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 Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
ADMIN & RIOT — sexiest teacher


☆ date d'arrivée : 08/12/2014
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MessageSujet: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyVen 7 Aoû - 22:56

Alikim

« Savoir aimer sans rien attendre en retour. »

Dehors, une sirène de pompier le tire de son sommeil alors qu'il se tourne vers le côtés. En râlant il retourne son coussin pour avoir le côtés frais et tenter, en vain, de s'endormir. Impossible, qui plus est une violente douleur à l'estomac l’empêche de se détendre et de s'apaiser pour s'endormir enfin. En soupirant il se lève de son lit, mais alors qu'il entame un geste pour faire le premier pas, il sent une nausée violente monter en lui et en une seconde, tout tourne devant ses yeux. Rapidement il prend appuis sur la table de chevet et attend que cette sensation d'étourdissement le quitte. C'est véritablement désagréable mais heureusement après une minute, cela passe. Malgré tout il marche jusqu'à son armoire pour sortir un plaid et se le poser sur les épaules, sans comprendre pourquoi ni comment il commence à avoir froid. Mettant cela sur le compte de la fatigue, il marche d'un pas lourd jusqu'à la cuisine pour prendre un cachet et apaiser ses brûlures d'estomac. La veille encore il était à l’hôpital pour un ulcère à l'estomac, il c'est surtout affolé lorsqu'il n'a plus supporté la nourriture et qu'il rejetait tout avec une quantité légère de sang.

Depuis la veille il suit un traitement strict qui pourtant, ne l’empêche pas d'avoir affreusement mal comme ce soir encore. Enfin en arrivant dans la cuisine il se sert un verre d'eau et avale ses cachets. La veille encore Alice est revenue dans sa vie, surtout pour le sauver car il n'était pas loin de la mort si il ne recommençait pas à manger. Elle le force à passer à table et juste pour elle, il écoute et accepte de goûter ce qu'elle cuisine du bout des lèvres. Il est heureux qu'elle soit là, véritablement. Elle aussi semble plus maigre qu'avant et plus faible, mais tout semble être balayé par l'inquiétude qu'elle ressent envers son homme. Sans succès il tente de prendre soin d'elle également, même si elle le repousse en lui jurant qu'elle va bien. Ainsi il est condamné à être coucouné comme un bébé. Même si il adore ça, évidemment. Il ne réalise pourtant pas encore qu'elle est là, avec lui. Il s'attend à tout moment à se réveiller, seul dans son lit, Leigh inquiet dormant dans un coin de la pièce.


Ses pensées sont effacées par un frisson désagréable qui glisse le long de son dos pour venir mourir au creux de sa nuque. Il ferme les yeux et décide de s'asseoir dans le canapé, en espérant que tout cela s'arrange avec le traitement qu'il vient de prendre. Mais a mesure que les minutes passe, il se sent de plus en plus mal, comme si un poids lui tombait en travers de la tête. Eliakim s'allonge alors sur son canapé alors que déjà, ses mains affichent un léger tremblement qui n'annonce rien de bon. Pendant plusieurs minutes il reste là, il attend alors que cette fièvre mauvaise monte en lui. Maintenant il est clairement mal, gelé, ses mains et sa bouche claquent, signe qu'il meurt de froid. Malgré le plaid polaire sur son corps, il a l'impression d'être lâché à l'extérieur en plein hiver, le résultat serait le même. Sans succès il tente de se lever, mais une vive douleur dans le bassin l'arrête et le force à rester allonger. Ce qu'il ne voit pas et ne sent pas surtout, c'est que tout son corps est pris de tremblements incontrôlables alors qu'il ferme les yeux à la recherche d'un peu de repos. Comme tous les malades fiévreux il commence à délirer. Incapable d'appeller Alice qui dort dans la chambre à côtés, il espère que la fièvre cessera de grimper. En vain. Il est proche des 40° maintenant.

© Chieuze



Dernière édition par Eliakim A. Crowlley le Dim 23 Aoû - 18:43, édité 2 fois
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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyDim 9 Aoû - 16:17

Savoir aimer sans rien attendre en retour.
Alikim
Elle avait du mal à s'endormir, regardant le corps décharné d'Eliakim à côté d'elle, son souffle irrégulier et les battements de son coeur hiératique. Elle luttait contre le sommeil depuis deux heures déjà, refusant de s'endormir de peur qu'il ne disparaisse. L'angoisse l'habitait constamment à présent. Ce n'était plus l'angoisse de ne plus le retrouver, ou de le perdre. C'était l'angoisse de le voir partir définitivement. Alice ne comprenait rien à la science, à la médecine, ou encore à la guérison. Elle revenait à peine de l'hôpital où Eliakim avait été admis pour un œdème. Et si les médecins avaient tenté d'être rassurant sur son cas la jeune femme n'arrivait pas à se calmer. Elle avait sans arrêt l'impression qu'il allait s'envoler, s'évaporer, ou tomber, se briser en mille morceaux devant elle sans qu'elle ne puisse l'empêcher. Elle déglutit difficilement et commença à caresser les cheveux de son amant. Il était allongé sur le dos, bougeant souvent comme s'il recherchait son air. Elle restait à ses côtés, allongée sur le côté, à caresser son visage et ses cheveux, espérant que cela le calmerait un petit peu.
Elle était rentée trois jours auparavant, sur un coup de téléphone de Leigh. Sans attendre plus longtemps, et sous le ton alarmiste de l'amant d'Eliakim elle avait prit un billet d'avion et était arrivée à Oxford. Sans rien demander à Eliakim elle l'avait prit contre elle et dés ce moment là ne l'avait plus lâché. Lui promettant qu'elle ne partirait pas tant qu'il n'ira pas mieux. Elle l'avait poussé à manger, et les douleurs avaient presque étaient immédiates. Elle avait appelé une ambulance et le médecin l'avait arrêté pour parler du cas d'Eliakim...
« Qui êtes-vous pour Monsieur Crowlley ? »  La jeune femme tourna le regard vers lui, les yeux humides, perdue et affolée. « Je suis sa... sa femme. Qu'est-ce qu'il a ? »  Sa femme. C'était la première fois qu'elle se présentait en tant que telle, et portant toujours la bague de Vegas elle se rendit compte que ce n'était que trop vrai. Elle avait essayé d'écouter le médecin mais rien de ce qu'il disait n'était compréhensible pour la jeune femme. « Dites moi juste s'il va bien, et s'il va s'en sortir Docteur. » demanda-t-elle, suppliante et terriblement mal. « Son état est critique. Il faut qu'il se remette à se nourrir et qu'il arrête... Les excès pour le moment. Vous savez quand on décide de faire une cure tout seul les rechutes sont fréquentes. Il faut éviter cela à tout prix dans son état. Se lever à trois heures du matin pour chercher sa dose peut lui être fatale à ce stade. Est-ce que vous pourrez être à ses côtés pour vous assurez qu'il prenne soin de lui à présent ? Sinon nous pourrons lui trouver une chambre à l'hôpital. »  La jeune femme réfléchit un court instant. C'était là, le moment critique, l'instant de vérité. Est-ce qu'elle aurait le cran de rester et de se battre pour lui, ou est-ce qu'elle tournera les talons sans demander son reste, trop apeurée, et trop meurtrie pour avoir le courage de continuer à se battre. « Je suis là. »  Dit-elle avec une nouvelle flamme, une nouvelle résolution dans le regard.
Elle se trouvait donc chez Eliakim, l'ayant raccompagné chez lui, désireuse de prendre soin de lui. Fini les drogues dures, pas d'alcool et pas de cigarettes pour le moment. Ni de sexe avec de parfait inconnus sans se couvrir. Il devait prendre soin de lui et se reconstruire à présent. Alors que la jeune femme s'arrêtait sur cette résolution, les mouvements de caresses qu'elle avait sur lui eurent raison de sa fatigue et elle s'enfonça dans les limbes du sommeil...

Le froid devint presque glaçant au point de la réveiller. Elle chercha le corps d'Eliakim en bougeant son propre bras mais ne trouva rien. Ouvrant les yeux, paniquée elle regarda autour d'elle. Il n'était pas là. Il n'était pas dans la chambre. Il était trois heures du matin. Sa gorge se serra. Putain Eliakim qu'est-ce que tu fous ? Elle ne pouvait pas croire qu'il avait fait cela, qu'il était parti. Prendre une dose ? Encore une ? Et pourquoi ? Elle était là à présent, il n'avait plus besoin de ses saloperies. A moins qu'il ne soit détruit, comme l'avait été Oliver. Son demi-frère, les yeux révulsés sur le sol, la bave coulant de sa bouche... L'imagine s'insinua dans les yeux d'Alice qui eut un sanglot. Elle ne pouvait pas revivre ca, pas une seconde fois. Pas Eliakim. Elle se lève du lit et se rend compte que l'armoire est ouverte. Par terre un billet semble être tombé d'un vêtement. Il a prit de l'argent ? Elle chercha à son tour de quoi se couvrir, remettant son jean, et un t-shirt d'Eliakim qui trainait dans le coin. Elle cherche son portable et tente de l'appeler mais le portable de son amant vibre sur sa table de chevet. Il est dehors, seul, perdu, malade, et sans téléphone. QUEL CON ! Des injures à demi-silencieuses sortent de sa bouche alors qu'elle sort en trombe de la chambre et allume la lumière du salon.
Elle ne regarde pas tout de suite la pièce, elle cherche les clés de l'appartement dans un sac d'Eliakim qu'elle a trouvé dans la chambre, mais il ne les a pas mise là. Peut être qu'ils les a prises ? Quel génie à prendre ses clés mais pas son portable ! Je suis hallucinée ! Mais elle s'arrête. Là, sur le canapé un corps tremble. Son coeur manque un battement. « PUTAIN ELIA TU ES LA ! » Dit-elle en alla devant lui, laissant tout ce qu'elle a dans les mains tomber par terre - oui même son portable. Elle vient vers lui. Il est en sueur, il tremble. Elle met sa main sur son front, et grimace sous la sensation de chaleur. Inspirant profondément, pour garder son calme et ne pas céder à la panique qui l'envahit, elle lui donne une petite gifle pour qu'il ouvre les yeux et la regarde. « Elia, je suis là, d'accord. Tout va bien aller. Garde les yeux ouverts. » Elle se leva, et alla chercher une serviette dans la salle de bain. Elle prit une bouteille d'eau qui se trouvait au froid et imbiba la serviette avec l'eau gelée. Avant de revenir et de poser la serviette sur le front de son amant. « Est-ce que tu peux parler chéri ? Dis moi si cela te fait du bien ? »  demanda-t-elle. Elle suivait son instant, mais elle était vraiment nul comme infirmière. Elle le savait. Elle se leva, et alla prendre un gant, qu'elle humifia aussi. Ôtant le plaid qu'Eliakim avait sur lui elle passa le gant sur sa peau tremblante. Elle sentait quelque chose d'humide couler sur sa joue et se rendit compte qu'elle pleurait elle aussi. Elle inspira profondément.
Elle vida la bouteille ainsi. Mouillant la serviette quand elle devenait brûlante et le gant quand il était trop chaud. Quand elle n'eut plus d'eau froide elle se mordit la lèvre. « Il faut qu'on fasse descendre la fièvre mon coeur. Il faut que tu te lève... Viens avec moi s'il te plait. »  Elle lui prit son bras, et le mit derrière sa nuque, le soulevant à moitié - il faut dire qu'il n'était pas très épais. Avant de l'amener dans la salle de bain et de le faire s'asseoir dans la douche. Alors, entrant avec lui, elle ouvrit l'eau, froide. Le plus froid possible et passa l'eau sur le corps d'Eliakim. « Est-ce que tu te sens mieux ? Qu'est-ce que je dois faire Elia...? » 
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyLun 10 Aoû - 1:58

Alikim

« Savoir aimer sans rien attendre en retour. »

Le médecin avait été formel c'était soit il se remettait à manger, soit il allait y passer dans les jours à venir. Voire même ils allaient le garder et le perfuser pour le garder en vie. Eliakim voulait se battre mais toutes ses forces avaient quittés son corps, il était incapable de passer au dessus de la douleur et de cette fatigue entêtante qui le poussait à somnoler pendant des heures. Il n'arrivait pas à dormir, la peur de ne jamais se réveiller le bouffait à tel point qu'il se réveillait souvent en sursaut. Il avait été emmené à l’hôpital en urgence par Alice. Un ulcère à l'estomac l'avait tordu en deux sans qu'il ne puisse lutter, il avait été obligé de prendre un traitement. Par chance il ne devait pas être opéré ce qui dans ce genre de cas, était souvent obligatoire. Il était enfin rentré chez lui avec Alice qui assurait énormément, tout comme Leigh quand il en avait eu besoin. Le docteur lui avait dit que si il touchait encore une fois à la drogue où à l'alcool tant que son ulcère n'était pas guéri, il risquait de ne pas passer la nuit. Alors il n'avait plus bougé de son appartement, il poursuivait son sevrage même si de ce côtés là les choses s'arrangeaient.

Alors que la fièvre montait doucement en lui, reste de son ulcère, du sevrage et sans doute d'un début de grippe, il c'était couché sur le canapé et ne bougeait plus depuis plusieurs minutes. Il commençait à délirer, il aurait voulu appeler Alice mais lorsqu'il ouvre la bouche, un râle inaudible sort de ses lèvres. Il n'arrive pas à prendre une profonde respiration pour appeler sa femme alors, tel une victime il subit les ravages de cette fièvre. Enfin la lumière du salon est allumée par une tornade blonde, l'éclairage brûle ses yeux et le poussent à caler sa tête dans la couverture pour calmer la migraine qui tape plus fort encore dans son esprit.  « PUTAIN ELIA TU ES LA ! » Il aurait voulu lui dire de se taire mais il n'est pas capable de faire quoi que ce soit. Il la regarde s'agenouiller devant lui, un air inquiet sur le visage. Il entend vaguement qu'elle parle de ses yeux alors soupire à la recherche d'un peu d'air frais. Elle revient vers lui et pose quelque chose de froid sur son front, il soupire d'aise. Ses yeux se ferment, c'est agréable mais bien trop vite la serviette devient brûlante et il ne sent plus l'eau fraîche sur sa peau. « Est-ce que tu peux parler chéri ? Dis moi si cela te fait du bien ? » Il ouvre les yeux et murmure seulement un mot. « Encore... » Alors elle obéit et vide presque la bouteille sur la serviette pour la reposer sur le visage de son homme et sur la naissance de son torse.

Il grimace lorsqu’elle écarte la couverture pour le porter jusqu'à la salle de bain. Aussitôt un froid glacial l'enlace alors qu'il pousse un gémissement de protestation. Sans même qu'il ne se débatte elle le force à se lever et le tient jusqu'à la salle de de bain alors qu'il marche d'un pas lourd. Elle le déshabille et le met dans la baignoire avant d'allumer l'eau tiède. Il frissonne de froid mais il prend sur lui, Eliakim sait que c'est pour son bien. « Pas d'eau froide. Choc thermique. » Murmure le professeur en sentant l'eau glacée sur son bras. Aussitôt et dans un éclair d'énergie qu'il ne pensait pas avoir il repousse la poire de douche et règle l'eau sur tiède. Enfin il prend le pommeau de douche et se laisse couler de l'eau sur le corps. « Est-ce que tu te sens mieux ? Qu'est-ce que je dois faire Elia...? »  Difficilement il réfléchit un peu et après avoir mouillé entièrement son corps, il éteint l'eau et se lève dans la baignoire. Il tremble toujours. « Une serviette s'il te plaît. » Il s'enroule dans la serviette que la belle lui tend et enfin, d'une petite voix coupé par les tremblements incontrôlables de sa bouche, il lui parle lentement. « Tu vas dans la cuisine. Dans l'armoire il y a un sachet d'herbes. Ma mère me donnait ça quand j'étais enfant c'est pour la fièvre. Tu le fais infuser dans de l'eau bouillante et... » Il s'arrête une seconde, la migraine le fait grimacer. « Tu as des soupes toute prête, tu m'en fais un bol s'il te plaît. Il me faut aussi une bouteille d'eau fraîche et un aspirine s'il te plaît mon cœur... »

Il voudrait l'embrasser mais si il est en pleine grippe cela ne sert à rien. Alors doucement, un peu mieux tout de même, il marche jusqu'à sa chambre. Là il laisse tomber la serviette, enfile difficilement un caleçon, un short et un tee-shirt. Ainsi qu'une paire de chaussettes noires, il a froid au pied lorsqu'il est malade. Allez comprendre. Là il se remet au lit, s'enroule bien dans la couette et ouvre son lit à son chien Summer qui saute sur son maître et se cale contre son ventre comme pour lui apporter plus de chaleur. Kinaï le petit chaton en fait de même au dessus de la tête d'Eliakim. De même pour Oklahoma qui vient se coucher entre les jambes du beau blond.

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyLun 10 Aoû - 16:50

Savoir aimer sans rien attendre en retour.
Alikim
Ascenseur émotionnel. Alice avait l'impression que son coeur allait exploser, et c'est sans doute ce qui arrivera si Eliakim continuait à lui faire des peurs pareilles. Cela avait commencé avec son coup de téléphone quelques semaines auparavant. Elle avait cru avoir une attaque lorsqu'il avait tiré dans le mur en face de lui, pensant un court instant qu'elle n'entendra plus jamais la voix de son amant. Cela avait continué lorsqu'elle était revenue, lui demandant de se nourrir quand soudainement il s'était plié de douleur. Elle avait pensé être à l'origine d'une mort soudaine et brutale. Et maintenant cela : il disparaissait au milieu de la nuit, et elle reste terrifiée à l'idée qu'il soit dehors, dans un état lamentable, à chercher de la drogue pour que la douleur s'arrête. Elle ne savait pas comment il réfléchissait, s'il avait conscience de la gravité de son état, et la colère était montée aussi vite que la peur. Mais il était là, et le soulagement relâcha la pression sur son être. Fiévreux, son amant savourait la sensation du gant froid sur son corps. Il lui demandait de continuait, mais la jeune femme avait l'impression que si cela lui faisait du bien la fièvre ne descendait pas tant que cela, et le guida jusqu'à la douche.
Elle le déshabilla, sans poser les yeux sur son corps décharné. Elle avait encore la gorge qui se serrait et les larmes qui montaient chaque fois qu'elle regardait les ravages de son corps. Se sentant coupable la jeune femme ne pouvait pas supporter la vue de ses erreurs. Elle restait à ses côtés, ne le quittant pas depuis plus de quarante-huit heures. Elle était à ses côtés et elle y resterait jusqu'à ce qu'il aille mieux. Alors ils pouront discuter et choisir ce qu'ils devront faire de leur avenir ensemble. Pour l'heure elle devait prendre soin de lui en espérant qu'elle était capable de lui faire du bien. « Pas d'eau froide. Choc thermique. » Il repousse aussi violemment qu'il peut le jet d'eau froide et lève la main pour changer la température. Alice réagit alors et change la température. Elle garde l'eau hors du corps d'Eliakim le temps de changer la température. Lorsque l'eau devient tiède, en tout cas assez tiède pour faire du bien à Eliakim elle l'asperge. Elle passe sur son torse, ses jambes, et passe une main dans ses cheveux alors qu'elle les mouille. Tendrement, elle passe la main sur sa peau meurtrie, le jet d'eau s'insinuant dans toutes les parties de son corps. Elle est trempée, ses vêtements aussi mais elle s'en fiche, elle ne le voit même pas. Elle est concentrée sur Eliakim, assise dans la douche à ses côtés, alors qu'il tremble déjà un peu moins. Elle lui demande ce qu'elle peut faire de plus. « Une serviette s'il te plaît. » Elle lui tend une serviette presque aussitôt, l'aide à se relever, le fait s'asseoir sur le rebord de la baignoire qui se trouve à côté de sa douche, et le sèche méticuleusement. Elle ne voudrait pas qu'il attrape froid un peu plus. Elle écoute alors attentivement ce qu'il lui demande de faire. Elle le frictionne en espérant que les tremblements soient moins violents mais ils sont encore là. « Tu vas dans la cuisine. Dans l'armoire il y a un sachet d'herbes. Ma mère me donnait ça quand j'étais enfant c'est pour la fièvre. Tu le fais infuser dans de l'eau bouillante et... » Il grimace et elle lui caresse la joue, remontant sur son front, en espérant que ses caresses pourraient le soulager. « Tu as des soupes toute prête, tu m'en fais un bol s'il te plaît. Il me faut aussi une bouteille d'eau fraîche et un aspirine s'il te plaît mon cœur... » Elle acquiesce et se penche vers lui pour embrasser son front. Il est véritablement brûlant. Alors dans son esprit la jeune femme note de regarder l'heure. Si dans une heure son état n'a pas changé elle appellera l'hôpital. Elle est décidée à lui fournir toute l'aide dont il a besoin, arrêtant les conneries. Il a besoin d'aide, vraiment. Et si elle ne suffit pas alors il ira voir des spécialistes. « Retournes te coucher mon coeur, je t'amène tout cela. » Dit-elle en l'aidant à se lever, et en le guidant jusqu'au lit. Elle le laisse alors seul pour se poser.
Elle va dans la cuisine. Pour une fois Summer et Ocklahoma ne sont pas sur ses talons pour espérer avoir quelque chose à manger, ce qui ne rassure pas la jeune femme. Les animaux ont un instincts beaucoup plus développés que celui des humains. Les choses ne vont pas bien, et un court instant alors qu'elle cherche les herbes dans les placards d'Eliakim la jeune femme sent les larmes remonter. Elle est épuisée, constamment angoissée, et stressée. Mais elle doit rester forte, pour Eliakim. Elle est là pour lui, pour le soutenir, pour l'aider, elle ne doit pas se laisser émouvoir.
Elle trouve les herbes et mets une casserole pleine d'eau sur la plaque. Rapide et méticuleuse la jeune femme a l'impression de se trouvait dans sa propre cuisine. Elle n'est pas un cordon bleu, mais elle fait bien les choses et elle est appliquée. Bon il faut dire qu'elle sait faire quelques plats vraiment pas mal, mais le manque de temps l'empêche de cuisiner véritablement. Pour le reste elle est capable de faire une infusion et une soupe. Elle prend un paquet de soupe toute prête, la verse dans un bol et la mets au micro-ondes pour qu'elle réchauffe rapidement. Se penchant sous le bar elle trouve la boite à médicaments d'Eliakim et en sort une aspirine. Du placard en haut à gauche elle sort un grand verre. Elle y verse de l'eau froide du robinet - pas du frigo - et sort un plateau pour tout mettre dessus une fois que tout sera prêt. L'eau frétille déjà, et la jeune femme s'arrête de bouger un court instant. Elle s'adosse au bar et attend. Elle regarde les mouvements de l'eau, et les herbes qui déjà diluent leurs parfum et leurs arômes dans l'eau. Elle n'arrive pas à croire ce qu'il est en train de lui arriver. Chez Eliakim, au milieu de la nuit, elle lui prépare une infusion et une soupe pour espérer l'aider à sortir de son sevrage forcé. Elle reste cinq minutes sans bouger, écoutant le souffle hiératique de son amant dans l'autre pièce. Elle s'inquiète pour lui, terriblement. Elle n'arrivait pas à imaginer sa vie sans lui. Une maison vide, sans enfants, un boulot terrible. Elle, elle voulait une maison de brique rouge, avec trois ou quatre enfants courant dans le jardin, une voiture familiale, leurs animaux qui courent avec les mômes... Elle voulait rentrer du travail et de ses séminaires et retrouver une vie de famille incroyablement harmonieuse. Elle rêvait de cela, aussi stupide que cela puisse paraitre. Le bruit du micro-ondes la sortit de ses pensés, et elle alla en sortir la soupe - se brûlant les bras au passage. Elle laissa la tisane infuser encore un peu et posant la soupe, une serviette, le verre d'eau, l'aspirine et une cuillière sur le plateau elle se rendit dans la chambre.
Elle y trouva Eliakim avec Kinai, Summer et Oklahoma dormant autour de lui. La chienne de la jeune femme leva la tête à l'arrivée de sa maitresse. Le regard inquiet et triste de sa chienne serra le coeur d'Alice. L'animal se leva alors et se poussa du côté d'Alice pour la laisser s'assoir auprès d'Eliakim. « Tu veux que je t'aide à te relever un peu pour manger ? » Demanda-t-elle alors qu'elle posait le plateau sur la table de chevet en attendant. Elle aida Eliakim à se penchait en avant, et lui mettait trois oreillers derrière lui elle le fit s'asseoir confortablement sur le lit. Elle s'assit à côté de lui, et prit le plateau pour le mettre sur les jambes de son homme. « Je laisse les herbes infuser un peu. Attention c'est chaud. Tu devrais manger un peu avant de prendre l'aspirine, sinon ça va te flinguer l'estomac. »  Dit-elle en prenant le cachet dans sa main pour empêcher son amant d'en faire qu'à sa tête. Elle resta alors là, le surveillant, à la manière d'une mère autoritaire. Elle faisait en sorte qu'il ne fasse pas n'importe quoi. Et après quelques cuillières de soupe, elle lui présenta le cachet et le verre d'eau. Il tremblait beaucoup moins, peut être que la fièvre était tombée.
Elle se leva alors une fois qu'il avait prit son cachet pour aller préparer son infusion. Elle utilisa un chinois pour récupérer les herbes, et fit couler l'infusion dans une tasse. Il en restait encore pour plus tard s'il le voulait. Elle prit aussi un thermomètre dans la boite à médicament et revint dans la chambre avec ces deux choses qu'elle posa sur la table de chevet. Elle regarda Eliakim avec un air autoritaire. « Je prends ta température maintenant, et toute les demi-heures ensuite, ce n'est pas négociable. Il faut que la fièvre descende. » Dit-elle alors qu'elle prenait le petit objet, l'alluma, et le fit glisser sous l'aisselle de son amant. Elle attendit ensuite jusqu'au petit BIP. En attendant elle resta assise sur le côté du lit, et lui sourit. « Est-ce que tu te sens mieux ? Je... j'ai cru que tu étais sortie. Chercher une dose. C'est complètement con mais, les rechutes peuvent arriver j'imagine. »  Dit-elle en baissant les yeux, honteuse d'avoir douté de lui.

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyLun 10 Aoû - 18:59

Alikim

« Savoir aimer sans rien attendre en retour. »

Tu trembles dans ton lit mais par principe tu n'oses pas réveiller tes parents qui dorment dans la chambre à côtés. La plupart des enfants du monde n'auraient pas hésites avant d’appeler leur mère où leur père, mais pas toi. Simplement car si tu réveilles ce dernier il va hurler car tu oses le déranger alors qu'il travaille le lendemain. Et le risque est également que le lendemain, fatigué, il te colle une raclée monumentale. Alors tu te tais, tu fermes les yeux et tu calmes ta respiration au maximum pour ne réveiller personne. Mais tu as froid, tellement froid que bientôt les tremblements deviennent incontrôlables, tu n'arrives plus à te calmer alors que dans ton lit tu deviens une boule tremblante enroulée dans sa couette. Tu n'as que 10 et déjà tu agis d'une manière qui laisserait la plupart des assistantes sociales effarées. Mais tu n'es pas comme les autres enfants, dans ta famille les assistantes sociales ça n'existe pas. Tu pourrais appeler ta nourrice mais c'est la même chose, elle réveillerait tes parents. Plutôt mourir que voir la tête de ton père, tu ne le supportes déjà plus. Pourtant dans la pièce à côtés tu entends des pas, sans doute un de tes parents qui vient de se lever. Craintif tu te cales bien dans ton lit et tu essayes de souffler pour te calmer. En vain. Là une lumière douce vient éclairer ta chambre, un rayon de lumière artificielle arrive jusqu'à ton lit alors qu'une voix douce t'appelle. « Eliakim ? Ça ne va pas mon chéri ? » Heureusement grâce au ciel c'est elle qui ne dormait pas. C'est rare, ta mère ne se réveille jamais après avoir rejoint les bras de Morphée. Sans doute son instinct de mère qui l'aura poussé à se lever pour chercher un verre d'eau. En panique elle court vers ton lit et relève la couette pour découvrir son fils, trempe de transpiration, les cheveux collés au front et tremblant comme un beau diable. Elle l'attrape dans ses bras, estime sa fièvre du bout des lèvres. Là elle porte son enfant jusqu'à la salle de bain et fait couler un bain tiède. Elle le déshabille sans que Eliakim ne dise quoi que ce soit, elle le plonge dans l'eau. « Je reviens. » Alors qu'elle part dans la cuisine, elle part taper à la chambre de la nourrice. Cette dernière comprenant que quelque ne va pas se lève aussitôt. Sous les ordres de Eleanor elle part dans la salle de bain sécher Eliakim et l'habiller d'un pyjama bien chaud. En arrivant dans la cuisine l'enfant trouve sa mère derrière les fourneaux, entrain de préparer une tisane qui sent très bon. C'est rare que sa mère cuisine où même touche une casserole, assez rare pour que son fils ne proteste pas quand on lui pose un bol d'une tisane quelconque qu'il ne connaît pas. « Ta grand mère nous préparait ça lorsque... La fièvre montait. » Eliakim sourit et avale le bol d'un trais, ainsi que quelques biscuits sous le regard attentif de sa mère et de sa nourrice. Il prend ensuite les cachets que sa mère lui tend. Entre temps la nourrice part dans la chambre de l'enfant changer les draps plein de transpiration et refaire le lit. « Veuillez fermer la porte de ma chambre. Je dors avec mon fils ce soir. Allez dormir... Merci. » Lance Eleanor à la nourrice qui souhaite bonne nuit à tout le monde et qui part rejoindre sa propre chambre. Eliakim regarde sa mère et sourit. Il voudrait lui demander si c'est vrai, si elle dort avec lui, mais quelques minutes après il en a la preuve. Se couchant dans son lit, sa mère le rejoint et le prend fermement dans ses bras. Elle l'aura veillée toute la nuit.

Alice prend soin de lui comme sa mère le faisait à l'époque, il adore ça et trouve cela incroyablement touchant. Ils passent une nouvelle étape dans leur vie de couple, maintenant elle le voit au seuil de la maladie et elle ne fuit pas en courant. Il pourrait trouver cela touchant à bien réfléchir. Il sourit de sa propre bêtise alors qu'elle revient dans la chambre. Elle fait exploser sa bulle de souvenir alors qu'il pensait à sa mère, cet épisode aura été le plus touchant de sa vie. Il avait attrapé une belle grippe et sa mère inquiète, l'aura veillée sans le lâcher pendant des heures. Son père n'a rien dit en voyant son fils malade, mais on voyait bien dans ses yeux qu'il l'accusait presque de comédie. Pour s'attirer l'attention de sa mère apparemment. « Tu veux que je t'aide à te relever un peu pour manger ? » Il n'a pas le temps de répondre que déjà elle cale trois coussins dans son dos pour qu'il puisse s'asseoir correctement. D'un petit sourire il remercie la femme qui partage sa vie, il se sent comme un gamin. Il se sent heureusement beaucoup mieux, la fièvre tombe doucement mais ce n'est pas assez encore pour qu'il puisse parler sans se déclencher une migraine violente. Alors il attend, un peu dans les vapes. « Je laisse les herbes infuser un peu. Attention c'est chaud. Tu devrais manger un peu avant de prendre l'aspirine, sinon ça va te flinguer l'estomac. »  Elle prend le cachet sous les yeux de son amant, alors qu'il affiche une mine renfrognée. Elle le connait trop bien, elle sait qu'il n'en fera qu'à sa tête comme toujours. Alors il attrape la tasse de soupe et l'avale en quelques gorgées. Il ne s'en était pas rendu compte mais il commençait à avoir faim et cette tasse de soupe lui fait du bien. Elle lui présente le cachet, il le prend sous le regard attentif de la belle avant qu'elle ne se lève pour sans doute chercher la suite à la cuisine. Là il attrape le verre d'eau et boit encore un peu. Il se sent mieux, le fait de manger lui aura également fait du bien.

Elle revient dans la chambre avec la tasse du mélange magique. Avec un regard pétillant il attrape la tasse et en boit la moitié d'un trais, tellement habitué à ce que ce mélange d'herbes fasse effet. « Je prends ta température maintenant, et toute les demi-heures ensuite, ce n'est pas négociable. Il faut que la fièvre descende. » Il hoche la tête et sous le regard de sa femme qui lui fait étrangement penser à sa mère, il la laisse poser le thermomètre sous son aisselle. « Ça va mieux merci pour tout mon cœur... » Elle s'assoit à ses côtés, tendrement il attrape sa main et pose un baiser sur ses doigts. En quelques gorgées il termine son mug et le pose à côtés de la tasse de soupe également terminée. « Ma mère me préparait ça lorsque j'étais enfant. Je n'ai jamais vraiment su où elle le trouvait ni ce qu'il y avait dedans mais en tout cas... Ça a toujours fait effet. » Enfin il attrape le plateau et le pose au sol, avant d'ouvrir son bras à la belle. « Est-ce que tu te sens mieux ? Je... j'ai cru que tu étais sortie. Chercher une dose. C'est complètement con mais, les rechutes peuvent arriver j'imagine. » Il baisse la tête, coupable. « Je me sent mieux et... Oui les rechutes sont fréquentes. Mais si je prends une seule dose encore je suis condamné. Mon estomac ne supportera plus rien. » Honteusement ses yeux se posent sur les cicatrices de piqures toujours présente à l'intérieur de ses bras. Il ne l'a pas fait souvent, mais sa peau a marquée. Lentement il lui fait relever la tête vers lui et lui offre son plus beau sourire. « Je t'aime trop pour prendre ce risque. » Tendrement il se penche vers elle à la recherche d'un baiser, quand il touche sa bouche il soupire de bien être en l'embrassant doucement. Encore. Il en veut encore. Mieux dans sa peau et gorgé d'une énergie nouvelle il l'attrape par les hanches pour qu'elle vienne contre lui. Mais alors que timidement il cherche plus de contact, un petit Biiiiiip le fait sursauter.

En levant les yeux au ciel d'une frustration difficilement contenue, il attrape le thermomètre et le donne à la belle Alice. « Alors docteur ? Verdict ? » Murmure le professeur en venant déposer quelques bisous dans son coup, en souriant lentement. Son corps est encore chaud, il le sent à son souffle qui sort de ses lèvres. Mais l'état vaporeux dans lequel il se trouvait le quitte de plus en plus.

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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyMar 11 Aoû - 0:07

Savoir aimer sans rien attendre en retour.
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Il faisait frais dans la maison, principalement parce qu'Alice avait à coeur de dormir avec la fenêtre de la chambre grande ouverte. Elle adorait dormir les fenêtres ouvertes, quitte à se couvrir dans la nuit à cause de la fraicheur nocturne. Elle n'aimait pas avoir trop chaud, elle aimait sentir l'air sur sa peau, et jouir d'une fraicheur bienvenue au moment de dormir. Elle avait rarement de la fièvre, et quand cela arrivait bien souvent elle ne savait pas comment réagir. Elle ne montait que très rarement au-dessus de 39° et bougeait le temps que la fièvre descende. Elle avait dans l'idée que transpirer et se donner chaud pouvait faire baisser la température de son corps. Une idée peut être complètement stupide, mais en général cela la faisait dormir, et dans la nuit la fièvre descendait. Fort heureusement pour elle elle avait une forte constitution et tombée très rarement malade.
Tout comme elle s'occupait rarement de personne malade, sauf Oliver son demi-frère lorsqu'il rentrait de soirée. Elle avait tout connu avec lui, c'est cela qui était bien quand on a un membre de sa famille qui ne connait pas les limites de sa condition physique. Nausée, maux de ventre, de tête, de pied, elle l'avait vu dans des états lamentables, avec de la fièvre, ou le corps gelé. Elle l'avait souvent soignée elle-même avec les pauvres moyens dont elle disposait, pour que leurs parents ne soient pas au courant. Elle avait toujours tout fait pour protéger Oliver. Elle avait échoué, mais au moins elle avait fait de son mieux. Oliver était un cas à part, son addiction avait fini par le rendre fou, et il avait failli y passer. Alice n'oubliera jamais la vue de son corps disloqué par les drogues et les convulsions. Un an c'était écoulé depuis, mais elle se retrouvait à nouveau en présence d'un homme qu'elle aimait profondément. Détruit par la drogue. Pas seulement certes, mais ce sevrage était en train de briser Eliakim, et elle espérait simplement être assez forte pour lui donner le courage de se battre. Oliver n'avait pas réussi à le faire seul, elle ne voulait pas envoyer Eliakim dans un camp pour qu'il puisse se sevrer. Elle ne voulait pas être séparée de lui à nouveau.
La peur de le voir rechuter, la peur de le voir baisser les bras, la peur même de ne pas pouvoir l'aider, de ne pas être assez bonne pour trouver le remède à ses maux, tout cela l'inquiétait énormément, et elle se retrouvait là, à lui faire de la tisane et de la soupe du mieux qu'elle pouvait en espérant que cela pourrait l'aider. Elle le regardait manger, et boire la tisane à grandes gorgées sans prendre cas du fait qu'elle était bouillante. Cela ne semblait pas déranger Eliakim qui buvait comme un assoiffé au milieu du désert. « Ça va mieux merci pour tout mon cœur... » Elle sourit, rassurée de l'entendre parler enfin. Elle toucha son front, et sentait déjà que la température de son corps n'était plus aussi alarmante, bien qu'il semblait encore avoir de la fièvre. Effectivement il allait un petit peu mieux mais ce n'était pas encore la forme olympique. Elle restait à ses côtés alors qu'il terminait ses plats. « Ma mère me préparait ça lorsque j'étais enfant. Je n'ai jamais vraiment su où elle le trouvait ni ce qu'il y avait dedans mais en tout cas... Ça a toujours fait effet. » Il parlait avec une voix tendre, comme si dire cela renvoyait à un souvenir dont lui seul avec la clé. Elle aurait aimé pouvoir en dire autant, mais sa mère la soignait quand elle n'en avait encore aucun souvenir, quant à son père il était trop absent pour s'inquiéter de ses gastros ou de ses grippes. Elle en avait fait quelqu'unes lorsqu'elle était enfant mais c'est sa nourrice qui s'occupait d'elle alors. Elle lui donnait des cachets, un bouillon et la faisait beaucoup se reposer surtout. Alice n'avait pas une relation très fusionnelle avec sa nourrice. Elle était plus proche de son chauffeur, avec qui elle discutait énormément sur le chemin de l'école. Mais les employés étaient des employés, rien de plus, et elle ne les avait jamais réellement considérait comme des amis ou une famille. Alors elle se débrouillait beaucoup seule, et ne gardait pas de souvenir attendrissant de ses maladies d'enfant. Sauf lorsqu'elle avait eut la varicelle. Son père était exceptionnellement à la maison et il avait prit deux semaines de congé pour rester avec sa fille. Ils avaient mangé énormément de sucreries, de crêpes, de viennoiserie, en regardant des films. Un des rares souvenirs enfantins qu'elle avait avec son père, pour ne pas dire le seul. Mais elle le gardait précieusement, comme tous les instants qu'elle avait partagé avec lui. « Je garderai la recette pour nos enfants alors... »  dit-elle en souriant alors qu'elle lui caresse le visage et les cheveux doucement. Elle ne peut pas se satisfaire de son visage, ou de sa présence. Elle a le besoin constant de le cajoler, de le caresser, de l'embrasser. Elle a besoin de le réconforter, de le rassurer lui dire qu'elle est là.
Mais elle a peur aussi, et elle partage ses angoisses avec lui, avouant qu'elle a eut peur qu'il ne soit partie pour chercher une dose. « Je me sent mieux et... Oui les rechutes sont fréquentes. Mais si je prends une seule dose encore je suis condamné. Mon estomac ne supportera plus rien. » Elle pousse un soupire, rassurée de l'entendre parler ainsi. Il a semblé avoir enfin une prise de conscience, et arrêtera de courir après un instant de répits pour son coeur fatigué. Son corps n'arrivera plus à suivre, et elle espérait qu'il n'y touchera plus. Jamais. Elle reprendra rapidement sa bataille contre la drogue, elle se le promettait. En passant sous silence ses propres addictions. « Je t'aime trop pour prendre ce risque. » Elle se penche alors vers lui pour venir l'embrasser, répondant au geste de son homme. Elle l'embrasse tendrement, profitant de la douceur de ce moment, alors qu'il respire de mieux en mieux et ne tremble plus du tout. Il va mieux c'est un fait, mais il devait encore avoir de la fièvre. Cela n'empêcha pas la demoiselle de l'embrasser, mettant sa main sur la joue de son homme pour lui caresser le visage, et remonter dans ses cheveux en bataille. Dire qu'ils n'ont plus de forme seraient un euphémisme. Il a même une barbe naissante assez saillante. Qui lui donne l'air de sortir d'une grotte. Mais elle bien ça.
Le Bip du thermomètre retentit alors et la jeune femme met fin au baiser sous le grommellement d'Eliakim. Il prend le thermomètre et le lui tend. « Alors docteur ? Verdict ? » Elle regarde ce qu'affiche le cadran. 38.7 De la fièvre il en avait encore. Mais au moins ce n'était plus à 40. Dire qu'il était en forme serait exagéré cependant. Elle pouvait aussi compter sur le fait que le cachet n'avait pas encore commencé à faire effet. Elle se trouvait à genou sur ses cuises, alors qu'il l'avait attiré contre lui, et elle tenait l'engin dans ses mains avant de le regarder en souriant tendrement. « La fièvre commence à tomber. Tu es encore chaud, mais ca devrait aller je pense. » Elle se pencha pour poser le thermomètre et Eliakim en profite alors pour attaquer sa peau de baiser. La sensation de sa bouche sur sa peau la fait frémir, et elle ferme les yeux. Mais l'excitation monte soudainement beaucoup trop vite en elle, et elle se recule un peu. Troublée, les yeux fermés, le souffle coupé, elle le maintient en tenant ses épaules loin d'elle. Elle craint de lui faire mal. Elle craint qu'il ne soit pas en état. Elle s'inquiète, profondément, retenant son propre désir de le sentir plus proche d'elle encore. C'est une torture d'être à ses côtés et de ne pas pouvoir le sentir véritablement. Mais il est mal en point. Il est malade. Il est passé près du point de non retour. Alors elle pouvait réprimer ses désirs de femmes perverse. « Tu devrais peut être te reposer Eliakim... Je... Je ne suis pas sure que ce soit très indiqué dans ton état... » Dit-elle le regard plein d'inquiétude. Alors qu'elle se penche vers lui pour embrasser son front, son nez, sa joue droite, et ses lèvres dans un baiser chaste et tendre. « Je t'aime tellement... »
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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyMar 11 Aoû - 1:01

Alikim

« Savoir aimer sans rien attendre en retour. »

« Je garderai la recette pour nos enfants alors... » Il hoche vivement la tête alors qu'elle lui dit ça. Il ne sait pas où sa mère achète ce genre de plantes, il devra vraiment lui demander la prochaine fois qu'il l'aura au téléphone. Ainsi la fièvre est tombée, comme preuve le thermomètre affiche une température plus correcte déjà alors que Alice est toujours assisse sur ses genoux. Il commence à l'embrasser, a faire courir ses lèvres sur la peau offerte de la belle mais après un frisson, elle le repousse. Il fronce les sourcils mais comprend quand même. « Tu devrais peut être te reposer Eliakim... Je... Je ne suis pas sure que ce soit très indiqué dans ton état... » Il se recule et la regarde, il lui sourit. Elle vient l'embrasser et lui dire qu'elle l'aime, il répond tendrement à son baiser. « Moi aussi je t'aime... » Lentement il roule sur le côtés et laisse la belle Alice s'allonger. « Tu as raison ce n'est pas conseillé dans mon... État. » Il se lève et dans un geste tout sauf sexy, renifle son aisselle. Il sent la transpiration et le mâle, tout sauf sexy. Encore un peu dans les vapes mais beaucoup mieux dans son corps il reprend le plateau et le ramène à la cuisine. Là il ouvre le frigo, sort une bouteille de yop à la fraise et la ramène à sa femme avec un paquet de gâteau au citron et au sucre. Tout ce qu'elle aime quoi. « Je reviens... » Mystérieusement il marche jusqu'à la salle de bain et pour la deuxième fois de la soirée, il se déshabille. Mais pas pour les même raisons cette fois-ci.

Nu comme au premier jour de sa naissance il fouille dans son placard pour sortir un rasoir électrique. Trouvant ce qu'il cherche il le branche et se met au travail pour raser, enfin, cette babre de quelques semaines qui barre son visage. Pendant plusieurs minutes sous le bruit incessant du rasoir il se redonne forme humaine. Pour ses cheveux il ne peut rien faire encore, il devra aller au coiffeur. Mais pour sa barbe, il enlève tout et enfin satisfait, se regarde dans le miroir. Souriant il caresse ses joues douces comme une peau de bébé et enfin, range le rasoir et passe un coup d'eau là où a sali. Un peu maniaque sur les bords, rien ne doit traîner ni être sale. Ce qui d'ailleurs fait souvent rire Alice qui fait tout pour le faire hurler. Enfin lentement, en se tenant tout de même là où il peut car il est encore faible, il rentre sous la douche et allume le jet d'eau. L'eau tiède tombe sur son corps alors qu'il savonne ses cheveux et son corps, il en a bien besoin. Il doit prendre un minimum soin de lui et ce n'est pas avec son look d'homme des cavernes que Alice va le trouver séduisant. Déjà que son corps laisse à désirer. Déçu et honteux il jette un regard à ses côtes, avant de finalement se mettre sous le jet pour se rincer.

Propre et dégoulinant d'eau, il sort de la douche, se sèche les cheveux et se donne un dernier coup d’œil au miroir. Il n'a plus sa barbe et si on enlève les cernes, il est plutôt pas mal. Même si dans ses yeux on voit que tout ne va pas et que la fièvre rôde encore. Nouant une serviette autour de sa taille il rejoint la chambre et sa femme qui dort dans le lit, comme un bébé. En souriant face à cette vision adorable il grimpe sur le lit et s'allonge à ses côtés. Pendant une seconde, une fraction de seconde, il se demande si il doit aller au bout de ses envies. Alice dort, sa respiration est calme. Mais alors qu'il décide de s'allonger et de la rejoindre dans les bras de Morphée, il entend un gémissement franchir les lèvres de sa femme. Curieux il lève la tête et la regarde, dans son sommeil elle bouge légèrement comme si elle recherchait plus de contact encore. Son bassin vient à l'encontre de quelque chose sans que Eliakim ne sache quoi. Elle fait un rêve sexuel ou... Ses pensées se coupent alors qu'un gémissement plus poussé franchit les lèvres de sa femme. Il laisse ses yeux glisser sur le corps parfait de celle qui partage sa vie, alors qu'il remarque deux petites boules pointer à travers son tee-shirt. Ne pouvant se retenir d'avantage il se mord violemment la lèvre alors qu'une vague de désir déferle dans son bassin.

Là avec sa main gauche, il vient jouer avec ses doigts sur le ventre de la belle avant de remonter sur ses seins. A peine il frôle un de ses tétons pointés, qu'elle ne se tend sous sa main. Il ne va pas pouvoir résister, pas devant cette vision aussi érotique et sensuelle. Alors lentement, il lève son tee-shirt et alors qu'elle bouge encore, il pose sa bouche sur un de ses tétons. Mordillant, suçotant, jouant avec ses lèvres il s'amuse à la faire gémir plus fort encore. Il ne sait pas si elle est éveillée mais si c'est le cas, nul doute qu'elle va finir par se faire entendre. Au bout de quelques minutes il change de sein et vient cajoler sa poitrine comme il se doit. Affamé d'elle, il se retient pour ne pas lui faire l'amour là tout de suite. Un mois qu'il n'a rien fait. Deux mois qu'il ne l'a pas touchée.

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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyMar 11 Aoû - 15:24

Savoir aimer sans rien attendre en retour.
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La tension entre eux était palpable, alors qu'ils s'embrassaient, se touchaient, se frôlaient, Alice sentait son épiderme frémir à la simple penser qu'une caresse plus approfondit. Mais elle ne se le permettait pas, pas dans l'état dans lequel se trouvait Eliakim. Elle avait constamment l'impression qu'il allait s'effondrer, ou hurler à la mort une fois encore, que son corps était sur le point de lâcher prise, et elle douter que faire l'amour avoir elle soit très recommander dans ce cas. Elle avait dû mal à se contenir cependant et dés qu'il l'embrassait avec un peu trop de passion elle arrêtait net tout contact avant de lui sauter dessus si sauvagement qu'elle lui briserait la moitié des os. Elle devenait folle, la tension sexuelle qu'elle emmagasinait était en train de la tuer à petit feu. Mais elle tenait bon, pour Eliakim. Ils auront toute une vie pour faire l'amour après tout non ? Mais c'est maintenant qu'elle avait envie et besoin de le sentir au plus profond d'elle. STOP. « Moi aussi je t'aime... » Elle sourit, à bout de souffle, alors qu'elle vient - encore une fois - de briser un baiser un peu trop passionnel. Elle sent son sexe palpiter, et ses tétons se durcir déjà. Elle a le souffle court, et son coeur bat si fort qu'elle a l'impression qu'il va lui sortir de la poitrine. Il n'imagine pas l'état dans lequel un simple baiser pouvait la mettre.
Alice n'était pas nymphomane, elle n'avait pas besoin de coucher avec quelqu'un tous les deux jours pour se sentir bien dans sa peau. Mais en ce qui concernait Eliakim elle ne pouvait pas lui résister bien longtemps quand il était dans les parages. Cependant, quand il était éloigné d'elle le désir sexuel n'empêchait pas la demoiselle de faire sa vie. Passer un mois loin du lit d'Eliakim ne l'avait pas rendu folle et elle n'avait pas même chercher à comblé le vide qu'il avait laissé. Elle appréciait d'être seule parfois quand le besoin était trop impérieux pour qu'elle se le refuse. Elle avait couché avec Eden durant ces vacances, une soirée alcoolisée, sous l'effet de la chaleur et de la drogue, et du besoin de se sentir belle et désirable à nouveau. Eden avait été une bouée de sauvetage assez efficace Alice le concevait parfaitement. Mais elle n'avait pas cherché à trouver du réconfort dans le bras d'un autre homme. Eliakim était le seul pour elle, et son corps réagissait en conséquence. Du reste, cela lui demandait un effort considérable pour le repousser. « Tu as raison ce n'est pas conseillé dans mon... État. » Elle sentit une boule se former dans sa gorge mais acquiesça. Elle n'allait quand même pas s'attendre à ce qu'il envoie tout valser et la baise sauvagement sans demander son reste. Sans compter qu'avec la fièvre et la fatigue il n'en aurait sans doute pas la force. Elle devait vraiment chercher à se calmer.
Doucement, il tourne sur le côté, et la jeune femme descend de ses genoux pour se retrouver sur le lit. Il se lève sous le regard inquiet de sa femme qui le voit vaciller et entame un geste pour l'aider. « Je reviens... » Il sous-entend par là qu'il ne veut pas qu'elle vienne. Elle le regarde partir vers la salle de bain et quelques minutes tard elle entend le bruit d'un rasoir électrique. Cela la fait rire, et en attendant que son homme redevienne un homme elle décide de s'allonger un peu. Il n'en faut pas plus pour que le sommeil - dû à ses insomnies et à la tension de son corps - ne la rattrape.

Elle se trouve dans la cuisine, faisant des Pancakes pour son cher et tendre. Elle ne se rend pas compte qu'elle est nue tout de suite, ce n'est que lorsque le corps chaud et dur d'Eliakim derrière elle vint s'emparer de son être qu'elle a la révélation. Elle regarde son corps, maigre, certes, mais dont la peau halée et bronzée semble briller. Elle voit les deux mains d'Eliakim englober ses seins, et jouer avec ses tétons. Cette vision l'excite, et elle lâche tout ce qu'elle a dans les mains, se tendant vers lui pour un contacte plus prolongé encore. « Je sais que tu as envie de moi, laisse moi faire... »  il murmure à son oreille avant de venir embrasser son cou, et mordiller le lobe de son oreille, créant des frissons électriques qui descendent dans la colonne vertébrale de la jeune femme. Elle n'a pas la force de se refuser à lui. Mais un court instant l'inquiétude la saisit, et elle se retourne pour lui faire face. Il est terriblement maigre, les joues creusés et les os saillant. Mais dans son regard elle retrouve sa fougue et sa passion. Il n'a pas le regard vide et triste de l'autre jour, du jour de son retour. Il est là. « Tu es revenu. »  Dit-elle en souriant, retrouvant le regard amoureux et sensuel de son amant. Il lui sourit en retour. « Je n'attendais que toi. »  Elle l'embrasse alors et écarte les cuisses pour le sentir la prendre. Mais la sensation n'est qu'un souvenir, alors qu'elle en désire plus. Elle sent ses tétons se pointer, et les mains d'Eliakim qui les masses durement. Elle laisse partir un gémissement, fermant les yeux pour que la sensation soit plus présente encore. Elle quitte le rêve doucement, ... alors que son corps réagit et qu'elle se cambre contre l'érection déjà présente de son amant.

Elle bouge, se mettant sur le dos alors qu'elle sent la chaleur d'Eliakim l'envelopper déjà. Quelque chose de chaud et humide vient s'emparer de sa poitrine, et elle sent que l'on joue avec. Elle gémit. Son souffle est court, son sexe déjà trempé, et son coeur bat à la chamade. Qu'est-ce qu'il se passe ? Un coup de langue, elle gémit plus fort encore. Elle n'arrive pas à ouvrir les yeux, la fatigue ne désirant pas la laisser partir. Elle est dans un état second, et l'excitation la saisit comme une étreinte amoureuse. Elle lève un bras et trouve le corps d'Eliakim. Elle caresse son dos, remonte jusqu'à son visage et saisit ses cheveux pour approfondir ses baisers humides sur sa poitrine. Ses tétons sont douloureux et durs, elle le sent. Elle a envie de plus déjà, mais elle savoure l'instant, et la sensation des caresses de son homme qu'elle retrouve. Elle a envie de lui, mais cette envie n'est pas si enflammée qu'avant. Elle a envie de le retrouver, de le faire sien, mais de lui montrer à quel point elle l'aime. Elle a envie d'être tendre avec lui. De ne pas simplement le saisir et le faire jouir comme elle l'aurait fait tantôt.
Elle a envie de savourer. Alors avec ses deux mains elle se saisit du visage d'Eliakim, ouvre les yeux doucement, et sans un mot le fait monter jusqu'à ses lèvres. Elle l'embrasse doucement d'abord, puis approfondit le basier en l'invitant à jouer avec sa langue. Avec ses mains elle caresse son cou, son dos, son torse, et descend jusqu'à son sexe découvert. Elle le frôle. Elle ne le saisit pas tout de suite, désireuse de faire monter l'excitation doucement, comme c'est le cas chez elle bien qu'elle soit déjà prête à l'accueillir. « Fais moi l'amour Eliakim... »  demande-t-elle dans un murmure, d'une voix endormie et romantique, tendrement. Elle désirait vraiment sentir tout l'étendu de son affection, et non pas seulement le désir sexuel qu'il pouvait avoir d'elle. Elle voulait de l'amour, le vrai, le pur. Elle voulait le sentir en elle la posséder comme il ne l'avait encore jamais fait. Le re-découvrir, l'aimer à nouveau.
Doucement, elle vient poser sa main sur le sexe frémissant d'Eliakim, et commence à le cajoler, tout en l'embrassant. Elle ne veut pas briser ce baiser, elle voudrait qu'il continue encore, ne pouvait pas se défaire de sa bouche. Elle l'aime à en mourir, et son coeur battant durement contre sa poitrine en est la preuve. Elle pourrait mourir de bonheur à l'heure actuelle. Elle brise le baiser uniquement pour embrasser son cou, sa joue, ses épaules, tout en continuant les caresses avec sa main. Elle le veut en elle, elle veut le sentir la prendre, mais la peur la saisit. Elle ne prend plus la pillule depuis plusieurs semaines, et ... Elle ne veut pas prendre de risque. Alors elle arrête tout mouvement. « Je... j'ai des préservatifs, dans mon sac... S'il te plait... » Elle sent la gêne lui embourber les joues, espérant qu'il ne le prendra pas mal, espérant qu'il comprendra et ne se vexera pas.

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Alikim

« Savoir aimer sans rien attendre en retour. »

C'est avec un déchirement au cœur qu'il c'était levé de leur lit conjugal. Il devait se donner meilleur mine, au moins pour Alice. Lui même s'en moquait de ressembler à un ours mais pour sa femme il pouvait se forcer un minimum à se faire une beauté. Alors il n'avait pas hésité avant de prendre une douche et de se raser, enfin d'être plus présentable et attirant pour elle. Frais et propre comme un sou neuf, il c'était alors dirigé vers leur chambre. Alice épuisée à force de veiller son homme et de ne plus dormir, était tombée dans un sommeil de plomb. Tendrement il l'avait regardée dormir, entourée de leurs animaux respectif. Kinaï et Chester au dessus de sa tête, Okla entre ses jambes et Summer collé à son ventre. Il ne pouvait pas se résoudre à la réveiller sans une bonne raison, elle avait tellement besoin de repos. Par sa faute et surtout l'inquiétude elle ne dormait plus. Alors sagement il c'était allongé à ses côtés, bien décidé à s'endormir également maintenant que la fièvre l'avait quitté. Il se sentait mieux ce n'était plus à prouver. Alors tendrement il c'était allongé contre elle dans la ferme intention de la rejoindre dans les bras de Morphée. Mais sa femme en boule d'énergie et surtout de désir, devait sans doute faire un rêve érotique.

Il la sent bouger contre son corps, comme si elle cherchait plus de contact encore. Sans doute les mains où la bouche d'un partenaire invisible qui la fait gémir ainsi. Pendant une seconde une grimace passe sur le visage d'Eliakim, il espère que c'est de lui qu'elle rêve sinon il serait vexé ! Mais il n'a pas le temps de penser à ça que déjà, il voit à travers son tee-shirt pointer deux petites choses qu'il ne peut pas ignorer. Alice est tout ce que Eliakim a toujours voulu, elle le fait tomber en admiration en un seul regard. Un geste d'elle et il devient fébrile, il ne se reconnaît plus lorsqu'elle est dans les parages. Une caresse bien placée et son homme se transforme en une boule de désir tellement impressionnante, qu'il ne peut même plus réfléchir correctement. Elle est son tout, sa femme et malgré ces six ans jamais le désir qu'il a eu pour elle ne c'est calmé. Et apparemment ce n'est pas prêt de se calmer. Il la veut depuis qu'il la tenue dans ses bras seulement il était trop faible pour satisfaire les besoins de la belle. Ce soir quoi qu'encore un peu fatigué et fiévreux, il la veut. Il ne peut pas faire comme si il ne voyait pas Alice tremblante et gémissante, prise dans un rêve dont il doit être l'unique acteur.

Bien vite il vient s'emparer d'un de ses seins dans sa bouche chaude. Il joue avec, juste assez longtemps pour qu'elle se retourne et qu'elle fourre ses mains dans ses cheveux alors qu'il s'empare de son autre sein. Il la veut si fort que la tête lui tourne, qu'autour de lui le reste de l'appartement devient une forme colorée qu'il n'arrive plus à distinguer. Le souffle court elle l'embrasse, il dévore sa bouche en un baiser passionnel. De ses mains elle redessine le corps de son homme alors qu'il embrasse sa peau partout où il peut l'atteindre. Et d'une main joueuse elle vient frôler son membre toujours prisonnier dans sa serviette de douche. « Fais moi l'amour Eliakim... » Il relève vers elle un regard assombri par un désir trop longtemps contenu. Lentement et sans se détacher de la belle, il glisse le long de son corps mais il est arrêté en plein élan par les doigts de sa femme autour de son membre. Violemment il rejette sa tête en arrière alors qu'il sent déjà les prémices de la fièvre revenir. Non pas maintenant... De toute façon son corps est tellement qu'il ne sait pas si c'est à cause de l'excitation où de la maladie. « Je... j'ai des préservatifs, dans mon sac... S'il te plait... » Il ouvre les yeux et la regarde. Comprenant enfin ses mots il hoche la tête. Il n'est pas d'humeur à discuter. « Tout ce que tu veux. Tout tant que t'offres à moi... » Murmure le professeur en venant lui voler un baiser tendrement. Enfin il se relève et laisse tomber la serviette au sol, dévoilant son désir bien visible.

Il marche le plus vite possible jusqu'au salon pour fouiller dans le sac de la belle et attrape autant de préservatifs qu'il le peut. En revenant dans la chambre il les jette sur le lit tout en grimpant au dessus de la belle. Là, lentement mais aussi sensuellement qu'il le peut, il fait glisser sa culotte le long de ses jambes avant de la débarrasser également de son tee-shirt. « Laisse moi juste... Faire quelque chose qui m'a véritablement manqué... » Demande le beau blond, quoi que toujours aussi fin, en s'allongeant entre les jambes de son épouse. Il la veut, sous toutes les façons possibles. Mais alors qu'il la voit trembler de désir il ne lui donne pas tout de suite ce qu'elle veut. Tendrement il vient frotter sa joue toute douce contre la cuisse de la belle avant de déposer des baisers sur sa peau. Pendant plusieurs secondes il embrasse ses cuisses, son bassin, autour de son sexe sans pour autant la satisfaire. Et finalement quand il voit qu'elle n'en peut plus et que l'odeur enivrante de son sexe l'appelle, il dépose doucement sa langue sur elle. Une seconde, juste une seule seconde pour fermer les yeux et savourer son goût sur sa langue, juste assez pour sentir sa propre excitation grimper en flèche et ravager son esprit malade. Il n'en peut plus, il la veut si fort. Alors obéissant aux suppliques de sa femme il plonge en elle et pendant plusieurs minutes, la satisfait avec sa langue. Et tant pis si elle s'endort juste après ça, il sera heureux de lui avoir fait plaisir. De toute façon la vision divine qu'elle lui offre comblera toutes ses envies.

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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyVen 14 Aoû - 23:05

Savoir aimer sans rien attendre en retour.
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Alice avait terriblement envie de le sentir au plus près d'elle. Contrairement aux fois précédentes le désire de le posséder n'était pas si violent. Besoin d'être sienne, de le sentir l'aimer comme jamais il n'avait aimé personne. Elle comprenait enfin le sens de l'expression faire l'amour et elle était prête à se donner corps et âme sans plus aucune retenue à Eliakim Crowlley. Elle avait failli le perdre, pensant sans doute ne plus jamais la revoir il avait voulu mettre fin à sa vie. Elle l'avait arrêtée à temps, mais elle n'arrivait pas à s'ôter de la tête qu'il aurait pu faire un acte impardonnable si elle n'avait pas décroché cette fois-là. Le destin sans doute avait voulu le réunir, leur permettre d'être heureux ensemble. S'améliorer, devenir peut être plus humain, meilleur, et s'appartenir l'un à l'autre. Elle l'aimait d'un amour si pure qu'elle avait la tête qui tournait. Elle avait du mal à croire que cela lui arrivait à elle, et que c'était toujours la même personne. Depuis bientôt sept ans, ils couchaient ensemble, régulièrement, ils échangeaient parfois des repas, des discussions animés et quelques souvenirs. Ils avaient appris à se connaitre, et se savaient par coeur à présent. Personne ne pouvait mieux réagir face à Eliakim qu'Alice. Elle n'avait pas la douceur des autres femmes et elle n'était pas réputée pour être quelqu'un de tendre. Elle était franche, et avait un caractère terriblement capricieux et téméraire quand il le fallait. Mais avec Eliakim c'était souvent une bonne chose, borné comme il était. Deux caractères forts qui finalement se poussaient l'un l'autre vers les sommets. Ils devenaient des êtres meilleurs. Leur amour les rendait meilleur.
Elle était prête à grandir à présent, à être une femme, sans doute une mère également un jour. Dans peu de temps. Elle était prête à avancer dans la vie, à quitter le monde puérile de l'adolescence pour vivre la vie d'une femme d'affaire mûre et mariée. Elle voulait d'un avenir radieux dans les bras d'Eliakim où ils se rendraient dans les conférences et les galas de charité. Faire la une des plus grands magasines et être désigné de couple de l'année . Elle voulait tout cela avec lui - sachant que la majorité de ses envies resteraient des fantasmes - et elle le voulait maintenant. Elle avait failli le perdre, elle s'en rendait compte, et alors qu'il l'embrassait, alors qu'elle sentait son corps chaud mais fragilisé contre elle elle se rendait compte qu'elle pourrait tout accepter de lui à présent. Elle lui était entièrement soumise, elle lui était entièrement dévouée. Il pouvait lui demander ce qu'il voulait elle serait prête à le faire. Peut être avec un petit temps d'adaptation, mais elle était prête à changer pour devenir la femme idéale pour lui.

Elle tremble sous ses caresses, frissonnant sous le désir qui montait en elle. Elle prenait le membre d'Eliakim entre ses doigts, jouant avec doucement, à la manière d'une plume sur la peau si fébrile de son homme. Elle souriait face à ses réactions. Malgré son corps frêle il restait un homme terriblement séduisant, et un amant fantastique. La tension sexuelle devenait plus présente encore et dans l'attente elle devenait joueuse. Elle s'amusait à le rendre fou, mais alors qu'il allait dans l'approfondissement de leurs caresses elle l'arrêta pour lui demander d'aller chercher une protection. Elle n'eut pas besoin de se justifier, un simple regard et il avait compris. C'était devenu si simple entre eux. Un regard valait tous les mots de la terre. Ils se comprenaient. « Tout ce que tu veux. Tout tant que t'offres à moi... » « Je me donne à toi. » dit-elle fermement, répondant à son baiser avant qu'il ne quitte le lit - totalement nu lorsque la serviette quitte ses hanches - pour rejoindre le salon. Elle en profite pour allumer une des lampes de chevet sur le côté du lit. Elle a envie de savourer cet instant, de le voir, de pouvoir croiser son regard au moment où il la ferait sienne. Elle avait envie de vivre le moment dans tous les détails.
Elle était perdue dans ses pensés quand le paquet de préservatifs vola sur le lit. Elle regarda le nombre impressionnant que son amant avait sortie et le regarda revenir avec un sourire au lèvre. « Tu penses qu'on en aura assez ? Vraiment ? » Demanda-t-elle. Il lui sourit en retour, et face à son regard brûlant elle se mord les lèvres, et presque automatiquement écarte ses cuisses. L'instinct animal sans doute qui remonte à la surface alors que le désir qu'elle a de le sentir la saisir est de plus en plus présent en elle. Elle a envie qu'il la fasse sienne, de toutes les façons qu'il le voudra, dans toutes les positions qu'il le voudra. Elle voulait le sentir aller et venir dans des mouvements amples et puissants, sentir son membre entièrement en elle. Elle voulait savourer chaque sensation. Elle était à fleure de peau, terriblement sensible. Amoureuse. Il vient au-dessus d'elle encore mais plutôt que de lui voler un baiser il vient ôter sa culotte, et elle se laisse faire sans résistance, l'aidant à la retirer. Elle le regarde. « Laisse moi juste... Faire quelque chose qui m'a véritablement manqué... » Haussant un sourcil la jeune femme le voit s'agenouiller devant elle, le souffle court elle attend qu'il vienne la caresser. Elle est sur les coudes pour le moment et ne réalise pas tout de suite ce qu'il veut lui faire. La délectation de la révélation la fait s'allonger sur le matelas. « Tout ce que tu voudras... »  murmure-t-elle alors qu'elle sent les petits baisers mouiller de son amant sur ses cuisses, le bas de son ventre, la peau fine au-dessus des lèvres de son sexe. Mais pour l'heure il ne la touche pas, la laissant savourer. Elle sent tous ses baisers comme autant de caresses scandaleusement sadiques et joueuses. Elle a envie de plus. Alors elle essaie de l'obliger en bougeant ses hanches, mais il la tient fermement. Apparemment le désire décuple les forces de son homme. Elle gémit, capricieuse alors qu'elle désire le sentir sur son sexe trempé. Il comprend. Doucement vient recueillir le fruit de son supplice, cette excitation qui lui coule le long des jambes. Elle gémit au premier coup de langue, et en demande plus en se tortillant sur place. Elle voudrait qu'il aille plus profondément en elle. Encore et encore. Il vient la lécher, avide de son gout sur sa langue, de son parfum d'excitation sur lui. Il se délecte de la sentir en son pouvoir, et elle jouirait de temps de savoir faire. Mais il lui en faut plus, elle le sait, elle le réclame. « Tes doigts bébé... S'il te plait tes doigts... » Il ne lui a pas fait depuis longtemps. Lui faire l'amour, la faire jouir ainsi, un savoir faire qu'il réservait à de grandes occasions. Léchant sa boule de nerfs gorgée de sang avec sa langue, il envahit son sexe de doigts agile qui se tordent sur sa boule d'excitation intérieure. Le point G. Douce délectation pour une manière de lui faire l'amour qu'elle appelle tendrement le duo magique. Elle sert les draps alors qu'il la saisit, oubliant jusqu'à son nom elle se tord et se mord la langue pour ne pas hurler au plaisir. Elle en deviendrait folle de le voir faire cela, le plaisir montant en elle telle une vague immense. Elle va se noyer, elle oublie comment on respire, elle oublie de respirer, elle ne pense plus. Elle est pleine de ce désire qui explose en elle dans un fabuleux jaillissement qui se répand sur les doigts d'Eliakim. Elle hurle son nom, son plaisir, son désire. « Encore. » exige-t-elle alors que le plaisir n'est pas encore redescendu. Elle le cherche avec ses doigts et le fait remonter sur elle. Elle l'embrasse, partageant les effluves de son plaisir.
Prenant un préservatif elle le sort de son paquet, et tout en regardant se qu'elle fait le déroule sur le membre tendu d'Eliakim. Il est au-dessus d'elle. Elle met l'objet en place, et se reconcentre sur son amant. Elle met ses jambes autour de sa taille, et ses bras autour de son cou. « Possède toi. » Demande-t-elle cette fois alors qu'elle fait agir une pression de ses jambes, l'obligeant à se placer à l'entrer de son sexe pour ne faire plus qu'un avec elle...
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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptySam 15 Aoû - 2:54

Alikim

« Savoir aimer sans rien attendre en retour. »

Quelque chose a définitivement changer dans leur façon de s'unir, de se toucher et de se caresser. A chaque fois que Alice frôle sa peau, c'est comme si elle s'attendait à le voir disparaître où tomber en morceaux. Ils se touchent et s'assurent que l'autre est bien à, qu'il ne va pas disparaître en fumée où filer parce qu'il est seulement la création d'un esprit malade. Il ne rêve pas, bien au contraire jamais il ne c'est senti aussi éveillé et vivant. Elle l'embrasse, cherche sa bouche comme si elle pouvait manquer d'air à tout moment si seulement il cessait de l'embrasser. Il adore ça, cette dépendance folle qu'Alice a développée envers lui, tout simplement car il ressent la même chose. Depuis qu'elle est revenue il ne cesse de la toucher, la prendre dans ses bras, toucher sa peau et palper ses bras. Il a peur de se réveiller et de se retrouver tout seul encore, une angoisse fourbe lui répète sans cesse que cela ne durera pas, qu'un jour il se réveillera dans un lit glacé, qu'Alice sera loin avec un autre. Il refuse d'envisager cette idée et refuse de le croire, surtout alors qu'elle l'embrasse avec toute la passion du monde. « Je me donne à toi. » Lui dit la belle avant qu'il ne se lève pour chercher les protections. Rapidement il rejoint le lit conjugal sans même poser de questions, il lui demandera plus tard les raisons de cette demande étonnante, après tout ils ne se protègent pas souvent.

Elle a sans doute peur car Eliakim n'a pas toujours été droit, il le comprend et se traite mentalement d'idiot. Mais il ne reste pas la dessus et s'agenouille devant elle pour lui offrir cette caresse divine qui peut rendre fou n'importe quel homme et femme également. Avec amour il commence à l'embrasser et finalement, laisse sa langue glisser sur la petite fente humide de sa femme, alors qu'elle gémit et se tend sous ses mains. Heureusement il la tient d'une poigne ferme, l’empêchant de bouger et surtout de donner le rythme aux caresses qu'il lui procure. « Tes doigts bébé... S'il te plait tes doigts... » Avec un petit sourire il lui obéit et glisse un doigt en elle. Il s'arrête et surtout se retient de gémir tant le moment est excitant. Jamais personne sur terre ne pourra se vanter un jour, d'exciter Eliakim comme elle le fait. Elle est si pulpeuse, si sensuelle, qu'il perd ses moyens sous son regard. Amoureusement il reprend ses caresses, se délecte de ses gémissements et de ses râles alors que l'orgasme monte. Il la sent se tendre autour de ses doigts, elle serre les cuisses sur sa tête, signe qu'elle va venir. Dans un orgasme immense elle vient sur sa langue et ses doigts, elle inonde sa main d'une éjaculation féminine incroyablement sensuelle. Fier de lui il remonte jusqu'à ses lèvres en déposant plusieurs baisers sur sa peau. Encore. Murmure la belle en attrapant une préservatif.

Il l'embrasse plus fort alors qu'elle lui met la protection. « Insatiable... » Murmure le professeur en s'appuyant au dessus d'elle avec ses mains. Elle enroule ses jambes autour de ses hanches, il frisonne de ce qui va se passer ensuite. « Possède moi. » Sans la lâcher des yeux, le regard perdu dans celui de sa femme, il entre en elle entièrement dans un geste incroyablement tendre. Sans douleur, seulement le désir est trop présent pour qu'il réussisse à se retenir encore. Une fois en elle il relâche la pression de ses muscles et laisse sa tête tomber sur contre Alice, dans son cou. A moitié couché sur elle, il entame une série de gestes lents et profonds, il veut faire durer au maximum, profiter de ce moment comme si il pouvait se briser en une seconde. Il est dans sa chambre, il fait l'amour à sa femme. Il n'arrive pas à réaliser, le plaisir est pourtant bien là. Il déferle en lui tel une vague, d'abord ce n'est qu'une petite boule électrique qui grossit à mesure que les gémissements de son épouse viennent raisonner dans ses oreilles tel une douce mélodie. « Je t'aime... » Lâche dans un souffle le professeur en relevant vers elle un regard humide. Tel un noyé il quémande ses lèvres pour un baiser. Trouvant sa bouche, il la dévore d'un baiser enflammé tout en s'enfonçant en elle plus profondément qu'il ne le peut encore. Mais son corps n'est pas totalement guéri des jours de diète qu'il c'est imposé, alors bien vite il sent une douleur irradier dans ses épaules, il ne peut pas rester dans cette position. D'un mouvement de hanches amples, il fait basculer la belle au dessus de lui.

Là il pose sa main gauche sur la hanche de sa femme et lui murmure assez fort pour qu'elle l'entende. « Fais moi l'amour... » Et sans la lâcher des yeux, il glisse sa main droite sur la petite boule de plaisir de la belle, laissez à l'abandon. Au rythme des mouvements d'Alice au dessus de lui, il la caresse d'abord doucement et puis de plus en plus vite à mesure qu'il la sent se tendre au dessus de lui. Lui même ne sait plus où donner de la tête, la vision si érotique et sensuelle, ce plaisir violent, cette chaleur et tout cet amour qui semble lié les deux amants dans un fil invisible, tout ceci est trop pour Eliakim qui sent un orgasme nouveau, un plaisir encore inconnu monter en lui. Ils s'aiment plus que tout, jamais on aura vu autant d'amour dans une étreinte. Il la couve d'un regard rempli d'amour et de tendresse, à tel point qu'il sent la peau d'Alice se réchauffer sous sa main gauche. « Je t'aime... Je t'aime tellement... » Avoue le professeur en se relevant vers elle en position assisse, sans pour autant cesser de la toucher. Il vient dévorer sa bouche, son cou et même ses seins magnifiques et galbés. « Tar mo ghrá ... Is breá liom tú ... » Avoue le professeur dans un ultime souffle en laissant une jouissance énorme exploser en lui. Il s'accroche à elle alors qu'un râle de plus en plus sonore franchit ses lèvres. « Ne t'arrête pas... » Supplie Eliakim alors qu'une deuxième vague de plaisir explose dans son esprit, qu'il serre Alice plus fort contre lui, si c'est encore possible du moins. Il va finir par la blesser a force de la serrer aussi fort. La tête dans son cou, encore perdu dans les limbes d'une jouissance puissante et dévastatrice, son esprit rend les armes. Une larme coule sur son joue, un trop plein de tout. D'amour, de tendresse, de passion, de désespoir dans une seule larme.

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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyMer 19 Aoû - 0:01

Savoir aimer sans rien attendre en retour.
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Elle a failli le perdre, et elle semble prendre conscience de cela qu'à cet instant précis alors qu'elle est nue dans ses bras. Durant ce court instant ils sont face à face, nus et abandonnés dans les bras de la seule personne qui importe vraiment dans leur vie. Elle est avec l'homme qu'elle aime, dans ses yeux elle retrouve les mêmes angoisses, et les mêmes craintes. Celle de le perdre à nouveau, celle de se perdre, celle de la mort, et plus encore celle de disparaitre. De n'être plus rien. Il n'est pas si fort que cela, il a ses faiblesses, elle est sa faiblesse, elle a sa vie entre les mains et elle a failli la lui arracher. Elle ressent dans les battements hiératiques de son coeur à quel point il est fébrile. La peur transperce dans son regard, et dans chaque parcelle de son corps. Comme si tout cela n'était qu'un mirage, un rêve dont il pourrait sortir à tout instant. Comme si rien de tout cela n'était réelle. Il n'est plus lui-même, elle n'est plus elle, elle est une ombre, elle est un souvenir, un présage, un espoir. Elle perd la tête, elle perd le sens de la réalité. Elle le regard, et elle se sent vulnérable. La tête lui tourne, elle se rattache à son corps et elle espère ne pas sombrer. Elle l'embrasse et dans son baiser elle retrouve un souffle de vie. Elle retrouve le sens, elle respire à nouveau, elle n'est plus opprimer, souriant à nouveau, alors qu'elle retrouve dans le regard de son homme l'amour du premier instant.
Cette flamme qui illumine son regard semble avoir toujours été là. Il l'aime comme au premier jour, peut être plus encore, et elle s'en rend compte à présent. Elle retrouve cette flamme, cette intensité radieuse dans son regard. Magnificence émotive, amoureux transi il se tend déjà de désir contre elle alors qu'elle vient poser le préservatif sur sa verge. « Insatiable... » Elle sourit, enivrée. Embrassant les lèvres tentatrices pour mieux s'approcher du corps chaud de son amant. Elle inspire son parfum entêtant, se perdant dans la sensation de ses bras chauds autour d'elle, et de sa verge tendu contre son bas-ventre. Elle le désire, son sexe luisant sous l'effet de l'excitation, alors que chaque parcelle de son corps hurlent de le sentir plus proche encore. Elle l'aime, elle le veut, elle désire le posséder pour l'éternité et plus encore si cela pouvait être possible. Tendant son corps vers lui elle le pousse à venir prendre possession de son être et s'abandonne dans ses bras. « Je t'aime... » Elle ouvre les yeux, clos sous l'effet de la délicieuse étreinte de son amant : « Moi aussi bébé… » réussit-elle à répondre alors qu'elle se laisse submerger par ses assauts.
Durant plusieurs minutes il la possède dans des longs mouvements amples. Jamais encore ils n'avaient fait l'amour ainsi, et l'émotion qui transpercent de leurs êtres est si intense qu'Alice sent ses yeux devenir humides. Les larmes coulent sur ses joues, heureuse de retrouver son amour, terrifiée de le voir disparaitre, culpabilisant de l'avoir détruit, amoureuse à nouveau et à jamais. C'est intense, les émotions lui reviennent dans un flot immense qui prend possession de son être. Elle ne peut pas l'arrêter, elle ne peut pas l'empêcher. Elle est prisonnière de ses sentiments, victime de ses erreurs. Elle s'en veut terriblement d'être partie, fautive face au corps décharné de l'homme dont elle est amoureuse. Elle aurait voulu le sauver, elle aurait voulu être la femme idéale pour lui, dés le premier regard, dés la première fois. Mais elle avait fait un paquet d'erreurs qui les avaient conduits là où ils en sont aujourd'hui : deux ombres unies dans l'obscurité. La faible lueur de la lampe dessine les contours d'un corps malheureux. Elle se souvient de son coup de téléphone soudainement, alors que les os de ses bras semblent saillant, alors qu'elle devienne les creux de ses joues, et les cernes sous ses yeux. Il n'est plus vraiment lui, mais dans son regard elle sent la présence de l'homme qu'il a été. Elle l'a détruite.

Elle voit dans son regard un souffrance tordre ses traits. Soudainement, sa respiration se fait plus courte, et elle voit ses bras trembler alors que son sexe reste toujours en elle. La fatigue. Comprenant rapidement ce qu'il lui arrive, et refusant de briser ce lien entre elle, elle le laisse s'allonger tandis qu'elle vient prendre place sur lui. « Fais moi l'amour... » Elle sourit, et se penche vers lui pour l'embrasser. Mais le doigt de son homme vient déjà jouer sur son clito et elle se penche en arrière sous la surprise et le délice de cette étreinte. Elle perd le fil de ses pensés, et elle ferme les yeux. Elle bouge doucement sur ses hanches, son sexe dansant dans le sien, une étreinte parfaite qui stimule chaque parcelle de son corps. Elle va devenir folle, elle le sent. L'évidence de son amour dans cette manière si tendre de la faire sienne la rendait ivre. Elle était perdue. « Je t'aime... Je t'aime tellement... » Tellement… Peut être trop. Surement trop pour leur santé mentale. Trop pour être vivant, trop pour la vie. Ils sont fous, ils sont perdus, ils sont amants et maudits, amoureux, et transis. Ils ne sont plus eux-mêmes. Ils sont un seul être, dans deux corps différents, haïssant ne plus être eux-même, s'aimant jusqu'à la folie. Narcissique et stupides, perdus dans une vie hypocrites et cruels. Jouant le jeu sans s'avouer qu'il n'y aura que des perdants. Ils ont failli perdre plus qu'ils n'auraient pu. Ils ont failli se perdre. Elle le retrouve. Elle l'aime. Folle. Perdue.
L'immense vague de jouissance qui l'envahie va la rendre hystérique. Elle ne bouge pas plus, allant et venant dans de grands mouvements sur la verge tendue. Les yeux fermées, ailleurs et pourtant présente. Elle l'aime à en mourir. « Tar mo ghrá ... Is breá liom tú ... » Elle ouvre les yeux et le regarde. Elle voit la sueur perler de son front alors que la jouissance va l'envahir également. Il va exploser elle le sent. Alors qu'elle même est ravagée soudainement par l'orgasme, surprise, délirant, tremblante, elle le sert contre elle. Elle ne peut pas hurler, elle ne crie pas, mais son corps entier est prit de tremblement alors que son sexe devient liquide de plaisir, elle sourit, un sourire béat. Folle. « Ne t'arrête pas... » « Jamais je n'arrêterai… » Et elle reprend les mouvements de son bassin, allant et venant plus vite, serrant les parois de son sexe, et sans même que l'orgasme ne soit redescendu elle sent qu'il implose encore, Eliakim venant à son tour, deux amants réunis.
Se retrouvant dans cette ultime étreinte. Ils sont perdus dans le flot du plaisir, liés par un corps transi d'amour. Elle sourit. Elle pleure. Il pleure. Elle vient contre lui et embrasses ses yeux. « Jamais je n'arrêterai de t'aimer… » termine-t-elle alors qu'elle sourit.
Elle refuse de briser l'étreinte, s'allongeant sur son torse, alors que ses jambes l'entourent toujours, et que son sexe est logé dans le sien. Elle est entière, elle est complète. Elle le fixe, le regarde. Sous la lueur de la lampe elle découvre toutes les crevasses et les stigmates de ses jours de manque. Elle sent sa gorge se nouée. Elle se relève doucement, et découvre son torse où les côtes sont visibles. Elle devine la fin de son torse, ses hanches saillante, ses jambes fines. Ses bras fins. Ses joues creuses. Elle frôle avec sa main les creux de son corps et fronce les sourcils, tentant de retenir ses larmes. « Est-ce que c'est douloureux… ton corps… est-ce que tu souffres ? »  Demande-t-elle sans même comprendre sa propre question. Elle ne sait pas ce qu'elle veut dire mais son inquiétude est réelle. Elle ne voudrait pas qu'il souffre trop. Le manque le rendant fou ou ivre de colère. Elle veut le rendre heureux. Elle veut tout faire pour lui. « Je t'aime Eliakim… Je ne partirai plus, je te le promets. »
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MessageSujet: Re: Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour.   Terminé (HOT) Alikim / Savoir aimer sans rien attendre en retour. EmptyDim 23 Aoû - 18:42

Alikim

« Savoir aimer sans rien attendre en retour. »

Son corps est trop faible pour en supporter d'avantage alors il s'allonge sur le dos et laisse la belle Alice mener la danse. Elle danse au dessus de son corps dans un ballet que seul les amants connaissent. Il la regard alors que les larmes lui montent aux yeux, elle est si belle, si désirable, si sexy. Il pourrait mourir maintenant dans un dernier souffle, il serait heureux. Avec elle il touche au bonheur parfait, a l'instant magique où plus rien n'existe autour. Il pourrait rester dans cette position toute sa vie, dans ce plaisir violent et ce désir mordant. Elle est faite pour lui, l'évidence le frappe en plein visage alors qu'il voit le plaisir ravager l'esprit et le corps de la belle. Dans un râle elle se tend, magique et magnifique dans cette jouissance parfaite. En une seconde il la rejoint en la tenant fermement par les hanches, dans un souffle il s'abandonne et vient au plus profondément de son être. C'est parfait, tellement parfait. Et elle retombe, lourde et ravagée contre le torse de son homme qui l'accueille dans une étreinte maladroite. Ses bras lui font mal mais il passe au dessus de la douleur pour offrir un câlin tendre à la belle.

« Jamais je n'arrêterai de t'aimer… » Lui murmure la belle alors qu'il dépose plusieurs baisers sur son front. Dans un geste incroyablement tendre il commence à caresser son dos du bout des doigts, léger comme une plume. Alors qu'il ferme les yeux sous la fatigue et sous ce bien être qui l'envahit, il se sent violemment observé. En ouvrant les yeux, son regard se pose sur Alice qui le fixe et semble détailler son visage. Il voudrait lui demander ce qu'elle a, mais il est coupé apr l'intensité des yeux bleus de la belle sur son propre visage. Doucement elle se relève, il la sent s'éloigner de lui alors qu'un frisson glacé coule sur sa peau. Il attrape la couette laissée sur le côtés et la remonte jusqu'à sa taille alors que la belle s'assoit non loin de là. « Est-ce que c'est douloureux… ton corps… est-ce que tu souffres ? » Il sent la honte envahir son esprit et rougir son visage alors qu'il baisse les yeux sur ce qui autrefois, était un corps bien formé et désirable. Par réflexe il remonte la couette sur son torse pour cacher ce qui autrefois, était désirable aux yeux d'Alice. Car il est sur de ne plus l'attirer même si ils viennent de faire l'amour. Elle le désire parce qu'elle l'aime, mais elle ne le trouve plus sexy comme avant, avant qu'il entame ce sevrage et qu'il perde autant de poids.

« Non ce n'est pas douloureux sauf quand je reste trop longtemps dans la même position. Mes bras sont faibles et... Enfin comme tu l'as vu j'ai les bras qui tremblent. Je n'arrive même plus à satisfaire ma femme correctement... » Murmure le professeur en se tourner sur le côtés, se retrouvant face à Alice. Il ne la regarde pas, il a encore trop honte. « Je t'aime Eliakim… Je ne partirai plus, je te le promets. » Il lui sourit, enchanté d'entre ces mots dans sa bouche. Rassuré il ouvre la couette pour qu'elle vienne contre lui, chose qu'elle fait après une seconde. « Dors... Je suis la. Je te veille, je t'aime... » Murmure le professeur au creux de son oreille alors qu'elle se laisse emporter par le sommeil. D'abord il la regarde dormir et après quelques minutes, il la rejoint. Tout en la serrant fort contre lui, dans une étreinte presque désespérée.

© Chieuze

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