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 Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent.

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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☆ date d'arrivée : 08/12/2014
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MessageSujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent.   Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. - Page 2 EmptyMar 21 Juil - 0:13

Eden & Eliakim

« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »

« Tu es une sorte de dieu donc ? En tout cas, ce prénom te vas à merveille. » Il hoche la tête, amusé de voir ce jeux de drague s'installer et s'imposer entre eux. Il n'avait pas pour idée de draguer en arrivant dans ce bar, seulement prendre un verre et rentrer chez lui au bout de deux ou trois bières, simplement. Mais la tournure de sa soirée lui plaît. Eden est charmante, tout a fait son style de fille. Accessible et sexy, ce qu'il aime ramener chez lui. Sans se poser de question, sans se prendre la tête et se poser de limite. Elle lui plaît il ne s'en cache pas, plus encore lorsqu'elle se penche vers lui et lui offre la vue charmante d'un décolleté bien dessiné. Il se mord la lèvre, geste automatique quand il voit une belle femme. Rapidement elle parle de sa mère, il refuse de relever, surtout lorsqu'elle lui dit qu'elle est un ange maintenant.

Une seconde de la tristesse passe sur le visage de la belle Eden. Il voudrait lui dire qu'il est désolé d'avoir lancé ça sans réfléchir, mais aucun mot ne peut apaiser la perte d'un proche. Lui a la chance d'avoir encore sa mère, elle revient vers lui après des années d'ignorances. C'est un cadeau, une bénédiction qu'on lui fait. « Mais bon, je n’ai rien d’une sainte et encore moins d’une vierge alors ce prénom ne me va pas si bien que cela au final » Il sourit et hausse un sourcil sans la lâcher des yeux. « Eden n'a rien de quelque chose de saint ni de vierge, simplement c'est la première création de dieu. » Lentement il prend une autre gorgée de son verre d'absinthe, se lèche les lèvres a cause du sucre présent dans le verre. Frais et délicieux, quoi qu'un petit peu fort.

Il la taquine et lui dit qu'il va contacter l'Oxymoron. Pour toute réponse elle l'attrape par le débardeur et s'approche de lui, si prêt qu'il sent le souffle alcoolisée de la belle frôler ses lèvres. « Si vous faites cela, je jure devant n’importe quel dieux que je vous séquestrais dans une cave » Joueur, aguicheur même, il approche sa langue de la lèvre inférieure de la belle. Il la frôle, juste assez pour s'amuser. « Je pourrais aimer ça. » A son grand regret elle s'éloigne bien trop vite de lui. Enfin elle confirme les règles qu'il vient de lancer, sans grande conviction. Il ne joue pas souvent aux jeux d'alcool mais avec elle il veut bien tenter. Elle lui signale qu'il faut remplir les verres car ils sont presque vides, il sourit et hoche la tête. Charmeuse elle se lève et vient prendre place juste à côtés de lui. Leur cuisse se touchent, ils sont tellement proche qu'il peut sentir le corps d'Eden irradier de chaleur.

Alors il se tourne vers elle, ils sont face à face, il la regarde. C'est dangereux et pourtant tellement excitant que rien ne pourrait le faire quitter cette place. Enfin elle lance la première question. « De quoi as-tu envie, là tout de suite ? » Il ne répond pas tout de suite, attrape la bouteille d'absinthe et leur sert une autre dose à chacun. Enfin il ajoute un sucre et un peu d'eau pour diluer l'alcool trop fort. Une fois tout ça prêt il se tourne vers elle. « De toi. » Il ne sait pas exactement si c'est vrai, même si elle l'attire bien plus qu'elle ne le devrait. Alors joueur tout autant qu'elle il s'approche, ses lèvres viennent se poser dans le cou d'Eden. Il dépose un baiser sur sa peau. « Tu n'imagines pas tout ce que je pourrais te faire... » Et en riant légèrement il s'éloigne, attrape son verre et prend une gorgée. Il a soif et tant pis si il ne respecte pas exactement la règle de ce jeux de plus en plus intéressant. « Qu'est ce que tu ferais si je te disais que mon appartement est juste à côtés d'ici ? » Demande le professeur avec un sourire tellement innocent, qu'on pourrait lui donner le bon dieu sans confession.

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Eden A. Winchester




Eden A. Winchester
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MessageSujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent.   Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. - Page 2 EmptySam 25 Juil - 13:10



❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞
Eliakim & Eden
J’aime de plus en plus ce jeu qui se met doucement en place entre Eliakim et moi. Il n’y a pas de règles et cela me ravit autant que ça effraie. Qui dit absence de règles, dit que tout est permis. Je serais capable de tout s’il me le demande. De plus je suis une grande joueuse et rien ne me fait peur. Une fois le sujet de ma mère passé, la conversation reprend son cours « normal » et je redeviens l’Eden que tout le monde connais. Il hausse un sourcil lorsque j’évoque ma non-sainteté puis je lui réponds :

« Si on y réfléchit bien, la première création de Dieu était forcément vierge, pure. Enfin, avant qu’Adam et Eve viennent la souiller, si je ne me trompe pas. »

La température monte de plus en plus, j’ai la sensation d’être un volcan en éruption. Lorsqu’il se lèche les lèvres, je ne peux m’empêcher de faire de même et je me mords la lèvre inférieure pour me calmer. Bordel on dirait une ado en chaleur, j’ai passé ce stade depuis longtemps pourtant. Quand je me rapproche de lui pour le menacer, il vient me frôler les lèvres. Je ne peux échapper le bruit étrange qui sort de mes lèvres, à mi-chemin entre le cri de surprise et le gémissement. Néanmoins je replaque ce sourire aguicheur sur mon visage et me rassoit, l’air de rien alors qu’au fond de moi je suis une vraie boule de nerfs. Le jeu allait encore plus pimenter la soirée et les jeux d’alcool sont les meilleurs. C’est à celui qui tiendra le plus longtemps.

Plus je me rapproche de lui, plus j’ai chaud. Je suis sure qu’avec des détecteurs de chaleur humaine, je serais une boule rouge qui irradie tel le soleil. Malgré ma veste qui git sur ma chaise, j’ai beaucoup trop chaud. L’alcool, le désir, tout se mélange pour créer cette douce chaleur. La première question est posée, les choses deviennent sérieuses. Avant de répondre il nous ressert une dose et je ne peux m’empêcher de me mordiller la lèvre inférieure. Lorsqu’il me répond, j’hausse un sourcil et lui fait un sourire séducteur, ce genre de sourire qui veut tout dire. Mais il ne s’arrête pas là et s’approche de mon cou et dépose un baiser sur ma peau brulante.  Un autre gémissement rauque sort de ma bouche et lorsqu’il rit, je sais que je dois frapper plus fort, que je dois être gagnante à ce jeu. Ma voix est beaucoup trop rauque lorsque je lui réponds :

« J’imagine bien tout ce que tu pourrais me faire et je peux te certifier que je te rendrais la pareille. »

S’il savait à quel point je vais le faire monter avant de le relâcher, d’un coup. Il boit et je fais de même, au diable les règles. Si je ne bois pas je vais fondre. Avec un sourire innocent, innocent comme celui du diable, il me pose une question. Je pose innocemment ma main sur le haut de sa cuisse et je lui susurre à l’oreille :

« Je partirais de ce bar pour faire l’after dans ton salon. »

Puis je fais doucement trainer ma main jusqu’à son genou, mes doigts aussi légers que des plumes caressent toute sa cuisse. Je prend encore une gorgée de ma boisson, ce qui me fait légèrement oublier je jeu de base, et j'entends les Riot exploser de rire pour je ne sais quoi. Une question me vient aussitôt à l’esprit. Je le regarde avec un sourire en coin et lui dit :

«Ces gars là-haut sont des bêtes de sexe, il n'y en a pas un qui m'a déçu. Penses-tu sincèrement être à leur niveau? »

Sur ces mots je rebois une grosse gorgée de ma boisson, bien trop grosse. Je ne serais en rien responsable de ce que je vais dire ou faire.

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent.   Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. - Page 2 EmptySam 25 Juil - 22:07

Eden & Eliakim

« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »

« Si on y réfléchit bien, la première création de Dieu était forcément vierge, pure. Enfin, avant qu’Adam et Eve viennent la souiller, si je ne me trompe pas. » Ce n'est pas faux, il hoche la tête en laissant un léger silence s'installer entre eux. Il la regarde, la trouve incroyablement séduisante. En d'autres temps il n'aurait pas réfléchi avant de la prendre par la main pour l'emmener chez lui. Mais pas en ce moment, plus depuis qu'avec Alice ça ne va pas au point où ils sont proches de se séparer. Autrefois Eliakim n'aurait pas réfléchi car c'était l'instant présent qui comptait pour lui. Seul le fait de vivre, de profiter au maximum était important pour le professeur. Il ne voulait rien regretter, ni une nuit sauvage refusée, ni même une nouvelle expérience avec une tierce personne. Il est calmé oui c'est une façon de voir les choses, en tout cas même si la belle lui plaît il sait qu'il rentrera seul. Déjà parce que oui il peut déconner avec Leigh mais leur histoire est tellement à part. Et puis il a fait une promesse à Alice, celle d'être fidèle. Draguer n'est pas tromper, alors il peut se faire plaisir. Et puis de toute façon tant qu'il ne couche pas avec elle il n'a pas besoin de se prendre la tête. « J’imagine bien tout ce que tu pourrais me faire et je peux te certifier que je te rendrais la pareille. »

Joueuse la belle Eden, il sourit, amusé. Ensuite il pose sa propre question, pour savoir ce qu'elle ferait si il lui proposait d'aller dans son appartement. La réponse déclenche un frisson sur l'épiderme sur professeur. Son regard devient plus sombre, il s'humecte encore les lèvres. Il a soif, il va mourir de soif même. Alors il prend une autre gorgée de son verre. Ce jeux va mal finir mais c'est trop amusant pour cesser dés maintenant. Il entend des éclats de rire, sans doute les membres du Riot Club qui passent une bonne soirée. Avec une pointe de nostalgie il laisse son regard dériver sur cette assemblée de beaux jeunes hommes. « Ces gars là-haut sont des bêtes de sexe, il n'y en a pas un qui m'a déçu. Penses-tu sincèrement être à leur niveau? » Il hausse un sourcil sans la lâcher des yeux. « J'ai été président du Riot Club lors de ma dernière année de Fac. Je pense être largement à la hauteur. » Murmure Eliakim en plongeant son regard dans celui d'Eden. Pour l'allumer plus encore, il mordille sa lèvre sensuellement en regardant la réaction de la belle face à ce geste.

C'est à ce moment là qu'il se rend compte qu'une main chaude est posée sur sa cuisse. Il était trop absorbé par le regard de la belle pour faire attention à ce qui se passait ailleurs que dans ses yeux de braises. Il sent les doigts de la belle glisser sur son jean, sensuellement. Avec un petit rictus il se rapproche plus d'elle encore. Il est à seulement quelques centimètres du visage d'Eden, il la fixe, la tension est palpable. On pourrait jurer que dans le bar, les clients autours attendent également de voir ce qu'ils vont faire. Mais pour l'instant rien ne vient, Eliakim laisse monter l'envie. Quand elle devient trop forte enfin, il pose sa bouche sur celle entre-ouverte de la belle. Un baiser aussi léger que le vent, tel une plume se posant sur la bouche chaude d'Eden. Cela ne dure qu'une seconde avant qu'il s'éloigne, le sourire aux lèvres. Mais sa bouche plutôt se pose dans le cou de la belle et, le souffle court, il lui murmure quelques mots à l'oreille. « Dis moi Eden ce que tu voudrais. Ce que tu voudrais que je te fasse, là tout de suite... »

Joueur et taquin, trop sans doute, il vient saisir entre ses lèvres le lobe de son oreille pour le suçoter et le mordiller. Après avoir assez martyrisé ce petit bout de chair, il s'éloigne un peu d'elle et la regarde avec un regard plein de malice, d'envie oui également, mais surtout une lueur de défis dans les yeux. C'est à qui craquera vraiment le premier, qui deviendra une boule de nerf pleine de désir. Lui même tente au maximum de calmer ses pulsions et ses envies. Malheureusement il est un homme et si elle l'excite trop, elle le verra tout de suite.

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Eden A. Winchester




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MessageSujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent.   Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. - Page 2 EmptyDim 26 Juil - 21:56



❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞
Eliakim & Eden
Je ne voulais pas passer la nuit avec Eliakim. Toute la soirée, oui mais pas la nuit. Je savais que la situation entre lui et Alice n’est pas clair et je ne veux pas faire de la peine à mon ami en couchant avec son mec (ou ex ou je ne sais pas ce qu’ils sont). Mais je voulais jouer avec lui, le draguer, le mettre à bout de nerf, tester ses limites avant de les repousser à l’extrême. Je faisais souvent ça avec des hommes plus ou moins murs. Des jeunes même, d’environ 18 ans. Ils pensent pouvoir tout faire mais lorsque je les chauffe un peu trop, soit il tombe à cause de l’alcool, soit ils sont incapables de gérer. Pathétique. Mais avec ce professeur, j’avais l’impression de jouer le même jeu que lui. Il allait dans mon sens et bordel j’adorais tomber sur des hommes comme cela. Il voulait jouer ? On allait jouer et cette partie risquait de durer. Je ne sais pas quand ça allait s’arrêter et je m’en foutais. Je pouvais même repousser la fermeture du bar pour continuer encore et encore.

Lorsque je lui réponds, sa façon de me regarder change. Il devient plus sombre et ses pupilles s’agrandissent et vu l’éclairage du bar et l’endroit où nous trouvions, ses magnifiques yeux bleus deviennent limite noirs. Je ne peux m’empêcher de mordiller ma lèvre inférieure, un putain de reflex lorsqu’un homme ne me laisse pas indifférente. Et bizarrement, c’est sa lèvre que j’ai envie de mordre aussi. Deuxième question, deuxième réponse. Il murmure cette réponse et se plonge son regard dans le mien. Je suis hypnotisée par ses yeux. Son regard peut en faire flancher plus d’une. Je me rapproche un peu plus de lui et ne le quitte pas des yeux, nos visages se frôlent. A mon tour, je lui murmure :

« Toi président des Riot ? Effectivement, je ne peux plus douter de tes capacités. J’aurais adoré te connaitre à cette époque. »

Il re mord sa lèvre et je ne peux plus résister. Je me rapproche un peu plus de son visage et prends sa lèvre entre mes dents. Je la tire doucement puis la lâche avant de me reculer à une distance raisonnable mais pas trop quand même. Ma main est encore sur sa cuisse et il semble enfin la remarquer. J’hausse un sourcil entendu et un sourire innocent étire mes lèvres. Un bref coup d’œil autour de nous et je remarque que la plupart des clients nous regardent, nous fixent même. Mes yeux reviennent vers ceux d’Eliakim et je la sens enfin, cette tension autour de nous. Tout autour de nous n’est qu’électricité. Lorsque cette tension atteint son apogée, il pose ses lèvres sur les miennes. Ça n’a duré qu’une seconde et me voilà totalement en feu. Je brûle à l’intérieur et pour la première fois, je sens que je vais perdre à ce jeu. Il n’arrête pas sa douce torture et ses lèvres redescendent vers mon cou. Ma peau brûle sous ses baisers et j’halète. Je n’en peux plus. Néanmoins, lui non plus n’est pas dans son état normal. Lorsqu’il me parle à l’oreille, son souffle est court. Puis avant que je ne puisse répondre, le voilà qu’il se met à suçoter et torturer mon lobe. Dès qu’il s’éloigne, son regard de braise nourrit le feu en moi, ce brasier que je ne peux éteindre. Ma main encore sur sa cuisse, je la sers pour m’empêcher de gémir, je mords ma lèvre encore plus fort. Avant de répondre, je reprends une gorgée de ma boisson pour me redonner du courage et mon verre se retrouve presque vide. Je me rapproche moi aussi de lui. Je dépose de doux baiser tout le long de sa mâchoire jusqu’à son oreille. En même temps, ma main elle aussi remonte jusqu’à son entrejambe que je caresse. La voix pleine de désir, je lui dis :

« Je veux ça, je te veux jusqu’au fond de ma gorge, je veux te voir me supplier de te finir. Je veux que tu m’emmènes toucher les étoiles. »

J’appuie encore plus ma main sur la bosse qui se forme dans son pantalon puis dis au creux de son oreille :

« Je te retourne la question Eliakim, que voudrais tu faire là, maintenant… Que voudrais-tu me faire ?»

J'ai soif, beaucoup trop soif. Mais je ne veux pas bouger, je ne peux pas détacher mes yeux des siens.

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent.   Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. - Page 2 EmptyLun 27 Juil - 22:18

Eden & Eliakim

« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »

« Toi président des Riot ? Effectivement, je ne peux plus douter de tes capacités. J’aurais adoré te connaitre à cette époque. » Non elle n'aurait pas voulu. Tout simplement car il ne l'aurait pas regardé. « Je ne t'aurais pas vu. J'étais avec un homme à l'époque. » Il sourit et baisse la tête en riant légèrement. Il était avec Leigh à l'époque et il n'en avait pas honte, ce qui lui a d'ailleurs apporté quelques prises de bec et des bagarres avec les autres membres du club. Certain ne voulaient pas accepter l'idée d’avoir comme président un homme en couple avec un autre homme. Mais il n'a jamais eu honte et pendant son année en tant que président, le club aura été florissant. Ils n'avaient peur de rien, ils étaient la nouvelle génération d'hommes qui allaient un jour diriger le monde. Il a adoré ces années dans le Riot Club et il en garde un doux souvenir. Même si parfois il est invité dans les réunions en tant qu'ancien membre du club. Il relève la tête et croise le regard de la belle. Penser à Leigh, parler de lui, ce n'est pas bon. Il veut pour un soir s'ôter le beau brun et la belle blonde de l'esprit, juste parce que si il poursuit sa torture mentale, il va finir par exploser. Son esprit, sa vie est sous pression.

Lentement il s'approche d'elle, il veut la savoir à la limite du désir, il veut savoir qu'elle est prête pour lui, qu'elle serait d'accord pour qu'il lui fasse l'amour passionnément ici et maintenant. Il pourrait la prendre par la main, l’emmener ailleurs et la posséder pour quelques heures. Mais c'est tellement plus amusant de jouer même si il doit avouer qu'il perd pied également. Le charme de la belle est ravageur, il sourit, il la respire, il la sent tendue et prête à l'embrasser à tout moment. Alors qu'il s'approche d'elle il pourrait sentir son épiderme frissonner alors que de son torse il frôle sa poitrine. Juste assez pour entendre son souffle devenir plus rapide et plus court. Il l'excite et il adore ça. Il l'entend gémir tout comme il sent sa main serrer sa cuisse, jusqu'à déclencher un frisson au beau professeur. Les quelques mots qu'il lui murmure vont la rendre folle. Avec un sourire il la regarde prendre une gorgée de son verre comme pour se donner du courage. Doucement elle dépose quelques baisers sur sa mâchoire jusqu'à son oreille, il ferme les yeux et gémit quand il sent la main de la belle presser la bosse qui déforme légèrement son jean. La souffle court également, il pose sur elle un regard brûlant. « Je veux ça, je te veux jusqu’au fond de ma gorge, je veux te voir me supplier de te finir. Je veux que tu m’emmènes toucher les étoiles. »

Aussitôt il ferme les yeux tant les mots de la belle lui font de l'effet. D'accord elle a du niveau il doit le reconnaître. Et fourbe qu'elle est, elle appui encore un peu, faisant sursauter le professeur. « Je te retourne la question Eliakim, que voudrais tu faire là, maintenant… Que voudrais-tu me faire ? » Il est incapable de détacher son regard des yeux de la belle. Il s'approche d'elle encore, lentement il laisse sa langue glisser sur sa lèvre inférieur, sensuellement, du bout de la langue. Juste assez pour la chatouiller. « Je voudrais t'allonger sur cette table... » Sa langue glisse dans son cou, au niveau de son oreille. « Je t’enlèverais tes vêtements et... » Il se colle à elle, doucement il pose sa main sur le ventre plat de la belle. Avec un sourire il glisse ses doigts sous son débardeur pour toucher sa peau. Et sans attendre il remonte jusqu'à sa poitrine en quelques caresses. « Je te lécherais jusqu'à te faire hurler sur ma langue. Tu me supplierais de continuer, tu en perdrais ta voix. » L'esprit plein d'images salaces il s'éloigne d'elle doucement. Il attrape son paquet de cigarettes. « J'ai besoin de fumer là. » Avec un clin d’œil il se lève lentement. « Si tu me suis... On peut continuer de jouer dehors. » Et sans attendre il cale une cigarette entre ses lèvres et sort du bar aussi vite que son ombre. Il allume sa cigarette et prend une première bouffée pour se calmer.  

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Eden A. Winchester




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MessageSujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent.   Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. - Page 2 EmptyJeu 6 Aoû - 19:26



❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞
Eliakim & Eden
« Je ne t'aurais pas vu. J'étais avec un homme à l'époque. » Je souris face à cette confession et réfléchis à une éventuelle réponse. Je n’avais jamais eu vent de cette partie de sa vie alors que j’ai entendu pas mal de choses concernant le « sexy Professeur Crowlley ». Des bonnes comme des mauvaises. Ancien hooligan violent, a trompé sa fiancée et d’autres choses qui ne glorifient pas son image. Et pourtant, malgré tout ça, je ne peux pas m’empêcher de jouer avec lui, de le draguer, de l’exciter.  De toute façon ne me suis jamais intéressée aux rumeurs, les commérages de bas d’immeuble, non merci. Surtout que je suis bien souvent la première personne sur qui des rumeurs sont lancées. Rumeurs que je me plais à amplifier. La tête affolée de ceux qui viennent me voir après ça est magique. J’aime faire parler de moi, là est le but de mon existence.  D’ailleurs, je me demande ce qui va se dire de ma soirée avec Eliakim. Car une chose est sure, on parlera de nous. Y’a qu’à voir les gens qui nous regardent en chuchotant.  Eden Winchester va encore faire parler d’elle.

Il se joue de moi, je le vois. Je vois que tout ce qu’il fait n’est qu’un jeu, un jeu où il va me pousser à bout, un jeu où on va frôler la limite du désir. Nous jouons au même jeu tous les deux, lui comme moi savons ce qu’il faut faire à l’autre pour l’exciter comme jamais. Plus il se rapproche de moi, plus mon souffle devient court. Des frissons remontent le long de ma colonne vertébrale et tout mon corps est en ébullition, la moindre cellule de mon organisme est en feu. Je pourrais fondre devant lui tant mon corps est brûlant. L’alcool et le désir forment un merveilleux mélange, un cocktail Molotov qui met mon corps à feu et à sang. Ton parfum m’enivre, sa chaleur réchauffe mon corps, ses yeux m’hypnotisent. Lorsque je pose ma main sur la bosse de son pantalon, son souffle devient plus court et ses yeux se ferment sous mon toucher.  Un gémissement sort de sa gorge et lorsqu’il rouvre ses yeux, son regard brulant se pose sur moi. Mais à peine ai-je prononcé mes mots que ses yeux se retrouvent de nouveau clos. Je le sens sursauter sous ma main et j’aime savoir que je ne le laisse pas indifférent. Pas du tout même.

Je ne le quitte pas du regard, je sonde son âme, il sonde la mienne. Bleu sur bleu, le ciel et la mer. Lorsque sa langue caresse ma lèvre inférieure, les battements de mon cœur s’accélèrent et mon bas ventre s’enflamme. J’ai chaud, beaucoup trop chaud et mes cheveux collent à ma nuque. Lorsqu’il me dit qu’il m’allongerait sur la table, un soupir rauque s’échappe de ma gorge et plus sa langue navigue dans mon cou, plus je penche ma tête en arrière afin de lui laisse un plus grand accès. Je sens ensuite ses doigts passer sous mon débardeur et remonter jusqu’à ma poitrine. Ma peau est brulante sous ses caresses et lorsque sa douce torture cesse, je suis semblable à une flaque. Mes muscles ne bougent plus, je ne pense plus correctement. Je suis dans un état second et je reviens à moi seulement lorsqu’il quitte le bar, une cigarette au coin de ses lèvres. Evidemment que je vais le suivre mais avant, j’ai besoin de me reprendre mes esprits. Je me ressers un verre d’alcool que je bois cul sec. A peine trente secondes plus tard, je pousse la porte afin de sortir. Je le rejoins et me laisse glisser contre le mur. Je sors mon paquet de clope et m’en allume une avant de prendre une grande taffe.  La nicotine détend mes muscles et bientôt, je suis à peu près dans mon état normal. Ivre morte mais normale. Je me relève et par malchance, la terre bouge autours de moi. Putain mais j’ai combien de grammes là ? Une fois le malaise passé, je me colle à lui, mon bassin contre le sien, afin de lui murmurer à l’oreille :

« Que dirait l’Oxymoron si on nous voyait hein ? »

Je reprends une taffe de ma clope puis recrache la fumée au niveau de sa bouche. L’espace d’une seconde, je pose mes lèvres sur les siennes avant de reculer et d’ajouter :

« J’ai de nouveau une question Eliakim ou du moins un défi. »

Je le tire par le bas de son débardeur et le regarde droit dans les yeux. D’un ton de défi, je lui dis :

« Faisons parler de nous, cap ? »


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MessageSujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent.   Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. - Page 2 EmptyVen 7 Aoû - 22:39

Eden & Eliakim

« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »

La tension tellement présente entre les deux personnes, pousse Eliakim à se lever pour sortir fumer une cigarette. Il est assez connu ici pour pouvoir fumer dans le bar si il le désire, mais justement pour son bien-être mental il préfère s'éloigner. Se tenir loin d'elle et de la tentation qu'elle représente. Eliakim est désespéré parce qu'il ne voit plus Alice, où du moins pas comme il le voudrait. Il sait qu'elle va bien enfin c'est ce que les échos lui transmettent. Mais il est tellement mal qu'il passerait la nuit avec n'importe qui, sans même penser aux conséquences qui pourraient être désastreuses. Alors il décide de s'éloigner afin de respirer un peu d'air frais et surtout de faire redescendre le désir violent qu'il ressent pour elle. Car même si Eden a une réputation qu'on ne fait plus, il doit se rendre à l'évidence. Tout ce qu'on raconte sur elle est vrai. Elle est magnifique, charmante et incroyablement sexy, trop pour le bien être mental du professeur. Rarement dans sa vie il n'aura rencontré des jeunes filles qui dégagent autant de charme et d'élégance. Son regard et son visage sont à se damner, elle pourrait envoyer Eliakim en enfer en une seconde, un mouvement si elle le désirait.

Enfin dehors, il allume une cigarette. La première bouffée lui fait du bien alors qu'il recrache la fumée grise dans l'air frais de la soirée. Sur le trottoir en face il voit un groupe de jeunes sortant d'une fête quelconque. L'un d'eux lui fait un signe, c'est un de ses étudiants en 7eme années. Avec un sourire il lui rend son signe de la main, alors que derrière lui quelques pas se font entendre. La démarche légère et je m'en-foutiste de la belle Eden éveillent les sens d'Eliakim alors qu'il se tourne doucement vers elle. L'air est frais, la lune brille haut dans le ciel, mais il ne sent pas la légère brise fraîche qui roule sur ses épaules. Son corps est bouillant, il ne sent rien d'autre que le corps de la belle Eden bouillant également. Elle semble l’appeler silencieusement. Alors posée sur le sol, elle se relève difficilement alors qu'il ne cesse de lui sourire. « Ça tape l'absinthe n'est-ce pas ? » Lui même n'est plus très frais, les vapeurs d'alcool lui donnent chaud et vont le pousser à faire des choses qu'il va regretter. Mais c'est si bon !

« Que dirait l’Oxymoron si on nous voyait hein ? » Il ferme les yeux en sentant la fumée de la belle sur ses lèvres. Elle a son bassin collé à celui d'Eliakim, ce dernier n'ose pas bouger de peur de perdre ce mince contrôle qu'il a sur lui même. Elle pose ses lèvres sur sa bouge, il frissonne. Mais elle est déjà éloignée de lui alors qu'il pose sur elle un regard brûlant. « Que tu m'allumes. Et que tu joues avec le feu belle Eden... » Murmure le professeur en laissant sa main droite glisser le long du visage parfait de la belle. « J’ai de nouveau une question Eliakim ou du moins un défi. » Attentif il plonge son regard dans le sien, attendant la suite. « Faisons parler de nous, cap ? » Il lui sourit, pose ses mains sur les hanches d'Eden et doucement mais fermement, la pousse contre le mur derrière elle. Une fois dos au mur, il approche son visage du sien. « Ils nous savent dehors. On parle déjà de nous Eden, tu le sais. Ils doivent penser que je te fais l'amour contre le mur... » Passionnément il pose ses lèvres sur la bouche de la belle pour un baiser enflammé. Jouant avec sa langue dans une danse endiablé, il ne la lâche plus pendant plusieurs secondes, jusqu'à ce que le souffle leur manqué définitivement. Là, haletant et collé à elle, il se recule légèrement pour laisser l'air pénétrer leurs poumons. « Ose me dire que tu ne trouverais pas cela excitant... » Murmure le professeur en laissant ses lèvres glisser dans le cou de la belle pour embrasser sa peau. Là, alors qu'il dépose plusieurs baisers jusqu'à la naissance de ses seins, l'une de ses mains remonte jusqu'à sa poitrine pour frôler la pointe déjà gonflée de son sein droit.

Avec un sourire il pince doucement la petite pointe gonflée, souriant sous les réactions de la belle. « Arrêtons là avant de faire quelque chose que nous allons regretter... » Murmure Eliakim avec un dernier baiser sur les lèvres entre-ouvertes de la belle. Il s'éloigne lentement, loin de son corps bouillant et parfait, si tentant et pourtant tellement inaccessible.

© Chieuze

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Eden A. Winchester




Eden A. Winchester
ASTRAL — against the system


☆ date d'arrivée : 17/04/2015
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MessageSujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent.   Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. - Page 2 EmptyLun 7 Sep - 20:11



❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞
Eliakim & Eden
Lorsqu’il quitte le bar et que la porte claque, je retrouve mes esprits pour un court instant. A quoi je joue là ? Putain il faut que je me reprenne, je ne peux pas coucher avec lui, il ne peut rien se passer entre nous pour la simple et bonne raison qu’Alice est l’une de mes plus proches amies, si ce n’est la plus proche. Je ne veux pas lui faire de mal alors qu’elle souffre déjà assez. C’est une guerre entre mon corps et ma tête. Tout mon corps brûle de désir pour cet homme et ma tête essaye tant bien que mal de retenir ces millions d’hormones qui dansent en moi. Non Eden, retient tes pulsions et va te trouver quelqu’un de cent pour cent libre. Je vais finir la soirée avec un mec des Riots, ça s’est autorisé et permit. Mais bon, pour l’heure, je rejoins Eliakim à l’extérieur. Il faut quand même avouer que ça sera dur de résister. Trente ans, sexy à faire pâlir Apollon, du charisme et tout ce qui va avec. Je pense que s’il n’était pas avec Alice, je l’aurais déjà ramené chez moi.  Pour une fois je ne pense pas qu’à moi, et je pense aussi aux conséquences de mes actes. C’est un exploit.

Une fois dehors, l’air frais me saisit et un frisson me parcourt l’échine. Un groupe de jeunes bruyants passent devant nous et l’un d’eux salue Eliakim d’un signe de la main. Il lui rend avant de se tourner vers moi, assise par terre comme une sdf saoule. Je suis bouillante et la légère brise du soir ne suffit pas à me refroidir. C’est de sa faute à lui aussi, pourquoi m’a-t-il autant chauffé ? Bordel, je sens déjà la frustration monter en moi. Je me relève difficilement et sa voix me tire de mes pensées. Un léger rire sort de mes lèvres et je lui réponds :

« Pour être honnête j’ai vu pire. Mais ouais, ça tape sur le système et j’ vais avoir une sacrée gueule de bois demain. »

J’adore lorsque je ressens des tas de sensations. Le désir pour cet homme, l’ivresse à cause de l’absinthe, la crainte de ne pas pouvoir me contrôler. Ce délicieux cocktail Molotov retourne tout mon corps et mon cœur bat tellement vite qu’il pourrait sortir de ma poitrine. Littéralement. Je sens mon sang pulser dans mes veines, je sens mon pouls s’accélérer lorsque je m’avance vers lui. Une fois collée à lui, c’est l’apothéose, mes nerfs vont lâcher. Tout mon corps réagit au sien, une putain de réaction chimique. Lorsque j’expire ma fumée vers lui, ses yeux se ferment et j’en profite alors pour poser mes lèvres sur les siennes. Mon corps frissonne, le sien aussi et le désir se fait de plus en plus grand, de plus en plus intense. Le regard qu’il me lance lorsque je m’éloigne est brûlant comme l’enfer. Mais en un rien de temps, il est de nouveau près de moi et passe sa main sur son visage. Sa voix raisonne en voix et prenant le même ton que lui, je réponds :

« J’aime jouer avec le feu. J’aime jouer tout court mais ça, tu as dû le remarquer non ? »

Il est attentif à ce que je lui dis après et ses yeux plongés dans les miens risquent de me faire perdre la dernière part de contrôle qu’il me reste. Je sens ensuite ses mains sur mes hanches et ce contact doux mais ferme me fait flancher. Il me pousse doucement contre le mur et son visage est à quelques millimètres du mien. Je n’entends que des mots de ce qu’il me dit puis sans que je m’y sois préparée, il pose ses lèvres sur les miennes pour un baiser passionné. Je passe mes mains dans ses cheveux et tire dessus doucement. Sa langue danse avec la mienne et jamais de ma vie je n’ai été embrassée comme cela. Je ne pense plus à rien, tout mon corps est en ébullition, un volcan. Il se recule bien trop vite  et passe ses lèvres dans mon cou. Un soupir rauque s’échappe de mes lèvres et je lui réponds alors, d’une voix grave emplie de désir :

« On fera certainement la Une demain. Je n’ai jamais fait ça en public, il faut bien une première fois à tout. »

Je ne contrôle pas ce que je dis, ce que je pense, ce que je fais. Sa main se retrouve sur ma poitrine alors que les miennes  sont toujours dans ses cheveux. Je rejette ma tête en arrière et halète. Je n’en peux plus, j’ai beaucoup trop chaud. Puis il murmure qu’il faut tout arrêter, comme ça. Mes yeux s’ouvrent en grand lorsqu’il pose ses lèvres sur les miennes mais je lui rends quand même son baiser. Je le remercie intérieurement d’avoir pris cette décision. Je secoue la tête afin de retrouver mes esprits et lui lance un sourire charmeur en haussant un sourcil. Il ne faut surtout pas que je lui montre que je suis frustrée, ça signifierait qu'il a gagné. Avant qu’il ne parte, l’air de rien, je lui réponds :

« Mieux vaut être raisonnable, Monsieur J’allume-des-Etudiantes. »

Alors que je le regarde partir, je me frotte le visage et essaies de calmer le désir ardent qui brûle encore en moi. Je rentre dans le bar et me dirige droit vers la table des Riots. Je m’assois sur l’un d’eux, et recommande une tournée de shots. La nuit est loin d’être finie.


© Pando
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