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 « And I have loved you like a fool » † Jayden

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Jayden Z. St John




Jayden Z. St John
STUDENT — l'élitisme est maitre mot


☆ date d'arrivée : 05/02/2016
☆ potins balancés : 180


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MessageSujet: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyMer 31 Aoû - 14:25

Jayden Z. St John
Je veux le monde ou rien du tout. Pas les menus plaisirs, pas les petits désirs, les privilèges.


identification complète Jayden Zachary St John. On pourrait difficilement faire mieux sans la particule. Fierté de famille d'être des St John paraît-il. Je demande encore à voir. Généralement les gens s'en tiennent à Jay, sinon je le leur demande si je les apprécie. âge Je vais bientôt fêter mes vingt-deux ans. Ça vient tout doucement, tranquillement lieu/date de naissance Je suis né le seize septembre mille neuf cent quatre-vingt-quatorze à Sydney, en Australie. J'y ai d'ailleurs grandi. études suivies et année J'ai fait deux années d'études en musique avant de tout lâcher et d'avoir un passage à vide durant un an. Entre temps j'avais commencé des études de langue auxquelles je me suis accroché, ce qui me permet de rentrer cette fois-ci en troisième année, et d'avoir envie de me battre pour réussir. job Serveur à mi-temps au Kaléidoscope, histoire de manger autre chose que des pâtes et du jambon, quand même. orientation sexuelle Hétérosexuelle jusqu'à preuve du contraire. statut Je suis un célibataire dans une phase compliquée. statut social ££££ . caractère Paraît enjoué – Serein – Imperturbable – Drôle – Blagueur – Bon pote – Pas prise de tête – Patient – Rêveur – Torturé – Blessé – Manque de confiance en lui – Franc – Honnête – Nonchalant – Galant – Romantique – Intelligent – Malin – Fêtard – Secret – Mystérieux – Bavard – Souriant – Déconneur – Artiste dans l'âme – Poète – Sportif – Concentré – Réfléchi – Parfois mélancolique – Indépendant – Têtu – Déterminé. groupe Je fais encore partie des Oxford Student. avatar Côme.

Welcome to the jungle
± J'ai commencé à déconner vers mes seize ans. Rien de bien méchant. J'ai juste découvert mon penchant pour l'alcool et la cigarette. Côté filles, quand j'ai commencer à ne pas tourner tout à fait comme mes parents l'espéraient, j'étais déjà rangé, et pour cette raison je suis resté tout ce qu'on attend d'un genre idéal. Bon OK, sur le papier, parce que le gendre idéal ne fume pas et ne bois pas jusqu'à oublier son nom ou ses obligations.

± La musique a été ma grande passion jusqu'à il y a deux ans. Et encore, ça me manque, c'est juste que ça ne peut pas être pareil. J'avais un groupe, pour lequel j'étais guitariste et chanteur, et j'écrivais aussi pas mal. J'ai même vendu quelques chansons. Bon, OK, aucune n'a fait le tour du monde, mais quand même, c'est toujours une petite fierté. Du côté de mon groupe, on a fait les quatre-cents coups ensemble, démarrant à quatorze ans dans le garage de mes parents pour avancer jusqu'à la scène de ville à dix-huit ans pour des concerts organisés dans la rue sur des festivals ou d'autres trucs du genre. On a un peu bourlingué en Australie, quoi.

± J'ai démarré mes études de musique à dix-huit ans. C'était juste ma vie, le truc que je voulais faire pour toujours. J'ai eu la tête dure pendant quelques temps avant de faire plaisir à mes parents et de démarrer un autre cursus en parallèle, « au cas où ». Vachement utile. J'ai attaqué les langues vivantes en suivant tout simplement quelqu'un. J'ai démarré ça à dix-neuf ans, juste un an avant que tout ne bascule. Et c'est le seul truc que j'ai gardé de l'époque.

± Je suis un sportif. J'ai pas mal surfé et de manière générale j'aime tout ce qui tourne autour de l'eau. J'ai le pied marin, et je sais plus ou moins manœuvrer un bateau. On a eu notre compte de fous rires sur le yacht qu'on a loué, une fois, avec le groupe et nos copines. On s'est fait un concert privé qu'on a filmé pour faire profiter les gens restés à terre. Au final pas grand-monde n'a vu la vidéo, on était complètement déchirés, mais qu'est-ce qu'on a ri. C'est l'un des meilleurs moment de ma vie, et c'est arrivé peu avant le pire.

± J'ai longtemps cru que je serais le gars d'une seule fille. Celle-là, je l'ai rencontrée quand j'avais quatorze ans, elle en avait treize, et ça a tout de suite été fusionnel. J'étais avec elle quand j'ai commencé à déconner, et c'est elle qui m'a évité les pires des conneries. Elle m'a gardé les pieds sur terre quand le groupe a commencé à marcher et qu'on a commencé à parler de signer pour un label. Elle m'a aussi embarqué dans ses études. C'est elle que j'ai suivi, elle que j'ai choisi, et si on m'avait donné le choix j'aurais continué de la choisir jusqu'au bout. J'ai appris à mes dépens que la vie ne nous laisse pas le choix et ça fait deux ans que je réapprends à avancer sans elle. À cause d'une saloperie d'accident

± J'ai lâché la musique et le groupe quand on a commencé à vraiment bien marché. À cause de l'accident. Ça me bouffait de devoir continuer comme si de rien n'était. J'ai tout lâché, en fait. Mes études de musique, les gars, le label, mes rêves et mes espoirs, et après avoir lâché pendant un an et avoir ressenti comme un promesse non tenue, je me suis raccroché comme un fou à ce qu'il me restait d'elle, les langues. J'ai beaucoup changé, en deux ans, au point que certains de mes proches ne me reconnaissent même plus. La musique me manque, c'est horrible. Seulement, j'ai l'impression que je ne pourrais jamais recommencer. Jamais faire comme si de rien n'était. Comme avant.

± Je ne suis plus le même depuis l'accident. Seulement, maintenant, j'arrive de nouveau à vivre. Je me suis forgé une carapace, j'ai enfoui mon passé dans le fin fond d'un tiroir et je refuse d'en parler. Personne n'ose vraiment remuer le couteau dans la plaie, parce que je fais peur quand ça revient me hanter. Je suis méconnaissable. J'ai failli me laisser mourir à petit feu, à une époque. Mais je me suis rappelé d'une promesse que j'avais faite, et je me suis battu de nouveau. Je me suis battu corps et âmes. Et je revis. Comme le phénix qui renaît de ses cendres.  

The story of my life
Je suis pratiquement sûr que certains ont déjà l'impression de me connaître, avec tout ce que j'ai lâché avant. Mais ça, c'est juste la face visible de l'iceberg. Non pas qu'on en voit beaucoup dériver au large de Sydney. Il paraît que l'histoire est la pièce maîtresse de la présentation, et donc je vais vous faire ça joliment. Je suis le fils cadet de la famille St John. Mes parents sont tous deux originaires de Sydney. Ils étaient voisins, gamins, et ne se sont jamais quitté. Un magnifique conte de fée, si vous voulez mon avis. J'ai un grand-frère, donc, de quatre ans mon aîné. Nous avions presque tout en commun, sauf la musique. Mais ça c'est arrivé plus tard. J'ai grandi dans une ambiance sereine et bordée d'amour, et comme pour mon frère, on avait énormément d'espoirs pour ma future réussite dans la vie. Il fallait dire que je ne manquais pas de vivacité d'esprit, déjà gamin. J'avais pas mal fait tourner mes parents bourrique, à suivre mon aîné dans ses conneries, mais il n'y a jamais rien eu de bien méchant dans nos vies. J'ai eu une petite enfance plus que parfaite. J'avais eu tout ce qu'il me fallait, et beaucoup de ce que je voulais, aussi. Je n'avais rien pour me plaindre, mais alors vraiment rien. Mon grand-frère était vraiment protecteur avec moi et mes parents ont mis toutes les chances de mon côté. Le rêve de mon père aurait été que je sois un gars de la mer, comme lui, mais il ne me l'a jamais imposé. Il m'a juste appris à me débrouiller face à l'eau. C'est lui qui m'a appris à nager et à surfer, tout jeune déjà, et j'ai eu mes plus franches parties de rigolade avec lui, je crois. Plus tard, il m'a appris à manœuvrer quelques petits bateaux, ce qui s'est avéré plus qu'utile par la suite de ma vie. Ma mère, elle, c'était la douceur incarnée, et c'est d'elle que je tire mon côté artistique. De par sa formation, elle était professeure de mathématiques, mais sa passion, c'était la peinture. Elle m'a toujours laissé grandir comme le rêveur que je suis, trouvant qu'il valait mieux ça qu'autre chose. C'est vrai, d'ailleurs. Parce que je suis un doux rêveur qui a quand même les pieds sur terre, aujourd'hui. Mais si je ne réussissais pas à m'enfuir dans mon imaginaire, comme ferais-je aujourd'hui pour continuer de marcher droit devant moi ? C'était une question à laquelle je serais bien incapable de répondre.

Vous l'aurez sûrement compris, j'avais eu tout ce qui fait une enfance heureuse et équilibrée. J'ai eu une éducation solide, dans laquelle on aide les personnes en difficulté à traverser la route et on tient la porte aux dames, que l'on salue sans siffler comme on sifflerait après un chien. Mes deux parents avaient aussi veillé à ce que j'ai un bon niveau scolaire, et j'ai eu la chance d'avoir des capacités. J'étais un touche à tout, à l'école, particulièrement versé vers le littéraire, étonnamment. J'aurais pu en faire tout de suite mes études, mais une chose est tombée en travers de ma route, vers mes huit ans ; la musique. Ça m'avait frappé comme on est frappé par la foudre. J'avais presque du batailler avec mes parents pour pouvoir en faire, parce qu'ils prenaient ça pour une lubie qui me passerait aussi vite qu'elle me serait venu, mais ils avaient tout de même fini par céder. Et j'avais commencé à jouer de la guitare. C'était vrai que j'avais eu bien du mal à apprendre, ce n'était pas facile, mais j'avais une vraie oreille musicale. Parler de l'oreille absolue serait sûrement extrêmement prétentieux de ma part, mais pourtant deux de mes professeurs de musique avaient fini par émettre cette hypothèse. Je n'ai jamais vraiment cherché à vérifier, et au final ils s'étaient rangé du côté d'un sens musical inné et fortement développé. Que voulez-vous, c'était une passion dévorante. Et mes parents avaient bien trouvé comment mener leur barque et m'obliger à briller à l'école ; ils m'ont fait du chantage à la musique, gamin. Je ne sais pas si je dois leur en vouloir, en fait.

Tout ce que je sais, c'est que du jour où j'avais posé mes doigts sur ma guitare, elle avait fait partie intégrante de ma vie. D'ailleurs, même si je ne m'en sers plus, j'ai toujours ma première gratte dans ma chambre d'adolescent. Bizarrement, aussi passionné de musique que je sois, si écouter et décortiquer à l'oreille des partitions de différents instruments me plaisait, je n'ai jamais voulu apprendre à en jouer d'autres. J'ai juste élargi mon horizon musical avec la guitare électrique, mais ça m'a largement suffi. C'était long à pratiquer, et je n'avais pas envie de faire les choses à moitié. Surtout que j'avais assez vite rencontré celle que je considérais comme la future femme de ma vie. J'avais quatorze ans, je venais de monter un groupe avec des potes, et cette fille m'a fait tourner la tête avec la violence d'un cyclone. J'ai tout de suite été à ses pieds, et elle me l'a tellement bien rendu que s'en était presque irréalisable. Elle était plus jeune que moi d'un an, une toute petite année insignifiante. Elle n'avait rien d'une musicienne, mais elle appréciait de venir m'écouter avec le groupe dans le garage de la maison. Au début, ce n'était que des mélodies. Puis un jour, en rigolant, elle m'avait dit de me mettre à chanter. Histoire de voir ce que ça donnerait. Et pour la première fois, en tâtonnant, j'avais chanté. Et j'avais découvert que j'aimais ça. Plus encore, j'avais un truc rock dans la voix, qui allait terriblement bien avec la musique que nous faisions. Il fallait que j'apprenne à me servir de ma voix, mais ce n'était pas infaisable. Alors, en plus de la guitare, j'avais géré le chant du groupe, et j'avais commencé à composer pas mal. Ça nous avait permis à tous de grandir, avec notre musique aussi.

Seize ans, ça a été l'année de ma décadence. Il faut dire qu'on teste tous un jour nos limites, et que j'aurais pu faire bien pire. J'avais commencé à fumer des cigarettes, et avant que je ne passe à plus dur, ma copine m'avait remis les pieds sur terre assez durement. Elle m'avait empêché une énorme connerie, à vrai dire. Pareil, plus d'une fois j'avais pris des cuites qui auraient pu en tuer d'autres, et une fois je n'étais pas passé loin du coma éthylique, et c'est seulement quand je lui ai fait trop peur qu'elle m'a empêché de continuer. Je crois qu'elle a beaucoup subi, en réalité, avec moi, mais elle a tout fait pour me laisser faire mes expériences. Chaque fois, j'étais revenu vers elle. Pas une fois une autre fille ne m'était passée dans la tête. Quelque soit mon état, c'était elle. Ça a toujours été elle. Et d'ailleurs, les mecs du groupe se foutaient royalement de moi. Eux, ils changeaient de nana tous les quelques mois, et moi, j'étais plus que rangé, et malgré mes conneries et mes débordements – parce qu'on avait quand même fait pas mal de trucs pas trop légaux entre une cuite et un concert, tous ensemble – je commençais à parler d'avenir avec elle. Elle aussi, mais moins. Elle refusait de se projeter autant que moi. Quand elle me houspillait pour chercher à voir aussi loin, je me contentais de hausser les épaules, poser un baiser sur sa tempe et d'englober le monde d'un geste en lui disant doucement « Peu importe quel bout d'horizon je regarde, je te vois. ». Et à chaque fois ça finissait en toute tendresse. Oui, on était jeunes. Encore plus quand on s'était rencontrés, mais il n'y avait rien que je ne puisse voir sans elle. Ma musique c'était elle. Chaque parcelle de mon corps lui appartenait. Mon cœur battait avec le sien. S'en était parfois douloureux. Seulement, la plupart du temps, c'était simplement beau. Bon. Délicieux. Elle était mon ancrage dans ce monde, et mes parents l'aimaient comme une fille, conscients que sans elle j'aurais pu faire bien pire que ce que je faisais actuellement et qui les inquiétait déjà bien assez.

L'année de mes dix-huit ans avait changé pas mal de choses. Le groupe gagnait en notoriété et je commençai à vendre une partie de mes compositions. L'argent que je me faisais me permettait d'équiper le groupe en matos, pour qu'on puisse tourner un peu plus. On avait quelques dates par-ci par-là, et plus on se ferait connaître, mieux ça serait. C'est aussi cette année-là que j'arrêtais toutes études « utiles » – du moins aux yeux de mes parents – pour me consacrer pleinement à la musique, préparant mon avenir définitivement dans mon milieu de prédilection. Et il n'y avait d'ailleurs pas que mes parents qui m'étaient tombés sur le dos après ça. Il y avait aussi eu mon grand-frère, et plus d'une fois j'avais quitté la table en plein milieu du repas dans de grands éclats de voix pour claquer la porte. C'est sûrement le seul vrai sujet de discorde que j'ai pu avoir de toute ma vie avec ma famille, mon sang. Et il avait bien fallu que ma douce se mette entre deux plus d'une fois. C'était elle qui, en un an, avait réussi à faire rentrer dans ma tête de mule que je pourrais peut-être suivre un second cursus en parallèle. J'avais bien fini par céder, et j'avais choisi d'entrer dans la même filière qu'elle, en même temps. Un moyen de plus pour passer du temps avec elle, et au moins elle me couvrait quand je ratais des cours à cause d'un double-horaire. C'était toujours plus simple de rattraper avec elle les langues que de courir à droite ou à gauche pour récupérer les cours de musique. Et puis elle m'aidait à gérer la tension qui commençait à tourner autour de nous. Le groupe me demandait de plus en plus de temps et d'énergie, et avec mes deux cursus, plus d'une fois j'avais été au bord de l'implosion. Et c'était toujours un regard doux, une main passant dans mes épaisses boucles brunes qui me ramenait au calme. Qui me ramenait chez moi.

Vingt ans. C'est la vraie charnière de ma vie. J'aurais volontiers effacé cette année-là si j'avais su à l'avance. Mais non, avant même de fêter mon vingtième anniversaire, à la mi-août, j'étais déjà plus que motivé à passer le cap. On avait été approchés par un label pour signer un contrat. En attendant, on n'avait qu'un petit arrangement pour faire quelques premières parties et quelques événements par-ci par-là, mais si on faisait le job, alors on signait le gros lot. Ouais, l'album. C'était juste le rêve. Le pied. Sérieusement, j'avais bien cru que j'allais directement prendre le melon. Seulement vous savez bien qui m'avait gardé les pieds sur terre, tandis que mes parents se rangeaient finalement à mon intuition de faire de la musique mon métier. Il fallait avouer que c'était bien parti, quand même. Et puis, même si le groupe allait signer pour un beau voyage musical, j'avais décidé de ne pas lâcher mes études. C'était éreintant comme rythme, physiquement et psychologiquement avec les heures de sommeil qui sautaient, mais ça me plaisait beaucoup trop pour être vrai. Récapitulons. J'avais vingt ans, un groupe de musique composé de potes, une fille extra qui me rendait beaucoup trop heureux pour que ce soit vrai, des parents et un frère qui me soutenaient. La vie était parfaite à ce moment-là, et je m'en rappelle aujourd'hui très amèrement. C'est une déchirure que je ressens, quand j'y pense. Et pour cause. Ça faisait quelques semaines que tout roulait. On enchaînait les premières parties et je passais plus de temps sur ma gratte que sur mes cours, mais c'était juste merveilleux. Et puis, là, on jouait quasiment à domicile.

Ouais, concert dans une salle de notre quartier. On avait réussit à obtenir la petite faveur de pouvoir faire la tête d'affiche de la fête du coin, en gros. Rien d'énorme mais nous ça nous faisait kiffer, surtout que du coup, c'était nos petites dames qui s'occuperaient de toute notre intendance plutôt que de parfaits inconnus. C'était juste grisant d'être là, mes doigts courant sur la guitare devant la salle vide hormis la technique, mes yeux suivant à chaque pas ma copine. Et puis vocalement, je m'éclatais bien, comme un gosse, et l'ambiance était top. Tous les gens dans la salle, j'avais grandi avec, quasiment. C'était une association qui s'occupait d'organiser des soirées pour ressouder la communauté, et nous on adorait l'idée d'y participer. J'avais fini par partir en freestyle une fois les balances finies. C'était simple, j'avais posé ma guitare, pris mon micro sans pied et commencé à chanter en me déhanchant, lâchant carrément prise. Et elle m'avait rejoint, dansant contre moi, tandis que les mecs nous accompagnaient de leurs instruments. Des sifflets et des applaudissements fusaient de tous les coins tandis que je chantais clair et fort à quel point je l'aimais. Ouais, c'était juste mais parfait comme moment. Plus personne ne pensait à rien et j'avais fini par fermer les yeux, pour relever la tête et terminer une note surpuissante. Et je n'avais entendu que deux autres choses après ; « Jay ! - Attention ! ». Le tout en simultané, avant le choc.

C'est l'accident qui n'est pas sensé arriver, et pourtant, il était bel et bien arrivé. Tout occupés à notre spectacle que nous étions, nous n'avions pas entendu grincer la travée de projecteurs, jusqu'à ce que ceux-ci finissent par se détacher totalement, s'effondrant dans un grand fracas sur la scène. Droit sur nous deux, là au milieu. Le choc m'avait assommé, et l'effervescence autour de moi m'apparaissait dans un genre de brouhaha, mais tout ce que je savais, c'est que les choses n'allaient pas bien. Enfin, moi, je m'en étais bien sorti. Le choc m'avait démis l'épaule et j'étais passé par une belle porte, mon crâne aurait tout aussi bien pu finir fracassé. Mais elle … Elle s'en était moins bien sortie, et elle n'avait pas eu le dixième de ma chance. Le poids des projecteurs était tombé droit sur sa tête, créant des lésions dont, de toute façon, elle ne se remettrait jamais vraiment. C'était un choc, un coup dur pour nous, mais au moins, à l'hôpital, personne ne voyait d'inconvénient à ce que je reste à ses côtés, pas même nos parents. Je m'en voulais terriblement, de ce qui lui était arrivé. Après tout, c'était pour moi qu'elle était montée sur cette putain de scène. Si j'avais été seul, elle n'aurait pas été blessée. Elle ne serait pas là à s'inquiéter de comment elle allait continuer de vivre. Bien sûr, elle était trop douce pour m'en vouloir, et tout ce qu'elle me disait c'était qu'elle ferait avec, mais j'avais l'impression qu'elle ne me disait pas tout, qu'elle m'épargnait, et j'avais l'impression de la voir partir un peu plus chaque jour.

Et finalement, le verdict tomba. L'œdème qui comprimait son cerveau était presque hors de contrôle. Il y avait bien encore quelque chose à tenter, mais rien n'était certain. Ça me tuait. Bon sang, ça me tuait de me dire qu'elle risquait de partir. Mais elle, elle se contentait de sourire. J'avais passé quelques minutes, seul avec elle, mes doigts entourant les siens, ma tête posée contre son flanc, à la regarder et à ne pas savoir m'arrêter de parler, de lui dire comme je l'aimais, que sans elle, j'arrêterais tout simplement. Et elle m'avait regardé dans les yeux, fatiguée qu'elle était, et je m'étais tu, pour mieux entendre sa voix qui se résumait presque à un souffle. Elle me reparla de tous mes rêves, de tous mes projets pour notre futur. Elle me fit jurer de ne pas abandonner, quoi qu'il arrive, d'aller jusqu'au bout, avec ou sans elle. Elle aussi, promit. Si les choses s'amélioraient, elle le jurait, je n'aurais plus qu'un mot à dire et nos projets aboutiraient. Sinon, je devrais avancer sans elle, continuer, ne jamais rien lâcher. Ne pas la suivre, ne pas la rejoindre. Je promis, priant pour qu'elle me reste. J'avais vécu six merveilleuses années à ses côtés, les choses ne pouvaient guère s'arrêter, pas comme ça, pas par ma faute. Une larme solitaire, que j'avais tenté de retenir, roula sur ma joue lorsqu'elle me fit jurer de ne surtout jamais l'attendre et de recommencer ma vie avec une autre fille, si tout s'arrêtait. Ça c'était quelque chose de trop dur à promettre. Mais face à ses grands yeux tristes, j'avais promis, m'excusant de l'avoir entraînée derrière moi et de ne parfois pas avoir été celui qu'elle avait toujours mérité. Quelques instants encore, et on m'ordonna de la laisser, pour qu'ils puissent tenter la dernière chance. J'avais posé fébrilement un baiser sur ses lèvres, passant une main dans ses cheveux avec douceur, avant de lui promettre qu'à son réveil, je serais là. Sauf qu'elle ne se réveilla pas. Une chance sur deux, mais pas une chance pour nous. Elle m'avait laissé seul dans cette vie, tout ça par ma faute.

Ma vie avait ensuite été un grand brouillard plein de douleur et de chagrin. J'avais accumulé beaucoup de haine contre moi-même, aussi. J'avais tout envoyé valser. Le groupe, la musique, mes études. J'avais bu chaque jour, fumé chaque heure. J'avais cessé de dormir, ressentant physiquement le manque de cette fille, celle que j'avais considéré comme la femme de ma vie. J'avais aussi vu mes proches me tourner autour comme on tourne autour d'un animal inconnu, ne sachant pas s'il est dangereux ou non. Mais j'étais dangereux, dangereux pour moi. J'avais arrêté de me battre. J'avais arrêté de vivre. Et j'avais passé une première année tout à fait horrible. Elle me paraissait plus qu'insurmontable. Depuis les funérailles, je n'avais pas revu ses parents, et je me sentais horrible aussi pour ça. Je ne savais pas comment les affronter. C'était invivable. J'avais plus envie d'arrêter que de continuer. J'avais rejeté si fort la musique que je n'avais plus d'exutoire. Et, finalement, un an après le drame, je m'étais décidé. Comme ça, au petit matin. J'avais pris soin de moi et je m'étais habillé, vraiment habillé, et j'étais allé sur sa tombe, pour la toute première fois. C'était bête, mais j'avais parlé, parlé encore, parlé longtemps. Je lui avais dit ce que j'avais sur le cœur, comme elle me manquait, comme je m'en voulais, à quel point je me punissais. En finissant de parler, des larmes avaient coulé le long de mes joues et mes mains étaient meurtrie de mes ongles enfoncés dans ma peau. En me retournant pour partir, j'avais croisé ses parents. J'avais eu peur, une peur viscérale qui m'avait cloué sur place, qu'ils me repoussent, mais au contraire, ils m'avaient ouvert les bras. Ils m'avaient dit qu'ils ne m'en avaient jamais voulu.

On avait parlé longtemps, à trois. J'avais eu, à cet instant, l'impression de rentrer chez moi, un peu au moins. Et ils m'avaient obligé à recommencer à me battre, usant en guise d'argument des promesses que j'avais faites. À retourner en cours. Et je l'avais fait. Ouais, je l'avais carrément fait. C'était difficile, mais j'avais accepté de me battre de nouveau. J'avais saisi toutes les chances qui se s'étaient présentées à moi. J'étais juste toujours incapable de toucher une guitare. J'avais recommencé à chanter, parfois, sous la douche ou seul dans ma voiture. Mais c'était tout. Ça me manquait, mais je ne pouvais pas retourner voir les gars comme si de rien n'était. Ils avaient fini par signer avec un nouveau chanteur, nouveau leader, mais en même temps c'était ce que je leur avais dit de faire. D'avancer sans moi parce que je voulais raccrocher. Sans elle, cette vie, je n'en voulais pas. Mais je n'avais plus de potes pour essayer de renouer simplement avec la musique. Tant pis, je m'y étais fait. La musique n'était qu'une chose de plus qui me manquait. Puis finalement, c'était l'opportunité de changer de pays qui s'était présentée. Un programme d'échange universitaire. Un an, et après … si ça me plaisait, je pourrais toujours faire transférer de manière définitive mon dossier, non ? Alors, je ne savais pas pourquoi, j'avais pris. J'avais fait mes bagages et j'étais un peu parti à l'aventure vers Oxford. C'est ma seconde chance, et je sais que c'est la dernière, donc je n'ai pas le droit de me foirer. Sauf que j'ai promis de me battre, d'avancer, et que je le fais, pour elle.

Que répond le petit whisky à ces QUESTIONS TORDUES ?
Que représente Oxford pour toi ? Oxford c'est une seconde chance que je saisis bien volontiers pour m'éloigner de Sydney et de ces fantômes.
Plutôt bon verre de scotch ou shots de tequila ? Les shots de tequila. T'en bois plus, ça défonce plus vite. C'est parfait pour moi.
Il parait que le sexe c'est mal, t'en penses quoi toi ? J'ai pas vraiment d'avis à donner, chacun pense ce qu'il veut, moi j'en pense pas moins pour autant.
As tu fait quelque chose dont tu n'es pas très fière ? Pas mal de conneries étant jeune, ouais, mais au final c'était rien de bien méchant. Certaines choses pour lesquelles je me retourne la tête ne sont pas de ma faute.
Ça te fait quoi quand l'Oxymoron publie des infos sur toi ? Tout dépend. Si c'est vrai, j'm'en fous, ce que j'ai fait je l'assume quoi qu'il arrive. Si c'est faux ça risque de me mettre en rogne, pourtant y'a pas grand-chose pour faire ça en théorie.
Je suis sûr que tu as une petite manie insupportable, laquelle? J'ai tendance à ne pas répondre aux questions qu'on me pose sur mon passé. J'élude généralement, ça fait un moment d'ailleurs. Ça agace pas mal il paraît.

pseudo/prénom Bloody – Rubyx – Allou – Camille. Au choix donc ! âge 20 ans et encore toutes mes dents. Eh ouais. lieu d'habitation Perdue entre la frontière belge, Bergues et Dunkerque. Pire que le triangle des Bermudes. où as-tu connu le forum Y'a un moment, sur un top' je crois. t'en penses quoi? je l'aime toujours autant à la folie ! Scénario ou Inventé? Inventé, çui-là. Je me dédouane de toute responsabilité auprès des avocates du diable, j'ai nommé Raestache et Mischaton. Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? Nan merci, j'pense que je vais m'en sortir. un dernier mot? Méfiez-vous mes gens, y'a des avocats du diable par ici, ça fait faire des bêtises. Genre des nouveaux personnages. C'dangereux.

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Savannah McCall




Savannah McCall
STUDENT — l'élitisme est maitre mot


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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyMer 31 Aoû - 15:33

Bloody chou !! Avec ton habituel pavé d'inscription :siffle:
Hate de rper :47:
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Stanley M. O'Connor




Stanley M. O'Connor
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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyMer 31 Aoû - 15:36

rebienvenue ma p'tite Potame :47:
bon euh par contre... c'est quoi cette encyclopédie de la mort qui tue ?? xD
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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyMer 31 Aoû - 15:40

VATEN LA TIGNASSE C'EST MISCHA :fire::fire::fire:
BREF. Re-bienvenue :gnihihi: Contente de te voir avec un nouveau personnage trop cooooooooool :yeah::yeah: Amuses toi bien avec lui :rae: :arrow:
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Jayden Z. St John




Jayden Z. St John
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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyMer 31 Aoû - 15:42

Merci merci bande de vous :rubix:
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Rae I. Fitzpatrick




Rae I. Fitzpatrick
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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyMer 31 Aoû - 17:16

Félicitations, tu es validé !
   jusqu'à l'excès
   

Désolée de t'avoir fait attendre (je faisais le ménage, si si si). Un autre perso tout triste à la fibre artistique mais qui se casse en langue. J'ai beaucoup aimé ton histoire et j'ai vraiment hâte de le voir en jeu :love: :love: :love: T'as déjà ton groupe mais j'te rajoute de ce pas dans le bottin des avatars :danse:

   Vérifie que ton avatar est dans le bottin. Tu intègres, à partir de maintenant, les Oxford Student . Tu peux à présent te balader et poster dans tout le forum comme bon te semble. Tu peux aller demander des liens, des rps, ou encore intégrer un club ! Ouvres toi une page Instagram, et crées-toi un téléphone portable ! Tu peux aller flood ou discuter sur la Chatbox ! N'hésites pas à proposer un scénario ou à poster une recherche de lien important ;) Si tu as des questions n'hésite pas :coeur: Et surtout éclates toi sur Jusqu'à l'exces !
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Jayden Z. St John




Jayden Z. St John
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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyMer 31 Aoû - 17:23

Merci bien Raestache :face: J'le lance dès aujourd'hui le p'tit bouchon :love:
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Alexander Norrington




Alexander Norrington
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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyMer 31 Aoû - 19:43

Fuck, j'arrive après la tempête :mdr: (toujours :pleure: )
Rebienvenue avec ce personnage qui envoi déjà du lourd :bave: :coeur:
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Jayden Z. St John




Jayden Z. St John
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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyMer 31 Aoû - 19:54

Difficile d'arriver avant pour le coup, j'attendais le feu vert pour poster ma fiche, elle était prête depuis hier soir déjà :mdr: Merci chaton :love:
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Eden A. Winchester




Eden A. Winchester
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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyJeu 1 Sep - 20:37

La meilleure touffe c'est Mischa :rae:
C'est tout :rae:
Il a un trophée même :rae:

BREF :face:
Rebienvenuuuuuuuuue « And I have loved you like a fool » † Jayden 3261646380
Je lirai ton histoire ... plus tard parce que là :mdr::mdr::mdr:
Mais je suis sure qu'il est génial :zad:


(Lameilleuretouffec'estmischa)
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Ruby M. Hawkesbury




Ruby M. Hawkesbury
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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyJeu 1 Sep - 21:03

Il a p't'être le trophée, il n'est plus seul pour autant :siffle: Jay' n'a jamais cherché à détrôner le roi de la touffe hein :siffle:

Merci Edeeeeeeeeen :love:
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Eden A. Winchester




Eden A. Winchester
ASTRAL — against the system


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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyJeu 1 Sep - 21:35

Il va essayer de le faire, je le sens :pff:
J'vais lui couper sa touffe moi :kill:


(Oui oui Rae, j'arrête de flooder les fiches, promis :gala: )
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Alexandre S. Herondale




Alexandre S. Herondale
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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden EmptyJeu 1 Sep - 22:05

Nan que dalle, il veut pas se ramasser une Eden bis :siffle:

(j'arrête :arrow:)
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MessageSujet: Re: « And I have loved you like a fool » † Jayden   « And I have loved you like a fool » † Jayden Empty

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