(inachevé) Je suis rien, je suis personne j'ai toute ma peine comme royaume ₪ Aaron

Invité Invité

Aaron & Cassidy

❛C'est un SOS,je suis touchée je suis à terre entends-tu ma détresse, y'a t-il quelqu'un ? Je sens que je me perds. J'ai tout quitté, mais ne m'en veux pas fallait que je m'en aille, je n'étais plus moi je suis tombée tellement bas que plus personne ne me voit j'ai sombré dans l'anonymat.❜

Allongée par terre la tête te tournait. La musique était beaucoup trop forte pour toi, elle te cassait les oreilles. Tu te demandais d’où pouvais provenir cette musique. Est-elle réellement là ou bien est-ce dans ta tête ? Tu ne te souvenais absolument de rien et tu ignorais totalement comment tu avais pu atterrir ici mais d’ailleurs où été tu. Tu connaissais cette endroit, oui, tu y étais déjà allé mais tu ne te souvenais plus pourquoi. Difficilement tu te relevas et tu t’assis. Instinctivement, les moindres recoins de la pièce dans laquelle tu te trouvais défilèrent devant tes yeux et ce fut alors que tu le vis assis contre le mur. C’était bien lui, ton sauveur, celui qui te sortait des situations complètement loufoques dans lesquelles tu arrivais toujours à te mettre même si tu jurais que tu ne recommencerais plus. Tu crus lire dans son regard quelque chose qui ressemblait à de la pitié ou bien est-ce de l’exaspération ? Sincèrement,tu pouvais le comprendre. A sa place, tu serais exaspérée de devoir venir en aide à une pauvre fille qui n’était même pas capable de tenir ses promesses et qui dès qu'elle en avait l'occasion se mettait à nouveau dans le pétrin. D’un côté tu t’en voulais. Tu te maudissais de ne pas être capable de faire face à ton passé et de choisir la méthode la plus facile mais aussi la plus lâche : oublier par l’alcool. Mais au final, à quoi ça te servait ? Le lendemain, les jours, les mois et les années d’après tu retrouvais à la mémoire et alors il te fallait recommencer à te soûler et à te droguer. Ce que tu pouvais être pathétique quand tu étais dans cet état-là. « Merci. » Soufflas-tu entre tes dents un peu honteuse. Souvent, tu te demandais comment il pouvait rester auprès de toi à te regarder te détruire à petit feu, parce qu’au final, c’était ce que tu faisais, tu te détruisais et lui faisait tout pour t’en empêcher. Lassée, tu soupiras. La vie était et la tienne en particulier était vraiment dure. Même si tu faisais tout pour oublier ton passé tu allais même jusqu'à à prétendre que tu n’avais jamais connu tout ce que tu avais vécu, ton passé te revenait toujours en pleine figure et principalement la nuit. Pourquoi ce n’était pas aussi facile de disparaitre ? Pourquoi ne pouvais-tu pas simplement tout quitter d’un coup quand tu le souhaitais ou alors simplement pouvoir tout oublier. Parce qu’au final c’était ce que tu voulais le plus, pouvoir tout oublier à jamais, te réveiller un beau matin telle une magnifique fleur qui éclot au printemps et te sentir légère, aussi légère qu’une plume. Tu voulais pouvoir t’entendre penser, tu voulais pouvoir avoir la tête vide et te préoccuper seulement de l’instant présent. « Je suis désolée. » Finis-tu par ajouter. Etre désolée ne changerait rien à la situation mais tu avais besoin de le lui dire pour qu’il comprenne que ce que tu faisais n’était pas intentionnel. Au final, peut-être est-ce une sorte d’appelle au secours.

(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:

Invité Invité

My little Angel

CASSIDY & AARON

C’était un jeudi soir comme les autres, un jeudi soir qui rimait avec soirée étudiante et qui dit soirée dit tout un tas de beaux mecs à pouvoir draguer pour terminer ma nuit dans le lit d’un parfait inconnu. Toute la journée je m’étais imaginé à quoi allait ressembler ma proie du soir, serait-il blond ? brun ? professeur ou étudiant ? je ne savais vraiment pas sur quoi j’allais tomber, mais j’espérais bien ne pas finir seul ce soir … à vrai dire c’était strictement impossible, mon charme marche aussi bien sur les hommes que sur les femmes, donc dans tous les cas il était certain que je n’allais pas repartir bredouille. C’est ainsi qu’après ma dernière heure de cours aux alentours de 20h, que je m’étais rué à toute allure dans ma chambre dans le seul but de filer sous la douche. Quelques minutes plus tard j’en ressortais pour finalement enfiler un boxer qui m’allait particulièrement bien et qui moulait bien tout ce qu’il fallait mouler. J’attrapais ensuite un jean foncé, un t-shirt blanc et une veste en cuir noire pour terminer ma tenue. Je me contempler dans le miroir et c’est tout en me lançant un clin d’oeil admiratif et satisfait que je ne tardais plus à quitter ma chambre pour partir en direction du bar branché à la mode chez les étudiants, à savoir Le Duke of Cambridge. Une fois arrivée à la soirée, mon premier instinct en tant que véritable prédateur que je suis fut de balayer le lieu du regard à la recherche de mon prochain toyboy. Il y avait plutôt pas mal de beaux mecs ce soir, j’étais assez satisfait, même si je n’avais pas de véritable coup de coeur sur le coup. J’avançais alors vers le bar, commandé un cocktail avant de le siroter tout en continuant mon stratagème quand à la recherche du parfait garçon pour ma fin de soirée. Scrutant les moindres visages, pour la plupart assez familier, on croisait assez souvent les mêmes étudiants ici, même si l’université était bien grande. C’était un véritable repère ce bar où les habitudes des plus anciens comme des nouveaux arrivés se transmettaient assez rapidement. Mon regard s’arrêta alors quelques instants sur un rassemblement de quelques personnes qui formait un cercle et qui sembler s’agiter autour de quelque chose. Regardant de plus près, je pouvais maintenant apercevoir une jeune étudiante sur le sol, secouant la tête en guise de moquerie, quand je m’aperçus de l’identité de la jeune femme, mon état d’esprit en fut tout autre. En effet, cette jolie blonde dans un sale état ne m’était pas inconnu, bien au contraire. Il s’agissait de Cassidy, une fille dont j’avais pris l’habitude de prendre soin. Car oui cet état dans lequel elle se trouvait maintenant n’était pas anodin; c’était même trop fréquent à mon goût. Croisant son regard alors qu’elle venait de se relever péniblement, je m’avançais instinctivement vers elle pour venir l’aider, agrippant l’un de ses bras et le passant autour de mon cou, je l’aidais ainsi à se relever. « C’est bon je m’occupe d’elle ! Il n’y a plus rien à regarder, bouger de là ! » criais-je de manière plutôt prononcée pour me débarrasser des étudiants qui n’étaient là que pour mater le spectacle et non pas l’aider. Entendant le remerciement de la belle blonde, je lui laissais alors rapidement entendre que ce genre de situation devenait lassant. « Tu me remercie plus tard, quand tu seras remise réellement sur pied et que tu arrêteras toutes tes conneries ! … Allez viens on va s’écarter un peu de cette foule oppressante ». L’emmenant aussitôt dans un coin du bar munit d’une banquette à l’écart de l’attroupement au centre de l’établissement, je reprenais aussitôt mon serment « Cassidy, il va vraiment falloir quelque chose, je ne serai pas toujours là pour assurer tes arrières, que ce serait-il passé si je n’avais pas été là ce soir, tu aurais finis par te vomir dessus aux yeux de tous ? tu aurais finis par te faire violer par le premier pervers du coin ? … ça commence à bien faire » Dans ma voix on pouvait à la fois entendre ma complainte, mais également la crainte que j’avais à son égard, cette situation me rendait fou et inquiet pour elle. Je n’étais pourtant pas du genre à me soucier des gens habituellement, mais avec elle c’était différent, c’était comme si elle représentait la petite soeur que je n’avais jamais eu et que j’avais toujours rêvé d’avoir. Demandant un verre d’eau au serveur, attendant qu’il me le ramène, je ramenais mon regard sur la blondinette tout en passant ma main sur son visage angélique et si fragile « Qu’est ce qu’on va faire de toi …. tu m’en dois une, tu vas me faire rater une nuit de sexe avec l’un de ces beaux mâles présent ce soir …. tu peux être sûr que je te le rappellerais ça ! » dis tout en lui offrant un sourire amical.

electric bird.

Invité Invité

J'ai toute ma peine comme royaume.

Aaron & Cassidy

« C'est un SOS,je suis touchée je suis à terre entends-tu ma détresse, y'a t-il quelqu'un ? Je sens que je me perds. »

Tu te sentais minable, nulle, dégoutante... Tu avais honte de toi, tu avais honte de ce que tu pouvais te faire à toi-même. Comment une personne pouvait-elle s’infliger autant de souffrance ? Pourquoi est-ce que tu étais toujours obligée de faire cela ? Pourquoi fait-il que tu cherches toujours à te détruire même quand tout va bien dans ta vie. Seras-tu capable un jour d’agir autrement pour régler tes problème au lieu d’aller chercher une solution facile c'est à dire drogue ou alcool? Au final, tu aurais préférer qu’Aaron ne soit pas là. Tu aurais préféré qu’il te laisse part-terre et puis tant pis pour ce qu’il aurait pu t’arriver. Tant pis si tout le monde se moquait de toi parce que tu étais allongée par terre tellement soûle que tu étais incapable de te lever seule. Tu t’en fichais de tout ça tout ce qui comptais pour le moment était que tu continuais à décevoir des gens. Tu étais incapable de tenir tes promesses. Nombreuses étaient les fois où tu lui avais promis que tu ne recommencerais plus, que plus jamais il n’aurait à te retrouver dans cet état là mais tu ne tenais jamais très longtemps. Le problème était que tu étais incapable de te contrôler et même quand tu le voulais tu n’y arrivais pas. Tu prenais un verre puis deux puis trois et tu étais incapable de t’arrête tant que tu étais encore capable de tenir un verre.

Avec l’aide d’Aaron tu te relevas. Tu tenais difficilement sur tes jambes mais malgré tout, tu réussis à mettre un pied devant l’autre. Tu n’osais pas regarder Aaron. Le son de sa voix te rendais réticente à toute tentative. Tu savais qu’il était énervé et d’un côté, tu le comprenais. A sa place, tu en aurais marre de toujours devoir venir en aide à une fille aussi désespérante que toi. Si tu avais été à sa place, il y aurait bien longtemps que tu aurais laissé tomber. Tu te demandais comment pouvait il toujours être là, derrière toi à assurer tes arrières. Tu voulais lui faire voir qu’il avait raison de le faire. Tu voulais réellement lui prouver que ça en valait la peine, mais tu n’y arrivais pas. Tu ne tenais pas plus de quelques semaines. La dernière fois qu’il avait dû te venir en aide, ça devais être il y a tout juste cinq semaines. Tu ne te souvenais plus pourquoi mais lorsque tu t’étais réveillée, dans ta chambre, il était près de toi et aujourd’hui ça allait surement être la même chose, tu allais encore tout oublier.

Tu te laissas tomber sur le siège et immédiatement tu posas ta tête sur la table. Tu n’avais pas envie qu’il te fasse son petit discours. Tu voulais simplement disparaître de la terre et qu’il se taise. Tu savais très ce qu’il pensait de ton comportement, il n’était d’ailleurs pas le seul à penser la même chose mais personne encore n’avait trouvé la solution pour y remédier. « J’arrive pas… » Commenças-tu. Ton cerveau était tellement embrouillé par tout l’alcool que tu avais pris que tu avais du mal à trouver des mots pour t’exprimer. « A arrêter… Je ne peux pas. Je voudrais mais… j’en sais, c’était comme si j’étais oubliée. » Finis-tu par dire. Tu ne savais pas comment expliquer mais tu te sentais obligée de faire toutes les mauvaises actions que tu faisais et même si après tu ne te sentais pas forcément mieux, sur le coup tu te sentais bien, comme libérée et c’était tout ce que tu cherchais. « Tu es là alors ça n’a pas t’importance ce qu’il aurait pu m’arriver. Puis me faire violer t’es sérieux ? » Tu disais ça l’air de rien mais au fond tu avais peur. Tu étais bien trop fière pour le lui montrer. Tu préférais ne pas imaginer ce qu’il aurait pu t’arriver s’il n’avait pas été là parce que tu savais qu’il y avait une partie de vérité dans ce qu’il disait. Il aurait pu t’arriver tout et n’importe quoi. Tu étais totalement vulnérable et incapable de te défendre. Tu tenais à peine sur tes jambes alors comment aurait tu fais pour te protéger d’un quelconque danger.

Tu pris ta tête entre tes mains parce qu’elle te faisait mal puis tristement, tu lui souris. « Désolée, je suis vraiment désolée » soufflas-tu entre tes dents aux bords des larmes. « Je ne comprends pas pourquoi tu restes. Je ne comprends pas pourquoi tu es toujours là pour moi. Va voir un de ces garçons et amuse-toi. Ne te sens pas obligé de rester auprès de moi. » Il ne pouvait rien faire de plus pour toi. De toute façon personne ne pouvait t’aider. Toutes les personnes qui avaient essayé avaient échoué. « Je ne mérite pas ton aide. » Susurras-tu. Tu détournas le regard et le portas à l’élastique qu’il y avait à ton poignet et immédiatement tu te mis à le faire claquer contre ta peau.

code by ORICYA.

Contenu sponsorisé