(terminé) Wish I Could Lie In The Sun (con Daisy Hamilton)

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Wish I Could Lie In The Sun ♫

Qu'est-ce que tu fais là ?

Wish I could lie in the sun

Liberté ! Enfin du temps libre ! Qu'est-ce que cela pouvait faire du bien d'avoir un peu de temps sans cours ni entraînement, enfin un petit moment sans préoccupation, où la seule chose qu'il pouvait faire était de s'allonger dans l'herbe, à écouter de la musique, sans rien à penser, pouvoir avoir le cerveau vide, ne serait-ce qu'un instant.

Wish I could lie down there

L'herbe prenait peu à peu la forme de son corps. Il leva ses bras et posa ses deux mains derrière sa tête, la surélevant par la même occasion. Il ferma les yeux, espérant juste se reposer même un tout petit instant. Il fut emporté dans le Royaume des Rêves, là où l'inconscient et le conscient se mêlent.

I'd have a drink in my hand

Un tout petit ciel bleu, une étendue d'herbe. Pas de vent, pas trop de chaleur, une température ambiante parfaite, ni trop chaude ni trop froide. Le soleil brillait, sans faire mal aux yeux ni brûler la peau. Il faisait le temps parfait, dans un endroit parfait, là où on pouvait aller pour se changer les idées. La belle vie, loin de la ville, loin du monde, coupé de tout, isolé de tout, isolé de la vie. Il était dans un monde parfait.

Dommage que tout ceci ne soit qu'un rêve …

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 07/03/2015 **☆ potins balancés** : 60

Défis : à l'attention de Aedan
jusqu'à l'excès

Bonjour Aedan,
Voici le défis que l'on te lance : TU ÉTAIS L'ACTRICE DANS MON RÊVE ÉROTIQUE.

Bonne chance !

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Daisy et Aeden

« Wish a could lie in the sun. »

Chaque année, le professeur de Philosophie organise des binômes de travail entre des étudiants de différentes filières. Daisy a horreur de ces binômes. Les binômes obligatoires l’insupportent pour la simple et bonne raison qu’elle finit toujours avec un pauvre, un obsédé, un junkie, une personne qui n’en a rien à faire de cette matière. Heureusement, elle sait comment bousculer ses partenaires, les motiver un minimum. En général, elle devient agressive, et menaçante, pour arriver à ses fins. Elle se fiche de l’image qu’elle transmet à leurs yeux étant donné qu’ils ne font pas partie de l’élite oxfordienne, et en bonus le travail est effectué.

Cette année, son partenaire n’est autre qu’Aeden Dempsey. Vous ne le connaissez pas ? C’est tout à fait normal, il fait partie des classes moyennes. Juste à cette pensée Daisy roule des yeux et soupire. Elle a horreur des mecs dans son genre. Le parfait affabulateur. Il parait qu’il a un jumeau, la jeune femme ne le connaît pas, et ne le souhaite pas. Connaître Aeden lui suffit largement. Si elle devait le décrire, elle utiliserait probablement les termes égocentriques, manipulateurs, hypocrites, et intelligent. Le dernier, ajouté à sa beauté des mauvais garçons, font que Daisy arrive à supporter Aeden. Et encore, c’est un bien grand mot. En règle générale, ils s’insupportent mutuellement, s’engueulent, et finissent par céder à des pulsions purement sexuelles pour éliminer la tension qui règne entre eux.

Rêvassant pendant son cours d’économie, elle prend quelques notes, tout en levant la main de temps en temps pour participer. À la fin du cours, elle aurait fini sa matinée, et pourrait aller se poser au parc pour profiter du soleil et de ses amis. Juste à cette idée, le cours se termina plus rapidement que prévu. Elle emballa rapidement ses affaires et sorti calmement de la salle, ses lunettes de soleil déjà sur son nez. Daisy s’arrêta à la cafétéria pour acheter une salade et une bouteille d’eau, puis se mit en direction du parc. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle aperçut Aeden endormi sur un banc ! Elle se posta devant lui faisant de l’ombre à son visage. Au bout de cinq secondes, elle perdit patience et commença à l’appeler « Aeden, Aeden, Aedeeeeeeeeeeen ! ».

N’apercevant aucune réaction du jeune homme, elle attrapa sa bouteille d’eau et versa quelque goutte sur le visage du jeune homme avec un sourire satisfait. Daisy adorait embêtait le jeune homme, et c’était peu de le dire. Techniquement, ils étaient censés travailler ensemble cet après-midi, mais si elle pouvait boucler cette histoire pendant sa pause déjeunée et se consacrer à son entraînement d’escrime deux heures de plus, qu’il en soit ainsi. Quand le jeune homme commença à se réveiller, elle referma le capuchon de sa bouteille délicatement pour qu’il comprenne ce qu’elle avait fait, et la rangea dans son sac.

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Wish I Could Lie In The Sun ♫

Qu'est-ce que tu fais là ?

Aedan se réveilla que lorsqu'il sentit de l'eau couler sur son visage. Il ouvrit d'abord un œil et se vit Daisy devant lui, cachant le soleil et une bouteille d'eau à la main, un sourire lui étirant les lèvres. L'irlandais soupira et passe sa main sur le visage, voulant enlever le peu d'eau qu'elle lui avait renversé sur la face.

« T'aimes ça ? »

Il essayait de prendre un air naturel, ce qui n'était pas si facile que cela. Il venait de faire un rêve assez … chaud ? Dans tous les cas, Daisy y était et ils étaient sur le point de faire des choses pas très catholiques.

« Qu'est-ce que tu fous là ? » demanda le jeune homme à son interlocutrice.

Il aurait préféré qu'elle ne soit pas là en fait, au moins le malaise ne serait pas présent. Deux minutes avant, ils étaient à la limite d'être nus tous les deux au milieu d'une prairie, seuls, à deux doigts de … Il ne préférait même pas y penser. Ce n'est pas que cette idée le gênait, bien au contraire, Daisy pouvait être très attirante, étant jolie, elle faisait sensation dans tous les milieux. En plus du fait qu'elle soit riche et qu'elle soit la fille du dirlo, tout le monde était presque à ses pieds, elle savait très bien jouer là-dessus en plus. De plus, leur relation était assez spéciale. Est-ce qu'ils s'amaient bien ? Non. Est-ce qu'ils se détestaient ? Non. Ils s'insupportaient, il y avait une certaine tension entre eux deux, mais ils écoutaient en général des pulsions sexuelles qui évacuaient la tension entre eux. Ils étaient contents, et en plus, ils avaient de la tension en moins. Le sexe deux en un quoi, deux effets pour une action, ou un truc du genre. Mais son rêve restait assez embarrassant quand la personne qui en était l'objet venait tout juste d'apparaître devant vos yeux et vous avez à moitié renverser sa bouteille à la gueule pour vous réveiller.
Ah oui ! La philo ! Cette année, il était avec elle. Une partie de plaisir ? Il y avait peu de chances. Quand elle voulait, elle pouvait se montrer extrêmement agressive et malsaine. Elle devait le vouloir souvent dans ce cas, parce qu'elle se servait de beaucoup de monde pour arriver à ses fins. Son passe-temps préféré était de faire renvoyer les boursiers non riches qui étaient à Oxford. Justement, s'ils avaient une bourse, c'est pour qu'on leur laisse la chance de s'exprimer, d'être accepté quelque part où ils ne pouvaient pas aller de base. Aedan n'était pas boursier, mais il n'était pas riche non plus, ce qui ne l'étonnerait pas qu'elle essaye de le faire renvoyer dans son dos ou qu'elle essaye de l'humilier. Il s'y attendait et restait toujours sur ses gardes avec elle, quoi qu'ils fassent. C'est pour cela qu'il ne se réjouissait pas réellement de ce binôme en philosophie, bien qu'il aime un peu cette matière, il n'aimait pas ce travail en binôme, surtout s'il était avec quelqu'un comme Daisy.

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Daisy et Aeden

« Wish a could lie in the sun. »

Quand Daisy rangea sa bouteille, victorieuse, elle admirait le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Aeden en train de se réveiller, sortant des bras de Morphée, tout en soupirant à la vue de la jeune femme. Elle appréciait être détestée par le jeune homme. Quand il lui demanda si elle aimait ça, elle rigola. « Bien sûr, que j’aime ça ! Puis comme on dit, qui aime bien, châtie bien ! »

Le jeune homme devait faire un rêve bien éloigné de la réalité vu la bosse qui transparaissait dans son pantalon. Bien évidemment, Daisy lui lança une légère pique. « Je me demande de qui tu rêvais comme ça, une professeur peut-être ? Je t’imagine bien fantasmer sur une femme mure, une cougar. Ouais, tu dois être le genre d’étudiant à aimer le danger de ce genre de relation. Coquin va ! »

Face à sa question, la jeune femme poussa les jambes d’Aeden du banc afin de s’asseoir à ses côtés, puis sortant des bouquins de son sac, elle les lui tendit. « D’après toi, qu’est-ce que je fais avec toi ? On ne va pas compter les mouches ! Je te signale que nous avons un dossier de Philo à rendre ! » Elle leva les yeux au ciel attendant qu’Aeden saisissent les livres. Elle rajouta à son attention « Si on pouvait le boucler assez vite, je n’aime pas perdre mon temps, et j’aimerais m’entrainer pour mon prochain tournoi cet après-midi. Alors, si tu veux un café pour te réveiller, bouge-toi le cul pour aller t’en chercher un, sinon j’ai toujours ma bouteille d’eau. » Le menaça-t-elle, toujours avec sa douce voix, sans même s’énerver. Elle lui sourit simplement pour lui faire comprendre le message.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 07/03/2015 **☆ potins balancés** : 60

Défis : à l'attention de Daisy
jusqu'à l'excès

Bonjour Daisy,
Voici le défis que l'on te lance : PLACER LES MOTS : ENVIE / POMPIERS / TÉLÉPHONE / MORT-VIVANT

Bonne chance !

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Wish I Could Lie In The Sun ♫

Qu'est-ce que tu fais là ?

« Bien sûr, que j’aime ça ! Puis comme on dit, qui aime bien, châtie bien ! »

L'irlandais doutait beaucoup de l'amour que pouvait lui porter la fille du directeur. À la limite, elle le tolérait, mais, déjà, rien qu'avec sa classe sociale, jamais elle ne pourrait bien l'aimer. Il n'avait pas le compte en banque nécessaire pour faire partie de l'entourage fermé et très sélectif de la splendide Daisy Hamilton, grande dame d'Oxford.

« Tu m'aimes vraiment, demoiselle ? »

Ce qu'il pouvait paraître idiot quand il parlait comme cela ! Mais il adorait parler ainsi à la brune, cela était presque jouissif, vraiment.

« Je me demande de qui tu rêvais comme ça, une professeur peut-être ? Je t’imagine bien fantasmer sur une femme mure, une cougar. Ouais, tu dois être le genre d’étudiant à aimer le danger de ce genre de relation. Coquin va ! »

Elle avait dû voir la bosse dans son pantalon. Après, les filles se plaignaient d'être des filles. Elles, au moins, cela ne se voyait pas quand elles avaient ce genre de rêve en public, pas de truc qui se dresse pour crier : « Salut, j'ai fait un rêve érotique ! ». C'était gênant en plus ! Mais Aedan, très bon acteur dans ses moments perdus, ne se laissa pas un seul instant déstabiliser.

« Mes relations sexuelles sont-elles si importantes que cela pour toi ? Peut-être est-ce pour compenser les tiennes qui doivent être assez peu nombreuses. En attendant, comme je peux attirer de nombreuses personnes vers moi, les deux sexes confondus, j'en profite, peu importe qu'ils aient 20 ou 40 ans. Mais bon, comme je pense que tu vas poser la question, je te rassure, je ne tape dans la gérontophilie, ce n'est pas vraiment mon délire. »

Il avait lancé ce qui lui était venu à l'esprit, espérant embêter un minimum son interlocutrice qui ne perdit cependant pas le sens des responsabilités.

« D’après toi, qu’est-ce que je fais avec toi ? On ne va pas compter les mouches ! Je te signale que nous avons un dossier de Philo à rendre ! »

La philo ? Quand est-ce qu'ils devaient rendre le dossier d'ailleurs ? Il ne s'en souvenait même pas. Aedan, partit quelque peu dans ses divagations philosophiques, ne vit pas que Daisy lui tendait des livres. Il les saisit après que la jeune brune eut dit :

« Si on pouvait le boucler assez vite, je n’aime pas perdre mon temps, et j’aimerais m’entraîner pour mon prochain tournoi cet après-midi. Alors, si tu veux un café pour te réveiller, bouge-toi le cul pour aller t’en chercher un, sinon j’ai toujours ma bouteille d’eau.
_ J'ai pas besoin de café pour être au top, moi je suis réveillé et magnifique dès le réveil, même pas besoin de caféine. C'est sûrement pas ton cas. De toute façon, le maquillage cache les signes de fatigue, ça doit être pour ça que tu en portes autant. »

Il savoura un instant l'insulte dissimulée qu'il avait lancée et dit ensuite, tout sourire :

« Bon, on s'y met ? »

pardon ?:

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Daisy et Aeden

« Wish a could lie in the sun. »

Quand Daisy taquina le jeune homme avec un dicton, il lui demanda si elle l’aimait réellement, ou non. Aimer est un grand mot, un mot puissant que la jeune femme a prononcé que dans de rares occasions. La fille du directeur possède un grand nombre de connaissances, d’amis, d’ex petits-amis, et de très bons amis. Malgré tout, elle ne dit que très rarement les mots « je t’aime ». La question d’Aeden n’était pas celle-ci, il voulait tout simplement savoir si elle l’appréciait. Là encore, difficile de répondre étant donné qu’il fait partie des classes moyennes, et possède quelques défauts qui titillent la jeune femme. Dans d’autres circonstances, peut-être qu’elle aurait pu l’apprécier. « La question n’est pas de savoir si je t’apprécie, mais si toi, tu m’apprécies ? » Daisy venait de retourner la situation en deux-deux, quelle que soit la réponse de son binôme, elle pouvait toujours trouver un moyen de le remettre à sa place en quelques secondes.

La bosse de son pantalon diminuait tandis qu’il lui expliquait ses goûts en matière de relations sexuelles. « Épargne-moi les détails, je te prie, les hommes qui se vantent de leurs attributs, et de leurs conquêtes, sont généralement ceux qui doivent compenser. Est-ce l’image que tu veux donner de toi ? » Le ton était légèrement dédaigneux, même narquois, mais au fond, c’était un bon conseil amical. Garder une bonne réputation est important au sein de l’université.

Il semblerait que la jeune femme n’est pas besoin de sa bouteille d’eau, et elle fut légèrement déçue. Toutefois, elle n’en montra rien. « Si tu n’as pas besoin de caféine, pourquoi es-tu si lent ?! Tu as les yeux vitreux, et ton temps de réaction est déplorable. Pour ce qui est de mon physique, je n’ai pas besoin de me maquiller comme une voiture volée. Comme tu peux le constater, j’arbore un maquillage léger et naturel. Autre chose à ajouter ? Pas trop déçue que ta pique pitoyable tombe à l’eau sans même m’atteindre ? »

Il ressemblait à un petit-enfant content de sa blague, mais il n’y avait vraiment pas de quoi. Il décida alors de demander à Daisy s’y s’était pour aujourd’hui, ou pour demain. « Je te signale que je t’attends, ce n’est pas moi qui piquait un roupillon. » Sur ces mots, la jeune femme sortit ses notes, et ouvrit son livre à la page qu’elle avait marquée.

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Wish I Could Lie In The Sun ♫

Qu'est-ce que tu fais là ?

« Tu devrais savoir que je te hais au plus haut point, ma chère Daisy. »

L'apprécier ? Le jeune homme pouvait admettre, non sans mal, qu'il pouvait apprécier la jeune fille, mais jamais, ô grand jamais il ne le ferait devant elle, ce ne ferait que gonfler son égo déjà bien fait si elle savait que le jeune Aedan Dempsey pouvait tomber dans ses pièges. Elle n'avait pas besoin de lui pour être déjà très égocentrique.
Maintenant il compensait en se vantant devant elle ? C'était plutôt drôle. Elle-même avait déjà testé, et elle ne s'était jamais plaint. Pourtant, Aedan savait bien que si elle avait un truc à dire, elle l'aurait dit, juste pour avoir quelque chose de mauvais à dire, et tout ça aurait fait le tour de l'université.

« Tu es passée dans mon lit, tu sais bien que je n'ai pas de quoi être gêné pour ça. De toute façon, tu es bien trop mal intentionnée pour n'avoir rien dit si toi aussi tu n'aimais pas les quelques fois que l'on passe ensemble. »

Il ne s'était sûrement pas bien exprimé, mais peu lui importait. Daisy avait encore sorti avec sa façon beaucoup trop snob de parler, quelque chose censé blesser Aedan, tout du moins, il le supposait. L'irlandais s'empressa de lui répondre.

« Voyons, je ne suis pas lent, tu le sais, j'essaye juste de décrypter ton langage incompréhensible de petite fille du grand monde. Quant au maquillage, j'avoue que tu as bien raison et que tu abordes un maquillage léger. C'est sûrement pour ça que tu es aussi horrible aujourd'hui. Vraiment, au lieu de faire la fête, tu devrais dormir, tes cernes sont aussi grands que ton égo qui est déjà assez proportionné. Trop d'excès tue l'excès ma chère amie, tu devrais le savoir. »

Il détestait que l'on ose le contredire sur quelque chose. Mais sur le coup, il devait avouer qu'elle avait raison, elle était loin d'être maquillée à outrance, pas comme certaines autres filles d'Oxford. Certaines abordaient tellement de maquillage qu'on pourrait penser qu'elles sortaient droit d'un exposition de Picasso. Daisy n'était pas du genre de ces filles, elle, elle avait une certaine beauté naturelle que le maquillage ne faisait qu'amplifier, même peu de maquillage.

« Et je te signale que ce n'est pas moi que tu attends. Et le petit somme que j'ai fait, je me reposais un peu avant que tu ne me fatigues encore plus. »

Oh, il pouvait y avoir mieux comme réponse. Mais lui, il aimait bien sa façon de répondre, même si elle était nulle.

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Daisy et Aeden

« Wish a could lie in the sun. »

Aeden lui répondit qu’il la détestait au plus haut point. Cette réponse fit sourire notre petite princesse qui prenait un plaisir malsain à se faire détester des boursiers. La popularité ne signifiait pas toujours se faire aimer de tous, mais de faire les bons choix dans les personnes qu’on côtoie. Toutefois, un détail l’interpella dans sa phrase. « Si tu me détestes tant, pourquoi dire que je te suis chère ? Avoue, tu serais perdu sans moi pour te remettre dans le droit chemin ». Leur petit jeu du « Je t’aime, moi non plus » rendait leur binôme vivant, intéressant, mais beaucoup d’étudiants ne le comprenaient pas. Pour eux, Daisy persécutait simplement le jeune homme.

Aeden était fier de pouvoir lui dire qu’elle avait été dans son lit, probablement marquée en rouge et en grand sur son tableau de chasse, mais il ne devait pas oublier que tout était calculé dans l’esprit de la fille du Doyen. Bien qu’elle n’aille jamais révéler leur petite aventure intentionnellement. Daisy n’hésiterait pas à divulguer quelques informations s’il outrepassait ses droits. Comme en cet instant même. « Qui te dit que je ne me servais pas de ton corps, comme d’un sexe-toy ? J’ai beau être mal intentionnée, comme tu le dis si bien, je n’ai rien divulgué sur nos petits moments de détente. Toutefois, si tu souhaites recevoir des avis féminins, comme masculins, quand tenue de ton orientation sexuelle n’hésites pas à me le dire. Je serais ravie d’envoyer anonymement une photo que j’ai prise de toi à l’Oxymoron. Tu pourras soit te venter, soit te cacher. Ce sera quitte ou double. »

Daisy possédait un langage riche, correct. Parler telle une racaille des bas quartiers n’était pas dans ses habitudes, et cela ne changera jamais. Surtout pas pour Aeden, même s’il avait du mal à la comprendre. Au fond, elle était persuadée qu’il comprenait très bien ses insinuations. Sinon, peut-être ne méritait-il pas sa place en cinquième année. « Si tu as du mal à comprendre mon langage, peut-être devrais-je suggérer à tes professeurs de te faire redoubler. Tu aurais ainsi l’occasion de parfaire ton vocabulaire. » Levant les yeux au ciel quand il aborda son teint blafard, et cerné, peut-être ferait-il mieux de se regarder dans une glace avant de se la ramener la bouche en cœur. C’était loin d’être un saint. « Tu ne sais plus quoi inventer à ce que je vois. Je ne suis pas là pour te plaire, sinon je pourrais également te donner quelques conseils avisés quant à ta coiffure « je laisse pousser, sans même me peigner », et ton style vestimentaire digne d’un paysan. »

Prenant un bouquin, elle récita une phrase à voix haute. « Satisfaire tous ses désirs, est-ce la clé du bonheur ? ». Super, une dissertation sur le désir, cela ne pouvait pas plus mal tomber.

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Wish I Could Lie In The Sun ♫

Qu'est-ce que tu fais là ?

« Je serais tellement perdu sans toi que je n'aurais plus aucun sens à ma vie. Bien évidemment, ma chère Daisy. »

Il avait bien insisté sur le mot « chère », tout en y mettant toute l'ironie dont il était capable. Le mot cher n'était qu'une formule de politesse pour lui. De toute façon, il l'utilisait très peu, sauf quand il voulait marquer l'ironie dans une situation, vers une personne qu'il n'aimait pas ou avec qui il était en train de se disputer. C'était assez différent avec Daisy, parce qu'ils avaient une certaine relation qu'il n'avait jamais eu avec personne. Un « je t'aime moi non plus » dans toute sa splendeur.

« Je ne doute pas que tu ais quelque chose derrière la tête quand nous nous faisons un de ces « moments de détente » comme tu le dis si bien. Cependant, quant à savoir quelle idée tu as, seule toi peut le savoir. Et, pour la photo, je peux me débrouiller seul pour avoir des avis sur mon intimité, je n'ai pas besoin de toi pour m'occuper moi-même de ma propre vie sexuelle. »

Aedan savait très bien que Daisy était capable de le faire. Elle l'avait prouvé à plusieurs reprises en humiliant plus d'une personnes depuis qu'Aedan avait entendu parler d'elle. Ses cibles préférées ? Les gens n'ayant pas la même qualité de vie qu'elle ainsi que les élèves boursiers. Aedan remplissait la première condition, et non la deuxième. Cependant, avec Daisy, il préférait surveiller ses arrières, il savait bien qu'elle était prête à tout pour humilier les autres.

« Peut-être que je mérite pas ma place en cinquième année, voire même à Oxford. Oh oui, je suis bête ! J'ai couché avec quelques personnes bien placées à Oxford pour y accéder, de même pour les validations de mes années, tout n'est que piston dans mon accession à ma cinquième année oxfordienne. »

L'ironie perçait sa voix. Il n'avait jamais couché pour réussir quelque chose. Lui, il avait accédé à Oxford et était en cinquième année d'Histoire Ancienne maintenant parce qu'il avait travaillé pour. Le piston n'était pas acceptable dans sa famille, sa mère ne l'avait pas élevé ainsi.

« Mes cheveux ne te conviennent pas ? J'essaye le look mouton, look qui est très à la mode en ce moment ! »

Lui-même n'aimait pas sa coupe de cheveux, mais il n'avait pas le temps et il n'avait aucune envie d'aller se couper les cheveux.
Aedan ne réagit pas lorsqu'il entendit Daisy énoncer le sujet de la dissertation qu'ils devaient faire. Cependant, dans sa tête, il était actuellement plié en deux, en train de rire assez violemment. Décidément, quel sujet très approprié.

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Daisy et Aeden

« Wish a could lie in the sun. »

Bien que sa phrase soit ironique, Aedan ressemblait à un petit chiot que l’on éduque aux yeux de Daisy. Un chiot performant dans certains domaines, mais dans lequel il lui restait encore des progrès à faire dans d’autres tels que la manipulation, la répartie. « Ne joue pas l’impudent. »

Sa vie sexuelle ? Bien évidemment qu’il n’a aucun problème pour la gérer étant donné qu’il traine avec des femmes, comme des hommes. Cependant, ses conquêtes n’étaient pas de haut vol. Du moins, celles qui osaient s’afficher en sa présence. « Si j’ai effectivement une idée derrière la tête, tu ne tarderas pas à le savoir. Quant à ta vie sexuelle, elle semble déjà assez fouillis comme ça. Mais peut-être que ton potentiel petit-ami serait intéressé par le nombre de tes conquêtes au sein de l’Université ? »

Il réagissait vite, cela amusait Daisy. « Si tu avais couché avec quelqu’un pour réussir, il aurait probablement été renvoyé. Puis, vu tes études, pas besoin d’être un génie. Histoire ancienne, c’est aussi utile qu’un musicos. »

Aedan possède un physique avantageux, bien fourni, mais sa coupe de cheveux n’était vraiment pas sexy. « Le look mouton, intéressant. Pas vraiment mon genre à vrai dire, mais peut-être n’as-tu simplement pas les moyens de te les faire couper ? »

Disserter sur ce thème n’était pas vraiment de bon augure quant à la tenure de leur conversation. Peut-être serait-il préférable de s’en tenir à un plan, et de répartir les tâches. Surtout que Daisy avait entrainement dans moins d’une heure maintenant. « Je suppose que toi, comme moi, n’avons pas envie de traiter un sujet tel que celui-ci maintenant en compagnie de l’autre ? On se répartir le plan en deux, ça te va ? »

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Wish I Could Lie In The Sun ♫

Qu'est-ce que tu fais là ?

« C'est drôle de te voir essayer de commander les gens que tu rencontres. Voyons Daisy, je ne suis pas un de tes domestiques, ou esclave, peu importe comment tu les appelles, et je suis loin de t'obéir au doigt et à l'oeil. Même si tu me payais pour, je n'aurais aucune envie d'être un petit chien à qui tu aboies des ordres qu'il exécute pour le plaisir d'avoir un biscuit. »

Elle devait avoir l'esprit tordu par son statut de riche. C'était triste, de voir que des gens se permettent des choses que d'autres ne se seraient jamais permis, même en rêve, sous prétexte qu'ils ont un compte en banque capable de contenir plus d'argent que la quasi totalité des habitants du Royaume-Uni ne pourrait que rêver d'avoir. Il n'était pas plein aux as comme certains, mais ce qui était sûr, c'est qu'il n'allait jamais s'empêcher de faire ses choses que les pseudo aristocrates des Temps Modernes se permettent en se justifiant de leurs trésors. Daisy était ce genre de personne, aux yeux de la moitié du campus, à se satisfaire de son statut social « dominant » par rapport à ceux des boursiers ou des personnes ne pouvant se permettre de se payer les plus grands parfums où les grands vêtements des couturiers de Paris. Aedan faisait partie de cette catégorie là, il n'allait pas se soumettre à ce genre de personne qui possèdent un porte monnaie à la place du cœur.

« Ma vie sexuelle, fouillis ? Je ne vois pas en quoi s'occuper le samedi soir avec un homme et le lendemain avec une femme est fouillis. Si les deux te conviennent, tu trouves plus de personnes susceptibles d'être satisfaisants une fois dans un lit, donc forcément, tu es plus satisfait de la vie. Tu devrais vraiment t'y mettre, je suis sûr que des milliers de jeunes femmes sur Terre veulent s'offrir les services de Daisy Hamilton, même pour une seule nuit ! »

Venait-il d'insinuer que les hommes la payait pour coucher ? C'était fort probable. Que voulez-vous ? Quand l'inspiration tient quelqu'un, il est dur de s'en débarrasser. De toute façon, Daisy semble tellement attirée par le compte en banque que cela ne choquerait même pas Aedan si on lui disait qu'elle faisait les trottoirs le dimanche soir à quatre mille livres la nuit. Bon, quand même un petit peu, une fille de son rang quand même ! Quand on est jolie comme elle l'est, elle pouvait trouver beaucoup mieux que des vieux gras et pourris jusqu'aux os qui étaient en manque.

« Quant à mon « potentiel petit-ami », comme tu le dis si bien, je pense qu'il s'en ficherait totalement. Pas besoin de s'inquiéter pour son couple quand on a confiance l'un en l'autre, ce qui doit être un concept assez inconnu pour toi, vu que tu es une personne ignoble à qui personne ne veut faire confiance. Je suis même persuadé que tes amis de ton rang se sentent espionner et en danger quand tu es en leur compagnie. »

Aedan lui sourit de toutes ses dents. Elle avait tendu le bâton pour se faire battre, il n'allait pas priver de la maltraiter verbalement, surtout qu'elle semblait rajouter de l'huile sur le feu dès qu'il disait quelque chose. Les hostilités étaient ouvertes depuis l'instant où elle l'avait rejoint, qu'y avait-il de mal à ne pas enterrer la hache, même le temps d'un travail de groupe ? Aedan n'y voyait absolument rien de mal, donc il n'allait pas s'empêcher de jouer gentiment avec Daisy.

« Oh, tu sais, même dans mes études pleines d'idiots, j'ai besoin de temps pour comprendre les choses, mon pauvre petit cerveau n'a aucune idée de ce qu'il se passe en cours lorsque le prof se met à parler de tous ses philosophes grecs aux noms plus imprononçables à chaque nouvelle personne ! Alors, autant me servir d'un domaine où je suis bon, le sexe j'entends, pour réussir dans la vie ! »

Aedan était loin d'être idiot, il ne serait pas dans une des plus prestigieuses universités du monde sinon. Cependant, il prenait un malin plaisir à confirmer ce que disait Daisy en se faisant passer pour le plus grand des idiots devant elle. Or, elle savait qu'il ne l'était pas, vu qu'ils se connaissaient depuis assez de temps maintenant.

« Tu sais Daisy, nous n'avons pas tous les moyens d'aller chez le coiffeur toutes les semaines. De toute façon, je te rassure, je n'ai juste aucune envie d'aller couper mes cheveux, et maintenant que je sais qu'il ne te convient pas, je vais me faire un plaisir de ne pas les couper jusqu'à ce qu'ils ne me conviennent plus non plus ! »

Ces cheveux ne lui convenaient déjà plus, il les trouvait trop long. Il comptait aller chez le coiffeur le week-end même, ce qui n'allait pas arranger son cas s'il y allait et que Daisy le voyait avec une coupe toute nouvelle. Tant pis, il y réfléchirait plus tard, pas à proximité de cette fille, il avait l'impression qu'elle arrivait à lire dans ses pensées.

« Oh, mais ce sujet me plaît amplement ! Disserter d'une telle chose avec toi serait quelque chose de très ... Passionnant, je pense. »

Bien sûr que non il ne voulait pas disserter de cela avec elle, son idée lui plaisait amplement pour éviter d'avoir cette personne sur le dos pendant qu'ils discutaient sur un sujet parlant du désir, surtout avec Daisy ! Mais bon, la faire poireauter, il aimait cela. Surtout qu'elle semblait assez pressée. S'il pouvait la mettre en retard à cette chose qu'elle a après ce travail en groupe, cela le ferait jubiler de plaisir. Mais, Daisy n'était pas du genre à avoir la langue dans sa poche, la preuve en est cette discussion où ils ne cessent de jeter la balle d'un côté ou de l'autre et de tenter les insultes dissimulées pour déstabiliser l'autre. Aedan ne doutait pas un seul instant que, si cet entretien l'agace, elle parte aussitôt sans demander son reste. Après tout, ils avaient encore un peu de temps pour rendre ce dossier.

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Daisy et Aeden

« Wish a could lie in the sun. »

Les paroles d’Aedan arrachèrent un rire amer à Daisy qui l’écoutait que d’une oreille abstraite. « Je n’ai point envie de t’avoir comme esclave, bien que te fouetter pourrait avoir certains intérêts. Tu verras que dans certains cas tu n’hésiteras pas à t’allier à moi pour te venger, si nous avons une cause commune, je n’aurais point à te forcer, tu viendras de toi-même me lécher les bottes. »

Aedan n’est pas aveugle, il est vrai qu’un grand nombre d’étudiants, et d’étudiantes bavent sur le sexe appeal de la fille du Doyen, mais ce n’est certainement pas une raison pour succomber. Avoir une réputation de fille facile n’est pas vraiment son objectif. « Une seule personne m’intéresse, ce n’est pas parce qu’il y a un certain nombre de personnes intéressées qu’il faut leur sauter dessus. Enfin, si tu désires t’en faire une réputation, c’est ton choix. Après tout, tu es sur la bonne voie ».

Comment avoir confiance en l’autre, quand Aedan va voir ailleurs à longueur de temps. De plus, le problème de la bisexualité, c’est qu’il faut se méfier autant d’un sexe que de l’autre. Tout le monde peut devenir suspect. De quoi devenir paranoïaque. Daisy se contenta de lever les yeux au ciel pour toute réponse.

« Au moins, tu te sers d’un domaine où tu n’es pas trop mauvais. » Bien que Daisy dénigre cet élève au revenu insuffisant, son intelligence était indéniable, mais jamais Daisy ne lui avouerait en face. Il s’en servirait pour alimenter son arrogance déjà trop présente.

Regardant sa montre pendant que son interlocuteur parlait de ces cheveux, Daisy se rendit compte de l’heure qui était passé, et que son entrainement allait bientôt commencer. Dommage pour le sujet intéressant, ou du moins, tant mieux. « La prochaine fois, si tu ne dors pas comme un clochard sur un banc on aura peut-être l’occasion de travailler davantage. En attendant, j’ai un entrainement à donner. » Sur ces mots, Daisy se leva, récupéra son bouquin des mains d’Aedan, et s’en alla en direction du Fencing Club.

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