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 A little party never kill nobody. ANAKIM

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Anastasia S. Fitzwilliam




Anastasia S. Fitzwilliam
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MessageSujet: A little party never kill nobody. ANAKIM   A little party never kill nobody. ANAKIM EmptySam 25 Juil - 15:53

A Little party never kill nobody
Eliakim & Anastasia
Elle regardait les jeunes femmes qui se bousculaient à l'entrée du Duke of Cambridge. Alors que l'été étaient bien avancé à Oxford les touristes et les étudiantes en rattrapages avaient envahi la ville. Anastasia les observait avec un sourire sarcastique et un air moqueur. Elle les trouvait ridicule et profondément stupide. Pour sa part, quand elle était étudiante à Oxford, elle n'avait jamais été en rattrapage. Elle avait participé aux Varsities, et les avait remporté une fois, mais elle n'avait jamais raté d'examens. Sauf lorsque Néo avait quitté la ville. Elle avait dû repasser deux matières, troublée et perdue dans l'homme qu'elle aimait profondément. Mais c'était il y a plus de six ans maintenant, et elle avait bien changé depuis.
« Un Martini blanc s'il vous plait. » demanda-t-elle au barman. Elle prit son verre et se rendit sur la terrasse dans la partie fumeur du bar. Elle sortie un cigarette de son sac, et l'alluma, savourant la brûlure dans sa gorge, alors qu'elle buvait doucement son Martini. Elle vivait ainsi depuis tant d'années que cela lui semblait presque devenue naturelle. Elle regardait les couples enlacés autour d'elle et moquait de ces amours sans réel profondeur, de ces couples qui ne savaient pas même ce qu'aimer signifiait. Elle avait aimé trop tôt, et perdu l'amour de sa vie depuis longtemps. Elle s'était forgée une carapace où la médiocrité, la pitié et l'amour n'était pas accepté. Elle se refusait d'aimer à nouveau, que ce soit un ami, son fiancé, ou même ses parents. Le seul être dans ce monde qui avait le droit à tout son amour c'était Andrea, son grand frère. Le pauvre vivait des instants difficiles, ce qui poussait aussi la jeune femme à rester à Oxford cet été.

Mais aujourd'hui était un jour spécial. Aujourd'hui cela faisait quinze ans qu'elle avait embrassé Néo pour la première fois. Le jour où ils avaient échangé ce baiser tout avait basculé dans leur vie. Comme si soudainement le monde ne tournait plus autour du soleil, mais que leur univers était tout de leur monde. Ils ne vivaient plus que part, et pour l'autre. Ils ne s'étaient plus jamais quitté, jusqu'à ce que le père de Néo les oblige à arrêter de s'aimer. Anastasia Fêtait seule cet évènement depuis six ans. Elle buvait un verre, fumait une cigarette, et parfois elle dansait. Mais elle n'avait pas le coeur à danser. Elle termina sa cigarette et se tourna pour rentrer à nouveau dans le bar, et alors son coeur s'arrêta.
Elle resta à le dévisager pendant peut être dix minutes. Il était comme dans ses souvenirs, grand, les cheveux bruns tombant sur sa nuque d'une manière indomptable, les épaules fines, et le corps musclé. Elle le voyait de dos, mais son coeur manqua un battement. Elle s'approcha, ne réalisant pas qu'il pouvait être là alors que tous les jours elle allait l'attendre au phare . Mais il se tourna vers elle quand elle arriva à sa hauteur. La déception fut si intense qu'elle le gifla et se mit à pleurer, partant vers le fond de la salle comme si le diable était à ses trousses.

Elle arriva dans une alcove où la musique était moins forte, elle pleurait, sans pouvoir comprendre pourquoi. Pas tant de tristesse, mais de déception. Elle n'aurait pas dû se laisser avoir de la sorte. Elle n'aurait pas dû penser un instant qu'il pourrait être revenu. Elle réalisa alors qu'elle n'était pas seule, qu'un homme était assis et prenait un verre dans ce coin tranquille. Elle se tourna vers lui et se leva pour partir. « Excusez moi, je ne voulais pas vous dérangez je... Eliakim ? Eliakim Crowlley ? » Elle réalisait alors que c'était son ami d'Université, bien qu'il ait été plus proche de Néo. Les deux hommes faisaient partis du Riot Club. Mais si à l'époque ils ne s'étaient pas beaucoup parlés la jeune femme était contente de retrouver un visage familier. Cependant il ne semblait pas être au mieux de sa forme. « Est-ce que tout va bien ? »
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: A little party never kill nobody. ANAKIM   A little party never kill nobody. ANAKIM EmptySam 25 Juil - 22:13

Anakim

« A little party never kill nobody »

La tête entre les mains, il ne bouge plus. Il est au sol, son corps est ravagé par les pleurs et les phases de tremblements incroyablement violent. Ses mains glissent dans ses cheveux, il soupire en fermant les yeux. Il tente par tous les moyens de retenir ses larmes mais c'est impossible. Elle coulent sur son visage comme deux sillons clairs. Ses yeux sont rouges et injectés de sang, il est clairement en manque. Alors tant bien que mal il se lève, le corps et l'âme douloureuse alors qu'il fait quelques pas dans son appartement. Un shoot, un seul putain de shoot pitié... Alors avec acharnement il commence à fouiller dans les tiroirs de son meuble à l'entrée, là où il cachait sa drogue. Mais il ne trouve rien, même pas une petite pilule pour calmer ce manque qui lui bouffe le corps. Alors que d'un geste rageur il ferme violemment le dernier tiroir du meuble, une nausée le prend. Aussi vite qu'il le peut il fonce jusqu'à la salle de bain et rejette le seul verre d'eau qu'il a bu aujourd'hui. Pendant plusieurs secondes il reste assis dans sa salle de bain, sans bouger, pathétique dans sa condition de junkie en manque.

Alors qu'il respire difficilement, il sent contre son bras un petit coup. En ouvrant les yeux il tombe sur Summer qui le regarde avec toute la peur dont ce petit chien peut-être capable. Avec un sourire tendre Eliakim prend son chien contre lui et lui caresse la tête. Kinaï son chat arrive également. Ils réconfortent leur maître pendant plusieurs minutes avant que ce dernier, ne décide de se lever, se laver les dents et sortir. Il doit bouger sinon il va se morfondre toute la nuit. Il va sortir, il ne sait pas exactement où mais il veut prendre un verre dehors. Et manger quelque chose également, son estomac est totalement renfermé depuis qu'il mange une fois par jour. Lui qui est proche des deux mètres, autant dire que ce régime forcé lui aura fait perde du poids. Il est maigre, ses côtes sortent un peu et il a perdu la moitié de sa masse musculaire. Péniblement Eliakim s'habille d'un jean et d'un débardeur noir, ce dernier laisse entre-voir sa maigreur soudaine. Mais il fait trop chaud dehors et il ne veut rien mettre d'autre. « Summer, viens on bouge mon garçon... » Ce dernier en entendant son prénom relève la tête et remue la queue, enchanté. Enfin le professeur sort de chez lui avec son chien, descend dans la rue et commence à traîner dans cette soirée calme et fraîche.

Ses pas n’emmènent au Duke Of Cambridge, ce bar assez select où il va sans doute toruver quelques membres du Riot Club. Ca ne rate pas, en entrant les membres lui font des grands signes. Il leur accorde un sourire, mais ce soir il préfère rester seul. Alors il marche jusqu'au bar et attend que le serveur vienne à lui. « Une bière, un bol de lait et... Tu aurais de quoi grignoter ? » Le serveur réfléchit un instant il connaît bien Eliakim depuis le temps alors, après avoir jeté un regard sur la maigreur étrange du professeur, il hoche la tête. « Je t'apporte ça, va t'installer à ta place. » Eliakim lui sourit et marche jusqu'au fond de la salle, là où la musique se fait rare tout comme les clients. Il s'assoit à une table alors que Summer prend place aux côtés de son maître. Après quelques minutes sans bouger, perdu dans ses pensées, le serveur revient vers le professeur. Comme toujours il dépose devant Eliakim un grand verre de bière blonde, devant Summer le bol de lait et ajoute sur la table un sachet en aluminium. « Ca vient du snack à côtés... » Il lui fin un clin d’œil, Eliakim lui adresse un sourire plein de reconnaissance. Il connaît bien le serveur, il l'a souvent aidé lorsque ce dernier avait besoin. Aujourd'hui le jeune homme le lui rend.

Après avoir bu une gorgée de sa bière Eliakim ouvre le sachet en aluminium. Là une grande quantité de frites s'étalent devant lui, tout comme un hamburger assez gros pour satisfaire un ogre. Autant dire qu'il ne va pas tout manger. Avec un sourire il donne une frite à son chien et commence à grignoter son repas. « Excusez moi, je ne voulais pas vous dérangez je... Eliakim ? Eliakim Crowlley ? » Il lève la tête vers la source du bruit. En entendant son prénom il hoche la tête. Anastasia, la sœur d'Andrea et accessoirement sa collègue, se trouve maintenant devant lui sans qu'il ne l'ai entendue arriver. « Est-ce que tout va bien ? » Il remarque quelques larmes encore présentent sur le visage de poupée de la belle. « C'est plutôt à toi que je devrais demander ça. Viens ici... » Lui propose le professeur en lui montrant de la main la place libre. Avec un sourire il pousse vers elle son repas. « Sers toi. Les frites ça remonte toujours le moral. » Il partage avec elle un sourire complice, amusé. « Alors qu'est ce qui t’arrive ma belle ? »

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MessageSujet: Re: A little party never kill nobody. ANAKIM   A little party never kill nobody. ANAKIM EmptyDim 26 Juil - 17:38

A Little party never kill nobody
Eliakim & Anastasia
L'amour était quelque chose de terrible. Anastasia se refusait à aimer à nouveau, et elle trouvait qu'il n'y avait rien de pire et rien de meilleur. Mais depuis le départ de Néo, et depuis ce silence radio depuis six ans, elle ne sait plus quoi penser. Une part d'elle même ne peut pas s'empêcher de croire qu'il reviendra, qu'il l'aime comme elle l'aime et qu'il ne l'a jamais oubliée. Mais sa raison, et son esprit la poussent à laisser tout cela derrière elle. Qu'elle devrait aller de l'avant, se laisser fiancer, pour ne plus en souffrir. Mais cela signifiait aussi qu'elle devait dire Adieu à ce qu'elle était, à la femme qu'elle était. Elle ne sera plus jamais elle-même si elle renonçait à Néo. Et sa mère refusait qu'elle repense à lui. Elle était dans un impasse et tant que Néo ne sera pas revenue elle ne saura pas quoi faire. Elle reste là, dans l'ombre à attendre. Elle vit, elle travaille et elle est très douée dans ce qu'elle fait. Mais elle ne vit pas. Elle ne sort que très rarement, elle ne drague jamais, elle ne couche qu'avec des gens dont elle ignore les noms. Elle se laisse prendre pour le plaisir, parce qu'elle aime le sexe, mais elle est vide. Elle ne ressent rien, elle ne peut plus rien ressentir. Elle n'est plus vraiment elle-même. Elle n'est plus personne.
Elle se retrouver dans ce bar, seule, et elle ne sait pas quoi faire. Néo ne reviendra pas, cette évidence l'illumine si violemment qu'elle en pleure. A l'ombre, au fond, là où la musique est sourde, coupée du monde, elle pleure. Elle laisse ses sentiments revenir un peu. Avant de les avaler à nouveau. Elle n'a pas le droit de pleurer, elle n'a pas pleurer depuis six ans ce n'est pas pour recommencer aujourd'hui. Elle laisse échapper deux larmes qui coulent sur sa joue, rien de plus, mais c'est suffisant pour qu'elle soit honteuse d'être si faible. Et alors qu'elle se retourne elle se retrouve face à Eliakim. Le beau professeur a l'air mal en point, son chien à ses côtés, buvant un verre avec un burger et des frittes devant lui. Elle lui demande si tout va bien quand elle s'approche de lui. « C'est plutôt à toi que je devrais demander ça. Viens ici... » Elle sourit, et vient s'asseoir près de lui. Elle a l'impression de ne pas l'avoir vu depuis des années. Il est loin d'être l'Eliakim Crowlley qu'elle a dans ses souvenirs. Il n'est plus le Riot aussi fringuant et heureux qu'il n'était. Il souffre, elle le voit, et dans son esprit elle n'a aucune seule explication : une femme. Elle est désolée pour lui, vraiment. L'amour n'est pas une bonne chose. Mais elle est la chose la plus essentielle dans la vie. « Merci pour l'invitation, je crois que j'ai besoin de compagnie ce soir. » Dit-elle avec un sourire triste.
« Sers toi. Les frites ça remonte toujours le moral. » Elle rit, et prend une fritte alors pour la mettre dans sa bouche. C'est vrai, manger remonte le morale, et elle adorait manger. Elle avait la chance d'être une hectomorphe. Elle pouvait manger tout ce qu'elle voulait elle ne prenait pas un kilo. C'était vraiment pratique, mais du coup il valait mieux l'habiller que la nourrir, c'était plus économique. Elle regarda le chien à côté de lui et lui donna une fritte. « Tu sais j'ai un chien moi aussi. Un loup Yougoslave. Je l'ai appelé Ghost, comme dans la saga Game of Thrones . Je suis une geek qui ne s'assume pas j'avoue... » Dit-elle en tournant un regard désolé vers Eliakim alors qu'elle prend encore une fritte pour la manger. Cela fait du bien, et manger lui permet de ravaler ses larmes. Elle en profite pour en glisser une ou deux au chien également, et elle note mentalement d'offrir une autre assiette de frittes à Eliakim, parce qu'à cette allure là elle va la finir rapidement. Et le corps rachitique du professeur lui fait dire qu'il a plus besoin de manger qu'elle. Alors elle culpabilise et arrête de manger. « Alors qu'est ce qui t’arrive ma belle ? » Elle se tourne vers lui et se laisse aller contre le dossier du canapé. C'est confortable. Ils peuvent parler sans hurler, la musique est coupée par le mur qui les sépare de la pièce. « Un anniversaire assez triste, j'en ai assez de le fêter en solitaire. Et toi ? Tu fais un régime forcé ? Excuse moi de te le dire mais tu as une sale gueule, moi qui t'ait toujours trouvé séduisant. »  Dit-elle en désignant son visage creusé et ses yeux marqués par des cernes énormes. Elle perd son sourire. « C'est une femme c'est ca ? J'ai entendu parler de ton histoire avec Alice Kensington. L'amour est une saloperie hein ? Mais on ne peut pas s'empêcher de lui courir après quitte à être détruit... Je peux faire quelque chose pour t'aider ? »
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MessageSujet: Re: A little party never kill nobody. ANAKIM   A little party never kill nobody. ANAKIM EmptyLun 27 Juil - 22:13

Anakim

« A little party never kill nobody »

L'amour est beau, innocent et désintéresse parfois. Mais il peut être cruel et fourbe, violent comme un poison qui s'écoule lentement dans vos veines. Eliakim en a déjà fait tellement les frais qu'il pensait être vacciné contre celle saloperie qu'on appelle l'amour mais l'être humain est maso. Surtout lui d'ailleurs. Sans prévenir, sans comprendre pourquoi il est tombé amoureux. Il a aimé jusqu'à la folie, jusqu'à la fin et si il part maintenant, il partira avec son amour et la tendresse qu'il éprouve envers Alice. Il emportera tout avec lui ça sera magnifique et horrible en même temps car ils n'auront pas vécus tout ce qu'ils doivent vivre. Car il en est sur son histoire n'est pas terminée avec la belle, ce n'est que le début d'une belle et douce histoire. Mais pour l'instant il passe par les mauvais côtés et bien évidemment, le sevrage soudain des drogues et tout ce qu'il le faisait tenir jusque là. Il a besoin de compagnie également alors il ne réfléchit pas avant de proposer à la belle Anastasia de se joindre à lui. Elle s'assoit en face de lui et lui pique quelques frites. Il sourit en la voyant faire et pousse l'assiette de frites plus proche d'elle encore. Il ne terminera pas son sandwich alors elle peut taper dans son assiette autant qu'elle veut.

« Tu sais j'ai un chien moi aussi. Un loup Yougoslave. Je l'ai appelé Ghost, comme dans la saga Game of Thrones . Je suis une geek qui ne s'assume pas j'avoue... » Il sourit et tourne la tête pour regarder son petit monstre qui termine une frite en remuant la queue. « Il s'appelle Summer pour Game of Thrones également même si il est loin du chien loup je dois l'avouer... » Il rit légèrement et donne de quoi grignoter à son petit chien. Il remarque qu'elle arrête de toucher son assiette, il fronce les sourcils en lui faisant signe de se servir encore. « Je ne terminerais pas. Vraiment fais toi plaisir. » Tout en disant cela il coupe un morceau de son hamburger et en tend une à la belle. La moitié de son sandwich est bien assez, son estomac est totalement fermé à une trop grande quantité de nourriture. Alors sans appétit Eliakim commence à manger, juste assez pour tenir et ne pas tomber. « Un anniversaire assez triste, j'en ai assez de le fêter en solitaire. Et toi ? Tu fais un régime forcé ? Excuse moi de te le dire mais tu as une sale gueule, moi qui t'ait toujours trouvé séduisant. » Il hausse un sourcil en souriant légèrement. Elle l'a toujours trouvée à son goût ? Vraiment ? « Problème de cœur et sevrage forcé. Je ne mange plus et je maigris, évidemment. » Il prend une gorgée de sa bière après avoir avalé un petit morceau de hamburger. « C'est une femme c'est ca ? J'ai entendu parler de ton histoire avec Alice Kensington. L'amour est une saloperie hein ? Mais on ne peut pas s'empêcher de lui courir après quitte à être détruit... Je peux faire quelque chose pour t'aider ? » Il baisse la tête en entendant le prénom de la femme qu'il aime mais lorsqu'elle lui propose son aide, il pose sur elle un regard brillant. « Non on ne peut rien faire. Ca va s'arranger avec le temps nous devons être loin de l'autre pour l'été. C'est juste dure... C'est lorsque les gens sont loin qu'on se rend compte de la place qu'ils prennent dans notre vie. » Il repose sa bière et termine la moitié de son sandwich. Il est calé, totalement. « Et toi ? Pourquoi ton regard était brillant ? Allez raconte... » Il lui sourit en attrapant une serviette et en s'essuyant la bouche et les mains. Ils ont toute la nuit pour parler.

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MessageSujet: Re: A little party never kill nobody. ANAKIM   A little party never kill nobody. ANAKIM EmptyMer 5 Aoû - 16:37

A Little party never kill nobody
Eliakim & Anastasia
Anastasia est une femme qui peut paraitre froide et hautaine au premier regard. Un peu comme cette Rae Fitzpatrick qui semblait terrifier la majorité des administrateurs de l'université. Pour sa part elle ne la croisait que rarement et leurs relations étaient – pour le moment – totalement platonique et professionnels. Du reste, Anastasia ne se liait pas facilement d'amitié avec ses collègues du travail. Elle n'avait pas énormément d'amis, mais ceux qu'elle avait elle les gardait depuis longtemps. Comme Liam Cromwell par exemple, qui était devenu son confident et son meilleur ami au fur et à mesure des années. Elle avait aussi son grand frère Andrea, qui était sans doute la personne la plus importante dans sa vie aujourd'hui, et le seul être à tout savoir et tout partager avec elle. Pour le reste elle était une solitaire qui ne se laissait pas facilement aller aux confidences. Mais ce soir elle avait le morale en berne, et elle sentait qu'elle avait besoin d'une oreille attentive, même si cela lui coutait. Elle ne voulait pas paraître faible, elle ne voulait pas montrer que ses sentiments pour Néo étaient toujours encrés en elle et bien présents. Il était parti depuis sept ans à présent, elle aurait dû apprendre à vivre sans lui. Mais parfois le manque était trop présent.
Pour le reste elle avait croisé le chemin d'Eliakim Crowlley. Elle avait l'impression de l'avoir toujours croisé sans jamais s'être arrêtée à lui parler. Ils avaient de très bons amis en commun, et même plus encore Eliakim était un proche de son frère. Quand ils étaient à l'Université il connaissait très bien Néo malgré leurs années d'écart, du fait de leurs appartenance au Riot club. Mais jamais ils n'avaient vraiment prit le temps de discuter tous les deux, chose qu'Anastasia regretta soudainement. Elle s'assit alors près de lui, et commença à entamer la discussion. Elle s'arrêta un instant sur le chien d'Eliakim et sourit : « Il s'appelle Summer pour Game of Thrones également même si il est loin du chien loup je dois l'avouer... »  Elle se mit à rire et caressa la tête de l'animal en souriant. Elle adorait les animaux, ils ne mentaient pas, ils étaient d'une fidélité sans faille, et surtout ils savaient vous punir quand vous n'étiez pas à la hauteur. Elle en avait chié avec son chien loup pour le dresser, mais finalement dans le respect de l'animal elle avait réussi à en faire quelque chose. Le problème c'est qu'un animal aussi grand que lui c'était dur de le faire sortir dans des endroits comme celui-ci. Dommage. Peut être qu'il sera heureux de rencontrer Summer. « Il faudra organiser une rencontre entre nos deux animaux. Au parc de l'université peut être, je suis sûre qu'ils s'entendront très bien. » Dit-elle en souriant.
Elle recommença à entamer le repas d'Eliakim avant de se rendre compte qu'elle était en train de tout manger alors qu'il n'avalait rien. Pourtant il semblait en avoir bien plus besoin qu'elle. Elle s'arrêta alors en s'excusant. La fatigue et la tristesse la rendait boulimique et elle savait qu'elle ne s'arrêterait pas de manger tant que quelque chose de savoureux se trouverait à sa porter. Ou tout simplement quelque chose qui se mange. . « Je ne terminerais pas. Vraiment fais toi plaisir. » Elle lui sourit, et remit à picorer les frittes qui se trouvait sur son plateau. Elle lui demanda cependant ce qu'il n'allait pas, ne pouvant s'empêchait de lui faire remarquer qu'il avait une sale gueule. Une manière de toujours mettre une distance, de montrer qu'elle n'était pas quelqu'un de gentil ou d'agréable. « Problème de cœur et sevrage forcé. Je ne mange plus et je maigris, évidemment. » I Evidemment. Sevrage forcé ? En tant qu'administratrice, et représentante des professeurs et des parents d'élèves elle devrait sans doute s'arrêter sur cette information. Mais Bordel elle n'était pas au travail. C'était un ami, ou une connaissance qui lui parlait, et elle ne devait pas commençait à faire sa rabat-joie. Elle devait écouter Eliakim, et dans un soupire entendu elle lui fit part des rumeurs qu'elle avait entendu. Sur cette Alice Kensington – dont le père était un des plus gros donateurs de l'Université il faut bien l'avouer – et sa romance avec elle. Elle lui demanda quand même si elle pouvait faire quelque chose pour lui. Elle avait un faible pour les amours désespérés, et les histoires maudites. Comme la sienne sans doute. « Non on ne peut rien faire. Ca va s'arranger avec le temps nous devons être loin de l'autre pour l'été. C'est juste dure... C'est lorsque les gens sont loin qu'on se rend compte de la place qu'ils prennent dans notre vie. »  Elle ne sut quoi répondre. Après tout elle savait déjà la place que Néo avait dans sa vie avant qu'il ne parte. Depuis elle savait combien elle pouvait être une autre quand il était loin. Une femme qu'elle ne reconnaissait pas vraiment. Une femme qu'elle n'aimait pas du reste, et qu'elle ne voulait pas être. Elle se détestait sans lui. Elle détestait ne pas être sa Ana. Mais elle ne s'était pas laissée mourir contrairement à Eliakim. Elle avait juste cessé d'être elle. Elle s'était renfermée, pour ne plus souffrir.
Durant un instant le silence se fait entre eux, durant lequel Eliakim boit et mange, sous le regard absent d'Anastasia. « Et toi ? Pourquoi ton regard était brillant ? Allez raconte... » demanda-t-il en souriant. Il ne semble pas prêt à lâcher l'affaire, car c'est sans doute la deuxième ou troisième fois qu'il lui pose la question. Il connaissait Néo, mais avait-il entendu toute l'histoire ? Elle ne savait pas si elle était prête à en parler. « Aujourd'hui c'est le jour où Néo m'a embrassé pour la première fois. » dit-elle simplement. C'était il y a plus d'une dizaine d'année mais le souvenir restait gravé dans sa mémoire. Elle ne pourrait jamais l'oublier, elle ne pourra jamais rien oublier de lui. Il était son tout, son âme sœur, l'homme de sa vie. Il devait lui revenir, il lui reviendra un jour. Elle l'attendait, elle restait là, elle espérait. « Je ne sais pas si tu te souviens de lui ? Cela remonte à l'époque de l'Université… En tant qu'étudiant. D'ailleurs je me souviens qu'à l'époque tu n'étais pas très porté sur les hommes. Comment il s'appelait déjà … ? Leigh quelque chose non ? Vous étiez inséparables. » Dit-elle avec un sourire. Elle savait tout à l'époque, elle était une fille en vue, malgré sa basse extraction. Elle avait su s'entourer des bonnes personnes, et surtout sa relation avec Néo était une des plus suivis de toute l'université. Parce qu'elle était vraie, romantique, et utopique. Elle avait mal finie. Parce que les histoires d'amour finissent toujours mal.
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: A little party never kill nobody. ANAKIM   A little party never kill nobody. ANAKIM EmptyVen 7 Aoû - 22:41

Anakim

« A little party never kill nobody »

« Il faudra organiser une rencontre entre nos deux animaux. Au parc de l'université peut être, je suis sûre qu'ils s'entendront très bien. » Il hoche doucement la tête en tournant vers son chien, un regard amusé. Summer lui donne une véritable raison de se lever lorsqu'il n'a pas envie de sortir de son lit. Il doit sortir, nourrir et surtout s'occuper de son petit chien, sinon il se sentira délaissé. C'est la même chose pour Kinaï, il se doit de s'occuper de ses animaux. Et malgré tout, ça lui donne une raison de se lever le matin alors qu'il n'a vraiment pas envie. Surtout que Summer est très joueur, qu'il lui apporte le jouet toute la journée et ne laisse pas son maître tranquille. Ce chien est un petit rayon de soleil dans sa vie, lorsque ça ne va pas. Il l'a trouvé un soir, dans un parking alors que l'orage et la pluie ne cessait de tomber. Il a trouvé cette boule de poils dans un coin, tremblant de froid et de peur. Aussitôt il l'a emporté avec lui, l'a emmené au vétérinaire et c'est comme ça que ce petit Jack Russel est devenu son chien, son premier chien qu'il a sauvé de la mort d'après les paroles du vétérinaire. Il lui a empêché de sombrer, sans doute massacré par les autres chiens. Étant donné qu'il n'était pas sevré, il a du pendant deux semaines le nourrir au biberon comme si il avait été un bébé encore. Il l'a adoré tout de suite, l'a coucouné comme son bébé, l'a fait dormir avec lui bien au chaud enroulé dans une couverture polaire. En bref, Summer était son bébé.

Pour Kinaï l'histoire est plus simple. Le chaton était le dernier d'une portée et personne ne savait quoi en faire. Contre quelques soins Eliakim l'a adopté, jusqu'à ce que le chat finisse par lui dormir dessus tant il a besoin de sa présence. Autant dire qu'il est bien entouré. Mais il se sent bien avec ses animaux, au moins ils ne mentent pas et ne lui font pas de mal. Eux sont honnêtes, ils aiment peut importe ce que cela comporte. Et Dieu sait que Eliakim ne pourrait plus se passer de son chien ni de son chat. Avec un dernier sourire il donne une frite au chien qui grignote en remuant la queue, trop heureux de ce régime si spécial aujourd'hui. Le professeur prend même un morceau de steak haché de son hamburger, pour le donner à son chien. Malgré tout elle lui demande ce qu'il ne va pas. Il lui explique en une phrase claire et précise, autant être honnête. Elle s'arrête une seconde et il comprend pourquoi, elle fait partie de l'administration après tout. Si cela remonte aux oreilles du doyen il ne gardera pas sa place. Mais ce n'est pas comme si il en avait quelque chose à faire pour l'instant. « Jamais au travail. » Mais il se rend compte que ce n'est pas assez. Alors en posant son maigre repas, il redresse sa tête avant de prendre sa bière. « Alice est partie à la fin des cours. Je suis tombé dans une spirale de drogues et d'alcool pour oublier. Il ne c'est jamais rien passé au sein d'Oxford. » Et il n'en dit pas plus, après tout c'est bien assez et puis de toute façon ils ne sont pas au boulot.

« Aujourd'hui c'est le jour où Néo m'a embrassé pour la première fois. » Lui répond la belle lorsqu’il lui demande pourquoi ses yeux sont humides et brillants. Il prend une gorgée de bière en la laissant poursuivre. Chaque mot semble lui coûter un morceau d'elle même. « Je ne sais pas si tu te souviens de lui ? Cela remonte à l'époque de l'Université… En tant qu'étudiant. D'ailleurs je me souviens qu'à l'époque tu n'étais pas très porté sur les femmes. Comment il s'appelait déjà … ? Leigh quelque chose non ? Vous étiez inséparables. » Il hoche la tête. Oui il s'en souvient. Neo est le genre de mec qu'on oublie pas. Charmant, intelligent, à part et pourtant tellement expressif en un regard. Le genre d'homme qui avait le don de faire baisser les yeux d'Eliakim, alors que même son père ne le pouvait pas. « Nous sommes sortis ensemble. Leigh et moi... » Il la regarde et sourit. Il ne sait pas si elle sait qu'elle parle de Leigh, le professeur de littérature. Mais en tout cas il change rapidement de sujet pour revenir sur Neo. « Tu n'as jamais eu de ses nouvelles... ? Il n'y a pas de moyen d'en avoir ? » Demande Eliakim en reposant son verre de bière. Doucement il pousse vers elle le plateau contenant encore une belle portion de frites, et l'autre moitié de sandwich qu'il a découpé pour elle. « Je vois que l'amour nous fait plus de mal qu'autre chose aujourd'hui... C'est une belle connerie ce sentiment... » Murmure Eliakim, plus pour lui que pour Anastasia. « Et qu'est ce qu'il c'est passé entre vous ? » Demande le beau professeur, doucement, en sentant que si elle ne veut pas répondre elle n'est pas obligée.

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MessageSujet: Re: A little party never kill nobody. ANAKIM   A little party never kill nobody. ANAKIM EmptyDim 13 Sep - 22:53

A Little party never kill nobody
Eliakim & Anastasia
La musique autour de moi est assourdissante, mais je l'apprécie. Je m'abandonne, me laissant aller à la douceur de cet instant. Je me retrouvais dans une alcove, loin du monde, avec pour seule compagnie celle d'un chien adorable et de son maitre dépressif. J'avais un souvenir resplandissant d'Eliakim. Nous faisions partis du même groupe d'amis à l'époque de l'Université, principalement parce qu'il faisait parti du Riot club en même temps que Néo. Mais quand celui-ci est parti je me suis éloignée d'eux naturellement. Puis Eliakim a changé aussi, il s'est renfrogné, et n'a plus jamais été le jeune homme souriant et épanoui que je connaissais. Encore aujourd'hui j'avais l'impression qu'il n'était qu'une ombre. L'ombre d'un être qui souffrait plus que de raison sans réellement comprendre pourquoi. Je me retrouvais dans sa douleur. Une douleur amoureuse, la souffrance d'un drogué qui n'avait plus sa dose. QUi ne pourrait sans doute plus jamais l'avoir. Le manque m'avait rendu cruelle et associable. Je n'ai plus ma drogue, mais je suis toujours droguée. J'y suis toujours accroc. Néo est ma drogue. Il me rendait ivre, me consumait, me changer. Il me permettait d'être moi et même temps sans lui je n'étais plus rien. C'était du délire, c'était n'importe quoi. C'était impossible. Et pourtant c'était notre vie.
Pour le reste, je demandais à Eliakim ce qui le poussait à se retrouver seul un samedi soir à boire et à manger dans une boite de nuit. Il me répondait qu'il était en sevrage. Vraiment. Drogué, addict ? Je n'étais pas du genre à le juger, encore moins dans un moment de confidentialité. Quelque chose me disait qu'il me parlait en ami, et la professionnel en moi eut la langue coupée par celle qui protégeait ses amis. Jamais je n'irais lui dire quoi que ce soit à ce sujet. « Jamais au travail. » se sentait-il obligé à rajouter, mais je le rassurer d'un geste de la main. S'il avait été drogué au travail j'en aurai entendu parlé, et de toute façon je n'avais pas les pleins pouvoirs sur les recrutements et les licenciements. J'étais là pour protéger l'image de notre université, rien de plus. « Alice est partie à la fin des cours. Je suis tombé dans une spirale de drogues et d'alcool pour oublier. Il ne c'est jamais rien passé au sein d'Oxford. » Se justifia-t-il alors que je n'avais rien dit. Je n'aurai pas été du genre à aller dire au Doyen Eliakim Crowlley est un drogué, il me l'a avoué un soir où il était au trente-sixième dessous. Bien au contraire. J'étais de celle qui protégeait ses professeurs, et qui faisait en sorte que leurs faiblesses restaient dans l'ordre du privé. Avec l'Oxymoron et ces téléphones portables connectés partout ce n'était une mince affaire, mais je m'en tirais plutôt bien il faut dire. Le conseil d'administration et les parents d'élèves n'auront jamais vent de cette histoire, jamais. « Je sais que tu es un bon professeur Eliakim. Je te dirais quand auront lieux les dépistages dans le personnel si tu es encore en sevrage. Je ferai en sorte que tu ne le passe pas. Cela restera entre nous. » Dis-je pour le rassurer. Il me parlait d'une certaine Alice et je me doutais qu'il s'agissait d'Alice Kensington, dont le père faisait parti du conseil d’administration depuis deux ans, et était l'un des plus gros donateur de l'université. Il ne faisait pas dans la mesure ce cher Eliakim. C'était une jeune femme pleine de ressources, que je n'appréciais pas plus que cela. Une fille de riche qui se pensait tout permis. Passons, ce n'était pas la question.

Je continuais la conversation en lui rappelant qu'à l'époque il était homosexuel. Avec un certain Leigh, qui faisait parti à présent du corps professorale d'Oxford. Si mes souvenirs sont bons. « Nous sommes sortis ensemble. Leigh et moi... » Il ne dit rien de plus, et je n'étais pas du genre à l'obliger à se dévoiler plus encore. Je lui parlais de Néo, du fait qu'il était parti. Il voulait savoir ce que j'avais, pourquoi j'étais dans cet état, et j'avouerai volontiers que cela me faisait du bien d'en parler un peu. Je mettais enfin des mots sur une douleur qui me tiraillait depuis des années. « Tu n'as jamais eu de ses nouvelles... ? Il n'y a pas de moyen d'en avoir ? » Je secouais la tête négativement. Non, je n'avais jamais eu de nouvelles de Néo, et je ne pouvais pas en avoir. Son père faisait en sorte que nous restions à distance l'un de l'autre. Cet homme était dangereux, qui sait ce qu'il serait capable de faire pour m'empêcher de retoruver l'homme de ma vie. Il pourrait s'en prendre à ma famille, ou à la mère de Néo. Ou même à Néo lui même. Il ne pouvait pas supporter de voir son fils et sa belle fille ensemble. Les liens du mariage faisaient de nous des frères et sœurs dans son esprit. Incestueux. Monstres. Il nous avait mainte et mainte fois insulté de la sorte. « C'est compliqué… » avouais-je sans peine.
 « Je vois que l'amour nous fait plus de mal qu'autre chose aujourd'hui... C'est une belle connerie ce sentiment... » Je souris. Je me disais la même chose tous les jours. Oui, aujourd'hui c'était la pire des choses, mais jamais elle n'avait été plus heureuse que dans les bras de Néo. Et elle ne doutait pas qu'il était un homme comblé avec sa Alice. L'amour est ce qui rend les êtres humains vivants, ce qui leur rend ce petit quelque chose de particulier. L'amour c'est ce qu'il y a de plus fort, de plus impossible, et de plus merveilleux dans la vie. « Mais c'est aussi notre raison d'être. » Dit-elle en murmurant, se tournant vers lui. Elle sourit, et prit encore une fritte qu'elle engloutit. « Et qu'est ce qu'il c'est passé entre vous ? » Demanda-t-il avec curiosité.
Comment pouvais-je le dire simplement sans le perdre dans mes explications ? Mon histoire avec Néo n'avait rien de simple, et pourtant c'était de l'ordre de l'évidence. Jamais sans lui, tout pour lui. Un jour nous nous retrouverons au phare, un matin je le retrouverais en allant l'attendre. J'en étais persuadée. « Le père de Néo… c'est un homme assez traditionaliste, riche, influent, et déterminé. Cruel aussi. Il s'est marié à ma mère. Ils ne connaissaient pas notre relation avec Néo, parce que… Ca nous appartenait. On sortait ensemble depuis longtemps mais on gardait cela pour nous. Alors quand ils l'ont découvert après leur mariage, le père de Néo y a vu… une abomination. Un inceste, disait-il. Après tout… nous étions devenus frère et sœur. » Dis-je en laissant un ricanement moqueur m'échappait. Après tout cela semblait si stupide. Cet homme était si obtus et fermé. « Il a renvoyé Néo aux Etats-Unis chez sa mère, et a exigé que nous ne nous revoyions jamais si nous n'étions pas prêt à arrêter… de coucher ensemble. Il aurait été capable de faire du mal à Néo, je le sais. Alors Néo est parti. Il n'a pas eut le choix. Nosu n'avons pas eu le choix. Nous nous sommes promis de nous attendre, et de nous retrouver un jour. Alors tous les matins je l'attends. Je me lève une heure plus tôt, et je vais à l'Observatoire Radccliffe et j'attends. Parce que je suis persuadée qu'il me reviendra, qu'il ne m'a pas oubliée… comme je ne l'ai pas oublié. » dis-je alors que les larmes me montaient aux yeux. C'était douloureux d'en parler. Savoir que Néo ne reviendra peut être jamais. Que mes jours étaient à présents comptés… « Mais son père m'a fiancée. Avec un riche homme d'affaires. Il vit à Londres. Nous devons nous mariés dans un an. Si Néo ne revient pas d'ici là, s'il n'est pas là avant la fin de l'année… alors je devrais partir. Vivre avec mon mari. Je déteste cette idée. La vie n'a pas de sens sans lui… » Dit-elle honteuse en baissant le regard.

Elle inspira profondément et se tourna vers lui avec un nouveau sourire. « Excuse moi je te dérange avec mon roman de vie. Tu as tes problèmes aussi… Je peux t'offrir un dernier verre ? »
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