take her, now. (james & galadriel)

take her, now
James & Galadriel
Alice regardait le monde qui s'exaltait autour d'elle. Du haut de son piédestal, dans la zone réservée aux Posh , elle avait une vue sur la salle déjà pleine. Le Duke of Cambridge c'était un lieu de vie nocturne, bien plus classe et plus guidée que le Kaléidoscope, et plus riche que le Deepers. C'était le lieu de villégiature des Posh, et elles étaient toute présente ce soir pour l'anniversaire d'une des membres. Une soirée sous le signe de la condescendance, de l'hypocrisie mais de la bienséance. Pour l'occasion Alice avait mit une de ses robes Burberry, au décolleté plongeant, découvrant l'absence de soutien-gorge, et à la jupe asymétrique tombant lâchement sur ses jambes. Sa taille marqué, ses cheveux lâchés, elle dardait sur la salle un regard moqueur et condescendant.
Elle avait envie de faire le ménage autour d'elle. Il y avait dans la salle plusieurs personnes de son entourage. Beaucoup qu'elles appréciaient par pure intérêt, réciproque, peut être. Mais tout de même. Elle en avait assez de ces relations purement inutile qui ne servait qu'à ceux qui la côtoyait elle. Elle avait un nom, à présent, et elle sera bientôt une Crowlley. Personne ne pouvait rajouter à cet état de fait. Alors qu'elle réfléchissait à tout cela, son regard s'arrêta sur une silhouette qu'elle connaissait bien : Galadriel Delanoue. Alice sourit, mauvaise.

Galadriel était l'archétype de la gentille jeune fille de bonne famille. Encore vierge, toujours souriante, timide, mais pas trop. Discrète, d'une manière presque affligeante. Alice ne lui souriait aimablement que parce que Galadriel était riche, et de ce fait il valait mieux être son amie. Sans doute Galadriel trouvait un meilleur intérêt d'être dans les petits papiers d'Alice, mais sous le regard de cette dernière ce soir elle était trop... sage, trop insipide. Elle avait envie de rendre les choses plus ... amusante. Elle prit son téléphone et envoya un message à James. Il était temps de le faire entrer dans le jeu. Il était temps de le ... féliciter pour son engagement à Oxford, et quoi de mieux qu'une vierge effarouchée ?

Mon cher James, je t'attends au Duke dès maintenant, je m'étonne de ne pas t'y voir encore d'ailleurs, tu me manques.

Elle envoya le message, et attendit de le voir arriver. Elle descend de son perchoir, et arrive près du bar, commander un nouveau Chardonnay et faire signe à son James de la rejoindre. « J'ai failli attendre. »  Dit-elle en prenant son verre, faisant signe au serveur de servir à James ce qu'il lui ferait plaisir. Elle lui sourit, et vint déposer un baiser sur la joue de son ami. « Galadriel Delanoue. dit-elle sans plus attendre. Jeune, riche, pas vraiment populaire, et surtout terriblement insipide. » Dit-elle en levant les yeux au ciel. Elle boit encore une gorgée, et lui offre un sourire entendu. « Je pense qu'elle a besoin que tu la rende plus... captivante. »  Dit-elle en se tournant pour lui désignant la jolie brune. Elle attendait, le regardant, sachant que le défis lui plairait sans aucun doute.

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James & Galadriel
Quand elle voit arriver James elle ne peut pas se retenir de sourire, ravie de retrouver son alter ego, son meilleur allié. Quand elle se trouvait avec James elle ressentait une bouffée de confiance en elle et ne se retenait pas de dire les choses telles qu’elle les pensait et les voyait. Ils sont tous les deux lucides sur le monde qui les entoure, et sur les gens si navrant qui parfois peuvent le peupler. Elle ne joue pas l’hypocrite devant James, bien au contraire. Il fait partie de ces rares personnes qui voient l’autre facette d’Alice. Elle qui d’habitude est bien sous tout rapports, qui met un point d’honneur à être agréable et polie avec tous les étudiants, qu’importe leurs richesses ou leur milieux sociaux, est vue par beaucoup comme une jeune femme riche (certes) mais qui reste assez humble. Mais, au fond, elle n’était pas mieux que les autres. Manigance, jugement, hypocrisie, elle restait persuadée que les seules personnes qui méritaient son affection étaient celles qui avaient quelque chose à lui apporter : popularité ou pouvoir. James avait les deux, ce qui l’avait placé au rang d’amis proches très rapidement.

Ce soir-là, Alice avait envie de s’amuser, et de faire du ménage autour d’elle. Son regard était porté sur Galadriel qui dansait sans savoir ce qui l’attendait. Souriante, Alice accueillie son ami avec un plaisir non fein. « Je suis, moi aussi, ravi de te voir Alice.» Elle sourit, prit son verre, attendit que James commande, et le buvait distraitement. Elle lui désigna Galadriel, rapidement. La jeune femme était encore douce, et innocente. Un peu trop au gout d’Alice qui ne savait pas encore réellement ce qu’elle pouvait en faire. Galadriel semblait pure de toute pensée mesquine, ou d’actions punitives. Elle était même vierge, à ce qu’on disait, ce qui la rendait inutilisable aux yeux d’Alice. Pourrait-elle en faire quelque chose ? L’utiliser pour atteindre ses ennemis ? Galadriel était proche de Mischa. Mischa était avec Eden. Eden devait payer. Alors pourquoi ne pas faire de Galadriel un des outils de cette vengeance ? Comment, elle l’ignorait encore, et elle ne pouvait pas faire quoi que ce soit tant qu’elle n’apprenait pas un peu les règles de ce jeu.
« Mignonne. Quel intérêt as-tu à cela ? » Elle hausse un sourcil et se tourne vers son James, un sourire moqueur aux lèvres. « Par bonté d’âme. Quand une fille est encore vierge à cette âge-là ca en devient presque triste. » Dit-elle, glissant cette information à l’oreille de James.

Elle finit cependant pour se tourner, posant son verre sur le bar, refusant de fixer la jeune femme plus encore. « Elle ne me sert à rien ainsi. Elle est bien trop… pure. C’est agaçant. Elle est comme Cécile Volange, mon cher Comte. Il faut que vous lui appreniez à être une femme. Si possible… aussi séductrice que docile entre vos doigts. » Dit-elle avec un air entendu, assumant totalement la référence aux Liaisons dangereuses . Prenant son verre, elle le termina.

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James & Galadriel
Le jeu. Parfois elle s’amuse simplement pour le jeu, sans aller chercher plus loin, se rendant compte après tout qu’elle peut avoir une utilité des personnes qu’elle a prit en grippe. Des personnes qui semblent si inutiles, si insignifiants, et ennuyeuses. Quand elle regardait Galadriel Delanoue elle sentait que cette jeune fille pourrait lui être utile. Mais elle ne savait pas vraiment comment. Trop discrète, trop insignifiante, trop … trop timide. Elle ne sait pas. Terne, la jeune femme avait simplement besoin, sans doute, qu’on lui insuffle un petit peu de folie. Elle sourit, se tournant vers James alors qu’ils discutent de cette nouvelle victime qu’elle lui désigne du bout de son doigt fin. « Et quel age a donc cette demoiselle ? » Alice soupire, se tourne, prend son verre, boit une gorgée. « Vingt ans. » Répondit-elle simplement. Majeure, depuis longtemps. Toujours vierge, malheureusement. Vingt ans, c’était triste tout de même non ? Surtout à Oxford où les beaux garçons toujours très ouvert pour une partie de sexe ne manque pas. A moins qu’elle soit du genre à chercher le prince charmant. A ce moment-là elle pouvait tout de suite abandonner l’idée de faire l’amour un jour.
Fort heureusement elle, et James étaient là pour elle. « La proposition est alléchante, chère Marquise... » Elle sourit, aimant se retrouver sur la même longueur d’ondes que le bellâtre. Ils s’étaient vraiment bien trouvés tous les deux. Elle le regardait, et retrouvait dans son regard la même lueur de défis et d’excitation qu’elle avait dans le sien. Ils pensaient sans doute la même chose, voyait le monde de la même manière. Un échiquier géant, où ils n’étaient pas tant les pions que les joueurs.

James resta silencieux un moment, jugeant Galadriel du regard. Alice le laisse faire. Il a besoin d’observer sa proie, de comprendre, peut être, pourquoi est-ce qu’elle est encore pure. Mystère qui reste entier pour la jeune Kensington. « Tu es sûre qu'elle ne préfère pas le minou ? » Elle sourit. Même concluson qu’elle : Galadriel est jolie, alors pourquoi ? Lesbienne, elle s’était elle-même demandée. Mais non. Galadriel n’a pas ce regard lubrique qu’elle pose parfois sur les garçons. Elle ne rougie pas aux compliments des filles. Elle baisse les yeux devant les mecs. Elle est hétéorsexuelle, c’était sûre. Mais putain elle n’arrive pas simplement à… se lâcher. « Je ne te donnerai pas de faux espoirs, mon cher James » Dit-elle en lui caressant la joue des bouts des doigts.
« Présente moi, d'ici trois mois tu ne la reconnaîtras pas. » Alice lui sourit, et lui prend le bras, grande dame. « Trois mois ? Je t’en accorde un seul. Tu es un Caroll après tout non ? » Dit-elle en haussant un sourcil, moqueuse, joueuse, pleine de défis. Elle va dans la foule qui se coupe sur leur passage, jusqu’à ce qu’elle arrive à la hauteur de cette chère Galadriel dont elle attire l’attention en lui mettant une main sur l’épaule. « Bonsoir Gala ! Comment vas-tu ma belle ? » Dit-elle en la prenant dans ses bras dans une étreinte amicale un sourire immense (et apparemment sincère) sur les lèvres. Elle connaissait Galadriel depuis un moment, particulièrement grâce au Club d’Equitation. Elles étaient proches . Plus ou moins. Ca dépendait des jours, mais leur relation avait toujours été cordiale, et amicale. « Gala, laisse moi le plaisir de te présenter James. James, voilà Galadriel. » Dit-elle en se mettant entre les deux individus. Regard vers James. Que le jeu commence.