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 (inachevé) her presence change ererything. Iseult&Alice

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


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MessageSujet: (inachevé) her presence change ererything. Iseult&Alice   (inachevé) her presence change ererything. Iseult&Alice EmptyMar 13 Oct - 0:01


her presence change everythink
Iseult & Alice
Soupirant profondément la jeune femme se laissa tomber sur son canapé d'angle couleur crème. Elle se sentait lasse, incapable de supporter plus longtemps la présence des abrutis qui étaient censés être à pour lui rendre la vie plus facile. Elle sortie de son sac son paquet de cigarette et en mit une entre ses lèvres, l'allumant elle inspira la fumée avant de la faire ressortir doucement. Elle tentait de se relaxer, de penser avec plus de cohérence mais elle n'arrivait pas à se concentrer. Il y avait trois personnes avec elle, discutant dans son dos autour des dossiers qu'Alice avaient mis sur la table. Elle avait un groupe assez important de personnes qui travaillaient pour elle. Disons plutôt qu'il s'agissait d'étudiants qui espéraient y trouver là l'occasion de faire partir de l'élite Oxfordienne. S'approcher d'Alice Kensington, être parmi les membres de son entourage, c'était avoir l'occasion de se faire remarquer. Mais la jeune femme contrôlait parfaitement son image et celles de ceux qui l'entouraient. Ils pouvaient rester dans l'ombre durant des années si elle en décidait ainsi. En l’occurrence il y avec toujours Clara, cette charmante demoiselle que son père lui avait présenté. Ses parents étaient des riches hommes d'affaires – elle était la fille d'un couple gay – qui avaient prospéré en Chine et au Japon. Ils s'attendaient à ce que leur petite fille devienne une grande dame, et pour cela il espérait qu'Alice lui apprendrait les ficelles du métier. Elle faisait de son mieux, elle était assez exigente avec elle-même et elle écoutait Alice au doigt et à l'oeil, ce qui était plutôt agréable pour cette dernière. Mais c'était une débutante qui ne savait pas reconnaître le véritable potentiel des étudiants d'Oxford. Elle serait incapable de dire qui entre Aedan Dempsey ou James Caroll ferait la une des magasines de business dans dix ans. En outre, l'entrée d'Aedan dans le Riot Club restait encore un mystère pour Alice. Elle avait beau savoir qu'il était son beau-frère elle ne pouvait pas croire qu'il méritait véritablement cette place. Sceptique, la jeune femme se demandait surtout si ce n'était pas une ruse du Club pour tester ce nouvel arrivant et faire des émules.  C'était totalement de ce genre. Après tout, qu'est-ce qu'Aedan Dempsey pouvait bien avoir à offrir à ce monde ? Passons. La seconde personne qui se trouvait dans la pièce était une camarade de classe d'Alice, qui travaillait en binôme avec elle sur un projet de cours. Alice en avait même oublié le sujet. Elle était ici pour discuter des élèves qui devront prouver de leurs capacités pour entrer dans le cercle élitiste. Le dernier personnage en présence n'était autre qu'un de ces étudiants élitiste. Assez discret jusqu'à présent, il venait de faire sa rentrée à Oxford et espérait bien pouvoir avoir les bonnes grâces d'Alice. Un court instant cette dernière se demanda ce qu'il faisait tous ici. Elle avait prévu d'avoir un entretient avec eux pour justement voir leur qualité. Forcée de constatée qu'ils n'en avaient aucune. Elle repensa à sa rencontre avec James Caroll. Ca c'était un homme qui savait se comporter face à une femme telle qu'Alice. Refusant d'entrer dans des débats puérils et stupides qui désserver son image plus qu'autre chose.
Se levant soudainement, Alice se tourna vers eux, sa cigarette à la main. « Allez vous en. » Ils s'arrêtèrent de parler une demie-seconde avant de reprendre comme si elle n'avait rien dit. Sauf Clara, qui semblait avoir compris que la jeune femme était agacée par cette situation. « Sortez. » Exigea la jeune Lady Kensington-Crowlley. Outrés, se rendant compte soudainement de leurs erreurs les deux invités partirent sans demander leur restes. Clara resta un instant, fermant la porte derrière eux, avant de ranger les dossiers qui se trouvaient sur la table. Alice la laissa faire, lui servant un verre d'eau – car elle refusait de boire du vin blanc avec elle – et se mit sur sa terrasse pour terminer sa cigarette. La journée touchait à sa fin. Eliakim devait l'attendre sans doute dans son appartement, il avait terminé les cours depuis une dizaine de minutes maintenant. Oklahoma vint contre sa maitresse, cherchant des caresses qu'Alice lui donna avec plaisir. Il y a trois jours de cela, la jeune femme avait prit des cachets pour dormir, un peu trop. Elle avait failli y rester, et sa chienne – comprenant ce qu'il se passait – avait fait une véritable crise de panique. Depuis Oklahoma ne restait pas un seul instant loin d'Alice. La jeune femme était même obligée de la prendre avec elle jusqu'à l'université. Habituée à être sur les lieux, la chienne vaquait à ses occupations dans le parc ou dans la cours de la Fontaine Mercury avant de rejoindre Alice à la fin de ses classes. Alice s'en voulait de lui avoir fait une telle frayeur et c'est avec plaisir qu'elle l'amenait partout avec elle. Clara se racla la gorge et Alice jeta sa cigarette par le balcon, rentrant dans l'appartement et ferma la fenêtre derrière elle. « Tu peux rentrer Clara. On se voit ce week-end. » La jeune femme lui sourit, et sortie en prenant les dossiers avec elle.

Enfin seule, Alice resta dans son ancien appartement. Elle louait encore le duplex, dans l'espoir qu'Oliver reviendra de Suisse. Elle vivait avec Eliakim à présent, mais elle ne pouvait pas se passer de cet endroit. Elle vivait ici depuis sept ans, depuis qu'elle avait commencé ses études à Oxford. Elle avait fait des soirées mémorables dans ces lieux, elle avait passé des soirées avec Iseult et Aaron totalement délirantes. Il n'y avait plus grand-chose ici à présent. Encore quelques bouteilles de vin blanc, et de rosé. Des gâteaux, des pâtes. Des draps pour les lits, et quelques fringues qui n'avaient pas trouvés de place chez Eliakim. Et les affaires d'Oliver qu'Alice gardait précieusement. Elle s'assit un instant encore sur le canapé. C'était-elle déjà sentie aussi seule dans sa vie qu'à cette instant ? Elle avait Eliakim, c'était certains, mais elle avait perdu tous les autres. Aaron avait disparu sans même dire un mot, et elle ne pouvait que s'inquiéter à son sujet. Surtout maintenant qu'Andrea était partie aussi, rentrant en France pour oublier l'amour de sa vie. Oliver était encore en Suisse pour suivre sa thérapie, son sevrage. Il était coupé du monde depuis maintenant six mois, et elle n'avait pas encore l'autorisation de le contacter. Cela faisait partie du traitement. Quant à Iseult, aux dernières nouvelles elle se trouvait en Chine. Elles se parlaient assez souvent, Alice était ravie de voir que sa meilleure amie se délectait de sa vie à l'autre bout du monde. Elle était heureuse pour elle, mais elle ne pouvait que se sentir triste de ne pas l'avoir à ses côtés. Alice était égoiste quand il s'agissait d'Iseult, elle avait prit son départ comme une forme de trahison. Elle ne lui en voulait pas, elle comprenait, et Iseult s'en était assez voulue. Mais Alice n'avait plus osé lui dire quoi que ce soit, la protégeant. Elle n'avait rien su de ce qu'il s'était passé cet été. Alice c'était retrouvée seule. Aujourd'hui elle était fatiguée.
Ses amis lui manquaient terriblement ; Iseult plus que tous les autres. Prenant son portable Alice regarda l'heure et calcula que c'était le milieu de la nuit en Chine. Elle appellerait Iseult le lendemain, elle n'irait pas la réveiller. Elle avait besoin de la voir. Elle ne se sentait plus vraiment elle-même depuis plusieurs mois, et si son bonheur amoureux était parfait – sans compter ses écarts de conduites – elle avait besoin de son amie. Sa meilleure amie. Son Iseult.

Agacée, triste, et désireuse de retrouver les bras chaleureux d'Eliakim, Alice prit la décision de partir de son duplex. Le lieu lui semblait morne à présent. Prenant ses affaires, elle vérifia qu'elle n'avait rien oublié. Son portable, ses clés de voiture, les clés de l'appartement, les clés du duplex, son porte-monnaire. Sa chienne. Elle ouvrit la porte après avoir éteinte toutes les lumières la pièce. Et se figea.
Elle était là.
Apparition soudainement et inespérée, Alice resta un instant sans bouger, ne réalisant pas ce qu'il était en train de se produire. Elle l'observa, se rendant compte qu'elle avait changé. Elle était encore plus séduisante et belle que dans ses souvenirs, la jeune adolescente étant devenue une femme assurée. Mais elle avait toujours ce regard lumineux, et ce sourire à moitié moqueur, fière d'elle, assurée. La confiance qui émanait de sa personne prit le coeur d'Alice qui se sentit revivre, comme si elle se retrouvait dans un souffle qui lui avait manqué durant sept longs mois. Iseult Kennedy. La prise de conscience arriva alors, dans un cris de joie – hystérique – qu'Alice ne pouvait pas contrôler. Sautillant sur place, elle prit sa meilleure amie dans ses bras comme pour se prouver qu'elle était là. « Oh Mon Dieu ! Oh Mon Dieu ! Oh Mon Dieu ! Tu es là ! Tu es revenue ! » Incroyable. Au moment où son coeur l'appelait à elle, la voila qui revenait comme un mirage. Alice ne pouvait pas y croire et pourtant Iseult était dans ses bras, et elle souriant, riant, alors que les larmes coulaient sur ses joues. Des larmes de joie, heureuse de retrouver la seule personne qui manquait à son bonheur aujourd'hui. La seule personne sans laquelle elle n'était plus ce qu'elle était. Elle lâcha enfin Iseult et lui sourit, prenant son visage en coupe pour venir poser un baiser sur sa joue. « Tu es de retour ! Iseult ! J'arrive pas à croire que tu sois ! Quand es-tu revenue ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Petite cachotière ! » Elle parlait vite, incapable de décoller son regard de son amie, comme si elle avait peur de la voir disparaître soudainement. Mais très vite elle se rendit compte qu'elles étaient encore sur le palier, et rentra à nouveau dans l'appartement, l'allumant au passage.  « Rentre ! Viens ! Tu dois tout me raconter en détails ! » Dit-elle en la laissant investir les lieux. Elle ferma la porte à clé derrières elles et l'invita à déposer ses affaires dans le vestibule. « Tu veux boire ou manger quelque chose d'abord ? Vin blanc ? » Dit-elle avec un immense sourire.
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MessageSujet: Re: (inachevé) her presence change ererything. Iseult&Alice   (inachevé) her presence change ererything. Iseult&Alice EmptySam 17 Oct - 16:27


her presence change ererything
i missed you so much, how could i been so far away ?
Alice ✧ Iseult

Le vol en provenance de Singapour ayant fait escale à Doha a frôlé le sol britannique il y a moins d’une heure. La jeune femme a passé la plupart de son temps confortablement installée dans son siège en première classe à magasiner tout en réglant en ligne ses dernières clôtures de dossiers pour le consulat britannique à Pékin. Elle s’est endormie une heure ou deux avant de se laisser tenter par l’un des films proposés. Elle a également rempli ses derniers papiers de réadmission à Oxford et préparé ses différentes lettres de motivation afin de récupérer sa place au sein des groupes estudiantins qu’elle avait abandonnés le temps de réaliser son stage. C’est d’ailleurs de cette façon qu’elle apprit qu’Aaron n’était plus président du Bodley Club, le club de lecture de l’université, ce qui laissait une place de libre à saisir mais surtout qui soulevait son questionnement concernant ce qui avait bien pu arriver au jeune homme. Aux dernières nouvelles, ce dernier était prêt à se marier avec Andrea, mais ça, c’était il y a quelques mois. La demoiselle Kennedy a déjà récupéré ses bagages mais ce n’est plus elle qui les porte puisqu’une fois la douane passée, elle a retrouvé le majordome de la famille. Ses parents l’attendent à Cheltenham mais elle doit faire un crochet par Oxford avant de les retrouver. Elle prend le temps de les prévenir, c’est sa mère qui répond à son appel, ils sont à une course de chevaux, ce qui n’étonne pas leur fille. Ils conviennent de retarder le diner et d’attendre son retour, Iseult leur informe qu’elle sera peut-être accompagnée. Elle traverse l’aéroport, son majordome sur les talons, arpentant les halls avec grâce et détermination. Les portes de sortie s’ouvrent, la jeune femme respire à plein nez l’air british qui lui a tant manqué. Ça sent l’automne à plein nez avec l’odeur des feuilles mortes et de l’humidité du sol. Elle relève le regard, il ne pleut pas pour l’instant, mais il a plu il y a quelques heures. Mine de rien, la pluie en Chine ne ressemble en rien à celle d’Angleterre qui est bien plus atypique. Sept mois qu’elle n’avait plus remis les pieds sur ses terres natales. Voilà qu’elle était de retour et prête à reprendre sa vie où elle l’avait laissée. Elle est consciente que les choses auront changées en son absence et que l’on ne revient pas comme un fantôme d’entre les morts comme si de rien n’était, mais fidèle à elle-même, elle a tout prévu. La Bentley arpente les rues de Londres jusqu’à Oxord pour un peu moins d’une heure de route. À l’extérieur, rien n’a changé et tout est comme dans ses souvenirs. Les yeux dans le vague, la jeune fille pense avec légèreté aux évènements des sept derniers mois qui se sont écoulés. Sept mois à naviguer à travers la chine, suivant les pas d’un politique chinois en pleine ascension, s’enrichissant de la culture, des paysages, du fonctionnement politique, des accords, des désaccords, des lettres, des mails, des conversations, des signes. Sept mois à se laisser vivre en construisant son avenir au sein la diplomatie anglaise et chinoise. S’imprégnant de leurs us et coutumes, de leur mode de vie, de leurs habitudes alimentaires, de l’histoire de leur pays, de ces choses impressionnantes qu’ils inventent jours après jours et qui finiront par révolutionner le monde. À côté de cela, Oxford et l’Angleterre peuvent sembler bien rustiques, comme figés au temps des chevaliers, du moins au niveau architectural. À chaque région dans le monde ses richesses et ses trésors. La rouquine s’est enrichie de nombreuses choses et c’est avec beaucoup de force qu’elle entamera cette nouvelle et dernière année à l’université. Ce qu’elle fera ensuite ? Elle a encore neuf mois pour le décider. Pour l’instant, elle compte simplement prendre le train en marche, suivre ce qu’on lui demande de faire et s’investir comme elle le peut.

La voiture s’arrête devant le numéro 4565 d’Oxford Street. Un sourire malicieux se dessine sur les lèvres de la rouquine. Maintenant, elle se sent vraiment chez elle. Le chauffeur vient lui ouvrir la portière, elle en descend pour se tenir droite devant l’immeuble. Elle s’octroie quelques secondes, inspirant intensément avant de passer la porte d’entrée et de monter les quelques étages qui la séparent de l’appartement d’Alice. L’ascenseur s’ouvre juste en face de la porte de l’appartement. C’est avec un sourire jusqu’aux oreilles qu’Iseult s’apprête à frapper à la porte. Elle lève à peine le poing que l’appartement s’ouvre devant elle, laissant apparaître la tignasse blonde et parfaitement coiffée de sa meilleure amie. « Salut, toi ! » lui dit-elle dans un souffle de soulagement. Elle est là, elle est bien là. En chair et en os. Resplendissante, comme toujours, rayonnante, hystérique, sincère, dévouée, mise à nu. « Oh Mon Dieu ! Oh Mon Dieu ! Oh Mon Dieu ! Tu es là ! Tu es revenue ! » Alice a du mal à en croire ses yeux et pourtant, oui, elle est bien là. Elle est de retour et s’est d’ailleurs promis de ne plus jamais l’abandonner aussi longtemps. Des larmes coulent sur les visages des deux amies d’enfance qui se retrouvent après ces longs mois de séparation. Alice dans le creux de ses bras, Iseult s’imprègne de son odeur, de sa peau veloutée, de ses cheveux soyeux, de sa voix, de sa présence. « Tu es de retour ! Iseult ! J'arrive pas à croire que tu sois là ! Quand es-tu revenue ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Petite cachotière ! » Le sourire sur les lèvres de la rouquine restait permanent, reflétant la joie immense qu’elle ressentait de retrouver son alter ego. « Je viens d’arriver, tu es la première personne que je voulais voir ! ça vaut mieux qu’un appel, non ? » après tout, qu’est-ce que cela changeait ? Si ce n’était qu’elle aurait été prévenue deux heures plus tôt, à tout casser. Pour Iseult, le meilleur cadeau était de voir sa réaction directement plutôt que de manière interposée. « Rentre ! Viens ! Tu dois tout me raconter en détails ! » La jeune femme qui s’apprêtait pourtant à quitter son appartement fit retour arrière en offrant hospitalité à son amie retrouvée. Ici non-plus rien n’avait changé, si ce n’était qu’il semblait un peu plus `vide´ mais Iseult n’aurait su dire pourquoi. « Par quoi veux-tu que je commence ? » il y avait tant de choses à raconter qu’elle ne saurait par où commencer son récit, d’autant plus qu’Alice  a été régulièrement mise au courant de ce qu’elle faisait sur place. Elle lui proposa ensuite quelque chose à boire et Iseult ne put dire non à leur rituel verre de vin blanc. « Et toi ? Qu’est-ce que j’ai raté ? Tu as été très évasive ces derniers mois. » Si elles étaient restées en contact, il est vrai qu’Alice n’était pas entrée dans les détails dernièrement, et Iseult se posait toujours des questions sur ce qui avait paru dans les journaux à son sujet.
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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
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MessageSujet: Re: (inachevé) her presence change ererything. Iseult&Alice   (inachevé) her presence change ererything. Iseult&Alice EmptyDim 18 Oct - 20:44

her presence change everythink
Iseult & Alice
Joie. Des mois d'infamie durant lesquels Alice avait eut l'impression d'avancer seule dans un monde soudainement devenu beaucoup trop sombres. Mauvaises nouvelles en mauvaises nouvelles elle avait fait en sorte de survivre, y parvenant avec quelques pertes. La perte de son innocence, de son estime, de sa confiance en elle. Elle n'avait plus été qu'une ombre, perdant ses principes et sa morale personnelle. Alors qu'Alice avait toujours été quelqu'un très accrochée à ses principes. Refusant de ressembler à toutes ces petites filles de riches qui l'entouraient. Elle avait trouvé en Iseult une alliée de points, qui avait un sens morale encore plus développée que le sien. Elles avaient décidé d'être des femmes inaccessibles, jouant avec le feu sans jamais se brûler. Être désirée sans jamais être touchée, flamme brûlant de fierté et de richesses. Au-dessus du lot, regardant le reste du monde avec moquerie et sarcasme. Riant de leurs incapacités à se respecter et à se faire respecter. Uniques en leur genre, le duo avait fait des émules depuis leurs arrivés à Oxford. Mais après six ans à faire leur loi, les deux jeunes femmes avaient été séparées. Non pas par une dispute ou par un coup du sort, mais par la vie tout simplement. Alice était égoïste, mais en ce qui concernait Iseult elle préférait penser à sa réussite avant de pleurer sur son abandon. Alors qu'elle était enceinte, fiancée et apeurée à l'époque où Iseult avait dû la quitter, elle était totalement changée aujourd'hui. Femme endeuillée par la perte d'un enfant, ébranlée par la tromperie de son homme, grandi par les expériences délirantes qu'elle avait pu faire. Sachant à présent ce qu'elle voulait, capable de tout pour l'obtenir. Elle n'était plus une jeune femme capricieuse, elle était combattive et cruelle. Plus cruelle encore qu'auparavant, tigresse auprès de son homme, capable de tout pour le garder à elle seule. A présent elle savait qu'elle était prête à reprendre l'entreprise de son père, à terminer ses études et à être la femme qu'il attendait. Depuis des années. Une femme forte, avec une image impeccable, non plus une adolescente gâtée qui allait en vacances et montrer au reste du monde sa richesse, crachant sur leur réputation. Aujourd'hui elle était capable de se montrer sous son meilleur jour, appréciée par les grands de ce monde. Au bras d'un homme merveilleux. Un brillant avenir devant elle. A présent elle pouvait être fière de ce qu'elle était, mais la peur était toujours présente. Parce qu'elle avait peur de se tromper, de se leurrer, de ne pas être véritablement prête. Elle avait besoin de son amie. « Salut, toi ! »  Destin joueur, hasard cruel, elle se retrouvait face à Iseult sans s'y attendre. Synchronisation parfaite, elle retrouvait la femme de sa vie au moment où elle avait le plus besoin de sa présence à ses côtés. Redevenue égoïste elle trouvait dans le regard d'Iseult la même maturité qui brillait aujourd'hui dans la sienne. Elles avaient grandit.
La prenant dans ses bras dans une étreinte terrible, Alice ne réalisait pas qu'elle était en train de la retrouver. Au moment où elle ne l'attendait plus, imaginait qu'Iseult avait une vie loin d'elle à présent. Elle lui revenait, plus magnifique encore qu'auparavant, sans qu'elle ne s'y attende. Et elle ne put s'empêcher de le lui faire remarquer. Vile amie qui ne l'avait point prévenue. « Je viens d’arriver, tu es la première personne que je voulais voir ! ça vaut mieux qu’un appel, non ? » Une décision rondement menée, Alice lui offre un sourire ravie, et un regard vers le ciel comme désespérée par sa décision. « J'adore ce genre de surprise j'avoue ! » Répondit-il, acquiesça, acceptant l'idée qu'elle avait raison. Iseult était la seule personne qui pouvait avoir raison en face d'Alice. Pour les autres elle refusait de l'admettre, pour Iseult c'était facile. Elle l'invita à rentrer dans son appartement à présent vide. Plus vraiment son appartement. Celui d'Oliver si jamais il arrivait plus aussi à s'en sortir et à redevenir lui-même.

Entrant dans sa cuisine, Alice alla chercher une bouteille de vin blanc, et deux verres à pieds. Tout y était encore. Elle prit aussi un bol dans lequel elle mit des olives, un autre avec des cacahuètes, et un dernier avec des chiffonnades de jambons avec du fromages frais et des crudités. Elle avait toujours de quoi manger quand elle venait dans cet appartement. Elle passait parfois des après-midis à travailler. Alors elle devait toujours avoir de quoi faire un apéritif. Surtout quand elle recevait des gens intéressants. Surtout quand Iseult rentrer à la maison. « Par quoi veux-tu que je commence ? » Assise sur le canapé, Iseult l'attendait déjà. Bientôt Alice ne viendra dans cet appartement uniquement par nécessité. Eliakim et elle avaient trouvé une maison le matin-même. Une magnifique maison dans lequel ils devraient emménager dans quelque semaines, le temps que les propriétaires la rendent. Le temps qu'ils fassent le reste de leurs cartons. Elle devra venir récupérer ses affaires. Mais pour l'heure ce n'était pas le moment d'en parler. Elle se concentrait sur Iseult et sur ce qu'elle faisait, posant son victuaille sur un plateau pour l'amener sur la table basse. « Qu'est-ce que ca fait de suivre un homme aussi influent pendant sept mois ? Tu as dû rencontrer des gens incroyables ! Tu te sens… changée ? » Demanda-t-elle, s'intéressant plus encore à ce qu'elle ressentait qu'à ce qu'elle avait fait. Après tout elle avait reçu les photos de tout ce qu'elle avait vu, de tout ce qu'elle avait fait. Mais elles n'avaient pas pu se parler bien souvent. Et il était à présent l'heure de faire les conclusions. Alice leur sert chacune un verre, bien remplie, et le donne à Iseult. « Et toi ? Qu’est-ce que j’ai raté ? Tu as été très évasive ces derniers mois. » Alice sourit. « Je pense qu'il va me falloir un verre avant de rentrer dans les détails. » Dit-elle avec un sourire sur les lèvres. C'était encore douloureux d'en parler, mais elle savait qu'Iseult devra être au courant de tout. Absolument tout. Elle lui présenta son verre, mettant de côté son cas de conscience pour le moment. « A nos retrouvailles. » proposa-t-elle en faisant tinter son verre contre celui d'Iseult, avant de boire trois grandes gorgées, vidant la moitié du verre. Elle s'arrêta avec un sourire contrit. Elle ne savait pas vraiment pas où commencer, comment avouer tout ce qu'il s'était passé à Iseult ? Comment lui expliquer le fait qu'elle ait pardonné à Eliakim ? Qu'ils allaient emménager ensemble ? Qu'elle s'était droguée ? Qu'elle avait failli en mourir ? Que son rôle dans les Posh était en train de la rendre folle ? Qu'elle avait perdu son enfant ? Que son mariage s'était passé à Las Vegas et avait fait la une des journaux people ? Qu'elle avait couché avec Eden Winchester ? Et qu'elle ne regrettait aucun de ces choix ? Bordel. « Tout d'abord… Mon mariage n'a jamais eut lieu. Et j'ai perdu le bébé. » Avoua-t-elle, sans doute les deux choses les plus douloureuses. « Tout est parti en vrille à partir du moment où tu es partie… Eliakim… A retrouvé son premier amour, Maxime de Langlais. Un soir, il a suffit qu'il le revoit pour… me tromper. » Avoua-t-elle à demi-mot. Le souvenir en était encore douloureux. La peur de le voir renouveler l'expérience aussi. Mais tout avait été si compliqué. Tout avait pris un tournant horrible. « J'ai littéralement pété les plombs. Et j'ai merdé, Iseult. J'ai vraiment fait n'importe quoi. » Dit-elle avec un air désolé, un peu honteuse. « J'ai même couché avec une femme. » Termina-t-elle, sentant l'émotion lui venir à la gorge. Elle reprit son verre et le termina, elle avait besoin de boire si jamais elles devaient avoir cette conversation.
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MessageSujet: Re: (inachevé) her presence change ererything. Iseult&Alice   (inachevé) her presence change ererything. Iseult&Alice Empty

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