(inachevé) Mason&Iosef * Une première rencontre, entre deux verres.

Une première rencontre, entre deux verres.
Mason & Iosef
Une averse terrible tombe sur la ville alors que Iosef termine de se préparer. Il est sorti en boite le mois dernier et depuis, il se fixe un objectif. Au moins une fois par mois, peu importe l'endroit mais au moins un soir il doit sortir et se donner deux heures pour prendre soin de lui et rencontrer des gens. Iosef a un fils, Timéo, un adorable bébé d'un an. Depuis qu'il a son fils il se rend compte qu'il ne c'est pas vraiment laissé le temps de profiter et de sortir, étant donné qu'il donne tout son temps et son énergie au bonheur de son petit garçon. C'est totalement normal mais après tout, il n'a pas trente ans, il est jeune, beau, il mériterait de refaire sa vie et surtout, de trouver quelqu'un de gentil pour partager son quotidien et celui de son petit garçon. Un jour Timéo sera grand et nul doute que Iosef se demandera pourquoi il ne c'est pas laissé le temps de rencontrer quelqu'un. Alors il prend les choses en main puis, c'est aussi mieux pour le petit garçon. Pas que ce dernier n'est pas une source de joie pour son père, au contraire, Timéo est la raison de ses sourires et de ses joies, mais Iosef a besoin de voir du monde. Il se rend compte qu'il a toujours été très seul, que depuis l'enfance il a été très solitaire et de ce fait, il n'a jamais été entouré, même après son accident qui lui aura coûté sa carrière car sa main droite tremble un peu tous les jours. Alors, en terminant de se coiffer, il se tourne et regarde son fils qui joue dans son parc, dans le salon. Enfin prêt, il s'approche de lui, le prend dans ses bras et l'embrasse sur le front. « Papa ne sera pas de retour tard mon ange. » Timéo lève les yeux vers lui, sourit et lui tend son petit jouet en plastique ayant la forme d'un cube. Iosef rit un peu et termine d'enfiler sa veste à son fils avant de sortir de son appartement. Il rejoint sa voiture, attache Timéo dans son siège et le conduit jusqu'à la nounou. Cette dernière prend le petit garçon avec un immense sourire, elle adore Timéo et le garder est toujours un plaisir, même si c'est très rarement il faut l'avouer. Iosef s'occupe énormément de son fils et il est rare qu'il s'accorde une soirée pour aller boire des verres et peut-être parler à des personnes nouvelles. Alors il prend le chemin du Deepers Pub en jurant à la nounou qu'il va passer une bonne soirée et qu'il ne s’inquiétera pas pour son fils. Le chemin jusqu'au Deepers se passe rapidement et bien vite, il passe la porte du Pub où déjà, il y a pas mal de monde. Iosef s'approche du bar, s'assoit sur un tabouret et demande une vodka/pomme au serveur. Là, alors qu'il prend son verre qui vient d'arriver et qu'il le porte à ses lèvres, il se tourne pour regarder la scène où un jeune homme commence à chanter.

Une première rencontre, entre deux verres.
Mason & Iosef
Derrière lui, le jeune homme à la voix si jolie arrête de chanter alors qu'il porte son verre à ses lèvres pour prendre une gorgée. Dommage, il l'aurait bien écouté encore un peu, dommage. A la place, une chanson au rythme lent et sensuel démarre dans le bar, quelques couples se lèvent et commencent à danser les uns contre les autres. D'autres boivent, les serveurs ne savent plus vraiment où donner de la tête tant le bar est plein à craquer. Dehors la pluie redouble, elle se fracasse contre les vitres dans un bruit un peu effrayant. Mais sous la musique personne n'entend rien, l'ambiance est très bonne. Dans un coin un groupe d'amis en costume rigolent, se chamaillent et font apparemment des jeux d'argent. C'est interdit mais le patron ferme les yeux car cela se fait entre eux. Iosef sourit alors qu'une jeune femme s'approche de lui et lui demande si il veut danser, il décline la proposition d'un geste de la tête, avec un sourire. La dernière fois qu'il a accepté de danser avec une jeune femme aussi jolie, il a su quelques jours après que c'était sa sœur adoptive Liloo et qu'il avait couché avec elle. Un traumatisme vite oublié en pensant au fait qu'il n'était pas son frère et que même Liloo ne le savait pas. Iosef a su ça en fouillant les papiers de ses parents, en découvrant son certificat d'adoption et une lettre de sa mère en expliquant les raisons de cet abandon. Elle ne l'a pas laissé parce qu'elle ne le voulait pas, mais seulement pour le protéger d'un père violent et trop implanté dans la mafia Russe. Il comprend tout cela maintenant qu'il est adulte, mais surtout à Oxford tout se rejoint, il serait bien capable de croiser une cousine où quelque chose comme ça. Alors la jeune fille repart d'un air un peu vexée, il est vrai qu'elle est très jolie et ça ne doit pas lui arriver souvent qu'un homme refuse de la rejoindre. Iosef hausse les épaules et boit une autre gorgée de son verre, l'alcool lui brûle la gorge et lui fait du bien. Aussitôt, quelqu'un le bouscule alors qu'il lâche son verre, ce dernier tombe sur le comptoir et se renverse. « Raaaah ! » Laisse échapper Iosef en guise de protestation alors qu'il se tourne vers la personne qui vient de le bousculer. Tiens, le chanteur mignon ! Il se calme en une seconde alors que ce dernier s'excuse et lui demande si ça va. Le médecin hoche la tête alors que le barman lui jette un regard assassin car il doit nettoyer l'alcool et le soda qui colle. « Ca va ! Mais j'exige un nouveau verre pour vous faire pardonner. » Répond le professeur avec un sourire. Là, il lui tend sa main droite pour échanger une poignée de main virile. « Moi c'est Iosef. Bravo pour la chanson, vous avez une très jolie voix. » Complimente le professeur alors que le barman repose devant lui un verre plein, juste après avoir tout nettoyé. « Vous venez souvent ici ? » Demande Iosef en se rendant compte que sa question est stupide, après tout c'est la première fois qu'il met les pieds ici. Ce jeune homme pourrait venir souvent, que Iosef ne le saurait pas.

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Mason & Iosef
« Si je peux me faire pardonner comme ça alors allons-y ! Prenez ce que vous voulez. » Il ne se fait pas prier pour commander un verre, autant dire que la tentative d'approche est assez ridicule et vue dans des films à l'eau de rose. Mais ça aura le mérite de payer étant donné que le jeune homme si séduisant accepte de lui offrir un verre et s'installe même avec lui. Iosef sourit et s'assoit correctement sur son siège alors que le serveur pose devant lui le même style de cocktail qu'il buvait tantôt. Il n'est pas du genre bagarreur à monter sur ses grands chevaux dés que quelqu'un le bouscule. Il sait que d'autres hommes ce seraient levés et auraient cherchés le conflit mais lui, malgré sa carrure assez imposante du à ses heures et des heures de sport, il est plutôt pacifiste et n'aime pas le conflit. Ce soir il est sorti pour passer une bonne soirée, se détendre et écouter de la musique. Loin de lui l'idée de se battre avec quelqu'un et d'être ans doute jeté dehors pour une simple histoire de verre brisé. Enfin il apprend son prénom, Mason. Un prénom qu'il ne connaît pas et dont il n'a jamais entendu parler avant ce soir. « Hé bien, je chante souvent ici, mais la plupart du temps, je ne reste pas vraiment dans le bar après. Je ne suis pas vraiment fan de l’ambiance qu’il y a généralement dans les bars, ce soir est la première fois que je reste seul après avoir chanté. Et vous ? Je n’ai pas l’impression de vous avoir déjà vu ici. » Dit-il en répondant aux questions que Iosef vient de lui poser. « Non c'est la première fois que je viens. » Il prend son verre et trempe ses lèvres dedans pour prendre une gorgée alcoolisé. « Je reviendrais souvent si vous chantez ici régulièrement. » Il pourrait faire l'effort de s'accorder un peu plus de temps pour revenir ici, l'endroit est apaisant malgré les quelques personnes qui s’enchaînent derrière eux pour chanter et reprendre des chansons déjà célèbre. « Vous étudiez la musique où quelque chose comme ça ? » Demande Iosef en se tournant vers l'homme à ses côtés pour le regarder. « Où alors vous êtes chanteur peut-être. » Ce qui expliquerait la technique et le talent dont il a fait preuve tout à l'heure alors que Iosef venait à peine de rentrer dans le petit bistrot. Il pense un instant à se taire, il parle trop et peut-être que Mason a seulement envie de savourer son verre sans pour autant avoir l'impression de passer un entretien. Alors, du coin de l’œil il le regarde et prend une autre gorgé de son verre.

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Mason & Iosef
Iosef n'est pas avare de compliments, lorsqu'il aime quelque chose, une bonne rédaction où simplement un devoir bien fait, il sait complimenter ses étudiants pour que ces derniers donnent le meilleur d'eux même. Il sait que plusieurs professeurs sont incapables de faire des compliments à leurs étudiants, lui c'est tout le contraire. Il aime le dire lorsque quelque chose lui plaît, preuve avec Mason. Il a aimé l'entendre chanter, sa voix est très jolie et très douce, il ne se gêne pas pour le lui faire savoir avec un sourire avenant. « C’est vraiment gentil, et ça me fait plaisir, merci. » Il ne dit rien et hoche la tête, prenant une gorge de son verre. L'alcool lui brûle la gorge, il boit très peu car l'alcool monte très vite en lui, puis la dernière fois il c'est retrouvé en boite avec sa sœur adoptive sans même l'avoir reconnue. Une expérience qu'il aimerait oublier, il doit se mettre en tête que Liloo n'est pas sa sœur car ils n'ont aucun lien de parenté et même si ils ont été élevés ensemble, ce n'est pas le peu de moment qu'ils ont passés ensemble qui vont faire la différence. Iosef était principalement dans sa chambre, puni lorsque sa sœur était à la maison. Et même lorsqu'elle n'était pas à la maison d'ailleurs, Iosef était tout le temps puni. Parfois il le cherchait, rester dans sa chambre pouvait lui apporter une tranquillité qu'il ne trouvait pas ailleurs dans la maison. Au moins on le laissait tranquille et il avait le temps de lire ce qui lui plaisait. Il surprend un sourire de Mason, il lui répond d'un petit rictus amusé. « Oui, j’étudie bien la musique ici. Et vous ? Vous ne donnez pas l’impression d’être un étudiant. » Il rit un peu en se tournant vers lui. « Parce que je n'en suis pas un. » Dit-il en laissant planer un peu de mystère pendant quelques secondes. « Je suis professeur à l'université d'Oxford. Médecine et principalement cardiologie. » Dit-il avant de reprendre, tout sourire, cherchant à taquiner le jeune homme à côté de lui. « Pourquoi, je semble trop vieux pour être un étudiant ? » Dit-il avant d'éclater de rire, lui signalant d'un signe de la tête qu'il plaisante évidemment. « Vous habitez ici depuis longtemps sinon ? » « J'ai étudié ici et j'ai commencé à travailler dans un hôpital de Londres. Avant de devoir arrêter pour venir enseigner, j'ai toujours plus où moins connu cette ville. » Même si pendant un an il est parti en Russie pour se rapprocher de ses racines. Il a toujours été à Oxford, cette ville n'a aucun secret pour lui. C'est sa maison, tout simplement. « Et vous, vous avez d'autres talent que le chant ? La guitare, le piano peut-être ? » Demande Iosef alors que ses yeux cherchent le regard de Mason. « Et... Vous étudiez la musique par passion où parce que vous voulez en faire votre métier ? » Il devient peut-être un peu trop curieux, tant pis Mason l'enverra sur les roses au pire. Iosef est d'une nature curieuse, loin de lui l'idée d'avoir des questions indiscrètes, il aime seulement en apprendre sur les gens, d'une manière tout à fait désintéressée.

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Mason & Iosef
« Ce n’est pas trop dur ? Je dois avouer que je n’ai jamais été très fort dans ce domaine. » Il sourit et hausse les épaules, il faut dire que Iosef, depuis l'enfance était déjà un génie dans ces matières. Il comprenait facilement et dévorait les livres qui passaient entre ses mains, au grand désespoir de ses parents adoptifs qui ne voulaient pas qu'il fasse de médecine. Il n'a jamais compris pourquoi. En grandissant Ezeckiel a compris que quoi qu'il fasse, son père surtout, n'aurait jamais été fier de lui. C'était une déception immense pour le garçon qui tentait de briller à l'école et surtout, dans ses résultats. Mais rien ne venait, pas la moindre reconnaissance. Souvent en croisant le regard de son père il tentait de déceler un éclair de fierté. Mais il ne voyait que de l'exaspération. Il a compris plus tard que cela venait de son adoption, il n'était qu'un poids pour cet homme et il lui a souvent fait sentir d'ailleurs. Puis il a compris que rien ne changerait alors il a commencé à vivre pour lui et étudier ce qui lui plaisait. La médecine a été la suite logique de son lycée, ses professeurs n'ont même pas été étonnés lorsqu'il a avoué qu'il voulait rentrer à Oxford et étudier la cardiologie. En voyant ses résultats, il pouvait faire tout ce qu'il voulait de toute façon. « Non, je m'en sors bien. » Dit-il avec un sourire avant d’enchaîner sur une autre question. « J’avais essayé de jouer de la guitare il y a quelques années, mais je trouve le piano beaucoup plus harmonieux. J’en fais depuis que je suis tout petit, je n’ai pas vraiment réussi à m’en passer. » Iosef n'est pas un grand mélomane, il écoute beaucoup de musique mais il n'a pas vraiment le temps de s'arrêter sur un instrument en particulier. Pourtant il adorerait savoir jouer de la batterie, nul doute que cela le détendrait. « Non, c’est vraiment par passion que j’étudie la musique parce que j’aime vraiment ça. Si j’en ai l’occasion, oui, je ferais en sorte que ça devienne mon métier, c’est une sorte de rêve. » Il lui sourit et, sincère, lâche quelques mots. « Je vous souhaite de réussir. Vraiment. » Mais ce domaine est tellement difficile, il faut tomber sur la bonne personne au bon moment pour pouvoir prétendre à enregistrer ne serais-ce que des maquettes. Peut-être qu'il trouvera à Oxford, il y a un peu de tout ici de toute façon. Iosef sursaute alors que derrière eux un bruit de verre brisé réclame son attention. Il se retourne et remarque que deux hommes se font face, balançant des verres ainsi que la table au passage. Une bagarre de gars bourré qui veut impressionner sa copine. Magnifique, voilà pourquoi il ne vient pas souvent dans ce genre d'endroit. Les mentalités ont changées, lorsqu'il sortait il y a quelques années, c'était rare que des bagarres éclatent. « Et vous, vous avez travaillé en tant que médecin pour le plaisir ? Ou sauver les gens est une vocation chez vous ? » Il tourne sa tête vers Mason et reprend son verre de bière, détournant les yeux du spectacle pathétique des deux hommes qui jouent au coq. De toute façon la sécurité arrive déjà pour les séparer. « Une vocation. J'ai toujours voulu aider et sauver les gens, depuis tout petit. J'adorais mon domaine. Et l'enseigner est un véritable plaisir même si les opérations me manquent. » Dit-il en terminant son verre. « De toute façon il faut adorer ce métier pour accepter de se farcir 8ans d'études. » Ajoute Iosef avec un petit rire. « J'ai eu la chance de terminer plus tôt que tout le monde... » Et d'un signe de la main il commande un second verre pour lui même et pour son invité.

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Mason & Iosef
« Je vous félicite alors, j’ai toujours pensé que les personnes qui comprenaient ce genre de choses étaient des génies ou quelque chose dans le genre. » Il rit doucement et hoche la tête comme un remerciement muet. Il ne pense pas être un génie, seulement un passionné par son métier qui veut le transmettre à la nouvelle génération de médecin. Même si Iosef ne peut plus opérer, il garde espoir de pouvoir un jour, exercer son métier comme chirurgien et pas comme professeur. D'après ses médecins dans quelques mois le tremblement de sa main se calmera, il pourra apparemment opérer dans plusieurs années. Il a hâte de recommencer, pas que l'enseignement est un fardeau mais ce n'était pas son but premier. Parfois il envie ses étudiants et se dit que si il pouvait revenir en arrière, il n'hésiterait pas avant de changer cette soirée où il a eu son accident de moto. Mais c'est le passé, il ne peut pas le changer de toute façon. Autant avancer et se dire que ce n'est qu'une question de mois avant que tout change. « C’est très altruiste de votre part de vouloir aider les gens comme ça, il n’y a plus beaucoup de personnes qui le font de nos jours, c’est honorable. » Il hausse les épaules alors qu'une légère rougeur envahie ses joues. Il détourne le regard et prend son verre pour prendre une gorgée. Il n'aime pas les compliments où du moins, il n'est pas habitué à ce que quelque fasse son éloge. Lorsqu'il était enfant il n’entendait jamais, venant de ses parents, que ce qu'il faisait était bien et qu'il devait continuer. De ce fait, même adulte, lorsqu’on lui dit que quelque chose est bien, il a une étrange gêne qui s'installe en lui. « Merci. » Murmure Iosef avec un petit sourire. « Vous avez fini les études plus tôt ? Vous êtes réellement un surdoué dans votre domaine alors ? » Son rire se mélange à celui du jeune homme alors que le serveur s'exécute et qu'il tend un deuxième verre à Mason et Iosef. Ce dernier lui adresse un signe de tête et prend une gorgée du mélange alcoolisé et frais, le serveur a pensé à ajouter des glaçons. Bonne idée. « J'ai été dans des écoles privées, j'ai énormément travaillé. Il faut avouer que je n'avais que ça à faire donc bon... J'ai terminé mes études avec deux ans d'avance. Et j'étais le chirurgien le plus jeune de ma génération. » Dit-il avec une pointe de fierté. « Je passe un peu pour un égocentrique, pardon ! » Dit-il en riant un peu et pour changer de sujet, il relance la conversation. « Parlez moi un peu de vous. Vous avez d'autres passions que la musique ? »

Une première rencontre, entre deux verres.
Mason & Iosef
Il n'aime pas se vanter, ce n'est pas quelque chose qui lui plaît alors que dans les écoles de Médecine, les égocentriques et narcissiques ne manquent pas. Ils passent souvent leur temps à se vanter et à s'attirer les éloges de toute personne qui veut bien leur donner un minimum d'importance. Lui aime être simple, il a voulu faire ce métier pour sauver des vies et être utile, savoir que sa vie est utile à d'autre et qu'il ne perd pas son temps bêtement dans un travail qui ne lui plaît pas. Il n'a pas fait ça pour l'argent où pour la gloire, pendant un moment même il a pensé à rejoindre une association de médecins afin d'aider les populations pauvres et leur apporter des soins. Hors il a eu son accident et son fils quelques mois après, il n'a pas eu le temps de faire ce qu'il voulait et finalement il ne le regrette pas. Son fils est son plus beau cadeau et son travail le plus prenant. Timéo a besoin d'attention, tout le temps, toute la journée. Iosef tente d'assurer dans son rôle de père mais aussi, en agissant comme une mère que Timéo n'aura jamais, car sa mère ne veut pas assumer son rôle et qu'elle ne l'a jamais reconnu. Ainsi, il se contente de son métier de professeur, heureux à l'idée de former les futurs médecins de demain, ceux qui changeront le monde et feront sans doute des découvertes importantes. « Vous avez l’air d’être vraiment talentueux, et ça n’a rien d’égocentrique de s’exposer en tant que personne talentueuse. » Il sourit et hoche la tête, satisfait à l'idée de ne pas passer pour un vantard aux yeux de Mason qu'il vient de rencontrer, après tout il serait dommage que ce jeune homme se fasse une mauvais idée de lui. « La musique fait partie intégrante de ma vie, je n’ai pas vraiment le temps d’avoir d’autres passe-temps, mais quand j’ai le temps, j’aime bien lire un livre ou tenter de cuisiner. Le seul problème est que je n’ai absolument aucun talent en cuisine et tout ce que je fais finit par brûler dans le four, ou même dans une casserole. » Il se met à rire avant de boire une gorgée de son verre, amusé d'en apprendre plus. Apparemment le manque de talent en cuisine est quelque chose qui concerne tous les hommes. Iosef aussi ne sait pas cuisiner, c'est quelque chose qu'il a appris avec quelques cours dans des écoles spécialisées, surtout pour savoir cuisiner pour son fils dans quelques années. Sinon pour lui, des simples plats commandés faisaient l'affaire. « Et vous, à part sauver des gens, il vous arrive de faire autre chose ? » « M'occuper de mon fils. C'est ce qui me prend tout mon temps libre. » Il a bien fait de sortir ce soir qui plus est, il en avait besoin, s'aérer la tête et décompresser pour un soir, c'était une bonne idée. « J'ai un fils d'un an. Et j'oscille entre les cours et lui. Je ne sors pas souvent, c'est pour cela que vous ne m'avez pas vu ici avant. »