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 (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah)

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Breeony I. Walsh




Breeony I. Walsh
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MessageSujet: (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah)   (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) EmptyMar 4 Aoû - 18:23

Quand deux givrés se rencontrent


Madrid. Ibiza. Madrid. Lugo. Espagne. Une semaine. Une semaine de fouilles à superviser en Espagne pour le compte de mon maitre de thèse. Une semaine à crapahuter dans la poussière, pour un sujet qui n’est pas le mien (Paléolithique Moyen, tu m’emmerdes), en échange d’une meilleure paie. Une semaine à bronzer ou à tenter de bronzer : pas d’indice solaire près des fouilles, ca risquerait de souiller les découvertes. Je ne crache pas sur l’argent, ne crache pas sur l’opportunité – juste sur leurs règles à deux balles. Soufflant sur une mèche de cheveux qui me barre le visage, j’épluche les tréfonds du net à propos de ma destination, mastiquant du bubble-gum, le faisant claquer toutes les cinq secondes sous l’œil meurtrier de ma voisine. A chaque CLAC intempestif, je l’entends qui appuie sur son stylo BIC, souffle plus que de raison, me lance un regard de travers. J’échappe à ses rayons-X en tournant l’écran de l’ordi. Lugo et ses 25 degrés. Lugo et ses sites historiques. Lugo et son équipe de Futsal. Alléluia. Si les fouilles me laissent du temps libre, je sais où je vais aller m’entrainer. Je gratte sur un bout de papier l’adresse de la salle, éteins l’ordi et me dirige vers la sortie. La brune (l’autre) en souffle de soulagement, m’irritant au passage. Près de la porte, j’avise un autre étudiant en forme. A comprendre : enrobé, tout en forme et contour. Je m’avance vers lui, indique la brune de tantot du doigt. « Fait gaffe mec. Elle stalke toutes tes photos sur FB et les envoie à ses potes. Et pour le peu que j’ai lu, les comm’ sont pas sympas. Enfin, je dis ça, je ne dis rien ! » Et je ne mens pas, je change la vérité en mon intérêt. L’étudiant me regarde avec des yeux ronds, fulmine, bredouille un « merci » avant d’aller la voir.

Lugo et ses 20 degrés, j’y pense encore. Supporter cette température, à Oxford, c’est assez facile. Mais, pour une raison que j’ignore, je n’arrive pas à imaginer ce que donne un 25 degré espagnol. J’en fronce les sourcils, m’imagine déjà crever de chaud. J’ai déjà chaud, en vrai, déjà mal au crane. Mais je ne sais pas si c’est la conséquence d’une intense déshydratation ou de la soirée d’hier. Il faut dire que la boisson avait pas mal coulé, gracieusement offerte par mon amour du soir, un grand brun aux yeux bleus. Il était comme l’océan : grand, profond et orageux. Et passionnel. Penser à lui rend ma démarche plus légère même si je me connais : ce soir, j’en aimerai certainement un autre. Et dire que tout avait commencer avec un « Hey, wanna hook up ? ». J’en soupire, la tête encore dans les étoiles, alors que je passe aux abords de l’aréna de hockey. Je ralentis la cadence, traine de la patte devant les murs. Madrid. Ibiza. Madrid. Lugo. Pour contrer la chaleur de ces villes, j’avais besoin de frais. De monter sur des patins. De rouler d’autres patins. De glisser sur la glace. De briser la glace entre lui et moi, elle et moi, eux et moi. J’en ai le souffle brisé, haché. Sautillante, je me décide à rentrer dans le bâtiment. Avec les beaux jours, personne ne songe à y venir. Encore moins à s’entrainer. Pas de blues. Pas de canadien. Juste moi et mes patins. Un patin devant l’autre, les mains dans le dos, je file sur le sol glacé. Au final, ça me rappelle le roller derby – à la différence qu’il serait trop dangereux d’en faire avec ce genre de patin : trop coupant. Je dévore les tours, prends de la vitesse sans me soucier des alentours. De toutes manières, je suis seule.
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MessageSujet: Re: (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah)   (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) EmptyMer 5 Aoû - 15:37

Quand deux givrés se rencontrent
Une lumière qui m’aveugle ? Si tôt... Je parvins à entre ouvrir mes yeux si lourd et tourner la tête accompagné d’une atroce migraine pour regarder l’heure, oh non il est déjà midi ?! Comment j’ai pu dormir autant, ça ne m’arrive jamais. Aujourd’hui je n’irais pas à Oxford, je trouverais bien une excuse, de plus je suis largement en avance. J’ai fait une grasse matinée, dégueulasse, je me sens si… Si répugnant. Pas douché, pas préparé, et surtout pas entraîné. J‘ai besoin de ma dose de sport pour me sentir bien, c’est devenu comme ma drogue à moi, sport et sexe font de moi ce que je suis désormais.

Vu que je me suis libérer pour cette journée je vais me rafraichir, relire certain cours et partir m’entraîner en solitaire pour le hockey, en tant que capitaine je dois rester le numéro 1, personne ne peut m’égaler ! Je suis celui qui transcende ciel et terre, ma mère a conçu deux être sur terre un raté qui se drogue pour oublier ses défauts et moi un homme parfait. 2 heures après avoir lu mes cours dans lesquels j’avais  quelques difficultés mineurs. Après cette études je pris mon sac de sport et monta sur mon vélo, pour ne pas faire le fainéant avec la voiture et me dirigés à un de mes endroit favoris, pour rejoindre la glace et me laisser emporter pour les glissades qui lie la glace à mes patins. De plus c’est un jour ou il y a pas grand monde voir personne, donc je serais seul tranquille pour pouvoir tout lâcher me déchainer.

J’enfilai ma tenue aux vestiaires et mis mes patins, je commençais a monté sur la glace quand j’aperçus quelqu’un qui patinais déjà, elle était si belle que je ne fis pas attention à ce que je faisais et me pris les pieds, la tête la première sur la glace comme le pires des cons. J’en revenais toujours pas de ma chute, c’était tellement peu compréhensible que ça arrive que je restais figé a scruté le plafond et toutes les lumières qui m’aveuglais.  Je lâchais un rire nerveux et honteux à la suite, me relevant en douceur. La voyant en train de me fixer, j’en devenais rouge de honte pour la première fois. Je secouais la tête me ressaisis immédiatement et commençais à patinais comme je sais très bien le faire pour montrer l’étendue de mon talent pour rattraper le coup.
.
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Carrier Pigeon




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MessageSujet: Re: (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah)   (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) EmptyVen 7 Aoû - 16:46

Défis   : à l'attention de Noah
jusqu'à l'excès

Bonjour Noah,
Voici le défis que l'on te lance : FAIRE TOMBER UN PRÉSERVATIF DE SA POCHE DEVANT SON PARTENAIRE DE RP :siffle:

Bonne chance !
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Breeony I. Walsh




Breeony I. Walsh
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MessageSujet: Re: (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah)   (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) EmptySam 8 Aoû - 2:54

Quand deux givrés se rencontrent


Breeony ne regardait pas où elle mettait les pieds. Elle laissait aller ses pensées au gré de ses déplacements. Tel un automate, elle glissait sur la glace comme le corps du bellâtre avait glissé sur le sien la veille. Elle tentait de ne plus y penser, d’oublier son sourire, son nom et son odeur. Pourtant, il lui semblait qu’il était toujours là, à veiller par-dessus son épaule. Elle tentait de ne plus y penser, de se concentrer sur les sensations de l’instant, sur le froid de l’arène. Sur la solitude aussi. Mais seule avec ses pensées, Breeony était coincée dans un cercle sans fin et vicieux. Un tour ; elle se voyait convaincre son directeur de thèse pour qu’elle aille à Ibiza, avant de s’envoler pour Lugo. Un deuxième tour ; elle voyait ses lèvres écraser ceux d’un autre. Un troisième tour ; elle repensait au dernier match de football lorsqu’elle avait taclé son adversaire. La demoiselle était tombée, sans un bruit, avant de se relever la rage au ventre. Elle avait voulu se venger mais le sourire de Breeony, prétendument innocent, l’avait frappé encore plus fort. Chaque tour lui amenait un nouveau lot de souvenirs qui, lentement, s’entassaient comme du limon. Peu à peu, elle les mélangeait, mélangeait les dates et les visages, s’emmêlaient les pinceaux. Pas les patins, pas encore. Ou, tout du moins, pas elle. Du coin de l’œil, Breeony découvrit une chevelure brune (et le corps qui vient avec) débarquer dans l’arène, le pas hésitant et incertain. Elle souffla contre une mèche de ses cheveux, souffla dans le vent – elle n’était plus à présent seule avec ses pensées. Détournant la tête, elle chassa l’intrus de son esprit afin de reprendre de plus belle. A présent, elle virevoltant sur la glace.

Elle virevoltait, certes, mais l’intrus, lui, s’affalait dans un bruit sourd et mat, sans écho. Breeony souffla de plus belle avant de s’arrêter. De l’autre bout de la piste, elle le voyait allongé à terre, les quatre fers en l’air. Fronçant les sourcils, elle attendait. Se demandait ce qu’il attendait. Allait-il se relever ou préférait-il admirer les néons de l’arène en pleine puissance ? La Cambridgienne allait le héler mais préféra s’en abstenir. Un rire s’éleva dans les airs – son rire. Un rire qu’elle ne connaissait trop bien : celui de la gêne. C’était un rire gras et étouffant qui remplissait l’espace tout autant qu’il lui pesait sur les épaules. Comment un être aussi frêle pouvait-il laisser échapper un tel pouvoir. Alors qu’elle était tout à l’arrêt, attendant que l’inconnu arrête de faire tressauter ses épaules, il se mit finalement debout. Lentement. Un pied après l’autre. Leurs regards se croisèrent, l’espace de quelques secondes, le temps que Breeony aperçoive son teint cramoisi. Le jeune homme pouvait à présent être confondu avec des pivoines, rouge de honte. Il secoua la tête pour reprendre ses esprits, Breeony la détourna. Awkward. La situation était suffisamment awkward pour ne pas qu’elle soit prolongée. Alors, la blonde se remit à patiner, se remit à penser. A ces yeux bleus. A cette sortie à Ibiza. A sa dernière soirée. Les images défilaient dans sa tête, de plus en plus lentement. Trop lentement. L’autre étudiant martelait le sol givré de ses patins, interrompant ses pensées. Pouvait-il, à tout hasard, être plus discret ? Inexistant ? Moins flamboyant ? Car il lui semblait qu’il avait quelque chose, dans les yeux. Comme une touche d’arrogance et d’admiration – Breeony ne savait pas. Alors, portée par la curiosité, elle décida de ralentir et d’attendre que le brun ne la rejoindre. Ou ne la dépasse. Ecoutant attentivement le son que faisaient ses patins contre le sol. Le son de sa respiration. Le son de ses vêtements contre sa peau alors qu’il se démenait sur le sol. Tentait-il de l’impression ? Charmant. Amusant. Puéril. Mais charmant.

Breeony ralentit de plus en plus, le jeune homme arriva à ses côtés, tournant la tête en sa direction. Il avait les yeux de la même couleur que le mec d’hier. La même pâleur. La même forme. L’espace d’un instant, la blonde en eut le souffle coupé, avant de se reprendre. Rire nerveux. Yeux moqueurs. Langue acerbe. « Et bien alors ? Besoin d’un rafraichissement après une soirée arrosée ? » Joueuse, Breeony n’avait pu s’empêcher de faire référence à son entrée brillante. « Je n’aurais pas pu rêver mieux pour briser … la glace. » La demoiselle afficha un large sourire, consciente de sa blague à deux balles. Mais elle l’avait lâchée par esprit de solidarité, pour ne pas qu’il se sente (trop) mal de sa chute. Lentement (mais sûrement), Breeony accéléra la cadence pour voir si le brun pouvait suivre. Pouvait la suivre. Tenir son rythme. Relever le défi qu’elle avait au bord des lèvres, qu’elle hésitait à lâcher. D’un coup de tête, elle désigna les crosses de hockey qu’elle avait vu planquer près de l’entrée. « Dis … » Pause. Elle le jugeait du regard, sans état d’âme, se mordant la lèvre inférieure. « Ca me tenterait de taper dedans. Tu penses qu’on peut les prendre ? » Pas de jeu de mots, ni rien. Mais à la réflexion, non, il n’allait pas savoir. A être tombé comme ça, il ne devait pas venir souvent.
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MessageSujet: Re: (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah)   (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) EmptyVen 28 Aoû - 20:28

Quand deux givrés se rencontrent
Après avoir fait une entrée fulgurante ainsi que ridicule sur la glace, pour apercevoir que je fus repérer par une nana qui ne put, elle s’empêcher de se moquer de moi avec une petite sourire qui voulais tellement dire. Pour effacer ce souvenir qui sera surement permanant comme une cicatrice je me mis à patiner aussi vite que l’éclair ne faisant qu’un avec la glace. Laissant derrière moi les traces que faisaient les lames de ma paire chaussée. Le temps s’écoulait doucement, trop doucement, j’avais honte de m’être afficher de cette manière, surtout devant une si belle inconnue, une inconnue que j’aurais bien aimé rencontrer, mais je peux oublier ça maintenant sachant qu’elle pourrait penser le pire sur moi … « Débile » « Incapable » « La honte » ? Je n’en sais rien et je ne veux pas connaître le fond de ses pensées.  Au bout d’un last moment elle se mit à mes côtés, et d’un air moqueur elle me parlait.

« Et bien alors ? Besoin d’un rafraichissement après une soirée arrosée ? »
« … »
« Je n’aurais pas pu rêver mieux pour briser … la glace. »
« Tu as raison, on va dire ça. Une entrée tellement givrante, non ? »

Je ne pus m’empêcher de continuer sur la lancée des jeux de mots, elle m’avait tendu la perche et d’un côté vaux mieux en rie que pleurer de ce qui c’était passé peu de temps avant. On rit doucement ensemble tout en patinant. Je voyais dans son humour et son sourire que malgré les petites remarques et cette petites touche d’humour sarcastique le essayait de me mettre à l’aise, ce qui est très gentil de ça part. Je ne pense pas que j’aurais su gérer une méchanceté gratuite, ou je me serais défendu verbalement et je veux éviter d’être méchant, elle est si belle après tout. La blonde se mit à accélérer la cadence, faisant volé la poudre de la glace, je fis de même pour être à ses coté, de tout manière la cadence qu’on avait en ce moment est trop lent à mon gout, mais bon faut bien minimiser son potentiel pour faire plaisir aux demoiselles.

« Dis … »
« Oui ? »
« Ca me tenterait de taper dedans. Tu penses qu’on peut les prendre ? »
« Tant que tu ne désirer pas me taper dessus, ça me vas. Bien sûre que l’on peut les prendre … »
« Tu veux faire un petit jeu de hockey avec moi, tracasse pas on peut se servir je suis le capitaine de l’équipe à oxford. »


Je lui affichais un large sourire des plus tombeur qu’il ne soit de quoi faire fondre la glace, je pris un niveau supérieur de ma vitesse pour aller chercher ce qu’il fallait pour un petit match 1 contre 1 amicale. Je déposais ce qu’il fallait devant le goal et je pris la direction des gradins pour déposer mon téléphone, pour éviter toutes casses non voulue, je fouillais donc ma poche pour sortir mon portable et quand je sortis celui-ci, un préservatif tombait de ma poche, la gêne totale. Pour rajouter encore du piment dans tout ça je remarquais que le préservatif était tombé aux pieds de ma partenaire de jeu … Je n’avais aucun mot qui sortait de ma bouche à part un rire gêner.

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MessageSujet: Re: (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah)   (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) EmptyDim 27 Sep - 0:06

Quand deux givrés se rencontrent


Silencieuse, affichant un large sourire qui voulait tout (et rien) dire, Breeony continuait sa ronde. Le jeune homme avait fini par la rejoindre, patinant à ses côtés, gardant le silence alors que la blague de la blonde venait de faire mouche. Rire nerveux. L’Ecossaise osa un regard en sa direction, croisant une fois de plus ses yeux, détourna bien vite la tête. Elle se sentait gauche. Gauche et mal à l’aise. Ne pouvait-il pas, réellement, briser la glace au lieu de laisser son sang se glacer ? Gonflée d’orgueil, la blonde continua néanmoins de patiner, laissant une poudre argentée traîner dans son sillage. Dans leur sillage.

« Tu as raison, on va dire ça. Une entrée tellement givrante, non ? »

Breeony lâcha un petit rire amusé, hochant la tête alors qu’elle appréciait le jeu de mots. Enfin. Oxford n’était donc pas que rempli de riches arrogants, de fils et de filles de, de gosses de riches, d’égo surdimensionnés, de Daisy à foison. Heureusement. La blonde, après avoir participé aux cinq dernières Varsities opposant Cambridge et Oxford, avait développé une haine passionnée envers la fille du doyen ; elle représentait tout ce qu’elle détestait, tous les faux semblants, toutes les hypocrisies. Les mensonges de Bree’ à son égard ne représentait rien – rien comparé à l’aveuglement dans lequel LadyHamilton semblait évoluer. L’Ecossaise était beaucoup plus terre à terre, évoluant dans la réalité, évoluant sur la glace à l’instant présent avec l’inconnu. Le brun avait réussi à la suivre, sans pousser ni montrer signe de fatigue. La blonde, quant à elle, avait le souffle qui lui manquait (entre accélération et vision des yeux) et les joues légèrement rosies par le frais de l’arène.

« Tant que tu ne désires pas me taper dessus, ça me va. Bien sûr que l’on peut les prendre… » Les prendre. La prendre. Se prendre. Qu’on la pende – Breeony garda le jeu de mots pour elle-même, persuadée d’en avoir déjà trop fait.
« Ca dépend. »
« Tu veux faire un petit heu de hockey avec moi, tracasse pas, on peut se servir. Je suis le capitaine de l’équipe à Oxford, » lâcha-t-il en gonflant le torse.
« Ca dépend si tu m’laisses gagner ou pas. Si tu le fais, attends-toi à avoir deux dents de lait en moins. »

Accélérant la cadence, le brun partit en direction des gradins, laissant Breeony avec ses souvenirs et une vision agréable. Sous le haut du jeune homme, elle devinait la musculature nécessaire pour affirmer sa place en tant que capitaine de l’équipe. Elle revoyait les muscles de l’homme de la veille, les superposait sur le corps de Noah, mélangeait souvenir et réalité alors qu’elle se mordait les lèvres. Appréciant le paysage, l’archéologue partit à la suite du jeune homme, le pas plus léger et plus lent. Tout comme lui, elle se débarrassa de son portable et de son pull, la laissant en débardeur. Breeony allait enfiler des protège-coudes lorsqu’un rire gêné lui fit relever la tête. Elle fronça les sourcils, tenta de trouver la raison, suivit le regard de l’inconnu au niveau de ses patins. Amusée, elle découvrit un préservatif, rangé dans une petite pochette où elle pouvait lire : « Sortez-couvert » et apercevoir deux personnes faisant l’amour avec un parapluie au-dessus de leur tête. Amusant. Elle laissa échapper un petit rire, amusée par le jeu de mot, sésame en main, avant de garder le silence.

« Tu veux le partager ? », lui demanda-t-elle, gardant miraculeusement son sérieux, tendant le préservatif à son propriétaire.

Breeony était comme ça : rentre-dedans. Elle ne pouvait s’empêcher de tout détourner, draguer, déballer. Elle avait la verve facile et l’esprit ouvert. Les jambes, aussi, pour autant qu’elle soit amoureuse. Dans sa tête, d’autres scénarios faisaient encore son chemin. « Tu sais, il suffit de demander. » « Rien de mieux qu’un peu de sport pour faire fondre la glace. » « Tiens, t’as fait tomber ça : on en aura peut-être besoin. » « … » Secouant la tête, l’archéologue chassa ses idées afin de reconnecter avec le présent. Fouillant dans les poches de son haut qu’elle avait laissé sur les gradins, elle sortit un paquet de clope qu’elle déposa sur le banc. Grande joueuse, la demoiselle adorait parier et lancer des défis. Même à ceux qu’elle ne connaissait depuis quelques minutes. Même à ceux dont elle ne connaissait pas le prénom. Ni le nom. Ni rien.

« Capitaine, eh ? Tu gagnes, tu remportes préservatif et clopes. Tu perds, je les remporte. Tu m’diras, ça m’évitera d’aller faire les courses. T’es partant ? La blonde laissa passer quelques instants avant de souffler contre une mèche folle qui s’échappait de sa queue de cheval. « J’sais pas si tu l’as fait exprès mais tu m’as pas l’air très doué, toi. »

Faut dire qu’il était tombé en arrivant – et se disait capitaine – et qu’il venait de faire tomber le gain de la journée. Avec ça, la blonde avait toute ses chances de réussir. Elle avait l’assurance d’une chanteuse – elle ne craignait pas les regards qu’on pouvait lui porter. Elle avait la précision d’une joueuse de foot – elle était milieu offensif à Cambridge. Elle avait vitesse d’une jammeuse en roller derby – elle adorait dépasser et pousser. Elle avait l’habitude de manier la batte – non pas qu’elle frappait ses partenaires, elle était aussi adepte du hockey sur gazon. Elle avait la patience d’une archéologue – dieu qu’elle détestait (et adorait) les mois de fouille, à quatre pattes dans des fosses, à sortir des antiquités longtemps enterrées. Si le brun voulait de la concurrence solide, Breeony en avait à revendre.
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MessageSujet: Re: (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah)   (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) EmptyJeu 28 Jan - 23:14

Quand deux givrés se rencontrent

Subitement, doucement, douloureusement je sentais la chaleur qui monté, comme si j’inondais de honte à l’intérieur de tout mon être. Une gêne s’affichait sur mon visage, le teintant de rouge, n’osant pas croiser son regard. J’ai toujours eu l’habitude de présenter un préservatif dans un moment torride ou je drague, ou bien pendant l’acte mais jamais dans ses circonstances là … l’air glacial de ce terrain de glace commençait à se réchauffer dangereusement, mon rire tournait au ridicule, ne sachant pas trop comment elle allait régir je m’imaginais mille et une scène abrutissante avec elle. Depuis le début de cette rencontre hasardeuse c’est moi qui tenais les rennes mais depuis ce petit accident je ne sais plus trop où me mettre désormais. Comment briser cette glace qui vient de s’amplifiant de plus en plus …  Et pour couronner le tout elle vient y rajouter une couche, pour détendre l’atmosphère ou me rendre encore plus ridicule ?

« Tu veux le partager ? »
« Pardon ? »

Je ne savais plus trop comment réagir après cette réponse si soudainement proposer ; rigole t’elle, est-elle sérieuse ? Comment juger cette situation ? J’avoue qu’au fond de moi j’aimerais t’en que cette si belle et tentante compagne de glace soit sérieuse, mais c’est chose faites, elle rigole, on ne se connait même pas. Je vois qu’ensuite elle prend le sachet entre ses doigts, je suis les mouvements jusqu’à entrer en contact avec ses yeux, me plongeant dans les siens. Je sens à ce moment précis tout mon corps qui s’hérisse instantanément, une chose est sûr elle me fait de l’effet, et ce n’est pas ce frais glacial qui va me refroidir. Instinctivement j’ai envie de tout lâcher et de lui proposer de remettre le jeu à plus tard pour aller jouer dans les vestiaires avec le préservatif et de quoi réchauffer nos corps, mais je me retiens de lui faire ma proposition de peur de la faire fuir ou de recevoir un pied entre les jambes. Du coup je me relève souriant à sa proposition, lui faisant part de mes pensées rien qu’au regard, penchant délicatement ma tête à droit l’air interrogateur.

« Capitaine, eh ? Tu gagnes, tu remportes préservatif et clopes. Tu perds, je les remporte. Tu m’diras, ça m’évitera d’aller faire les courses. T’es partant ? »
« Plus que partant même, on pourra après ça s’en griller une et qui sait pour la suite ... Je dis ça je ne dis rien. »

Un silence pas trop pesant s’installe un court instant, lui laissant le temps de remettre une mèche baladeuse comme il faut, je la scrute du regarde ne la lâchant pas d’une semaine attendant une réaction.

« J’sais pas si tu l’as fait exprès mais tu m’as pas l’air très doué, toi. »
« Tu me provoque où je rêve ? Je suis très doué dans tous les domaines, crois-moi, tu en resteras bouche bée après m’avoir testé dans tous les sens du terme ma jolie. »
« Prépare ma capote ainsi que mes clopes, tu ne vas plus en avoir besoin d’ici là, je vais gagner, et en plus de ça tu seras en admiration ! »


Je la regarde le regard flamboyant et victorieux attrapant ma cross lui montrant sa place à l’autre bout du terrain.  « Le premier à 5 points remporte la victoire, okay ? » J’ai cette sensation bouillonnant au fond de moi, ce sentiment volcanique, cette envie de victoire tellement énorme, je vais remporter se matche, et elle en prime. La Noah dragueur et victorieux refait surface et ce n’est pas pour rien cette fois si, elle me plait et je vais lui montrer pendant ce match amical.  


copyright acidbrain
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Breeony I. Walsh




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MessageSujet: Re: (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah)   (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) EmptyVen 5 Fév - 0:55

Quand deux givrés se rencontrent


Sportive dans l’âme, enchainant compétition sur compétition (surtout pour le fun), Breeony n’en était pas moins joueuse. Pour l’apprentie archéologue, tout était prétexte à lancer un défi si bien que Mischa s’était moqué d’elle plus d’une fois à ce propos. « T’as des problèmes de jeu », lui avait-il lâché tout à fait sérieux, avant d’éclater de rire. Breeony avait réceptionné la remarque en lui lançant un coussin à la tête pour toute réponse ; le con. L’Ecossaise n’avait pas de problème de jeu ; et si elle pariait souvent, l’argent n’était jamais posé sur la table. Elle pariait pour le plaisir de parier, pour avoir une raison d’emmerder, pour se distraire. « Pardon ? », s’était-il exclamé avant de changer de couleur. Et de laisser un rire gêné trainer dans les airs. La blonde, amusée par la situation, ne pouvait s’empêcher de sourire devant sa réaction de gamin pré-pubère. Arrêt sur image de la part de Bree. Rougissait-il parce qu’il n’était pas habitué à enchainer les gaffes ? Ou parce qu’il était justement ca : un gamin pré-pubère ? Le doute. Court, le doute. La Cambridgienne était persuadée que le brun en avait dans le ventre, de l’expérience. Derrière ses joues fardées, elle voyait le désir dans ses yeux. Le même désir que le mec de la veille avait éprouvé pour elle. Qu’elle avait éprouvé pour lui. Et, peu à peu, les deux hommes tendaient à ne faire plus qu’un – vision d’un esprit nécessiteux.

« Plus que partant même, on pourra après ça s’en griller une et qui sait pour la suite ... Je dis ça je ne dis rien. », ajouta-il, quelques instants plus tard. Délibérément, il laissa un étrange de silence s’installer entre eux deux, lui laissant le temps d’enregistrer le message caché. L’Ecossaise étira ses lèvres en un pale sourire, amusée par le revirement de situation. Ils étaient sur la même longueur d’onde. Intéressant.
« Tu me provoque ou je rêve ? », commença-t-il tandis que Breeony hochait la tête négativement. Il ne rêvait pas, il subissait. Parce que Breeony était comme ça : pas du genre discrète lorsqu’elle avait une idée en tête, lorsqu’elle voyait la possibilité de s’amuser, lorsqu’elle faisait du rentre-dedans. Sans aucun doute, si elle avait été un mec, elle aurait été de ceux à lâcher la bombe : « Hey Mamzelle, t’es charmante. T’as pas un 07 à m’passer ? ». Faut dire que, la plupart du temps, elle était tout aussi directe. Lui, au contraire, semblait se perdre dans ses allusions. Allusions qui les poussaient, petit à petit, mélangées à des yeux de mots à la con. Dieu que Mischa se moquerait vraiment d’elle.

Le premier à 5 points – elle savait qu’elle pouvait le faire. Prenant une crosse en main, Breeony se disait que ça devait être tout autant « facile » que le hockey sur gazon. Et elle comptait sur son expérience en roller derby pour maitriser les patins (bien qu’elle passait de quatre roues à une fine lame). Sans attendre plus longtemps, la blonde se remit en route, glissant contre la glace. Rapidement, elle se mit à prendre de la vitesse, surprenant le jeune homme. Et se surprenant elle-même. Les vingt minutes suivantes, les crissements des patins retentirent dans l’arène. Les crissements, les coups de crosse contre crosse, le son du palet au fond des cages, le son du palet venant s’écraser contre l’armature métallique et leurs souffles, aussi, de plus en plus bruyant. Les deux étudiants ne se laissaient aucun répit, relançait la partie au milieu du terrain à chaque fois qu’un palet finissait dans la cage. Plus d’une fois, ils durent user de leur corps pour protéger l’objet si convoité avant de faire une feinte et de s’envoler pour la victoire. Sous l’effort, le souffle de Breeony vint rapidement à manquer. Et, en toute logique, elle ne tarda pas à transpirer ; elle savait son dos trempé. Elle sentait ses cheveux collés à ses tempes. Elle savait qu’elle devait avoir les joues rougis.

Fin de la partie. L’archéologue réussit à enchainer les tirs-au-but, battant son adversaire 5 à 1. Un sourire amusé, reprenant son souffle tant bien que mal, Breeony lacha : « Tu veux que … » Inspiration. « … je te donne des cours. Ça pourrait servir pour un capitaine. » acheva-t-elle alors qu’elle se dirigeait déjà vers le banc ou ils avaient déposé leurs affaires tout en indiquant a son coéquipier de le suivre d’un signe de tête. « Et oui, j’te cherche encore. » Sans lui jeter un coup d’œil, elle récupéra son paquet de clopes, en sortie une pour l’autre brun et la déposa sur le banc. Comme une invitation. Et, tout aussi naturellement, elle enfonça le préservatif de la victoire dans une de ses poches. Epuisée, reprenant seulement la maitrise de sa respiration, l’Ecossaise s’installa sur le banc, levant les yeux vers les gradins – ça devait être génial de faire un match ici … avec autant de spectateur. « Tu peux m’appeler la-fille-qui-t’ a-éclaté. Ou Breeony. Bree pour les intimes d’ailleurs, » acheva-t-elle dans un soupire alors qu’elle levait les yeux vers le brun qui se tenait toujours debout. Décidément, il était toujours aussi sexy après l’effort le petit …

Premier dé " oui/ non " pour déterminer le gagnant:
- oui : Breeony gagne
- non : Noah gagne

Deuxième dé ' chiffre " pour déterminer la facilité avec laquelle l'un des deux personnages a remporté le défi :
- 1 : 4 vs 5
- 2 : 3 vs 5
- 3 : 2 vs 5
- 4 : 1 vs 5
- 5 : 0 vs 5
- 6 : 0 vs 5
lumos maxima




Dernière édition par Breeony I. Walsh le Jeu 18 Fév - 15:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah)   (inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) EmptyVen 5 Fév - 0:55

Le membre 'Breeony I. Walsh' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Oui/Non' :
(inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) 21jqb8p_th

--------------------------------

#2 'Chiffre' :
(inachevé) Quand deux givrés se rencontrent (Noah) Flhops_th
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