(abandonné) La musique est en nous EZECKIEL&JANE

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/01/2015 **☆ potins balancés** : 628

La musique est en nous.
Ezeckiel & Jane

Elle regardait la statue de la Trinité qui se trouvait devant elle. La chapelle était déserte, aucun bruit, aucun murmure ne rebondissaient sur les murs en pierres de cet édifice incroyable. Elle ne sait pas depuis combien de temps elle est là. Mal à l'aise elle ne sait pas comment s'y prendre. Elle n'avait jamais eu le désir de se retrouver dans un lieu saint avant, sauf lors de ses études pour étudier l'architecture et les oeuvres religieuses. Jamais elle n'avait senti le désir de se rapprocher de Dieu, ou de prier. Sa vie avait toujours été parfaite, la vie dont elle rêvait. Aimée, et amoureuse, elle avait toujours croisé la route de personne qui l'avaient enrichi. Jamais elle n'avait eut à subir le deuil, jamais elle n'avait eut à subir l'abandon ou la trahison. Sauf pour son petit frère, mais elle se refusait à y penser. Elle ne le reniait pas, loin de là, mais la souffrance que causé le souvenir de son charmant petit frère la blessait. Il la pensait responsable de sa souffrance. Elle n'avait jamais rien fait contre lui, mais tout était contre elle. Passons, elle n'était pas là pour prier pour lui.
Elle était là pour Leigh. Son mari, son meilleur ami, son confident, son sauveur. Il était son soleil, sa raison d'être elle-même. Il l'avait toujours poussé à être fière de ce qu'elle était de ce qu'elle faisait. Elle avait toujours tout fait pour prendre soin de lui, pour le soutenir, pour l'épauler, pour l'aimer comme il le méritait. Mais tout devenait compliquer à présent. Leigh avait eut un accident. Il était déprimé et distant depuis lors. Elle ne savait pas ce que l'avenir leur réservait, mais elle avait peur. Peur de ne plus jamais retrouver son mari. Peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne plus être celle qu'il lui fallait. Peur de le perdre, de le voir changer et d'être incapable de lui rappeler comment être heureux.

Elle avait juré devant Dieu de l'aimer jusqu'à la fin de sa vie, dans la joie et la peine, dans la santé et la maladie. Elle ne l'abandonnerait jamais. Loin d'elle l'idée de divorcer, mais elle voulait le protéger. Elle voulait essorer sa peine, elle voulait ... en parler à quelqu'un. Faire part de ses inquiétudes, de ses espoirs pour l'avenir, de son envie d'avoir un enfant avec Leigh. Depuis quelques jours maintenant il acceptait mieux son contact physique. Il semblait toujours triste et distant mais ils faisaient l'amour. D'une manière tendre et douce. Comme pour se rassurer, et se rappeler qu'ils ne sont pas seuls. Elle ne prenait plus la pillule. Ils ne se protégeaient pas. Elle voulait tomber enceinte. Elle voulait lui faire un enfant, se sentant prête à franchir ce pas nouveau. Mais elle avait peur.
Et elle avait besoin de parler.
Alors elle avait envoyé un sms à un viel ami. Un être qu'elle aimait énormément, qu'elle avait toujours compris sans avoir besoin de lui parler. Ils ne s'étaient pas vus depuis des années, et Jane n'était pas revenue à Oxford depuis assez longtemps pour avoir eu la chance de le croiser. Mais elle avait appris qu'il était professeur ici. De toute façon toute la presse people l'avait écrit et écrit à nouveau. Ezeckiel professeur, cela avait fait jasé. Elle lui avait alors enoyé un message sur le numéro qu'elle avait gardé de lui en espérant qu'il soit toujours bon. J'ai besoin de parler. Je suis à la chapelle tout l'après midi. Il devait être trois heures de l'après midi à présent. Elle était assise sur les bancs, seule face au choeur.
Elle entendit les pas dans la chapelle et ferma les yeux, pour inspirer profondément. Elle resta ainsi jusqu'à sentir une présence à ses côtés. Elle ouvrit les yeux et se tourna vers lui. "Je suis heureuse que tu sois venue. Tu m'as manqué..." Dit-elle avait un sourire aux lèvres, se penchant vers lui pour le prendre dans ses bras.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 04/05/2015 **☆ potins balancés** : 599

Jane & Ezeckiel

« La musique est en nous. »

Ezeckiel se frotte les yeux alors que ces derniers le piquent. Il n'a pas fermé l’œil de la nuit, il est épuisé et devant lui plusieurs partitions pleines sont éparpillés. Il a composé toute la nuit et toute la matinée, il a énormément d'inspiration en ce moment, cela vient sans doute de sa nouvelle idylle naissante avec la belle Avery. Il est heureux, vraiment et profondément heureux. Il l'aime, sans savoir comment l'expliquer ni pouvoir poser des mots sur ce qu'il ressent, il l'aime. Tout cela l’emmène dans un monde qui n'appartient qu'à lui et où il exprime ce qu'il ressent par la musique. Alors il compose des chansons d'amour, de tristesse à l'idée d'avoir la belle loin de lui. Tout ce qui l'inspire et lui plaît, tout ce qui mérite d'être couché sur du papier. A ses côtés sa guitare est également posée au sol, après chaque nouvelle phrase, il la met en musique pour voir si cela colle avec les mélodies qu'il imagine. Et il est content de lui, cette nuit fut productive. Dehors le soleil est bien haut dans le ciel, il ne travaille pas aujourd'hui mais Avery est en cour. Alors il ne la verra que ce soir. En soupirant il se lève, range sa guitare et ramasse les partitions au sol. Il range le tout, enlève son tee-shirt et son bermuda pour se jeter sous une douche bien chaude. Il va aller au lit, enfin se reposer.

Alors qu'il sort de la douche et qu'il enfile un jogging noir, son portable proche de lui sonne. Un sms de Jane, sa meilleure amie qui lui demande de le voir. Elle a besoin de lui... Avec un sourire il lui répond qu'il arrive. Même si la fatigue est là, présente, il passera au dessus pour elle. Alors il s'habille d'un débardeur de la même couleur que son jogging et sort de chez lui. Sur la route il achète deux cafés et 4 muffins pour Jane et lui. Pour elle aux fruits rouges, pour lui au chocolat. Comme toujours elle piquera dans son muffin et il croquera dans la pâtisserie de la belle. Ils ont toujours fait ainsi même si les années les ont séparés pendant longtemps. Ils ont gardés leurs bonnes habitudes. Rapidement il arrive au lieu de rendez-vous, la chapelle où il vient se recueillir parfois. Rarement par manque de temps mais ça lui arrive. Dans un silence religieux il entre dans l'édifice et cherche des yeux une tête blonde qu'il trouve aussitôt. Avec un sourire il s'assoit à ses côtés et sans un bruit lui tend son café et ses muffins. « Je suis heureuse que tu sois venue. Tu m'as manqué... » Lui dit la belle en le serrant contre elle, il répond maladroitement à son étreinte et dépose un baiser sur sa joue. « C'était normal... Comment tu vas ? » Demande le professeur en prenant une gorgée de son café. Avec appétit il croque dans un de ses muffins. « Tu as l'air préoccupée... » Ajoute Ezeckiel en voyant la petite mine que la belle arbore, sous un masque d'une beauté parfaite comme toujours.