et à son propre bonheur. Je le ferais toujours passer avant moi, même si on doit être pour cela à des milliers de kilomètres. Je serais simplement prêt à tout sacrifier pour lui.

Eliakim ne m’aidait pas en ne me rejetant pas de manière claire. Je pensais sincèrement que jamais il ne m’accorderait la moindre chance, et voilà qu’en quelques semaines toutes mes convictions se sont envolées comme du papier en feu. Parce qu’il ne m’a pas rejeté aussi violemment que je ne le pensais. Au contraire il s’était complètement adouci quand il avait su ma raison de ma fuite qui n’avait pourtant rien d’extraordinaire à mes yeux. Au contraire, je me suis toujours dis que j’aurais dû affronter les choses en face et ne pas abandonner eliakim, simplement en trouvant l’excuse de protéger l’homme que j’aime. Je ne cesserais jamais de penser que c’est d’une lâcheté incroyable. Et jamais rien ne pourrait me pardonner. Même pas son propre pardon. Pourtant Jane tentait de me faire entendre raison sur le fait que je ne devais rien me reprocher.

S’il pensait qu’il pourrait m’arrêter de jouer le sauveur, que ce soit avec lui ou d’autres, il se trompe lourdement. Parce que j’aime jouer au sauveur, ce n’est pas nouveau. J’ai été assez réprimé par ma propre famille, que je ne l’acceptais pas pour les autres. Et surtout pas pour les personnes que je connais et que j’aime, que ce soit Eliakim ou Jane. Mais je ne dois surtout pas faire de différence, pas comme dans le passé, parce que plus rien aujourd’hui n’est pareil. Trop de choses ont changé pour que je ne fasse une préférence. Eliakim appartient au passé, et nous devons reconstruire une relation sur de bases saines. Même si ce n’était pas évident. Mes erreurs du passé resurgiront sur le présent, un jour ou l’autre. Même si certaines choses ont déjà été mises à plat, il y a bien trop de souffrances entre nous. Pour le moment je me laisse gentiment soigné par ses soins. Je ne vais pas non plus dire que je n’apprécie pas de recevoir les soins de sa part, c’est même plutôt très agréable. Même si je ne me suis pas battu pour cela.

Par contre s’il ne relève pas le fait que j’ai dis que j’ai bien mérité cette détrempée, je le pense sincèrement. Tout comme je suis heureux qu’il ne le relève pas, cela m’évite d’argumenter pendant des heures sur le bienfait de mon action. Par contre, j’estime avoir été assez soigné par Eliakim, qui en fait peut-être un peu trop, mais je ne peux pas lui en vouloir. Par contre notre proximité fait renaître des sensations que je n’avais jamais oubliées mais que j’avais terré au plus profond de moi. Pourtant tout menace de rejaillir s’il continue d’être aussi proche de moi. J’ai simplement besoin de prendre mes distances. Heureusement il finit par se réfugier dans la cuisine, ce qui me laisse le temps de reprendre mes esprits. Le temps qu’il passe dans la cuisine, je le passe à réfléchir sur ma situation et au fait que je pense sérieusement que ce n’était pas le meilleur des choix que de nous retrouver. Mais je le vois revenir avec un plateau chargé de tout et n’importe quoi. Il avait peur que je meurs de faim ou quoi ? Je souris tout en secouant la tête « Pas qu’un peu même. Je ne suis pas un ogre, je te rassure » Je souris, d’autant plus que je n’ai pas faim. Ce qui est n’est pas anormal avec ce que j’ai ingurgité un peu plus tôt et surtout avec la bagarre, ça m’a plutôt coupé l’appétit.

Je ne sais pas qui de nous deux est le plus têtu, en vérité. Mais ce soir, je le laisse faire, je n’ai plus la force de m’interposer et de lui tenir tête. D’un côté, je peux totalement le comprendre. Dans le sens contraire j’aurais été pareil, je pense. Alors je ne peux pas le blâmer pour son inquiétude. Je lève les yeux au ciel à ses mots, même si je le trouvais tellement attendrissant. Mais je ne peux pas résister au chocolat, et eliakim sait parfaitement que c’est mon pêché mignon. « Hum… D’accord… » Je le laisse faire, entrouvrant simplement mes lèvres alors qu’il y glisse le biscuit. Pourtant j’ai comme une décharge électrique qui passe par tout les systèmes nerveux, simplement parce que mes lèvres ont frôlés ses doigts. Toucher sa peau, c’est comme si un aimant s’animait pour m’attirer à lui. Mes yeux sont fixés sur son visage, oscillant de ses yeux bleus à cette bouche si tentante. C’est comme si ce moment était hors du temps.Un moment où tout s’arrête autour de nous, et que l’on est dans une bulle.Mes lèvres sont suspendus à seulement quelques centimètres des siennes. L’appel du contact est bien trop fort, mais je veux résister, je ne veux pas faire le premier pas, je veux savoir s’il est prêt lui à le faire. Pourtant je sais que l’on ne devrait pas faire cela. Soupirant alors que nos lèvres se rapprochent encore je ne peux pas m’empêcher d’ajouter quelque chose « On ne devrait pas faire ça… Tu es fiancé… » Je soupire, je sais que, contrairement à moi, ses fiançailles ne sont pas arrangées.
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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyMer 22 Avr - 18:21

Leikim forever !

« Go, fight ! »

L'envie, le besoin, la peur l’animait à chaque instant. Surtout lorsqu'il se retrouvait face à l'homme qui avait ravagé sa vie et lui avait fait voir les meilleurs moments que l'existence peut offrir. Oui il l'avait brisé, il l'avait fait souffrir pus que n'importe qui et Eliakim ne pouvait décrire la douleur que Leigh lui avait causé, simplement car aucun mot ne semblait aussi fort. Mais il pouvait pardonner, il pouvait comprendre et accepter le départ. Surtout si c'était pour mieux le retrouver par la suite alors il l'aurait même poussé à partir si il fallait. Mais voilà les années ont passés, il ne sont plus les même et Eli' n'est plus seul il le sait. Pourtant il ne peu expliquer, il ne peut comprendre les sentiments qui déferlent en lui plus vite qu'un ras de marée. Son cœur bat trop vite, une petite veine sur sa tempe droite accélère et lui fait tourner la tête. Sa bouche même s'assèche et sa vue se brouille. Rare sont les fois où il peut se vanter d'avoir été dans cet état pour quelqu'un.

Il l'aime toujours. Cette idée le frappe en plein fouet alors qu'il ne bouge plus, qu'il admire Leigh dans toute sa splendeur. Il ne sait pas comment, il ne sait pas pourquoi mais malgré tout ce qui a pu se passer, son amour pour son ancien amant est toujours là quelque part en lui. Et cela fait battre plus vite son cœur, rend son corps tremblant et avide de sentir la peau de l'autre. L'amour peut-il durer toute une vie ? Même après autant de souffrance ? Apparemment oui. La peur de voir Leigh blessé au combat s'envole pour laisser place à un sentiment de plénitude et de bien être incompréhensible comme si il se sentait apaisé en un instant. Mieux encore il se sent enfin complet. « On ne devrait pas faire ça… Tu es fiancé… » En effet il l'est, cette constatation lui saute au visage alors qu'il ouvre les yeux pour regarder Leigh.

« Et tu es marié. » Murmure Eliakim avec un sourire amusé. Il aime Alice mais à cet instant rien ne compte plus que les lèvres si tentante de son amour. C'est une erreur, il sait qu'il va faire une bêtise énorme mais il se sentira plus mal encore si il ne la fait pas. Depuis qu'ils ce sont retrouvés et qu'ils ont échangés un baiser, le besoin et l'envie de recommencer brûle son esprit. « Tu as peut-être raison. » Lâche Eliakim en s'éloignant un peu. Il ne sait plus où en est, il ne sait plus ce qu'il devrait faire. « Tu as ravagé ma vie en partant, mais ce n'est rien à côtés de la confusion que tu as fais naître dans mon esprit depuis ton retour. » Leigh est bien la seule personne à qui il peut parler comme ça. Il a toujours eu honte et peur de parler de vive voix de ce qu'il ressent et de ses sentiments, c'est une grande première si il lui dit cela sans rougir. Après un soupir crève cœur il se lève et part jusqu'à la salle de bain.

Une fois dans la pièce il sort une serviette et un gant propre. Mais en même temps il allume l'eau de la douche et la règle à bonne température. En attendant que l'eau chauffe il part dans sa chambre prendre un jogging, un tee-shirt et un caleçon propre qui lui appartient. Leigh est plein de sang et une bonne douche lui fera du bien. Après avoir déposé les vêtements dans la salle de bain il repart chercher l'homme de sa vie qui est toujours sur le canapé en compagnie de Summer. « Viens... » Il lui tend la main, entremêle ses doigts avec ceux de son ancien amant et le conduit à la douche. « Ca te fera du bien de te laver tu... Fais comme chez toi hein ? » Alors qu'une légère rougeur envahit son visage à l'idée que dans quelques secondes son fantasme vivant sera nu dans sa salle de bain, il se retourne et referme la porte derrière lui.

Il prend le temps de ranger le plateau qui au final, n'a pas été touché. Il entend l'eau couler et tente par tous les moyens de refouler une envie folle qui monte en lui. Rejoindre Leigh sous la douche évidemment. C'était une chose qu'il adore faire à l'époque, bien évidemment ça terminait toujours sous la couette pour quelques heures. Tout de même il se rapproche de la pièce où son ancien amour est actuellement en train de se laver. Il pose sa main sur la poignée et parle assez fort pour qu'il l'entende. « Tu t'en sors ? Tu veux de l'aide ? » Lui lance Eliakim avec un sourire, priant intérieurement pour que justement il soit dans l'obligation d'entrer. Ça lui donnerait une bonne excuse pour se rapprocher de lui. Il sait que c'est une mauvaise chose, mais il ne peut pas s'en empêcher, pas avec Leigh.

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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyMer 29 Avr - 21:39

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Un tumulte d’émotion traversait mon corps. Des émotions diverses et variées. Des émotions auxquelles je ne peux mettre un nom dessus. Mais qui m’habitait intensément quand Eliakim était dans les parages. C’était indescriptible. C’était aussi fort que la douleur que je m’étais infligé en le quittant et en partant loin de lui. Cette douleur était tout autant fulgurante que la puissance de mes sentiments, c’en était étourdissant. Je n’avais aucun contrôle sur moi quand j’étais proche d’eliakim, justement comme je l’étais en ce moment même, et j’ai cette impression que les barrières que je me suis fixé depuis notre séparation tombent doucement, rendant difficile de lui résister. Pourtant, aujourd’hui beaucoup de choses ont changés dans nos vies, dû aux nombreuses années qui se sont écoulées avant ce jour. Mais la force de mes sentiments pour lui n’ont pas du tout changées. J’avais encore l’impression de l’aimer encore plus fort qu’au premier jour. Je sais que je ne pourrais jamais cesser de l’aimer. Je n’ai qu’à poser mes yeux sur lui pour m’en assurer. Et trois mots de lui et je suis capable de tout quitter.

Je serais capable de le faire. Sans même une once d’hésitation. Et j’ai encore de l’impression de flancher alors qu’eliakim me dévore, littéralement, du regard. Ca me brûle, je ne tiens plus en place sous son regard brûlant. C’est encore plus fort que lorsque l’on était en couple, enfin si cela est possible. Mais c’est comme si l’interdit mettait du piment dans nos sentiments, les rendant encore plus puissant, plus forts. La souffrance que l’on avait enduré, tous les deux, j’avais comme l’impression qu’elle exacerbait mes sens. La souffrance et l’amour ont toujours été intimement lié, selon moi. Il n’y a pas d’amour s’il n’y a pas de souffrance. Et on vient encore tout deux de le surmonter. Maintenant on laissait place maintenant à une certaine plénitude et un certain bonheur. Mais très rapidement mon esprit se remit en marche et je sais que je ne dois pas faire la même erreur que la dernière fois, je ne dois pas me laisser mener par mes émotions, simplement parce qu’on le regrettera, certainement plus lui que moi.

J’hoche la tête avant de simplement hausser les épaules. « Ce n’est pas le plus important cela. » Parce que mon mariage n’est qu’une façade. Aucun problème avec cela donc. Maintenant je sais que je ne pourrais pas vivre avec le fait de savoir qu’Eliakim regrette si jamais il se passe réellement quelque chose entre nous. Mais sommes nous capable d’être simplement des amis ? Je n’en sais foutrement rien. Mais le froid qui s’empare de chacun de mes membres alors qu’il s’éloigne de moi. Je souffle discrètement alors que tout mon corps me crie de me recoller au sien. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux, les dérangeant encore plus « JE … Je suis désolé… » Ok. C’est pitoyable. « c’est pas mieux de mon côté… » Je fais un sourire timide. Pathétique, voilà ce que je suis. Incapable d’apporter du bonheur à qui que ce soit. Pourtant Eliakim est le seul avec qui je peux être totalement sincère. Sans même réfléchir aux conséquences de mes actes. Je fronce les sourcils en le voyant partir pour la salle de bain. M’enfonçant encore un peu plus dans le canapé, je suis complètement paumé.

J’attends avec impatience qu’Eliakim revienne. Je me demande ce qu’il est en train de faire, et encore plus alors que j’entends l’eau couler. Me levant, avec une certaine difficulté, l’adrénaline étant retombée. Je le vois sortir pour aller dans une autre pièce, sans même m’accorder un seul regard. C’est encore plus étrange. Je me demande bien ce qui lui prend tout à coup. Il veut m’éviter ? C’est étrange puisque je suis chez lui, et que donc il faudra bien qu’il me fasse face à un moment donné, et pourquoi m’aurait-il amené chez lui pour ensuite m’éviter ? Je finis par me rasseoir sur le canapé et caresse son chien. Il finit par revenir et me tend sa main. Mon coeur reprend subitement un rythme normal, je n’avais même pas fait attention que mon coeur s’était emballé. Je le suis sans rien dire, approuvant simplement d’un hochement de tête. « Hum hum… » Je ne peux m’empêcher de sourire alors que je remarque une certain rougeur s’emparait de ses traits. Serrant sa main alors qu’il se retourne « Merci… » Je lui murmure simplement avant de le laisser filer.

Retirant tout mes habits, je rentre ensuite dans la cabine de douche. L’eau est à une température parfaite. Profitant de l’eau qui coule sur mes muscles, les détendant un par un, je pousse un soupir de satisfaction. Je pourrais rester pendant des heures sous l’eau chaude. Mais je n’étais pas chez moi, et je voulais à tout prix retrouver rapidement Eliakim. Ce sentiment d’urgence n’était probablement pas bon, mais je ne pouvais pas m’empêcher de profiter, de l’avoir près de moi. Commençant à frotter mon corps endolori par les coups, je sursaute entendant sa voix, je ne m’y attendait pas du tout. « Euh…non..et merde ! » Je venais purement et simplement de laisser échapper le savon, et je ne pouvais pas me baisser, mes côtes me faisait un mal de chien. Et bien sûr, j’entends la porte s’ouvrir. Soupirant et me tournant de façon à dissimuler l’érection naissante, je grogne légèrement alors que je suis rouge à cause de la chaleur de la pièce, mais surtout de le savoir dans la même pièce alors que je suis complètement nu.
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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptySam 2 Mai - 18:20

Leikim forever !

« Go, fight ! »

Il ne voulait pas, il ne pouvait pas penser à Leigh nu dans sa salle de bain, de l'eau coulant sur le corps abîmé de son amour. Non pour son bien être mental et physique il devait s'enlever cette image de la tête. C'était difficile car elle revenait sans cesse, qui plus est ils avaient fait l'amour la veille du départ de Liegh, quelques années auparavant. Ses souvenirs encore bien vifs dans son esprit ne l'aidaient pas. Il souffla et secoua sa tête pour chasser cette image de haute luxure. Il entendit l'eau couler dans la salle de bain, au moins son ancien amant lui obéissait et allait se laver. Ensuite il lui laisserait son lit pour qu'il se repose, lui même dormirait sans doute sur le canapé. Il ne voulait pas se tenter, surtout pas dormir avec lui. Il n'aurait pas pu résister à l'envie de se coller contre lui, de le toucher. Voire pire même...

Il prit le chemin de sa chambre et sortit de son armoire un débardeur Il avait besoin de se changer, de l'alcool coulait sur sa chemise et un peu de sang tachait le tissu autrefois d'un blanc immaculé. Ce n'était pas son sang mais celui de Leigh. Il déboutonna sa chemise doucement, pensant qu'il pouvait la jeter car il n'allait pas réussir à la faire revenir mais tant pis. En temps normal il serait resté torse nu car il mourrait de chaud, mais pour ne pas jouer avec le feu il allait tout de même enfiler un haut. Tout son esprit lui hurlait de rejoindre Leigh sous le douche, se coller à lui, l'embrasser, le toucher, retrouver cet être pour qui il se consumait petit à petit. Seul sa raison le poussait à rester sage. Et heureusement car il aurait foncé dans la salle de bain sans réfléchir. Il enfila son débardeur, dévoilant ses épaules où l'on pouvait apercevoir un peu de son tatouage. Immense œuvre d'art barrant son dos. Mais il en avait d'autre, il n'arrivait pas à s'arrêter. Notamment quatre oiseaux sur le torse. Un pour Alice, Clyde, Rae et en dernier Leigh mais ça il ne l'avait pas avoué à Alice.

Elle l'aurait refusée et en aurait été très vexée. Il avait marqué sur sa peau les gens qui avaient changés sa vie et malgré tout ce qui avait pu se passer, son ancien amant avait laissé une trace indélébile dans sa vie et sur sa peau à présent. Enfin il repartit vers la salle de bain et toqua sur la porte pour lui demander si il avait besoin. Il entendit quelque chose tomber au sol, quelque chose de trop léger pour être Leigh du moins. « Euh…non..et merde ! » Il n'attendit même pas son accord de toute façon il ne l'aurait pas. Il poussa la porte de la salle de bain et entra dans la pièce. De la buée flottait dans l'air, la vapeur coupa sa respiration alors qu'il clignait des yeux pour tenter de voir plus clair. Il chercha des yeux le savon, le trouva et l'attrapa dans sa main droite. Il tentait par tous les moyens de ne pas regarder Leigh, présent dans la douche et offert à son regard brûlant. Alors il s'approcha de lui, gardant les yeux au sol et lui tendit le savon doucement. Au même moment ses yeux de posèrent sur les cuisses de Leigh qui lui tournait le dos toujours.

Quelques bleus sur la peau pourtant blanche de son ancien amant, il fronça les sourcils et cherchant des yeux les autres marques du combat. Il n'avait sans doute pas senti la douleur, trop absorbé par son besoin de se défouler sur ses ennemies. Et pourtant son corps arborait plusieurs hématomes passant du violet au rouge. Notamment un assez gros, de la taille d'une main adulte sur sa hanche gauche. Avec douceur, sans faire attention à la nudité de son ancien amant, il posa sa main sur la peau colorée de Leigh. Avec tendresse, sans vouloir le blesser d'avantage il laissa sa main courir sur la peau offerte de son amour. Il ne devait pas, tout son esprit, sa raison, ses fantasmes les plus fous même, lui hurlaient de s'enfuir tant qu'il le pouvait encore. Tant que son corps répondait il devait sortir de cette salle de bain. Pourtant sans se contrôler mais en le voulant profondément il entra dans la douche, s'approchant de Leigh. Par la force des choses il le plaqua au mur car la cabine de douche était trop petite pour accueillir deux personnes de leur gabarie.

Maintenant ils se retrouvaient face à face, il avait chaud. Il ne pouvait dire si c'était à cause de la chaleur de l'eau coulant sur son visage et sur ses épaules, trempant ses vêtements et son corps. Où plutot si c'était à cause de ce rapprochement soudain. Il ne pouvait détacher ses yeux du visage de son ancien amant, cherchant dans son regard une raison de reculer. « Empêche moi, repousse moi... Fais quelque chose car moi j'en serais incapable... » Lui murmura Eliakim en s'approchant encore, si cela semblait encore possible, tout en posant ses mains sur les hanches fermes de Leigh. Et avec une lenteur toute calculée il posa ses lèvres dans le cou offert de l'homme qui le rendait fou. En savourant cet instant il embrassa sa peau, respirant son odeur mélangée au parfum du savon. Avec envie même il mordilla sa peau, là où ça chatouille et où il sait que Leigh est sensible. Il le voulait, plus que n'importe qui. Il le désirait comme jamais il n'avait désiré un autre homme. C'était lui, cela avait toujours été. Malgré le temps, la douleur, il avait toujours été en lui comme une évidence.

Il s'imposait dans son esprit comme si sa place avait été là depuis toujours. Il chamboulait sa vie, son destin, son avenir et pourtant Eliakim ne sentait que le bonheur submerger son esprit, ravager ses bonnes résolutions et lui faire oublier tout ce qui pouvait constituer l'homme qu'il était aujourd'hui. Il n'avait besoin que d'un geste pour arrêter et pourtant il priait intérieurement qu'il ne vienne pas. Car cela lui aurait arraché le cœur de devoir s'éloigner de lui. Il n'en était plus capable, Leigh l'avait poussé dans ses derniers retranchements. Il se savait faible, il l'était même. Mais en ouvrant les yeux pour croiser le regard bleu azur de son amour, il lui fit un sourire, heureux d'être faible à cet instant. Il ne savait pas ce qui allait se passer par la suite, mais c'était bien la dernière chose qui l'intéressait. Surtout en sentant le corps nu et offert de Leigh sur son propre épiderme bouillant.

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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyMer 13 Mai - 11:33

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Je devais brider mon esprit. Ne pas penser qu’Eliakim était juste dans la pièce d’à côté. Parce que sinon je n’aurais aucun contrôle sur mes pauvres hormones qui ne sont pas bien stimulées depuis un petit moment. Mais c’était bien difficile de ne rien s’imaginer avec la proximité du seul homme que j’ai pu aimer durant toute ma vie. Surtout qu’évidement être chez lui réveillait des souvenirs qui me mettrait vite à l’étroit dans mon pantalon. Je devais vraiment arrêter ce genre de pensées, ça n’allait m’apporter que des ennuis. Savourant l’eau chaude qui coule sur mon corps, j’en profite pendant de longues secondes tandis que j’étais dans mes pensées. C’est la température qui baisse légèrement qui me fait sortir de ma rêverie. Il est temps que je prenne sérieusement ma douche, surtout que cela allait prendre plus de temps que la normale. Surtout que j’étais épuisé après une longue journée et bien sûr la bagarre n’avait rien arrangé.

J’aurais pu me défendre si je m’y étais préparé, mais à vrai dire l’effet de surprise avait été total. Et je n’avais pas pu me défendre, il avait rapidement pris le dessus. Heureusement, par chance, Eliakim s’était interposé, même si c’était bien la dernière personne à qui je pensais pour me sortir de là. Mais il l’avait fait, et je ne dois absolument pas continuer de penser à cela, sinon je n’allais pas pouvoir résister. Frottant, tant bien que mal mon corps, là où je pouvais atteindre avec mes mains, mes côtes douloureuses m’empêchaient de trop bouger, au risque d’avoir une décharge de douleur pratiquement insurmontable. Si c’était avec Jane, j’aurais demandé de l’aide sans aucune hésitation, mais là il s’agissait d’Eliakim, la personne que je considéré comme mon âme-soeur et nous n’étions plus ensemble. De plus j’étais marié et lui fiancé, raison pour ne pas faire appel à lui. Surtout que s’il entrait je ne donnait pas cher de ma qualité de résistance, qui serait certainement nulle, je n’ai jamais su lui résister. C’est donc pour cela que je tentais tant bien que mal de me frotter le corps pour enlever ces traces de sang, dernières marques de la rixe.

Jane allait certainement piquer une crise quand elle allait me voir dans cet état-là, je vais certainement en prendre pour mon grade. Je me demande même si je vais rentrer ou non. Parce que Jane peut sacrément faire peur quand elle est en colère. Et même si c’est ma meilleure amie et ma femme, elle reste terrifiante. Je laisse tomber mon savon, à terre bien entendu. Et je ne peux pas me baisser, d’autant plus que je risque de glisser sur ce satané savon. Grommelant dans ma barbe alors qu’Eliakim me demandait si j’avais besoin d’aide, je ne suis pas étonné d’entendre la porte s’ouvrir. Heureusement je suis dos à lui ce qui préserve une certaine partie de mon anatomie qui a réagit bien trop rapidement à mon goût. Bien sûr il n’a pas demandé mon avis pour rentrer, ce qui ne m’étonne guère, il devait probablement savoir que je refuserais qu’il ne rentre, pour nous préserver tous deux. Voyant le savon réapparaître devant mes yeux, je l’attrape sans pour autant lui faire face. Sinon je vais flancher, et ça n’augurait rien de bon. J’attendais patiemment qu’il sorte de la salle de bain avant de continuer ma douche, mais il ne semblait pas vouloir le faire.

Les bleus n’étaient pas douloureux en soi, et ce n’étaient pas ce qui me dérangeait le plus. Le pire était certainement la douleur qu’occasionné mes côtes. Mais le plus dérangeant, c’est que je sens le regard brûlant de mon hôte qui devait certainement compter le nombre d’hématomes que j’ai sur l’ensemble du corps. Cela me mettait mal à l’aise, je n’avais plus l’habitude d’être reluqué de la sorte. Je tressaille alors que je sens sa main se poser sur ma hanche la plus douloureuse. Je me fige, ne bougeant plus d’un iota. Ma peau frissonne et la chair de poule s’y forme sous son attention. Je fixais intensément le mur de la douche. Je ne veux pas me retournait, je suis à deux doigts de flancher. Pourtant je ne repousse pas ses mains, je suis incapable de l’éloigner de moi. Sa chaleur, son toucher m’avait bien trop manqué. Il a dû ressentir le lâcher prise de ma personne puisqu’il pénètre dans la douche, me forçant ainsi à me coller contre la paroi. Je finis par me retourner, posant mon dos contre le mur et dévoilant ainsi mon érection à ses yeux. Fuyant son regard, je ne peux plus échapper à son inspection.

Plongeant mon regard dans le sien, on ne se lâche pas des yeux, se sondant mutuellement de l’intérieur, ça avait toujours été notre habitude, nous n’avions pas besoin de mot pour nous comprendre. J’essayais tant bien que mal de retenir mes mains loin de son corps, sinon je suis totalement fichu, pour de bon. Je ne peux pas flancher comme la dernière fois au risque de souffrir ou de sentir mon coeur se briser une nouvelle fois. J’étais peut-être égoïste, mais je ne voulais qu’aucun de nous deux souffre à cause de l’autre. Ecoutant ses paroles, je secoue négativement la tête… « Je ne peux pas, j’en suis incapable, c’est au-dessus de mes forces. » Je souffle alors que son corps se rapproche du mien, mon regard est comme hypnotisé par son corps, parfaitement dessiné. J’expire brutalement alors que ses lèvres se pose dans mon cou. Je lâche toutes les limites que je me suis fixé depuis nos retrouvailles. Passant mes mains dans son dos, je redécouvre avec plaisir ses muscles qui roulent sous mes doigts. Soufflant, je ferme les yeux, fermant mon esprit qui me soufflais que c’était une très mauvaise idée. Remontant un main sur son crâne, je l’oblige à rester dans mon cou, il savait parfaitement où appuyer pour faire déferler un vague de plaisir foudroyante.

J’avais l’impression que l’on ne s’était jamais quitté. Les sentiments sont aussi forts qu’au premier jour. Pourtant je devais être effrayé de ressentir encore autant de choses pour lui. Ces années loin de lui s’envolent en fumée quand il est dans les parages. C’est comme si la réalité s’effaçait face à lui, l’être parfait qui hantait mes journées et mes nuits. Raffermissant mon étreinte pour le rapprocher de moi, je confirmais que je ne voulais pas le voir s’éloigner. C’était trop tard, je ne pouvais plus m’éloigner de lui. Et cette fois, je sais que je ne saurais pas me contenter d’un seul baiser. Posant ma main sur sa joue, je plonge mon regard dans le sien. Posant mon front contre le sien, je soupire doucement « Je ne peux pas résister, c’est trop tentant… » J’attrape ses lèvres entre les miennes pour un baiser passionné tandis que mon corps se colle au sien, laissant échapper un soupir de plaisir entre ses lèvres.
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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyMer 13 Mai - 23:51

Leikim forever !

« Go, fight ! »

Plus rien n'existait pour lui à et instant que Leigh, cet homme l'avait ravagé, poussé dans ses derniers retranchements et même aujourd’hui il avait atteint l'extrême limite pour ne pas craquer mais il en était incapable. Cette peau offerte, ce corps magnifique sous ses doigts, tout le poussait à céder pour mieux savourer l'instant après. Et c'est avec un plaisir évident qu'il c'était laissé engloutir par les ténèbres que représentaient l'adultère qu'il allait commettre. Leigh plus que d'être son ex amant était son âme sœur, le seul homme avec qui il pouvait être lui même et se ranger comme il l'avait fait. Alice était sa femme, son double, il l'adorait, l'adulait, l'aimait mais tout comme elle lui apportait un équilibre évident, il ne pouvait pas résister au regard glacial de Leigh. Il pouvait se sentir combler avec l'un comme avec l'autre, mais dans son esprit Alice n'allait pas sans Leigh et vice versa. Des moments de doute et de questions arriveraient après cette nuit il le savait, il était au courant des tourments et des angoisses qu'il allait s'imposer mais il ne pouvait résister plus longtemps.

Il avait espéré, prié, juré, donné son âme au diable pour revoir un jour l'homme qui avait changé sa vie et voilà qu'il lui revenait comme une fleur, fragile comme une plume. Il pouvait résister à tout, être fidèle pour Alice, mais pas lorsque cela concernait son ancien amant car au fond de lui il ressentait toujours un amour fort et puissant pour Leigh. Qui serait à jamais en lui, qui ne partirait jamais et serait toujours endormi dans son corps comme une bête qui attend son moment pour se réveiller. Car c'est ainsi qu'il voyait son amour pour lui, tel un dragon rouge magnifique se reposant au milieu d'un trésor inestimable. Mais lorsque viendrait le moment la bête se réveillerait et pousserait un hurlement puissant au monde, pour que tout le monde sache que son amour n'avait jamais péri. Et alors qu'il le regardait il lui en voulait en même temps. De ne pas être revenu plus tôt, ils auraient pu vivre leur amour sans même hésiter. Eliakim aurait tout plaqué pour lui, serait parti dans un pays reculé juste pour que les familles ne retrouvent pas les deux hommes. Ils auraient été ensemble, ils auraient été bien et heureux. Cela aurait été parfait et magnifique mais non, la vie en avait décidée autrement.

Ils étaient condamnés à vivre cette passion destructrice cachée aux yeux du monde comme quelque chose de honteux. Et ce soir heureusement rien ne pouvait troubler cet instant. Les murs de son appartement leurs donnaient une cachette parfaite il pouvait savourer cet instant sans avoir peur d'être surpris, de devoir s'éloigner l'un de l'autre. « Je ne peux pas résister, c’est trop tentant… » Il grogne alors que les lèvres chaudes de son amour s'écrasent contre sa propre bouche. Il l'embrasse, le colle plus fort en prenant garde de ne pas le blesser plus encore. En quelques secondes la langue du blond vient quémander l'accès au beau brun entre ses bruns. D'abord timidement il le goutte, danse avec sa langue et se fait plus entreprenant encore. C'est si bon, chaud, cela le réchauffe. Il retrouve des odeurs qu'il pensait ne jamais ressentir. Un parfum de transpiration se mélange au savon, l'un surpassant l'autre, ça lui fait tourner la tête alors qu'il plaque Leigh contre le carrelage glacée de la douche. L'eau coule toujours sur leurs corps mais ils ne font attention à rien, ils se dévorent comme jamais.

Qu'Alice ne lui en veuille pas, il est faible et il est incapable de résister à cet amour et cette passion qui déferle en lui comme un torrent. Il l'aime aussi, tout comme il aime son homme entre ses bras. Il ne lui a jamais caché, ses yeux s'illuminent quand il parle de Leigh, tout comme il le voit pas sa vie sans elle. Alors une seconde il met fin à cet échange et regarde son homme dans les yeux. Ils respirent rapidement et pourtant ils restent l'un contre l'autre. Que devrait-il faire ? Partir, le laisser là sans lui laisser le choix où céder ? Il en est incapable alors doucement il se tourne et coupe l'eau, il sort de la douche trempe mais il ne sent pas le froid. Il attrape une grande serviette et revient vers Leigh. Avec douceur il l'enroule dans la serviette et s'approche de lui fou le prendre encore dans ses bras. Mais avant pour ne pas le mouiller plus encore il ôte son débardeur et le jette dans la douche. Alors qu'il attrape son amour par la main il lui adresse un sourire amusé et enfin ils sortent de la douche, toujours en se tenant la main. Eliakim n’emmène jusque dans sa chambre, le pousse vers le lit pour qu'il vienne s'allonger sur les couvertures.

Alors que Leigh s'allonge sur le lit, la serviette ne cache plus rien à sa nudité. Le voilà offert au regard gourmand de Eliakim qui laisse ses yeux glisser sur le corps magnifique de son amour. Il remarque qu'il est plus musclé qu'avant, ses abdos sont finement dessines et une fine bande de poils traces un chemin de son ventre jusqu'à la naissance de son sexe. D'ailleurs ce dernier bien éveillé semble réveiller Eliakim qui se mord la lèvre d'envie. « Je t'interdis de bouger ! As-tu besoin de quelque chose pour tes hématomes ? Où tes côtes... ? » Il se penche vers lui et l'embrasse encore en posant ses deux mains sur le torse nu de Leigh. Avec douceur et tendresse il caresse sa peau, palpe son corps, savoure la sensation de ses muscles sous ses doigts. « Car tu sais... » Il s'agenouille sans un bruit, toujours torse nu. Tout en souriant il commence par poser ses lèvres sur la cuisse gauche de son beau. Il l'embrasse, laisse traîner sa langue à l’intérieur de sa cuisse là où la peau est fine et où cette zone peut le rendre fou. Il fait de même avec l'autre cuisse de son homme, juste pour lui donner envie. Il s'enchante de voir son membre palpiter d'envie. « Dans quelques secondes je ne serais plus capable de réfléchir... » Et en disant cela il donne un coup de langue sur le membre de son homme, il lève les yeux pour regarder le visage de son amant. Eliakim se mord la lèvre, gémit et sans lui laisser le temps de réagir l'engloutit dans sa bouche chaude. Il n'aurait jamais pensé vivre quelque chose d'aussi excitant, il ne pensait pas que le désir pouvait atteindre un tel sommet.

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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyLun 18 Mai - 13:30

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Le temps s’arrêtait, se mettait sur pause. Il défilait au ralenti quand Eliakim est dans les parages. Je ne suis plus cette personne qui traîne pendant des kilomètres une douleur insondable. Tout s’effaçait par sa proximité. J’étais incapable de lui résister, quand bien même je voulais m’éloigner de lui, pour son bien mais aussi le mien. Mais ce soir, je n’en avais pas la force. Elles avaient été puisées par la bagarre. Et Eliakim me faisait tout oublier. L’amour que je ressentais pour lui dépasser tout ce que j’avais pu connaître. Nous n’avions jamais besoin de parler pour qu’on se comprenne. Ce lien était si particulier qu’il peut en dérouter un bon nombre. Mais avec toute la bonne volonté du monde, je ne pourrais jamais briser ce lien, sinon c’est comme si j’arrêtais de respirer et donc de vivre. Eliakim était indispensable à ma vie. Et pendant ces dernières années loin de lui, je m’étais contenté avec difficulté, de me persuader qu’il allait bien. Mais, j’ai rapidement su, depuis nos retrouvailles fortuites, que je ne pourrais plus me contenter de cela, j’avais besoin de le voir, et même de le toucher.

Depuis que j’ai posé mes yeux sur lui, le manque avait déferlé comme un ouragan, me frappant en plein visage. C’était étourdissant et douloureux à la fois. Mais comme un drogué, je ne peux pas m’empêcher de revenir goûté à la drogue, quitte à faire une overdose. Un drogué n’est jamais totalement guéri de son addiction, même si on ose faire croire le contraire. Au fond de moi, je sais que j’appartiendrais toujours à Eliakim. Qu’un geste de lui et je serais capable de tout plaquer pour partir le plus loin possible s’il me le demande. Peut-être que c’est ce que j’aurais du faire au lieu de le quitter, mais à ce moment là j’étais faible et influençable. Mes parents savaient où appuyer pour me faire plier. J’étais jeune et éperdument amoureux, alors quand mes parents avaient fini par me faire croire que le mieux pour eliakim serait que je m’éloigne, je l’avais fais à contre coeur. J’avais eu tort, j’en ai la certitude maintenant. J’aurais dû avoir confiance en nous, en moi. Et pas en mes parents, mais ce qui est fait est fait et on ne peut malheureusement pas revenir en arrière. J’en ai tiré les leçons maintenant, et je sais que je ne referais pas la même erreur. Pour autant rien ne sera plus jamais pareil.

Parce que plus jamais on ne pourrait s’exposer au grand jour. Et même si le dicton dit que pour vivre heureux il faut vivre cacher, je ne suis pas certain que la souffrance ne nous accompagnera pas. Pourtant je ne voulais pas y penser en cet instant même alors que l’étroitesse de la douche donne une chaleur insupportable à la pièce, mais je m’en contrefiche à cet instant présent. Plus rien ne comptait que ses lèvres qui semblent m’appeler et auxquelles je ne résiste absolument pas. Je glisse mes mains dans son dos, sur ses épaules puis ses omoplates, j’oublie la douleur de mes côtes. Tout semble s’envoler à son contact. Je ne ressentais plus que sa langue contre la mienne, dansant sensuellement ensemble. Glissant une main dans sa nuque et laissant l’autre descendre le long de son dos puis remonter pour passer sur son torse et ses hanches sur lesquelles je m’attarde en appuyant un peu plus, sachant que c’est un endroit sensible chez lui. L’odeur du désir se répand partout dans mon corps et ça m’enivre. Je perd le compte des secondes, des minutes qui s’écoulent. Descendant mes mains sur ses reins puis sur ses fesses, je gémis tout contre ses lèvres.

Je suis certain que Jane, dès qu’elle va apprendre ce qui s’est passé va vouloir les moindres détails de ce qui s’est passé. Mais il faut dire que c’est grâce à elle que je suis revenu ici. Elle a toujours su les sentiments qui m’animait vis-à-vis d’Eliakim, des sentiments tellement fort qu’il m’était impossible de les cacher. C’est à bout de souffle que l’échange s’interrompt, mes yeux se plantent dans les siens. On ne s’éloigne pas un seul instant l’un de l’autre. Je n’ai plus aucune envie de mettre de la distance entre nous, au contraire j’ai envie d’être consumé par ses baisers, ses mains, tout son corps en fait. Je ne bouge pas, je suis sur mon nuage, à mille lieux de la réalité. Je me laisse complètement faire. Me retrouvant enroulé dans un serviette et dans la chaleur de son étreinte. Je souffle de bien-être tandis que mes yeux dévore son torse parfaitement dessiné et musclé. Emprisonnant ma lèvre inférieure entre mes dents, mon regard brille de cette lueur d’envie que lui seul sait provoquer. Je le suis dans la chambre avec ce petit sourire, je n’avais jamais été très patient, surtout quand ça le concerne. Atterrissant sur les couvertures, je me redresse laissant la serviette tomber.

Serviette qui ne cache absolument plus rien de mon intimité. Mais je m’en contrefiche. Surtout quand je sens le regard brûlant d’Eliakim parcourir l’entièreté de mon corps. Je finirais par rougir s’il continue ainsi et si je n’en profitais pas également pour détailler son corps. Il est nettement plus musclé que par le passé. Ca me fait même grogner d’envie. Alors que je m’apprête à poser mes doigts sur son torse, il m’interdit de bouger, ce n’en est que plus excitant encore. M’enfonçant dans les coussins, je secoue négativement la tête avant de souffler « Non rien du tout… Surtout si ça doit t’éloigner de moi là… » Ma voix est rauque de désir, d’attente. Je glisse mes doigts sur le drap alors que ma peau brûle sous le passage de ceux de mon amour. Je gémis, par anticipation de ce qui va se passer, ses mots ne faisant qu’accroître le plaisir et le désir que j’ai pour lui. Soufflant bruyamment, j’essaie de ne pas perdre le contrôle. Mais c’est difficile avec la vue enchanteresse d’Eliakim agenouillé entre mes jambes. C’est bien trop érotique pour mon bien. Glissant une main sur son crâne, je le presse de ne plus me faire attendre, tandis que l’autre s’évertue à serrer le drap. « Arrête de me faire languir… » C’est une supplique. Je sais qu’il s’amuse de mon impatience, mais je risque d’exploser à tout moment. Ma respiration s’arrête pendant quelques secondes avant de gémir au contact de sa langue sur mon membre douloureux. J’ai à peine le temps de reprendre mes esprits que je suis englouti par ses lèvres et les affres du plaisir. Poussant un râle de plaisir, mes hanches se soulèvent de manière incontrôlée. « Oh mon dieuu… » Je baisse mon regard, croisant celui d’Eliakim, et le monde s’arrête de tourner face à cette vision ô combien érotique.
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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyLun 18 Mai - 23:19

Leikim forever !

« Go, fight ! »

Une douce musique parvient à ses oreilles alors qu'il regarde Leigh, qu'il l’observe comme si c'était la première fois qu'il le voyait. Une musique ? Laquelle ? Celle de ses gémissements et de son souffle plus rapide. La pression, l'envie se lit sur son visage magnifique. Il ne reste plus rien d'innocent dans ses yeux, son regard hurle son besoin, son désir même. Tout son cœur transpire de luxure à tel point que Eliakim ne sait même plus où donner de la tête. Il le regarde, il sourit, il se mord la lèvre car tout de même Leigh est nu sous ses doigts. Il ne se souvient pas d'avoir vu quelque chose de plus sensuel et sexy qu'à cet instant. Il est beau, incroyablement beau. Mais comme dans les magasines de mode où les canons de beauté. Non tout son cœur est magnifique comme taille dans du marbre par un maître en la matière. D'ailleurs en se perdant au creux de sa hanche il se demande si ce n'est pas le cas. L'idée que Leigh soit façonné pour lui et uniquement pour lui le rend fou. Peut-être que cela existe en réalité. Peut-être que dans le monde il existe une personne qui vous convient physiquement mais à tel moins que le doute n'est plus permis.

L'évidence est là, il cale sa main contre les côtes de Leigh et frissonne en sentant cette peau chaude frémir sous ses doigts. Il oublie tout, la colère, la haine, la peur, les pleurs même et les larmes qu'il a pu couler pour lui. Il ne lui en veut plus de rien, il est incapable de lui tenir rigueur de ce qui a pu se passer. Le temps efface la tristesse pour laisser place aux souvenirs les plus beau que vous avez pu vivre. Vous oubliez les mauvais moments et vous ne gardez que les bons. Ils sont inscrits, gravés en vous au fer rouge. Votre peau, votre esprit gardera à vie les traces des moments de votre vie. Il ne garde que cela de Leigh, les beaux instants et à ce moment là il ne ressent plus que pour lui une profonde tendresse et un amour explosif. Du désir aussi, de la passion qui dicte ses gestes et ses idées alors qu'il se perd encore une fois dans son regard. Il l'admire comme un chef d’œuvre, souriant bêtement. « Tu es beau... » Murmure le professeur en se penchant vers lui pour l'embrasser encore.

Si ma vie avait été autrement ils seraient toujours ensemble aujourd'hui, ils auraient sans doute une maison et peut-être un enfant courant sur ses petites jambes potelées. Mais la vie, le destin voulait autre chose pour les deux hommes. Ils ne peuvent pas être ensemble c'est impossible, ils sont condamnés à s'aimer séparément et se retrouver comme deux amants maudis. L'histoire ressemble étrangement au secret de Brokeback Mountain d'ailleurs... Le récit se répétera inlassablement pour eux. Oui il pourrait l’assommer de reproches. D'avoir osé partir sans réfléchir, sans même un au revoir, sans en avoir parlé à son petit ami. Ensemble ils auraient pu trouver une solution, partir, laisser les familles et s'échapper dans un autre pays où ils auraient été heureux. Mais dans ce cas là ils n'auraient pas été les hommes qu'ils sont à présent. Et Eliakim aime bien mieux son Leigh tel qu'il est. Et de toute façon les familles auraient réussis à retrouver les deux amants, on échappe pas à la puissance de l'argent. Pour ce soir il voulait profiter de lui sans se soucier du lendemain, de ce qui pouvait se passer et advenir de leur histoire. Il l'aime, plus que tout, plus que sa vie. Plus que sa raison.

Il prend quand même quelques secondes pour demande à son futur amant si il a besoin de quelque chose. Rapidement il sera occupé alors c'est tout de suite où jamais. Car une fois lancé il ne le lâchera plus c'est évident. Ce dernier lui répond que non tout va bien et qu'il n'acceptera plus qu'il soit éloigné de lui. Eliakim sourit tout contre sa peau, amusé de le voir si soumis déjà à ses envies. « Arrête de me faire languir… » Jamais, il en est incapable. C'est bien trop bon et excitant de le savoir dans cet état. Alors que le professeur le prend enfin en bouche il gémit de sentir ce membre chaud contre sa lèvre. Plus fort encore lorsqu'il voit Leigh se tendre sous la caresse. Sans cesser ses mouvements il relève les yeux au moment où son amour baisse le regard pour l'admirer pendant son œuvre. Tentant de rendre le moment sensuel il laisse traîner sa langue, ses mains, ses doigts partout où il peut, juste pour le rendre fou encore. Cela fait tant de temps qu'il n'a pas savouré le plaisir d'être avec un homme qu'il n'est même plus sur d'être bon. Mais en voyant Leigh retomber en arrière il comprend qu'il fait ce qu'il faut.

Bien trop vite il le relâche un peu à contre cœur. « Tu ne bouges pas bébé... J'arrive... » Il se relève sans le alcher des yeux, tout sourire, gravant cette image dans son esprit. Il aura besoin dans les jours à venir de repenser à cette nuit pour être sur que le retour de Leigh n'est pas un rêve. « Enfin si tu peux te mettre sous la couette mais seulement ça ! » Lui dit Eli' tout en ouvrant son jean, se sentant un peu à l'étroit à présent. Son pantalon rejoint celui de Leigh rapidement. Il fait le tour du lit, ferme les rideaux de sa chambre et ouvre le tiroir pour sortir une petite pochette en plastique et une bouteille de lubrifiant. Il est trop impatient, il veut le savourer même si il aura mal tant pis. Qu'il soit violent, qu'il lui fasse mal juste pour mieux se graver en lui. Avant de le rejoindre sur le lit il se débarrasse de son caleçon également. Une fois nu comme au premier jour de sa vie il remonte sur le lit, s'approche de son amour et vient l'embrasser doucement. Il voudrait lui dire énormément de chose mais seul le silence s'impose entre ses lèvres. Ses yeux, ses gestes parlent pour lui.

Il le chevauche doucement en faisant surtout attention à ne pas le blesser, sachant que ses côtes sont douloureuse. « Tu vois... Tu es là... » Lui dit Eliakim en lui montrant sur son torse un tatouage représentant 4 oiseaux. Celui qui est au centre représente Leigh. Il a toujours voulu se le graver dans la peau, quoi de mieux qu'un oiseau en plein vol ? Signe de son départ, de sa liberté et tout de même de son attachement pour lui ? Avec un sourire il relève les yeux vers lui. Il se penche encore pour l'embrasser doucement, caressant son torse en même temps. Mais tout contre lui il sent le membre bien éveillé de son amour qui n'attend que ça, que l'on s'occupe de lui. Alors il ouvre le sachet, sort un préservatif qu'il lui met en prenant bien soin de laisser traîner ses doigts. Il ne réalise pas très bien où il est ni même ce qu'il va se passer. Dans un état second à cause de ce moment tellement sensuel, il se voit déboucher la bouteille de lubrifiant pour en faire couler sur le membre de Leigh. Et doucement en prenant appuis sur son torse il relève un peu ses hanches et vient s'empaler sur la virilité de son amour, sans même avoir pris la peine de se préparer. La douleur, cette sensation désagréable d'être tiré de tous les cotés le fait grimacer. Mais ce n'est rien comparé au plaisir et à l'excitation qui s'empare de lui. Il ouvre les yeux et le regard, retenant son souffle. Eliakim attend une seconde, le temps de souffler un peu et de s'habituer à Leigh qui est d'ailleurs bien plus imposant que dans son esprit. Cela fait tellement longtemps qu'il n'a pas été dominé, réservant ce privilège à Leigh et uniquement à lui. Il n'a pas pu attendre il n'est pas du genre patient, c'est un secret pour personne. Doucement il fait un premier mouvement et aussitôt il retombe sa tête en arrière. « Tu es parfait... » Murmure le professeur en cherchant le regard de son amour, s'accrochant aux yeux bleus de son homme il ne le lâche plus. Plus rien n'existe, le monde s'écroule, ils s'aiment.

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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyMer 20 Mai - 16:34

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
J’ai l’impression d’être à milles lieux de la réalité. Je suis obnubilé par la proximité brûlante d’Eliakim dans mon espace personnel. Je ne suis pas du tout offusqué, au contraire, je ne demande que cela. Les réticences, les refus, tout cela est effacé par ce regard voilé de désir, d’attente. Un regard qui est mon simple reflet de ce que je suis moi-même, il n’y a plus que l’envie qui m’habite. Et tout mon corps n’est en attente que de se lier avec le sien. Ce moment est tout simplement hors du temps. J’avais l’impression de revenir des années en arrière mais aussi d’avoir l’impression de ne pas le connaître, de faire face à un nouvel homme. Il était incroyablement beau, sensuel. Les années avaient eu un effet plus que bénéfique sur lui, c’est indéniable. Tout à fait le genre d’homme que j serais capable de regarder, s’il n'obnubilait pas déjà mes pensées. Et si je n'avais pas l’impression qu’il est celui qui me correspond à la perfection. Il n’y a qu’un âme-soeur dans le monde, voire peut-être deux, exceptionnellement, et j’avais eu de la chance d’en rencontrer un. Même si par amour j’ai dû l'éloigner de moi.

Ce contact de peau à peau était électrisant. Et bon sang, j’avais enfin l’impression de revivre, de respirer. Cela faisait des années que j’étais en apnée, loin de lui. Mais là, plus rien n’a importance que de lui procurer le plaisir maximum. Je devais fêter dignement nos retrouvailles. Et je n’avais pas l’intention de faire les choses à moitié. Comme toujours je sais que ça sera purement magique. Ca l’a toujours été entre nous. Pourtant il n’y a rien d’extraordinaire, entre nous tous les gestes sont naturels, mais ils sont remplis d’amour et de tendresse. Mes mains savent exactement où se poser pour créer une myriade de frissons sur sa peau. Je n’ai rien oublié de nos moments les plus heureux. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis de tenir lorsque j’ai dû partir loin de lui. Repenser au meilleurs moment me mettait du baume au coeur et m’évitait de ressasser la douleur de notre séparation. Je souris avant de porter une main à son visage pour le caresser. toi aussi tu es beau, tu es même parfait… » Je prolonge le baiser laissant ma langue caressait la sienne.

Bien sûr, il m’arrivait parfois de penser à ce que saurait ma vie si je n’avais pas mis fin brutalement à notre relation. J’osais imaginer que l’on serait toujours ensemble, peut-être marié, avec certainement quelques animaux, j’adorais tout autant que lui les animaux. Et puis nous aurions peut-être un enfant, adopté ou par mère porteuse, on aurait trouvé une solution. et nous serions heureux. Mais aujourd’hui rien de tout cela ne pouvait arriver. Déjà parce que je suis marié, certes à ma meilleure amie, mais je n’ai aucune intention de divorcer pour ne pas compromettre la couverture de ma meilleure amie, et la mienne par la même occasion. Car je ne peux pas me plaindre, ma famille me laissait plus ou moins tranquille depuis mon mariage. Ils étaient soulagés apparemment que j’ai su me trouver une femme. Si seulement ils savaient. Et surtout ils auraient une crise cardiaque de savoir que je revoyais l’homme de ma vie. Et puis, peut-être que c’était notre destin que d’être des amants cachés. Mais notre histoire n’en est que plus passionnée et torride. Maintenant on n’avait plus à craindre que l’on nous mette des bâtons dans les rues. Parce que l’amour que je lui porte est plus fort que tout.

Alors que je le regarde, ou plutôt le détaille férocement. J’en ai oublié ma propre douleur. Elle se rappellerait certainement à moi en temps voulu. Mais si je devais oublier un problème aussi longtemps que je peux, alors c’est ce que je vais faire. Et puis d’aucune façon je ne vais m’arrêter pour de simples douleurs aux côtes. Surtout que je ressentais déjà plus que de plaisir que de douleur. Mes doigts se baladent sur l’ensemble de son corps, retrouvant sa peau tellement adulée par ma part. Mais mon esprit se fait la malle alors que je suis pris en étau tout contre ses lèvres. Je lâche un long râle de plaisir auquel il me répond. Glissant une main sur sa tête, je laisse mes hanches se relever alors que mon regard croise le sien. C’est purement érotique et ça exacerbe complètement mes sens. Ma respiration semble se couper avant de reprendre brutalement. Je rejette la tête en arrière sous le plaisir tandis qu’Eliakim était absolument partout. Je ne sais plus où donner de la tête. Serrant les draps, je me laisse totalement soumettre à ses attentions. Il peut faire de moi ce qu’il veut totalement. Essayant de ne pas venir trop vite, je grogne, essayant de ralentir quelque peu la cadence.

Je sens le froid couler sur mon corps alors qu’il me demande de ne pas bouger. Grognant de frustration alors qu’il s’éloigne que trop de moi. Je ne le lâche pas du regard, examinant chacun de ses gestes. Je ne veux pas le quitter du regard, je crains que trop qu’il ne s’éloigne et finisse par s’envoler, alors que je venais à peine de le retrouver. Je souris, me redressant finalement pour l’admirer se déshabiller. Déglutissant à plusieurs reprises alors que ses jambes se dévoilaient, ma main glisse jusqu’à mon membre gonflé de désir et qui ne demande que de l’attention. J’admire ses fesses, son corps musclés alors qu’il va fermer les rideaux. Je souffle essayant de calmer le jeu, sinon le moment allait être écourter. Mais, heureusement, il ne tarde pas à venir. Je l’accueille avec plaisir sur moi avant de prolonger avec passion le baiser. Glissant mes mains le long de ses côtes jusqu’à trouver ses fesses que je serre sans aucune hésitation entre mes doigts, je gémis alors que nos deux virilités rentrent en contact, enhardissant un peu plus cette étreinte. Glissant ma main droite sur sa cuisse que je caresse, mon regard se perd de nouveau dans le sien.

Je pose mes deux mains finalement sur ses cuisses. Ce moment était paradisiaque, magique, hors du temps. Je pose les yeux sur le tatouage qu’il me montre du doigt. Je pose ma main dessus dessinant de mon doigt l’oiseau. Je souris quand je le vois réagir à mon toucher. J’étais réellement touché de savoir qu’il tenait à moi au point de me marquer sur sa peau à vie. « Et moi j’ai toujours ton bracelet… » Même si je ne le porte jamais, il ne me quitte jamais. Je l’embrasse avidement alors que tout mon corps répond à ses caresses, à ses attouchements. Bien sûr je ne reste pas inactif, et je me complais à redécouvrir encore et encore son corps, la moindre parcelle de son corps n’échappe pas à mes doigts, à mes caresses. J’étouffe un cri dans mon poing alors que ses mains entourent mon membre douloureux. Mes doigts se crispent tout contre lui avant d’émettre un long râle de plaisir. Mais ce n’est rien quand je sens le temps de quelques secondes avant d’être étouffé par son étroitesse. bon sang que c’est bon. Je me retiens de bouger, le bougre ne m’a même pas laisser le temps de le préparer. Je caresse ses hanches, attendant patiemment qu’il ne se détende. Glissant ensuite mes bras autour de sa taille je me redresse avant de prendre possession de ses lèvres. Je souris « Tu est parfait aussi, tellement étroit… » Je descend mes lèvres sur sa machoire, son cou, ses épaules puis son torse. J’ai besoin de le sentir encore plus, d’aller plus en lui, alors j’inverse les positions. Me retrouvant ainsi au-dessus de lui, j’amorce un mouvement qui a le don de me faire voir les étoiles. « Oh dieu, c’est si bon .. » Je vais encore plus loin en lui, gémissant de plaisir de retrouver cette sensation qu’était de me retrouver en lui.
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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyJeu 21 Mai - 0:30

Leikim forever !

« Go, fight ! »

Jamais il n'aurait pu croire, ni même espérer que ce moment allait se passer. Une fois que Leigh l'avait quitté il n'avait jamais pensé le revoir un jour. Il croyait en sa bonne étoile pour veilleur sur son ancien amant, espérant que ce dernier allait bien sans être sur de cela. C'était comme si une connexion invincible était restée entre eux et que de loin, il savait quand Leigh était triste, heureux, en danger où même malade. Il ne pouvait pas trouver de mots à cela, comme si il sentait au creux de sa main le cœur de son ancien amant battre. Et que si il lui arrivait malheur, il en serait immédiatement informée d'une façon où d'une autre. Ainsi il c'était raccroché à la vie avec l'idée que quelque part, son bel amour vivait plus où moins bien. Heureux sans trop l'être, souffrant de cet amour perdu qu'il n'allait pas revoir. Alors aujourd'hui il vivait cet instant comme un cadeau, un présent trop longtemps attendu, promis sans lui avoir donné pendant des années. Rien n'existe, plus rien n'a d'importance, le monde s'écroule autour de lui. Ils deviennent des acteurs d'un monde où ils ne peuvent pas intervenir, regardant l'univers changer sous leurs yeux alors que rien n'existe à part l'autre.

Tout peut s'écrouler à cet instant, se réduire en cendres tant pis, plus rien n'a d'importance que les mains de Leigh sur sa peau. Le touchant, palpant, cherchant une zone de son corps où s'accrocher. Il va devenir fou, c'est trop et pas assez en même temps. Il voudrait se fondre en lui et qu'en même temps il ne le touche plus. Son contact le brûle et l’électrise, lui envoi des décharges partout dans son corps, partout où il le touche. Il ne sait plus où donner de la tête, si bien qu'il est incapable d'ouvrir les yeux. Il savoure l'instant en poussant quelques râles de satisfaction alors que les doigts habiles de son hommes touchent sa peau devenue si sensible. C'est bien simple à chaque fois que Leigh frôle une partie de son corps, il ressent la sensation au plus profond de ses entrailles, plus fort que jamais. Il ne sait pas si c'est l'envie, le manque, ce besoin vital de se perdre dans ses bras. Si il pouvait s'endormir à jamais à cet instant il en serait heureux, juste parce que ses derniers instants auraient été avec lui. « Toi aussi tu es beau, tu es même parfait… » Lui dit son homme avant de l'embrasser. Eliakim tout en répondant à son baiser, joue avec ses lèvres, sa langue, danse, virevolte, s'envole. Chacun essaye de prendre le dessus sur l'autre mais aucun n'accepte la domination qu'ils s'imposent mutuellement. Que c'est bon...

Enfin quand le désir devient trop grand, l'envie trop puissante il n'attend plus pour venir s'empaler sur le membre offert de son homme. La douleur est bien là, Leigh prend possession de son corps, il est fait pour lui c'est une évidence. Mais le mal n'est rien comparé à cette sensation de satisfaction intense. Il le retrouve, c'est bien lui, du plus profond de ses entrailles. Pourtant pour se laisser le temps il ne bouge plus, il savoure, se mord la lèvre face à cette image tellement sensuelle. Son homme sous son corps, crispé à cause du plaisir, les lèvres rouge et quelques gouttes de transpiration figée sur son front. Il adore cela, cet effet qu'il peut avoir sur lui. Alors quand la douleur s'estompe doucement il va et vient sur son membre, le premier mouvement lui arrache un gémissement de volupté. Rapidement son homme revient quémander ses lèvres, se met en position assise en enroulant ses bras autour de ses hanches. Le baiser est tendre et sensuel, ils bougent tel deux aimants, s'accordant l'un et l'autre.

« Tu es parfait aussi, tellement étroit… » Eliakim laisse un sourire flotter sur ses lèvres alors qu'il entend les derniers mots de son amant. « Tu es l'un des rares à pouvoir te vanter de me dominer... » Lui lance Eliakim en cherchant la bouche de son amour encore pour l'embrasser plus passionnément. « Et c'est tellement bon... Tu m'avais manqué... » Dit-il en laissant Leigh s'enfoncer plus profondément en lui, arrachant un gémissement de pur plaisir à Eliakim. Pourtant avant qu'il ne puisse réagir son amant retourne la situation à son avantage. Eli' se retrouve sur le dos, Leigh beau comme un dieu entre ses cuisses, bougeant avec force en lui. « Oh dieu, c’est si bon .. » Il ne peut qu'approuver cette constatation alors qu'il se sent taper en lui avec force, lui arrachant des gémissements de plus en plus poussés. Tout s'emmêle dans son esprit, il ferme violemment les yeux, cherche l'air. Ses gémissements deviennent des râles et puis parfois des cris. Ça monte si vite qu'il tente de se maîtriser pour ne pas venir trop vite.

« Attends... Laisse moi graver cet instant dans ma mémoire. » Il arrête Leigh en posant ses mains sur ses hanches. Il grave cette image dans sa mémoire, il est beau, tellement beau. Il a été taillé pour lui par les dieux ce n'est pas possible d'être aussi parfait. Tout son corps respire la perfection, le désir, la sensualité. Comme si il avait lui même inventé la passion. « Va y bébé... Aime moi. » Sont les derniers mots d'Eliakim alors qu'il cale sa tête dans le cou de son homme pour respirer son odeur, s’enivrer de son parfum. En même temps il mordille sans peau là où c'est sensible, et la zone est sensible pour son homme. Et il se laisse emporter par le plaisir qui monte, monte jusqu'aux étoiles...

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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyDim 24 Mai - 11:59

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
C’était presque inimaginable que je puisse le retrouver, de cette manière tout du moins. Je ne pensais pas qu’il parviendrait à passer au-dessus de toute la douleur que j’ai moi-même provoqué. Et qu’on en serait à goûter de nouveau le bonheur et la perfection de se lier à l’autre. Je n’en avais pas tant demandé. Ne serait-ce qu’avoir le droit de l’apercevoir de loin était déjà une chance inestimable. Tout comme le fait que le lien qui nous a toujours lié est toujours présent. Ca m’aidait surtout à ne pas trop m’inquiéter pour lui. J’avais besoin d’être rassurer pour lui, et le fait de pouvoir sentir comment il allait m’aider à ne pas flancher sur le fait que je devais rester loin de lui. Même si aujourd’hui je comprenais que c’était une mauvaise idée. Je n’ai jamais été aussi complet qu’en sa présence, aussi heureux aussi. Mais je devais me contenter de cela. Et croire que lui devait être plus heureux que moi. C’était obligé, je n’avais pas fait cela pour qu’il soit malheureux. Alors aujourd’hui, c’était peut-être mon unique chance de le retrouver, peut-être même la dernière fois, comme pour conclure définitivement notre relation. Alors j’allais profiter des moindres instants en compagnie d’Eliakim, toucher ce bonheur une ultime fois, comme un cadeau d’adieu.

Le monde peut s’arrêter de tourner, s’écrouler que je n’en avais rien à faire. Tant que je me perdais dans ses yeux plus rien d’autre ne comptait. Que ses mains parcourant l’entièreté de mon corps, me rendant complètement fou de désir pour lui. Je ne sais plus quoi penser, à part que l’instant présent me fait sacrément tourner la tête. Ses yeux dans lesquels je peux me noyer à perte de vue, ses mains qui se fondent à la perfection dans mon corps, me créant grand nombre de frissons, et surtout laissant une trace brûlante sur son passage. Bien sûr je ne me prive pas de lui rendre la pareille. Entendre sortir ce son d’entre les lèvres de mon amant était aphrodisiaque. chaque toucher, contact était électrisant, pour chacun de nous deux. Et mon corps avait besoin d’encore plus, il n’était jamais rassasié. Le manque s’était fait cruellement ressentir dès que j’ai pu poser de nouveau mes yeux sur lui. J’avais besoin irrationnel de combler ce manque. Je n’arrivais même plus à penser correctement. La seule pensée qui m’obsédait était le plaisir que je pouvais procurer à mon amant. Le baiser qui s’ensuit n’en est qu’une pure démonstration. Chacun essaie de prendre l’ascendant sur l’autre, sans pour autant réussir, on ne s’oppose pas beaucoup à l’autre. C’est encore plus transcendant ainsi.

On se tourne autour, on se donne mutuellement du plaisir jusqu’au moment où ça devient intenable. Alors que j’allais passé à l’étape supérieur, Il semble penser la même chose parce qu’Eliakim s’empale de lui-même sur mon membre, sans même une quelconque préparation. Bon sang, le plaisir est encore plus décuplé ainsi alors que je le sens s’élargir au fur et à mesure de sa progression. Je me retiens, évitant d’aller à son encontre alors que le plaisir me consume. Je pose mes mains sur ses cuisses, mes doigts se crispant dessus. Ma lèvre inférieure est maltraitée par mes dents. Je me retiens de crier alors qu’Eliakim continue sa descente. Je ferme les yeux avant de laisser échapper un souffle erratique. Alors qu’il remonte pour amorcer un mouvement, mes hanches se soulèvent involontairement avant de frapper contre les siennes. Me redressant pour capturer ses lèvres mes mains se placent dans son dos pour le maintenir tout contre moi alors que nos corps se mêlent, se démêlent, dansent et ne font plus qu’un. Nos soufles mêlès, nos odeurs qui s’imprègnent donnent une atmosphère plus qu’érotique.

Je glisse ma main le long de son visage, découvrant chacun de ses traits chéris. Je le dévore du regard, de mes lèvres. J’avais besoin de lui partout, et d’être partout. Je souris tout en mordant dans son épaule. Bon sang, il ne peut pas me dire de telles choses sans que ça ne crée une tornade dans mon esprit et dans mon corps. J’attrape sa main pour enlacer nos doigts. « Personne n’a eu ce privilège là…. et personne d’autre que toi ne l’aura. » Bien sûr avec ma femme c’est différent, et en aucun cas je ne comparerais les deux. Me reconcentrant sur lui, j’inverse les rôles dans l’optique de lui donner un maximum de plaisir. Plaquant sa main que je tiens au-dessus de sa tête. Un râle de plaisir envahit la pièce alors que j’allais et venait plus profondément en lui. Le voir ainsi, aussi épris par le plaisir me procurait le même plaisir et une certaine fierté de savoir que c’est moi qui lui procure ce plaisir. Glissant ma main sur son torse, j’évite son érection palpitante sciemment. Je voulais faire durer le plaisir.

Je me stoppe sous sa demande, descendant simplement pour m’asseoir sur lui. Je glisse mes mains sur ses bras, les caressant tendrement. J’attends patiemment qu’il me dise de reprendre. Cela calme quelque peu nos ardeurs, ce qui n’est pas plus mal. Je laisse mes doigts aller et venir sur son torse. Son regard brûlant, ses lèvres qui n’attendent que les miennes. Cette bouche qui a le don de m’enflammer par ses paroles. Je l’embrasse comme si ma vie en dépendait. Reprenant mes mouvements, ma main passe le long de son torse et empoigne cette fois-ci son érection délaissée. Je ne suis plus qu’une masse de plaisir, gémissant le nom de mon amant. Je laisse ce plaisir m’envahir, m’envoler à dix mille lieux de là. Je suis au bord du point de rupture.
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyLun 25 Mai - 0:08

Leikim forever !

« Go, fight ! »

Tu es meilleur que tout, que la drogue, l'alcool, les parties de sexe les plus enflammées et l’extase qui s'accompagne de transe. Jamais je n'aurais cru pouvoir être si bien, complet, heureux, amoureux car au final c'est cela que tu me fais ressentir. De l'amour, pur, brut, natif, volcanique. Plus rien n'existe autour de nous, tout se réduit en poussière et en cendre sous tes yeux bleus, plus rien n'a d'importance que tes lèvres et ce souffle de vie qui s'échappe de ta bouche. D'ailleurs arrête de respirer je te donnerais mon oxygène, devient froid comme de la glace et je t'offrirais la chaleur qui s'écoule sur ma peau, que ton arrête de battre et je l'aiderais à repartir avec mes propres battements. Je sent la tension s'écouler dans tes veines, embraser tes sens et déchaîne une avalanche de passion dans ton esprit. Nous ne faisons plus qu'un, tu es parfait. Je te touche, te palpe, te ressens au plus profond de mon être comme si mon corps devenait tiens. C'est si violent que tu me grises lorsque tu me regardes, c'est comme une évidence, comme deux pièces d'un puzzle ensemble, comme deux maillons d'une chaine qui se retrouvent. Tout est beau et mieux que tout. Il a tout emporté en partant, le piment de min existence, l'air qui pénètre mes poumons. Tout jusqu'à la dernière goutte de sang. C'est comme si l’électricité revient dans mes veines et fait rebattre mon cœur. Je le regarde, j'admire les courbes de son visage, le grain de beauté sur sa joue droite, chaque parcelle de sa peau. Il est là, c'est bien lui. C'est mieux que la vie.

Eliakim ne sait plus respirer, penser, réfléchir correctement alors qu'il sent le poids de Leigh sur lui. C'est si bon, c'est une drogue dont il n'est pas sur de pouvoir se passer pour les jours à venir. Il ouvre les yeux, il est frappé par l'instant présent. Cette sensation de plénitude, de perfection évidente. Comme si le temps pouvait s'arrêter, comme si l’instant est suspendu en l'air et que quelque chose est suspendu au dessus d'eux. Un couperet bien trop aiguisé qui attend le moment pour tomber et leur rappeler que la réalité n'est jamais loin et qu'elle sait s'imposer entre eux. Car ils devront à un moment donné se poser, parler de ce qu'ils font actuellement. Ils font l'amour, non mieux Leigh lui fait l'amour. Et de la façon la plus parfaite qu'il soit. Comme si entre eux aucune colère et douleur n'avait existé, comme si ils avaient toujours été ensemble sans se quitter pendant des années. Non ils se retrouvaient sans doute pour la dernière fois car cet instant avait un délicieux goût d'interdit et de dangereux. Mais le danger est si excitant, il ne peut pas vivre sans transgresser les interdits. C'est ainsi qu'il fonctionne depuis toujours, c'est cela qui lui donne l'impression d'être vivant. Il ne peut pas simplement être bon et gentil, il doit toujours semer le doute autour de lui.

C'était évident qu'il retomberait dans les bras de Leigh en le voyant tout simplement car il ne peut pas lui résister, juste le regarder sans le toucher non, c'est impossible pour lui. Alors qu'il pose ses mains sur lui il sent une douce chaleur s’infiltre entre ses doigts, glisser sur sa peau comme un serpent. Il croque la pomme maudite du jardin d'Eden en embrassant son homme, il est banni par les cieux pour avoir osé goutter au pécher originel dans ses bras. « Personne n’a eu ce privilège là…. et personne d’autre que toi ne l’aura. » Personne, jamais, il est le seul ? Eliakim frissonne en sentant la main de Leigh couler sur son torse, cela décuple son plaisir qui n'en est que plus grand. Il gémit, bouge au dessus de son corps puissant et viril. Il ne sait plus si il doit hurler, supplier, savourer où au contraire le faire arrêter car il craint que son cœur ne lâche.

Et puis enfin les doigts de son homme viennent saisir son érection bien éveillée. Il se cambre violemment en s'extirpant de la prise de son amant. Ses mains viennent se plaquer contre les fesses bien fermes de Leigh, il accompagne ses mouvements en venant à l'encontre de son bassin. « Encore, encore bébé, fós... » Il mélange tout, l'Irlandais, les gémissements, un je t'aime vient même se perdre au fond de sa gorge alors que tout s'enclenche dans son esprit. En une seconde c'est la délivrance, ce bonheur parfait qui l'englobe alors qu'il sent la jouissance exploser en plusieurs étoiles devant ses yeux clos. Il se cambre, hurle sous les coups de reins de son amant. Ses oreilles sifflent et il jouit plus fort encore lorsqu'il sent Leigh venir en lui, dans ses bras, contre son corps. Et aussitôt tout s'arrête, les tremblements font place au plaisir, il est sur un nuage. Si bien qu'il laisse son amant tomber sur le cotés et se placer doucement sur le dos. Dans un ultime effort il trouve la force de venir contre lui, poser sa tête sur son torse et se laisser bercer par le rythme frénétique de sa respiration.

Il ne sait pas combien de temps ils restent ainsi, l'un contre l'autre, la tête de Eliakim sur le torse en sueur de Leigh. En tout cas lorsque son esprit le lui permet le blond relève la tête et se met à déposer des baisers sur le torse de son amant. Doucement, tendrement. Il respire l'odeur de sa peur, son parfum après l'amour. Tout cela lui avait manqué, il retrouve tant de chose qui autrefois le rendaient fou d'amour. « Je n'ai jamais pu oublier tout ça... » Lui dit il en passant sa main sur la cuisse de Leigh, remontant sur son bassin en frôlant à peine son sexe avant de poser ses doigts sur son torse, à où son cœur bat bien trop vite. Enfin il le regard, il plonge dans le regard bleu azur de son homme. Il voudrait lui dire tant de choses mais les mots sont inutile. Rien ne serait assez fort pour qualifier cet instant. Alors il le regarde, l'admire, l'aime.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: (Hot) Go, fight (Leikim)   (Hot) Go, fight (Leikim) EmptyVen 29 Mai - 16:14

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
J’étais enfin complet. Cette sensation de plénitude qui m’a fait défaut pendant de nombreuses années, pendant tout le temps où je me suis éloigné d’Eliakim. Je n’avais jamais imaginé être autant dépendant d’une personne. Et pourtant, dès que je me suis séparé d’Eliakim, j’ai su que j’avais goûté de trop près à la dépendance affective. Pourtant je ne pourrais pas me résigner, maintenant à garder mes distances. Goûter au fruit défendu et vous êtes devenu un drogué, incapable de se passer de sa came. Vous feriez n’importe quoi pour n’avoir que serait-ce une seconde de cette drogue, et pour moi qu’un regard en biais. Je me damnerais pour revenir en arrière et ne pas avoir à craindre que tout peut virer au cauchemar. Pour le moment tout était absolument parfait. Je me perdais en toi, et tout autour. La réalité était bien loin, j’étais dans une autre dimension. Chacune de tes caresses m’envoie une onde d’électricité que je ressens au plus profond de moi, me sentant défaillir un peu plus les secondes passant. Me perdant dans tes yeux représentant cette terre où je peux me perdre en toute sécurité, j’ai l’impression de t’avoir quitté quelques jours auparavant seulement, comme si toutes les années se sont effacées à ton contact. Plus rien d’autre ne comptait que notre étreinte. J’étais au paradis, et c’est même encore meilleur que cela. Rien ne saurait décrire parfaitement ce que je ressentais exactement en ce moment même. Je ressens le tracé de tes yeux sur mon corps, mon visage, je n’ai même pas besoin de voir pour savoir que tu apprécies la vue.

Son corps semble faire une danse connu de lui seul, ses muscles roulant sous mes doigts, sous mon regard. JE ne voulais pas que ce moment se termine, je voulais être en lui, lui faire l’amour et qu’il me fasse l’amour. Je ne vois que de l’amour dans son regard, alors que le temps semble se mettre sur pause et que l’on se perd dans la contemplation de l’autre. Des secondes passent ainsi sans qu’aucun de nous n’amorce le moindre mouvement. Comme si ça allait tout briser, ce cocon dans lequel on est depuis que l’on a trouvé son lit si on bougeait ne serait-ce que d’un millimètre. Pourtant je ne pourrais pas rester ainsi éternellement. Et à un moment donné on devrait vraiment mettre les choses à plat. Mais pour le moment je me reconcentrais exclusivement sur son corps. Je me perdais de nouveau en lui, m’abandonnant totalement, mon souffle devenant erratique. Toutes mes hésitations avaient été refoulées loin derrière moi, je n’avais plus aucun doute d’être à ma place désormais. Tant pis si cela aurait des répercussions plutôt douloureuses, et certainement inattendues, je ne peux pas résister à l’appel de l’amour. Et je sais que je serais prêt à faire toutes les concessions qu’on me demandera, simplement pour le voir. Et au mieux le toucher.

C’était comme si la part de moi qui manquait venait enfin de me retrouver. J’étais l’être entier et comblé, même pour une seule nuit. Mon corps tout entier n’était plus que sensations, je brûlais sous les caresses de l’homme que j’aimais, mais je n’en avais jamais assez. J’étais intarissable et c’était encore plus fort avec toutes ces années de manque. Et même si j’avais eu quelques aventures par-ci et par-là, jamais une étreinte n’avait égalé la puissance de celle avec Eliakim, où je me donnais corps et âme. Et jamais je n’aurais accepté quelconque domination. Il n’y a qu’avec lui que je serais capable de tout accepter. Savourant chacune de mes caresses, sentant les muscles sous mes doigts, je ne sias plus où donner de la tête, perdu dans cet océan de désir. Attaquant son cou à l’aide de morsures et de baiser enflammés, je fais pourtant attention à ne pas le marquer.

N’en pouvant plus, je passe à la vitesse supérieure, sentant le point de rupture s’approcher. Grognant en le sentant réagir, je vais plus profondément en lui tout en posant mon front contre le sien. Plongeant mon regard dans le sien, mes lèvres frôlent les siennes, nos souffles se mélangeant. Cet instant, ces longues minutes resteront gravés dans ma mémoire, comme toutes les autres fois. Remontant ma main libre pour la lier avec celle d’Eliakim, nos doigts se serrent alors que le point de rupture arrive. Hurlant de plaisir alors que je sens sa semence jaillir sur mes doigts, mes va et viens se font plus brutaux avant de moi-même me délivrer dans l’antre d’Eliakim dans un grognement des plus bestial. Mes doigts se serrent tout autour de lui, et mon corps tremble de satisfaction. Je relâche la pression avant de m’effondrer sur lui, à bout de souffle. Me plaçant sur le côté, un sourire goguenard accroché au lèvres. Soupirant de bien-être en sentant le corps brulant de mon amant venir se coller au mien, mon bras se referme autour de lui. Flattant ses épaules, ma tête trouve refuge contre la sienne. « Je t’aime.. » Ce n’est qu’un souffle mais je sais qu’il l’a entendu !

Les minutes passent sans même que j’en ai confiance. Mes muscles me tiraillent et la douleur se réveille doucement. Grimaçant, mes côtes douloureuses me lancent, je me crispe essayant de m’astreindre de cette douleur insupportable. Ma main se prélasse tendrement dans son dos, faisant des allers et retours le long de sa colonne vertébrale. Je souris avant de déposer un baiser sur son front. « Moi non plus… » Comment pourrais-je oublier, d’ailleurs. Mon corps réagit au moindre de ses touchers. Je ferme les yeux avant de souffler. J’étais éreinté et pourtant mon corps semblait réagir au quart de tour. Resserrant mon bras autour de lui. Je me cale confortablement laissant les affres du sommeil m’emporter tout contre lui. Juste une nuit, je n’en demande pas plus.

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