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 Burberrys. (alikim)

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
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MessageSujet: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptyVen 8 Jan - 18:39

Burberrys
Alice & Eliakim
Le mois de Janvier était déjà bien avancé. Les vacances arrivaient à leur terme, et la jeune femme allait bientôt commencer son stage dans l'entreprise de son père pour parfaire son éducation, et valider son année d'étude. Mais pour l'heure elle n'avait pas cela en tête. Le Lord l'attendait de pied ferme à Londres dix jours plus tard, mais elle était préparée depuis enfant à ce moment. Elle savait ce qu'elle avait à faire, et elle savait comment elle devait s'y prendre pour être exactement celle que son père attendait d'elle. Être la parfaite héritière de l'empire Kensington. Tout cela elle pouvait le gérer, cette pression elle l'avait sur les épaules depuis toujours.
Mais c'était différent pour ce qu'elle s'apprêtait à faire aujourd'hui. Elle se trouvait à Londres, dans les locaux de l'immense entreprise qu'était Burberrys, attendant que le PDG de cette institution daigne la recevoir. Elle et son mari. Eliakim se tenait près d'elle, droit comme un "I" attendant de se retrouver en tête à tête avec son père. Ils discutaient de cette décision depuis des mois maintenant, mais Alice ne s'était pas attendue à ce qu'Eliakim décide de récupérer l'entreprise de son père. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il décide de se battre contre son géniteur. Mais elle en était ravie. Elle prit la main de son mari et lui sourit. « Tu es sûr de toi ? » Demanda-t-elle alors qu'ils leur restaient encore une dernière porte de sortie. Une dernière chance de faire demi-tour et de ne pas risquer le scandale médiatique et juridique qu'ils avaient prévu de mettre en branle. Une dernière chance de repartir dans sa vie, de ne plus parler à son père et d'être celui qu'il voulait être depuis des années. Ne pas être l'héritier de Burberrys, juste se faire oublier. Bien que cela soit impossible. Sans doute si Eliakim ne prenait pas la suite de son père, ce dernier attendra après son petit fils, ou sa petite fille.

Ils avaient alors décidé de faire la guerre. D'avancer les premiers leurs pions sur l'échiquier, pour faire tomber la reine du camp adverse. Ils avaient rendez-vous avec le père d'Eliakim. Pour l'occasion Alice avait mis une des robes de la marque, très classique, elle tombait sur son corps en mettant en valeur ses courbes sans les révéler. Légèreté, qui était souligné par des collants couleur chaire, et des bottines à talon. Ses cheveux étaient détachés, et un maquillage léger mettait en relief son regard de braise et déterminé.
Finalement, la secrétaire vint vers eux pour annoncer qu'il était prêt à les recevoir. Monsieur Crowlley Senior. Alice se leva, et suivit son mari qui lui ouvrit la porte et la fit entrer en première dans l'immense salle de conférence. Son beau-père était au fond de la pièce, accompagné de son avocat - ou notaire - et lui fit un signe de ravissement. La jeune femme - jouant le jeu - alla vers lui en ouvrant ses bras. « Alice ! Ma belle-fille adorée ! C'est un véritable plaisir que de te voir. Tu es resplendissante. » Sourire hypocrite, et la jeune femme se laisse aller dans une étreinte aux allures chaleureuses et familiale. « Monsieur Crowlley, je ne manquerai jamais une occasion de vous voir. Vous êtes en forme ! »  Répondit-elle, en lui offrant un signe de tête cordial. Finalement, elle prit place, et laissa les deux Crowlley se serrer la main avant que les négociations ne commencent pour la succession de l'entreprise.
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptySam 9 Jan - 23:11

Alikim

« Burberry. »

Les locaux de Burberry lui semblent tellement familier, lorsqu'il était enfant il venait souvent ici. Jouant à cache cache avec sa nourrice, il trouvait des cachettes au milieu des vêtements de marque et de grand couturier. Il ne comprenait pas à l'époque qu'il se cachait dans des robes coûtant plusieurs milliers de dollars. Il s'en moquait et c'est sans doute cela qui enrageait le plus son père, ce dernier piquait des colères en trouvant son fils dans des  vêtements de créateur. Mais devant les employés il ne montrait rien et Eliakim était puni jusqu'à la fin de la journée bien souvent. Tout le monde l'adorait, lui et sa bouille adorable avec ses cheveux blonds et ses grands yeux bleu. Il attirait le regard, tout le monde lui offrait des bonbons, des chocolats chauds et des biscuits. Lentement Eliakim relève la tête et regarde autour de lui, l'endroit n'a pas vraiment changé malgré les 20 ans qui le séparent de son enfance, seul la secrétaire, bien plus sexy que celle de ses souvenirs, a changée et fait un peu tache dans le paysage. Avec son chignon trop parfait, elle veut se donner un air de madame qui ne lui va pas du tout. Elle n'aura jamais la même classe que Alice, se tenant proche de lui. Il sent la main de son épouse glisser entre ses doigts, il lui sourit alors qu'elle serre doucement sa main comme pour le rassurer. Elle lui demande si il est sur, il hoche la tête doucement et se penche vers elle pour lui voler un baiser du bout des lèvres. « Ça ira. Je dois le faire. » Pour lui, sa femme, ses enfants et pour se venger. Car c'est uniquement cela qui l'anime lorsqu'il regarde son père. Sa mère ne risque plus rien car ils sont divorcés alors Eliakim peut faire ce qu'il veut, sa mère ne risque plus rien. C'est sans doute ce qui le rassure le plus, pouvoir se venger en toute tranquillité. Il va entacher le nom de son père en faisant ça, il va s'attirer ses foudres mais rien de mieux que ça pour s'assurer un avenir loin de cet homme. Le but n'est pas de le jeter en prison mais bien de l'éloigner assez pour que sa famille ne risque rien. Il refuse de l'avoir dans sa vie et celle de ses enfants, pour ceux à venir qui auront besoin de sécurité, il prendra tout les risques. Faire cela assure un avenir sécurisé à ses enfants car son père ne pourra plus l'approcher. Si il ne le fait pas, il craint qu'un jour un de ses enfants ne soit victime de la violence où de la haine de son grand père. Pourtant il pourrait partir, la porte est juste derrière lui. Aussitôt en pensant cela, l'angoisse monte en lui et il lutte pour rester dans cette pièce, attendant qu'on veille bien venir leur accorde de l'attention. Finalement, la secrétaire vient leur signaler qu'ils peuvent entrer alors, galant, Eliakim s'avance et ouvre la porte à son épouse qui passe devant lui. Là, elle entre avec toute son aisance qui fascine tellement son époux. C'est elle sa force, il le sait, il le voit alors que son père la prend contre lui dans une étreinte hypocrite. « Alice ! Ma belle-fille adorée ! C'est un véritable plaisir que de te voir. Tu es resplendissante. » Belle fille adorée à qui tu as allègrement mis la main aux fesses. Mais passons il n'est pas là pour ça. « Monsieur Crowlley, je ne manquerai jamais une occasion de vous voir. Vous êtes en forme ! » Eliakim sourit doucement, elle est si bonne comédienne que cela l'étonne toujours lorsqu'il la voit à l’œuvre. Mais en effet, elle n'avait pas son esprit rebelle comme lui l'avait et de ce fait, elle a été élevée dans la manipulation. Enfin son père vient vers lui, il lui tend une main. « Bonjour père. »

Lâche Eliakim avec un sourire qui se veut rassurant. « Allons ! Viens m'embrasser ! » Et sans prévenir il prend son fils contre lui. Ce dernier se tend aussitôt et serre les dents pour refouler ce malaise qui monte en lui. Enfin, peut-être un peu trop vite, il repousse son père qui finalement, repart s'asseoir derrière son bureau. C'est là que le professeur remarque quelqu'un se tenant aux côtés de Eliakim Senior, sans doute un notaire. Ce dernier se lève alors qu'Eliakim s'assoit aux côtés de sa femme. « Bonjour Monsieur et Madame Crowlley. Je me présente, Maître Parker, je suis chargé de voir avec vous les modalités de succession concernant l'entreprise Burberry. » Eliakim hoche la tête alors que le notaire lui présente un contrat déjà signé en bas de la page par son père. Eliakim l'attrape et le lit, pendant plusieurs minutes avant de finalement s'arrêter sur une ligne. « Hors de question que tu deviennes sous directeur de l'entreprise. Elle doit me revenir entièrement. Je veux pouvoir choisir mon personnel. » Son père éclate de rire avant de poser sur son fils un regard lui signifiant qu'il est devenu complètement fou. « Tu rigoles ? » « J'en ai l'air ? » Répond le professeur sans lâcher des yeux son géniteur. « Le but de cette transaction est que je devienne le seul et unique PDG de Burberry afin que tu prennes ta retraite. » Son père tend son bras et attrape le contrat pour relire la phrase avant de le donner au notaire. « Modifiez s'il vous plait. » Ordonne Eliakim Senior avec un sourire crispé. « Ta retraite prendra effet à la fin du mois je me trompe ? » Demande Eliakim avec un sourire. « Je veux Alice comme sous directeur. » Lâche le professer, tel une bombe.

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MessageSujet: Re: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptySam 16 Jan - 21:59

Burberrys
Alice & Eliakim
« Bonjour père. » Le ton froid d'Eliakim prouvait de sa colère envers son père. Il ne voulait pas être ici, Alice le savait pertinemment, mais il le devait. Il le devait pour lui, et pour sa mère. Mettre un terme à des années de maltraitante de manipulation de la part de cet homme qu'il avait pour père. Un homme abjecte, mais qui jouait le rôle de manipulateur mieux que quiconque. Alice le savait, parce que dans le regard de son beau-père c'est sa propre avarice qu'elle voyait briller. La jeune femme était d'une prétention et d'une soif de pouvoir sans pareil, et elle le savait pertinemment. Les bras de fer avec des êtres de la même trempe qu'elle c'était son toast le matin avec son café. Elle s'en nourrissait. Elle le prenait comme un défis pour elle-même. Pour être meilleure, pour être plus forte et puissante encore. Elle allait faire tomber cet enfoiré, et elle avait hâte.
Pour l'heure, le chef d'entreprise alla trouver son fils, et exigea de lui qu'il vienne dans ses bras. Une étreinte qu'il obligea Eliakim a avoir, et alors que son père le prenait dans ses bras Alice croisa le regard de son mari. Elle lui fit des gros yeux, une manière de lui faire comprendre : joue le jeu, sinon il va nous crâmer ! Elle savait que ce n'était pas facile pour lui, mais c'était malheureusement un passage obligé s'il voulait faire payer son père. « Allons ! Viens m'embrasser ! » Quelques secondes, avant que finalement le père ne libère le fils et vienne prendre place autour de la table des négociations.

Alors seulement Alice prit conscience qu'ils n'étaient pas seuls autour de la table. Là, se trouvait un notaire qui se leva pour leur serrer la main, profitant des présentations pour annoncer son nom. « Bonjour Monsieur et Madame Crowlley. Je me présente, Maître Parker, je suis chargé de voir avec vous les modalités de succession concernant l'entreprise Burberry. » Alice lui sourit poliment, en lui offrant une poigne décidée et sans tremblement avant de prendre place à son tour. Elle était assise entre les deux Crowlley, une manière de tempérer les choses, et surtout son homme qui semblait être sur le point d'exploser à tout instant. Elle se méfiait des émotions violentes d'Eliakim. Elle, elle avait grandit en ravalant ses passions pour obtenir ce qu'elle voulait, la tête froide. Eliakim avait toujours refusé de se plier à ces règles du jeu. Chose qu'elle adorait chez lui, cette fougue et cette honnêté qui faisait de lui un homme droit et fier. Mais à cet instant précis, cela pouvait aussi mettre en péril ce qu'ils étaient venus réclamer.
Eliakim prit alors le contrat sous les yeux et commença à le lire. Alice en fit de même sur son épaule, mais restant malgré tout en retrait. Après tout elle ne devait déjà s'amuser à se mettre en avant, de peur que Monsieur Crowlley ne la pense ... envieuse, et désireuse de prendre son entreprise pour elle seule, et pour le compte des Kensington. « Hors de question que tu deviennes sous directeur de l'entreprise. Elle doit me revenir entièrement. Je veux pouvoir choisir mon personnel. » Eclat de rire. Alice se tourne alors vers Monsieur Crowlley Sr. il semblait penser que son fils était devenu fou. Evidemment, Eliakim n'avait jamais tenu une entreprise, et il n'avait pas été aux côtés de son père pour apprendre les ficelles du métier. C'est à ce moment-là qu'elle intervenait. Mais pour faire accepter sa place, ils devront sans nul doute se battre. « Tu rigoles ? » Elle s'assoit plus profondément dans son siège pour laisser les deux hommes se faire face. Droite, les jambes pliées, et les mains posées sur ses genoux, elle observait le notaire qui était en face d'elle avec un air très étrange. Il semblait d'ailleurs assez gêné, regardant vers Eliakim comme s'il se demandait s'il se rendait compte que sa femme le draguait ouvertement. Ce n'était pas le cas, mais le mettre mal à l'aise amusait assez Alice. « J'en ai l'air ? » Elle haussa un sourcil vers le notaire qui se mit à rougir, ne sachant plus où se mettre. « Le but de cette transaction est que je devienne le seul et unique PDG de Burberry afin que tu prennes ta retraite. » Elle se tourna finalement vers le Directeur de Burberry, essayant de voir ce qu'il pensait que tout cela : il sondait le visage de son fils comme pour chercher un moyen de le faire tomber de son piedestale. Peine perdu, Eliakim était assit sur ses positions. Et il était plus tétu qu'une mule. « Modifiez s'il vous plait. » Finit-il par dire en se tournant vers le notaire, qui semblait ravi que l'on fasse à nouveau attention à lui. Il se pencha sur le contrat et se changea deux lignes avec son stylo noir.
Alice se tourna vers Eliakim et lui sourit, comme pour l'encourager à aller plus loin encore. Il s'en sortait terriblement bien finalement. « Ta retraite prendra effet à la fin du mois je me trompe ? » Elle retint un rire. Elle avait l'impression d'entendre Eliakim dire à son père « tu vois pas que tu n'es qu'un vieux croulant ? » C'était presque méchant. Mais tellement marrant. « Je veux Alice comme sous directeur. » Silence complet dans la pièce. Même le notaire avait arrêté d'écrire, ne sachant ce qu'il devait marquer, ne sachant si c'était une mauvaise blague ou pas. « Je te demande pardon ?! Est-ce que tu es devenu fou ? Ou est-ce que ... » « Réfléchissez un instant, Eliakim. » L'interrompit la jeune femme alors qu'il sentait que le PDG était sur le point de tout mettre en l'air. Elle se pencha vers lui, dans un geste à la fois séducteur et terriblement manipulateur. Une manière d'aller vers lui, le considérant comme un égal, non pas comme son ennemi. « Burberry restera dans votre famille, et portera encore votre nom si illustre. Mais, votre fils n'a pas ni les compétences, ni le temps ou l'expérience pour gérer une entreprise de cette taille. » Dit-elle, tournant le dos à Eliakim pour parler uniquement à son père. Comme un instant intime entre eux. Comme si elle faisait appel à son bon sens. Elle lui sourit. « Comme vous le savez, mon père est le directeur général de Kensington's . Vous avez fait appel à nos services lors du lancement de votre collection 2013. Et c'est celle qui a le mieux marcher durant cette décennie. » Dit-elle en lui souriant, complice. Comme pour lui rappeler qu'ils faisaient partie du même monde. « J'ai fait un stage avec mon père. Je connais les ficelles du métier, et je serai diplômée d'Oxford en Gestion d'entreprise et en économie à la fin de l'année. Je serai dans l'ombre de votre fils pour m'assurer que Burberrys reste à flots. Mais tout restera à son nom. Ce qui sera stipuler sur notre contrat de mariage, de toute façon. » Dit-elle, comme dernière preuve de son engagement.
Pour finir elle regarda et son beau-père et son notaire, se rasseyant comme tantôt. « Qu'en dites-vous ? »
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MessageSujet: Re: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptyDim 17 Jan - 21:43

Alikim

« Burberry. »

Partout en lui on peut sentir la tension qui tend ses muscles, qui le rend agressif et assez nerveux dans ses gestes. Il ne supporte pas l'idée d'être en face de son père, d'être dans la même pièce que cet homme qui l'a maltraité pendant des années. Il voudrait s'enfuir, dire à Alice qu'il n'en veut pas finalement de cette entreprise qui lui a apporté plus de pleurs que de sourires, mais c'est trop tard. Il ne peut plus reculer alors que son père le prend dans ses bras et lui offre une étreinte qui pourrait lui donner la nausée. Aussitôt, il aimerait le pousser de toutes ses forces mais le regard de sa femme le calme aussitôt, elle lui fait passer tant de chose par ses yeux, elle li fait comprendre de se tenir tranquille, que la torture est bientôt terminée. Alors Eliakim lui rend son étreinte et bientôt, son père s'éloigne de lui tout sourire. La suite du rendez-vous se fait plus tendu alors qu'Eliakim annonce qu'il veut sa femme Alice comme sous directeur, après tout il n'a pas le temps ni l'envie de faire passer des entretiens d'embauches puis sa femme est totalement capable de gérer l'entreprise, plus que quiconque d'ailleurs. Il compte faire en sorte qu'un morceau lui revienne, il n'en veut pas et son travail de professeur et de chercheur lui rapporte bien assez pour qu'il ne s'inquiète plus de l'argent depuis longtemps. Alors que son père s’emballe tout seul et commence à lui demander si il est devenu fou, Eliakim ouvre la bouche pour lui dire d'aller se faire voir mais Alice, sentant que cela devient dangereux pour tous les deux, intervient dans l'échange des deux hommes. C'est là que Eliakim remarque le regard du notaire posé sur sa femme, bien évidemment il n'est pas idiot et il a bien vu sa femme lui faire du rentre-dedans tout sauf discret. Ce qui d'ailleurs l'a fortement agacé. Mais comme toujours ce n'est pas Alice qui prendra, en réponse Eliakim jette au notaire un regard assassin et froid comme la glace, ce dernier détourne le regard et rougit instantanément. Il faut dire que Eliakim est assez intimident, surtout aujourd'hui, face à son père. « Réfléchissez un instant, Eliakim. » Qu'est ce qu'elle l'excite lorsqu'elle semble aussi sérieuse ! Il ne pourra vraiment pas travailler avec elle, il passerait son temps à la suivre pour la coincer dans des coins sombres. « Burberry restera dans votre famille, et portera encore votre nom si illustre. Mais, votre fils n'a pas ni les compétences, ni le temps ou l'expérience pour gérer une entreprise de cette taille. » Il fait une grimace en entendant cela. « Excuse moi d'être bon dans un autre domaine. » Fait remarquer le professeur en s'adossant à son siège, un peu vexé par les paroles de sa femme même si il sait qu'elle joue un rôle afin de faire céder son père. Alice est une très bonne comédienne qui a travaillée l'art de la manipulation depuis qu'elle est enfant. Il le sait et pourtant, maintenant qu'il l'a voit à l’œuvre et qu'elle parle de lui ainsi, il ne peut s’empêcher de râler.

Ce n'est pas la vérité, il le sait. Mais sa fierté râle, comme toujours. « Comme vous le savez, mon père est le directeur général de Kensington's . Vous avez fait appel à nos services lors du lancement de votre collection 2013. Et c'est celle qui a le mieux marcher durant cette décennie. » Ha bon ? Il s'occupe tellement peu des histoires de Burberry, qu'il ne sait même pas qu'elle collection marche où pas. Mais qu'elle idée de vouloir reprendre la marque ? Il va droit au mur sans elle, il le sait. « J'ai fait un stage avec mon père. Je connais les ficelles du métier, et je serai diplômée d'Oxford en Gestion d'entreprise et en économie à la fin de l'année. Je serai dans l'ombre de votre fils pour m'assurer que Burberrys reste à flots. Mais tout restera à son nom. Ce qui sera stipuler sur notre contrat de mariage, de toute façon. » C'est vrai, c'est un accord entre eux. Sans même le regard, elle se repositionne et regarde son père et le notaire. Eliakim détourne le regard de la scène, ayant l'impression d'être il y a quelques mois en arrière à Aspen, quand son père lui a demandé de le charmer et l'épouser en échange d'une place de mannequin chez Burberry. Il n'avait pas pensé à ça depuis des semaines, d'ailleurs c'était complètement sorti de son esprit avant qu'il ne retrouve sa femme dans la même pièce de son père. « Qu'en dites-vous ? » Eliakim relève les yeux et regarde son père. « Très bien. Je vois que vous avez pensé à tout... Je vous fais confiance Miss Kensington, votre père n'a que des compliments à vous faire lorsqu'il parle de vous. Il fait l'éloge de vos talents, vous êtes sans aucun doute très douée dans les affaires, bien plus que mon fils. » Déclare le père Kensington en marquant le contrat de sa signature. Eliakim décide de ne rien dire alors que la remarque lui fait hausser les épaules. Il prend le contrat et signe également. Là, son père se lève, marche jusqu'à un petit buffet et sert trois verres de cognacs ainsi qu'un petit verre d'un cocktail coloré pour Alice, bien moins fort que l'alcool ambré. En demandant de l'aide au notaire, il revient après d'Alice et d'Eliakim et leur donne leur verre. Ils trinquent et, semblant se donner du courage, Eliakim avale d'un trais sa dose de scotch, il repose le verre sur le bureau de son père sans douceur. « Père, nous allons partir. J'ai un cours à donner dans une heure... » Son père hoche la tête mais ne dit rien, il serre Alice dans ses bras et en fait de même avec son fils. Eliakim serre la main du notaire et après des brèves salutations, ils quittent le bureau. Sans parler, le professeur attrape la main de sa femme et rejoint l’ascenseur pour quitter ce bâtiment aussi vite que possible. En arrivant à l'entrée, il demande au voiturier d'aller lui chercher sa voiture, ce que ce dernier fait sans attendre. Une fois dans son véhicule, après avoir ouvert la portière à sa femme, il allume le contact et soupire. « On fait quoi ? On rentre à la maison, on va boire un verre quelque part ? » Propose Eliakim en tournant sa tête vers sa femme. Il attend sa réponse et enfin, ajoute quelque chose, l'air boudeur. « J'ai remarqué que tu faisais du rentre-dedans au notaire. Pourquoi ? »

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MessageSujet: Re: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptyJeu 21 Jan - 20:52

Burberrys
Alice & Eliakim
Elle regardait son beau père avec une telle assurance qu'elle eut l'impression de ne plus être elle pendant un instant. Elle portait un masque, constamment. Celui de la belle étudiante manipulant son monde pour rester au sommet. Celle de la bonne copine qui sait tout sur tout le monde, et qui a un regard si ... terrifiant que vous n'osez rien faire contre elle. Celle de la futur chef d'entreprise déjà au courant des uses et coutumes dans le métier, et qui sait parfaitement en jouer. Il n'y a que lorsqu'elle est dans sa maison, auprès de son mari (ou futur mari officielle au Royaume-Uni), qu'elle était vraiment elle-même. Qu'elle laissait tomber le masque pour être une jeune femme frivole, séductrice, et qui aimait se laisser aller. Une femme chiante, qui pleure devant les séries TV parce qu'il se passe des trucs débiles et kitsch, qui délire avec les chiens, et qui se parle toute seule, qui chante sous la douche, qui laisse tout trainer. Elle était elle-même avec Eliakim et c'est ce qu'elle aimait tant chez lui. Il la rendait heureuse telle qu'elle était, et non pas comme il voulait qu'elle soit. Il n'attendait pas d'elle qu'elle réponde à ses exigences ou à ses attentes. Il n'attendait rien d'elle sauf qu'elle soit heureuse. Il voulait un avenir avec elle, mais quelque part Alice savait que si elle lui refusait un enfant il ne lui en tiendrait pas rigueur. Si elle refusait de se marier parce qu'elle ne l'aurait pas voulu, il l'aurait accepté. Parce qu'il l'aimait Elle. Pour ce qu'elle était vraiment, au fond d'elle-même.
Mais à l'heure actuelle elle portait un masque, et parlait d'une voix si assurée qu'un silence attentif s'installa dans la pièce. Elle sentait les regards du notaire et d'Eliakim sur elle, dans son dos. Elle sentait qu'elle avait leur respect, et peut être même quelque chose de leur admiration. Elle répétait un discours qu'elle avait préparé à l'avance, des mots que son père lui avait appris à débiter sans relâche, pour convaincre ses adversaires. Pour avoir ce qu'elle désirait sans risquer un refus. Tout compter : les mots choisis, le ton, et même la position du corps. Elle regardait le patron de la boite sans jamais sourciller. Pour lui montrer qu'elle était sûre de ce qu'elle disait. « Excuse moi d'être bon dans un autre domaine. » Entendit-elle derrière elle alors qu'elle mettait son homme de côté, comme si son beau-père et elle étaient les seuls à pouvoir comprendre ce qu'elle disait. Eliakim réagissait avec sa passion, son coeur, et c'est ce qu'elle adorait chez lui.
Il était entier, écoutant son coeur et sa passion avant tout. Alors qu'elle était bien plus réfléchie, capable de ravaler ses désirs et sa passion pour avoir ce qu'elle désirait. Et elle n'avait aucune pitié dans ces cas-là. Elle était un pitt bull. Un véritable pitt bull capable de faire brûler ses ennemis si c'était nécessaire. De les faire disparaitre. Complètement. Et cet homme, en face d'elle, elle était capable de le caresser dans le sens du poil, et de lui dire tout ce qu'il voulait entendre. Parce qu'elle allait le briser. « Très bien. Je vois que vous avez pensé à tout... Je vous fais confiance Miss Kensington, votre père n'a que des compliments à vous faire lorsqu'il parle de vous. Il fait l'éloge de vos talents, vous êtes sans aucun doute très douée dans les affaires, bien plus que mon fils. » Elle sourit. Un sourire travaillé, preuve d'une forme de complicité. « Vous ne serez pas déçu. »  Promit-elle. Déçu n'était pas le mot. Il sera anéanti plutôt. Mais cela il ne s'en doutait pas, pris dans le piège d'Alice. Prit au piège de son sourire, de son assurance, et de son regard confiant. Le notaire assigna quelques détails sur le contrat, avant de le donner aux deux Crowlley qui le signèrent.

Enfin ils se levèrent et prirent chacun un verre. Coutume. « Père, nous allons partir. J'ai un cours à donner dans une heure... » Alice regarda son homme. Ils étaient là depuis peu de temps, mais sans doute ne pouvait-il pas en supporter d'avantage. Alice en profita cependant pour terminer de mettre son beau père dans sa poche. Elle termina son verre - bien rapidement, et se tourna vers lui, posant sa main sur son bras. Geste de manipulation, capacité de créer la confiance entre eux d'un seul coup. « Je vous contacterai pour préparer une annonce publique. Nous ferons cela dans les règles de l'art. »  Il sourit, se pencha vers elle et lui embrassa la joue. Avant de lui serrer la main et de les laisser partir. Après avoir serré la main du notaire, Alice suit son homme hors de la pièce.
Dans un silence lourd de tension, Eliakim lui prend la main et la guide jusqu'à l'extérieur du bâtiment. Ils sont à Londres, le temps est pluvieux, comme bien souvent, et il y a une foule dense dans les rues. Alice adore Londres. Elle a grandit ici aux côtés d'Oliver. Elle a grandit ici avec son père et ses conquêtes. C'est ici qu'elle a fait ses premiers pas dans le monde. « On fait quoi ? On rentre à la maison, on va boire un verre quelque part ? » En réalité, il y avait un lieu où elle désirait aller. Un lieu où elle n'était pas allée depuis longtemps et qu'elle aimait énormément. Elle lui prit la main. « Allons à Trafalgare Square. J'ai envie d'aller au National Gallery... Ca fait longtemps... On pourra boire un verre au café du Musée ? »  Proposa-t-elle en lui serrant la main. Elle se sentait légère et heureuse, prête à toutes les folies. Et elle remarqua alors la mine boudeuse de son homme. Qu'est-ce qu'il se passe ? se demanda-t-elle alors qu'ils avaient obtenu ce qu'ils désiraient. « J'ai remarqué que tu faisais du rentre-dedans au notaire. Pourquoi ? » Elle reste un instant interdite, avant de finalement partir dans un fou rire. Ils devaient marcher une dizaine de minutes avant d'atteindre Trafalgare, ce qui était bien suffisant pour se satisfaire de la jalousie de son homme. « Parce qu'il était plutôt mignon. Les cheveux grisonnants c'est sexy ! » Dit-elle, moqueuse, alors qu'elle passait une main dans les cheveux de son homme (elle était obligée de se mettre sur la pointe des pieds pour cela), et les ébouriffa. « C'est un jeu, c'est marrant. Il était prêt à mourir quand tu l'as regardé avec ton air de tueur ! Le pauvre... Tu l'as quasiment traumatisé... » DIt-elle avant de s'arrêter et de l'obliger à faire de même. Elle se mit sur la pointe des pieds et vint lui quémander un baiser en embrassant les commissures de ses lèvres. « Je n'aime que toi, tu le sais. Est-ce que tu es satisfait par nos performances Chéri ? Es-tu heureux ? » Demanda-t-elle en se passant la langue sur les lèvres, joueuse et excitée par leur petit stratagème.

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptyJeu 21 Jan - 22:40

Alikim

« Burberry. »

Heureusement ils quittent la pièce. L'air semble revenir dans ses poumons, c'est en tout cas la sensation qu'il a alors qu'il sort de l'immense bâtiment. Dans le hall il a croisé quelques mannequins, des filles magnifiques, moins belle qu'Alice certes mais tout aussi charmante. Nul doute que pour atteindre un rang aussi élevée dans l'entreprise, beaucoup ont du dire oui au grand patron. Eliakim soupire en pensant que cela aurait put être le cas de sa propre femme si seulement Alice n'avait pas énormément de caractère. Il est toujours étonné de la voir aussi sure d'elle lorsqu'elle parle à des hommes qui la toisent de haut,comme si ils pouvaient d'un geste l'écraser sous leur chaussure. Intérieurement il l'admire, savoir manipuler le monde et le rendre tel qu'elle le désire, ce n'est pas donné à tout le monde. Lui par exemple, ne sait pas le faire. Il est sanguin, lorsque quelque chose le touche il explose et ne sait pas se retenir, ce qui souvent lui apporte quelques problèmes. Notamment avec son père il n'a jamais su se taire. Il aurait du il le sait, pourtant il ne le pouvait pas. Souvent son père explosait dans des colères noires lorsque son fils lui répondait. Et ça finissait mal. Très mal. Pendant un instant ils marchent le long du trottoir, respirant l'air frais et savourant ce timide soleil qui brille dans le ciel. Pas assez, l'hiver est bien installée à Londres et au loin quelques nuages annoncent une mauvaise et longue pluie qui ne devrait plus tarder maintenant. Pourtant encore, la journée est belle. Il va pouvoir en profiter pour se balader autant qu'il le voulait.

« Allons à Trafalgare Square. J'ai envie d'aller au National Gallery... Ca fait longtemps... On pourra boire un verre au café du Musée ? » Lui dit la belle alors qu'il lui propose d'aller boire un verre. Pourtant la jalousie l'emporte et il ne peut pas retenir sa question qui lui brûle les lèvres. Il veut en savoir plus sur les raisons qui ont poussés sa femme à draguer ouvertement le notaire. « Parce qu'il était plutôt mignon. Les cheveux grisonnants c'est sexy ! » Eliakim lui jette un regard noir, glacial même alors que a femme éclate de rire et s'approche de lui pour lui voler un baiser. « C'est un jeu, c'est marrant. Il était prêt à mourir quand tu l'as regardé avec ton air de tueur ! Le pauvre... Tu l'as quasiment traumatisé... » Il répond à son baiser de mauvaise grâce, toujours vexé intérieurement. Mais, possessif, il prend sa femme contre lui, dans une étreinte virile et puissante. « Tu m'appartiens. » Répond Eliakim dans un grognement. « Je n'aime que toi, tu le sais. Est-ce que tu es satisfait par nos performances Chéri ? Es-tu heureux ? » Il lui sourit et revient à un sujet un peu moins piquant que cette drague que la belle c'est accordée. « Très... Tu es très convaincante. J'ai bien cru un moment que tu allais te réfugier de son côté et me balancer des horreurs au visage. » Répond le professeur en riant un peu. « Tu arriveras à gérer ? Entre Kensington's... La moitié de Burberry, ta dernière année et ton travail à l'université ? Tu ne penses pas que je devrais... Enfin m'occuper un peu plus de ce qui me revient. Je ne veux pas te surcharger, ce serait injuste. Bon je dois avouer qu'entre mes cours et mes thèses je n'aurais pas tout le temps dont j'aurais besoin mais on peut tenter de s'arranger. » Avoue Eliakim en reprenant sa marche alors que Alice l'avait forcé à s'arrêter. « En revanche tu devras vraiment m'aider. Je n'ai jamais étudié la communication. » Sourit Eliakim en venant l'embrasser une dernière fois.

Ils arrivent à Trafalgar Square. « Tu sais d'où vient le nom de cette place ? » Demande le professeur en prenant doucement sa femme contre lui tout en marchant. Une main autour de ses épaules, il l'invite à glisser sa main dans le jean de son homme, sur sa fesse gauche comme elle le fait souvent. « Elle commémore la bataille de Trafalgar qui a opposé les forces franco-espagnole et britannique en 1805... » Ajoute Elia en arrivant devant le National Gallery. D'un geste de la main il invite sa femme à entrer dans l'immense Musée. « Je n'ai jamais eu le temps de venir ici. » Avoue le professeur, gêné d'avouer ça à sa femme. « Même si je venais souvent à Londres lorsque j'étais jeune... Je n'ai jamais trouvé le temps de venir voir ce qu'ils proposaient. »

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MessageSujet: Re: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptyDim 24 Jan - 18:30

Burberrys
Alice & Eliakim
« Tu m'appartiens. » Evidence. Elle le regarde avec un air si amusé et amoureux qu'elle s'en émue. Jamais elle n'aurait pensé tomber amoureuse d'un homme tel qu'Eliakim, et s'imaginait un avenir aussi glorieux avec lui. C'était presque inespéré, mais à présent qu'elle vivait son conte de fée elle pourrait tout sacrifier pour être à lui. Rester à ses côtés pour toujours. Cependant, il lui demandait d'être elle-même et de faire ce qu'elle faisait de mieux : manipuler les autres. Alice avait une prétention et un orgueil qui n'avait pas d'égale. Elle était une femme avec un égaux si développé qu'il était compliqué de trouver quelqu'un pour la remettre à sa place. C'était un terrible défaut, sans doute, mais elle n'arrivait pas à s'en défaire. Et cela pouvait se révéler utile quand elle devait négocier avec un des patrons les plus puissants d'Angleterre. « Très... Tu es très convaincante. J'ai bien cru un moment que tu allais te réfugier de son côté et me balancer des horreurs au visage. » Elle sourit. Comédienne, elle l'était. Elle avait prit des cours de théâtre avec de grands acteurs lorsqu'elle était adolescente, et elle avait appris toute petite à faire des mines boudeuses pour obtenir ce qu'elle voulait. Elle savait soutenir des regards noirs, et jouer le jeu de la confidence pour être dans la confidence de ses ennemis. Elle était douée pour cela. Elle était douée pour jouer la comédie, tant et si bien qu'elle avait perdu sa sincérité durant des années. Elle était forte pour être hypocrite, mais elle refusait de montrer celle qu'elle était vraiment. « Jamais, Chéri. Ce n'est qu'un jeu. » Dit-elle, lui assurant que jamais elle ne pourrait se retourner contre lui. Elle connaissait ses maux, et tout ce que son père avait pu lui faire subir. Elle faisait cela pour qu'il obtienne vengeance et réparation. Certainement pas pour l'enterrer et le mettre six pieds sous terre.
Pour l'heure ils reprirent leur promenade, allant vers la place la plus célèbre de Londres. « Tu arriveras à gérer ? Entre Kensington's... La moitié de Burberry, ta dernière année et ton travail à l'université ? Tu ne penses pas que je devrais... Enfin m'occuper un peu plus de ce qui me revient. Je ne veux pas te surcharger, ce serait injuste. Bon je dois avouer qu'entre mes cours et mes thèses je n'aurais pas tout le temps dont j'aurais besoin mais on peut tenter de s'arranger. » Dis comme cela c'est vrai qu'elle allait ramer. Elle ne s'en était pas vraiment rendue compte. Disons plutôt qu'elle avait déjà dit adieux à ses vacances. Sans compter son job en tant qu'assistante de communication, son rôle dans trois clubs dont le club d'équitation qu'elle devait mener en finale cette année encore. Elle ne dormait déjà quasiment plus, et passait très peu de temps chez eux. Ou alors elle travaillait. Mais elle avait tout prévu. Comme toujours. « Kensington's appartient encore à mon père et pour l'heure je n'y serais que stagiaire pour terminer mes études. Ca ne durera que trois mois. En attendant, je ne prendrais pas la tête de Burberry tout de suite. Il y aura un moment de ... latence. Tu pourrais compter sur les employés qui y sont déjà, et qui savent tenir l'affaire. Peut être que je quitterai le boulot à l'université et les ... clubs, à la fin de l'année. On verra. Mais pour l'heure je n'aurais pas grand chose à faire. On trouvera quelqu'un pour prendre ma place le temps de tout mettre en place. »  Dit-elle, le cerveau un peu embrumée. Elle devra s'acheter un agenda électronique, surtout. Ca ce serait une bonne idée. « En revanche tu devras vraiment m'aider. Je n'ai jamais étudié la communication. » « On peut voir avec mon père pour un contrat de longue durée. Comme ca Kensington's sera chargée de la communication de Burberrys et tu n'auras rien à penser à ce niveau là. » Proposa-t-elle. Ils auront, de toute façon, largement le temps d'y penser, d'y réfléchir, et de mettre tout cela en place.

Ils arrivèrent sur Trafalgar, accueillis par les immenses lions, et les touristes qui se prennent en photo dessus comme s'il s'agissait d'immense chevaux devant un parc d'attraction. Il commence à pleuvoir, doucement, mais Alice n'y prend pas garde. Elle adore cette place. Elle se sent toujours bien ici. « Tu sais d'où vient le nom de cette place ? » Elle se tourna vers lui, étonnée, curieuse. Non, fit-elle avec la tête, lui prenant la main pendant qu'ils s'avancent vers le grand bâtiment au fond de la place : le National Gallery. « Elle commémore la bataille de Trafalgar qui a opposé les forces franco-espagnole et britannique en 1805... » Elle l'écoutait, se collant à lui, alors qu'un vent frais se lever. Il y avait une tonne d'enfants qui couraient dans tous les sens, et un artiste de rue qui dessinait par terre des images avec plein de couleurs. Elle s'approcha et sourit, regardant ce qu'il était en train de faire. « J'admire les gens qui, comme toi sont capable de retenir des dates. Je suis tellement nulle en histoire. » Dit-elle en se retournant vers son homme, laissant à l'homme un billet (dont elle ne regarda pas même le montant). « Je n'ai jamais eu le temps de venir ici. » Dit-il en regardant l'immense batiment. Il ouvrit la porte et la laissa entrer. « Même si je venais souvent à Londres lorsque j'étais jeune... Je n'ai jamais trouvé le temps de venir voir ce qu'ils proposaient. » L'entrée du musée était gratuite depuis quelques années, et c'était toujours un plaisir de se retrouver dans ce bâtiment chargé d'histoire. Elle gardait la main d'Eliakim dans la sienne et le conduit à travers les salles qu'elle connait (pour sa part) par coeur. « Quand j'étais au lycée on a eut des cours d'histoire de l'art. On venait ici tous les ans. J'adorais ça ... » Dit-elle en l'amenant dans une petite salle où ils se retrouvèrent devant un tableau minuscule, mais d'une telle finesse qu'elle s'arrêta devant et l'observa. Les époux Arnolfini , du peintre Jan Van Eyck, représentant deux époux, dans une chambre, un miroir convexe à l'arrière dans lequel le peintre était représentait. Des bougies, dont une seule allumée, un lit à baldaquin, un chien, des fruits... Elle adorait ce portrait. « Ma mère adorait l'art pictural. Elle venait souvent ici. Elle a fait les Beaux-Arts à Paris durant deux ans. » Dit-elle en observant les détails du tableau, minutieusement. « J'espère pouvoir faire du mécénat plus tard. »  Dit-elle en se tournant vers lui. « Je n'ai pas pu étudier l'histoire de l'art. Je l'aurai sans doute fait si ... Je n'avais pas eut ce destin déjà tracé par mon père. Mais j'aime toujours me retrouver dans les musées. » Avoua-t-elle finalement en lui souriant.
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MessageSujet: Re: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptyMar 26 Jan - 0:05

Alikim

« Burberry. »

« Jamais, Chéri. Ce n'est qu'un jeu. » Un jeu auquel il aurait put se faire prendre si seulement elle n'avait pas honnête avec lui jusqu'à lui avouer les manigances de leur père. Un jeux que sa femme adore, auquel elle s'adonne avec un plaisir non dissimulé mais qui lui, le répugne au plus haut point. Il ne sait pas comment ils élèveront leurs enfants finalement, lui qui voudra leur apprendre le respect et l'honnêteté quoi qu'il arrive, il ne sait pas encore qu'elles seront les bases que leur mère voudra leur donner. Alice a été élevée dans un monde de manipulation il le sait, ayant un orgueil démesurée, sa femme devait un jour trouver un homme qui saurait calmer cet orgueil et cette soif de pouvoir. Lui, il a la chance de calmer ce défaut chez sa femme car il n'a pas une ambition démesurée, il aime se contenter de ce qu'il a et il savoure cette vie tranquille qu'il a réussi à se forger avec le temps. Eliakim n'est pas un homme qui aura besoin de voir son prénom placardé de partout afin d'être heureux, c'est un homme simple qui aime les petits plaisirs que la vie veut bien lui offrir. Pourtant il sait que nul doute qu'Alice ne se contentera pas d'une vie aussi simple que lui le voudrait, sa femme est faite pour briller, ça se voit dans chacun de ses gestes. Mais pour aujourd’hui ils ont autre chose à penser, ils sont ensemble et ils viennent de réussir un coup de maître. Le père Crowlley est dans leur petit papier, il pense que son fils a finalement cédé et vient de lui obéir, mais il va tomber de haut rapidement quand finalement, son visage sera sur tous les tabloïds pour le faire tomber. Qu'elle douce vengeance.

Eliakim prend la main de sa femme, ils rentrent dans le musée alors qu'elle se colle à lui à la recherche de plus de chaleur encore. Doucement il la prend contre lui et l'embrasse sur le front alors que sa main effectue quelques caresses dans le dos de son épouse. « J'admire les gens qui, comme toi sont capable de retenir des dates. Je suis tellement nulle en histoire. » « Tu es douée en tout autre chose. J'admire les gens qui sont capable de regarder des toiles pendant des heures. J'en suis incapable. » Fait remarquer Eliakim alors que sa femme s'arrête devant un tableau qu'il connaît. « C'est le tableau de Desperate Housewives ! » S'exclame le professeur avec un sourire. « Désolé. Je suis nul en art. C'est quelque chose que Anastasia déplore d'ailleurs... » Fait remarquer Eliakim en ayant une pensée pour l'une de ses meilleures amies qui adore la photographie. « Ma mère adorait l'art pictural. Elle venait souvent ici. Elle a fait les Beaux-Arts à Paris durant deux ans. » Il sourit et serre doucement la main de sa femme. Il sait comme parler de sa mère peut-être un sujet douloureux pour Alice. C'est totalement normal et il sait d'ailleurs qu'elle n'en parle pas à tout le monde bien au contraire, rare sont les privilégiés à avoir entendu parler de sa mère. « J'espère pouvoir faire du mécénat plus tard. Je n'ai pas pu étudier l'histoire de l'art. Je l'aurai sans doute fait si ... Je n'avais pas eut ce destin déjà tracé par mon père. Mais j'aime toujours me retrouver dans les musées. » Il lui sourit tout en reprenant leur marche dans le musée. Le nez en l'air, Eliakim regarde tous les tableaux qui se présentent devant lui. « On en fera. Dans quelques années. Toi tu lanceras les futurs artistes et moi, les musiciens et chanteurs. C'est un bon compromis tu ne penses pas ? » Ajoute Eliakim en la prenant contre lui tout en marchant.

Ils arrivent devant un tableau très connu, La vierge aux rochers de Leonard Da Vinci. Il s'arrête devant pour l'admirer un instant. Le tableau de maître est magnifique, Eliakim s'approche afin de regarder quelques détails. Puis finalement il se tourne vers Alice et, dans un souffle, il lui pose une question. « Épouse moi. » Demande Eliakim avec un petit sourire. « La première fois je t'ai fais ma demande en haut de la tour Eiffel. Avec une superbe bague et un bouquet de roses. Ça n'a pas marché. Tu es exceptionnelle, notre couple est hors du commun. Rien qui sera banal ne fonctionnera. Aujourd'hui... Je n'ai pas de bague. Nous sommes dans un musée devant un tableau de Da Vinci. Tu es habillée d'une robe magnifique, tu ne seras jamais plus belle qu'à cet instant pour moi. Je suis en costard, c'est toujours ça. Et je veux te demander de m'épouser alors... Viens... » Il la prend par la main et en quelques pas, se retrouve devant la boutique de souvenir. En entrant il marche directement vers les caisses. Là sous vitrine il peut apercevoir quelques bagues, dont une en or blanc frappée d'un sceau avec un petit diamant. Eliakim n'attend pas et aussitôt l’achète. Il revient après de sa femme. « Ce n'est pas la bague luxueuse de la première fois. Mais j'en peux plus d'attendre. Tu auras ta magnifique cérémonie mais... pour la demande, oublie les conventions. Avec nous ça ne fonctionne pas. » Il s'agenouille devant elle, tout autour d'eux dans la boutique, les clients s'arrêtent et regardent la scène. « Alice Kensington, voudriez-vous devenir Madame Crowlley ? Et accepter cette modeste bague ? » Demande Eliakim avec un sourire timide.

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MessageSujet: Re: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptyJeu 28 Jan - 23:20

Burberrys
Alice & Eliakim
Alice avait toujours adoré les musées. Elle n'était pas le genre de fille à passer des heures dans les bibliothèques ou à se mettre au premier rang en salle de cours. Bien au contraire, elle se pavanait bien souvent dans les boutiques de luxe, dans les parcs entourant l'Université, dilapidant l'argent de sa famille ou dispersant les ragots. Jouant à la petite princesse comme elle le fait si bien. Elle tient à sa cour, à ce jeu d'échec dans lequel elle tient une place privilégier, regardant le monde qui l'entoure depuis son piédestal en décidant qui devait être la personne à suivre ou à abattre. Mais à cause de cela, elle était souvent perçue comme une jeune femme artificielle. Prenant bien plus soin de son corps et de ses relations que de son intellectuel. Et sans doute était-elle vue comme une andouille par certains étudiants de l'université. Malgré tout, Alice assumait ses manières de faire de petite bourgeoises gâtée. Mais quand elle se trouvait dans un musée elle n'était plus Alice Kensington, fille de Lord et reine mère incontestée d'Oxford. Elle était simplement Alice, insignifiante face à la magnificence des arts qui traverseront le temps bien après sa mort. Insignifiante face à la Beauté pure qui se trouve en toute chose. Face aux oeuvres elle a envie de pleurer, bercée par la peinture, les couleurs, et la lumière. Elle se sent banale, elle se sent disparaitre. Nue, complètement. Elle savait qu'elle aurait pu donner sa vie à l'art. Mais elle avait eut un destin tracé, et elle en était terriblement fière aussi. Malgré tout, elle espérait pouvoir faire quelque chose pour l'art un jour. « On en fera. Dans quelques années. Toi tu lanceras les futurs artistes et moi, les musiciens et chanteurs. C'est un bon compromis tu ne penses pas ? » Elle sourit, et se tourna vers son homme. « Tout à fait nous. Complémentaire. » Répondit-elle simplement. Ils quittèrent la salle où se trouvait Les époux les laissant à leur noces funèbres, avant de repartir faire le tour des autres salles, main dans la main, s'arrêtant de temps en temps face à quelques toiles particulièrement belles qui accrochaient leur oeil.
Comme un tableau de Léonard de Vinci, prêté par le Louvre le temps d'une exposition à Londres. La vierge au Rocher , chef d'oeuvre pictural hors-paire comme la majorité des toiles de ce génie. Si elle avait déjà été en présence de La Joconde , Alice avouait sans honte qu'elle n'était pas son portrait favoris de l'artiste. La Vierge devant laquelle elle se trouvait la faisait sourire plus facilement, apaisant son âme. « Épouse moi. » Le coeur de la jeune femme s'arrête, tout comme son souffle. Avait-elle bien entendu ? Elle se tourna vers son homme, et retrouva dans ses yeux une émotion qui lui mit les larmes à l'oeil. Est-ce qu'il était sérieux ? Est-ce qu'il avait vraiment dit cela ? Elle n'eut pas le loisir de répondre, de poser ses questions qu'il parla d'une voix si franche et si douce qu'elle ne pouvait que sourire. Amoureuse, à nouveau tombant sous son charme. « La première fois je t'ai fais ma demande en haut de la tour Eiffel. Avec une superbe bague et un bouquet de roses. Ça n'a pas marché. Tu es exceptionnelle, notre couple est hors du commun. Rien qui sera banal ne fonctionnera. Aujourd'hui... Je n'ai pas de bague. Nous sommes dans un musée devant un tableau de Da Vinci. Tu es habillée d'une robe magnifique, tu ne seras jamais plus belle qu'à cet instant pour moi. Je suis en costard, c'est toujours ça. Et je veux te demander de m'épouser alors... Viens... » Elle sourit. C'était une demande spontanée, bien plus honnête que la première, fruit de plusieurs années de perdition, de manipulation, et de tromperie. A cet instant rien ne pouvait être plus parfait. Le souvenir de Paris s'estompait alors qu'elle suivait son homme à travers les salles pour arriver dans la boutique du musée. Elle avait l'impression d'être déconnectée de la réalité. Comme si tout ce qu'il se passait autour d'elle n'était que le fruit de son imagination fertile.
Elle essayait de se concentrer pour respirer normalement, mais lorsque son homme revint vers elle avec une bague (en argent ?) à la main, elle ne put croire ce qu'il était en train de se passer. « Ce n'est pas la bague luxueuse de la première fois. Mais j'en peux plus d'attendre. Tu auras ta magnifique cérémonie mais... pour la demande, oublie les conventions. Avec nous ça ne fonctionne pas. » Elle se mit à sourire, comme une enfant au matin de Noël. Elle ne voulait pas d'une bague en diamant si c'était pour le perdre une fois encore. Adieu les gouts de luxe, et les paillettes, son homme l'avait demandée en mariage devant une oeuvre de Léonard de Vinci. Qui pouvait prétendre faire mieux que cela ? Son coeur battait plus vite soudainement, alors qu'il s'agenouillait devant elle. « Alice Kensington, voudriez-vous devenir Madame Crowlley ? Et accepter cette modeste bague ? »
Un silence soudain avait envahit la place. Et cela durant pendant cinq secondes. Cinq terribles secondes durant lesquelles la jeune femme ne dit rien, regardant la bague, le regard d'Eliakim, et se perdit dans ses pensés. Une robe blanche magnifique, son père la guidant vers l'autel, décorée de fleurs et de guirlandes, où Eliakim l'attendait dans un magnifique costume. Deux enfants courant autour de la piscine alors que l'été était bien avancé, Alice les observant une main sur son ventre arrondit. Une salle de réunion avec une dizaine de gestionnaire, l'écoutant parler des projets d'avenir pour son entreprise. Leur entreprise. Elle sentit soudainement les angoisses passés disparaitre, et une fois intense réchauffer son âme. L'envie d'avancer, de construire un avenir glorieux aux côtés de son homme. C'est ce qu'elle voulait. Confiance aveugle. Avenir flamboyant. Elle sourit, et répondit une simple chose. « Je le veux. » Un chahut incommensurable se fit entendre dans la pièce. Applaudissement et hurlements des gens qui les entouraient, heureux de voir cet instant si particulier dans la vie d'un couple. Après qu'il lui eut mit la bague, Alice fit se relever Eliakim pour venir lui voler un baiser enflammer, passant ses bras autour de son cou, souriant contre ses lèvres. Son coeur allait s'envoler, c'était sur à présent.
Elle recula la tête pour venir le regarder dans les yeux, les yeux brillants. Douce. « Je t'aime tellement... Et tu es si... Surprenant, spontané... T'es un grand malade Eliakim, est-ce que tu sais dans quoi tu t'es engagé ? Pour la seconde fois ? »  Demanda-t-elle en faisant référence à son caractère déplorable, posant une main sur le front de son homme, en riant. Heureuse. « Tu n'as pourtant pas de fièvre ! Tu te passe la corde au cou en toute connaissance de cause ! »

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MessageSujet: Re: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptyDim 31 Jan - 16:53

Alikim

« Burberry. »

Ils ont tentés de faire les choses dans les règles de l'art. Il voulait le meilleur pour elle, un mariage magnifique avec des demoiselles d'honneur superbe, un enfant, sans doute la fille de Ana et le fils de Liam pour leur apporter les alliances. Quelque chose de beau et de romantique. Il l'aurait emmené en lune de miel là où elle voudrait, en Irlande pour visiter ce pays sauvage et magnifique, en Écosse où dans ce genre d'endroit, sauvage et superbe, comme eux. Il aurait été un mari, époux et père aimant. Quelques semaines après le mariage elle serait tombée enceinte et ils auraient élevés deux ou trois enfants dans une famille heureuse et unie. Mais comment toujours quand quelque chose se dessine devant lui Eliakim a peur, il a toujours eu le besoin de sentir que tout lui échappait pour se rendre compte qu'il avait besoin de ce qu'il était entrain de perdre. On ne connaît pas la valeur des gens tant qu'on ne les a pas perdu ne serais-ce qu'une seconde. Il a failli perdre Alice, elle ne serait pas revenue si seulement  il n'avait pas pris conscience de ce qu'il avait fait. Son amour pour elle était trop puissant pour qu'il ne souffre pas, c'était elle et pas une autre. Si elle n'était pas revenue à ses côtés alors il serait sans doute resté seul, pleurant cet amour perdu par sa faute, tel un idiot il aurait laissé filer la seule femme qui pouvait lui convenir. Mais heureusement elle est revenue, au début il avait peur de se réveiller comme à Las Vegas et qu'elle ne soit plus proche de lui, qu'elle soit encore partie, ne supportant plus les souvenirs de cette relation trop difficile.

Pourtant, de jour en jour elle lui a prouvée qu'elle ne bougerait pas et qu'elle était là pour lui. Heureusement, nul doute qu'il ne serais plus vivant si seulement elle n'était pas revenue. Il serait mort de sa dépression et d'un trop plein de souffrance, il se laissait mourir comme un animal blessé. Ainsi maintenant qu'il sait qu'elle ne partira pas une seconde fois, il peut se projeter dans l'avenir avec elle. Chose qu'il ne se gêne pas de faire tous les jours, dés que l'envie lui prend. Il voulait la demander en mariage le soir de noël mais il ne peut plus attendre, il ne le veut pas. L'endroit est parfait, l'ambiance détendue, ils sont beaux ensemble et c'est tout ce qui compte. Alors il se lance, en reconnaissant tout de même que la demande peut manquer de romantisme pour une fleur bleue comme Alice. Mais au bout de quelques secondes d'une interminable attente, elle lui répond oui. Aussitôt, c'est l'explosion de joie dans la boutique du musée, endroit généralement calme pour laisser les visiteurs profiter des œuvres. « Je t'aime tellement... Et tu es si... Surprenant, spontané... T'es un grand malade Eliakim, est-ce que tu sais dans quoi tu t'es engagé ? Pour la seconde fois ? » Il rit et la prendre contre lui pour la faire tourner alors qu'autour d'eux, les gens applaudissent de plus belle face à ce couple magnifique.

« Je sais dans quoi je m'engage. Je te veux comme épouse, officiellement ! » Répond seulement le professeur, comme dans un état second sous ce trop plein de bonheur, de perfection. Il est heureux, profondément. Elle vient d'accepter une seconde fois de l'épouser et pour cette fois-ci, il jure que rien ne se mettra en travers de leur mariage. Personne. Alice lui pose une mains sur le front, il semble revenir à lui aussitôt. Il la regarde, interrogatif avant de comprendre lorsqu'elle lui parle. « Tu n'as pourtant pas de fièvre ! Tu te passe la corde au cou en toute connaissance de cause ! » Il éclate de rire et la serre plus fort contre lui sans cesser de rire. « Je survivrais à ton caractère horrible... » Répond le professeur avec une moue amusée. Enfin il la relâche et lui prend la main où trône sur son annulaire une jolie bague simple. Il la regarde un instant, elle est très jolie et va très bien à Alice même si elle reste très simple. Enfin il la guide hors du musée jusque dans le café/restaurant juste à côté. « Champagne ! Elle vient d'accepter de m'épouser ! » Crie Eliakim en entrant après avoir laissé sa femme entrer devant lui. Aussitôt plusieurs personnes se lèvent pour applaudir les futurs mariés. Le professeur prend sa femme contre lui alors que le serveur vient leur apporter deux belles coupes de champagne. « A nous ? » Propose Eliakim en lui tendant sa coupe pour trinquer.

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MessageSujet: Re: Burberrys. (alikim)   Burberrys. (alikim) EmptyMer 3 Fév - 21:53

Burberrys
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Elle l'aimait, c'était une évidence. Sept années à se tourner autour, à coucher ensemble, à se faire souffrir, à se quitter, à se retrouver, à se tromper. Jamais aucun homme ne l'avait rendu aussi folle. Jamais aucun homme n'avait réussi à faire succomber Alice Kensington. Elle était une joueuse, aimant plaire aux autres sans pour autant aimer se donner à eux. Elle préférait la chasse au reste. Observer son ennemi, et lui tourner autour avant qu'il n'ait eut le temps d'attaquer le premier. Le regarder, lui sourire, et tourner les talons. Être inaccessible, intouchable, et indépendante. Durant des années elle avait cru qu'elle serait une jeune femme dominante. Qui choisirait sans doute un homme pour sa fortune ou son patrimoine, l'épousant parce qu'il est fou d'elle, capable de tout lui offrir. Elle l'aurait aimé, peut être, comme on aime un animal de compagnie. Elle aurait eut des enfants parce qu'il le fallait bien mais pour le reste elle aurait été sous les feux des projecteurs. Une des femmes ayant fait un très bon mariage, connu pour leur richesse et leur beauté. Leur vanité, sans aucun doute. Elle avait cru à cela, une vie bien tracée, simple, où elle aurait pu tout maitriser.
Mais elle avait perdu le contrôle dés que son regard avait croisé celui d'Eliakim. Dés lors elle sut qu'elle était déjà perdue, qu'il avait gagné. Il avait sur elle un contrôle qu'aucun autre homme ne pouvait avoir. Il était son amant, son âme soeur, il était fait pour elle. Il ne la laissait pas gagner, bras de fer constant qui les laissaient tous les deux pantelants et essoufflés. Mais amoureux, désireux de faire plier l'autre en espérant ne jamais y parvenir. Elle aimait cette chasse constante avec lui. Savoir qu'ils s'appartenaient, mais continuer à se séduire malgré tout. Dans le regard de son amant elle retrouvait toujours la même soif, le même désire de la faire plier, de lui appartenir. Et cela la grisait. Elle vivait pour cela. L'impression constante qu'elle était en équilibre, et qu'elle ne le maitrisait pas. Qu'il la surprenait, qu'il était hors de contrôle, hors de son contrôle. Comme à présent.

Il lui avait demandé de l'épouser, sur un coup de tête. Un coup de sang, devant une toile. Soudainement, sans qu'elle ne s'y attende. Sans qu'il ne le prévoit; simplement parce qu'il en avait envie. Parce qu'il était amoureux. Et elle accepta pour les mêmes raisons, sous les applaudissements de la foule qui les entourait. « Je sais dans quoi je m'engage. Je te veux comme épouse, officiellement ! » Elle souriait, aux anges, n'osant croire qu'il avait recommencé. Ils étaient si différents, et pourtant si complémentaires. Elle savait que leur amour ne sera pas de tout repos. Ils allaient encore se disputer, se déchirer, se faire du mal. Mais ils allaient s'aimer comme des enfoirés. Personne ne serait capable de les aimer plus que cela encore. Malgré toutes les maitresses et amants qu'il avait pu avoir, aucun ne l'avait autant aimé qu'Alice. Pas même Maxime, et cela elle en était sure. Elle pouvait le crier sur tous les toits. Il était vitale pour elle d'être à ses côtés. Qu'importe ce qu'il s'était passé entre eux. Elle allait l'aimer encore longtemps. « Je survivrais à ton caractère horrible... » Oui, aussi. Elle fit une tête du genre on verra bien , mais finit par se mettre à rire, le prenant contre elle et le serrant dans ses bras. Heureuse.

Dans un geste soudain il lui prit la main et la fit sortir du musée en courant. Elle riait comme une enfant, tentant de pas trébucher sur ses talons. Fort heureusement ils n'étaient pas très hauts. Ils arrivèrent dans un petit café à côté du Musée. Il y avait du monde, et beaucoup de visages interrogatifs se tournèrent vers ce couple qui débarquèrent en ouvrant la porte comme si le diable était à leurs trousses. Alice se sentit rougir face à autant de regards inconnus - sans doute du fait de sa course et de l'émotion dirons-nous. Mais Eliakim ne semblait pas être gêné le moins du monde quand il se mit à parler d'une voix fort : « Champagne ! Elle vient d'accepter de m'épouser ! »
Hurlements et applaudissements les accueillir alors, et elle leva les yeux au ciel en voyant faire son futur époux. Etait-il sérieux ? sans nul doute oui. Mais plus encore il était heureux. Il prit Alice contre lui qui en fut bien trop heureuse pour se refuser à cet étreinte. Elle soupira d'aise alors qu'il arrêta un serveur et demander deux coupes de champagne. Il en tendit une à Alice qui la prit avec plaisir : « A nous ? » Sourire aux lèvres elle fit tinter le verre contre celui de son futur époux, et en bu une gorgée. « A notre mariage, monsieur Crowlley. Que d'émotions aujourd'hui... »  Dit-elle en reprenant une gorgée de champagne, avant de tourner un regard rieur à son amant. « Nous devrions rentrer à Oxford pour fêter cela comme il convient, ne penses-tu pas ? » Haussement de sourcil entendu, et quelques minutes plus tard les voila en chemin pour retourner chez eux...

THE END
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