Gros, j'crois qu'j'suis encore dans la merde. /ft. MORGAN

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 09/06/2016 **☆ potins balancés** : 20

Lewis & Morgan

▴Nan mais les gars j'vous jure, plus jamais comme hier. (c'est faux)▴

J'ai la tête qui tourne putain... Là sur le moment j'me rends pas compte, mais j'crois qu'j'ai trop abusé, vraiment, plus que d'habitude en fait. J'suis là, assis sur mon banc, devant une vitre en plexi, j'vois mon reflet encore plus flou. merde, j'ressemble à rien. J'entends des gens, j'sais même pas quel heure il est, j'ai pas d'portable, pas mes affaires. Je réalise.

- "Bordel de merde !"

J'me lève. Je tangue, j'm'étais assoupi. J'ai des relents d'alcool un peu violents au fond de la gorge. J'ai dû y aller sévère avec les shots. C'était une fête privée, une fête de pédé, donc forcément... J'y étais, mais pas Morgan. Ce bâtard, de peur de s'faire prendre par derrière il m'a lâché. Enfin bref, j'me remet, ça y'est... Merde. J'me suis fait embarquer.

- "Hé !"

J'me lève, je passe contre la vitre et j'y toque. y a bien un flic, mais il a pas l'air motivé... Heureusement qu'j'kiffe bien les mecs en uniforme. Il se lève, se plante devant la vitre avec son air faussement sévère.

- "Du calme.
- J'veux appeler mon avocat.
- C'est bon, t'es juste en cellule de dégrisement..."

Il vient ouvrir ma porte. J'ai encore les menottes aux poignets, je lui tends pour qu'il les ouvre. Ce qu'il fait, et il m'emmène au téléphone.

- "Tu passes un appel. Qu'on vienne te chercher, sinon tu décuves ici.
- C'est bon, j'ai l'habitude, j'me suis évité des tas d'mauvais coup dans ton genre même en étant ivre mort."

Oh. Il a pas l'air d'aimer. J'me rattrape.

- "Euh ouais, j'passe mon coup d'fil, un peu d'intimité merci."

Il me regarde très mal, mais me laisse téléphoner. Bon évidemment... Vous savez qui j'vais appeler.

- "PUTAIN GROS, viens m'chercher, j'suis au poste là. J'sais pas quelle heure il est, mais j'veux rentrer p'tain."

Cri de désespoir. Mec, t'es l'seul a pouvoir m'aider.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 09/06/2016 **☆ potins balancés** : 118

Momo & Wiwi

Morgan ▽"Un jour ? J'vais l'tuer."

Vous avez déjà eu très envie d'éradiquer quelqu'un de la surface de cette planète ?

Moi, oui.

Parce que j'me suis endormi sur une paire de nichons à faire bander un eunuque. Parce que ma main droite est posée sur une paire de fesses encore un peu rouges (les claques sur le cul, ça les fait crier...), que le comble dans tout ça, c'est que ces deux (ou quatre) merveilles n'appartiennent pas à la même nana... Bah ouais, une c'est bien, mais deux c'est mieux. Mais surtout... Y'a mon putain de téléphone qui s'met à sonner.

J'n'ai qu'à pas répondre, me direz vous. Et moi j'vous réponds qu'c'est plus facile à dire qu'à faire. Surtout quand ça insiste, et que le vibreur du smartphone fait un bordel monstre. Gros Nichons ronchonne dans son sommeil et se tourne. Résultat, je grogne. Et Joli Cul grogne aussi, allant se blottir contre sa copine. Quand à moi... Je grogne encore, avant de tapoter la table de nuit une bonne dizaine de fois avant de trouver mon smartphone duquel je regarde l'écran avec de petits yeux fatigués.

Putain il se fout de ma gueule.

"... Tu veux quoi, connard ?"

Lewis. Ce putain d'enfoiré de Lewis. Il faut toujours qu'il me nique les meilleurs moments de ma vie. Quand j'suis né par exemple, j'ai cru pouvoir être le seul petit chouchou des parents, mais non. On m'a allongé en face de lui, et "regaaaaarde ton petit frère". Ta race ouais. Et j'l'entends chialer au téléphone qu'il veut que j'vienne le chercher. Qu'il est au poste. Eh merde...

"Putain Lewis t'es vraiment une couille molle, hein ! Qu'est-ce que t'as branlé encore ?"

J'mate les deux bombasses qui dorment à côté de moi et à qui j'aurais bien remis un tir au petit matin... Puis j'me rends compte que j'ai les mains qui tremblent...

"Gros... J'ai encore le nez farci de coke. Si j'me ramène au poste ils vont m'embarquer aussi."

J'dois avoir les yeux rouges en plus, l'truc trop pas net. Bref. l'entendre chouiner ça m'donne envie de lui en coller une dans la gueule.

"Puis merde, tu fais chier... J'suis avec les deux copines là, qu'on a rencontré vendredi dernier. Elles sont bonnes putain... J'peux pas décoller sans leur avoir dit un au revoir digne de ce nom..."

Au pire j'les réveille, j'les baise et j'm'arrache. Ouais c'faisable.

(c) AMIANTE