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 Quand tout bascule (Andraaron)

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MessageSujet: Quand tout bascule (Andraaron)   Quand tout bascule (Andraaron) EmptyVen 5 Juin - 16:55



❝Sous le ciel
la grandeur de tes yeux❞
Toi & Moi
Et nous voilà dans notre nouvelle maison, avec une vue splendide sur le jardin qui trônait fièrement derrière. Pour le moment cela n’avait pas de décoration ni rien, à part une montagne de carton. Ce qui me rendait euphorique. J’avais hâte d’être totalement installé avec mon fiancé. C’est une nouvelle étape qui s’ouvre à nous aujourd’hui. Même si depuis quelque temps j’étais installé dans son appartement. Ce qui a quand même aidé à trouver des moments où on pouvait visiter ensemble des maisons. Et on a eu tous deux le coup de coeur pour cette maison. Alors on n’avait pas tardé à l’acheter et à y emménager.

Enfin emménager est un bien grand mot puisque là j’étais plus occupé à m’occuper de mon homme plutôt que de ranger. Son dos soudé contre mon torse, mes mains sous son tee-shirt, je dévore son cou de baisers brûlant. Son parfum me rendait fou, je le serre davantage contre moi, grognant légèrement contre les vêtements encombrant. Fermant les yeux, je remonte ma main droite le long de son torse, écorchant sa peau tandis que la main gauche descend, glisse sur son pantalon et son érection bien présente, me faisant gémir de plaisir. De mon côté je n’étais pas mieux. Les affres du plaisir me tendaient les bras, et je ne résistait pas à la luxure que représentait l’homme dans mes bras. Remontant mes lèvres sur sa nuque puis vers son oreille, je mords le lobe de l’oreille gauche avant de lui susurrer « Tu es maléfique… JE devrais ranger, mais j’ai bien envie d’autre chose là… » J’embrasse sa machoire avant de le voir sourire « Surtout si tu souris ainsi, tu sais que ça me rend fou… » Je le retourne avant de le regarder, avec un grand sourire « Je suis tellement heureux, tu as fais de ma vie un rêve. »

Je vais pour l’embrasser mais, par malchance, mon portable se met à sonner. Je grogne de frustration alors que mes lèvres n’étaient qu’à quelques millimètres des siennes. La sonnerie continuait de retentir… « Désolé ». Je m’éloigne quelque peu pour prendre mon portable et décrocher « Allo ?! » Mon ton était assez sec, je n’appréciais pas être dérangé dans de tels moments, même si ce n’était pas la faute de l’interlocuteur. Je fronce les sourcils m’écartant cette fois pour de bon d’Aaron. « Oui c’est moi.. Oui je me souviens de toi… » Je lance un regard chargé d’incompréhension à Aaron avant d’aller sur la terrasse « Tu es sûr que tu as besoin de me voir ? Ouais je peux y être dans un quart d’heure….. A toute » Je raccroche et regarde mon portable comme s’il allait m’apporter une réponse. Je secoue la tête avant de revenir vers mon homme. « Euh.. Je dois y aller bébé… » Je pose une main sur ma joue « C’est le fameux mec que je t’ai parlé.. Il veut me voir, il dit que c’est important… Je ne sais pas trop ce qu’il me veut… » Je l’attire contre moi pour lui voler un baiser passionné. « Je reviens vite, promis… » Je file enfilé ma veste avant de sortir.

Mais ce qui devait durer une heure, dure plus de quatre heures. On s’est vu à peine une demie heure avec ce fameux ex d’une nuit. Mais pendant plus de trois heures j’ai enchainé verres sur verres, devenant une épave au point que le patron du bar m’a appelé un taxi pour revenir ici, dans notre nouvelle demeure. Pourquoi je suis bourré ? Je venais d’apprendre que j’avais peut-être le HIV. Ouais, parce que monsieur avait oublié de se protéger et m’avait certifié qu’il était clean, mais il a en fait le SIDA, et donc il a pu peut-être me contaminer, vu qu’il a été infecté dans la même période, il ne sait pas exactement quand. Descendant tant bien que mal du taxi, j’essaie de marcher aussi droit que possible, mais tout tangue, et je suis pris d’un fou rire hystérique en arrivant à la porte. Je pars à la recherche de mes clés qui se sont apparemment fait la malle, elles ne sont même pas dans mon boxer ! « Oups » Je tape à la porte, j’étais bien émêché… Et donc insupportable. « Chériiiiiiii ! Ouvre c’est moiiiiii ! Oh ça bouge ! » Me rattrapant à la rembarde, qui semble bouger, je trépigne sur place « Dépêche j’ai envie de pipi… Et mais non on ne dit pas ça on dit pisser.. Putin dépêche sinon je fais comme les chiens ! » Insupportable, il ne faut jamais me laisser boire, je vous le dis !


© Pando
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MessageSujet: Re: Quand tout bascule (Andraaron)   Quand tout bascule (Andraaron) EmptySam 13 Juin - 19:15

TROUBLE IN PARADISE

Parfois il suffit d'un tout petit rien, pour venir tout chambouler ...


Je ne m’étais jamais laissé le droit de pouvoir imaginer à quel point ma vie pourrait être belle et remarquable dès le moment où j’avais appris que Andrea m’avait trompé avec un autre homme. Depuis ce jour là, j’avais tiré un trait sur un avenir glorieux, sur un avenir où tout me sourirait. Et pourtant voilà qu’aujourd’hui je me retrouve littéralement les pieds dans le plat, à vivre ce parfait bonheur.

Après sa demande, après nos révélations sur notre passé l’un comme l’autre, voilà que pour venir apporter encore plus d’amour au sein de notre couple, que nous avions décidé d’emménager ensemble. Pour beaucoup je suis certain que notre futur mariage et notre emménagement résonne comme une précipitation cachant la crainte de tout perdre du jour au lendemain, cachant ainsi notre manque de confiance l’un envers l’autre. En fait, c’est tout l’opposé. Nous avons déjà perdu six ans Andrea et moi et on veut tout simplement rattraper ce temps perdu. Certes nos engagements s’enchainent de façon rapide, mais on est sûr l’un comme l’autre de nos choix. On désire plus que tout pouvoir fonder notre petit cocon à tous les deux et l’emménagement dans un foyer commun est donc la suite logique à la demande en mariage de mon futur mari.

Je me retrouvais alors maintenant dans cette belle maison que nous avions choisi ensemble et pour laquelle nous avions eu un coup de coeur instantanée, dès la première visite. Après tout elle a tout pour plaire, elle était tout récente, elle avait à peine un an, ce qui ne manquait pas de lui donner un charme particulier, comme si elle avait été faite pour nous. Elle est ni trop grande, ni trop petite, juste parfaite. On dispose de trois chambres, de deux salles de bain et surtout d’un magnifique jardin où je comptais bien faire construire une piscine plus tard. Cette maison était vraiment un nouveau départ pour lui comme pour moi, ici nous allons pouvoir construire de nouveaux souvenirs, nous allons pouvoir construire notre avenir comme bon nous semble. C’est ainsi que je me retrouvais le sourire aux lèvres à venir déposer les cartons ici et là, avant de venir me retrouver être ramener à la réalité par mon homme, qui venait passer ses mains sous mon tee-shirt. Décidément sa libido ne semblait pas avoir été impacté par ce changement de demeure, à mon plus grand plaisir.

Sentant son souffle chaud venir parcourir ma nuque, tout comme ses baisers, mon excitation ne tarda pas à se sentir présente. Je le laisse ainsi s’occuper de moi, je ferme les yeux et apprécie chacun de ses gestes sans broncher. Je suis tout à lui et son désir ardent de faire l’amour n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, bien au contraire. Se retrouver dans cette maison où les cartons régnaient en maître s’avérait être excitant, après tout je n’avais encore jamais fait l’amour dans un endroit en plein emménagement. Continuant ainsi de partager ses baisers, tout en laissant mes mains venir caresser son visage, avant de venir se poser sur son fessier, sur lequel je fais pression pour le rapprocher encore plus de moi, je souris alors à ses mots « Je ne sais pas lequel de nous deux est maléfique … mais ce que je sais c’est que j’aime ça … surtout ne t’arrête pas mon amour … » Reprenant notre ébat, je m’amusais avec sa langue quelques instants, avant de venir plonger mon regard dans le sien. J’étais à cet instant précis dans un état où je me sentais tellement bien que j’avais besoin de graver ce souvenir dans ma mémoire, à jamais. « C’est moi qui suis heureux et chanceux de t’avoir retrouver, j’ai encore plus hâte de devenir ton mari et sceller ainsi notre amour à jamais … Tu es mien pour la vie Andrea Mathew Fitzwilliam ». Partageant un dernier baiser, nous fûmes cependant stopper net lorsque le téléphone de mon cher et tendre, se mit à vibrer. « Non décroche pas … laisse stp … » Malheureusement la sonnerie se voulant de plus en plus insistante, il finit par décrocher. Soupirant bruyamment pour lui montrer ma désapprobation, je le laissais s’éloigner quelques peu. Continuant mon numéro du parfait petit ami frustré, je le regardais d’un regard froid, avant de rester figé en le voyant s’éloigner sur la terrasse. Qui avait-il de si important dans cet appel pour qu’il s’éloigne de moi ainsi. Je n’aimais pas du tout ça et je comptais bien lui faire entendre à son retour. Quelques minutes plus tard, il réapparu l’air inquisiteur et avant même que je ne puisse dire un seul mot, il me fit part d’une nouvelle qui était loin de me plaire « Hein quoi … tu vas pas me laisser là seul maintenant ... » Faisant les gros yeux à sa révélation, je l’écoutais silencieux, avant de recevoir un furtif baisé. Le regardant alors s’éloigner par la suite, pour finalement quitter notre maison aussi vite, je laissais entendre quelques mots avant qu’il ne referme la porte derrière lui « Je t’aime … »

Je me retrouvais donc seul maintenant dans cette maison où rien n’avait encore trouvé sa place. Comment pouvait-il me laisser ainsi en plan. J’étais à la fois inquiet et remonté contre lui. Inquiet de le savoir en compagnie de cet homme avec qui il avait passé une nuit et remonté dans le sens où il aurait très bien pu m’emmener avec lui, après tout nous allons nous marier prochainement, alors pourquoi vouloir me mettre à l’écart ainsi. Je ne cessais alors de soupirer encore et encore avant de me replonger dans le rangement des cartons, histoire de penser à autre chose. Oui mais voilà, les minutes passées et toujours aucun signe ou nouvelle de mon homme. J’essayais de rester calme, mais quand la première heure fut passée, je ne me gênais pas pour l’harceler d’appel et de sms « Bébé c’est encore moi … cela va faire plus de deux heures que tu es parti et je n’ai aucune nouvelle de toi, je n’aime pas ça, vraiment pas, surtout que tu es en compagnie de cet homme … Enfin bref, si tu ne veux pas que je m’inquiète davantage fais moi signe stp … Je t’aime ». J’avais attendu de nombreuses heures, j’avais finalement finit par me faire à l’idée que quelque chose avait du se passer, j’avais appeler Alice pour chercher du réconfort mais en vain je n’arrivais pas à rester calme. Tellement que ma colère se réfugia dans la nourriture, j’avais commandé des pizzas, mais aussi des glaces … tant pis pour mon régime et mes bonnes résolutions. Je me retrouvais alors devant la télé que j’avais eu du mal à installer tout seul, à manger comme un gros devant un bon vieux film. Soudain, je fus sorti de monde, par le bruit sourd de coups contre la porte. Sursautant aussitôt, ma première réaction fut d’attraper un club de golf posé non loin près d’un carton ouvert. M’avançant alors vers la porte je gardais en main le golf, avant d’entendre la voix éméchée de mon homme, ce qui me valut de me rassurer un instant … avant de m’inquiéter à nouveau. Ouvrant finalement la porte, je me retrouvais face à lui, dans un état qui me répugnait totalement. Grimaçant en le trouvant ainsi, je ne pus m’empêcher de lui faire part de mes remords « Tsss … te voilà … et tu as bu en plus … » Lui faisant signe de rentrer histoire de ne pas se faire remarquer davantage par le voisinage, une fois la porte refermée derrière nous, je jeter brutalement le club sur le sol avant de reprendre « Tu te fous de ma gueule Andrea ? … ça fait plus de quatre heures que tu es parti, que tu me donnes aucune nouvelle … et maintenant tu rentres complètement bourré ! … Si cela annonce le début de notre vie commune et bien tu peux dessuite tirer un trait dessus … » Passant devant lui tout en lui donnant un coup d’épaule, je me dépêchais de ramasser quelques affaires que j’entassais dans un sac alors que lui se rendait aux toilettes. Le voyant sortir et me faire à nouveau face je repris de plus belle « Tu sais quoi Andrea, tu vas passer ta première nuit seul dans notre maison … je n’ai pas envie de dormir avec toi, surtout pas dans cet état … Je n’ose même pas imaginer ce que tu as pu faire avec ce gars … » Ma colère grimpant de plus en plus, je sentis une larme venir couler le long de ma joue, que j’essuyais aussitôt « En fait, je préfère ne pas rester une minute de plus ici avec toi … Tu me feras signe quand tu seras plus sobre … » Ne pouvant m’empêcher de lui déposer un baiser sur le front, car au fond j’étais plus inquiet qu’en colère de le retrouver dans cet état, je me diriger alors vers la porte d’entrée, bien décidé à découcher ce soir, pour notre première nuit ensemble dans notre nouvelle maison.
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MessageSujet: Re: Quand tout bascule (Andraaron)   Quand tout bascule (Andraaron) EmptyDim 14 Juin - 14:05



❝Sous le ciel
la grandeur de tes yeux❞
Toi & Moi
Je n’avais jamais imaginé être heureux dans les bras d’un autre homme, c’était aussi simple que cela. Aaron avait été l’évidence même. Alors, quand tout cette histoire m’avait démoli, je n’avais jamais cherché à trouver le bonheur ailleurs, persuadé que le mien résidait totalement dans la personne d’Aaron. Mais j’avais bien fait, parce qu’aujourd’hui ce bonheur était de nouveau mien, et encore plus pleinement qu’avant.

Notre séjour à Paris n’avait pas été de tout repos, mais il a été vraiment très bénéfique, pour chacun de nous deux. Mettre les choses à plat avait permis d’encore plus solidifier notre couple si c’était possible. ET surtout que l’on avait décidé d’accélérer la recherche d’appartement, ce qui fût un succès puisque l’on tomba tout deux sur un même coups de coeur. On avait assez perdu de temps pour s’encombrer des mondanités anglaises qui voulait que l’on attende un certain temps avant de s’installer ensemble. Tout ce que je savais c’est que j’étais amoureux de lui et que je voulais passer le restant de mes jours avec lui, à chaque seconde qui passe. Et puis, on allait bientôt se marier, enfin j’espère, alors je n’avais pas l’intention de faire chambre à part plus longtemps. Et puis de toute manière, on vivait déjà plus ou moins ensemble, chacun allant dans m’appartement de l’autre.

La maison était assez grande pour que l’on ne se sente pas étouffé et que l’on puisse accueillir à certaines occasion, que ce soit notre famille ou encore nos amis. Il n’y avait aucun travaux à faire, ce qui était parfait puisque cela voulait dire que l’on pouvait rapidement y emménager, et elle était dans notre budget, ce qui avait terminé de nous convaincre totalement. On avait même pas réfléchis avant d’accepter l’offre. Ce qui fait que seulement quelques jours après la signature, on est déjà en train de s’installer. LE fait que je n’ai pas vendu mon appartement ne me pose aucun souci, de toute manière c’est Sasha qui y est et qui me verse un salaire dérisoire en compensation. J’avais assez d’argent de toute manière. Le plus difficile restait maintenant à faire, c’est-à-dire la décoration de cette maison. Aaron avait un goût plus développé en la matière, je lui laisse donc carte blanche, il sait déjà ce que je n’aime pas alors je lui fais totalement confiance. JE préférais d’ailleurs faire ce que je savais le mieux faire : m’occuper de mon homme. Le voir se tortiller dans tous les sens avec les cartons avait eu un effet quelque peu … gênant.

JE profitais de cet instant magique, tant qu’il était dans mes bras, chaque moment est magique. Je connais chaque endroit de sa peau, je sais où il est sensible et j’en profite allègrement. Je sais qu’il ne pourra réagir, à moins que mon corps soudé au sien ne lui fasse plus aucun effet. Mais ce n’est pas le cas, pas encore aujourd’hui. Si je suis insatiable, il l’est tout autant que moi et ce n’est pas pour me déplaire. Parfois on a vraiment des comportements d’adolescent, mais l’amour me fait faire vraiment n’importe quoi. Et savoir que j’allais définitivement habiter avec lui me rendait heureux, mais bien plus que cela. Parce que j’étais carrément au bord de l’euphorie. L’embrassant à en perdre haleine, je le retourne ce qui permet d’avoir accès à ses lèvres plus facilement. « Oh je suis certain que c’est toi… Tu me fais faire tout et n’importe quoi sans même que ça ne me dérange. » Je souris lui laissant la domination pour quelques instants. Glissant mes mains dans ses cheveux, je noue mes doigts dedans, tout en posant mon front tout contre le sien. Je profiter du moment, de nos souffles qui se mélangent. Je souris avant de lui voler un chaste baiser « On est tous les deux chanceux, sans toi je ne serais pas là à l’heure d’aujourd’hui, mais certainement en train de croupir sous une tonne de paperasse pour te retrouver. Tu es mien aussi, Aaron Williams Evans-Fitzwilliams. » JE fronce d’ailleurs les sourcils en une moue perplexe « Ca fait trop de Williams ça.. » Je reprend avidement notre baiser avant d’être dérangé par mon portable. Laissant passer les premières minutes pendant qu’Aaron râle, je n’ai pas d’autres choix quand ça insiste. Ca commençait à devenir pénible. Je lève les yeux au ciel tandis que je décroche. Mais, rapidement c’est une toute autre histoire. Je finis par abandonner, non sans mal, mon homme pour me réfugier à la terrasse. JE ne voulais pas qu’il entende la suite de notre conversation, pas parce que je ne lui faisais pas confiance, mais plutôt parce que je sais que sinon il va me faire une crise de jalousie alors qu’il n’y aucune raison. Acceptant de voir, mon ancien amant, ex ? Je ne sais même pas comment l’appeler, je me dirige vers le salon.. Je souffle à la réaction d’Aaron… « J’ai pas trop le choix bébé… Je ne sais pas ce qu’il me veut mais ça semble vraiment important, je reviens vite je te promet… Et ne range rien, j’ai quelques petites idées… » Je l’embrasse avant de me mordre la lèvre inférieure et de filer vers la porte d’entrée. Me retournant avec un sourire resplendissant accroché aux lèvres « Moi aussi je t’aime… »

Cette entrevue tourna littéralement au cauchemar. Je n’avais jamais imaginé qu’une telle nouvelle puisse me tomber dessus un jour. Pourtant j’étais persuadé que l’on s’était protégé, mais j’avais peut-être un peu trop bu pendant cette fameuse soirée. Le fait est que ça ne fait que me faire regretter davantage de ne pas m’être retenu. Et je me sentais de nouveau coupable, mais en mille fois pire cette fois-ci. Parce que si l’éventualité que je sois contaminé existe, alors le fait qu’Aaron puisse être contaminé existe également, on ne s’était pas toujours bien protégé au vu de nos tests antécédents. Mais jamais je ne pourrais me pardonner si aaron est contaminé par ma faute. Alors je n’étais pas rentré, j’avais préféré boire, pour oublier, pour peut-être croire que tout cela n’était qu’un rêve. Toujours est-il que je finis passablement bourré très rapidement et que je n’ai pas l’intention de m’arrêter. Un peu dans les vapes je reçois bien le message de mon homme qui se ronge les ongles d’inquiétude. Je m’en veux mais je suis incapable d’aller le rejoindre pour le moment, incapable d’affronter la réalité telle qu’elle était en ce moment-même. Je n’ai même pas la force de le rassurer, parce que ce serait lui mentir et c’est quelque chose à laquelle je ne peux me résoudre avec notre passé.Je sais que cela me vaudra probablement la dispute du siècle, mais tant qu’il reste alors tout ira bien. Je finis quand même par rentrer, plus sous ordre du patron du bar que de ma propre initiative. Peinant à monter les quelques marches qui mènent à notre maison, je suis complètement émêché, ce qui ne rend pas la chose facile. De plus je ne trouve pas mes clefs et j’ai comme une envie pressante, j’avais un peu oublié les effets un peu trop dévastateur de la boisson sur ma personne. Tapant comme un dingue sur la porte pour qu’Aaron m’ouvre, je trouve qu’il met trop de temps et je commence à le supplier de me faire entrer. Il finit par ouvrir la porte et je me retrouve face à un Aaron qui semble passablement énervé, oups ce n’est pas bon pour moi cela. Mais je ne peux m’empêcher de lui répondre par la provocation. « Ah tu vois.. c’est pas agréable hein quand ton mec boit… » Je rentre sans faire d’histoire, j’ai quand même encore une pointe de lucidité, qui ne m’empêche pas de sursauter au bruit du club de golf qui tombe. Je peux tout accepter, vraiment tout, mais pas qu’il décide de laisser tomber, de m’abandonner. Je sais que je devrais le rassurer, mais j’en suis incapable, alors je répond par la provocation, pour me protéger « Alors c’est ça, au moindre heurt tu fuis ? Encore et toujours, devrais-je dire… Moi je reste à tes côtés, je t’épaule du mieux que je peux… Et toi… Tu te barres… En fait c’est encore et toujours la même histoire…. » Je baisse les yeux retenant mes larmes de couler avant d’aller finalement au toilette, pour me calmer et me soulager. Passant de l’eau froide sur on visage, je finis par revenir dans le salon un peu plus calme. Mais je suis attaqué de nouveau, et, complètement effrayé à l’idée qu’il me laisse seul, j’attaque de nouveau « Alors c’est encore et toujours un manque de confiance hm ? Je pensais que tu me faisais confiance sur le fait que j’étais incapable de te tromper, mais encore et toujours tu doutes.. À croire que tu n’auras jamais confiance en moi Aaron. Pourtant tu devrais. Mais si tu veux, demande au patron du Deepers il te diras que l’on est resté à discuter une demie-heure avant que je ne lui demande de partir et que je passe mon temps au bar…. » Je soupire, blasé et surtout blessé, mais je ne le repousse pas quand il vient m’embrasser le front. « En fait tout va bien jusqu’à ce que ton ego soit froissé, ce que monsieur ne supportes pas. Mais si tu voulais un mec parfait, qui ne fait aucune de tes conneries, c’est pas moi. J’ai tout fait, je me suis battu pour que l’on soit heureux, j’étais là quand ça n’allait pas, mettant ma propre inquiétude de côté pour te soutenir. Et là, alors que j’ai besoin de toi, tu te barres ! Merde l’amour c’est pas à sens unique ! Alors si tu franchis cette porte, sache que je ne ferais pas le premier pas… Parce que c’est toi qui m’abandonnes encore une fois alors que j’ai le plus besoin de toi… Et que je n’ai plus la force de me battre et de te prouver l’amour que j’ai pour toi, je pensais que tout était clair… » Je passe une main tremblante laissant afficher sur mon visage la frayeur qui m’habitait. J’ai peur, et j’ai besoin qu’Aaron prenne les choses en mains, alors au lieu de lui dire clairement je joue la provocation, la colère, comme à chaque fois. C’était devenu un signe pour ma famille quand je commençais trop à les provoquer, que quelque chose n’allait pas bien. J’étais devenu exécrable quand Aaron m’avait quitté, et je m’étais calmé quand on s’était réconcilié. Et Aaron avait pu le voir à Paris, même si je m’étais rapidement calmé. Bien sûr que je ne pensais pas que notre relation était à sens unique, mais j’étais désespéré qu’il me laisse seul avec tout cela. Pour une fois, j’ai besoin qu’il prenne mon rôle de soutien et que je puisse me reposer sur lui.


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