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 Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


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MessageSujet: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptyMer 16 Sep - 0:28

Erreur passée, pardonne au futur
Alice & Eliakim
Elle lie encore une fois l'article de l'Oxymoron. Autoproclamée Reine d’Oxford, L. Alice Kensington mène à la baguette une cour qui bat de l’aile. Agacée, la jeune femme prend une cigarette dans son sac et l'allume nerveusement. Elle sent que cette article est à double tranchant, marquant dans un sens le fait qu'elle a perdu de son superbe au court de la fin de l'année mais qu'elle reste Alice Kensington. Et qu'elle rebondit toujours avec panache. Ses nouvelles relations avec James Caroll ou Dean Tuder sont mises à jour par le journal qui semble toujours aussi proche d'elle. Au fait de ses moindres faits et gestes. Et là où d'habitude le quotidien fait en sorte de protéger ses sources, il a décidé d'en dévoiler une avec toute la douceur dont il est capable : Amant qui n’a pas eu d’autres idées que de la marier devant un Elvis Presley à Las Vegas (gracieuseté Arabella Dunaway pour la photographie) cet été alors qu’ils étaient tous deux dans un état lamentable.  En colère, la jeune étudiante tend à retrouver son calme. Elle ne peut pas simplement aller voir Arabella et lui foudroyer sa place chez les Posh et au sein de l'Université. C'est sa belle sœur, est-ce qu'elle pouvait réellement vouloir détruire sa réputation avec autant de fourberie ? Elle ne pouvait pas croire cela. Elle s'entendait plutôt bien avec Eliakim, de ce qu'Alice avait comprit. Alors pourquoi faire cela ? Envoyer une telle photo pouvait avoir des répercutions désastreuses. Mais pas autant que ce que laissait supposer les derniers mots de l'article : Avec autant de changement, on comprend mieux pourquoi L. Alice Kensington claque son argent dans quelques somnifères. S’il ne s’agissait que de cela…   Dans l'heure qui suivit la parution de l'article la jeune femme reçut un sms de son amant.
Eliakim n'était pas ravi d'apprendre qu'elle était sous médicament quant bien même il avait remarqué certaines choses. La jeune étudiante refusait de s'alarmer. Elle prenait quelques calmants bien de plus, histoire de dormir en paix. Elle avait eut du mal à trouver le sommeil durant des mois, à présent elle aimait profiter d'une bonne nuit reposante. Elle ne voyait pas le mal à cela, mais elle ne prenait surtout aucun recul sur la situation. Elle essayait de rassurer Eliakim mais par sms il semblait se renfrognait plus encore. Elle n'aimait pas cela. Elle n'avait pas envie d'essuyer leur première dispute depuis leur retrouvaille à cause d'un article sur l'Oxymoron. Rangeant son portable et fermant la page de l'Oxymoron elle décida de se concentrer sur son cours pour la fin de l'heure. La reprise était difficile mais Alice adorait ses cours d'histoire, de géopolitique, et d'études des gestes comportementaux. Un nouveau cours qu'elle découvrait avec plaisir.

L'heure prit fin rapidement cependant, et le professeur les lâcha avec quelques petites recherches à faire pour la semaine suivante. Alice ne prit pas la peine de les noter, elle demandera à une amie de sa classe de les lui envoyer au pire. Elle parla un instant avec quelques camarades avant de s'échapper pour retrouver son homme. Elle prit une cigarette dans son sac et l'alluma alors qu'elle monte dans sa voiture. Elle sent qu'elle va avoir une discussion un peu nerveuse avec Eliakim et elle anticipe la chose. Elle l'appréhende énormément. Est-ce qu'il serait aller fouiller dans ses affaires pour trouver le flacon ? Caché dans un paquet de tampons elle espérait qu'il ne trouverait pas sa cachette et ne lui demanderait pas de régler ses comptes. C'était des calmants assez forts, interdits en Angleterre mais assez répandus aux Etats-Unis. Ethan Mills les lui avait fourni. Contre un montant pas trop modeste. Du reste cela ne concernait pas Eliakim, c'était ses affaires à elle. Elle savait ce dont elle avait besoin. Oscillant entre inquiétude et colère la jeune femme gara la voiture dans le parking de l'immeuble d'Eliakim et resta un instant dans l'habitacle.
Elle devait se calmer, et relativiser les choses. Ils allaient discuter simplement. Elle prit son sac de cours avec son ordinateur et rejoint l'appartement. Elle sortie ses clés et les mit dans la serrure pour ouvrir la porte, refusant de taper ou de sonner. Après tout elle était chez elle. Elle fut accueilli par les deux compagnons à poils qui cohabitaient avec eux. Japant et remuant la queue ils étaient plus que ravis de la voir rentrer à la maison. Elle laissa ses affaires sur le sol et s'accroupie pour saluer les deux chiens. « Salut vous. Oui vous aussi vous m'avez manqué. » disait-elle en les gratifiant de quelques caresses. Elle se leva et prit ses affaires pour les rangers dans le placard de l'entrée. Eliakim n'aimait pas voir les choses trainer. Elle en profita pour ôter ses talons et les ranger à leur place. « Chéri ? Je suis rentrée ! Tu es où ? » Demandait-elle en même temps. Elle ne remarquait pas qu'il venait justement d'entrer dans la pièce. Elle sursauta en le voyant s'approcher d'elle tandis ce qu'elle galérait à enlever le lacet de son deuxième talons. DEs bottines. Elle adore ca, mais c'est galère à enlever. Autant qu'à mettre. Elle arrive enfin à vaincre l'adversité et se tourne vers son homme. Par habitude elle vient l'embrasser. « Je sais qu'il faut qu'on parle mais… C'est beaucoup moins grave que ce que tu pourrais croire, je te promets… » essaya-t-elle de le convaincre, refusant de le voir exploser contre elle.
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptyJeu 17 Sep - 0:47

Alikim for life !

« Erreur passée, pardonne au futur. »

L'encre de son stylo court furieusement sur le papier, il est agacé et cela se ressent dans son écriture assez violente. Il appui tellement sur le stylo que ce dernier perce le papier. Un juron franchit la barrière de ses lèvres alors qu'il pose le stylo pour souffler un peu. « Ça va Monsieur ? » Il se tourne vers son élève qui lui adresse un sourire plein d'excuse avant de se remettre au travail, sans doute craignant les foudres de son professeur qui semble avoir atteint ses limites aujourd'hui. Eliakim en plus de son travail de professeur d'université, enseigne régulièrement à des lycéens qui ont du mal à se remettre au niveau. Il a passé l'après midi avec cette Lycéenne de 17 ans, très gentille, mais apparemment meilleure en mathématique que biologie. Depuis 10 minutes elle a enfin compris la différence entre microbe et virus, un bout début digne d'un 5eme. Il va avoir du boulot, énormément. Qui plus est le nouveau numéro de l'Oxymoron vient de sortir et évidemment il l'a reçu chez lui ce matin. Et ce mois-ci comme quasiment tout les mois, ils parlent d'Alice et lui. Autre que le faire sourire, cette fois-ci ça le fait râler surtout qu'apparemment sa femme prend des cachets pour dormir.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'Oxymoron vise souvent juste au grand désespoir des professeurs et étudiants. Et si encore une fois ils ont raisons, alors Alice prend des cachets sans le dire à son homme. Après avoir envoyé quelques sms à la belle il attend son retour, elle vient de terminer ses cours elle ne va plus tarder. « L'heure tourne, nous reprendrons la prochaine fois tu ne penses pas ? » La jeune étudiante lui jette un regard plein d'espoir, sans doute épuisée d'avoir eu une après midi de boulot avec lui. Car Eliakim en plus d'être un excellent professeur, il ne lâche pas ses étudiants. Il veut qu'ils apprennent leur leçon par cœur sinon il fait répéter sans cesse. Sans demander son reste elle se lève, range ses affaires et alors qu'ils marchent tous les deux vers la porte d'entrée, Eliakim entend la voiture de sa femme se garer en bas de leur immeuble. La jeune fil lui adresse un dernier regard et un geste de la main et enfin, s'enfuit avant que son professeur ne lui fasse passer un autre test. Alors qu'il retourne ranger quelques affaires dans le salon, il entend les chiens s'agiter à l'entrée. Alice doit être rentrée, nul doute quand il entend Summer japper joyeusement. « Chéri ? Je suis rentrée ! Tu es où ? » Lui dit-elle alors qu'il arrive derrière elle sans un bruit. Elle sursaute en le voyant et par habitude, vient lui voler un baiser. Il est en colère mais pire que ça encore, il est profondément inquiet pour elle.


« Je sais qu'il faut qu'on parle mais… C'est beaucoup moins grave que ce que tu pourrais croire, je te promets… » Il lui sourit. « Arrête Alice, tu n'imagines pas comme les calmants peuvent être grave... » Il la prend par la main et l’emmène jusqu'à la cuisine. Là il sort deux bières du frigo, il les ouvre et en tend une à sa femme ? Une façon de boire quelque chose pour se détendre après les cours. « Comment vas-tu ? Tu as passé une bonne journée ? » Demande tendrement le beau professeur en venant derrière elle pour la prendre tendrement dans ses bras. Avec une douceur sans égale il cale sa tête dans le cou d'Alice pour respirer son parfum. « Je refuse de me disputer avec toi. Je veux simplement te parler... Savoir ce que tu prends. » Murmure Eliakim avant de l'embrasser dans le cou. Elle lui a manqué cet après midi.

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MessageSujet: Re: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptySam 19 Sep - 21:42

Erreur passée, pardonne au futur
Alice & Eliakim
Elle ne pensait pas se retrouver dans cette situation. Anxieuse à l'idée de ce qu'Eliakim va lui dire, elle rentre chez elle avec le coeur battant à tout rompre. Angoissée, stressée, elle imagine le pire des scénarios alors qu'elle rentre chez eux . Il n'est pas là pour l'accueillir, pas tout de suite. Les deux animaux qui partagent leurs vies sont plus rapides que lui. Ravie de voir leurs deux animaux de compagnies, elle passe un instant à les caresser. Elle se rend compte qu'elle adore les chiens, de plus en plus, et qu'il ne tenait qu'à Eliakim d'en avoir un nouveau avec elle. Summer l'a quasiment adopté, et Ockla adore sa maitresse. Alice avait reçu sa chienne quand cette dernière était à peine sevrée. Oliver lui avait amené un jour alors qu'elle tanait son père pour avoir un chien. Oliver avait été plus rapide, et avait de plus accepté que la chienne vivent avec eux dans le Loft qu'ils partageaient à Oxford. Elle avait dressé la chienne, prenant des cours pour qu'elle l'écoute aux doigts et à l'oeil. Mais contrairement à beaucoup de personnes Alice avait refusé de punir sa chienne, ou de la soumettre pour pouvoir en faire ce qu'elle voulait. Elle avait mis beaucoup de temps pour réussir à la dresser, mais aujourd'hui elles s'adoraient. Le résultat était que le berger allemand aimait sa maitresse comme elle aurait été attaché à son chef de meute. Elle la protégeait, qu'importe ce qu'elle encourait. Mais elle ne la craignait pas, venant vers Alice dés qu'elle voulait un câlin ou qu'elle voulait jouer. Oklahoma malgré ses quatres ans était encore un chiot dans sa tête. D'autant plus depuis qu'elle connaissait Summer.
Arrêtant de s'extasier sur son chien, la jeune femme se leva, et les deux fauves partirent pour jouer l'un avec l'autre. Alice appela son homme et ce dernier arriva bien rapidement devant elle. Toujours sous pression la jeune femme essaya de le rassurer une fois encore. Elle ne voyait pas le danger dans les cachets qu'elle prenait cela faisait déjà quatre mois qu'elle prenait ces médicaments et elle n'avait pas vraiment changé. Elle dormait plus, elle dormait mieux. Malgré les durs moments qu'ils avaient passé. Pendant un moment elle avait arrêté de les prendre, et elle avait aussi arrêté de dormir. Angoissée, jusqu'au coup de téléphone d'Eliakim. Elle avait retrouvé ses cachets et elle avait recommencé. Elle en avait besoin le temps que le moment de crise passait. Ce n'était pas grave, elle n'était pas la seule à faire ce genre de choses. Ce n'était pas si grave.   « Arrête Alice, tu n'imagines pas comme les calmants peuvent être grave... » Elle haussa les épaules, contrit par les mots d'Eliakim. Il la surprotégeait, et elle trouvait cela adorable, mais il n'avait pas besoin de s'inquiéter à ce sujet-là. Elle n'encourait aucun danger. Mais elle n'a pas le temps de répondre, et elle ne saurait pas quoi dire de toute façon.  
Il la prend par la main et ouvre le frigo pour prendre deux bières. Dieu merci ! pense-t-elle en prenant la bouteille et le décapsuleur qu'elle a dans un tiroir. Elle ouvre les deux bouteilles et rend celle d'Eliakim. Elle en avait terriblement envie. Rentrer d'une journée aussi fatigante que celle-ci et boire une bière avec son homme. Rien n'était meilleur que cela. Elle adorait cette routine qui s'installait entre eux, dans leur quotidien. C'était sans doute cela la vie de couple. Et elle était en train de s'y habituer. Dans ce genre de moment elle regrettait qu'une pierre soit tombé dans le lac calme de leur nouvelle relation. Pourquoi avait-il fallu que l'Oxymoron écrive ce genre de chose sur elle ? Et comment l'avait-il su ? Est-ce que Ethan Mills aurait eu l'audace d'envoyer un message au journal ? Pour dire quoi ? Spotted, ventes de calmant à la belle Kensington, incapable de trouver le sommeil dans les bras de son homme. Sans doute parce qu'il n'arrive pas à la satisfaire assez pour la fatiguer. Elle ne pouvait pas croire une chose aussi ridicule. Elle essayait de comprendre comment une telle chose était possible. Mais aucune réponse ne venait à elle. Elle avait manqué de discrétion sans doute. Sans plus. « Comment vas-tu ? Tu as passé une bonne journée ? » Demande Eliakim, la sortant de ses pensés pour la prendre dans ses bras. Elle se laisse aller contre lui et lâche un soupire d'aise. Elle aime cette douceur et cette proximité entre eux. Ils sont bien ensemble, c'est une évidence qui éclate aux yeux du monde. Elle déteste lui mentir, mais elle ne veut pas l'inquiéter. Et pire encore, plus égoïstement, elle ne veut pas qu'il la prive de ses cachets. Elle en a besoin, elle n'arrive pas à dormir sans cela. « Fatigante. La septième année va être longue, et je n'ai pas encore pris mon boulot de chargée de communication à l'Université. Je sens que cette année va être terrible. Dans tous les sens du terme.... Et pour toi mon coeur ? »  Demande-t-elle en se tournant dans ses bras pour lui sourire. Peut être qu'il ne lui parlerait pas des cachets finalement. Peut être qu'il avait décidé que cela ne valait pas le coup.
Mais c'était mal connaitre Eliakim. Lorsque ce dernier a un os il ne le lâche pas. Elle devrait le savoir, mais il semble aussi s'être assagi, et elle apprécie. Elle est plus détendue, capable de lui parler sans craindre qu'il ne lui hurle au visage. « Je refuse de me disputer avec toi. Je veux simplement te parler... Savoir ce que tu prends. » Ce qu'elle prend ? Rien de bien dangereux. Tout dépendait de ce qu'Ethan avait en stock. Au début elle prenait un médicament à base de plante, nommé Kava . Mais la dernière fois qu'elle est allée le voir il n'a pu lui fournir quelques boites de Xanax. Le temps d'avoir autre chose de plus fort. Ou autre chose de plus cher plutôt - mais elle arrêtera avant. Elle n'avait pas besoin de plus, elle avait besoin de passer cette mauvaise passe. Ensuite ca ira mieux. Mais est-ce qu'elle peut lui dire cela ? Elle ne le sentait pas. Elle ne voulait pas lui dire. « Chéri... On a pas besoin d'en faire tout une affaire. J'ai juste besoin de me détendre pour réussir à dormir c'est tout. Il n'y pas de danger, tu n'as pas à t'inquiéter... » Dit-elle en lui caressant la joue.
Elle espérait réussir à le convaincre, embrassant ses lèvres avec un sourire qui se voulait rassurant. « Fais moi confiance... » Supplia-t-elle. Se tournant ensuite vers les placards elle commença à les ouvrir, regardant ce qu'elle avait pour pouvoir leur cuisiner quelques chose de rapides, et de bon. « Macaroni aux fromages ce soir, ca te tente ? »  Demanda-t-elle en prenant le paquet de pattes, et le lui désignant. Elle aimait cette routine, elle aimait cette vie à deux, elle ne voulait pas tout gacher. Pas pour une simple histoire de pilule. Pas pour si peu. Ce n'était rien. Vraiment, ce n'était rien.

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MessageSujet: Re: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptyLun 21 Sep - 22:41

Alikim for life !

« Erreur passée, pardonne au futur. »

Il sait comme elle peut-être têtue elle aussi, pire que tout lorsqu'elle a une idée dans la tête on peut dire qu'elle ne l'a pas ailleurs. Elle a tendance a faire exploser Eliakim dans des colères tellement violente qu'il ne se reconnaît pas. Il ne supporte pas qu'on lui tienne tête, qu'on refuse de répondre à ses questions et justement Alice contourne le sujet, il le voit bien alors qu'elle prend une gorgée de bière. Pensant sans doute avoir passé le sujet, elle soupire d'aise alors qu'il se colle à elle. Il profite une seconde de ce bonheur parfait, de cet instant magique suspendu dans le temps, ce moment où rien n'existe à part l'autre. Il se perd contre elle, respirant l'odeur sucrée de ses cheveux alors qu'il l'embrasse dans le cou en lui demandant si sa journée a été bonne. « Fatigante. La septième année va être longue, et je n'ai pas encore pris mon boulot de chargée de communication à l'Université. Je sens que cette année va être terrible. Dans tous les sens du terme.... Et pour toi mon cœur ? » Elle se tourne dans ses bras, il lui sourit et l'embrasse amoureusement. « Je vais bien. J'ai fait un peu de musculation avant de faire cour à une jeune fille tu sais la lycéenne qui vient ? Elle est partie juste avant que tu n'arrives. Elle est traumatisée je pense... » Sourit Eliakim en pensant aux tortures psychologiques qu'il inflige à cette étudiante en la faisant lire et relire ses cours plus de dix fois dans l'heure. Il a l'habitude des élèves d'Oxford qui sont quasiment excellent en tout.

Évidemment lorsque le professeur a quelque chose en tête il ne lâche pas le morceau, quasiment aussi têtu que sa femme, il revient et lance le sujet au milieu de la discussion, comme un cheveux se posent sur la soupe sans un bruit. « Chéri... On a pas besoin d'en faire tout une affaire. J'ai juste besoin de me détendre pour réussir à dormir c'est tout. Il n'y pas de danger, tu n'as pas à t'inquiéter... » Elle ajoute également de lui faire con fiance, il soupire et sourit. « Très bien j'arrête... » Mais si il y a le moindre problème il n'hésitera pas avant de la forcer à arrêter, même si il doit appeler son père. Il la regarde fouiller dans les placards en buvant une gorgée de sa bière bien fraîche. Elle lui présente un paquet de pâtes en lui proposant des macaronis aux fromages. Il hoche la tête sans la lâcher des yeux. « Seulement si tu me laisses doses le fromage dans mes pâtes. J'aimerais éviter de manger plus de fromage que de pâtes... » Rit le professeur en venant derrière elle. La câlinant pendant qu'elle cuisine.

« Ton père a appelé en début d'après midi... Tu ne répondais pas à ton téléphone donc il a tenté sur le mien. Je ne sais pas d'où il sort mon numéro mais bon. Nous avons un peu parlé... » Murmure le professeur avec un sourire, restant mystérieux tout de même. Il n'en dit pas plus, il se pose sur le comptoir à ses côtés et la regarde faire. Elle est magnifique, elle émerveille sa vie de minute en minute. Il la regarde et se souvient à chaque fois pourquoi il l'aime, il est sur maintenant et ça depuis plusieurs mois, elle est la femme de sa vie. « Au fait ! » S'exclame Eliakim en posant sa bière, le sourire aux lèvres. Doucement il relève la manche gauche de son pull, dévoilant sur son avant-bras une reproduction magnifique et très bien réalisée de la Cène. Son nouveau tatouage, qu'il a fait sans le dire à la belle. Comme une surprise mais surtout craignant qu'elle râle devant autant d'encre sur la peau de son homme. « Tu en penses quoi ? » Murmure le professeur avec un sourire, fier de son nouveau petit bijou.

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MessageSujet: Re: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptyVen 25 Sep - 20:39

Erreur passée, pardonne au futur
Alice & Eliakim
L'habitude, elle l'avait évité durant des années. Elle pensait que l'habitude serait la fin de la passion dans un couple. Mais elle se rendait compte à présent qu'elle se trompait lourdement. Ce n'était pas la fin de la passion, cela révélait toute la complicité qu'il y avait entre Eliakim et elle. Elle craignait tout d'abord de se révéler comme elle était vraiment devant lui. En six ans il l'avait toujours vu bien habillée, coiffé, les dents brossées. Jamais il ne l'avait vu au saut du lit le matin de ses règles alors qu'elle se tordait de douleur, se plaignant de sa vie. Là, elle avait déjà passé une journée entière en pyjama – dont un t-shirt qu'elle lui avait allègrement volé – décoiffé, avec un masque sur la tronche pour espérer avec une peau plus lisse. Les doigts de pieds écarté, passant sa journée devant la télévision à regarder des séries débiles en mangeant des chips et en buvant du soda. Elle avait des moments où elle parlait comme un charretier, agacée par sa journée. Elle avait ses humeurs, et ses humeurs n'étaient pas des plus faciles à supporter. Mais il y arrivait terriblement bien – pour le moment. Il était toujours là à la titiller, à la chercher pour qu'elle sorte de ses gongs toute seule. Et cela le faisait rire le fourbe. Il la prenait alors contre lui, quand la jeune femme se sentait vexée de la fourberie de son homme. Il l'embrassait dans le cou et elle ne restait pas fâchée longtemps. En échange de quoi, elle était à présent le témoin privilégiée de ses moments de pétage de plomb en mode je suis un enfant de cinq ans . Délirant, son homme avait parfois juste envie d'un chocolat chaud avec un pain au lait. Devant un dessin animé Disney. Il était adorable, il était beau. Elle l'aimait à en mourir. Et cette bulle de bonheur qu'ils s'étaient crées elle ferait tout pour la préserver le plus longtemps possible.
Elle ne voulait pas que tout exploser à cause d'un article dans l'Oxymoron. Elle voulait rentrer dans elle pour retrouver son homme et passait une soirée tranquille. Une soirée normale. Le lendemain il irait travailler, et elle irait en cours. Comme tous les jours. Mais bientôt il y aura le week-end et ils pourront rester tout leur temps dans le lit à faire l'amour, ou partir à Londres pour profiter des évènements de la rentrée dans la capitale. Elle ne savait pas, elle ne savait jamais. Ils aimaient aussi casser leurs habitudes. Cependant, ces derniers temps avec Leigh et le nouveau rôle d'Alice dans l'Université ils étaient un peu coincés à Oxford. Ils passeront sans doute le week-end à travailler. Sans compter qu'Alice s'occuper aussi de la galerie de Jane McAllister, histoire de donner un petit coup de main au couple ami d'Eliakim. Elle leur devait au moins cela. Du reste, elle voulait profiter de chaque instant de douceur entre Eliakim et elle. De chaque instant de tranquillité où tout semblait allait pour le mieux dans leur vie. Son homme sembla le comprendre, et il lui raconta sa journée. « Je vais bien. J'ai fait un peu de musculation avant de faire cour à une jeune fille tu sais la lycéenne qui vient ? Elle est partie juste avant que tu n'arrives. Elle est traumatisée je pense... » Elle fronça les sourcils. Elle trouvait cela adorable qu'il donne des cours à domicile pour des jeunes en difficulté. Mais elle était toujours méfiante. La peur de voir Eliakim l'abandonner était toujours présente en elle. D'autant plus depuis le départ d'Aaron. Elle avait tendance à faire n'importe quoi, elle le savait. Mais elle n'arrivait pas à se maitriser pour le moment. « Traumatisée ? Les cours se passent bien avec elle ? » demanda-t-elle. Elle aimait discuter de tout et de rien avec lui. Echanger sur ses problèmes, sur ses impressions. Sur tout. Ils échangeaient vraiment. Plus qu'un couple, ils étaient une équipe à présent. Ils formaient un duo parfait.

Mais il revint à la charge avec les cachets, et elle lui demanda de ne plus en parler. Elle revenait du Pont des Soupirs où elle était allée demander un nouveau stock à Ethan. Elle ne lui dirait rien à ce sujet. Elle ne devait pas lui dire. Elle ne s'avouait pas à elle-même qu'elle avait un problème, s'étant prouvé qu'elle était plus forte que la dépendance. Qu'elle pourrait arrêter du jour au lendemain. Quand elle se sentirait mieux. Quand elle se sentira prête.  « Très bien j'arrête... » Elle sourit, et vint l'embrasser comme pour le remercier de lui faire confiance. Il semblait être touché par la demande de sa femme et elle était ravie de son effet. Elle avait réussi à repousser cette conversation. Elle devra être plus prudente à présent, et plus discrète. « Seulement si tu me laisses doses le fromage dans mes pâtes. J'aimerais éviter de manger plus de fromage que de pâtes... » Alors qu'elle mettait l'eau à chauffer, elle se tourna vers Eliakim avec un air faussement effaré et choqué par ses paroles. « Oh Ca va ! Je ne mets pas tant de fromages que cela… » Dit-elle en frappant le poings sur son torse comme pour le punir de son impudence. Un coup qui n'en était pas vraiment un. Taquinerie entre les deux amants. Elle lui sourit, et secoua la être. Il adorait la taquinait sur cela. Alice avait un amour démesuré pour le fromage français et italien, et elle en avait ramené de son voyage cet été. Un stock énorme qui prenait tout un étage dans le frigo de leur appartement. De leur appartement… car à présent c'était le cas. Ce n'était plus seulement l'appartement d'Eliakim, en preuve les affaires d'Alice qui se trouvaient un peu partout. La jeune femme ne brillait pas par son caractère ordonné. Elle n'aimait pas rangé. Pas du tout même. Elle ouvrit donc le frigo et trouva du fromage rapé et du parmesan. Elle sortie une rape, un bol, et commença à rapper du parmesan avec toute sa force. Pendant ce temps son amour continua à lui parler.
Elle adorait cela, et un petit sourire ravi glissait sur son visage. « Ton père a appelé en début d'après midi... Tu ne répondais pas à ton téléphone donc il a tenté sur le mien. Je ne sais pas d'où il sort mon numéro mais bon. Nous avons un peu parlé... » Elle resta étonnée et leva un regard interrogateur vers son homme. « Je n'ai pas vu de message. Vous avez parlé de quoi ? » Demanda-t-elle en prenant un morceau de parmesan pour le gouter. Elle avait arrêté son mouvement et le regardait, un peu inquiète. « Vous discutez au téléphone mon père et toi maintenant ? Vous vous entendez mieux ? » Elle savait que son père se méfiait encore un peu d'Eliakim. Principalement parce qu'il avait bien sur avec qui elle se trouvait à Las Vegas cet été. Parce qu'il lisait l'Oxymoron. Et parce qu'il n'était pas encore passé au-dessus de la fausse couche de sa fille. Lui qui espérait tant avoir une famille. Qu'importe qu'il soit Lord, qu'il soit un homme incroyablement impressionnant. Il avait un esprit de famille très particulier et poussé. Il ferait tout pour sa fille, sa seule famille aujourd'hui. Pour ses petits enfants ce seraient pire encore. Ces enfants seront pourris gâté, Alice le savait d'avance. Pour palier à l'absence d'une grand-mère tant aimée sans doute.  
« Au fait ! » Elle sursauta au cris de son homme. Perdu dans ses pensés elle n'avait pas remarqué qu'il avait soulevé la manche de son pull et qu'il la regardait avec un air vanqueir. Un tatouage, un nouveau. Immense, qui prenait tout son bras. Une représentation de la Cène de Léonard de Vinci. Elle adorait cette fresque. Elle l'avait vue à Milan quand elle était encore à l'école – lors d'un voyage scolaire – et elle en gardait un souvenir magnifique. Elle sourit. Son homme avait vraiment un goût extraordinaire pour les tatouages. Et un amour inconditionnel aussi. Bientôt elle ne pourrait plus rien voir d'autres que les dessins qui parsemaient sa peau. « Tu en penses quoi ? » Lui demanda-t-il avec une pointe d'inquiétude. Elle leva le regard vers lui, et l'embrassa tendrement. « Il est magnifique chéri ! Un excellent choix… Tu vas le laisser noir ? » demanda-t-elle, se souvenant des couleurs fantastiques qui éclairaient les visages de la fresque d'origine. « Un jour tu te feras tatouer le visage et je ne pourrais plus te reconnaître… Mon œuvre d'art. » dit-elle en souriant.
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptySam 26 Sep - 22:24

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« Erreur passée, pardonne au futur. »

Il adorait ces moments avec elle, comme si cela n'allait plus se reproduire il en profitait tel un cadeau. Jamais il n'aurait pensé voir Alice aussi naturelle avec lui, elle toujours bien habillée, prête, sexy et propre, elle c'était montrée plus naturelle que jamais ces dernières semaines. De toute façon il ne peut en être autrement elle l'a vue alors qu'il n'avait que la peau sur les os, lui même n'était pas très séduisant et pourtant cela ne l'avait pas faite fuir. Il aurait trouvé ça hypocrite de lui faire une remarque alors qu'il venait de la surprendre entrain de s'accorder un pipi-time la porte ouverte. Bon dire qu'il n'avait pas été surpris aurait été mentir, mais cela l'avait fait sourire. Il devait s'habituer à cela, découvrir une nouvelle Alice. Et il adorait ça, comme le dimanche où ils avaient passés la journée au lit, encore trempe de transpiration à cause d'une nuit torride, sentant le sexe et la sueur. Ils n'avaient rien de sexy et pourtant il n'a jamais autant désiré sa femme qu'à ce moment, la trouvant superbe avec sa chevelure étendue sur son oreiller. Il l'aime, avec ses qualités et ses défauts, comme jamais il n'aimera un jour. Et ce n'est pas en voyant sa femme nue, sale, transpirante et les cheveux gras qui allait le faire fuir. Si elle se lâche avec lui c'est qu'elle se sent bien, cela le fait sourire plus fort encore. En revanche il y a bien un défaut qu'il aurait changé chez sa femme, c'est son horrible côtés bordélique. Cela le fait parfois rager même si il évite de trop lui faire de remarque, étant très maniaque il ne supporte pas de voir des fringues partout. Mais il comprend qu'elle est fatiguée et très prise en ce moment alors il prend sur lui. Après tout elle s'occupe de la galerie de Jane et même si il ne lui dit pas, il est touché de voir qu'elle prend soin de Leigh indirectement, sans le dire mais en agissant. Elle n'est pas que sa femme, elle est son amie et son alliée, elle sera une compagne de choix plus tard il en est sur.

Alors le sujet devient plus léger que la prise de médicaments, il voit qu'elle est fatiguée et décide de ne pas lui prendre plus la tête que ça, il sourit et change de sujet. Pour lui répondre il prend une seconde, trop absorbé dans la contemplation de sa femme qui s'affaire à faire des pâtes. « Les cours se passent bien mais j'ai tendance à oublier qu'elle est au lycée et non pas à Oxford... » Il la taquine un peu sur son amour du fromage, chose qui le dégoûte lorsqu'elle en met trop dans ses assiettes alors depuis qu'ils vivent ensemble, il dose ses propres part au risque de ne pouvoir rien manger. Enfin il lui montre son tatouage, fier mais inquiet. Elle lui fait oublier en venant l'embrasser, rassurant son homme au passage. « Je pense que je vais me calmer... Un jour je n'aurais plus aucune place sur le corps pour en faire un autre. Disons que je garde une petite place pour le jour où nous aurons des enfants. Et oui je compte le laisser noir sinon les couleurs peuvent virer. » Ajoute le professeur en enlevant son pull pour rester torse-nu. Sans aucune arrière pensée, seulement le tissu du pull frotte sur la peau fragile de son avant bras tatoué, et cela lui fait légèrement mal. Et puis il meurt de chaud, comme toujours quand Alice est dans les parages. Il vient derrière elle et la pousse doucement avec un sourire narquois, afin qu'elle le laisse faire. « Laisse femme, homme a plus de force que toi ! » Et il prend la rappe ainsi que le parmesan pour commencer à le rapper lui même, mettant moins de peine que sa femme apparemment. Après avoir rappé une dose acceptable surtout pour Alice car lui n'en mangera pas, il emballe le parmesan et le range au frais avec les autres fromages. Une quantité raisonnable pour sa femme, qu'il juge être bien trop pour deux mais bon, passons !

« Disons que ce n'est pas la grande joie mais... Il comprend peut-être que je te rends heureuse. Je ne sais pas. Nous avons parlé de toi, il m'a demandé si tu allais bien. Et m'a mis en garde. Si je te fais encore souffrir il me tombera dessus. La routine pour un père qui aime sa fille... »
Ajoute Eliakim en se tournant vers elle, tout sourire. Il s'approche de la casserole contenant l'eau chaude maintenant, il attrape les pâtes et verse le tout dans l'eau avant de remuer avec une cuillère en bois. « J'imagine que c'est seulement une question de temps avant qu'il ne m'accepte totalement. Je comprends sa méfiance, elle est légitime. » Termine le beau blond en posant la cuillère en bois sur la casserole pour laisser cuire les pâtes.

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MessageSujet: Re: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptyLun 28 Sep - 22:10

Erreur passée, pardonne au futur
Alice & Eliakim
« Les cours se passent bien mais j'ai tendance à oublier qu'elle est au lycée et non pas à Oxford... » Elle sourit, levant les yeux au ciel. Elle le connaissait comme étant un professeur très exigeant et perfectionniste. Etrangement, sa réputation de Don Juan, de drogué et de fêtard n'empêchaient pas les élèves de le respecter. Cela avait toujours plus ou moins laissé la jeune femme perplexe. Eliakim était l'exemple même d'anti-communication, un être qu'elle devrait sans doute étudier pour devenir la meilleure dans l'art de la manipulation par l'image. Sans doute parce que dans son domaine il était une sorte de génie. Plusieurs fois publiés, des articles écrits tous les ans, maitres de conférence, professeur d'une des universités les plus prestigieuses au monde. Eliakim avait un CV impressionnant qui lui permettait de jouer les adolescents en rûte sans craindre de se voir perdre son poste ou le respect de ses paires. Au contraire, ce côté un peu libertaire et délirant le rendait agréable aux yeux des étudiants d'Oxford qui le suivaient sur les raisons sociaux, et pariés sur ces dernières frasques affichés dans l'Oxymoron. Une chose qui faisait complètement hallucinée Alice. Durant les six premières années de leur relation - quant bien même on pouvait l'appeler ainsi – elle avait refusé de s'afficher comme sa petite amie officielle. Craignant – sans doute en partie – que sa réputation de dépravé ne vienne ternir sa propre réputation. Alice travaillait sur son image depuis toujours. Elle n'était pas comme Eliakim. Elle n'était pas un géni, elle était rentrée à Oxford par piston, et elle jouait plus souvent à manipuler le monde qu'à réviser les cours. Elle n'était que manipulation, image, superficialité. Durant des années elle avait été cette fille toujours bien habillée, s'affichant avec les grands de ce monde – ou avec leurs enfants – allant dans des endroits paradisiaques pendant les vacances. Jamais bourrée. Jamais droguée. Jamais accompagnée par des hommes différents. Une image lissée, parfaite. Durant des années rien ni personne n'aurait pu lui reprocher quoi que ce soit. Elle était la Kensington, admirée, aimée, jalousée. Quand elle sortait de chez elle – une bulle d'intimité où personne n'était invité facilement – elle se maquillait, posant les bases de son masque social.
Durant des années Eliakim ne l'avait connue qu'à travers ce masque. Mais à présent elle se rendait compte qu'il la connaissait par coeur. Il n'avait pas été facile à duper, et bien vite il avait vu à travers le mascara et les robes à deux milles livres Sterling. Il l'avait vue comme une jeune femme qui se mentait à elle-même, refusant d'entendre ses envies, et ses désirs pour complaire à un père exigeant et manipulateur. Au moins autant qu'elle. Il lui avait apprise à se découvrir, à s'affirmer comme femme. Il lui avait appris à dire ce qu'elle désirait, à l'imposer au monde. Et la seule chose qu'elle désirait aujourd'hui c'était lui. Leurs retrouvailles étaient encore sous le signe du secret, peu de personne était au fait de leur emménagement. Elle n'avait rien mis sur les réseaux sociaux, et elle n'avait pas eut le temps de voir ses amis proches. Iseult était très prise en Chine, Aaron… avait disparu – une décision qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Quant à Daisy, Eden, et Catherine, elle ne les avait pas croisé depuis son retour à Oxford. Catherine… En fait elle n'avait pas eu de nouvelle de Blackbird depuis le début de l'été. Elle s'en rendait compte à peine maintenant, et nota dans un coin de son esprit qu'elle devra l'appeler. Du reste, elle avait quant même mis son père au courant, par un message. Il lui avait répondu froidement, et depuis ils n'avaient pas pris la peine de s'appeler.

Passons ce sujet, ils vivaient une vie de couple tout à fait normal, et la jeune femme adorait cela. Elle adorait le voir pisser la porte ouverte, ou manger à moitié nu en rentrant des cours quand il avait chaud. Elle adorait le fait qu'il soit naturel avec elle, et qu'il ne se prenne pas la tête parfois, portant un vieux t-shirt qu'il avait depuis ses dix-huit ans pour trainer dans la maison. Ils étaient eux-même. « Je pense que je vais me calmer... Un jour je n'aurais plus aucune place sur le corps pour en faire un autre. Disons que je garde une petite place pour le jour où nous aurons des enfants. Et oui je compte le laisser noir sinon les couleurs peuvent virer. »  Elle se mit à rire. Le jour où ils auront des enfants… Pour le moment elle était encore sous pilule, et même, elle refusait qu'ils ne mettent pas de préservatif. La peur de tomber enceinte la rendait parfois paranoïaque, et elle n'arrivait pas à le contrôler. Elle n'osait pas en parler à Eliakim. Mais un jour oui, sans doute, ils auront des enfants. Elle ne savait pas quand. Un jour ils auront des enfants, et Eliakim se fera tatouer quelque chose pour leurs enfants. « Et que te feras-tu tatouer ? Et surtout… Où ? » Demanda-t-elle sur le ton de plaisanterie, refusant de se prendre la tête sur ce sujet aussi. Elle voulait simplement profiter de ces instants avec lui.
Pendant que les pâtes cuisaient tranquillement dans l'eau bouillante, elle commença à rapper du fromage italien qu'elle avait ramené de son voyage de l'été. Sous le regard désespéré d'Eliakim qui resta torse nu pour venir lui prendre l'outil des mains. « Laisse femme, homme a plus de force que toi ! » Elle leva les yeux au ciel alors que son homme commença à remplir un bol pour elle. Pendant ce temps-là elle en profita pour sortir deux couverts et de les poser sur le bar de la cuisine. Elle n'avait pas envie de se prendre la tête à mettre la table. Elle aimait manger sur le bar, en fin de journée. C'était plus rapide, et c'était plus agréable à son goût. Elle laissa son homme égouter les pâtes pendant qu'elle terminait de tout mettre en place. Elle prit un plat et le lui donna. Il mit le beurre, et posa le tout sur le bar. Elle prit place sur un des grands tabourets, en face de lui, et ils commencèrent à parler du père d'Alice.
Cette dernière était étonnée d'apprendre que son père avait appelé Eliakim. Il ne devait pas vraiment le porter dans son coeur après tout ce qu'il s'était passé entre eux. « Disons que ce n'est pas la grande joie mais... Il comprend peut-être que je te rends heureuse. Je ne sais pas. Nous avons parlé de toi, il m'a demandé si tu allais bien. Et m'a mis en garde. Si je te fais encore souffrir il me tombera dessus. La routine pour un père qui aime sa fille... » Elle sourit. Cela ressemblait beaucoup à son père en effet. Il était sur-protecteur avec elle. Elle était sa fille, la fille de la seule femme qu'il avait aimé à en mourir. Il aurait aimé mourir avec la mère d'Alice, cette dernière le savait. Elle était la seule raison pour son père de rester en vie. Il devait prendre soin de la jeune et frêle Alice qui se trouvait dans la voiture quand sa mère avait eut l'accident. Qui avait vu les dernières minutes d'agonie de sa femme. Cette jeune Alice qui ressemblait tellement à cette femme perdue à jamais. Le père d'Alice était un homme imposant, au regard inquiétant, qui imposait le respect. Mais avec sa fille il était tendre, doux, et aimant. Elle n'avait rien à lui reprocher. Il lui avait toujours tout apporté. Et il savait que de ce fait il attendait pour sa fille un homme capable de la rendre heureuse, et de tout lui offrir. « J'imagine que c'est seulement une question de temps avant qu'il ne m'accepte totalement. Je comprends sa méfiance, elle est légitime. »  Elle haussa les sourcils, alors qu'elle lui servit des pâtes et se servit après lui. Elle prit le parmesan et s'en mit une bonne dose sous le regard médusé de son homme. « Il finira bien par voir que je ne peux être heureuse qu'avec toi. Et j'ai mes tords aussi dans l'affaires, je ne suis pas toute blanche. »  Dit-elle avec un sourire contri. Après tout c'est elle qui était partie. C'est elle qui l'avait repoussée. C'este elle qui l'avait – sans doute – poussé à la tromper avec Leigh. Un peu. Quelque part. Mais elle était décidée à changer, à devenir meilleure pour lui. « Qu'as-tu de prévu demain chéri ? » Le lendemain nous étions Samedi, et il n'avait pas de cours à proprement parlé. Peut être des rattrapages ? Elle, elle allait devoir être sur tous les fronts, comme toujours. Et d'avance, elle se sentait fatiguée. « Je propose qu'on ne traine pas trop ce soir. Je suis claquée… »  Mais elle savait qu'elle n'arrivera pas à dormir seule. Jamais. Elle allait devoir prendre un médicament. Ou peut être deux. Pour pouvoir atteindre le sommeil. Elle s'abstint de lui dire cependant.
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MessageSujet: Re: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptyMer 30 Sep - 21:57

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« Erreur passée, pardonne au futur. »

Pendant des mois il a énormément souffert de la distance qu'Alice imposait dans leur couple, enfin si on peut appeler cela un couple. Ils ne se voyaient que pour coucher ensemble et parfois, rarement, elle restait dormir avec lui. Souvent elle partait, prétextant des cours, une réunion, tout pour ne pas se retourner à ses côtés le lendemain au réveil. Il a d'abord pensé que le problème venait de lui avant de se faire une idée, ils n'étaient pas fait pour être ensemble. Sauf que déjà l'amour et la tendresse c'était insinué en lui comme un poison douloureux qui coule dans vos veines et vous fait suffoquer. Il avait appris à sourire a ses côtés, retrouvant sa joie de vivre et une lueur dans le regard, chose qu'il n'avait plus depuis le départ de Leigh. Bien et heureux, il l’était avec elle. Mais alors qu'il avait tenté d'aller plus loin, de se montrer plus tendre et peut-être un peu plus romantique, elle avait massacrée ses rêves et ses espoirs avec quelques phrases bien placées. Trop bien pour lui, trop importante, trop parfaite même. Il avait compris et il n'avait plus rien essayé, préférant passer pour le sex-friend que la perdre et se retrouver sans elle. Il ne sait plus exactement quand il est tombé amoureux d'elle, sans doute un an ou deux après avoir commencé à coucher avec la belle. Il avait de la tendresse pour elle oui, mais de l'amour... Il c'était rendu compte de tout cela un matin alors que l'Oxymoron l'avait soupçonnée de sortir avec un certain Christian. La colère avait été telle, qu'il n'en avait pas dormi de la nuit et qu'il c'était rendu malade. Le lendemain il lui avait demandé si tout cela était vrai, elle lui avait répondue qu'elle n'était que dans un seul lit, le sien. Rassuré un temps, il n'avait plus osé en parler. Avant finalement cette soirée où son père lui avait proposée son contrat et où il ne pouvait pas retenir son je t'aime. Il avait été trop fort, trop puissant et brûlant pour le retenir. Si ce soir là il n'avait rien dit, ils ne seraient pas ensemble aujourd'hui. Toute cette douleur, cette violence, avait été nécessaire pour qu'ils en arrivent à cette perfection dans leur couple.

Alors qu'elle met la table il s'occupe des pâtes, met un peu de beurre dans un plat et mélange les pâtes avec la matière grasse. Il sert le tout sur le petit bar dans la cuisine où ils mangent parfois, face à face. Alors qu'elle sort le fromage et le sel pour le poser sur la table, il ouvre le frigo pour sortir une bouteille de lait chocolaté pour lui et une bouteille d'eau ainsi que du sirop de citron pour sa femme. Il pose le tout proche de leur assiette et enfin s'assoit sur la tabouret. Alors qu'ils parlent une seconde de son père, il attrape le verre de sa femme pour lui servir du citron et de l'eau fraîche, et enfin se sert un verre de lait chocolaté. « Et pour te répondre, je ne sais pas ce que je me ferais tatouer pour nos enfants. Sans doute la date de naissance sur le bras... On verra... » Sourit le professeur alors que la belle lui sert une belle assiette. Il attrape le fromage rappé et se sert une dose généreuse, quoi que c'est dérisoire face à la couche de fromage que sa femme met sur ses pâtes. « Tu veux un peu de pâtes avec ton fromage ? Où tu comptes le manger cru ? » Sourit le professeur sans lâcher des yeux l'assiette où il y a plus de parmesan que de pâtes. Elle lui demande ce qu'il a de prévu pour demain, il hausse les épaules en piquant quelques macaronis sur sa fourchette et en prenant une bonne dose de nourriture en bouche. Il prend quelques secondes avant de lui répondre, demain ils seront samedi et il n'a aucun cours, il ira peut-être voir Liam où Rae si Alice est prise. « Rien. Ranger, peut-être voir Liam si il n'a pas autre chose de prévu avec Lucia et le petit. Peut-être voir Rae si elle n'est pas occupée avec ses révisions. Je n'ai rien à faire en ce moment... C'est agréable quelques jours et finalement je tourne en rond. Et toi ? Un restaurant et un cinéma le soir ça te dirait ? On pourrait sortir... Je sais pas. Comme tu veux ! »

« Je propose qu'on ne traine pas trop ce soir. Je suis claquée… »
Il hoche la tête en piquant encore dans son assiette, d'un air gourmand. Il adore les pâtes sous toutes ses formes, c'est un délice. « Je ferais la vaisselle demain, tu termines, tu te laves et tu vas au lit. Je te rejoins dans quelques minutes d'accord ? » Murmure Eliakim en terminant son assiette avant de s'en servir une seconde, moins pleine tout de même. Après la séance de musculation de ce matin, il meurt de faim. Ils terminent de manger et alors que Alice part prendre une douche, il débarrasse la table, sert une belle gamelle de pâtes aux deux chiens et fait la vaisselle en attendant que les monstres mangent. Il entend l'eau couler, l'envie de la rejoindre se fait plus pressante encore mais elle est fatiguée, ce soir il restera sage. Après avoir fait manger les deux monstres, il enfile sa veste et lance un « Chérie je sors les chiens ! » Tonitruant dans l'appartement avant d'ouvrir la porte de l'appartement à Okla' et Summer qui dévalent les escaliers aussi vite que des éclairs. Il en fait de même et enfin, ouvre la porte de l'immeuble pour lâcher les monstres qui attendent sur le trottoir que Eliakim suive. Il s'accorde une balade de dix minutes dans les rues d'Oxford, surveillant les deux chiens qui courent et jouent ensemble, sous l’œil amusé du beau professeur. Lorsque la fatigue revient un peu trop rapidement, il appelle les deux chiens qui reviennent aussitôt et enfin, en compagnie de ses deux compagnons à 4 pattes, il rejoint l'appartement. La lumière du salon est encore allumée ainsi que la lampe éclairant la chambre. Alice doit dormir. En rejoignant la chambre un lumière assourdissante arrive jusqu'à ses oreilles, il fronce les sourcils en voyant l'iphone d'Alice sur la table de nuit qui hurle une sonnerie depuis apparemment plusieurs minutes. Elle dort, ne semble pas entendre. Et là il remarque que sa poitrine ne se soulève pas au rythme de sa respiration.

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MessageSujet: Re: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptyDim 4 Oct - 20:35

Erreur passée, pardonne au futur
Alice & Eliakim
Durant des années Alice avait refusé de voir la vérité en face, repoussant Eliakim encore et encore, chaque fois qu'il voulait lui faire une déclaration, chaque fois qu'il voulait un peu plus. Elle ne dormait chez lui que lorsqu'elle était épuisée, et partait le matin sans même prendre un café, refusant de lui laisser avoir un instant d'intimité. Quelque chose qui les ferait ressembler à un couple. Elle n'admettait pas l'idée de tomber amoureuse de lui, mais elle ne pouvait pas non plus l'empêcher. Alors elle avait été cruelle, méchante, blessante avec lui, durant des années. Le repoussant, encore et encore. Une fois après avoir couché avec lui dans son salon, il s'est tourné vers elle pendant qu'elle se levait, nue, pour prendre un verre d'eau et lui en proposer un. Il l'avait caressé avec un regard si doux et tendre qu'elle avait préféré l'ignorer. Mais son coeur s'était mis à battre plus vite, le rouge lui montant aux joues, et un sourire timide s'était glissé sur ses lèvres. Elle lui avait tourné le dos, allant jusqu'à la cuisine pour prendre un verre et le boire. Calmer son trouble, l'ignorer. Elle était revenue vers lui, avec un verre d'eau qu'elle lui proposa. Tu es magnifique. avait-il murmuré avec un air terriblement rêveur sur le visage. Amoureux, pensa-t-elle avant de trouver cela ridicule. Il ne respectait pas les règles de leurs relations, et la colère la prit quasiment immédiatement. Elle ne voulait pas tomber amoureuse, encore moins d'un professeur qui ne savait pas garder son sexe dans son pantalon. A l'époque elle le voyait comme un Dom Juan qui couchait avec ses élèves, ou avec n'importe qui qui voulait bien de lui. Il faut dire aussi qu'il était – et qu'il est toujours – terriblement sexy. Il était dur de lui résister, ou de ne pas le désirer. La bataille entre son envie de fuir pour ne pas être se laisser prendre dans les filets d'un tel manipulateur, et l'envie de se coucher contre lui pour le restant de la nuit la laisser pantelante. Elle ne pouvait pas se battre éternellement contre lui. Elle avait prit ses affaires, lui répondant simplement : Ne fais pas de sentimentalisme Eliakim, ca ne te va vraiment pas. Refuser son regard tendre, refuser ses compliments. Refuser tout son être qui l'attirait comme un aimant. Elle avait reprit ses sous-vêtements, sa robe, ses chaussures, son sac. Je t'appelle. avait-elle simplement, dit, sans un dernier regard. Sans un dernier baiser. Elle était partie, claquant la porte derrière elle. Et dans sa voiture, elle avait inspiré profondément avant de sentir les larmes couler sur ses joues. Son coeur serré au souvenir du regard perdu d'Eliakim. Pourquoi ressentait-elle cela ? Pourquoi faisait-elle cela ? Parce qu'elle était Alice Kensington. Parce que c'était la meilleure chose à faire. Elle démarra sa voiture et partie.
Deux jours après elle le retrouvait pour coucher avec lui. Et tout recommencer encore et encore.

Et maintenant ils dinaient en tête à tête dans la même pièce, dans le même salon, dans la même cuisine. Parlant d'enfants qu'ils auront sans doute un jour. Leurs animaux jouant dans un coin de la chambre, sautant sans doute sur le lit comme ils le faisaient à chaque fois. Les affaires d'Alice éparpillaient un peu partout dans l'appartement. C'était presque irréaliste quand on y pensait. Mais Alice était heureuse de la tournure des évènements. Elle n'avait rien à regretter, et jamais elle ne renierait les sentiments qu'elle avait pour Eliakim aujourd'hui. Il était l'amour de sa vie. Cette relation avait failli les détruire tous les deux, mais aujourd'hui ils n'avaient jamais semblé aussi heureux l'un ou l'autre. Ils étaient fait pour être ensemble, c'était une évidence aux yeux de la jeune femme. Quant bien même il restait des choses à régler : les enfants, leur mariage, le père de la jeune femme… Son horrible peur de l'abandon qui était en train de l'angoisser. Les médicaments qu'elle prenait depuis des mois pour réussir à trouver le sommeil. Cette addiction qu'elle refusait de voir comme telle. Ils parlaient de chose et d'autre, comme un couple. Comme des personnes normales, et c'était agréable. Ils étaient normaux, ils étaient un couple totalement normal. « Et pour te répondre, je ne sais pas ce que je me ferais tatouer pour nos enfants. Sans doute la date de naissance sur le bras... On verra... » Sur le bras … Là où il restait encore un petit peu de place. Pour sa part aussi elle aimerait avoir un nouveau tatouage. Non pas pour ses enfants, mais pour son demi-frère. Oliver était encore en Suisse, se battant contre l'addiction. Elle avait quelques nouvelles, mais cela faisait des mois qu'elle n'était pas allée le voir. Elle espérait qu'il reviendrait bientôt à Oxford. Elle avait le sentiment d'avoir Oliver dans la peau parfois, que sa souffrance se répercuter chez Alice. Pour lui, pour se souvenir que la vie n'était jamais simple, que le monde était un terrain de jeu miné, elle prévoyait de se faire tatouer une nouvelle phrase. Une nouvelle ligne de conduite tout comme son Fear is mind killer dont elle était très fière. Tatouge pour ses dix-huit ans. En souvenir de sa vie, de sa vie, de son meurtre. La peur la détruirait si elle la laissait faire. La peur aurait pu détruire son couple, son amour, son bonheur. Elle avait failli oublier.
Acquiesçant doucement, elle sourit, et embrassa son amant. Ils se mirent à table, et se servirent des pâtes et du fromages. « Tu veux un peu de pâtes avec ton fromage ? Où tu comptes le manger cru ? » elle lui tira la langue, et rajouta encore un peu de parmesan, histoire de le faire râler comme il faut. Ils mangèrent en silence pendant quelques minutes avant qu'Alice ne demanda à Eliakim ce qu'il fera le lendemain.  « Rien. Ranger, peut-être voir Liam si il n'a pas autre chose de prévu avec Lucia et le petit. Peut-être voir Rae si elle n'est pas occupée avec ses révisions. Je n'ai rien à faire en ce moment... C'est agréable quelques jours et finalement je tourne en rond. Et toi ? Un restaurant et un cinéma le soir ça te dirait ? On pourrait sortir... Je sais pas. Comme tu veux ! »  Un restaurant et un cinéma après la journée qu'elle passera c'était une idée géniale. Elle ne restait pas souvent avec lui ces derniers temps mais elle reviendra bientôt. Ils pourront avoir une vie de couple plus calme. Sans doute. Quand les clubs seront lancés, quand les Posh auraient été choisis, quand les cours auront plus un rythme plus normale. En fait sans doute jamais. Les évènements à Oxford ne se calmaient jamais, et Alice tenait à être présente sur tous les fronts. C'était une pile électrique, qui avait de l'énergie à revendre. Eliakim le savait. Sans compter qu'elle passait beaucoup de temps à sortir en boite ces derniers temps, avec Eden ou d'autres. Mais elle ne pouvait pas refuser un moment avec son homme. « Avec plaisir chéri. Je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer par contre. Je dois voir le Doyen demain, j'ai rendez-vous avec la direction du centre équestre et je dois rappeler mon père aussi. » Dit-elle en terminant son assiette de pâtes. Elle en reprit un peu et les mangea rapidement. Elle n'avait plus faim, mais elle était terriblement gourmande. Elle avait reprit des formes et ce n'était pas pour déplaire à son homme elle en était certaine.
Ils terminèrent leur repas dans le calme. Elle proposa d'aller se coucher assez tôt. Elle était épuisée, mais elle sentait aussi une forme d'angoisse qui reprenait le dessus. « Je ferais la vaisselle demain, tu termines, tu te laves et tu vas au lit. Je te rejoins dans quelques minutes d'accord ? » Elle acquiesça, prit leurs assiettes pour les poser dans l'évier et se tourna vers son homme pour l'embrasser. « Je t'attends. »
Elle alla dans la chambre, ôta ses vêtements. Entrant dans la salle de bain elle commença à faire couler l'eau de la douche. Rapidement elle passe sous la douche, se savonne, se rince, et en moins de cinq minutes elle est sortie, prenant un t-shirt d'Eliakim et une culotte pour dormir. Elle sort le paquet de tampon, découvrant les médicaments qui s'y cache. Elle inspire profondément. Depuis plusieurs jours elle a dû mal à s'endormir. La rentrée la mettait sur les nerfs. Elle prit trois cachets. Pour la première fois elle en prit trois, mais c'était exceptionnel. Elle se lave les dents, entends son homme annoncer qu'il sort les chiens avant d'entendre la porte claquer. Elle termine sa toilette, et se met dans les draps. Déjà elle sent son corps devenir lourd. Très lourd. Tout tourne autour d'elle. Elle s'endort.

Un sommeil sans rêve. Lourd. Elle ne se sent pas partir, déjà endormie, dans les draps froids. Elle n'entend pas Eliakim rentrer, ou les chiens qui courent dans la chambre pour venir s'allonger contre elle. Elle ne sent pas sa chienne venir lui lécher le visage. Elle ne sent rien. Elle ne respire plus. Son corps est lourd. Les cachets ont fait effet. Son corps s'est entièrement détendue, calme, arrêté. Son corps prisonnier de cette addiction qui est en train de la tuer. Elle n'entend pas Eliakim qui entre dans la chambre, qui la secoue pour tenter de la réveiller. Elle ne se réveille pas. Elle ne se réveillera pas tout de suite. Elle ne dort même plus. Elle est éteinte, comateuse. Est-ce qu'elle respire ? Et son coeur bat-il encore ? Il doit battre. Il faut qu'elle se réveille. Combien de temps s'écoule ? Est-elle encore dans le lit ? La première fois qu'elle ressent c'est le froid. Elle se raccroche à cette sensation. Pourquoi a-t-elle froid ? Elle sent une douleur sur sa joue. Elle sent une chaleur sur ses lèvres, s'engouffrant dans sa bouche. Elle n'arrive pas à respirer, elle n'arrive pas à bouger. Ouvrir les yeux. Elle est épuisée. Elle est lourde. Son corps ne réagit pas. Angoisse. Panique. Réveilles toi Alice. Elle essaie d'ouvrir les yeux. Elle tente de bouger les doigts. Eliakim ? Eliakim où es-tu ? Aide moi. Elle ouvre le regard. Elle tombe sur ses yeux bleus. Où est-elle ? Que se passe-t-il ? Elle essaie de bouger. Elle n'y arrive pas. Son corps est comme déjà mort. Qu'a-t-elle fait ?
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MessageSujet: Re: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptyJeu 8 Oct - 4:00

Alikim for life !

« Erreur passée, pardonne au futur. »

Kiss, me, kiss me, infect me with your lover... Chante Eliakim en rentrant chez lui alors que ses deux chiens partent en courant vers la chambre ou dort Alice, sans doute pour venir se coller à elle et passer une douce nuit. Mais un gémissement attire son attention, un râle. « Okla ? » Appelle Eliakim mais aucune réponse. Il marche jusqu'à la chambre, enlevant sa veste au passage et la jetant dans un coin de la pièce. La chienne lèche avidement le visage de sa maîtresse, aussitôt il comprend que quelque chose ne va pas. Sans parler du portable d'Alice qui hurle sur la table basse, la belle ne se réveille pas. Là il remarque que sa poitrine ne se soulève pas en rythme avec sa respiration. La panique l'attrape et le serre dans une étreinte glaciale alors qu'il se jette presque sur le lit pendant que la chienne s'éloigne. Il attrape sa femme par les épaules et la secoue vivement. « Alice ? Alice ! » Hurle presque Eliakim en la secouant plus fort. Il lui met une première gifle mais rien, aucune réaction. Alors il la frappe violemment sur la joue, de plus en plus fort pour la faire réagir. Summer derrière lui gémit également, pleure pour ce moment de panique qui prend tous les habitants de cette maison. Là Eliakim approche son oreille de la bouche de la bonde, il n'entend et ne sent rien, pas de souffle chaud, elle ne respire pas. Il attrape Alice et la fait glisser au sol avant de s'agenouiller proche d'elle. Il commence à lui faire du bouche à bouche tout en lui faisant un massage cardiaque. D'un air distrais il attrape son portable et tape le numéro des urgences avant de mettre le portable en haut parleur. Alors que le portable passe l'appel, Alice ouvre les yeux doucement. Il raccroche avant de s'approcher de sa femme. Il se rend compte à cet instant qu'il tremble et qu'il pleure. « Alice ? Bébé ? » Murmure doucement Eliakim en prenant sa femme par les épaules pour qu'elle vienne contre lui. Pendant plusieurs secondes il la tient contre lui, dans une étreinte maladroite et presque sauvage. Il a peur, son cœur lui fait mal tant l'angoisse a été violente.

« Ça va ? » Demande le professeur en aidant sa femme à s'asseoir sur le lit. Il s'agenouille devant elle sans la lâcher des yeux. « Qu'est ce qui c'est passé ? Qu'est ce qu tu as f... » Il s'arrête en plein dans sa phrase. Perte de connaissance... Cœur qui s'arrête de battre... Respiration coupée... Il comprend tout. La lumière se fait dans son esprit. L'Oxymoron avait désespérément raison, il s'en rend compte à cet instant. Il a failli perdre sa femme, elle a failli mourir sous un trop plein de cachets. Il ne sait pas ce qu'elle prend, il n'en a aucune idée. La peur, il réalise qu'il a failli la perdre. Sans se maîtriser il tombe en arrière, sur les fesses et s'assoit sur le sol en regardant le vide comme un mannequin inanimé. Pendant quelques secondes il reste dans cette position sans bouger, les mains sur ses genoux alors qu'il fixe un point invisible. Et ensuite c'est la colère qui prend le dessus, il se lève vivement dans la chambre alors que Alice reprend ses esprits sur le lit. « Tu prends quoi ? » Demande le beau blond en cherchant des yeux une cachette dans son appartement. Sans même attendre une réponse il ouvre vivement le tiroir de la table de nuit et fouille, rien. Il court jusqu'à la salle de bain et envoi valser les étagères à la recherche d'une boite de pilules ou de quoi que ce soit qui fasse dormir. Ce n'est pas la première fois qu'elle tombe dans un sommeil de plomb comme celui-ci, qu'il a peur de ne pas la voir se réveiller mais elle se réveille toujours alors il n'a jamais rien dit. Il aurait du, peut-être qu'elle n'aurait pas risquée sa vie aujourd'hui. Et encore ce n'est pas sur, Alice est si têtue qu'il aurait pu dire quoi que ce soit elle ne l'aurait pas écouté comme toujours. Il a toujours tord avec elle, tout le temps et c'est ce qui le fait exploser dans des colères folles bien souvent. Il cherche dans toute la salle de bain sans trouver, alors il passe au salon et cherche dans les étagères et meubles, mais encore là rien. Finalement ses yeux se posent sur le sac de sa femme. Il le prend et le retourne littéralement sur leur lit. Des yeux il cherche un tube de pilules mais rien, alors il ouvre son porte-monnaie, son porte-feuilles et tout ce qui peut contenir des pilules. Alors qu'il ne trouve pas, une petite voix murmure quelque chose à son oreille. La boite de tampons. Il l'attrape et là également renverse tous les tampons sur le lit. Là une petite boite orange attire son attention. Il l'attrape et lit l'étiquette.

Des cachets pour dormir, illégaux en Angleterre et dans le reste de l'Europe parce qu'ils sont dangereux à forte dose. Il le sait, il fait partie des biologistes qui ont votés pour son interdiction. « Je suis membre du conseil qui a refusé ces pilules sur le territoire... Tu as eu ça illégalement. Par qui ? » Demande le professeur d'une voix froide. Il ne l'écoute pas, il sait. Ethan Mills, ce putain de dealer qui a failli tuer sa femme. Il va le tuer, il le sait. Alors Eliakim marche jusqu'à la salle de bain, débouche le flacon et jette toutes les pilules dans les toilettes avant de tirer la chasse. Il revient vers sa femme qui est toujours sonnée sur le lit, il jette le flacon vide sur le lit. « Tu arrêtes ça. Tout de suite. Pas demain, maintenant. Je te jure Alice que demain j'appelle ton père, si je n'ai pas le pouvoir de te faire arrêter lui il l'aura. » Il sait comme Alice craint son père, surtout son jugement. Son père lui parlera de sa mère et ça aura le don de faire arrêter toutes bêtises chez sa femme. Il s'approche d'elle, s'allonge sur le lit avant d’attraper son portable. Il lui ouvre son bras gauche. « Viens dormir, je veille sur toi. » Il ne dormira pas cette nuit il le sait.

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
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MessageSujet: Re: Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM   Erreur passée, pardonne au futur. ALIKIM EmptySam 10 Oct - 23:32

Erreur passée, pardonne au futur
Alice & Eliakim
Eliakim, où es-tu ? Pourquoi tu m'as laissée ? Pourquoi tu m'as quittée ? Eliakim, je t'aimais, je t'aimais à en mourir. J'aurai tout fait pour toi. Je serai devenue la femme de ta vie, la mère de tes enfants, et nous aurions été si heureux. Durant des mois j'en ai rêvais, tu sais. Pendant des mois, je me voyais me réveiller à tes côtés, dans notre maison. Angoissée avant notre mariage immense, où tous nos amis seraient venus. Les plus beaux mariés de tout Oxford. J'aurai sans doute choisi une robe asiatique, comme celle qu'Iseult avait choisi pour moi. Si tu l'avais vu, avec ses torsades dorés courant sur la poitrine, alors que les volants blancs élançaient ma silhouette. Marchant vers l'autel pour te rejoindre et me lier à toi pour le restant de nos vies. Portant déjà en moi le fruit de cet amour romanesque. Et tu as brisé ce rêve. Tu m'as brisé. Injustice, destin cruel qui t'a rappelé à son passé. As-tu fait le deuil de cet amour perdu à présent ? L'as-tu réellement fait Eliakim ? J'aimerai me réveiller, j'aimerai te serrer dans mes bras, te garder à mes côtés, être sûre que tu y resteras, et que tu y es heureux. Mais l'es-tu vraiment ? Et si jamais je ne me réveillais pas ce soir ? Pourrais-tu vivre ? Pourrait-il te satisfaire et te rendre heureux ? Pourquoi pas…
Abandonnée, seule. Loin de ceux qui faisaient mon univers, de ceux qui faisaient ce que je suis. Je me suis perdue, et qui suis-je à présent ? Une enfant qui a peur du noir, qui a peur d'être seule, qui a peur de ne pas être assez bien pour toi. Qui a peur de te décevoir. Je joue avec des masques, je joue avec des ombres, je joue parce que j'ai peur de prendre cela au sérieux. C'est plus facile d'en rire, c'est plus facile de ne pas y penser vraiment. Iseult, Aaron, Oliver… partis, loin. Nouvelles éparses d'une vie qu'ils mènent sans moi à présent. La vie est ainsi, on change, on grandit, on évolue. Pourquoi me suis-je perdue en route ? Qui suis-je à présent ? Réveilles toi Alice. Vie. Je me bats contre la sensation de mon corps qui alourdie encore. Je me bats pour ne pas penser aux angoisses qui me rongent et m’étreignent. Ces angoisses toujours présentes, ces angoisses qui je ne t'avoue pas. Jamais. Je ne peux pas être faible, je refuse d'être faible. Un, deux, trois cachets, et un sommeil de plomb. Un dernier repos, sans avoir pu te dire adieu.
Je me bats pour me réveiller, désireuse d'ouvrir les yeux, de te rejoindre. Et un instant, un court instant, j'abandonne. Je me sens lourde, et je me demande. Pourquoi ? Serais-tu plus heureux si je ne me réveillais pas cette fois ? Tout cela serait derrière toi : l'abandon, le sevrage, la peur, la souffrance, les humiliations. Tu n'aurais plus à rester, plus rien ne saurait te retenir. Tu pourrais être heureux avec l'homme que tu aimes, ou tu pourrais être heureux avec une femme qui saurait te donner ce que tu désires tant.  « Alice ? Bébé ? »  Ta voix. Restes Eliakim. Je t'en pries, ne m'abandonne pas.

Ouvrant les yeux doucement, Alice se retrouve devant le regard affolé de son homme. Le corps lourd, douloureux, étranglée par l'impression qu'elle ne respire pas assez. Elle se relève, tant bien que mal, aidée par son amant qui la prendre contre lui. « Ça va ? » Il la garde contre son corps chaud, et elle sent l'émotion l'étreindre. Elle est réveillée, et la douleur est soudainement bien présente. Elle se rend compte qu'elle n'a pas pleuré depuis des mois. Elle n'a pas pleuré depuis qu'elle est rentrée à Oxford. Depuis qu'elle a quitté Vegas. Depuis qu'elle a perdu son enfant. Et les mois qui ont suivi, la peur et l'angoisse, elle l'a gardé en elle. Et maintenant, tout cela est bien présent. La peur de le voir partir à nouveau, l'angoisse de ne pas être celle qu'il lui faut, le désir d'être mère sans parvenir à l'accepter. L'impression qu'elle n'est plus à la hauteur, qu'elle joue un jeu dont elle a oublié les règles. Le désir de tout envoyer valser, et d'abandonner, de lâcher prise. Elle a voulu lâcher prise. Non, définitivement, ca n'allait pas. « Qu'est ce qui c'est passé ? Qu'est ce qu tu as f... » Elle le regarde, l'entend parler sans réellement comprendre ce qu'il dit. Ce qu'elle a fait ? Des cachets, encore une fois. Peut être trop. Surement trop. Elle doit arrêter de fuir, elle doit arrêter ces conneries, maintenant. Elle n'est pas si forte que cela finalement. Rarement elle ne s'est sentie si vulnérable. Il ne parle plus, regarde ailleurs, dans sa mémoire dans ses souvenirs… « Elia... » Il ne l'entend pas, il réfléchit. Elle sait qu'il va comprendre. Que tout cela allait prendre fin. Et elle a peur, elle a peur de tomber, de ne pas réussir à surmonter.
« Tu prends quoi ? » Elle ne sait pas répondre, elle a du mal à parler. Elle est faible encore, essayant de bouger son corps endormi. Lourd. Terriblement lourd. Il se lève et part, elle le regarde sans chercher à l'arrêter. Cela ne sert à rien. Elle ne pense plus, ne réfléchit plus. Elle reste là, à le regarder. Apeuré à l'idée de la perdre. Comment peut-elle lui faire cela encore ? Comment peut-elle douter encore de lui ? Pourquoi ? Il ne méritait pas cela. Il l'aimait, elle l'aimait. Pourquoi est-ce que cela la terrifie à ce point ? Pourquoi doit-elle encore en douter ? Pourquoi n'a-t-elle pas confiance en eux ? Pourquoi redoute-t-elle tant la présence de Maxime dans leurs vies ? Pourquoi ? Il l'entend fouiller dans la salle de bain, la cuisine, le salon. Et soudainement plus rien. Silence mortifaire. Elle retient sa respiration alors qu'il entre dans la chambre. La boite de pilules dans les mains.  « Je suis membre du conseil qui a refusé ces pilules sur le territoire... Tu as eu ça illégalement. Par qui ? » Elle relève les yeux vers lui. Elle n'arrive pas à le dire. Mais il le sait. Il le sait forcément. Quelques jours auparavant l'Oxymoron a posté une image d'elle aux côtés d'Ethan Mills : Amants ou Affaires ? Avait titré le journal. Enfoiré. Eliakim ne cherche pas à aller plus loin. Il a comprit. Elle le sait. Il fulmine.
Il part. Pourquoi part-il ? Elle veut le retenir. Elle tend la main vers lui, mais trop tard, trop lentement. Son corps ne réagit pas vraiment. Son corps s'emballe, réagit plus vite. Elle respire difficilement. Mais elle est réveillée. Elle a la nausée soudainement. Elle se lève, va dans la salle de bain, et pousse Eliakim. Son corps rejette ce qu'il reste de substances dans son corps. Souffrance. Elle se relève difficilement, se tourne vers Eliakim. « Tu arrêtes ça. Tout de suite. Pas demain, maintenant. Je te jure Alice que demain j'appelle ton père, si je n'ai pas le pouvoir de te faire arrêter lui il l'aura. » Elle acquiesce. Se brosse les dents, et suis Eliakim jusqu'à leur lit. « Aides moi, Elia… Aide moi à ne plus avoir peur... » demande-t-elle alors que les larmes coulent sur ses joues. Les sanglots l'étreignent.  « Viens dormir, je veille sur toi. »  Elle n'arrive plus à sourire. Elle a peur. Elle est épuisée, mais elle a peur. L'angoisse lui prend la tête. Elle se met contre lui, pleure à gros sanglots pendant plusieurs minutes. Il lui caresse les cheveux jusqu'à ce qu'elle se calme. Elle n'arrive pas à dormir, lui non plus. Ils restent silencieux pendant le reste de la nuit.


TOPIC TERMINE.


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