(Hot) Amère trahison. Alikim

Amère trahison
Alice & Eliakim
Elle ouvrit encore un carton, où devaient se trouvaient des photographies, et des babioles en tout genre. Assise au milieu du lit de leur nouvelle chambre, elle s'activait pour ranger les cartons qui restaient. Pour l'heure il y avait surtout les meubles, et elle avait décidé de sortir de quoi décorer la pièce. Pour la faire à leur image. Des photographies de leurs familles, de leurs amis, et d'eux aussi. Des photographies où ils souriaient, preuve de leur bonheur retrouvé, et de leur amour évident. Elle sortie du carton des photographies de plusieurs tailles, et les mis de côté pour les accrocher au mur plus tard. Elle trouva aussi deux lampes de chevet qu'elle mis sur les deux tables qui encadraient le lit. Il y avait même un poster représentant une affiche de film : Lord of the Ring . Un grand classique que le couple apprécié énormément. Sans doute une affiche qui se retrouvera au dos de leur porte.  
Depuis une heure déjà elle était en train de ranger les cartons qui étaient ensemble éparpillés dans la maison. Eliakim était dans son bureau pour corriger les copies de partiel. Les partiels... Elle-même avait encore trois partiels à passer avant Noël. Mais elle était assez confiante. Elle avait plutôt bien travaillé depuis le début de l'année, prenant le temps d'aller à tous ses cours, et les reprenant dés qu'elle rentrait chez Eliakim. Le fait que leur couple aille bien mieux lui avait permis d'y voir clair, de pouvoir se concentrer sur ses études. Du reste, elle avait surtout la préparation de son stage pour le semestre prochain. Un dossier à rendre pour la fin de l'année. Et quelques oraux pour l'heure afin de valider la première partie de son diplôme. Elle était fatiguée, mais le stress était passé à présent. Elle avait révisé toute la matinée, et elle mettait un point d'honneur à avoir un rythme équilibré : entre travail et vie personnelle, elle ne se laissait pas engloutir par l'angoisse et le travail. Alors elle vidait des cartons. C'était amusant, et ça lui permettait de se vider l'esprit. Soudainement Eliakim arrive dans la pièce et l'embrasse sur la joue. Elle lui sourit en retour.

Elle trouva aussi sa vieille radio. Elle l'utilisait quand elle prenait son bain pour écouter de la musique. Une habitude assez ridicule, très bourgeoise, qui faisait rire Eliakim. Amusée, la jeune femme alluma l'objet et une musique disco hasbeen envahit la pièce. Riant, la jeune femme jeta la radio sur le lit, se leva, et prit les clous et le marteau pour mettre sur le mur un tableau en liège où elle accrochera les photographies. Et quelques autres clous pour exposer directement les tableaux, et les photographies encadrées. Chantant à tue-tête. Elle n'entendit pas son homme qui l'appelait dans la pièce adjacente. La chanson prend fin alors que la jeune femme a fini de taper le clou. Accroche le tableau en liège. Les animateurs commencent à parler des chanteurs français, adoptes du disco. Alors, la jeune femme décida de couper la musique. L'instant de folie était passé. « Alice ? »  Son homme l'appelait depuis la salle de bain. « Qu'est-ce qu'il y a ? »  Demanda-t-elle, alors qu'elle tentait de mettre le tableau le plus droit possible. Etrangement Eliakim ne lui répondit pas. Chose inhabituel, en général elle entendait les rires de son homme avant qu'il ne lui pose une question mignonne ou stupide. Mais là, rien. Sceptique, la jeune femme se dit un instant qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait, et n'avait plus besoin d'elle. Mais ... « ALICE ?! » Colère. Pourquoi était-il en colère ?
Il était devenu rare qu'ils se crient dessus de la sorte. Ils se disaient tout. Ou presque. Ils parlaient beaucoup de l'avenir, des enfants. Elle acceptait l'idée de devenir mère, un peu plus. Surtout depuis que Lucia avait accouché. Elle osait croire qu'elle pourrait en être capable. Mais dés qu'Eliakim lui murmurait un faisons des enfants , elle sentait cette angoisse toujours présente en elle. Alors elle prenait la pilule, s'assurant par là de ne pas tomber enceinte. Pas pour l'instant. Mais pour l'heure la jeune femme est bien loin de penser à tout cela. Elle laisse le tableau de travers, inquiète par le ton que son homme a employé pour le rejoindre. Dans sa salopette bleue en jean, un bustier blanc pour cacher sa poitrine, et les pieds nus. Les cheveux levés en un chignon lâche. Elle croise le regard colérique de son homme. Qu'est-ce qu'il se passait ? « C'est quoi ça ? Elles sont datés de lundi dernier... Tu m'expliques ? » Souffle coupé. Elle grimace, et prend la boite de pilule. Elle sent le rouge lui montait aux joues, et se mord la lèvre inférieure. Il avait trouvé ses pilules. Dans sa trousse à maquillage. Comment il avait pu trouver ses pilules ? « On avait juré de tout se dire... » Blessé. Elle leva le regard vers son homme et croisa on air à la voir colérique et blessé, et elle sentit la culpabilité la prendre. Elle posa la boite de pilule sur la table de la cuisine. « Excuse moi bébé je... Je pensais que nous étions d'accord pour attendre un peu pour avoir des enfants. »  Dit-elle, honteuse soudainement. Elle croisa son regard, gênée par la situation. Son but n'était pas de lui cacher quoi que ce soit. Elle n'aurait pas cru qu'il serait blessé de l'apprendre, mais il est vrai qu'ils n'en avaient pas parlé clairement. Ils faisaient l'amour sans protection, l'oubliant sous la fougue délirante la majorité du temps. « Je ne voulais pas te blesser. Je voulais juste... Être sure de ne pas être prise par surprise. Que je tomberai enceinte... Quand on sera prêt. Vraiment. Tous les deux. »  Expliqua-t-elle, choisissant ses mots avec précaution. Avant de lever les yeux vers lui. « M'en veux pas... »

Amère trahison
Alice & Eliakim
Ils ne se sont plus disputés depuis qu'ils ont emménagé dans leur nouvelle maison. Elle sait que cette situation n'est pas faite pour durer, au vue de leurs caractères respectifs, mais pour l'heure elle profite de chaque instant de bonheur à ses côtés. La majorité du temps ils travaillent tous les deux de leurs côtés, durant cette période d'examens si terrible. Mais tout cela est bientôt terminé, et ils pourront profiter de leurs vacances de Noël. Être ensemble, rassembler leurs familles, et faire des cadeaux à leurs proches. Alice adore la période de Noël. Depuis qu'elle est enfant c'est un moment où elle se retrouve auprès de ses proches, et elle ne voudrait rater cela pour rien au monde. Pour une petite fille qui passe la majeure partie de son temps loin de son père, l'avoir pour elle seule durant une semaine par an c'était le bonheur absolu. Et maintenant qu'elle avait son mari (car elle refusait de le dire son mari tant qu'ils ne seront pas mariés sur le sol anglais) elle allait commencer à organiser son Noël, chez elle. Elle allait donné son premier repas de Noël officielle, et elle avait hâte. La plupart du temps elle refusait d'y penser, de peur de perdre la tête, et d'oublier de réviser, ou de ne plus avoir la tête à travailler. Mais là elle se permettait de penser à toute chose. Jusqu'à ce qu'Eliakim ne se mette à hurler.

Alors elle eut peur que tout s'effondre. Dans son esprit, rapidement, elle tenta de savoir ce qu'elle avait fait de mal. Elle avait rangé pas mal de choses, peut être qu'une lampe était de travers, ou qu'un carton de vêtements s'était répandu sur le sol. Elle connaissait les habitudes maniaques de son homme, et elle eut peur d'avoir fait quelque chose de mal. Mais il ne s'agissait pas de cela. Vraiment pas. Elle se retrouva rapidement à devoir expliquer à son homme pourquoi il trouvait des pilules contraceptives dans son sac. Elle ne pensait pas qu'il lui en voudrait, elle ne pensait pas qu'il en serait étonné. Et en même temps ils n'en avaient pas vraiment parlé. « Excuse moi je suis épuisé, je prends tout à fleur de peau. Calmons nous d'accord, je veux seulement qu'on en parle. » Elle lui offrit un sourire d'excuse, s'en voulant plus qu'il ne devait s'en vouloir. Il était fatigué, sans doute, mais elle lui avait caché les pilules - sans le vouloir certes. Elle aquiesça, et s'excusa encore de lui avoir caché cela. Il vint vers elle et la prit par ses mains pour la rassurer. Un contact doux et tendre qu'elle apprécia grandement. Alors qu'il se mit à parler, son homme la fit quitter la cuisine pour rejoindre le salon. « Je voulais simplement que tu m'en parles, j'aurais aimé que tu ne gardes pas ça pour toi et que tu me le dis tu comprends ? » Soupire de la jeune femme, qui tentait de reprendre contenance, et de faire disparaitre ses rougissements.

Ils s'assirent sur le canapé, les mains toujours serrées, et il commença à la regarder avec tendresse. Un regard qui avait le don de lui faire avoir des petits papillons dans le ventre. Même après sept ans à ses côtés, elle était toujours aussi sensible à ses regards, et à ses caresses. Son contact la faisait frémir, tout aussi bien que la douceur de sa voix. « Viens me parler, me dire pourquoi tu ne m'as rien dis. S'il te plaît ne me cache rien, on c'est juré de ne plus rien se cacher. » C'est vrai, ils s'étaient dits qu'ils ne cacheraient plus rien à l'autre. C'est à cause de leur mensonge par omission qu'ils s'étaient tant déchiré. Elle devait apprendre à lui parler, quant bien même elle avait peur de lui faire du mal, ou de le mettre en colère. Il était son (futur) mari après tout, alors elle pouvait tout lui dire. Elle se laissa aller plus profondément dans le canapé, et soupira. « Je voulais... m'assurer de ne pas tomber enceinte tout de suite. » Dit-elle, même si ce n'était rien de nouveau pour eux. « Je sais qu'on... s'est dit qu'on ferait un bébé mais... Désolée si je n'ai pas été assez claire. Je ne me sens pas, prête. Pas encore. Alors j'ai demandé à prendre la pilule. Ca nous permet de nous amuser, mais risque non ? Et quand le temps sera venu, j'aurai juste à l'oublier. » Dit-elle avec un peu plus de naturelle. Elle se sentait à présent bien plus détendue et le rouge avait disparu de ses joues.
Elle lui prit la main et commença à jouer avec ses doigts, un peu plus malicieuse. « Même si j'avoue que... voir Lucia avoir son bébé... elle se tourna vers Eliakim et le regarda dans les yeux. Ca m'a plu. Vraiment. Beaucoup. Pas toi ? » 

Amère trahison
Alice & Eliakim
Ils étaient de plus en plus doué pour éviter les confrontations et les disputes inutiles. Pourtant au vue de leurs deux tempérament de feu cela semblait être de l'ordre de l'impossible. Et pourtant ils était là, assis l'un à côté de l'autre, désireux de discuter calmement laissant de côté leurs mauvaises habitudes pour s'écouter plutôt que de s'hurler dessus. Alice ne se souvenait pas d'une fois où ils avaient agit de la sorte. Elle eut un demi-sourire en pensant tout simplement qu'ils étaient en train de mûrir et de devenir adultes. Finalement ce nouveau départ, cette nouvelle maison, et son retour à Oxford leur avaient été bénéfiques. Ils étaient plus heureux que jamais l'un envers l'autre, et au lieu de se détruire ils se poussaient à être meilleur. Elle se sentait devenir un peu plus femme de jour en jour. Si elle n'avait pas l'air d'avoir besoin de confiance, elle manquait cruellement de cela dans sa vie amoureuse. Jamais jusqu'à présent elle n'avait fait confiance à quelqu'un d'autre qu'elle et encore moins à Eliakim. Infidèle et volage, il avait eut autant d'amants qu'elle avait détruit de réputation durant les sept années qui constituaient leurs relations. Mais aujourd'hui tout cela était derrière eux. Elle s'était assagi - ce qui n'était pas au gout de tout le monde - et il lui était fidèle - ce qui n'était pas pour lui déplaire. Sans compter que le sexe restait démentiel.
Alors, assis l'un à côté de l'autre ils agissaient - enfin - en adulte, discutant d'un problème avant de ne faire de conclusion hâtive. Mais voila qu'elle se retrouvait sotte à devoir explique son acte. Durant une seconde elle se dit qu'elle aurait préféré les hurlements, au moins elle y était habituée et il était plus simple d'éviter une discussion gênante quand on a la possibilité de partir de la maison en claquant la porte derrière soit. Mais elle était là, assise, et elle parlait d'une voix calme et posée, détachant chaque mot pour s'expliquer de la manière la plus exacte possible. Pourquoi avait-elle prit la pilule sans le dire à son homme ? Pour ne pas tomber enceinte. « C'est le but d'une pilule ma douce... » Le regard qu'Alice lui lança semblait dire alors pourquoi tu poses la question ? Mais elle se ravisa, et continua sur sa lancée - quant bien même ce qu'elle disait semblait plus qu'évident.

Elle n'était pas prête à avoir un bébé, pas un bébé à elle. Elle avait sa filleule encore toute petite et toute fragile qu'elle allait voir tous les deux jours pour s'assurer qu'elle et sa mère allaient bien. Mais elle, elle ne se sentait pas encore prête à avoir un bébé dans son ventre, grandissant. A l'endroit où un autre était mort moins d'un an en arrière. C'était trop pour elle pour le moment. Lieu mortifaire, son ventre lui semblait hostile pour l'heure et elle avait besoin de retrouver l'envie de porter et de sentir une vie en elle. Sans peur de la voir disparaitre par sa faute, une fois encore.
Malgré cela elle avoua que de voir Liam et Lucia avec leur fille lui avait plu. Vraiment, beaucoup plu. Elle demanda ce qu'il en était d'Eliakim, et le comportement de son homme noua sa gorge. Elle avait l'impression d'avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Son homme voulait être père, il le désirait ardemment, et peut être lui en voulait-il de le lui refuser. « Si. J'envie Liam pour la famille qu'il a. J'ai envie d'avoir un enfant mais je ne veux pas que ce soit au risque de te faire peur et de te mettre la pression. Je veux que tu sois prête après tout tu le porteras pendant 9 mois. » Elle sourit, heureuse de l'entendre la choisir elle. Après tout, elle ne disait pas qu'elle ne voulait jamais d'enfant, mais qu'elle avait besoin de temps. Un jour elle portera le bébé d'Eliakim, c'était une promesse, mais quand elle sera prête. Elle ne voulait pas se retrouver comme Lucia, angoissée à l'idée d'être une mauvaise mère et de faire souffrir encore un bébé. Lucia était encore sous le choc de son accouchement soudain, et de cette grossesse qu'elle n'avait pas désiré. C'était peut être prendre le pas sur la nature, mais Alice voulait être maitresse de son corps, et ne pas risquer de perdre ce contrôle là sur elle-même.

Eliakim lui ouvrit ses bras, et elle vint se blottir contre lui alors qu'il continuant à parler. « J'aurais seulement voulu que tu me dises que tu prenais la pilule, j'aurais pu comprendre avec le temps. Je... Enfin... Nous avons vécus d'une façon différente le épart de notre enfant. Toi en tant que mère et moi tel un père, ta douleur est... Plus longue que la mienne et c'est normal. » C'était la première fois qu'il parlait aussi explicitement de la perte de leur premier enfant, et elle ne sut que dire. Le silence s'installa entre eux, et elle sentit sa gorge se nouer. Elle était encore endeuillée, ou plutôt elle avait accepté le fait que son enfant devait partir, que c'était inévitable, et que même si elle en était responsable elle avait des circonstances atténuantes. Elle n'était plus la même personne, mais cela n'empêchait pas l'angoisse d'être toujours présente. « Je travaille encore là-dessus tu sais ? J'apprends à faire mon deuil et à avancer... » Promit-elle. Ce n'était pas grand chose, mais c'était tout ce qu'elle pouvait dire pour le moment. Il inspira profondément, et elle se tourna vers lui pour lui faire face. Comme une manière de le rassurer, de lui rappeler qu'elle était là. Que c'était une douleur qu'ils partageaient. « Mais je suis là, nous sommes ensemble, toi et moi plus fort que tout. Lorsque tu seras prête et seulement à ce moment là... Alors je te ferais un bébé. Mais peut-être que ma femme veut que ça soit officiel sur les papiers notre union pour envisager un petit être moitié toi, moitié moi ? » Une question qui eut le pouvoir de faire sourire Alice de toute ses dents. Officiel sur les papiers ? Evidemment, la jeune femme n'avait que cette idée en tête depuis qu'ils avaient emménagé ensemble. Il vint trouver sa main gauche et caressa son annuaire où devrait se trouver la bague qui les liera à vie. « Ta future peut être femme, n'attend qu'une question de ta part. »  Dit-elle, mesquine en haussant un sourcil joueur et taquin. « Pour le reste, je refuse de faire un enfant dans le pêcher. Tu as raison. Offre moi un mariage digne d'une princesse, et je te ferai un héritier digne du nom des Crowlley. »  Dit-elle en lui présentant sa main comme pour passer un marcher.

Amère trahison
Alice & Eliakim
La vie n'avait rien de simple. Elle se souvenait d'une adolescente placée sous le signe de l'insouciance. A l'époque elle était persuadée que tout lui était dû parce qu'elle était la Fille du Lord Kensington. Et encore parfois elle sentait des réminiscences de cet orgueil qui lui avait valu de se faire haïr par bon nombre de camarade de classes. Iseult et elle formaient un duo terrible et fantastique. A la fois elles étaient les filles les plus populaires et les plus investies dans la vie du lycée, mais elles étaient aussi les radoteuses les plus terribles et viles. Elles n'hésitaient pas à jouer les bonnes copines pour trouver de quoi dire sur telles ou tels héritiers de grands noms. Elles avaient déjà leur petite réputation, et une fois à Oxford cela n'avait fait qu'empirer. Personne ne pouvait ignorer leur nom. Alice pensait que cela serait aussi simple toute sa vie. Mais la réalité avait finit par la rattraper. Elle n'était pas à l'abris de la souffrance, des erreurs, et même de la stupidité.
Elle avait dû apprendre l'humilité depuis ces deux dernières années, et elle avait énormément changé. Elle n'était plus l'adolescente radoteuse qui faisait souffrir gratuitement les autres autour d'elle. Bien sur elle jouait toujours avec son nom et sa réputation, mais dans un but purement lucratif. Elle avait conscience que d'ici deux ans elle aura terminé l'université. Alors elle devra se lancer dans l'entreprise familiale, et si elle arrivait avec un carnet d'adresses déjà bien rempli ce n'était que bénéfique pour elle. Alors elle continuait à jouer les Reines Oxfordiennes, mais il était évident aux yeux de tous qu'elle n'était plus aussi cruelle qu'avant. Elle avait grandi.
Et grandir c'est terrifiant.

Elle se trouvait à présent dans les bras de son (futur) mari, et elle pensait à ce que sa vie allait devenir. Ils allaient sans doute se marier, avec un enfant, deux ou trois peut être. Elle ira travailler avec son père, pour son père et un jour elle reprendra l'entreprise Kensington's. Et de son côté Eliakim pensait reprendre Burberrys et faire tomber son père. Alice deviendra rapidement la femme la plus influente du pays. Peut être aura-t-elle le droit au même privilège que son père et entrera dans la chambre des Lords un jour, prenant un pouvoir politique qu'elle convoite depuis qu'elle est enfant. Elle était née pour le pouvoir, et elle ne pouvait devenir folle en sa possession, tant elle était prête et habituée à l'avoir entre ses mains. Comment changer à cause du pouvoir quand vous avez grandi avec ? Mais sans nul doute restera-t-elle présente pour ses enfants. Mère aimante, elle les couvrira d'un amour indéfectible. Désire de perfection qu'elle avait en elle, bien évidemment. Mais sans doute était-elle moins douée qu'elle ne l'espérait. Et déjà elle avait perdu un enfant. Déjà elle ne s'était pas montrée à la hauteur. Son père, méfiant envers son choix d'homme, espérait la voir réagir et lui prouver qu'elle n'était pas dans l'erreur. Elle sentait la pression du Lord sur ses épaules aujourd'hui. Elle sentait qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur une seconde fois. Et Eliakim non plus.

Pour l'heure ce n'était pas la question. Joueurs, taquins, ils se retrouvaient volontiers pour discuter comme un mari et une femme. Ils avaient mûri, parlant calmement des sujets qui les fâchaient pour finir par se taquiner mutuellement. « Tu es déjà ma femme tu ne pourrais pas couper à cela ! »  Elle haussa un sourcil. « Je suis ta femme dans l'état du Nevada. Ca ne compte pas. En plus j'étais tellement bourrée que je n'en garde que très peu de souvenirs… » Dit-elle en lui frappant l'épaule comme pour lui faire ravaler ses paroles. Elle voulait se marier devant le monde entier. Elle voulait une grande cérémonie avec tous ses proches, son père l'accompagnant à l'autel, et la confiant aux bras d'Eliakim. Lui prouvant par là qu'il accepter son choix et la laissait aimer celui qu'elle s'était choisie. Elle était devenue romantique. Faire un mariage d'amour dans sa situation sociale ce n'était pas donné à tout le monde, donc elle espérait vraiment avoir ce droit. Pour l'heure, elle passa un marché avec son homme : mariage contre bébé. C'était simplifié, car elle savait que même non-mariés elle finir par lui faire un enfant. Mais elle était joueuse et taquine. Malgré cela le visage d'Eliakim s'assombrit. « C'est l'expression qu'utilisait mon père. Un héritier digne des Crowlley… Je ne veux pas d'un enfant parfait, elle ou il fera ce qu'il veut dans la vie. Je ne veux pas lui mettre la pression comme je l'ai eu… » Dit-il, et elle baissa le visage pour croiser son regard. « Comme nous l'avons eut. Notre enfant sera aimé, Elia. ET au vue de nos caractères il ne se laisser pas marché dessus et dicté sa conduite. tout son père … »  Dit-elle avec un sourire mi-moqueur, mi-fier.
Alors seulement il se rendit compte qu'elle lui tendait la main, et la saisit pour la faire basculer sous lui, sous le rire surpris et heureux de sa femme. « Je t'offrirais le mariage que tu désires, et la lune de miel dont tu rêves. Mais par pour avoir un enfant, aucun chantage entre nous. Seulement pour toi, pour nous, et notre couple. Et ensuite, quand tu seras prête alors je ferais de toi une mère. » Elle sourit, et caresse sa joue. « Je n'appellerai pas cela du chantage, mais un échange de bon intérêt. Cela dit, même si tu ne demandais pas ma main, je porterai notre enfant un jour. » Dit-elle avec un sourire, preuve qu'elle s'amusait - à ses dépends certes - tantôt. Et qu'il n'y avait rien de sérieux dans tout ce qu'elle avait pu exiger de lui.

Rapidement la conversation se tari cependant, sous les gestes sensuelles d'Eliakim qui vint chercher les seins d'Alice. Réponse immédiate du corps de la jeune femme qui se tend, l'excitation la saisissant dans une vague violente. « J'ai envie de toi Alice… » Il vient l'embrasser et elle passe ses bras autour de son cou pour le garder contre elle. Alors qu'ils s'embrassent, s'abandonnant l'un à l'autre, il vient trouver son sein pour s'en saisir et la caresser doucement. Ce qui provoque un frémissement d'excitation chez la jeune femme, et la fait gémir de plaisir. L'excitation monte bien trop vite, et aurait presque tendance à rendre la jeune femme violente. Alors qu'il laisse ses lèvres pour aller trouver ses seins elle sent que le plaisir monte dans son corps et saisit son être avec une telle violence qu'elle aurait envie de s'empaler sur son homme au point de lui faire mal. C'est bon, et à la fois bien trop soudain. Putain ! Elle soulève soudainement une jambe sous l'excitation et manque de faire basculer Eliakim sur le côté. Elle le saisit par les épaules et le relève. Elle halète, à bout de souffle. L'excitation et sa raison se battent pour prendre le contrôle de son corps. Passion inégalée qui aurait tendance à la rendre folle. « Attends… Attends… Ca monte bien trop vite… » Elle reste un instant ainsi, respirant difficilement, alors qu'elle ouvre les yeux pour croiser le regard bleu d'Eliakim. Elle voudrait se fondre en lui jusqu'à disparaitre. Et ce désir en devient douloureux tend il est présent en elle. Elle sent une vague d'émotions saisir sa gorge, et tente de la ravaler. Elle attire son homme vers elle et l'embrasse tendrement.
Il est tendu, dur, et elle le sent contre sa cuisse alors qu'ils s'embrassent de la sorte. « Est-ce qu'un jour tu arrêteras de me rendre folle ? » Demanda-t-elle alors qu'elle reprend le contrôle de ses émotions. Elle se relève, le poussant à s'assoir et vient sur lui. Ôtant le bouton de son jean, elle le lui enlève, et en fait de même avec son sous-vêtement et son t-shirt. Le prenant nu contre elle. Elle enlève ses vêtements devant son homme, et se retrouve bientôt au corps à corps avec lui. Sensuelle mais tendre, elle vient s'assoir sur ses jambes, et l'embrasse à pleine bouche, l'excitation reprenant le dessus petit à petit.

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Alice & Eliakim
Le désir entre eux ne tarit pas. Jamais. Ils se connaissent par coeur, mais elle a l'impression de le redécouvrir chaque fois qu'ils font l'amour. Elle retrouve dans ces étreintes les impressions délicieuses de la première fois où il lui a fait l'amour. Car il était évident déjà que leurs deux corps étaient faits l'un pour l'autre. Elle n'avait eut que lui dans son lit durant des années, et encore aujourd'hui il était le seul homme à pouvoir se vanter d'avoir vu Alice Kensington nue et haletante dans ses draps. Elle était fière à l'idée de n'avoir été qu'avec l'homme dont elle est amoureuse à présent. Il était le seul et l'unique à avoir eut son corps et son coeur. Elle l'aimait à en devenir folle, et elle était en bonne passe de le devenir après tout. Incapable d'avoir une pensée cohérente quand la bouche de son amant frôlait sa peau. Toute pensée quittait son esprit et elle se laissait aller contre lui, ivre de désire pour lui, ivre de le sentir plus proche d'elle encore. En elle, la possédant comme un beau diable. Comme les deux moitiés d'un seul être qui se retrouvent dans une étreinte passionnelle. Elle aime son corps, elle aimait le sentir si proche d'elle. Amour indéfectible qu'elle était incapable de contrôler.
Et apparemment elle n'était pas la seule à être prisonnière de ces émotions. Alors que son corps réagissait avec tant de violence qu'elle pourrait le devenir elle-même, son homme posa sur son corps un regard si gourmand qu'elle pourrait en rougir. « Lorsque tu arrêteras de me rendre fou, alors on pourra en discuter... » Alors sans doute n'en discuteront-ils jamais. Elle se mit à rire avant de le prendre contre elle pour l'embrasser, et se retrouver nue dans ses bras. Devant lui, sur lui, bougeant son corps contre son sexe dur. Elle aimait l'avoir en son pouvoir, elle aimait le chercher et le rendre fou jusqu'à ce qu'il se saisisse de ses hanches pour la prendre.

Gémissement de plaisir alors qu'elle danse sur son corps. Mouvements amples et doux, savourant l'instant où elle l'a en elle. Elle ressent son sexe avec tant de précision qu'elle a l'impression qu'il fait parti d'elle. Etroit, il était fait pour elle, âme soeur évidente qui la rendait folle. Et rapidement le plaisir était bien trop présent, près à exploser. Il la renversa pour prendre le dessus et vint en elle avec une telle violence qu'elle fut incapable de ne pas crier de plaisir. Leur maison recevait ces cris en un écho délectable qu'elle répercutait contre les murs. C'était si bon et si grisant qu'Alice pourrait ne jamais s'arrêter de lui faire l'amour. Elle en était ivre. Ivre de son corps, ivre de sa présence, ivre de lui. « Je t'aime... Je t'aime tellement... » Il vient contre elle, enfouissant son visage dans son cou alors qu'il lui déclare sa flamme. Elle ne peut pas lui répondre, sous ses coups de hanches si passionnés elle sent son corps se disloquer. « Bébé... Mon amour... » C'était bon, beaucoup trop bon. Elle vient enserrer ses hanches entre ses jambes et le pousse un peu plus en elle. L'angle nouveau est divin et rapidement elle se tend, se tord, et ... Explose.

Cris de jouissance dévastateur alors qu'elle vient contre lui dans des tremblements incontrôlables. Quelques instants de silence après qu'il ait joui en elle, et elle se met à sourire. « Je t'aime aussi... »  Répond-t-elle finalement en le prenant contre elle, caressant ses cheveux alors qu'il s'allonge sur son corps nu. Puis un regard en coin, entourant leur maison, leur espace. Elle se met à sourire, mutine. « Tu sais quoi ? On peut hurler autant que l'on veut dans cette maison ... »  Dit-elle en se mordant la lèvre inférieure, l'embrassant à nouveau pour l'aimer une fois encore... Et encore... Et encore...

TO BE CONTINUED.