It's been a long time [Isadore & Eden]

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

❝It's been a long time.❞
Isadore & Eden

Je fus réveillée par la lumière du jour qui perçait à travers les volets mal fermés. Bordel ça m’arrivait à chaque retour de soirées, bien trop saoule et stone pour fermer correctement les volets de ma chambre. Je jetai un coup d’œil circulaire et… je n’étais pas dans ma chambre. Je me renfonçai la tête dans l’oreiller en essayant d’avoir le moindre souvenir de la soirée d’hier mais… rien. Nada. Je ne me souvenais de rien. Je me mis sur le côté et vis que mon partenaire d’un soir dormait encore à point fermé. Tant mieux, au moins il n’allait pas me demander de rester ou je ne sais quoi. Avec ses cheveux noirs d’après-baise et sa barbe de trois jours, il était plutôt pas mal. Je ne m’attardai pas plus, je me rhabillai en vitesse en prenant soin de ne pas faire de bruit puis sortie de la chambre discrètement. L’appartement était désert et il n’y avait pas un bruit. Ce jeune homme vivait seul, encore mieux. Je pris deux gâteaux dans la cuisine et sortis rapidement pour retrouver l’air matinal anglais. Enfin pas si matinale que ça puisqu’il était déjà 11h et que l’air sentait la pollution. Je partis en direction de la coloc’ pour prendre une douche et me changer car l’après-midi je travaillais et je devais être au bar pour 13h. Ça allait être juste mais bon, le patron m’adorait, que demander de mieux.

Finalement, j’arrivai à l’heure à mon travail. Mon patron m’accueillit les bras grands ouverts et après cinq minutes de papotages, je me mis derrière le comptoir afin de servir les bières, cocktail et autres boissons. J’aimais vraiment ce job et bien qu’au départ je ne le faisais que pour prouver à mon père qu’il avait tort, maintenant je ne me vois pas démissionner. Et puis je pouvais boire gratuitement et il faut avouer que c’est un sacré atout. Il n’y avait pas un seul cocktail que je n’avais pas goûté, je pourrais vous réciter les compositions de chacun d’entre eux et ce, même bourrée à la limite du coma éthylique. Lorsque je pris ma pause à 15h pour aller fumer deux, voire trois, cigarettes je consultai mon portable et vis que j’avais un message d’un de mes amis m’indiquant qu’il y avait (encore) une grosse soirée ce soir. Comme chaque soir celle-ci était décrite comme la soirée de l’année, la soirée à ne pas louper et tout le bordel. Mais étant adepte des « soirée à ne pas louper » je répondis que j’irais avec joie. Ces soirées sont le genre de soirées où tout le monde couche avec tout le monde, où la drogue circule comme jamais, où l’alcool coule à flot, bref une soirée à ne vraiment pas louper pour une fille comme moi. Dix minutes et trois clopes plus tard, je repris ma place derrière le comptoir, pensant déjà à cette soirée.

20h. J’ai enfin terminé mon service et je peux dès à présent aller me préparer. Je fais une bise à mon patron et à ma collègue puis prends le bus pour retourner à l’appartement. Je n’avais vraiment pas envie de marcher et puis il fallait que je me dépêche bien que comme toute bonne soirée qui se respecte, celle-ci allait commencer pas avant 22h. Au moins, cela me laissait le temps de me mettre bien avant d’y aller. Une fois rentrée je filai sous la douche pour la deuxième fois de la journée puis me rechangeai. Je mis un jean skinny noir avec un débardeur ouvert sur les côtés laissant voir mon soutien-gorge. Je maquillai mes yeux de noir puis lissa mes cheveux. Allez, ça fera l’affaire et de toute façon, mon maquillage allait être ruiné. Une fois prête j’allai dans ma chambre pour me faire un rail de coke. Je fermai les yeux sous la sensation de poudre dans mon nez puis m’allongeai afin de pleinement profiter de la drogue qui envahissait mon corps. Un coup d’œil à mon réveil m’indiqua qu’il était déjà 21h30 et étant donné que cette fête se déroulait à l’autre bout de la ville, je ferais mieux d’y aller afin d’avoir les meilleures bouteilles pour moi. Je pris ma veste en cuir, mes paquets de clopes que je mis dans mon soutien-gorge, mon téléphone et je partis vers l’abri de bus non pas parce que j’avais la flemme mais surtout parce qu’il m’aurait fallu une bonne heure pour m’y rendre. Le bus n’était pas trop bondé, juste une dizaine d’étudiants déjà éméchés.

Lorsque j’arrivais à hauteur de la maison où se situait la soirée, je pouvais déjà voir des cadavres de gens ivres gisant sur la pelouse. La musique pulsait dans les enceintes et je me demandais comment l’organisateur avait fait pour soudoyer ses voisins. J’évitai les gens gisant sur le sol et pris au passage un sachet d’herbe que je trouvai dans la main d’un mec qui dormait par terre. J’en ferai meilleur usage que lui de toute façon. Je rentrai dans la maison telle la reine des lieux en jetant ma veste sur la rambarde d’escalier et en réclamant de suite un verre, verre que l’on m’apporta dans la minute qui suivit. J’aimais me faire remarquer, il fallait que l’on se souvienne de moi. J’avançais doucement dans la foule, disant bonjour à un tel, parlant cinq minutes avec un autre puis je le vis lui. Lui et sa mâchoire carrée, lui et ses cheveux châtains, lui et ses yeux magnifiques. Isadore. Mon ex.

« Isadore ?! » dis-je sous le coup de la surprise.

Je l’avais déjà croisé dans la ville mais je me suis toujours assurée de l’éviter à tous prix. Mais là, impossible de l’éviter, j’étais à même pas cinq mètres de lui et en plus, je venais de l’appeler. Bien joué Eden.

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❝It's been a long time.❞
Isadore & Eden

La journée commençait difficilement pour Isadore, car le jeune homme avait été une soirée hier soir. En fait, Isadore sortait pratiquement tous les soirs, car il avait besoin de se changer les idées. A chaque fois qu'il restait seul dans sa chambre, il avait l'impression que les mauvais souvenirs remontaient. Il ne voulait plus y penser, personne n'avait jamais rien su. Seul lui avait changé. Et il n'avait pas changé dans le mal, il trouvait personnellement. Le silence le pesait, il mit alors la musique dans sa chambre, peu importe si son voisin gueulerait ou non. Isadore détestait déjà son prénom. Il le trouvait horrible, et plusieurs fois au lycée, on l'avait traité d'homosexuel. Mais il avait toujours su répondre en piquant notamment la petite amie des détracteurs avec un plaisir malsain. Il était devenu diabolique. Un gueule d'ange mais un vrai démon à l'intérieur et il aimait ça. Il aimait être un autre. Le vrai lui. Le lycée était enfin terminé et il était arrivé à l'université. Plus de liberté, plus de débauches. Il était tellement content d'être libre. Loin des gens. Loin des mauvais souvenirs.

Isadore commença enfin à se préparer, la journée promettait d'être longue, il devait réviser à la bibliothèque avec les gens de son année. Mais il n'était pas très ravi de ce programme. Il allait le faire et jouer l'Isadore travailleur et soucieux de son avenir. Mais ce n'était pas lui. Il pensait déjà à la soirée de ce soir. Une nouvelle fête et il allait trouver une fille pour passer la nuit. Avoir le dessus lui permettait d'oublier l'horreur de ce mauvais souvenir. La souffrance aussi et l'humiliation. Isadore se souviendra toujours de ce sentiment d'humiliation. Il l'avait transformé en colère. Pour lui tout le monde l'humiliait et il avait besoin de prendre le dessus. Isadore prit sa veste et se dirigea vers la bibliothèque. La journée commençait pour lui.

Après quatres heures de révision et de travail, Isadore s'étira et les regarda avant de dire qu'il avait besoin d'un break. En realité, il voulait partir et boire un verre de whisky. Isadore sourit d'un air angélique quand les autres déclarèrent qu'ils voulaient arrêter là pour la journée. Il partit et passa le reste de sa journée en terrasse. Puis il se rendit à la soirée. Il espérait trouver une fille quelque peu naïve, avec qui il finirait la nuit. Isadore prit un verre et s'installa dans un coin, commençant à parler avec des gens. Il sourit, son air angélique lui donnait un charme qui attirait les filles et ça lui plaisait bien. Il se sentait comme le Diable qui voulait déchoir des anges. Il parla à une ou deux filles juqu'à ce que quelqu'un dise son nom. Une voix bien connue. Le jeune homme se tourna alors et lança d'un air amusé:

"Eden, quel surprise de te voir...."

Le mot surprise était bien sur ironique. Il ne savait pas s'il voulait la revoir et comme ils s'évitaient, ça l'arrangeait bien. Il s'approcha d'elle et dit:

"Je suis également surpris de voir que tu te souviennes encore de mon nom..."

Elle était encore désirable et dieu seul savait combien Isadore la voulait dans son lit de nouveau.

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❝It's been a long time.❞
Isadore & Eden

Le problème qu’il y a avec les exs, c’est que vous ne savez jamais quand vous allez les recroiser. Il y a les chanceux qui ne recroiseront jamais leur passé, ceux qui le recroiseront mais n’y feront pas attention et il y a moi, Eden, qui l’appelle. A peine étais-je arrivée devant lui, que j’avais limite crié son prénom sous l’effet de la surprise. Je ne m’attendais pas du tout à le voir ici, à cette soirée. Ce « lui » c’est Isadore, mon dernier vrai petit-ami. On s’est connu à la première année de fac, on s’est tout de suite bien entendu, on s’est rapproché et arriva ce qui arriva. Nous sommes resté environ huit mois ensemble puis on s’est séparé sur un commun accord. On allait à trop de soirées, il y a eu trop de dérapages des deux côtés et personnellement, je ne pouvais plus continuer comme ça. Il est vrai que parfois je regrette ma décision, parfois je me dis que nous sommes allés trop vite. Mais ce qui est fait et fait et je ne regrette la vie de débauche que j’ai maintenant. Et puis, je suis sure que lui, de son côté se fiche de cette histoire car comme toute réputation, la sienne le précède et vu les échos que j’ai reçu, il est pire que moi pour ce qui est conquêtes et soirées. A croire que nous avons été fait dans le même moule. Au final, nous ne sommes pas si différents que ça.

Isadore fut la première personne que je vis réellement ce soir-là. Je disais certes des bonjours et bonsoirs à certaines personnes mais je ne les voyais pas réellement. Lui je l’ai vu. Il était posé là, avec des filles faisant les yeux doux autours de lui. Son sourire était comme avant, une part angélique, une part diabolique. Un corps d’ange abritant le diable. Dire que je fus surprire est un euphémisme. Si je ne tenais pas tant à l’alcool, je pense que j’aurai lâchais mon bière. Mais à la place, je me suis stoppée net et je l’ai appelé. J’aurai juste pu faire demi-tour car il était dos à moi et donc il ne m’avait pas. Ou alors j’aurai pu changer de soirée. Mais non, j’ai agi avant de réfléchir, comme d’habitude. Et à l’entente de son prénom, il s’est retourné et m’a ironiquement dit que c’était une surprise. Je vais te la faire avaler ton ironie moi. Il n’avait pas changé et je pense que c’est cela qui me fit le vouloir à nouveau. Je n’étais plus amoureuse de lui, du moins je ne pensais pas. Tout ça c’était du passé et je devais profiter de l’instant présent, coucher avec des tas de gens, me bourrer la gueule et prendre de la drogue. Ouais les drogues, rien de mieux pour oublier tout ça. Ne me laissant pas le temps de répondre, il s’approcha de moi et me dis qu’il était surpris que je sache encore son nom. Premièrement, mon cœur s’est arrêté de battre. Deuxièmement je me suis mise à trembler. Et troisièmement, comment aurais-je pu oublier le nom de la plus grande histoire d’amour de ma vie ? Merde, ça ne me ressemblait pas ça. On aurait dit une ado vierge avec le mec qu’elle aime en secret. Je serai le poing pour ne pas qu’il remarque mes tremblement puis j’affichai un sourire en le regardant droit dans les yeux. Puis, essayant tant bien que mal d’adopter un ton détaché et nonchalant je lui répondis :

« Comment pourrais-je oublier ton nom alors je l’entends tous les jours ? On parle beaucoup de toi tu sais. »

Finalement, j’ai eu la voix tremblante et ma phrase fut terminée par un petit rire nerveux. Je descendis ensuite d’une traite tout mon verre afin de me donner plus de contenance. Je suis Eden Winchester, la fille qui est censée ne pas avoir de sentiments et là, je ressemble à Belle dans Twilight. Pourquoi est-ce qu’il me faisait cet effet-là ? Je ne lui avais pas parlé depuis quoi ? 3 ans peut-être et voilà que j’étais déjà instable comme à notre première rencontre. Il fallait que je me sauve de son emprise et il me fallait une excuse. Réfléchissant à toute vitesse, je reculai un peu et lui dis :

« Bon et bien c’était cool hein ! Mais là j’ai une folle envie de vodka ou de cannabis ou les deux je ne sais pas donc… bonne continuation à toi ! »

Et je partis vers la table où il y avait les boissons. Les mains tremblantes, je me servis un grand verre de vodka dont la moitié partie déjà dans mon estomac. Etant maintenant dos à lui, je souris pour moi-même. C’était bon de le revoir enfin, pour de vrai et il me déstabilise toujours autant. Il fallait que je boive et que je me reprenne. Mais secrètement, j’espérais qu’il allait me rejoindre à la table des boissons.

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❝It's been a long time.❞
Isadore & Eden

Isadore prit un air satisfait, ainsi on parlait de lui? Il n'en demandait pas mieux. Son plan avait l'air de marcher. Il détailla Eden du regard. La jeune femme en face de lui était toujours aussi attirante, mais il ne voulait rien montrer. En revanche, il était assez intelligent pour lire les signes non verbals qu'elle lui envoyait. Elle était toujours accro à lui et le jeune Roswell ne pouvait qu'en sourire. De loin, c'était l'une de ses seules exs qu'il voulait garder proche de lui. Elle était attirée par lui et il pouvait s'avouer sans crainte qu'il ne restait pas de marbre devant elle. Mais plus d'amour. Ou de l'amour transformé. Il avait même encore une photo d'elle dans son téléphone qu'il refusait d'effacer. Il continua de la fixer du regard, cherchant à la déstabiliser encore un peu plus. Il savait que s'il proposait qu'ils s'éloignent du monde et qu'ils se retrouvent rien que tous les deux, elle craquerait. Peut être après un verre ou deux.

Mais pour le moment, il devait rester de marbre, lui montrer qui était celui allait décider de la suite de la soirée. Il n'était pas un faible. Alors quand elle s'éloigna, Isadore resta dans son coin, continuant de boire son verre et il discuta même avec d'autres filles, tout en la regardant. Il n'allait pas résister à Eden très longtemps. Enfin, trouvant la fille très ennuyante, Isadore décida d'aller voir Eden, vers l'alcool. Il prit un verre et il sourit à la jeune femme.

"Décidément ces filles ne sont plus ce qu'elles étaient.... Celle là voulait attendre le mariage avant de coucher avec un garçon..."

Il sirota son verre et continua de la fixer avant de s'approcher d'elle et embrasser sa joue.

"Tout le contraire de toi, ma belle Eden.. Je sais que je te fais craquer... et je ne peux que t'avouer que de te voir de nouveau, me fait craquer aussi...Tu as toujours su comment t'y prendre pour attirer mon attention..."

Un sourire amusé et séducteur s'afficha sur son visage, et il caressa sa joue lentement. Il menait à bien son plan. Doucement mais surêment. Elle pourrait lui proposer tout et n'importe quoi, le jeune Roswell dirait oui. Le filet se refermait sur eux deux.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 07/03/2015 **☆ potins balancés** : 60

Défis : à l'attention de Daisy
jusqu'à l'excès

Bonjour Isadore,
Voici le défis que l'on te lance : ESSAYER DE TOUCHER LES JOLIES PETITES FESSES DE LA BELLE EDEN :dr:

Bonne chance !

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

❝It's been a long time.❞
Isadore & Eden

Il m’énervait. Avec son sourire satisfait et sa gueule d’ange, il m’énervait. Je ne pouvais pas lui résister et j’avais peur si on se retrouvait tous les deux, ça allait finir mal. Enfin pas si mal que ça mais on m’a toujours dis que retourner avec son ex est pire que tout. Mais il m’attirait toujours, je ne pouvais pas le nier, ni le cacher. Mon corps réagissait toujours à Isadore et tout en moi était déjà chamboulé alors qu’il ne faisait que me regarder. Pourquoi ne s’arrêtait-il pas de me fixer comme ça. Après toutes ces années, il était le même et au fond, cela me rassurait car il était comme une encre pour moi.

Je fus déçue quand je vis qu’il ne me suivait pas à la table des bouteilles. Il restait avec ces filles, qui avaient déjà l’air saoules et qui seraient prête à se couper un bras pour coucher avec Isadore. Enfin, elles avaient l’air de ça du moins. J’étais encore plus énervée contre lui, cela prouvait qu’il ne tenait plus à moi finalement. Je finis mon verre de vodka d’une traite et m’en reservai un autre. Lorsque je l’eue fini, c’est-à-dire quinze secondes plus tard, je sentis une présence à mes côtes. Me tournant vers mon voisin, je vis que c’était Isadore, fidèle à lui-même avec un verre à main et ce putain de sourire sur le visage. Il me dit que les filles avec qui il était plus tôt ne voulaient pas coucher avant le mariage. Tiens donc… Je secouai la tête avec un petit rire puis il s’approcha de moi et m’embrassa la joue. Tout mon corps s’embrasa sous ce contact et lorsqu’il me dit qu’il craqua aussi pour moi, j’ai cru me liquéfier. Je penchai ma tête en arrière pour boire mon verre d’une traite afin de me redonner de la prestance, puis je me tournai vers lui et me mis sur la pointe des pieds pour m’approcher de son visage :

« Roswell, Roswell, que vais-je faire de toi ? Je vois que tu n’as pas changé. »

Je me rapprochai un peu plus de son visage de manière à frôler ses lèvres, mis une main sur sa joue et dis :

« J’espère bien que je te fais craquer, là est mon but. Et puisqu’on ressent encore du désir mutuel on pourrait peut-être se combler non ? »

Je mis une main sur au niveau de son entre-jambe puis lui murmurai à l’oreille :

« Mais bon, on ne va pas ressasser les démons du passé, n'est-ce pas? Ce ne serait pas sain pour nous.»

Puis je m’écartai, un sourire sur le visage, et partis à l’autre bout de la salle, le laissant en plan près de la table. Dans tes dents Roswell, la véritable Eden est de retour.

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❝It's been a long time.❞
Isadore & Eden

Le jeune Roswell garda son air amusé en la regardant agir. Il la laissa faire, attrapant son bras et murmurant à son oreille:

"Tu serais perdue sans moi, Winchester... Je sais que tu rêves de moi, ton corps te trahit blondie..."

Elle continuait son petit jeu et Isadore la laissa faire, avec un air amusé. Elle ne savait pas à quoi elle se frottait, et Roswell s'en amusait comme jamais. Il caressa son visage sensuellement, attrapant ses lèvres dans un délicat moment de tendresse avant d'ajouter:

"Je sais que tu reverais de ça. Mais je suis désolé de t'apprendre que j'ai tourné la page, que je tape dans des filles plus sage, parce que c'est un défi pour moi..de détruire toutes ces vertueuses bien pensantes... Toi t'es bonne à passer dans la machine à laver, tu es usée, tu ne m'apporterais rien de plus qu'une partie de sexe habituelle et ennuyeuse... Même si j'avoue que ce soir, tu es plutôt attirante..."

Il sentit sa main sur son entrejambe avant de sourire, toujours amusé. Elle jouait avec lui comme lui jouait avec elle. Et ça lui plaisait énormément. Si elle pensait le frustrer, elle le rendait plus éveillé que jamais. Isadore la suivit et la rattrapa dans le coin, lui mettant la main sur ses fesses et il lui murmura d'un ton sensuel à son oreille:

"Allons, allons chaton, tu commences à chauffer et tu t'en vas après? Je t'ai connu beaucoup plus entreprenante que ça... Je n'aime pas quand on me résiste, Eden, et sache qu'un jour ou l'autre, tu ne me résisteras plus... .Ce jour là, tu viendras me supplier de t'accorder de l'attention, et je pense que ce jour là, tu seras deçue...Mais pourquoi pas s'amuser ce soir? J'ai pas trop envie de déflorer une de ces petites idiotes... Ma réputation ne serait que trop surfaite..."

Il déposa un baiser dans son cou et il murmura de nouveau :

"Je sais que tu aimes les démons du passé, sinon tu ne serais pas là..."

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Isadore & Eden

Lui et moi, on jouait le même jeu. Vous savez, ce genre de jeu qui finira très certainement à l’étage, dans une des chambres de la maison. Mais je ne devais pas craquer tout de suite, question de fierté. Souriant à ce qu’il venait de me murmurer à l’oreille, je lui répondis sur le même ton :

« Moi ? Rêver de toi ? Voyons Roswell, je t’ai connu moins prétentieux »

Il me laissa faire, il adorait mon petit jeu et je le savais. Son souffle était devenu plus rapide, sa pupille plus dilatée. Si lui pouvait lire mon corps, je pouvais aussi lire le sien. Puis dans un élan de tendresse, il captura mes lèvres dans un doux baiser. Baiser que je ne lui ai pas rendu, préférant garder ça pours plus tard. Il me faisait le même effet et je détestais être faible. Puis ce qu’il me dit me fit l’effet d’un coup de poignard. « Toi t'es bonne à passer dans la machine à laver, tu es usée », bien joué Roswell, tu as toujours su comment me faire mal. Décidant de ne rien montrer, je remis ce sourire satisfait sur mon visage et lui dit en frôlant son visage :

« Si tu as tourné la page, pourquoi es-tu encore là devant moi ? Tu me dis usée mais tu crèves d’envie de me baiser et tu sais très bien que je vaux toutes ces filles vierges que tu as pu déflorer. Avoues-le, je suis le meilleur coup que t’as pu avoir. Et je tiens à t’avouer un truc, le soir même de notre séparation j’étais déjà passée à autre, il me fallait un autre jouet. »

Bien évidemment, ce n’était pas vrai. Je suis restée dans ma chambre à déchirer les photos de nous, de lui, avec une rage inouïe. Je ne suis ressortie en soirée qu’une semaine après mais ça, il n’en saura jamais rien. Lorsque je partis, il me rattrapa en deux temps, trois mouvements et me plaqua dans un coin en mettant ses mains sur mes fesses. Il me surplombait de toute sa hauteur, j’étais prise au piège. Je le regardai d’en dessous, avec un regard qui se voulait malicieux et taquin. Riant à ce qu’il me dit, je lui répondis :

« « Chaton », tu as toujours aimé me donner ce surnom bien trop niais pour nous. T’aimes que je te résiste Isadore, c’est d’ailleurs ça qui mettait du piment dans notre couple, l’as-tu oublié ? De l’attention j’en ai de qui je veux, quand je veux. Tous les mecs présents dans cette salle rêvent de coucher avec moi et ils n’attendent que mon feu vert. Tu crois que j’ai passé toutes ces années à t’attendre ? J’ai couché avec tellement de gens et toi-même tu n’en reviendrais pas. »

Il m’embrassa ensuite le cou, pile au niveau de mon point faible ce qui me fit haleter. J’étais faible et il fallait que je reprenne le dessus. Je pris sa tête entre mes mains afin de le mettre face à moi. Puis j’oubliai tout ce qu’il y avait autours de nous et l’embrassai, violemment et durement pour lui montrer à quel point il m’a fait souffrir, à quel point je le déteste. Je le relâchai au bout de quelques secondes et lui dis d'un ton dur, tout en gardant sa tête entre mes mains :

« Je te déteste Isadore Roswell, je déteste ce que tu fais de moi. »

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Isadore & Eden

Elle craquait petit à petit et Isadore jubilait intérieurement. Elle était un grande tentatrice et Isadore n'arrivait jamais à lui résister. C'était comme s'il était attiré par elle, et qu'elle le contrôlait à volonté. Isadore l'embrassa en retour, mi sauvagement, mi passionnément avant de lui murmurer:

"La meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder Winchester.. Et je sais que tu ne veux pas me résister. Je sais que je te fais encore de l'effet et que tu ressens encore quelque chose pour moi.. "

Le jeune Roswell embrassa ses lèvres et l'entraîna à l'étage, loin du bruit et des autres. Il lança alors:

"Alors ça ne t'excite pas de le faire dans un lieu inconnu et dans une chambre qui n'est pas la mienne ou la tienne? Et puis, ça nous donnera l'impression de revenir à nos débuts.. Quand on ne se connaissait pas..."

Isadore ouvrit les portes au hasard, trouvant une chambre et sans prêter attention autour de lui, il caressa son visage de sa main, et il lui sourit d'une manière charmeur. Le jeune Roswell lança alors:

"C'est comme si deux aimants se rapproche ensemble... Ils restent collés l'un à l'autre, et toi et moi on est ces aimants.... N'es-tu pas d'accord Eden?"

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Isadore & Eden

« La meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder Winchester ». Il ne pouvait pas avoir plus raison. Cette phrase, je l’avais entendu maintes et maintes fois lors de nos premiers rencards où je ne voulais pas lui céder. A chaque fois que l’on se voyait et que je lui disais non, il me sortait cette même phrase, avec ce ton sensuel dont lui seul a le secret. Il m’envoutait, il m’ensorcelait et à ce moment, j’étais sienne et je ne voulais pas que cela s’arrête. Il m’embrassa en retour, avec cette même impatience qu’il y avait des années auparavant. Je lui répondis :

« Arrête avec tes grandes phrases Roswell et embrasse-moi »

Et c’est ce qu’il fit. Il m’embrassa encore une fois puis m’entraine à l’étage qui avait l’air plutôt calme. Au passage je pris deux verres d’alcool inconnu puis je le suivis, avec l’excitation de nos débuts. Débuts qu’il évoqua lorsque l’on gravit les marches d’escalier. Je répondis d’une petite voix:

« Ah parce que tu te rappelles de nos débuts ? »

Je jetai un coup d’œil derrière nous et vis que quatre-cinq gars certainement vierges nous suivaient sans grande discrétion. Je donnai un coup de coude à Isadore pour qu’il se retourne et dis :

« Ce qui m’excite le plus c’est de savoir que des puceaux en chaleur nous suivent et vont écouter à la porte. »

Arrivés à l’étage, il ouvrit une des portes au hasard puis une fois rentrés, je fermai la porte à clé et m’adossai contre celle-ci après avoir mis les deux verres sur la commande. Je tirai Isadore par le T-shirt pour le rapprocher de moi et il me caressa le visage. Je rapprochai ma joue contre sa paume tout en l’écoutant et en le regardant avec un doux regard. Je liai mes mains derrière sa nuque pour me rapprocher de lui, sentir sa chaleur, son odeur. Je voulais que tout de moi se souvienne de cette soirée. Je lui répondis alors :

« Des aimants qui une fois ensemble, ne peuvent plus se détacher, des aimants qui parviendront toujours à se retrouver. A peine étais arrivée que je t’avais déjà vu. »

Puis je l’embrassai, doucement cette fois ci. Je ne voulais plus de violence, plus de rancœur. Je voulais juste que ce soit nous deux, comme avant. Tout en l’embrassant, je nous fis reculer vers le lit où nous tombions bientôt. Je ris comme une enfant, puis profitant de ma position supérieure, je lui ôtai son haut que je jetai à l’autre bout de la pièce. Je nous couchai alors entièrement sur le lit puis déposai de légers baisers légers comme des papillons sur le torse de mon amant avant de remonter vers ses lèvres. J’y déposai un léger baiser puis murmurai à son oreille :

« Aimes moi comme tu as toujours su le faire Isadore. »

Certes cela ne me ressemblait pas, cela ne ressemblait pas à l’Eden qui couchait avec un gars en quinze minutes avant de partir, mais je m’en moquais éperdument. Je ne voulais pas que ce moment s’arrête, je ne voulais pas voir le jour se lever.

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