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 Hungry Like the Wolf • Oliver

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Abigail Macintosh




Abigail Macintosh
STUDENT — l'élitisme est maitre mot


☆ date d'arrivée : 09/02/2016
☆ potins balancés : 96


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MessageSujet: Hungry Like the Wolf • Oliver   Hungry Like the Wolf • Oliver EmptyVen 19 Fév - 4:48


HUNGRY LIKE THE WOLF
ABIGAIL MACINTOSH & OLIVER SEYMOUR



Je suis plutôt habituée au changement. Quand on est née avec une cuillère en argent dans la bouche et que maintenant on se contente de cuillère en plastique, on n’a pas le choix. Dit autrement, mon père nous a fait passer du statut de famille aisée au stade de famille de base, bien bien de base. Du genre à regarder si j’ai un peu de monnaie pour m’acheter un café bon marché ou bien je m’achète que peu de bouquins et quand je le fais ils sont usagés. Ce ne sont pas des choses essentiels, je le sais très bien. M’acheter des livres a toujours un petit plaisir de ma vie. J’adorais passer des heures dans les librairies, fouiner dans tous les coins pour trouver des petits bijoux de littérature, des éditions spéciales de romans classiques, comme un recueil de l’intégral des œuvres de Jane Austen, de vieux romans aux couvertures moches, de nouveaux romans de mes auteurs préférés comme Katy Reichs ou bien Maxime Chattam en passant par Camilla Lackberg et Anne Fortier. J’aimais aussi bien les biographies de personnalités intéressantes comme Alan Turing ou bien Stephen Hawking. À l’époque où j’habitais encore dans notre grande maison avec mon père et ma mère, j’avais eu droit à une pièce pour y entreposer tous mes livres. J’avais des centaines de livres sur un pan de mur alors que mon père possédait le reste des bouquins de la pièce, des milliers de livre sur tous les sujets, racontant une variété d’histoires incroyables, réelles ou non.

J’ai longtemps voulu être comme mon père. Je voulais être incollable en littérature, je voulais tout savoir sur le sujet, connaître tous les auteurs, connaitre toutes les histoires et je voulais pouvoir en parler aisément comme il était capable de le faire et citer ses auteurs préférés à tout moment. Quand il s’est fait arrêter, je dois avouer que je ne savais plus trop sur quel pied danser. J’aimais mon père, ce qu’il avait fait était mal alors je ne me voyais pas dire aux gens que je tenais ma passion de la lecture de mon père qui avait acheté tous les livres du monde avec l’argent des gens qu’il avait escroqué. J’avais beaucoup de difficultés à considérer mon père avec respect dorénavant, mais il restait toujours mon père, celui qui m’achetait des livres à tout moment simplement parce qu’il en avait envie, qu’il venait avec moi faire la rasia des librairies et il était le seul à sembler y prendre autour de plaisir que moi. Il a toujours été le seul à partager cette passion de la littérature que j’ai moi aussi. Ma mère comprenait, appréciait que je préfère acheter des bouquins que de la drogue, mais je ne pouvais pas en discuter profondément avec elle.  

Quand nous sommes partis de la maison toutes les deux pour nous installer dans un petit appartement, nous avons presque tout vendu les livres de mon père, autant pour rembourser ce que mon père devait à la société et pour nous-mêmes pouvoir nous payer un endroit où vivre et nous nourrir le temps qu’on se trouve toutes les deux un boulot. Nous avons plutôt bien réussi à vrai dire. Certains de ces livres valaient une petite fortune. J’ai simplement gardé une vieille édition de Moby Dick, j’ai délaissé tout le reste. Déjà, j’allais devoir faire entrer tous mes propres livres dans l’appartement alors tout ceux de mon père en plus ce n’était pas possible. Nous avions de cet argent et de l’espace. J’ai vendu pas mal de mes bouquins aussi et une partie de mes vêtements que je ne remettrais jamais. Les robes pour les soirées huppées entre autre. Tout cela était bien loin maintenant. La seule chose qui me restait de cette période était Alice. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si elle n’avait pas été là pour me réconforter et m’appuyer durant notre période trouble de transition entre notre ancienne et notre nouvelle vie. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis ces jours. Ma mère a repris son ancien boulot, j’ai commencé mes études à Oxford, je suis déménagée avec Alice dans son duplex, elle est partie du duplex pour vivre avec son futur mari et puis Oliver a pris sa place dans le duplex. Je me suis donc retrouvée à habiter avec un mec que je ne connaissais pas trop. Mais bon, à cheval donné on ne regarde pas la bride.

C’est une période d’adaptation constante, mais plus le temps passe, mieux ça va. Bon, il ne sait pas cuisiner et ne semble pas savoir comment faire bouillir de l’eau. Il ressemblait à un pauvre chiot. Je n’ai pas pu le laisser mourir de faim le pauvre alors je me chargeais des repas. Je n’avais pas vraiment les moyens de me payer du bon vin par contre alors je le laissais s’en occuper. Nous y trouvions notre compte tous les deux, il mangeait et moi je buvais du bon vin. C’était ce qui est arrivé ce soir-là. Je bossais au café et je suis restée papoter un peu avec une collègue quand j’ai reçu un texto d’Oliver qui semblait mourir de faim. C’était à croire qu’il ne savait pas comment sortir un biscuit d’une boîte. Bon, j’exagérais pas mal, mais j’aimais le taquiner un peu, c’était si facile. Je lui ai répondu que je comptais faire du saumon et que j’arrivais bientôt. Suite à quelques précisions sur les origines ethniques du poisson, j’ai quitté le boulot pour retourner à la maison. J’ai fini par rentrer au duplex, un sourire narquois aux lèvres.

-Salut ! Je me change et je fais le repas. Je comptais faire des haricots avec le saumon ça te va ?

Je suis rapidement allée dans ma chambre, laissé mon uniforme sur le sol pour rapidement enfilé un t-shirt bleu clair et un vieux jean. J'ai ramassé mes longs cheveux en une grande queue de cheval. Je suis allée à la cuisine sortir le saumon du frigo et préparer mes ingrédients pour faire ma sauce teriyaki. Je ne voulais pas me vanter, mais ce repas serait délicieux.
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MessageSujet: Re: Hungry Like the Wolf • Oliver   Hungry Like the Wolf • Oliver EmptyMer 2 Mar - 15:09

Une violente bourrasque entrouvrit les volets dans la chambre du jeune Seymour, laissant un filet de lumière y pénétrer et l'éveiller d'un sommeil sans rêve. Son corps nu pouvait deviner la chaleur de celui de sa conquête de la veille, toujours endormie près de lui, et sa main chercha la courbe de son sein. Ses doigts finirent par en effleurer la pointe, qu'il malaxa avec délice, avant d'ouvrir les yeux pour observer ses hanches voluptueuses. Il laissa courir un index le long de sa colonne vertébrale, pensif. Comment s'appelait-elle déjà ? Elle s'agita sous sa caresse et se retourna vers lui pour le regarder d'un œil abyssal. Elle avait les pupilles plus noir que l'ébène. Il adorait ça.

"Il est temps de t'en aller beauté," dit-il, s'épargnant la corvée de se remémorer les détails de la soirée précédente. "J'ai des choses à faire."

Elle se leva, lui offrant une vue imprenable sur sa silhouette de rêve, et s'éloigna dans un coin de la pièce pour se rhabiller. Il pris une cigarette qui traînait sur sa table de chevet et l'alluma, inspirant tranquillement sa dose de nicotine matinale. Il tourna la tête vers sa rolex pour consulter l'heure. Fin d'après-midi. Disons que chacun avait sa notion du matin, il n'aurait qu'à dire qu'il était jet-lag, histoire de se foutre ouvertement de la gueule de celui qui oserait l'emmerder. Son estomac se creusa et il envoya un message à sa nouvelle colocataire afin de ne pas avoir à préparer quoi que ce soit : s'il y avait bien quelque chose qu'il ne savait pas faire, c'était la cuisine. Lui, il aimait déguster. Rien de plus. En attendant sa réponse, il escorta la jeune femme jusqu'à sa porte et l'observa s'éloigner du seuil après lui avoir porté une légère claque sur son magnifique fessier. Mhm. Décidemment, Oxford avait encore beaucoup de beauté à lui offrir.

Il profita de sortir Leito pour aller chercher le vin demandé par Abigail chez un caviste du centre-ville. Lorsqu'il revint au duplex, le temps s'était rafraîchi et le soleil commençait à décliner. Abigail rentra une vingtaine de minutes plus tard. Il s'était allongé sur le sofa avec un livre de Dante pour passer le temps.

" Salut ! Je me change et je fais le repas. Je comptais faire des haricots avec le saumon ça te va ?"
"Comme il te plaira, c'est toi le Chef," railla-t-il doucement en tournant une page de son livre.

Il n'avait pas nécessairement été ravi d'apprendre qu'il allait habiter avec Abi. Aux premiers abords, ça lui semblait être la pire idée qu'il soit, considérant qui il était et le fait qu'elle soit tout son contraire. Elle se montrait aimable et sympathique à son égard et il s'efforçait de rendre la pareille, même si la diplomatie ne faisait pas vraiment parti de ses attributions. Disons simplement qu'il savait ce qu'une femme voulait entendre et il s'arrangeait pour que ça ne sorte pas trop désagréablement d'entre ses lèvres. Après tout, c'était l'amie d'Alice.
À cet instant, n'importe qui aurait engagé la conversation, aurait s'enquit un "comment s'est passé ta journée?" affreux de banalité. Ce ne fut pas le cas d'Oliver qui s'enferma dans sa lecture. Ce ne fut que lorsqu'elle revint débarrassée de son uniforme qu'il releva le nez et la regarda s'affairer dans la cuisine. Leito vint se frotter contre les jambes de la jeune femme et Oliver posa son livre pour s'approcher un peu. Il s'alluma une nouvelle cigarette et la dévisagea.

"J'aurais pu tout aussi bien t'emmener au restaurant, tu sais."
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MessageSujet: Re: Hungry Like the Wolf • Oliver   Hungry Like the Wolf • Oliver EmptyMer 9 Mar - 1:10


HUNGRY LIKE THE WOLF
ABIGAIL MACINTOSH & OLIVER SEYMOUR



J’ai galopé vers les armoires pour sortir les ingrédients pour ma suce tériyaki. De la sauce soya, de la cassonade, du mirin, du vinaigre de riz, une échalote, de l’ail et du tabasco. J’étais entrée à la maison sans jeter un coup d’œil à la maison ni à Oliver. J’avais parlé à voix haute sans savoir s’il était présent dans la tête. Après avoir sorti tous les ingrédients de ma sauce, j’ai fini par m’arrêter quelques instants pour regarder autour de moi ce qui se passait. J’étais tellement à la course tout le temps que j’avais de la difficulté à prendre le temps de m’arrêter quand je le pouvais. Je me suis accoudée à l’ilot central pour regarder vers le salon. J’ai donc vu Oliver allongé sur le sofa avec un livre de Dante devant lui. C’était fou à quel point Oliver était à la foi mon image de l’homme idéal et représentait un univers que je ne comprenais pas. Pour moi, l’homme idéal était cultivé, aimait la littérature, connaissait les grands classiques, était distingué et savais bien vivre. Oliver avait ça. Par contre, il avait aussi un côté arrogant, débauché et il l’avait échappé belle. Il aurait pu en mourir. Juste avant que son demi-frère vienne s’installer, Alice m’avait demandé de surveiller Oliver sur coin de l’œil. Juste histoire de vérifier qu’il ne reprenait pas ses mauvaises habitudes. Je m’occupais souvent de ses conquêtes le matin avant qu’elle ne quitte la maison. Un café et un toast plus tard, elle partait avec un sentiment de honte un peu moins grand.

Certes, il couchait avec à peu près n’importe qui, mais au moins il semblait limiter sa consommation d’alcool de façon raisonnable et, pour ce que j’en savais, il ne semblait pas consommer de drogue. Il revenait sur le bon chemin et ça me plaisait bien. J’avais de grosses appréhensions concernant notre colocation. J’avais toujours été droite, je n’avais jamais vraiment consommé de drogue, l’alcool c’était à l’occasion et le sexe ce n’était que très rare. J’étais incapable d’être assez en confiance avec un homme pour pouvoir avoir une relation plaisante. Tout le monde est différent, alors si les filles que je console le matin et et Oliver sont consentant, pourquoi pas. Et puis, ça me fait de la compagnie le matin quand je mange. Oliver n’est pas vraiment un oiseau du matin, après tout. Tout ça pour dire que malgré mes nombreuses inquiétudes, Oliver était un colocataire idéal, il était tranquille, lisait, respectait notre environnement, était propre, avait une bonne hygiène, il ramenait des filles souvent mais n’était pas bruyant, il adorait le vin et choisissait de très bons vins. «Comme il te plaira, c'est toi le Chef.» J’ai souris en l’entendant et je me suis mise au fourneau. J’ai sorti une casserole que j’ai mis sur le rond de poêle pour la faire réchauffer. Au même moment, Leito vint se frotter contre mes jambes et je me suis penchée à son niveau pour mettre mes mains dans sa fourrure et le cajoler un peu. J’adorais ce chien. Il était bien éduqué, était propre, ne jappais pas pour rien et sa fourrure me faisait mourir, j’adorais le caresser, il était tellement doux.

J’ai fini par me redresser pour mélanger mes ingrédients pour la sauce dans la casserole. Alors que je mélangeais tout ça à feu doux, j’ai entendu Oliver se redresser du sofa et se rapprocher. « J'aurais pu tout aussi bien t'emmener au restaurant, tu sais.» Il n’y avait bien que lui qui pouvait me proposer d’aller au restaurant pour m’empêcher de cuisiner. Il avait les poches pleines d’argent, il ne pensait donc pas comme moi-même je le faisais. Je n’avais absolument pas les moyens de toujours aller au restaurant. Et puis, cuisiner est amusant. Pour moi en tout cas.
    - Tu vas gâcher tout le goût de ma sauce avec ta clope, tu le sais ça ?

À quoi bon, c'était peine perdue, il était chez lui, je ne pouvais pas l'empêcher de faire ce qu'il voulait. J'avais dit ça sur un ton mi moqueur et mi réprobateur, mais tout de même avec le sourire. Je n'étais pas sa mère, je n'étais pas sa copine, je n'avais rien à dire de plus sur le sujet. La colocation se passait bien, je ne voulais pas envenimer les choses.
    - Je n’ai pas les moyens de me payer le restaurant autant que toi, tu sais. Et puis, ça me fait plaisir de cuisiner, j’aime ça. Tu choisis tellement bien les vins que ça ne me donne plus le goût de sortir.

J’en mettais un peu plus qu’il le fallait. Je ne voulais pas qu’Oliver me fasse la charité, c’était la dernière chose dont j’avais besoin. C’était très gentil, si c’était bien ce que je pensais, mais je n’en avais pas besoin. J’aimais vraiment faire la cuisine. De toute façon, nous étions colocataires et nous nous connaissions depuis des années. Il n’était pas mon ami depuis des années, mais considérant que je connaissais Alice depuis des dizaines d’années, je l’avais connu dès son arrivée dans la famille de la blonde. Les bons comptes font les bons amis. Je tenais à avoir une bonne relation avec Oliver, autant pour Alice que pour moi-même. Il semblait être un bon garçon au fond.
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