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 Let's just don't think about it - Liloo

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Yani-Grey S. Mirigian




Yani-Grey S. Mirigian
WORKER — vivre pour travailler.


☆ date d'arrivée : 16/06/2015
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MessageSujet: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyDim 15 Nov - 17:46


Liloo et Yani-Grey

Let's just don't think about it.


Le week-end touchait à sa fin, et j'avais pas mal été occupé durant ces deux jours censés exister pour se reposer. Depuis la première heure samedi matin, j'avais dû assurer au garage afin de rattraper les heures que je n'avais pas pu effecteur la veille, quelques cours importants m'obligeant à rester à l'université. Du coup, j'avais terminé tard le soir, et n'avait pas pu faire autre chose que de m'enfiler une assiette de pâtes et de m'étaler sur mon matelas. Une nuit profonde, mais loin d'être complète, car je m'imposais une hygiène de vie relativement stricte ces temps-ci, me forçant à me lever tôt les dimanches afin de courir sous les premiers rayons de soleil, et de passer le reste de la mâtinée à me donner à différents exercices pour me maintenir en forme; l'université et la recherche de mes sœurs me bousillaient assez le cerveau pour que je les laisse me bousiller physiquement également. J'avais à peine pris le temps d'engloutir un steak et de la purée, et avais continué lesdites recherches, suivant les rares pistes que j'avais récemment dégotté sur le net. Malheureusement, j'ai vite fini par devenir fou et hurler dans mon appartement, décidant qu'il faudrait mieux que je m'aère un peu les esprits. J'avais donc terminé la journée en sueur sur le toit de l'immeuble, avec ma pelle et mon arrosoir, à perfectionner mon petit jardin secret.

Chantant à tue-tête, j'assistais à mon propre concert dans ma cabine de douche. L'eau coulait à flot sur mes cheveux et dans mes yeux, mais rien ne pouvait empêcher Yani-Grey de chanter ce soir. Je me sentais bizarrement plein d'énergie et de pep's. J'étais physiquement mort, mais intérieurement, j'avais envie de danser. J'avais récemment appris à faire la part des choses et à rapidement séparer mes problèmes et mes soucis de mon quotidien quand ils devenaient trop présents. Enfin, je n'y arrivais pas toujours, mais de plus en plus. Ce soir, ravi, mes frustrations de l'après-midi et de la semaine étaient parties aux oubliettes.
Tout en chantonnant, j'empoignais mon téléphone et composais le premier numéro qui me vint naturellement à l'esprit. J'avais envie de m'amuser, de passer une bonne soirée, de m'éclater. Qui de mieux que Liloo pour m'accompagner. Ce soir, nous allions passer une superbe soirée au Deepers, afin d'attaquer la semaine en laissant un agréable souvenir de week-end derrière nous.

Je n'attendais pas la réponse de ma meilleure amie au sms que je venais de lui envoyer, enfilant un tee-shirt noir moulant et un caleçon gris en sifflotant. Je savais qu'elle viendrait. Liloo vient toujours. Elle ne peut pas me résister, comme je ne pourrais jamais rien lui refuser. Ou simplement les cinq premières minutes, juste pour la faire enrager. Dans mon jeans déchiré, devant le miroir, j'interprétais deux-trois pas de danse avant de saisir les clefs de la lamborghini que l'on venait de déposer au garage, et de dévaler les escaliers, toujours dans ce ton de fête. Une simple veste en cuir sur le dos, je me sentais prêt à tout ce soir; les filles sur mon chemin n'allaient pas en revenir.
Garé devant chez Liloo, je klaxonnais quatre petits coups, et attendis, le sourire aux lèvres, qu'elle vienne me rejoindre. J'avais hâte que la soirée commence.


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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyMer 18 Nov - 22:35

Let's just don't think about it
Yani & Liloo
Elle regarde les magasines qui se trouvent devant elle, sceptique. Est-ce que sa mère était sérieuse ? Elle venait de lui envoyer une cinquantaine de magasines sur le mariage : robe, fleurs, traiteurs, smocking. Il y avait même une revue sur les carrosses, et les hirondelles spécialement entrainées pour amener aux jeunes époux leurs alliances. La jeune femme ne comprenait pas ce que sa mère attendait d'elle tout à coup. Certains de ces magasines étaient chinois, d'autres anglais, français, il y en avait même des hongrois dans le lot. Comme si les Hongrois savaient mieux se marier que les autres. Liloo soupira, se lever, et se sert une tasse de café. Il est huit heures du soir, mais elle s'en balance, elle a envie de boire du café. Et en général personne ne peut l'arrêter quand elle a envie d'un truc. Elle sait que Maxime est à l'étage du dessous. Il a passé le week-end avec Liloo, à découvrir Oxford. Mais il n'a pas l'endurant ce la jeune femme. Elle l'avait emmené au Deepers, et ils avaient dragué ensemble. Pour le délire, parce que même s'ils étaient fiancés ils n'étaient pas tout à fait des êtres fous amoureux l'un de l'autre. Liloo pourrait tout faire pour Maxime, c'était évident, et ce qu'elle voulait faire pour lui aujourd'hui c'était le rendre libre. En l'épousant elle prenait le pas sur ses parents. Il pourra se taper qui il voudra, elle fermera les yeux, et jouera les parfaites épouse pour satisfaire les De Langlais. C'était un échange de bon procédé. Elle aura le titre de noblesse qui lui manquait pour parfaire sa collection de la parfaite petite bourgeoise. Et son mari aurait de l'argent, et surtout la liberté d'être un enfoiré et un queutard si l'envie lui prenait.
Pour l'heure ils devront se marier, et cela signifiait - elle venait de le découvrir - qu'elle allait devoir préparer le mariage. Putain de merde. C'était nul. Elle sortie son paquet de cigarette et en alluma une. Elle fumait au milieu du salon. C'était mal, l'odeur risquait de s'imprégner dans les canapés mais elle s'en foutait pas mal. Au pire elle en achèterait d'autres, où elle les ferait laver. Qu'importe, elle n'avait pas de limite. Elle n'avait jamais de limite. Liloo ne s'arrêtait jamais de bouger. Elle avait besoin de prendre l'air. Elle se leva, laissant les magasines sur sa table basse en bordel. Elle entend alors son portable sonner. Il est où ? Elle regarde un peu partout, sur la table de l'entrée, sur le bar de la cuisine, sur la table de la salle à manger, la table basse sous les magasines, dans les toilettes, dans la salle de bain. Rien. Prise de panique elle se met à le chercher comme une malade dans les coins les plus improbables de son appartement. Jusque derrière la télévision. Deuxième sonnerie. Le canapé. Caché entre deux coussins, le portable miraculé est enfin retrouvé par sa maitresse !
Yani. - Je passe te prendre. Soirée au Deepers ! Il y a dix minutes. « Bordel ! » elle ne prend pas la peine de répondre. Il viendra de toute façon, elle le sait. Elle connait assez son meilleur ami pour savoir qu'il la connaissait assez pour savoir qu'elle sera partante. Logique, je vous le dis. Elle se jette sous la douche, rapidement, trois minutes histoire de se rafraichir. Elle laisse ses cheveux lâchés sur ses épaules. Rapidement, elle se décide pour une robe rouge moulante qui s'arrête à mi-cuisse et des bottes à talons hauts qui monte jusqu'à ses genoux. Elle adore ces bottes. Elle les porte tout le temps. Ca fait salope, elle s'en fout.

Déjà elle entend le klaxon de son meilleur ami en bas de l'immeuble. Elle est pas prête. Elle est pas maquillée. Putain putain putain ! Rapidement elle se passe un trait d'eyeliner, du mascara, du rouge à lèvres. Une touche de parfum. Une pochette avec des billets, ses clés, et son portable. Et elle sort avec sa veste en cuir sur le dos. Elle descend les escaliers en courant, au risque de se ramasser la tronche - et elle y coupe de peu. Elle arrive dehors et court vers son Yani avec un immense sourire barrant son visage. « Putain Mirigian ! Qu'est-ce que je t'aime toi ! »  Dit-elle en entrant dans la voiture, jetant sa pochette pour se jeter sur son meilleur ami et le prendre entre ses bras, embrassant sa joue bruillament. « J'avais terriblement besoin de sortir ce soir ! Ma mère m'a envoyé des magasines avec des robes de mariés qui te font ressembler à une putain de meringue ! J'ai envie de boire. Boire à en crever ! Où allons nous ? »  Demande-t-elle finalement alors qu'elle ferme la portière et s'attache dans un même mouvement. Elle s'arrête, respire, et se tourne vers lui avec un sourire. « Tu as passé un bon week-end ? » 
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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyJeu 19 Nov - 18:25


 
Liloo et Yani-Grey

 
Let's just don't think about it.

 

    La sono à fond, je m'ambiance. Je chante sur les mots des chanteurs qui défilent sur le poste de la voiture gentiment empruntée, les bases bien trop fortes couvrant ma voix. Je me prépare déjà à passer une soirée d'enfer avec la fille d'enfer qui me sert de meilleure amie.
On s'est parfaitement trouvé, avec Liloo. Complètement déjantée, elle est bizarrement celle qui arrive à me calmer. Tuer le mal par le mal, quoi dire de plus. On s'est parfaitement trouvé, et aussi surprenant que cela puisse paraître, il n'en était pas possible autrement. On se ressemble trop, Liloo et moi. Elle est mon double, je suis le sien, et pour quoi que ce soit. Elle connait mes secrets, je connais les siens. Mes plus petites failles, ses défauts, plus rien n'a d'obscurité entre nous. Alors on arrive à se crier dessus, à hurler des choses sur l'autre, même si on ne le pense pas. Mais c'est bien parce que tous les deux, on déteste avoir tord, et qu'on sait que l'autre a toujours raison. De toute manière, on ne peut pas se séparer, et personne n'en est capable non plus. Même son futur époux, son copain blindé. Histoire de folie, mais je n'en attendais pas moins de sa part. Liloo ne peut pas avoir une vie normale, plate, sans rebond. Liloo est tordue, sa vie l'est obligatoirement aussi. Et c'est pour ça que je souris autant quand je la vois apparaître dans mon champs de vision.

    Ah! L'amour de ma vie! Cris du cœur, je baissais le son en la voyant arriver, un sourire grandiose sur les lèvres. Je klaxonnais un petit coup en plus pour la faire sursauter, alors qu'elle ouvrait la portière pour venir se jeter à côté de moi. J'accusais sa marque d'affection avec bonheur, observant un instant la trace de rouge qu'elle venait de laisser sur ma joue, dans le rétroviseur. Je la laisserais, tien.
Comme d'habitude, elle était surexcitée. ça tombe bien, moi aussi. Eheeh ralentie ma belle, tu vas nous faire une tachycardie ! Je suis sûr qu'à ce train là, les marches ont failli avoir ta peau. souriais-je en appuyant sur l'embrayage, faisant ronronner de plaisir la voiture luxueuse, avant de démarrer réellement. Pour les magasines, ça ne m'étonne même pas de ta mère. Mais te voir déguisée en meringue ferait de moi le plus heureux des hommes ! Je m'attendais à recevoir une tape sur le derrière de la tête, crispant les épaules cinq secondes avant le véritable choc. Évidemment, son rire se mêla au mien pour remplir l'habitacle. Son mariage approchait, et elle n'avait pas l'air de s'en sortir comme elle l'aurait pensé. Liloo est une âme libre et sans limite, pourtant, ce lien très spécial qu'elle s'apprêtait à celer nécessitait tout un tas de préparations, d'obligations. Probablement trop pour le zébulon qu'elle était. Néanmoins, j'étais ravi de pouvoir l'accompagner à travers cette expérience, et je le lui rappelais dès que l'occasion se présentait. Elle pouvait compter sur moi, même si c'était pour choisir les fleurs qu'elle allait mettre sur les tables! Après, je te préfère comme ça, c'est sûr. Qu'est-ce que t'es sex' bon dieu! Je vais pas te perdre des yeux au Deepers, crois moi!.

Alors que je roulais en direction du bar, je m'amusais à slalomer dès qu'il en était possible, en rythme de la musique. Je faisais ce que je voulais avec cette voiture, j'adorais ça. Mon week-end ne commence réellement que maintenant, en vérité. Je ne me suis pas reposé, et encore moins amusé. Alors je compte sur toi pour le faire durer le plus longtemps possible ce soir ! Lui tendant mon poing avec un clin d'oeil complice, j'attendais qu'elle vienne y frapper avec le sien.
Arrivé non loin du lieu de perdition où nous allions nous torcher ce soir, je garais le bolide. Je coupais le moteur ainsi que la musique, la dernière chanson trottant toujours dans ma tête. J'étais en forme, cool. Sur le trottoir, j'attendais que Liloo me rejoigne, passant un bras autour de ses épaules pour nous diriger vers l'établissement, quelques mètres plus loin. [b)Et toi Loo, ton week-end, tu l'as pas passé à éplucher ces magasines pourris, rassure moi?[/b]
   

 
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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyDim 29 Nov - 18:16

Let's just don't think about it
Yani & Liloo
Yani-Grey est une bombe sexuelle. C'est une évidence pour toutes les femmes qui croisent son chemin. Et même pour les hommes. Après tout à ce que Liloo en sait la majorité des mâles d'Oxford sont des gays refoulés qui aiment s'amuser avec les membres du même sexe quand ils sont ivres - ou qu'ils font mine de l'être. Ca l'amuse de savoir cela. Surtout quand ils posent sur Yani un regard lubrique délirant. Ce dernier n'y fait pas attention, roulant des mécaniques sans même s'en rendre compte, alors qu'ils dansent comme un beau diable au milieu de la piste, un verre de Bloody Mary à la main, souriant à tous ceux qui viennent le draguer. Qui ne voudrait pas coucher avec Yani ? Sentir ses bras chauds vous enlacer pour vous faire toucher le septième ciel ? C'est un putain de fantasme vivant ce mec ! Et sa meilleure amie en a parfaitement conscience. En même temps elle aussi est un fantasme vivant - elle se lance des fleurs toute seule oui et alors ? - alors ils forment un magnifique duo ! « Ah! L'amour de ma vie! »  Sourire immense de la jeune femme qui se jette au coup de son cher et tendre pour l'embrasser sur la joie, lui laissant une marque rouge en passant.
Surexcitée à l'idée de profiter d'une soirée avec lui, elle lui pose douze-milles questions à la suite. Il vient de la sauver d'une soirée atroce durant laquelle elle aurait repensé à sa vie, se demandant comme elle était devenue une femme au foyer devant choisir entre des fleurs bleues, rouges, roses, jaunes ou oranges pour une cérémonie orchestrée de toute pièce par ses parents et ceux de son fiancé. « Eheeh ralentie ma belle, tu vas nous faire une tachycardie ! Je suis sûr qu'à ce train là, les marches ont failli avoir ta peau. »  Elle laisse un rire lui échapper, presque débilement (ca existe pas et alors ?) alors qu'il fait vombrir le moteur et s'élance sur les routes. « J'suis indestructible Balek. » Dit-elle en se laissant aller contre le dossier du siège, attendant qu'il se décide enfin à lui répondre.
Elle se plaint. De sa mère, de ces putains de magasines qui lui ont mis le blues. Elle va devoir porter une putain de robe de mariée immense avec de la dentelle, des perles, et peut être même des volants. Un truc qu'elle ne porterait pas si elle n'en était pas obligée. Elle, elle voudrait se marier avec un cuir, et un jean déchiré. Elle n'a aucune notion de protocole, ce qui n'est pas au gout de sa belle-famille. Et pour le bien de ses parents, elle va devoir prendre sur elle. Elle va devoir choisir une robe. Elle va avoir l'air ridicule. « Pour les magasines, ça ne m'étonne même pas de ta mère. Mais te voir déguisée en meringue ferait de moi le plus heureux des hommes ! »  Elle laisse partir un poing dans l'épaule de son meilleur ami, se fichant qu'il soit en train de conduire. « Fais gaffe ou je fais de toi ma demoiselle d'honneur et on sera deux à avoir l'air con devant l'autel ! » Dit-elle en se tournant vers lui, lui tirant la langue. Et finalement ce n'est peut être pas une mauvaise idée. Il serait mignon avec un costard bleu à pois avec un noeud rose. Ou alors avec une robe verte. Une putain de robe verte. Elle aurait presque envie de pleure à l'idée de devoir porter une robe de mariée de ce genre là : Kitsch. Elle a une haine viscérale contre le kitsch.
Et il doit sentir la menace sous-djacente dans la déclaration de sa meilleure amie, ce qui le pousse à venir lui faire un compliment tout de suite après. « Après, je te préfère comme ça, c'est sûr. Qu'est-ce que t'es sex' bon dieu! Je vais pas te perdre des yeux au Deepers, crois moi ! »  Elle lui lance un clin d'oeil et sourit. « J'espère bien. C'est le minimum. » Dit-elle, sur le ton de la plaisanterie.
Il roule comme un taré, mais elle aime bien cela. Elle est à l'aise avec lui dans la voiture, et joue avec la radio pendant qu'il slalome pour les mener vers le Deepers. « Mon week-end ne commence réellement que maintenant, en vérité. Je ne me suis pas reposé, et encore moins amusé. Alors je compte sur toi pour le faire durer le plus longtemps possible ce soir ! »  Désolée d'apprendre qu'il ne s'est pas amusé durant ces jours de repos elle lui offre un sourire compatissant. « Et toi Loo, ton week-end, tu l'as pas passé à éplucher ces magasines pourris, rassure moi? »  Ils vont arriver dans quelques minutes. Elle soupire lourdement. « Fort heureusement non ! J'ai passé le week-end à faire la tournée des bars et des lieux à la mode avec mon cher fiancé ! On a dragué ensemble, c'était rock ! Je crois que Maxime apprend à se lâcher, tu pourrais même l'apprécier ! » Dit-elle en se marrant intérieurement. Ils sont si différents l'un de l'autre. Et pourtant, quelque part, elle sait que Maxime est un adolescent en manque de délire qui n'a pas eut l'occasion de s'amuser. Cela va changer avec elle. « Et je pense que je vais finir par brûler ces magasines, bordel ! » Dit-elle alors qu'il se gare non loin du Deepers.
Elle sort de la voiture, et prend une cigarette dans son sac, pour la fumer le temps qu'ils rejoignent les lieux. Elle se tourne vers lui. « T'en veux une ? » 
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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyDim 31 Jan - 13:10


 
Liloo et Yani-Grey

 
Let's just don't think about it.

 

     Un coup sur l'épaule, je ris. De toute manière qu'elle soit vexée, en colère ou la plus heureuse des femmes, Liloo me décroche toujours mes plus beaux éclats de rires. Ou du moins, les plus sincères. Pour le moment, je crois bien pouvoir assurer avec certitude, qu'elle est celle qui a vu les côtés les plus vrais de ma personnalité. Mes réactions les plus bruts, sans aucun artifice, sans aucune hypocrisie. De toute manière, je déteste l'hypocrisie. Ce qui peut paraitre étrange au vue de ma situation totalement mensongère, je vous l'accorde. Mais en réalité, je suis un mec vrai, sinon, pourquoi est-ce que je me destinerai à une carrière juridique, et chercherais à faire éclater la vérité sur mes parents?
Alors que j'aurais bien voulu lui faire peur en faisant mine de perdre le contrôle de la voiture suite à son coup de poing, je me contentais d'une grimace, m'imaginant en robe rose à volant.

Sa langue narquoise rentra bien vite dans sa bouche lorsqu'elle entendis mon compliment. Un clin d'oeil et une remarque pleine d'assurance, voilà ma Liloo. Une réelle beauté, je ne cesserai de me le dire. Et je me répéterais autant que possible, parce que je suis tellement fier de me balader à ses côtés. D'ailleurs, je prend un malin plaisir à briser le moral de tous ces pauvres petits mecs qui la reluquent, la langue jusqu'à par terre. J'adore ça. Et elle aussi.
A quelques pas de notre destination, j'écoute avec un sourire amusé, le récit de la jolie brune totalement excentrique. Draguer avec son fiancé? Je savais pertinemment que ma meilleure amie était folle, mais c'est bien un point sur lequel je ne me laisserai jamais tenter. Je suis du genre jaloux, protecteur, bien loin de pouvoir laisser mon éventuelle âme sœur draguer à droite à gauche. Quand bien même je serais dans les parages. Mais je l'enviais, clairement. Tu es décidément la femme la plus incroyable du monde. Ton fiancé est vraiment chanceux. Et en ce qui concerne le fait qu'il commence enfin à s'amuser, j'aurais plutôt douté du contraire!! Avec une bombe atomique comme toi... Alors si tu me le dis, je te crois, et je veux bien essayer de voir ses bons côtés. A l'occasion. Nous n'étions pas ce que l'on peut appeler "similaires" avec Max. Je l'avais croisé une ou deux fois, Liloo oblige, mais le courant n'était pas si fulgurant. Du coup, j'avais un peu laissé l'histoire de côté, étant donné qu'il n'interférait pas dans ma relation avec elle, je n'avais aucun soucis. Et j'étais de toute façon prêt à faire n'importe quel effort pour la belle, mais de là à l'apprécier, je me permettais de douter de sa parole.

En lui offrant mon aide pour brûler ses magasines dès qu'elle péterait un câble, je sortais de la voiture. « T'en veux une ? » J'acceptais d'un signe de tête, tout en entamant les quelques pas qui nous séparaient du bar. Je ne fumais qu'avec Liloo. Sans aucune raison, vraiment. Uniquement le tabac, car il m'arrivais de finir complètement à l'ouest régulièrement, sans qu'elle ne soit là.
Cigarette au bec, nous marchions donc vers l'établissement, bras sur son épaule, l'excitation d'une soirée "en amoureux" commençant à alimenter mes veines. J'avais hâte, nous allions nous éclater, comme il se doit !
   

 
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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptySam 6 Fév - 19:18

Let's just don't think about it
YANI & LILOO
Liloo ce n'est pas le genre de fille à se marier. C'était déjà pas le genre de fille à être dans une relation amoureuse avec des petits coeurs, des lapins qui courent et des licornes dans les forêts, alors se marier ce n'était pas pour elle à la base. Elle n'aime pas les fleurs, parce que ca ne se mangent pas, que sa puent, que ca filent des allergies, et parce que ca meurt. Elle aime pas les robes, sauf les robes qu'elle se choisit elle-même, très courtes, et très serrées pour pouvoir trouver quelqu'un à tirer pour la nuit. Et elle n'aime pas l'idée de devoir choisir des demoiselles d'honneurs, de faire des plans de tables, et se faire pomponner toute une journée pour ressembler à une putain de princesse. Elle aime pas les princesses non plus d'ailleurs, quand elle était petite elle préférait regarder des mangas avec des supers-héros intergalactiques qui se tapent dessus. Autant dire que le mariage, c'est pas du tout sa tasse de thé, et c'est un truc qui fait bien marrer Yani.

Faut dire que de toutes les personnes qui l'entourent il est le seul à vraiment voir toute l'ironie de la chose, et à vraiment avoir le droit de se foutre de sa gueule. Parce qu'elle acceptait tout de la part de ce beau gosse absolue. C'était son meilleur ami, quant bien même ce n'était pas son plus ancien ami. Le courant entre eux était passé tout de suite, tant et si bien que très rapidement ils n'avaient pas pu se décoller l'un de l'autre. Il était devenu sa bouée de sauvetage. Quand elle se fait chier à un diner familiale, il l'appelle pour faire comme si elle avait une urgence. Quand elle est bourrée, trop bourrée pour rentrée chez elle, les barmaids appellent Yani pour qu'il vienne la chercher. Et quand elle finit en taule après une bagarre c'est lui qui vient la libérer. Yani c'était un peu son ange gardien, son héros à elle. Jamais il ne l'avait jugée, ou abandonnée. Et il ne le fera jamais. Elle avait une confiance aveugle et absolue en lui.

Sans compter que les soirées avec lui faisaient parties des meilleures de sa vie. Même si elle passait quelques soirées avec d'autres, genre avec Sasha ou Maxime, cela ne valait pas la folie de Yani. « Tu es décidément la femme la plus incroyable du monde. Ton fiancé est vraiment chanceux. Et en ce qui concerne le fait qu'il commence enfin à s'amuser, j'aurais plutôt douté du contraire!! Avec une bombe atomique comme toi... Alors si tu me le dis, je te crois, et je veux bien essayer de voir ses bons côtés. A l'occasion. » Elle se mit à rire, et leva les yeux au ciel. En fait, elle avouera franchement que ca l'arrangerait bien que Maxime et Yani ne s'entendent pas. Au moins elle pouvait garder son meilleur ami pour elle toute seule, sans avoir le risque de le voir préférer la présence de son fiancé. Assez égoïste en ce qui concernait Yani, elle était bien heureuse de ne l'avoir qu'à elle. « Avoue, tu aimerais être à sa place. » Dit-elle en plaisantant, lui offrant un clin d'oeil entendu.

Ils arrivèrent finalement devant le Deepers, et elle lui offrit une cigarette en attendant d'entrer dans le bar. Il la prit contre elle, et elle fut bien trop heureuse de passer son bras autour de ses hanches, pinçant ses fesses dans un geste naturel, avant de lui offrit un grand éclat de voix : « Putain !? Tu as fait du sport ou quoi ! T'as les fesses toute dure. Je kiffe. » Dit-elle avant de terminer sa cigarette, de la jeter dans un cendrier sur une des tables de l'extérieur du bar, et d'y entrer, prenant son Yani contre elle encore une fois. Ils allèrent jusqu'au bar où on les accueillit par un sourire réservé aux habitués. « Deux bières, deux shooters, et des bretzels mon lapin ! »  Demanda-t-elle au barmaid qui ne fut que trop ravie de la servir (et de la relooker en passant). Liloo se tourna vers Yani et lui sourit. « Tu me fais danser après ?! Profitons qu'il n'y ait pas trop de monde ce soir pour prendre d'assaut la piste de danse. » Dit-elle avec un immense sourire sur le visage, jusqu'à ce que les bières et les shooters arrivent, se tournant vers lui pour l'inviter à boire les seconds d'une traite. Que la fête commence !
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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyMar 9 Fév - 18:24


Liloo et Yani-Grey

Let's just don't think about it.


« Avoue, tu aimerais être à sa place. » Un instant, je marquais une pause. Une courte pause. Et je me surpris à penser. J'aimais ma relation avec Liloo. J'aimais sa folie qui déteignait particulièrement bien sur moi, j'aimais la façon dont elle comptait sur moi, j'aimais chaque instant passé avec elle. Mon âme sœur, on se complétait parfaitement, au fond. Elle était mon amie la plus chère, une bombe atomique que le hasard avait par bonheur placé sur ma route, sous mon aile. Je prendrais soin d'elle à en mourir, oui, je serais capable de donner ma vie pour cette petite boule de vie, pétillante de folie et de bonheur. Et puis qu'est-ce qu'elle est canon. Mais être à la place de l'homme de sa vie? Partager mes jours et ses nuits? Nous étions déjà tellement proches, mais qu'est-ce que nous étions, au fond? Des amis, les meilleurs amis du monde. Alors, en voudrais-je plus? Après avoir débattu avec moi-même, je ne lui répondis qu'un sourire narquois, malicieux, laissant planer le mystère, le doute qui m'envahissait moi aussi.

La fumée s'échappant autour de nous, nous enveloppant dans un petit nuage rien qu'à nous, nous nous rapprochions. Une étincelle nerveuse sur ma fesse gauche. Puis un fou-rire. Et encore, tu n'as pas encore tout vu souriais-je entre deux bouffées d'air. C'est ça, que j'aimais avec Liloo. On se connaissait tellement, on n'hésitait plus à se dire quoi que ce soit. Et puis même, si l'on taisait n'importe quoi, l'autre le saurait illico. On s'aimait trop. Elle me pinçait les fesses, je lui tapais les siennes, elle me mordait un orteil lors d'une bataille de polochons, je lui massais les siens sans lésiner sur les chatouilles. Une sœur, un peu comme celles que je n'avais toujours pas retrouvé. Je crois que c'est ça, surtout, que je retrouvais dans la jolie Liloo. Mes sœurs disparues, mes sœurs arrachées à ma vie. C'est sans doute pour ça que nous étions si proches, et qu'elle comptait autant pour moi. Et puis tout était tellement naturel entre nous !

En arpentant la pièce jusqu’au bar, je sentais les regards se poser sur mon amie. Les mecs étaient assoiffés ce soir. Et moi, tellement fier d’être aux côtés d’elle. Je la laissais commander pour nous, riant en l’observant charmer le barman. La pièce n’était pas pleine, loin de là, mais assez pour inspirer confiance au duo infernal que nous formions. Une belle soirée s’annonçait et j’avais hâte qu’elle dure jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au petit matin. « Tu me fais danser après ?! Profitons qu'il n'y ait pas trop de monde ce soir pour prendre d'assaut la piste de danse. » J’avalais l’un des shooter posé à côté du sien d’une traite, en souriant, m’accoudant ensuite au comptoir, le regard brillant. Jusqu’au bout de la nuit, princesse. Mais serais-tu à la hauteur de mes talents de danseur ? Je la laissais avaler sa gorgée de travers, une mine faussement vexée sur le visage. Je n’étais pas franchement le meilleur des danseurs, on me surpassait largement. Mais j’aimais m’amuser, et j’aimais bouger dans le rythme de la musique, so what ? J’engloutis un second shooter avant de le poser avec fracas sur le comptoir, le regard étincelant. Celui qui en boit le plus en 20 secondes choisi la musique. Ok ? lançais-je, excité comme une puce, tout en laissant un regard entendu au barman espérant qu’il nous laisserait nous éclater. D’un autre côté, il ne pouvait rien nous refuser, on vivait presque ici.

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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyJeu 11 Fév - 21:47

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YANI & LILOO  
Liloo n'était jamais tombée amoureuse. Elle était le genre de filles à passer d'un lit à un autre, à coucher avec n'importe qui sans jamais penser à se poser. Sans doute parce que depuis qu'elle était petite ses parents lui mettaient dans la tête qu'elle devra faire un mariage arrangé. Avec un homme riche, un homme avec un nom, une bonne situation, une famille importante. Un homme qui pourra donner un nom et une crédibilité aux arrivistes que sont les Gonzales. Si ses parents sont riches, s'ils ont réussi dans la vie, cela ne les empêche pas d'être vu comme des nouveaux riches, avec peu de crédibilité dans les soirées mondaines. Ils sont toujours regardé de travers, à la manière d'animaux étranges que l'on peut voir dans des réserves. Liloo n'est pas du genre à y faire attention, mais ses parents comptent sur elle. Ils sont arrivés à Londres depuis plus de douze ans maintenant, et ils n'ont pas encore leur place au soleil. Ils espèrent l'obtenir par le biais de leur fille. C'est ainsi qu'elle s'est retrouvée fiancée à Maxime de Langlais. Français d'origne, certes, mais surtout noble, dont le nom prouverait de la réussite sociale des Gonzales. En échange, les De Langlais, qui ont perdu tout leur argent, recevront la dote qui leur reviendra. L'argent de Liloo sera le leur, et ils pourront jouir à nouveau d'une vie de prestige. Un mariage arrangé. Un mariage qui privait Liloo d'une vie amoureuse romantique.

Elle n'a jamais su être romantique ne réalité. Elle ne sait pas ce que cela fait d'aimer quelqu'un. Mais quand elle est avec Yani, elle se sent terriblement bien, capable de gravir des montagnes, et de toutes les folies. Dans son esprit, c'est ce qui ressemble le plus à de l'amour. Sa relation si privilégié et étonnante avec Yani. Elle le présente cependant comme son meilleur ami, et comment cela aurait-il pu en être autrement. Ils se sont tout de suite bien entendu, délirant comme deux potes qui se connaissent depuis toujours. Jamais les choses n'avaient été plus loin. Ils n'étaient pas passés par la case flirt puis baise sauvage sans rappeler le lendemain. Et après la case flirt Liloo n'en connaissait pas une autre. Elle ne connaissait pas toutes les dîners aux chandelles, sexe avec amour ou bouquet de fleurs . Elle n'a pas eut le droit à tout cela. Elle n'a jamais laissé personne la courtiser.
Alors, quand elle y pense, elle se dit que peut être elle passe à côté de quelque chose. Puis elle regarde Yani, elle lui sourit, et elle se réjouit de cette relation. Il est son meilleur ami, son allié, son confident, son phare. Il est son repère dans son existence faire de dépravation et d'inconstance. Elle a beau être toujours entouré, ses amis se comptent sur les doigts d'une main. Elle est sociable, peut être, mais elle n'accorde pas facilement sa confiance, et elle ne se dévoile pas si facilement que cela. Elle n'est pas elle-même avec n'importe qui. Mais avec Yani elle l'a toujours été.

Les voila arrivés au Deepers pour une soirée de délire. Elle sautille partout autour de lui, le tenant contre elle. Ils arrivent comme un couple le ferait, attirant quelques regards curieux, sans plus. Ou alors elle ne le remarque pas, n'ayant d'oeil que pour Yani et ses délires. La musique est déjà forte, quelques personnes dansent mais ils ont encore beaucoup de place pour eux. Et elle a envie de s'amuser. De faire la fête. De danser ! « Jusqu’au bout de la nuit, princesse. Mais serais-tu à la hauteur de mes talents de danseur ? » Elle explose de rire, ouvertement moqueuse en lui offrant une tape sur l'épaule à son meilleur ami. Elle a déjà vider son verre, rapide comme l'éclaire, et sirote un peu la bière qu'elle a commander en plus. Le barmaid va d'un côté à l'autre du bar en les gardant à l'oeil. Il les connait, il sait très bien comment il marche. Liloo lui fait signe de revenir, alors que Yani pose son verre durement sur le bar. Il se tourne vers elle, et elle soutient son regard sans jamais flancher. « Celui qui en boit le plus en 20 secondes choisi la musique. Ok ? » Elle explose de rire, et se tourne vers le Barmaid. « Tu nous mets une ligne ? 20 shooters ? » Propose-t-elle en regardant son meilleur ami comme pour attendre son consentement.
Le barmaid pose alors les verres sur le bar, en ligne, et les remplie de Vodka. Liloo se place à une extrémité, Yani de l'autre. Elle le regarde. « 3,2,1... PARTEZ ! » Rapide comme l'éclaire elle se saisit du premier verre et le vide. Le second. Le troisième. Quatre. Cinq. Six. Sept. L'alcool lui brûle la gorge, mais elle s'en tape, elle continue. Elle avale, sans même réfléchir à ce qu'elle est en train de faire. Elle trébuche un peu mais se rattrape et continue, puis soudain, elle attrape le même verre que Yani. Elle s'arrête, se tourne vers lui, et sourit en biais. « Sois un Gentleman Mirigan et avoue ta défaite... » Minaude-t-elle en se collant à lui.
Mais elle est stoppée soudainement alors qu'une chanson aux allures zouk se fait entendre elle lâche le verre et se met à sauter sur place, tapant des mains. « C'EST NOTRE CHANSON !! » Dit-elle en sautant à son cou, avant de prendre sa main et de le mener sur la piste de danse. Elle commence à danser, collant ses hanches contre les siennes pour lui offrir une danse séduisante, aussi chaudes que la voix du chanteur. Elle aime ce genre de musiques, et elle sait que lui aussi. Surtout quand il s'agit de danser tous les deux ensemble. « Tu as une bande de chaudasses qui te mate, Mirigan. » dit-elle en tournant le regard vers une table où cinq filles relookes le beau ténébreux sans gêne. Alors Liloo passe une main dans son cou, toujours dansant contre lui et approche son visage, pour venir déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. « Mais je veux te garder pour moi seule ce soir. »
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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyVen 12 Fév - 11:34


 
Liloo et Yani-Grey

 
Let's just don't think about it.

 

    L’un face à l’autre, on s’observe, un instant. Ses pupilles translucides percent mon regard, on se comprend. La même étincelle de gagne au fond des yeux. On a la même envie de vaincre, tous les deux. La même envie mordante d’être le premier. Mais on sourit. Un petit sourire en coin. A bon entendeur. Parce qu’on gagne toujours, avec Liloo. On gagne toujours en s’amusant. Notre esprit fonctionne sur la même longueur d’ondes. A peine ais-je lancé l’idée qu’elle l’a déjà repris. C’est ça, Liloo et Yani. C’est nous. On pense pareil, on vit pareil, on a les mêmes idées et les mêmes folies. Je n’ai même pas besoin d’acquiescer, elle sait que je la suivrais n’importe où. Et inversement. On s'est réellement trouvé, pour le meilleur et pour le pire. Surtout et principalement le pire.
Elle sautille sur place, bien trop excitée pour attendre patiemment le signal de départ. Moi, je frémis. J’adore cette sensation, ce sentiment de compétition qui s’installe et qui tend l’atmosphère, comme le fil d’un string neuf. Oui, un string. « ALLEZ !! ».

Un shooter, puis deux, puis trois. Puis trop. L’enivrement. La folie. Son rire me rend dingue, je ris avec elle. A peine avait-elle donné signe de départ que le temps semblait s’être arrêté, que les verres semblaient s’être multipliés. J’avais l’impression que nous ne nous arrêterions jamais. Le liquide est fort, lourd, mais enivrant. Il donne cette envie de continuer, encore et encore. Ma gorge me supplie de la laisser tranquille, mais mon cerveau me cris de continuer encore un peu. Un tout petit peu. Je suis loin d’ici, comme absent, fixé sur ce seul objectif, et je souris. J’entends mon âme sœur rire aux éclats, on se rapproche. Je t’aurais, Gonzales, je t’aurais lançais-je à la volée, en riant. Nos pieds s'emmêlent presque les uns aux autres. Mais on tient bon, tous les deux. Jusqu'à ce que nos deux mains s'attrapent. Sur le même verre, on marque une pause. « Sois un Gentleman Mirigan et avoue ta défaite... » Elle tente un rapprochement, prête à tout pour me faire flancher. Mais je soutiens son regard, je soutiens son sourire. Je ne lâcherais jamais, prêt à tout pour relancer la compétition et gagner "pour de vrai". Alors je tiens bon, laissant mes doigts accrochés aux siens. Tu sais que je suis loin d'être un Gentleman avec toi, Gonzales. Je te connais trop bien pour me laisser avoir ! Je tiens bon, mais au fond, je l'aime trop. Et au fond du fond, tout au fond, je l'aime tellement que je serais presque prêt à lui laisser ce foutu verre. Presque.
Jusqu'à cet instant précis où les premières notes de la musique suivante retentit. Je lève les yeux vers les enceintes, mais elle réagit plus rapidement que moi, me sautant au cou avec fougue, bougeant déjà comme sur une piste de danse sans me lâcher pour autant. Avant que j'ai pu répondre à son élan de bonheur, je me retrouve attiré sur la piste de danse, ma meilleure amie frottant ses hanches contre les miennes telle la meilleure des danseuses de zouk. Je la suis, évidemment. Le rythme prend possession de mon corps, et je réponds à sa danse plus que sexy. Je le sais, je le vois dans le regard du public, on chauffe sacrément. La pièce a probablement dû prendre deux ou trois degrés. Je danse, les mains sur ses hanches, parfois dans son dos, parfois au-dessus de ma tête. Je le dis rarement, mais j'adore le zouk, c'est mon péché mignon.

« Tu as une bande de chaudasses qui te mate, Mirigan. » Je fixe mes yeux vers les cinq groupies qu'elle désigne du regard et leur souris, joueur. Sans m'en vanter, j'ai l'habitude. Et souvent, je m'en amuse. Mais là, je suis avec Liloo. Alors, je fixe mon regard dans le sien lorsqu'elle passe sa main dans mon cou, dansant encore plus langoureusement contre moi. « Mais je veux te garder pour moi seule ce soir. » Nous avons toujours été joueurs, avec Liloo. Elle m'aime, je l'aime, nous sommes frères et sœurs, les meilleurs amis du monde, inséparables, sans tabou. Notre proximité faisait probablement des jaloux, quelques ambigüité. Néanmoins, je ne m'attendais pas à sentir ses lèvres aussi proches des miennes. Je savais qu'elle s'amusait, je savais qu'elle était comme ça, que nous étions comme ça. Mais dire que ce rapprochement là m'avait laissé indifférent, ça aurait été mentir.
Je me repris cependant et la fis virevolter, avant de descendre mes mains un peu plus bas sur ses hanches, un peu plus serrées contre moi. Dansant derrière elle, un sourire malin au coin des lèvres, je me penchais vers son oreille droite et murmurais tout en jetant un regard sur l'assemblée. Sur les filles, sur les mecs. Heureux. Eh bien nous allons donc faire pas mal de jaloux ce soir... Qu'en dis-tu? Si nous jouions, autant jouer jusqu'au bout.



 
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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyDim 14 Fév - 0:16

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YANI & LILOO  
« Je t’aurais, Gonzales, je t’aurais » Tu peux toujours tenter Mirigan pense-t-elle alors qu'elle se jette sur les shooters comme une vrai tigresse. Elle est douée pour cela. Elle tient pas beaucoup l'alcool (elle est rapidement joyeuse) mais elle adore les jeux d'alcool, et elle boit souvent. Trois fois ou quatre par semaine. Elle adore sortir, et elle a enfin accepté l'idée qu'elle n'avait qu'une seule vie. Autant en profiter pour faire la fête, et dire oui à toutes les possibilités qui s'offraient à elle. En particulier les moments partagés avec ses amis. Avec ses meilleurs amis. Avec son Yani, son beau Yani qui était toujours partant pour une soirée en sa compagnie. Contrairement à Sasha, avec laquelle elle était capable de partir en croisière au bout du monde pendant trois jours alors qu'elles étaient parties simplement pour boire un café, elle se sent en sécurité avec Yani. Il prend soin d'elle, il a ce regard protecteur et cette manière d'empêcher quiconque de l'approcher qui fait toujours sourire la jeune femme. Il est comme un grand frère avec elle. Un grand frère vraiment craquant, très sexy, et délirant.
Il est plus qu'un grand frère, c'est comme un double maléfique, ou bénéfique. Un ange gardien ! Voila. Yani c'est un peu son ange gardien. Il vient pour délirer avec elle, il est prêt à aller dans toutes les soirées, et va boire et danser avec elle jusqu'au bout de la nuit, mais il ne laisse personne l'approcher, personne lui faire du mal ou abuser de ses états d'ébriété. Il était même arrivé qu'elle boive assez pour ne se souvenir de rien, et se réveiller dans le lit de Yani. Elle n'avait alors aucune inquiétude : rien ne pouvait lui être arrivé. Yani était là. Il était son phare, il était ... Il était son étoile du midi, il était son roc. Il était là pour l'aider à tenir debout, et toujours allé de l'avant. Continuer à être elle-même, à sourire et à rire. Il était sa raison de sourire.

Et pourtant il était un vrai gamin, comme elle. Capable de boire une dizaine de shooter, dans le seul espoir de pouvoir gagner un défis débile. Elle s'en fout, elle veut gagner ! Elle le regarde, tente de le séduire, avec son regard de chat. Mais merde ! ca ne marche pas. Cette technique fonctionnait au départ, mais il avait finalement comprit le subterfuge. « Tu sais que je suis loin d'être un Gentleman avec toi, Gonzales. Je te connais trop bien pour me laisser avoir. » Elle éclate de rire. Et c'est justement pour cela qu'il est si marrant d'être avec lui. Parce qu'il ne se laisse pas berner par les manières de faire de la jeune femme. Par ses jeunes de séduction, par ses oeillades, et ses sourires aguicheurs. Il connait tout cela. Lui, il aime qu'elle soit elle-même, il l'oblige à être elle, et à ne pas porter de masque. Le masque de la jeune salope qui veut du sexe. Non, elle est Liloo ce soir. Juste Liloo. Et c'était jouissif.

Elle l'emmène sur la piste de danse, l'emportant dans une danse zouk. Elle sait qu'il aime cela, et ses hanches contre celles de la jeune femme le prouve. Il vient l'accompagner dans son déhanché ensorceleur, et rapidement ils attirent plusieurs regards. Dont ceux d'une bande de filles. Mais non, ce soir elle ne veut pas risquer de voir Yani partir avec une autre. Gamine, égoïste, elle le veut qu'à elle. Et elle vient embrasser la commissure de ses lèvres. Il reste interdit, un temps. Surpris. HAHA on fait moins le fier là Mirigan ! Elle sourit, fière de son effet. C'est un jeu, entre eux. Ils sont beaux ensembles. Lui et sa peau si chaude, métissée. Et elle, ses gênes japonais, mexicaine et américaine. Un savant mélange. Ils sont beaux, enfants du monde. Image d'un couple idyllique, sans doute. C'est une chose qu'on leur avait fait remarqué une fois. Vous formez un couple magnifique ! Oui, sans doute. Et ca les amuse de jouer les couples pour virer les autres, et rester entre eux.
Elle adore cela. Il vient la chercher, dansant toujours contre elle. Elle virevolte et le sent venir contre son dos. Elle en profite pour bouger des hanches, plus contre elle. Ses fesses jouant sur ses courbes. Elle se sent sexy dans ses bras, c'est incroyablement plaisant. Elle en jouirait presque de temps de perfection ! « Eh bien nous allons donc faire pas mal de jaloux ce soir... Qu'en dis-tu? » Elle sourit, et pour toute réponse, elle se arque contre lui, levant ses bras pour venir les mettre dans le cou du bellâtre. Dans cette position elle peut se coller à lui, lui laissant un accès à son corps.
Elle observe autour, ils sont au centre des regards. Même certains mecs se tournent vers eux. Elle adore cela. Elle bouge toujours contre lui, descendant contre son corps pour le rendre fou. Elle adore danser. Elle adore la zouk. Elle adore Yani, et elle avouera sans gêne que cette danse commence à l'exciter. Elle se retourne, revient face à Yani et alors ca la frappe.

Il est sexy. Grave sexy. Plus encore que cela, un désir nouveau l'envahit et lui faire perdre pied, tout à coup. Elle perd l'équilibre et se rattrape aux épaules de Yani. Avant d'exploser de rire. Tout tourne autour d'elle. « Putain les Shooters m'ont tués ! Je tiens plus debout ca craint... » Dit-elle avant de se lever vers lui. Une musique plus douce démarre alors. Un slow.... ? Sans déconner. Elle se rend compte qu'il n'y a plus qu'eux au milieu de la salle de danse. Pas grand monde ce soir. Putain. Le DJ s'amuse. Elle lève les yeux au ciel, et met ses bras autour du cou de son ami. « Tu m'accorde cette danse, doux chevalier ? » Demanda-t-elle avec un sourire, un air crétin sur le visage. « C'est vrai qu'on est grave sex ensemble. Tu imagines si on faisait des enfants ? Ils seraient magnifiques ! »

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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyMar 16 Fév - 22:12


 
Liloo et Yani-Grey

 
Let's just don't think about it.

 

    On ne sait pas forcément ce qui peut nous tomber dessus. C'est bien le principe des choses qui nous tombent dessus pas hasard, merci le destin. On ne s'y attend pas, rien n'est prémédité. Oui, la vie est faite de choses sur lesquelles personne ne peut avoir le contrôle, même les plus forts, les plus manipulateurs, les plus prévoyants. Personne, tout simplement parce que la vie est joueuse. La vie est à elle-même le plus grand jeu qu'il puisse exister, et il faut jouer pour atteindre un jour la dernière case, la case finale. La vie n'est pourtant pas un jeu d'échec, loin de là. Elle est faite de surprise, de doutes, de choix, mais rien de bien grave. Il faut voir la vie comme un sceau de couleurs, un chapeau de magicien plein de rubans tous différents, sans savoir lequel on va tirer une fois la main plongée dans l'obscurité.
A ce moment-là, mon parfait exemple, je ne savais pas que Liloo allait tomber. J'aurais peut-être pu le penser, peut-être même le prévoir étant donné la ligne de shooter que nous venions de nous enfiler. Mais j'étais loin de savoir qu'elle allait trébucher à ce moment précis. Ce moment où j'étais en train de sentir l'odeur tellement appréciable de ses cheveux, ce moment où je contemplais son corps bougeant au rythme du mien, ce moment où je me perdais presque dans le clair de ses yeux. J'aurais été magicien, si j'avais su qu'elle allait me tomber dans les bras, littéralement, au moment où je semblais tomber sous son charme. Elle rit, alors que je peine à retrouver mes esprits, un instant envolé autour du charme de ma meilleure amie. Liloo, ma meilleure amie.

« Putain les shooters m'ont tués ! Je tiens plus debout ça craint... » J’arque mes lèvres en un sourire qu’elle doit désormais connaitre par cœur. Un sourire aimant, peut-être un peu gêné, mais réellement ravi. Je crois que Liloo connait chacune de mes facettes, et c’est ça que j’aime chez elle. Elle est la seule avec qui je n’ai pas peur de me découvrir, tout simplement parce que je suis continuellement découvert, avec elle. Et alors que la musique, plus douce, carrément plus douce, retentit, je sais pertinemment qu’elle sait ce que j’en pense. Les yeux au ciel, elle me devance en m’invitant à danser, sans attendre ma réponse pour mettre les bras autour de mon cou évidemment. C’est le chevalier qui invite la princesse, normalement, princesse. On ne fait vraiment pas les choses dans l’ordre, qu’en penses-tu ? Je la serre un peu plus contre moi, laissant sa tête prendre place au creux de mon cou, embrassant le haut de sa tête avec affection.
Le spectacle que nous offrions précédemment avec notre danse déchainée semblait avoir laissé bonne impression sur le public, qui avait du mal à nous quitter du regard, alors même que nous n’avions plus rien d’autre à offrir qu’un slow légèrement branlant à cause des shooter que nous avions éliminé à la hâte. Un peu trop à la hâte. Si on continue de tourner comme ça, les gens n’auront plus seulement un it-couple à observer, mais bien deux grosses galettes… lui murmurais-je à l’oreille, riant à moitié. Elle relève son visage vers moi, un adorable sourire étirant ses lèvres, presque ailleurs. « C'est vrai qu'on est grave sex ensemble. Tu imagines si on faisait des enfants ? Ils seraient magnifiques ! » Sa réaction fut tellement inattendue, tellement sincère, et son expression emplit de tant de naïveté, un regard enfantin, que je ne pu retenir un éclat de rire. J’étais totalement d’accord avec elle, elle avait réussi à traduire exactement ce que j’aurais pu penser si j’en avais eu le temps, mais la façon dont elle l’avait dit, l’impression que sa phrase avait laissée, elle m’avait surpris, ravi. Ma Lil’, tu es la meilleure. Evidemment que nos enfants seraient les plus beaux, tu nous as vu ! J’essayais de calmer mes éclats de rire, probablement bien moins contrôlables à cause de l’alcool.

La chanson arrivant au refrain, un peu plus rythmé, je saisis la main de ma meilleure amie avec douceur, levant les bras pour la faire tournoyer une fois, deux fois, l’éloignant un instant pour pouvoir l’observer, lui adressant un clin d’œil accompagné d’un sourire presque charmeur, une expression de fierté sur le visage. J’avais la plus belle femme de l’assemblée dans mes bras, je pouvais rire avec la plus drôle de toute, et parler en toute sincérité avec la fille le plus géniale de la pièce. Et j’en étais fier, oui. Fier de pouvoir être là pour elle et fier de l’avoir avec moi. En la voyant rire aux éclats avec moi, je pensais que j’aurais bien du mal à la voir, au final, mains liées avec Maxime, devant l’autel. Bon sang, je ne voulais pourtant que son bonheur, qu’était-il en train de se passer ?


 
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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyMar 16 Fév - 23:09

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Elle danse avec Yani. Ce n'est pas la première fois qu'elle danse avec lui, depuis qu'ils se connaissent elle l'embarque dans des soirées dans les divers lieux de la vie nocturne oxfordienne. Liloo est connue comme le loup blanc à Oxford. C'est un peu la fille qui sort tous les soirs, qui rentre souvent accompagnée, et qui ne rappelle pas le lendemain. Pas d'attache, pas de prise de tête, uniquement le plaisir. Mais avec Yani elle est venue plusieurs fois, c'est sans doute le seul mec qui a eut le droit de se montrer à son bras de manière aussi officielle. Son meilleur ami. Contrairement aux autres, quand elle a rencontré Yani c'est une véritable relation de confiance et d'amitié qui s'est installé entre eux. Elle n'avait pas simplement envie de se l'envoyer, comme ce fut le cas pour tous les autres. Yani était spécial, il avait quelque chose en plus. Quelque chose qui lui donnait envie de rester à ses côtés, d'y revenir, de lui parler, de passer du temps à ses côtés à faire des conneries, à refaire le monde.
Elle aime le temps qu'elle passe avec lui, elle chérit tous les instants qu'ils ont pu partager. Et elle a hâte de vivre tout ce qu'ils vont vivre ensemble. Parce qu'au fond elle a le sentiment que Yani fera toujours partie de sa vie, de son quotidien. Ou en tout cas elle l'espère sincèrement. Que les autres la quitte, elle n'en a que faire, tant que lui reste à ses côtés. Tant qu'elle peut danser dans ses bras, que ce soit un zouk, une valse, ou un rock. Il la prend contre lui, quand la musique se fait plus douce, acceptant l'invitation de la jeune femme femme, tout sourire. « C’est le chevalier qui invite la princesse, normalement, princesse. On ne fait vraiment pas les choses dans l’ordre, qu’en penses-tu ? » Elle hausse les épaules, sceptique. Elle le regarde d'un air de dire t'es sérieux mec ? Avant de lever les yeux au ciel, fataliste (faussement évidemment). « Chéri, le jour où on fera les choses dans l'ordre il va pleuvoir des grenouilles. » Dit-elle. Ils sont anti-conformistes. Ils sont libres, agissant comme des gamins sans se demanda si leurs actes auront des conséquences. Quand elle est avec Yani elle se fiche du regard des autres, sauf s'ils est envieux comme maintenant. Quand elle est avec Yani elle se perd dans son regard, et sourit, le coeur battant. Parce que tout ce qui compte c'est ce moment qu'ils partagent.

Elle se tient contre son corps, l'alcool la faisant divaguer, mais elle s'en tape, et elle rit comme une enfant. Elle tourne, et virevolte dans les bras de Yani, et sans doute leur danse n'a plus aucune forme. Ca ressemble à rien, deux ivrognes qui s'éclatent à faire des tours. D'ailleurs rapidement la vision de la jeune femme se brouille, l'alcool lui monte à la tête, et elle n'est plus maitre de ses pensés, ou de ses envies. Quelle idée de boire autant, aussi vite ? « Si on continue de tourner comme ça, les gens n’auront plus seulement un it-couple à observer, mais bien deux grosses galettes… » Elle explose de rire, en même temps que lui. C'était bien dit, terriblement vrai. Une galette, bien appêtissante cela dit, pensa-t-elle en le reluquant clairement du regard. Elle n'avait jamais remarqué que ses bras étaient aussi musclés. OU alors ils l'étaient pas et il a fait de la musculation. Possible, aussi sans doute.
Elle finit par lui sortir qu'il est beau, qu'elle aussi, et que leurs enfants le seront forcément ! C'était mathématiques, mais la génétique ne fonctionnait peut être pas comme cela. Cela dit, quand elle compare, les enfants qu'elle aura avec Maxime réussiront s'ils ont la beauté de la mère et l'intelligence du père. Sinon ils ne seront pas rendus. A choisir, elle préfèrerait faire des bébés avec Yani. «  Ma Lil’, tu es la meilleure. Evidemment que nos enfants seraient les plus beaux, tu nous as vu ! » Eclats de rire. La joie transparait sur leur visage. Ils s'entendent à merveille, ils rayonnent littéralement, et c'est beau à voir.

La musique change une fois encore, et voila que Yani se met à la faire tourner comme une princesse. Elle aime cela, sa tête beaucoup moins. Rapidement tout se brouille dans sa vision, et elle en arrive à être totalement sous l'emprise de Yani. Confiance aveugle, elle suit ses mouvements, se laissant entrainer sur le tempo de la musique dans une espèce de danse Rock qui ne doit pas ressembler à grand chose. Elle sait pas. Peut être. Est-ce qu'il la fera danser comme cela à son mariage ? Etrangement quand elle y pense, elle imagine mieux Yani pour sa première danse que Maxime. Elle perd son sourire une demi-seconde à cette pensée, mais croise le sourire de son meilleur ami et oublie son trouble. Elle n'a pas le choix, elle est fiancée, à la demande de ses parents. Elle ne peut pas leur faire faux-bond. Elle doit épouser Maxime, mais restera libre de ses mouvements... Pourquoi tu regardes Yani en pensant ça Liloo ? Putain qu'est-ce qu'il lui prend ? Ils dansent un moment comme cela avant que la musique ne change encore. Alors, tout sourire, elle se penche vers lui : « Accorde moi une pause pipi ! J'ai trop bu et j'ai une petite vessie fufufu. » dit-elle avant de l'embrasser sur la joue, et de courir aux toilettes.
Elle y passe une demie-minutes, avant de sortir se laver les mains et se regarde dans le miroir dégueulasse du Deepers. Elle a les joues rouges, le mascara qui a coulé, mais elle rayonne. Bourrée, complètement. Elle sort rapidement pour retrouver son Yani, et le cherche des yeux un instant. Juste assez pour se retrouver harponner par un gros nul : « Hey poupée, pas besoin de chercher plus loin je suis là. » Avant de pouvoir réagir elle se retrouve entre les bras d'un gros lourdo qui s'empare de ses hanches pour le coller à lui. « Hein ? Il te prend quoi à toi ! Casse toi. » Dit-elle en tentant de le repousser. Mais elle est petite. Trop petite. Putain d'merde. « Oh Aller ! Laisse moi te payer un verre, ma douce. Après tu me referas ta p'tite danse de toute à l'heure. » Dit-il avant de se mettre à rire. Tandis que Liloo essayait encore de se défaire de son étreinte, cherchant du regard son Yani...
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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyMar 23 Fév - 15:12


Liloo et Yani-Grey

Let's just don't think about it.


Je crois que le fait d’avoir eu trois sœurs, d’avoir été le frère ainé, et d’en avoir été séparé il y a maintenant quelques années a fait de moi quelqu’un d’extrêmement protecteur. Peut-être trop, peut-être de manière exagérée. Mais je continue de penser, peut-être à défaut, que c’est mieux d’être excessivement protecteur plutôt que pas du tout. Alors oui, du coup, j’ai tendance à étouffer certaines personnes, à interpréter des situations afin d’anticiper les éventuels problèmes, à devenir presque maniaque de la prévention et de l’organisation. Mais au moins, je reste ouvert à toutes éventualités. Je ne me dis pas parano, je suis attentionné. Je suis prévoyant. Les gens qui me connaissent savent que je suis comme ça. Moi-même je le sais. Alors je préviens, on en rigole. Mais jamais je ne mettrais de côté ce trait de ma personnalité.

Pourtant, lorsque Liloo claqua ses lèvres sur ma joue et s’enfuit vers les toilettes, joyeuse, riante, je ne m’inquiétais absolument pas. L’alcool et l’euphorie du moment, probablement. Et puis, à quoi bon s’inquiéter ? S’il y a bien une personne qui arrive à atténuer mon inquiétude, c’est Liloo. Elle me connait bien, et elle sait me mettre en confiance. Le nombre de fois où elle s’est moquée de moi, où on en a simplement discuté, j’ai compris maintenant. Je ferais tout pour elle, je serais prêt à tout faire pour qu’elle aille bien, mais avec elle, je sais contrôler cette manie de vouloir tout contrôler.
Alors qu’elle s’éloignait, me laissant seul sur la piste, je m’éloignais de côté, contre un mur, me laissant accoster par deux ou trois jeunes femmes, avides de savoir si j’étais bel et bien avec cette bombe nucléaire qui venait de courir aux toilettes, ou si j’étais totalement libre. J’étais étonné de l’aplomb de certaines, notamment cette brune aux cheveux presque sales, qui n’hésitait pas à passer son bras moite autour du mien, tentant de susurrer quelques mots cochons à mes tympans. Des frissons de dégout me parcourait le dos, jusqu’à la nuque. J’avais décidé d’agir gentiment. Sans la pousser retrouver ses copines, je tentais simplement de l’ignorer. Un sourire poli de temps en temps, la laissant déblatérer je ne sais quoi à propos de son chien, son repas de midi, sa copine fiancée et son envie d’aller bien plus loin avec moi. Tout ça me passait au-dessus. J’attendais juste que Liloo revienne.

Elle n’était jamais longue. Surtout quand on sortait, étant donné que notre but était de profiter un maximum de chaque instant. Moi, je me retenais carrément d’y aller. Elle ne pouvait pas, physiquement impossible. Mais nous aimions trop être ensemble pour perdre du temps aux toilettes. Sauf que là, je trouvais que les secondes qui passaient, étaient bizarrement plus longues que d’habitude. La musique brouillait mes sens, à moins que ce soit l’alcool. Je ne voyais plus clair, je ne sentais plus que la bière et les shoots de vodka, je n’entendais plus que les basses des musiques loin d’être à la mode. Et puis un bruit. Une voix. Impossible de déterminer ce qu’elle disait, ni de qui elle provenait, mais j’avais un étrange pressentiment. La première chose qui me vient à l’esprit, c’est elle. Alors sans vraiment réfléchir, je pousse, un peu violemment, la dénommée Tina (ou Sarah ?), et traverse la foule. Bizarrement, alors que nous étions seuls sur le dance-floor précédemment, le centre de la pièce était désormais presque bondé. Comme dans les films, où tout s’acharne contre le héros, afin de l’empêcher de réaliser sa tâche.
C’est là que je l’aperçois. Il est gras, il est sale, il est complètement bourré. Il est imposant, plus grand que moi, beaucoup plus large. Derrière lui, au creux de ses bras luisants de transpiration, il y a ma petite Liloo. Etrangement frêle et impuissante. Dès que mon regard tombe sur lui et que son rire tout aussi gras résonne dans mes oreilles, je me sens bouillir. J’aperçois mon amie essayer tant bien que mal de se débattre, impuissante contre la force de cet animal. Le temps semble s’être arrêté un moment, alors que j’observe la scène. Et puis je capte son regard. Ses yeux plein de détresse. Ses pupilles cherchant tant bien que mal d’entrer en contact avec les miennes. En un instant, je me retrouve derrière lui, l’attrapant par le début de son cuir chevelu. Il a au moins deux têtes de plus que moi, mais j’ai de la chance, ses cheveux sont assez longs pour que je puisse en saisir un minimum. Il n’a même pas le temps de comprendre ce qu’il se passe, qu’il se retrouve cabré en arrière, un Yani en furie lui hurlant dans les oreilles C’est une blague ou quoi ! T’es tellement bourré que tu sais même pas à quoi elle ressemble, et tu oses la toucher ?! C’est là qu’il croise mon regard, probablement rouge d’énervement. Plutôt impulsif, j’ai tendance à oublier certains côtés des situations dans lesquelles je me fourre. Comme par exemple, qu’un mec bourré est comme un animal sauvage, étrangement puissant. Surtout lorsqu’il est plus imposant. Je le réalisais seulement au moment où, le bras complètement à l’envers, je me retrouvais au sol, sa main moite tentant de tenir la mienne en place, dans mon dos, empêchant presque mon sang de passer.

Je fais du sport, beaucoup de sport. J’aime ça, et je suis plutôt doué dans ce milieu. Je sais travailler mes muscles, tous mes muscles. Mais il y a une différence entre être fort et musclé, et savoir se battre. Je ne suis pas un mec agressif. Il m’est arrivé de me bastonner de temps en temps, mais rarement avec des ogres. Mais même si celui-là était particulièrement fort, il était chancelant. Et j’étais particulièrement énervé. Surtout que Liloo était juste en face de moi, et que nos cris avaient attirés deux ou trois curieux. J’ai ma fierté, aussi, quand même. Alors tant bien que mal, sans comprendre un mot de ce qu’il était en train d’essayer de dire, je réussis à me libérer de sa prise, me retournant face à lui et lui affligeant un coup de pied entre les jambes. Oui, je suis particulièrement souple grâce à mes entrainements. Et lui, il a particulièrement mal.


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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyMer 2 Mar - 23:49

Let's just don't think about it
YANI & LILOO  
Liloo c’est pas le genre de fille qui se fait avoir facilement par tous ces mecs gras et gros qui parcourent les lieux nocturnes pour trouver des jeunes minettes à impressionner. Elle, elle est plutôt du genre à leur cracher dessus et à tourner les talons avec toute sa superbe ou à leur mettre son poing dans la tronche. Liloo s’est déjà battue, souvent, avec des mecs ou des filles plus ou moins coriaces. C’est une vraie tigresse qui n’aime pas qu’on lui mette une main au cul si elle a dit non . C’est une fille qui ne boit jamais dans un verre qu’elle a laissé dans un coin, et qui évite de passer à côté des groupes de mecs qui se la jouent et qui roulent des mécaniques. Parce qu’elle sait comment ça marche ce genre de mecs. Ca drague, ça pousse, ca vous prend dans leur bras forts et transpirants jusqu’à ce que ça posent leurs lèvres gercés pour manger votre rouge à lèvres comme des morts de faim. Ils posent ensuite leurs mains sous votre jupe, jusqu’à ce que votre propre main vienne s’écraser sur leur visage boursouflé par l’alcool et la chaleur des lieux.
Liloo sait tout cela, mais ce soir elle a pas fait gaffe. CE soir en sortant des toilettes elle cherchait déjà Yani du regard mais ne l’a pas trouvé. Du coup elle n’a pas remarqué le gros lard qui la reluquait dans un coin. Elle est passé à côté de lui et de sa bande de crétins ivres. Et elle s’est faite choper entre ces deux bras. Essayant de quitter son étreinte elle prend alors conscience (1) qu’elle est toute petite (2) qu’elle tient à peine sur ses talons aiguilles (3) qu’elle a trop bu, que lui aussi, et que Yani n’est pas là. Elle met sa main sur la tronche du type pour tenter de le repousser et n’obtient que ses rires. Lève les yeux au ciel et essaie de le frapper. Ca le fait rire encore plus. Putain, elle devait tomber sur un masochiste assumé complètement crétin. Elle grimace, et essaie les insultes, mais rien n’y fait. Il lui faut un putain de chevalier servant, et ca elle ne le supporte que très mal.

Liloo est une indépendante, c’est une fille qui a toujours compté que sur elle-même, et qui a apprit très vite à se débrouiller et à prendre soin d’elle. D’autant plus depuis qu’elle écume les soirées avec Yani. Il a toujours ce regard insistant sur elle quand elle le quitte pour aller au toilette. Au départ, il l’accompagnait, refusant de la laisser seule ne serait-ce qu’une minute. Mais au fur et à mesure du temps, et des contestations de la jeune femme, elle avait réussi à le rassurer. Elle pouvait prendre soin d’elle. La preuve en image ! Totalement paniquée elle recherche son cher Yani du regard en espérant qu’il viendra la chercher. Mais évidemment qu’il viendra, il la connaît. Il sait que si elle ne revient pas au bout de trois minutes c’est qu’un truc ne tourne pas rond.
Quand il arrive envers, le type essaie de l’embrasser et elle tente de lui entrer ses ongles manucurés dans les yeux, sans grand succès. Dans un hurlement de rage elle voit son Yani venir derrière le type pour l’empoigner avec force et le forcer à la lâcher. Elle se rend compte alors que Yani… n’est pas très grand. Mais qu’il est grave sexy et que c’est un putain de rageux. Un chevalier servant un peu ivre mais grave bien foutu, et ca l’a fait sourire. Soudainement elle se sent respirée, la tête lui tourne mais elle tient sur ses jambes. L’adrénaline s’empare de son corps, et elle pourrait bien bouger une montagne. Mais Yani est le devant de la scène, sauvant son honneur, et son cœur bat plus fort dans sa poitrine en le voyant faire. « C’est une blague ou quoi ! T’es tellement bourré que tu sais même pas à quoi elle ressemble, et tu oses la toucher ?! » Le cri de Yani arrive aux oreilles de Liloo qui en rougit de colère et de fierté. De colère contre ce gros lard ivre. De Fierté d’être aux bras de Yani ce soir. Tel un lion ce dernier se retrouve rapidement prit entre les griffes de l’autre pachiderme qui le fout à terre. Ils se battent, sous les hurlements de colère et d’encouragement de Liloo. « Défonce le bébé ! » Dit-elle avec toute la fougue dont elle est capable. Mais voilà que Yani se retrouve en mauvaise posture, hurle, revient, se bat, prend le dessus, s’écroule à nouveau sous le poids de son ennemi. Les curieux forment un rond autour de la bagarre qui éclate, sous les aclammations Baston ! baston ! cette bande de dégénérés semblent s’extasier. Finalement, alors que Yani est encore un jouet entre les bras de l’autre, Liloo prend un verre de Bière et frappe la tête de son agresseur ; le silence se fait alors qu’il s’écroule au sol.

Liloo se retrouve face à Yani, un peu stupéfaite de sa propre action. Elle lui sourit, voit les vigiles arrivés, et passe au-dessus du corps du ronfleur (qui semble s’être endormi) pour prendre son bras. « On se tire Roméo, on a fait suffisemment parlez de nous ce soir. » Dit-elle en le guidant vers la sortie, offrant un magnifique doigt d’honneur aux autres qui la sifflent et se moquent d’eux. Qu’importe, Yani a été parfait. Son Yani, son protecteur. Elle sent qu’elle ne pourra plus retourner seule aux Toilettes avant un moment. Arrivés dehors le froid lui mord les joues, elle remet sa veste et sort une clope. Trop d’adrénaline, d’excitation, et de stupéfaction. Elle finit par se jeter aux bras de Yani et lui pose un baiser rapide (mais qui suffit à faire sauter son cœur) sur les lèvres. « T’es un putain de héros ! Merci… désolée j’ai pas fait gaffe à cette tête de con. J’ferai plus attention la prochaine fois promis ! » Dit-elle avec un grand sourire de petite fille. Elle deserra son étreinte et lui proposa une clope à son tour. « Tu t’es fait mal quelque part chaton ? Tu viens à la maison, je te soigne, on se met en jogg et on regarde Titanic ? » proposa-t-elle avec un clin d’œil entendu.


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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyJeu 3 Mar - 12:03


 
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  Liloo et Yani-Grey
 
 


 
L’image du monstre kidnappant ma Liloo me rend dingue. Alors que j’essaie tant bien que mal d’esquiver ses gestes décousus, et de lui rendre la pareil, je le revois en train de mettre toute sa mauvaise volonté dans l’atteinte des petites lèvres de la jeune femme. Ça me rend fou. Qu’il puisse s’en prendre à elle, ça me rend fou. Au fond, l’alcool est bien trop ancré dans mes veines et dans mon sang, et l’adrénaline est bien trop effusive pour me permettre d’avoir les idées complètement claires sur la situation, et de réfléchir à la gravité de ce qui aurait pu arriver si je n’étais pas intervenu. D’où le fait d’avoir sauté sur le géant sans préméditation. Néanmoins, pour Liloo, même sobre, je ne me serais pas retenu de lui foutre une raclée mémorable. Sobre, pourtant, j’aurais probablement eu plus de force, plus d’appuis, j’aurais certainement mieux réussi mon coup. Parce que là, je n’avais que ma colère, les dents serrés, et ma force légèrement chancelante pour tenter de vaincre l’agresseur.

Baston ! baston ! Je savais pertinemment que Liloo n’aimait pas ça, dépendre de quelqu’un. Je savais qu’elle en avait horreur, et c’est probablement pour ça que c’était la seule à qui j’accordais ma confiance lorsqu’il s’agissait de protection, alors qu’elle était celle que j’avais le plus besoin de protéger. C’était une réelle bataille contre moi-même, elle le savait, mais je la connaissais. Je la savais capable, je savais qu’elle prenait une attention particulière au monde sauvage dans lequel nous vivons. C’était une tigresse, Liloo. Elle savait être discrète, savait quoi éviter, et savait montrer les griffes si jamais. Moi, dans l’histoire, j’étais le lion qui restait aux aguets pour surgir au moindre cri. Là, je m’en voulais. Ce mec avait réussi à l’attraper, il avait réussi à franchir ses barrières de protection. Je voyais rouge. Je n’avais pas été là quand il le fallait. Il avait manqué de faire du mal à l’être le plus important de ma vie. Et c’est probablement pour ça que les cris de Liloo, ses encouragements, ses hurlements, me donnaient l’adrénaline nécessaire pour continuer de terrasser ce monstre.
Que je ne terrassais pas réellement, en fait. « Défonce le bébé ! » Je relève les yeux un quart de seconde, souriant en entendant sa voix et le surnom qu’elle m’accordait, tentant de lever le pouce en l’air pour lui assurer que je l’aurais, le dessus, et je me retrouvais à nouveau en dessous de son ventre gluant. La petite foule autour de nous rit aux éclats. Et je n’ai pas non plus bu assez pour ne perdre ma fierté. Alors je cris, de toute mes forces, cherchant tant bien que mal la force nécessaire pour reprendre le dessus sur ce combat improvisé. Il ne s’attendait pas à ce qu’un petit homme comme moi soit aussi fort, je suis sûr. Je ris intérieurement, ravi de la tournure que semblait prendre ma victoire. Pas longtemps, néanmoins. Car malgré tout, on ne défi pas indéfiniment la nature, elle adore revenir au galop. Et ses kilos en plus m’écrasent. Il est trop bourré pour redouter l’impact de ses gestes, il n’a plus peur de rien, et se jette sans scrupule sur moi. Je ne suis trop excité et énervé pour ressentir la douleur, mais je ne donne pas fort de mes membres plus tard.
Alors que je semblais perdre tout espoir de victoire, Liloo prend la main. Ma Liloo. Et le héros se fait sauver, sous les regards éberlués de la foule. Un verre de bière. Le comble, pour un ivrogne qui s’en enfilait visiblement un paquet. Un instant, qui semble durer une éternité, j’échange un regard avec Liloo, surprise de son propre geste. Je ne sais pas vraiment ce que transcris mon regard, étant légèrement chamboulé dans cette situation. Mais elle était carrément canon, avec son verre à moitié brisé dans la main, son air ahurit et sa robe sexy. Ses joues roses, ses yeux brillants, je l’avais impressionné, je l’avais sauvé, et elle m’avait rendu la pareil. Comme toujours.

« On se tire Roméo, on a fait suffisamment parlez de nous ce soir. » Je n’ai que le temps d’apercevoir les vigiles que je suis déjà debout, légèrement chancelant, tenant la main de la jeune femme. Sous la huée de quelques ivrognes, on coupe la pièce pour en sortir. L’air frais me frappe le visage, révélant au grand jour une douleur assez pointue, un peu partout dans mon corps. Impossible encore de déterminer où est-ce que j’avais le plus mal. Adossés au mur, je la regarde sortir une clope, s’emmitoufler dans sa veste, et tirer une latte. Presque comme si de rien était, afin de se remettre des émotions de la soirée. Nous passions régulièrement des soirées extraordinaires, il nous arrivait toujours quelque chose. Mais là, je crois que nous n’avions jamais fait mieux.
Alors, j’éclate de rire. J’ai mal, j’ai le cœur qui bat à 100 000 à l’heure, j’ai froid, j’ai eu la peur de ma vie. Mais en me repassant le film dans la tête, je ne réalise pas. J’éclate de rire, un réel fou-rire, impossible de me calmer. C’est grotesque, burlesque. Je me revois sautant sur le géant de graisse, les sourcils froncés et les dents dehors, hurlant de tout mon cœur. Un hoquet de rire. Je revois le visage de Liloo, sourcils froncés et poings serrés, qui hurle mon nom. La tête en arrière, je ris. Je croise le regard de mon amie. Tu te rends compte de ce qu’il s’est passé là-dedans ? Putain… amour, qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi ! Elle me regarde, je la regarde, et elle me saute dessus, se serrant contre moi, m’entourant de ses bras. « T’es un putain de héros ! Merci… désolée j’ai pas fait gaffe à cette tête de con. J’ferai plus attention la prochaine fois promis ! ».

Tout s’est passé très vite, très rapidement, tellement que tout aurait pu passer inaperçu. Mais mon cœur a sauté tellement haut que mon cerveau a réussi à capter chaque milliseconde de cet instant. Ou plutôt millimillisecondes. Bref. Quoi qu’il en soit, j’ai capté ses lèvres sur les miennes. Non pas que ça ne nous soit jamais arrivé, un petit bec de temps en temps, comme si de rien n’était, pour se souhaiter une bonne nuit, juste pour que je puisse me dire que, s’il le savait, son Maxime aurait bien les nerfs. Tout en amitié. Simple marque d’affection, comme entre frère et sœur. Celui-là, pourtant, avait un autre goût, avait laissé une autre trace. Bizarrement, c’était tout autre chose, probablement des restes de notre danse de toute à l’heure, et je me retrouvais troublé. A moitié, l’adrénaline redescendant lentement mais étant toujours bien présente.
Je profitais de son étreinte pour y songer, l’entourant à mon tour de mes bras. N’y pense pas trop, Yani, elle est fiancée. Mais bizarrement, ça m'avait plu. Un peu. Beaucoup. Néanmoins, je me forçais à ne plus y penser. Ce n'était qu'un élan comme un autre, une impulsion tout simplement.
Lorsqu’elle se détacha, elle avait un sourire lumineux. Je refusais la clope qu’elle me proposait, préférant simplement tirer une bouffée de la sienne, encore allumée. « Tu t’es fait mal quelque part chaton ? Tu viens à la maison, je te soigne, on se met en jogg et on regarde Titanic ? » Je passe mon bras autour de ses épaules et commence à marcher vers la voiture, une moue de vainqueur sur le visage, la bouche tout de même tordue à cause de la cheville sur laquelle je venais de m’appuyer. Je suis un héros, tu t’souviens ? Un bisou magique et je repars d’aplomb ! Mais ne pouvant m’empêcher de passer du temps avec elle, et ne voulant pas voir son sourire tomber, je ne pouvais pas me retenir d’accepter son invitation. Même si, quand même, il m’a fait mal, le chameau. J'n’en suis pas fier, mais va pour l’infirmière Gonzales ! Surtout que je m'en serais pas sortie sans toi, Lili-la-tigresse.

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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyVen 4 Mar - 18:55

Let's just don't think about it
YANI & LILOO  
C’était son Yani, c’était son sauveur, son meilleur ami, son confident, son frère de cœur, son tout. Yani était sans doute l’homme le plus important dans sa vie, même si elle était fiancée à un autre. Liloo ne voyait pas les choses comme les autres. Elle faisait un mariage arrangé pour le plaisir de ses parents. Elle faisait un mariage avec une famille, un nom, un porte monnaie, plus qu’avec elle un homme qu’elle aurait appris à aimer pour le restant de sa vie. Elle aurait de l’affection pour Maxime, c’était une évidence, après tout ils se connaissaient depuis longtemps, et il l’avait toujours soutenu durant ses études à Oxford. Mais elle n’aimerait pas Maxime comme elle avait pu aimé avant. Liloo n’était tombée amoureuse qu’une seule fois, et elle en gardait un souvenir amer. Revenue à la réalité pour ce mariage arrangé elle avait abandonné l’idée de connaître à nouveau une histoire aussi romantique et parfaite. Elle était devenue Liloo Gonzales. La fille qui couche avec tout ce qui bouge, qui se targue de ne dépendre de personne, et de pouvoir faire sa vie seule. C’était une fille qui accordait bien plus d’importance à ses amis qu’à ses amants. C’était une fille qui voyait le sexe comme un jeu plutôt qu’à la manière d’une déclaration d’amour. C’était une fille qui ne se prenait jamais au sérieux, qui semblant incapable de tenir une conversation sans vous lancer quelques piques sarcastiques. Liloo c’est une fille qui porte un masque. Le masque d’une jeune femme forte, indépendante, et sans émotion. Une fois qui a souffert de perdre l’amour et qui se refusait à aimer à nouveau. C’était une fille qui ne se laissait pas aller à l’émotion pathétique de certains. Les déclarations d’amour, les repas aux chandelles, ou même les rendez-vous cinéma-restaurant, ce n’était pas pour elle. Elle était fière de pouvoir passer d’un lit à l’autre, d’une paire de lèvres à une autre sans ressentir la moindre culpabilité. Elle était indépendante, elle se suffisait à elle-même.
Alors pourquoi son cœur s’emballait quand elle déposait ses lèvres sur celles de Yani ?

C’était pourtant une chose qu’ils faisaient parfois. Un smack, c’était pas grand chose. Un smack ca ne signifiait rien en général. Et c’était Yani-Grey. C’était son Yani. C’était son chat , son Loulou , son Doudou , son Putain de héros terriblement sexy. Il était à l’envers, l’adrénaline leurs donnant des ailes à tous les deux alors qu’ils quittaient le Deepers. Elle avait une clope à la bouche, comme si rien ne s’était passé. Une soirée normale en somme. Combien de fois elle s’était retrouvée dans des bastons à cause de l’alcool et des gros lourds, ou des salopes ? En général c’est elle qui se battait, mais elle avouait que voir Yani se jeter sur ce type pour sauver son honneur l’avait … touchée. Profondément. Elle était heureuse de voir que l’amitié de Yani était aussi forte. Elle, elle le considérait comme le centre de son univers. Mais il venait de lui prouver qu’il en était de même pour lui. Ils s’aimaient sans ambiguité, du moins le pensait-elle. Aucune ambiguité, une amitiée pure. « Tu te rends compte de ce qu’il s’est passé là-dedans ? Putain… amour, qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi ! » Elle sourit à ce surnom. Elle adore ce surnom, encore plus quand il sort aussi naturellement de la bouche de son Yani. Elle se met à rire. Incapable de croire que ca s’est vraiment passé. « C’était énorme ! » Dit-elle en sautillant sur place. Sérieusement, elle vivait pour ces instants. Elle était pas normale. Une soirée juste à boire des bières et danser c’était trop banale pour elle. Définitivement elle sortait trop.

Finalement alors qu’elle continuait à jouir de la nicotine elle remarque qu’il s’adosse au mur et grimace. Elle vient alors lui demander s’il s’est fait mal. Elle n’a pas envie de rentrer chez elle ce soir, elle ne veut pas se retrouver en tête à tête avec Maxime. Elle veut … elle veut être avec Yani. Elle veut passer la nuit avec lui. « Je suis un héros, tu t’souviens ? Un bisou magique et je repars d’aplomb ! » Elle hausse un sourcil. Un bisou magique ? Sérieusement ? « Je te fais d’autres bisous quand tu veux. » Dit-elle avec un air plus entendu, et plus séducteur aussi. A quoi tu joue Liloo ? Elle sent sa gorge se nouer un temps. Yani vient la prendre contre lui et elle espère qu’il n’a pas vu son trouble. Elle disait ce genre de choses, c’était normal. Mais cette fois elle ne s’est pas… tout est comme… étrange. « Même si, quand même, il m’a fait mal, le chameau. J'n’en suis pas fier, mais va pour l’infirmière Gonzales ! Surtout que je m'en serais pas sortie sans toi, Lili-la-tigresse. » Elle sort un Graou comme si elle était un gros chat, et finit par atteindre la voiture. Elle a bu, lui aussi, mais au moins elle n’a pas mal. « J’prends le volant ! On est pas loin de toute façon. » Dit-elle en lui volant les clés avant qu’il ne réagisse.

Elle se retrouve derrière le volant, attend qu’il monte, et fait vibrer le moteur pour s’élancer sur la route. Elle grille un ou deux feux rouges, et finit par tourner dans sa ruelle. Y a pas de flics sur la route, coup de chance dans cette soirée. Elle se gare devant son immeuble, et sort rapidement en rendant à Yani les clés. Elle se penche sur lui et vient embrasser sa joue. « Ca va mon petit Cœur ? J’arrive pas à croire que tu te sois battu pour moi. C’est presque romantique ! On dirait un film pour ado. » Dit-elle en se marrer, arrivant devant la porte de son duplex pour ouvrir la porte. Le noir l’accueille. Pourtant Maxime devrait être là, alors pourquoi est-ce que l’appartement est plongé dans le noir ? « Max ? » Crie-t-elle, perplexe. Elle hausse les épaules, laisse Yani rentrer. « Il doit être sortie. Mets toi à l’aise, j’vais chercher de quoi calmer les douleurs. » Dit-elle en lui offrant un clin d’œil.
Elle ôte sa veste, et court vers sa chambre où se trouve sa boite à pharmacie. Dans la chambre oui, c’est comme ca que Liloo range ses affaires. Elle allume la lumière et son regard s’arrête sur un papier posé sur le lit. Elle fronce les sourcils et s’en saisit. Une lettre. Perplexe elle la met dans sa poche avant de se pencher pour prendre de quoi soulager Yani. Des anti-douleurs, de la pommade pour les bleus (au cas ou) et une poche de glace. Elle revient dans la cuisine. « Alors, tu as mal où chaton ? Tu veux boire un truc ? Grand verre d’eau fraiche ? » Proposa-t-elle en posant son butin sur la table du salon. Elle prend deux grands verres, les remplie d’eau, et finit par venir s’asseoir sur le canapé avec Yani pour lui tendre le sien. Elle boit deux gorgées, et sort la lettre qu’elle a trouvé dans le salon. « J’te laisse choisir le film finalement si… tu… » Dit-elle en commençant à lire. Avant de blêmir. Elle sent sa gorge se serrer, prise au dépourvue, perplexe, perdue. Elle lève le regard vers Yani et lui tend la lettre. « C’est Maxime… il… il est parti. » Encore.



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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyJeu 10 Mar - 19:39


 
Let's just don't think about it
  Liloo et Yani-Grey
 
 


 
Liloo était la seule avec qui je pouvais être moi, vraiment moi. Je pouvais être le Yani-Grey du Kentucky, le garagiste au jardin sur le toit, le mec au porte-feuille troué, tellement vide, sans un seul petit billet vert. Avec Liloo, je m'en fichais de ce que je pouvais bien renvoyer comme image, je n'étais plus le mec blindé aux as, riche héritier de je ne sais où. Elle me trouvait canon, on était juste sexy, ensemble. J'étais moi-même, j'étais Yani, celui qui se faisait finalement de plus en plus rare étant donné le peu de personne qui connaissaient réellement mon identité. Tellement que, parfois, j'avais du mal à me rappeler comment tout cela avait bien pu commencer, d'où est-ce que toute cette histoire était partie. Je n'aimais pas y penser, mais finalement, ça faisait partie de moi, ça faisait partie du jeu, de qui j'étais. Avec Liloo, pourtant, je pouvais laisser tout ça de côté. Je n'avais pas besoin d'y réfléchir, de faire attention, de me focaliser sur mon histoire. Elle était une bouffée de vérité dans mon mensonge.
Je ne sais plus comment je suis venue à lui faire confiance à ce point là. Comment nous étions devenus comme nous l'étions. Je suis sûre qu'elle non plus. Nous étions tellement importants l'un pour l'autre, tellement proches, que la question ne se posait même pas; nous nous aimions, point barre.

Quoi qu'il en soit, je la laissais prendre le volant de la voiture, discrètement empruntée, sans problème. De toute manière, j'aurais eu du mal à conduire tellement mon corps entier était endolorie. Et puis elle savait toujours ce qu'elle faisait, Liloo. Enfin même si elle ne le savait pas, elle s'en sortait toujours. Je n'avais qu'une hâte, c'était de rentrer chez elle et me vautrer sur le canap', entre plaids et cousins, devant un film, rien que nous deux, à me faire pouponner. L'extase serait que Maxime, son fiancé, ne soit pas là. Mais ça, je n'y comptais pas trop.
Pourtant, lorsqu'elle gara l'automobile devant chez elle, l'appartement semblait vide. « Ca va mon petit Cœur ? J’arrive pas à croire que tu te sois battu pour moi. C’est presque romantique ! On dirait un film pour ado. » Liloo ne semblait pas inquiète, mais il était tard. Enfin tôt. Enfin bref, une heure où il aurait dû être là. Ses lèvres sur ma joue et la descente d'adrénaline, ajouté à l'alcool engloutie plus tôt, tout jouait contre une quelconque prémonition. Mais entre le moment où j'ai posé un pied à terre, et celui où ma meilleure amie terriblement sexy posa un baiser sur ma joue, j'avoue avoir ressenti que quelque chose ne tournait pas rond. Il y avait une ambiance étrange. Notamment lorsque sa voix résonna dans l'appartement, une fois la porte d'entrée franchie, appelant le nom du jeune homme. Effectivement, les lumières éteintes, aucun bruit; il n'y avait personne. « Il doit être sortie. Mets toi à l’aise, j’vais chercher de quoi calmer les douleurs. » Bon, on va pouvoir faire du bruit alors !

Je la laissais chercher ce dont elle avait besoin, et m'installais sur le canapé. En m'asseyant, je découvrais une nouvelle douleur sur le côté de mon torse, où je repérais une rougeur légèrement bleutée, de la taille d'un gros poing, sous le tee-shirt que je venais d'ôter. C'était sacrément douloureux, finalement, et ça risquait de devenir bien moche; je le voyais déjà passer du bleu au jaune, au violet et au noir. Plus aucune fille ne voudrait de moi pendant quelques semaines, il me faudra trouver un subterfuge.
Je me laissais aller contre les coussins moelleux, tee-shirt en main, la tête baissée vers la table basse où une pile de magazines trônait. Des robes à frous-frous et des gâteaux crémeux se battaient en page de couverture. Je voyais déjà Liloo dans une de ces robes, mal à l'aise comme jamais, n'ayant pas pu résister à sa sorcière de belle-mère. Je m'imaginais déjà, en costard coûtant trois mois de mes loyers, lui envoyant une poignée de crème dans les cheveux, annonçant ainsi le début d'une bataille endiablée. Mais non, il faudrait que je me tienne. Pour elle, pour son arrangement. Je détestais l'idée de la voir faire quelque chose qu'elle n'était pas censée faire. Enfin si, justement, elle était censée... Je voulais la voir heureuse, mais dans sa propre intégrité, pas pour le bien de quelqu'un d'autre. Mais visiblement, elle n'avait pas vraiment le choix, et ne comptait pas s'y opposer. C'est sans doute qu'elle en avait envie, quelque part.

Et effectivement, j'ai su qu'elle y était attachée, au son de ses pas, presque frêles, lorsqu'elle revint dans la pièce. « J’te laisse choisir le film finalement si… tu… » Je ne pensais pas voir Liloo Gonzales triste, un jour. En colère, déboussolée, nerveuse, frustrée, mais pas triste. C'était mon truc, la tristesse. Je la calmais, elle me consolait. Mais là, elle avait une lumière si triste dans le regard, que je ne pris même pas la peine de lire le message. color=#006600]Bordel[/color] Je saisis la lettre et enveloppait simplement la jeune femme dans mes bras, la serrant contre moi. Je n'avais pas saisis l'importance que cet homme pouvait avoir dans sa vie, je ne savais même pas quoi dire. Je bouillonnais de colère contre lui, lui qui faisait du mal à ma Liloo, mais je n'en montrais rien. Il y avait le temps du soutien, et celui de la colère. Là, elle avait besoin de mon épaule, pas de mes biceps.
Viens, la tête sur mon épaule, j'ai mal comme ça... Ton meilleur ami est en morceaux ! Je tentais une touche d'humour, tout en l'attirant pour qu'elle puisse se blottir contre moi. Caressant ses cheveux dans le creux de mon cou, je cherchais comment, une fois la première phase de consolation passée, je pourrais éclater la tête dorée de Maxime. Je n'avais même plus mal, tellement j'étais en colère contre lui, et soucieux de ce qui pouvait bien se passer dans la tête de Liloo. Je n'aimais pas voir que quelque chose pouvait la briser. Nous étions les même. Ce qui la touchait, me touchait. Je pense que l'idée de ne pas avoir à porter de robe-meringue ne te consolera pas, hein bébé... Alors je te propose de quand même aller à l'essayage tous les deux, et d'en essayer une pour toi. Deal?

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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyDim 13 Mar - 23:29

Let's just don't think about it
YANI & LILOO  
Elle donne la lettre à Yani-Grey qui n’y pose pas même un regard posant le papier qui se met à pendre dans le vide, les quelques mots laissés par Maxime se dévoilant en désordre. Liloo y pose le regard, vidée de ses émotions d’un seul coup. Perdue, éperdue, perturbée. Elle ne sait pas ce qu’elle doit, comment elle doit réagir. Les larmes montent dans ses yeux, mais ne coulent pas. Pas tout de suite. Elle regarde la lettre posée sur la table, et a l’impression d’entendre Maxime murmurer ses mots à son oreille :
Liloo,

Je ne vais pas passer par quatre chemins pour t’annoncer que je m’en vais. Tu l’auras sans doute remarqué parce que mes affaires ne sont plus là, et qu’il n’y a aucun bruit dans notre appartement. C’est ton appartement – à nouveau – aujourd’hui. Je ne saurais pas te donner les raisons de mon départ, parce que je pense que tu me trouverais lâche ou stupide. C’est trop dur Liloo, d’être ici. D’être à Oxford. D’avoir été auprès d’Eliakim et de ne pas pouvoir être avec lui. D’être fiancé avec toi alors que je sais que tu mérites bien mieux. Tu mérites d’être heureuse, d’être avec quelqu’un que tu aimes. Mes parents seront déçus et les tiens sans doute énervés par cette nouvelle mais je n’en ai cure. Ce que je regarde c’est toi, et tu ne pourras être heureuse (et amoureuse) uniquement si je m’en vais. Quel genre de vie pourrais-je t’offrir sinon ? Basée sur un mariage arrangé pour des raisons d’argent par deux familles qui ne s’entendent que modérément. C’est stupide ne trouves-tu pas ? Question rhétorique.  

Tu me déteste sans doute pour être parti, et tu en as le droit. Tu te dis sans doute que ces raisons ne sont pas les bonnes, mais je pense que tu ignores encore tout de l’amour, et de ces conséquences. Tu voudras aimer au grand jour, ne pas être arrêté par ce mariage qui va t’enchaîner à moi. Alors je pars, pour que tu sois heureuse. Pour pouvoir guérir de mon amour pour Eliakim et l’oublier. N’essaie pas de me retrouver, ne me contacte pas. Tout cela c’est du passé à présent.

Je t’aime Liloo. A toujours ton ami.

Maxime de Langlais.


Egoïste et lâche, Maxime était parti pour des raisons qui n’avaient pas de sens. Elle ne comprenait pas sa lettre, la seule chose qu’elle avait retenu c’était son départ. Je m’en vais. Casse toi donc puisque c’est ce que tu veux. Puisque tu es incapable de te marier à une femme que tu n’aime pas. Puisque tu es incapable de faire cela pour ta famille, pour tes parents, pour ton nom. Cela n’avait pas de sens, personne l’obligeait à revoir Eliakim. Personne ne l’obligeait à espérer encore pouvoir le toucher ou l’aimer comme il l’avait fait auparavant. Putain de crétin. Et maintenant qu’était-elle censée faire ? Elle reste là, fixant Yani comme pour trouver une réponse dans son regard. Yani saura quoi faire. Yani savait toujours quoi faire. « Viens, la tête sur mon épaule, j'ai mal comme ça... Ton meilleur ami est en morceaux ! » Elle laisse échapper un rire, et vient contre lui, posant sa tête sur son épaule avec toute la délicatesse dont elle est capable. Yani sait toujours quoi lui dire, quoi faire, et elle se sent déjà mieux alors qu’il la sert dans ses bras. Elle n’allait pas épouser Maxime.
Maxime c’était son ami, c’était son parrain à Oxford, et de ce fait elle le connaissait depuis huit ans. Maxime c’était un amant, assez bon, qu’elle avait appris à apprécier avec le temps. Maxime c’était un mariage arrangé, elle s’était faite à l’idée de marcher vers lui devant l’autel. Parce qu’elle Devait le faire. Mais en avait-elle vraiment envie au final ? Maxime c’était son pote, son ami, son confident. Maxime avait eut les couilles de dire Merde à leurs parents et de se tirer. Il l’avait abandonnée, parce qu’il ne pouvait pas l’aimer. Elle était tiraillée entre le soulagement (de ne pas avoir à l’épouser) et la blessure (de se sentir comme une moins que rien). Elle n’était pas assez bien pour les de Langlais ? Elle sait pas, son cerveau marche à douze milles à l’heure. Elle aimerait une réponse, elle aimerait savoir quoi penser, quoi faire, quoi dire.

Elle se laisse bercer par son Yani, restant silencieuse, sentant que les larmes tombent sur ses joues. Tu es ridicule Gonzales. C’est vrai. Liloo Gonzales ne pleure pas. Jamais. Elle sourit, elle se marre, elle vous fait un doigt et continue sa vie. Liloo Gonzales ne se laisse pas abattre. Elle se redresse un peu, et croise le regard de son meilleur ami. « Je pense que l'idée de ne pas avoir à porter de robe-meringue ne te consolera pas, hein bébé... Alors je te propose de quand même aller à l'essayage tous les deux, et d'en essayer une pour toi. Deal? » Putain ! Elle ne va pas porter une robe Meringue !! Son visage s’illumine d’un coup d’un sourire immense. ELLE NE VA PAS PORTER UNE ROBE MERINGUE !! Elle a envie de… de… Elle se jette au cou de Yani et pose ses lèvres sur les siennes – en souriant à travers les larmes. Avant de se lever soudainement et de sautiller, se marrant comme une espèce de demeurée un peu flippante. « Je ne vais pas porter une putain de robe Meringue ! et et… je n’ai pas à me casser le cul pour savoir où chacun va devoir s’asseoir sur un plan de table en papier plier à la con ! Et je ne vais pas avoir à me choisir des demoiselles d’honneurs pour leur faire porter des fringues ignoooooooooooobles ! » Dit-elle, énumérant tous ces trucs qu’elle déteste. Putain, elle va pouvoir restée elle-même et emmerder le reste du monde. Continuer à baiser tout ce qu’il passe, et à dilapider l’argent familiale. Et en plus comme Maxime s’est tiré ca sera lui le méchant de l’histoire, et elle, elle pourra se faire plaindre ! C’était juste… « Parfait ! T’sais quoi. J’vais pas pleurer. On va faire un truc que je rêve de faire. » Dit-elle en se tournant pour ouvrir un tiroir plein de magasines de mariages, en plus de ceux présents sur la table. « Aide moi. » Exige-t-elle en posant ces magazines dans les bras de Yani.  
Elle en prend un stock aussi et va dans la salle de bain pour les foutre dans la baignoire. Elle les met là et les regarde. Prend dans sa poche son briquet et y fout le feu. Elle regarde les magazines qui s’enflamme et ouvre la fenêtre pour éviter l’asphyxie. « Putain ca fait du bien… » Dit-elle en inspirant cette douce odeur de liberté qui s’échappe de leur incendie maitrisé. Elle se tourne vers Yani et lui sourit. Avant de le perdre, vent de panique sur son visage. « J’vais devoir appeler ma mère pour tout lui raconter. Fais chier. » Dit-elle en grimaçant. Sa mère qui se faisait une telle joie de pouvoir (enfin) marier sa vie. C’était casse-couille. Genre vraiment casse-couille.

Elle s’assoit finalement à même le sol à côté de la baignoire et invite Yani à en faire de même. « Putain bébé… J’vais pas me marier. Adieu le mariage arrangé cette fois-ci. J’vais encore pouvoir faire des folies de mon corps et rendre des comptes à personne. Ca gère ! Je crois que… en fait je crois que j’suis contente. Ca fait de moi quelqu’un de fou … ? » demanda-t-elle en se tournant vers lui, ne sachant si son état est dû au soulagement, ou à l’adrénaline liée à la panique et à la stupeur. Est-ce qu’elle ne pouvait pas être une fille normale pour une fois ?


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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyMer 16 Mar - 21:41


 
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  Liloo et Yani-Grey
 
 


 
Ma meilleure amie contre moi, je réalisais que l'amour n'est pas la seule chose qui lie et délie les gens. Liloo n'était pas amoureuse de Maxime, et il ne l'était probablement pas non plus. Mais tous les deux étaient attachés l'un à l'autre, visiblement bien plus que pour une simple question d'hommage familiale. Jusqu'alors, je pensais que l'amour était la seule chose qui pouvait briser les gens, qui pouvait les amener à se détester, à se haïr, à pleurer toutes les larmes de son corps et de hurler tout l'air de ses poumons. Jusqu'alors, je pensais que seul l'amour, qu'il soit amoureux, amical ou familial, pouvait causer des dommages puis les réparer d'un mot, d'un baiser. Mais ce n'était pas l'amour qui avait blessé Liloo. Ce n'était pas le désamour qui avait amené Maxime à fuir. C'était une toute autre chose, une chose que l'on ne peut visiblement pas connaitre, pas comprendre, à moins de la vivre.
Mais quoi qu'il en soit, amour ou toute autre chose, avoir Liloo contre moi, dépitée et le regard perdu, ça me faisait du mal. Du mal parce que j'aimais cette fille sincèrement, elle était ma raison de sourire à chaque fois que je la voyais ou que j'entrais en contact de n'importe quelle manière avec elle. Et la voir les larmes aux yeux, voir les gouttes salés dévaler ses joues, ça brisait mon cœur en trente et un mille morceaux. Pour le coup, c'est l'amour qui me poussait à la réconforter, et à souffrir avec elle, a partager douleurs et bonheurs à ses côtés.

Elle avait toujours le chic de surprendre, Liloo. Le chic de passer d'un sujet à un autre, d'une colère à un fou-rire, de changer de visage rien qu'avec un mot, un geste. Et je parle en toute connaissance de causes. Je la connais pas cœur maintenant, ma Liloo. Mais de la voir se relever, éclatant de rire, alors qu'elle venait de mouiller mon épaule quelques secondes avant, je fus moi-même surpris. Son visage soudain lumineux alors qu'il était si ternie par la douleur juste avant, c'était clairement surprenant.
Mais tout de même moins surprenant que les lèvres qu'elle vint appuyer contre les miennes, avec force, se jetant à mon cou, m'embrassant à travers les larmes. Pour le coup, je restais sonné un instant. Le temps de la voir s'agiter et déblatérer les nombreux avantages de sa récente rupture. Je restais sans voix, sans geste. Le deuxième de la soirée. Mais non, Yani. Celui-là était nerveux. Il ne pouvait qu'être nerveux, incontrôlé, comme le fou-rire qu'il lui prenait, à l'instant, alors qu'elle sautillait dans la pièce, récupérant des magazines par-ci par-là. Ce n'était pas du tout prémédité, absolument pas voulu, vieux. Elle est simplement indomptable, démarre au quart de tour, ne pense pas plus loin que... que ça. Liloo c'est une petite flamme impossible à cerner, à cadrer, et c'est pour ça que je l'adore. Que je la respecte. Mais deux bisoux dans une même soirée, tout de même, ça me laisse perplexe.

« Aide moi » Déphasé, encore surpris, je la suis, quatre ou cinq magazines en main, alors qu'elle se dirige, telle une furie, dans la salle de bain. La belle salle de bain de l'appartement. De son appartement, désormais. Tout brille, sous les lampiottes incrustées au plafond. Tout brille, autant que la flamme que Liloo vient d'allumer dans la baignoire, alors que je me retrouvais nu de ma charge sans m'en être aperçu. Elle venait de saisir les magazines pour les détruire, un sourire brillant, presque fou, sur le visage. Il est beau, son sourire. Ses yeux pétillants aussi. Son expression de folie, de dingue, de petite fille ravie d'avoir couru des mètres, encore et encore, d'avoir grimpé dans les arbres et sauté haut, très haut, alors que sa mère le lui avait formellement interdit. Qu'est-ce que je l'aimais, son expression de folle-dingue complètement brisée, mais toujours forte, toujours.
« J’vais devoir appeler ma mère pour tout lui raconter. Fais chier. » Alors que son regard se perd, un instant effrayé, dans la fumée qui s'échappe de ce feu de joie improvisé, je me place derrière elle et l'entoure de mes bras, la rassurant et l'éloignant des flammes en même temps. Je l'appellerais moi, ta mère, bébé. Il faut bien que quelqu'un lui dise à quel point tu pleures devant les belles robes que tu n'auras pas l'occasion de lui montrer. Et il faut bien qu'elle me connaisse, maintenant... Je marquais une pause, cherchant mes mots, encore à moitié ailleurs, soucieux de dire n'importe quoi. Comme toujours quand je suis sur le cul. Maintenant que je suis le seul homme de ta vie.


Alors qu'elle s'assoit par terre, je m'empare de la douchette pour étouffer le feu encore bien luisant, évitant ainsi l’asphyxie. « Putain bébé… J’vais pas me marier. Adieu le mariage arrangé cette fois-ci. J’vais encore pouvoir faire des folies de mon corps et rendre des comptes à personne. Ca gère ! Je crois que… en fait je crois que j’suis contente. Ca fait de moi quelqu’un de fou … ? » Je m'assois à ses côtés, la regardant d'un air... Un air à moi. Un air affectueux, un air perplexe, un air penseur, mais un air sûr de lui également. Ma Lili, ce qui est fou, c'est toute cette histoire de mariage arrangé. Ce qui n'aurait pas été normal, dans ce cas de figure, c'est que tu en tombes de dépression. Liloo, tu n'aimais pas ce mec comme tu aimeras celui qui passera ses jours avec toi, tu n'avais rien à faire avec lui, encore heureux que tu sois soulagée! C'était totalement vrai. Passer ses jours et ses nuits avec quelqu'un pour qui l'on ne ressentait pas ce sentiment qui nous permet de rester, c'était totalement suicidaire. Déboussolant. Excessif. Fou. Dingue. Et je préférais voir Liloo abandonnée par son Maxime (même si j'en étais en colère) que malheureuse avec lui, par la suite. Si tu n'étais pas plus heureuse comme ça, avec moi, dans ta salle de bain qui pue les magazine brûlés, plutôt qu'avec ce mec plein aux as qui aurait pu te combler jusqu'à ta mort, là tu aurais été totalement timbrée ajoutais-je un sourire narquois étirant mes lèvres, croisant son regard sans plus pouvoir m'en détacher.

La question me brûlait les lèvres. Je ne sais pas depuis quand, à l'instant, ou plus tôt dans la soirée, mais ça me démangeait. Et puis nous étions fous, tous les deux, non? C'était notre touche, notre marque de fabrique, notre leitmotiv, notre façon d'être les meilleurs amis du monde. Alors que nos regards étaient comme patafixés, je lui souris. Mon plus beau sourire, presque enfantin, presque amoureux, totalement sincère. Dis moi mon lapin, pour te faire pardonner de m'avoir fait bouger du canap' alors que je suis un homme meurtri, tu ne voudrais pas m'embrasser comme tu l'as fait, il y a cinq minutes?

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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyVen 18 Mar - 1:04

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YANI & LILOO  
Elle se sent libérée. Depuis qu’elle est enfant, depuis que ses parents ont fait fortune et sont devenus des « nouveaux riches » elle sait qu’elle va devoir épouser un homme avec une situation, avec un nom, avec un rang si possible. Un homme qui permettra à ses parents de gagner en prestige, et de se faire une place de choix dans les soirées mondaines qui ont lieux dans l’ensemble du pays. Être dans l’élite londonienne, l’élite mondiale. Ils ont beau avoir réussi, ils ont beau avoir de l’argent, ce n’est jamais assez. Ce qui leur manque encore, et ce qui leur manquera sans doute toujours, c’est la fierté. D’être ce qu’ils sont, d’avoir réussi. Non, ils désirent toujours plus, courant après une vanité qu’ils n’obtiendront pas. Et Liloo n’est personne pour leur dire d’aller se faire foutre. Elle pensait avoir accepté l’idée, elle pensait qu’elle était prête pour cela. Pour épouser un homme qu’elle n’aimait pas vraiment, ou en tout cas dont elle n’était pas amoureuse, pour le seul prestige et la réussite sociale de ses parents. Elle pensait qu’elle était prête à épouser Maxime, que l’idée c’était insinuée dans son esprit et qu’elle pourrait peut être même s’en réjouir. Mais tout s’écrouler comme un château de cartes, et elle se retrouvait pantelante, face à Yani, et seule. Abandonnée par ce futur époux dont – en réalité – elle ne voulait pas vraiment. Elle était libre à nouveau. Libre non pas de tomber amoureuse car la sentance de son mariage reviendra tôt ou tard, mais du moins elle était libre de faire ce qu’elle désirait, avec qui elle désirait. Et étrangement elle était plus qu’heureuse que Yani soit là. Lui et pas un autre. C’est dans ses bras qu’elle se jeta pour lui offrir un baiser furtive qui resta sur ses lèvres, lui décrochant un sourire radieux.
Son esprit tournait à une vitesse folle. Comme prise de vertige elle ne savait si elle voulait se lever, partir, courir, restée assise. Elle prit les magasines qu’elle alla brûler dans sa baignoire, et s’assit sur le sol. Fatiguée, mais excitée. Heureuse, et inquiète. Elle regardait Yani, son point d’encrage, son phare, son meilleur ami. Son tout. « Je l'appellerais moi, ta mère, bébé. Il faut bien que quelqu'un lui dise à quel point tu pleures devant les belles robes que tu n'auras pas l'occasion de lui montrer. Et il faut bien qu'elle me connaisse, maintenant... » Elle pleure devant les robes ? Mais pire que cela encore. C’est une véritable catastrophe de ne pas pouvoir porter cette chose qui semble vouloir bouffer ce qui lui reste de gras et l’empêcher de respirer. « Maintenant que je suis le seul homme de ta vie. » Elle hausse un sourcil et lui offre un sourire aguicheur. Le seul homme de sa vie ? Pire que cela encore. « Attention, si ma mère t’apprécie trop c’est à toi qu’elle va me fiancer. » Le prévint-elle avec un sourire moqueur. Il faudrait – malheureusement – pour cela que Yani ait un titre. Un putain de mot pour signifier Bonjour je suis un lord, un comte, un duc de mes couilles . C’était tellement con, et en même temps ca importait tellement à sa famille.

Tous ces trucs de prestige, et de nom à particule, c’était une habitude japonnaise et anglaise à la con qui collait à sa mère comme une sangsue. A cette seconde, alors qu’elle croisait le regard de Yani elle en voulait à ses parents. Elle leur en voulait de ne pas la laisser aimer qui elle voulait. « Ma Lili, ce qui est fou, c'est toute cette histoire de mariage arrangé. Ce qui n'aurait pas été normal, dans ce cas de figure, c'est que tu en tombes de dépression. Liloo, tu n'aimais pas ce mec comme tu aimeras celui qui passera ses jours avec toi, tu n'avais rien à faire avec lui, encore heureux que tu sois soulagée! » Elle perd son sourire, devenant soudainement sérieuse face au regard si profond de Yani. Est-ce qu’il avait lu dans son esprit ? Etait-ce possible ? Avec lui tout était possible. Il la comprenait, et la connaissait mieux que quiconque. Elle n’avait pas eut à tout lui dire sur elle, tout comme elle ne savait pas tout de lui. Qu’importe, ils étaient faits pour être ensemble. Unis contre le monde entier s’il le fallait. Là, toujours, l’un pour l’autre. Son regard la clou au sol, et elle s’y perd. Elle y retrouve son propre désarroi, sa fragilité, son désir inavoué, et son soulagement. Comme un miroir dans lequel elle se reflète parfaitement, elle se retrouve en lui. Comme toujours. Et que dire à cela ? Qu’aurait-elle était si elle avait épousée Maxime ? Elle aurait pu aimer, en cachette, rendant son amour impossible avec un amant ou une maitresse qui souffrirait de ne pouvoir être à la lumière. Elle s’en rendit compte alors et grimaça. Est-ce que lui, Yani, le supporterait cela pour elle ? Être un amant caché qu’elle aimerait comme une folle mais qu’elle ne pourrait pas montrer au grand jour ? Elle ne lui ferait pas subir cela. Jamais. « Si tu n'étais pas plus heureuse comme ça, avec moi, dans ta salle de bain qui pue les magazine brûlés, plutôt qu'avec ce mec plein aux as qui aurait pu te combler jusqu'à ta mort, là tu aurais été totalement timbrée » Elle ne peut s’empêcher de se rapprocher de lui, de chercher sa proximité, la chaleur de ses mots lui faisait battre le cœur un peu plus vite. C’est Yani qui parle, et ca la touche d’autant plus. Il sait, il a comprit. Elle n’a rien eut à dire. Putain depuis quand est-ce qu’il la regardait avec cet air là ? Elle se mord l’intérieur de la joue. Et se met à rire. Oui, elle est en train de devenir complètement timbrée. « Je suis toujours plus heureuse avec toi, mon Yani. » Dit-elle avec une chaleur dans la voix qu’elle ne se connaît pas.

Il ne la quitte pas des yeux, et elle soutient son regard. Un instant de flottement s’installe, un silence empli d’une tension palpable entre eux. Elle est proche de lui. Un peu trop sans doute. Mais c’est Yani. Elle voudrait se coller à son corps pour ne plus jamais bouger. Et cette fois, étrangement, c’est plus qu’une étreinte amicale et réconfortante qu’elle désire. Elle le sent palpiter dans son bas ventre. Ce désir d’aller plus loin que l’interdit d’une amitié solide. « Dis moi mon lapin, pour te faire pardonner de m'avoir fait bouger du canap' alors que je suis un homme meurtri, tu ne voudrais pas m'embrasser comme tu l'as fait, il y a cinq minutes? » Elle lui sourit, surprise par son impudence, mais ravie de sa question. « Oh mon lapin ! Je te fais souffrir hein ? Je te dois bien un baiser pour cela. » Dit-elle en se penchant vers lui pour quémander ses lèvres. Elle vient poser sa bouche sur la sienne mais cette fois au lieu d’un baiser furtif elle reste contre sa bouche. Délicatement elle vient ouvrir ses lèvres pour lécher les siennes et quémander l’entrée à sa bouche. Doucement, les yeux fermés elle se délecte d’un baiser au gout de l’interdit. C’est Yani. C’est son meilleur ami. C’est son héros. C’est… Yani. Qu’elle embrasse là, sur le sol de sa salle de bain, et elle en gémit de cette étreinte soudaine, avant de réaliser, de se reculer, mais pas trop. Elle croise son regard et lui sourit. « Cela convient-il à mon héros ou désire-t-il… Plus ? » elle lâche ce dernier mot comme une invitation. Libre. Elle l’était. Libre d’être avec lui.



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Yani-Grey S. Mirigian




Yani-Grey S. Mirigian
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MessageSujet: Re: Let's just don't think about it - Liloo   Let's just don't think about it - Liloo EmptyVen 18 Mar - 20:32


 
Let's just don't think about it
  Liloo et Yani-Grey
 
 


 
A peine les mots étaient sortis de ma bouche, à peine je le regrettais. Dès l'instant où mes lèvres avaient formulé les pensées, les idées, les envies que mes tripes avaient transmisses à mon cerveau, je pris peur. Pas peur dans le sens effrayé, douteux, anxieux. Peur de perdre quelque chose que j'affectionnais tant. Peur de perdre la personne la plus importante de ma vie. Peur de gâcher quoi que se soit. En fait, peur tout simplement. Je redoutais d'être à l'origine de quelque chose de mal, de triste, je redoutais d'avoir brisé notre amitié.
Je ne pourrais pas décrire ce que je ressentais, ce que j'ai pu ressentir ce soir. L'adrénaline et l'alcool de la soirée, au bar, précédemment, tout ça avait probablement faussé les battements de mon cœur lorsqu'elle avait déposé un baisé furtif sur ma bouche, furtif et excité, plus tôt. Les mêmes que nous nous accordions de temps en temps, quelques fois. J'avais sauvé Liloo des mains de cet ogre, et je me sentais probablement bien fier à ce moment-là. Assez fier pour gonfler d’orgueil face à la douceur de ses lèvres. Oui, c'était ça, ça ne devait être que ça; l'orgueil. Son second baiser, c'était différent. Pour elle, c'était simple: elle était déboussolée. Perdue entre le soulagement et la tristesse. Moi, j'avais été touché. Touché par sa détresse, l'excitation, touché le fait qu'elle ai tant besoin de moi. Je savais que Liloo m'aimait profondément, nous nous aimions profondément. Et nous comptions l'un sur l'autre, nous avions toujours eu besoin de la présence de chacun, pour avancer, pour surmonter, pour s'amuser, pour vivre. Alors au fond, c'est tout à fait normal que je sois chamboulé. Touché.

Le dernier, pourtant, celui que j'ai eu l'audace de lui demander, sans réfléchir, je l'ai réellement apprécié. Ce n'était pas l'adrénaline, ce n'était pas l'excitation, ce n'était pas sa détresse ni sa tristesse. Ce n'était pas ma fierté, ni notre besoin d'être ensemble. J'ai réellement apprécié ce baiser, parce qu'au fond, j'étais persuadé qu'il était sincère. Que ses lèvres étaient sincères, que sa langue cherchant la mienne était sincère, que son sourire contre le mien l'était aussi. Son sourire, celui qu'elle m'avait accordé lorsque j'avais terminé ma phrase, celui qu'elle m'offrait, à moitié, en se penchant vers moi pour réclamer ma demande, celui qu'elle gardait toujours en s'éloignant doucement de moi. Je n'avais pu m'empêcher de lui rendre sa passion moqueuse, son gémissement de plaisir, son amour passager. Je n'avais pu m'empêcher de partager avec elle cet instant, sans réfléchir d'abord aux conséquences.
« Cela convient-il à mon héros ou désire-t-il… Plus ? » Je me forçais à ne pas détourner le regard, tentant de contrôler mon cœur, battant anormalement fort. J'avais aimé cet instant. Mon corps aussi. Chaque partie de mon être réclamait haut et fort les lèvres de ma meilleure amie, une fois encore. Ma meilleure amie. Liloo était ma meilleure amie, et je venais de lui demander un baiser. Pire encore, je venais de l'apprécier au point d'en marquer ma mémoire.

Et maintenant? Maintenant quoi? Que faire face à son regard malicieux, son souffle presque contre le mien, son demi-sourire? Est-ce que c'était comme ça? Est-ce que ça devait être comme ça? Qu'est-ce qui devait être comme ça ou non, d'ailleurs? Qu'est-ce qu'il venait de se passer, exactement? Mon cœur battait, je ne savais plus quoi penser ni comment envisager la suite. Après tout, elle n'était pas dans son état normal, son fiancé venait de se tirer. Et moi, j'avais bien bu. Et venais de me battre contre quatre fois mon gabarit. Nous n'étions pas en mesure de prendre n'importe quelle décisions. C'est bien plus que ce dont j'aurais eu besoin... soufflais-je en baissant les yeux et en remettant une mèche de ses cheveux colorés derrière son oreille. Mais la demoiselle en détresse vient de subir pas mal de chose nerveusement parlant, et son héro aussi. Que dirais-tu d'enfiler nos joggings spéciale pyjama party et de s'enfouir sous les couettes de ton merveilleux lit? Un sourire timide sur les lèvres, je l'invitais à se lever, et me suivre sans vraiment attendre sa réponse, sa réaction, dans la chambre. Elle était crevée, moi aussi, et je ne voulais pas faire de mauvais choix. Le lendemain, tout serait oublié.
Je lui jetais son jogging et un tee-shirt dessus, m'emparant du mien laissé soigneusement dans son côté de l'armoire. Je ne voulais pas qu'elle voit les vêtements de Maxime, laissés "en attendant". Après l'avoir couverte d'une des couvertures moelleuses, je l'embrassais furtivement sur le front. Et pour éviter encore plus de contact, je me glissais sous une autre couverture, au-dessus de la sienne, espérant que la fatigue ne lui fasse rien remarquer. Passant mon bras autour d'elle pour lui pincer le nez avant de fermer les yeux, je remarquais que les siens l'étaient déjà. Et que sa respiration était plus douce. La belle au bois dormant venait de partir au pays des rêves.

© ACIDBRAIN
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