Étudiez comme si vous deviez vivre toujours ; vivez comme si vous deviez mourir demain.
Léna & Eliakim
Ils sont en plein milieu de l'année scolaire et le deuxième trimestre vient de commencer, bien plus difficile et long que le premier, ce trimestre est sans doute celui qui met le plus la pression aux élèves. Ils enchaînent les cours et les contrôles afin de déterminer si déjà, ils réussiront à atteindre leur année suivante. Eliakim n'est pas tendre avec ses élèves mais il attend le meilleur d'eux afin de pouvoir les faire passe dans des classes supérieures. Ils sont à Oxford après tout, la meilleure université d'Angleterre, ils doivent être les meilleurs également. En règle générale il n'est pas déçu par ses élèves qui sont pour la plupart brillant, ce qui est une grande satisfaction pour ce professeur qui a au moins l'impression de servir à quelque chose en enseignant. Pour aujourd'hui il a seulement cours avec des 4eme année et des étudiants en thèse, ce qui devrait être rapide pour lui. Il a hâte de rentrer chez lui, il est malade depuis quelques jours et une mauvaise fièvre l’assomme. Il tente de passer au dessus de cette fatigue pour enseigner correctement. Lorsque le cours commence il a le sourire malgré son air fatigué visible. Enfin lorsque le moment vient il passe entre les rangs pour récupérer ses copies, veillant à ce que tout le monde ai fait le travail qu'il a demandé quelques jours auparavant. En arrivant auprès de Léa, une de ses élèves, il tend sa main vers elle sans regarder mais le morceau de papier ne vient pas. Aussitôt Eliakim fronce les sourcils et se tourne vers elle, elle ne le regarde pas et dessine tranquillement. « J'ai pas... » Il comprend sans qu'elle n'ai besoin d'en dire plus. « C'est dommage. Ce sera un zéro Léna... » Il se détourne et repart à son bureau. Rapidement la fin du cours arrive et alors que les élèves sortent de la pièce, il appelle Léna à son bureau. « Comment tu vas ? » Demande le professeur à son élève lorsqu'elle s'approche de lui. « Si tu as besoin d'aide tu sais que tu peux me le dire... » Lui dit-il en se levant et en s'asseyant sur son bureau. Ce n'est pas tout le temps que son élève à une attitude aussi relâchée mais lorsque cela arrive, il aime aller lui parler et savoir comment elle va.

Étudiez comme si vous deviez vivre toujours ; vivez comme si vous deviez mourir demain.
Léna & Eliakim
Il connaît les problèmes de cette jeune fille, dés qu'elle est arrivée à Oxford le doyen de l'université a convoqué les professeurs qui se chargeraient d'elle pour leur confier ses problèmes. Eliakim est au courant de son histoire, de ce qu'elle a vécu, des douleurs et des épreuves qu'elle a traversée. Les autres professeurs ont décidés d'oublier ça pour la plupart et la traitent comme une élève normale, allant parfois jusqu’à la réprimander d'une façon sévère qu'il désapprouve. Mais lui ne se comporte pas ainsi, au contraire elle n'est pas une élève comme les autres justement. Son histoire, ses plaies font qu'elle est une élève à part qui a besoin de plus de soutien qu'on ne peut le penser et le professeur aimerait l'aider, hors il ne sait pas vraiment comment. Il ressent de la joie pour elle lorsqu'elle est dans ses phases douces et qu'elle a le sourire, mais il s’inquiète lorsqu'elle est comme aujourd’hui, mal dans sa peau et se foutant de tout. Le résultat est que ses notes dégringolent souvent, il ne sait pas comment elle parvient à se maintenir à flot dans une école si difficile qu'Oxford. Cette université demande le meilleur à ses élèves et accueille souvent dans son sein, les étudiants qui changeront la face du monde dans quelques années. Il ne sait pas comment une étudiant tel que Léna, avec ses notes parfois désastreuse, parvient à gérer et à passer les classes sans trop de problème. C'est un mystère. Pour l'heure il termine son cours et laisse ses élèves quitter la classe. Alors qu'il demande à Léna de venir le voir, il entend quelques murmures à son encontre. « En silence, merci ! » Tonne le professeur à l'encontre de ses élèves. Une façon de leur dire de se taire et qu'il n'a pas besoin de leurs commentaires. Il demande à sa jeune étudiante comment elle va, la réponse ne se fait pas attendre. « Tout va très bien. Merci. » Clair et net, mais cela ne suffit pas. Il la regarde et tout de même lui propose son aide, elle regarde ailleurs mais semble décidée à ne pas croiser le regard de son professeur. Elle finit par planter ses yeux dans ceux du professeur. « Il n'y a aucune solutions, monsieur Crowlley... » Il soupire et se passe une main dans les cheveux, réfléchissant à ce qu'il pourrait lui dire. « Tu as essayé d'en parler à quelqu'un ? Ce sont des phases de dépression que tu passes ? » Demande Eliakim, prudent car il sait que le sujet est tout de même délicat. « Il n'y a rien que je puisse faire pour t'aider? C'est mon rôle tu sais... » Il la suit depuis qu'elle est arrivée ici, il est le mieux placé pour l'aider. « C'est surtout pour toi, ça doit être épuisant d'être toujours sur cette brèche, comme suspendue dans le vide, non ? »