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 (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
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MessageSujet: (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE   (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE EmptyMar 16 Déc - 15:37

Thanks for the memories
Iseult & Alice
Alice était passée prendre sa meilleure amie le vendredi après midi après leurs cours respectifs. Elles partent souvent en week end ensemble, parcourant les routes d'Europe à la recherche de nouveautés. Mais avec l'hiver qui se préparaient elles avaient envie de se retrouver un peu seules, dans un endroit calmes. Alice était habillée avec un jean noir, très confortable pour de long trajet. Elle avec un chemisier rouge, et un manteau d'hiver qui lui tenait chaud. Elle conduisait sa nouvelle petite mini-cooper rouge. Elle adorait cette voiture, son père venait de la lui offrir pour sa sixième année d'études à Oxford. Il était aux Etats-Unis en ce moment. Elles allaient avec la villa Kensington pour elles toute seule tout le week end. De quoi faire une bonne soirée film romantique / champagne / pop-corn et ragot. Mais Alice avait une autre idée en tête, et elle n'en dit rien à sa meilleure amie au départ.
Cela faisait six ans exactement ce soir-là. Elle n'avait pas oublié, elle ne pourrait jamais oublier. Elles n'en avaient jamais reparlé, mais tous les ans Alice avait une pensée pour ce jour-là, pour ce garçon, pour leur camarade de classe. Alors, au lieu de foncer vers sa maison, Alice partie en direction d'un des cimetières les plus importants de Londres. Iseult somnolait à côté d'elle, sans doute épuisée par sa semaine de cours. Elle n'essaya pas de la réveiller, écoutant la musique qui passait à la radio. Elle adorait écouter du rock en conduisant. Elle s'imaginait dans un film d'actions. Elle soupira, se gara à l'entrée ouest du cimetière et sortie de la voiture tout d'abord sans déranger sa meilleure amie. Elle alla acheter un bouquet de fleurs au fleuriste à côté. Elle revint à la voiture et entra pour réveiller Iseult. « Allez flemmarde, réveilles toi ! On a un truc important à faire. » Elle lui laissa le temps de remettre ses idées en place, et l'invita à la suivre sur les chemins herbeux du jardin à l'anglaise. Elle s'arrêta devant une stèle importante où était inscrit le nom du garçon, avec une gravure de sa photo. Il y avait des lettres, des bougies, et des fleurs, comme tous les ans à la même date. Personne n'avait oublié, et Alice ne doutait pas que sa famille le pleurait encore. « Cela fait sept ans cette année. Aujourd'hui. »   Dit-elle pour expliquer son geste quand elle déposa la gerbe de fleurs au pied de la tombe. Elle ne ressentait pas de culpabilité, elle n'en ressentait plus. C'était un accident, un simple accident, et personne ne le saura jamais. C'était leur secret à elles. Elle retourna vers Iseult, son alter ego, sa meilleure amie, sa complice. « Cette année il y a un nouvel élève à Oxford, un peu particulier... Son petit frère. » Dit-elle en fixant le visage de son amie, attendant de voir sa réaction.  
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MessageSujet: Re: (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE   (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE EmptyMar 16 Déc - 21:09


   
Alice & Iseult
Thanks for the memories
Vendredi. A mes yeux, ce jour a toujours été synonyme de liberté à mes yeux. Je ne l’ai jamais vu comme une fin. Pour la plupart des gens, c’est la fin de la semaine, la fin des cours, etc. Pour moi, c’est un début ! Le début d’une liberté bien méritée après cinq jours passés à travailler sur divers tableaux. Le début des loisirs, et surtout, la possibilité de passer du temps avec nos proches. Se sortir un peu la tête de tout ce que l’université peut bien nous apporter avec ses querelles et ses petites guerres. C’est en quelques sortes pour échapper à ces côtés négatifs qu’Alice et moi avions pris pour habitude de s’évader, littéralement parlant. C’est donc sans transgresser cette règle que ma très chère amie était passée me prendre après mes cours. Elle avait de l’allure dans sa mini Cooper rouge à klaxonner pour que je me dépêche –ou pour se faire remarquer, tout dépend du point de vue. « C’est parti ! » dis-je en grimpant sur le siège passager et balançai mon sac à l’arrière. Le sourire était déjà sur mes lèvres à l’annonce de ce week-end dans la résidence Kensington qui s’annonçait grandiose. Même si nous n’étions qu’à deux, nous nous suffisions à nous-même et n’avions pas besoin d’inviter du monde pour nous amuser. Je dirais même que mes meilleures soirées, je les ai passées avec elle, et elle seule. Disons simplement qu’en sa compagnie, je me lâche, je n’ai rien à craindre, en compagnie d’autres personnes, je reste fidèle à moi-même. Droite dans mes bottes, solennelle, bref, le genre de fille modèle qui ne fait jamais d’écart.

J’ai presque malgré moi cette fâcheuse tendance à m’endormir quand je suis en voiture. Vous voyez le bébé qui n’arrive pas à dormir, qui pleure sans arrêt, et que vous devez mettre dans son siège auto et faire le tour du quartier pour qu’il s’endorme enfin ? Et bien c’était moi ! Et je n’ai pas perdu cette habitude. Les premiers kilomètres eurent donc raison de moi et je passai dans un sommeil semi-profond. C’est Alice qui me réveilla, avec sa grâce naturelle. Je culpabilisai les premières secondes, me disant qu’elle avait fait toute cette route « seule », sans co-pilote pour la soutenir. Alors que je m’attendais à me retrouver dans un cadre familier, nous nous trouvions garées près d’un espèce de parc. « Quelque chose d’important à faire ? mais de quoi tu parles ? » ça y est, j’ai dû rater un épisode, et si elle m’en avait parlé au moment où je m’endormais et que je n’avais pas été attentive, elle allait m’en vouloir. Je reconnus déjà sa moue quand elle leva les yeux au ciel. La seule réponse que j’eue fut de la suivre à travers les chemins du parc. Après quelques pas, je finis par reconnaitre l’endroit. Arrivées devant la pierre tombale, je devais me rendre à l’évidence. Au même moment, je me giflai virtuellement. Comment avais-je pu oublier cette année ? Je n’oubliais jamais, pourtant ! Sept ans déjà. Je déglutis une boule amère qui resta bloquée un moment dans mon œsophage, à l’instar de la douleur des souvenirs qui me revenaient en mémoire. Ce n’est qu’à ce moment-là que je remarquai vraiment le bouquet de fleur qu’Alice prit soin de déposer à l’endroit où le défunt était enterré. Je ne disais rien. Je n’y arrivais pas. Par respect ou par peur. Quand elle se tourna vers moi, je décelai une certaine gravité dans les traits de son regard. Les mots qui suivirent tombèrent comme une lame me fendant en deux parties. L’une paniquant, criant et se barrant en courant pour pleurer dans les bois. L’autre se tenant droite, fixe et ne laissant paraitre une once de culpabilité. Mais Alice me connaissait trop. Je ne pouvais pas lui mentir, pas à elle. « Comment ça, son petit frère ? et puis, comment est-ce que tu le sais ? » la questionnais-je sur un ton froid et tremblant à la fois. « Tu es sûre de ça ? » continuais-je, espérant que, quelque part, Alice avait fait de moi sa nouvelle victime et jouait un jeu avec mes sentiments et mon passé. En fait, je n’avais pas besoin de sa réponse, je savais qu’elle était sérieuse, et qu’elle ne jouerait pas avec un sujet pareil. « Qu’est-ce qu’on va faire, Alice ? » ma question était profonde, tellement elle supposait des tas de réponses possibles.


       
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MessageSujet: Re: (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE   (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE EmptyMer 17 Déc - 21:03

Thanks for the memories
Iseult & Alice
« Quelque chose d’important à faire ? mais de quoi tu parles ? » C'était un simple moment à passer, et Alice ne doutait pas qu'une fois qu'elles auront eu une petite conversation à ce sujet les choses pourront reprendre comme elles étaient jusqu'alors. Elle ne parlaient jamais de ce qu'il s'était passé à ce moment, et elle ne désirait pas qu'elles abordent ce sujet aujourd'hui, mais elle devait mettre sa meilleure amie au courant de ce qu'elle avait appris quelques heures auparavant. Comme par hasard elle avait appris cela avant de partir deux jours avec Iseult dans une maison où elles se retrouveront seule - comme ce jour-là. Le hasard était parfois vicieux et fourbe, mais c'était la vie et Alice ne s'en formalisait pas. Il valait mieux que les choses soient comme cela, elle n'allait pas dire adieu à son avenir à cause d'un malencontreux accident. Elle invita Iseult à la suivre jusqu'au mémorial et déposa le bouquet avant de dire à sa meilleure amie ce qu'elle avait appris. Elle lu tout de suite dans son regard une forme de panique qu'elle n'avait pas retrouvé chez elle depuis ce soir-là. « Comment ça, son petit frère ? et puis, comment est-ce que tu le sais ? » Elle n'était pas dupe, derrière le ton froid et le contrôle apparent de sa meilleure amie elle devinait que la panique la prenait. Alors dans un geste aimant et naturel Alice vint lui prendre les deux  mains et posa un baiser sur son front. Elle considérait Iseult comme une soeur, une petite soeur parfois qu'elle se devait de protéger, et tantôt une soeur jumelle qui la comprenait mieux que n'importe qui. Un reflet dans son miroir brisé. Iseult était bien plus sage qu'elle, mais jamais elle ne l'avait jugé. Elles se soutenaient, toutes les deux elles formaient un roc si solide que personne - jamais - ne pourra les briser. Elles étaient soudées jusqu'à la mort. « Tu sais que j'ai des yeux et des oreilles partout. Son petit frère vient d'intégrer l'université d'Oxford. » «  Tu es sûre de ça ? » Désolée Alice acquiesça, cette fois-ci ce n'était pas une blague. « Il n'y a pas de doute possible. » Elle tourna une fois encore son regard vers le mémorial. Plusieurs bougies brulaient, il y avait des photos de l'époque, et la retranscription du discours qu'elles avaient donné le jour où le mémorial avait été commémoré. Elle fit un signe de croix et embrassa la croix qu'elle portait autour du coup. Elle était fine, très discrète, et beaucoup ne remarquait même pas qu'elle était là. Mais Alice tenait à sa religion, et elle ne se séparait jamais de cet objet qui avait jadis appartenu à sa mère. Elle soupira et se frotta les mains car le froid commença à lui mordre la peau. «  Qu’est-ce qu’on va faire, Alice ? » La demoiselle soupira une fois encore, et regarda vers le ciel. De ses yeux commençaient à perler des larmes à cause du froid qu'il faisait cette nuit-là. « Rien. Il ne se doute de rien, pour eux il est mort des suites d'un suicide. Mais peut être... Peut être qu'on devrait faire en sorte qu'il soit bien à Oxford. Prendre soin de lui comme l'aurait fait son grand frère ? » Proposa Alice. Elle n'avait pas peur qu'il découvre quoi que ce soit. Le dossier avait été classé depuis des années, et personne n'irait remettre en cause les faits de l'époque. Après tout c'était un garçon très introverti, qui avait peu d'amis, et qui n'était pas connu pour être très optimiste. Il aurait pu se suicider. Il aurait pu aussi vivre, se faire des amis, se marier, avoir des enfants, réussir sa vie. Il avait fait une bêtise, pris une mauvaise décision, et ca avait mal fini. Alice ne s'en voulait plus aujourd'hui, c'était le hasard, la fatalité. Les choses n'auraient pas pu être différente. Elle ne pouvait pas remonter le temps après tout alors à quoi bon se torturer ?

PS : est-ce que tu veux que je fasse plus long ou ca te convient ? :ange:
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MessageSujet: Re: (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE   (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE EmptyJeu 18 Déc - 18:27


   
Alice & Iseult
Thanks for the memories
Mon excitation à l’égard de ce week-end qui s’annonçait  hors du commun retomba très vite. Hors du commun, il allait l’être, là-dessus, je ne m’étais pas fait de fausses illusions, par contre, je m’en étais faites sur le « comment ». L’air de rien, et comme s’il s’agissait d’un simple fait divers, Alice avait lancé un boulet de canon qui raisonnait encore dans mon esprit. Ce boulet ramenant avec lui son flot de souvenirs et de non-dits plus insupportables les uns que les autres. Je ne sais plus combien de mois ou d’années il m’avait fallu pour arriver à me faire à l’idée, et voilà que, du jour au lendemain, tout se retrouvait chamboulé. La flamme qui me consumait à l’époque de l’intérieur s’était rallumée à cause d’une toute petite étincelle. Alice, elle, semblait calme, sereine, sûre d’elle. A la Alice quoi. Elle posa alors ses douces mains sur les miennes et en même temps qu’elle déposait un baiser sur mon font, je me sentais un peu soulagée. Ce Lourd secret, nous le partagions toutes les deux, et j’avas parfois tendance à l’oublier. Je n’étais pas seule à le porter sur mes épaules et, parfois, je sentais qu’elle état là pour le porter avec moi. Elle m’expliqua alors ce qu’elle avait appris, et une question me brûla les lèvres « Est-ce qu’il lui ressemble ? ». L’espérais-je ? Ou préférais-je ne jamais retrouver la lueur du regard de Preston dans les yeux d’un autre ? Une chose était sûre, c’est que, si il lui ressemble comme deux goutes d’eau, jamais je ne parviendrais à garder mon calme en le croisant. Quelque part, j’espérais fortement ne pas avoir à le côtoyer, mais plutôt à le croiser de temps en temps comme c’est le cas avec des milliers d’autres étudiants.

Je replongeai quelques instants dans mes souvenirs suivant l’accident, et plus particulièrement les évènements de commémoration. Je cherchais quelque chose, ou plutôt quelqu’un de précis. Un petit garçon, très jeune, avec le regard triste mais surtout perdu. Le genre de petit garçon qui commence à grandir, à avoir des souvenirs, et à qui, trop tôt, on a enlevé l’innocence. Ça y est, je l’ai. Je ne le lâche plus. Je veux m’imprégner de lui quelques instants.

Un bref moment de recueil s’installa. Croyante et pratiquante, je tournai quelques pensées vers Dieu, et vers Preston, certainement devenu un ange. Ou peu importe, mais vers un être qui repose aujourd’hui en paix. Et maintenant, qu’allions-nous faire ? « Tu veux prendre le risque de nous exposer à nouveau ? » rétorquais-je à l’idée d’Alice. J’avais toujours trouvé que nous étions trop proches des événements autour de la disparition de Preston, et si j’avais été flic, je nous aurais désignées comme coupables au premier coup d’œil. Rongées par la culpabilité, nous avions pris en charge divers discours et organisations alors que, en réalité, nous étions loin d’être les meilleures amies du jeune homme. Une certaine forme de peur s’était emprise de moi. Je frissonnais, ne sachant pas si c’était dû à toutes les émotions ou au froid qui tombait sur la ville en ce début de soirée. Je poussai un soupir après quelques moments de réflexions. « Je pense que tu as raison. Il faut l’aider. » mais comment ? Je ne posai pas la question à voix haute, supposant qu’Alice devinerait la suite. Je me rapprochai d’elle et lui pris le bras pour me coller à elle, tournées vers le mémorial « Et si nous rentrions pour parler de tout ça ? » Le frisson avait fait son effet, emportant avec lui cette once de peur et de panique. J’étais redevenue sereine, et ouverte à la discussion.


       
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HJ : c'est parfait, franchement, ne fais pas attention à ça :11:
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MessageSujet: Re: (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE   (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE EmptyJeu 18 Déc - 22:12

Thanks for the memories
Iseult & Alice
Elle n'aimait pas repenser à cet accident, tant et si bien qu'à mesure du temps les souvenirs étaient devenus plus flous. Elle vivait cela comme un rêve qu'elle avait fait étant enfant. Elle ne se souvenait pas des vêtements de Preston. Elle ne souvenait pas du film qu'elles regardaient. Elle se souvenait du recul de l'arme quand elle tira. Elle était alors heureuse de voir que ses voisins étaient partis pour le week end, ou alors étaient des vieilles personnes à moitié sourdes. Personne n'avait été là pour témoigner d'un bruit suspect. De toute façon il était rare que son père et elle soient regarder de travers. Ils étaient vus comme les voisins parfaits par tout le quartier. Personne n'aurait pu imaginer qu'ils possédaient une arme. Mais c'était inévitable quand on a un père aussi proche de la famille royale. Ils n'étaient pas à l'abris d'un attentat ou d'un fou furieux prèt à tout pour se faire remarquer ou faire parler de lui. A l'époque de l'égocentrisme exacerbé ils n'étaient pas à l'abris de ce genre de malade mental. Tout cela pour dire que personne n'avait mis en question le fait que Preston était mort des suites d'un suicide à l'arme à feu. Par un heureux hasard, Alice avait été assez proche du jeune homme pour lui tirer près de la tempe. Comme s'il s'était tiré dessus lui-même.
Les souvenirs de la jeune femme étaient tranchés, comme si son cerveau avait omis certains détails pour lui permettre de faire son deuil et d'avancer. Elle n'avait pas peur, elle n'avait aucune raison d'être effrayée. Rien ne remettrait jamais la confiance qu'elle avait en elle-même. Le contrôle qu'elle avait sur sa vie était totale. «  Est-ce qu’il lui ressemble ? » Alice se tourna vers Iseult. Elle ne savait pas quoi répondre à cette question. Elle avait vu quelques photos, mais parfois c'était trompeur. Ils avaient des ressemblances, certes, mais ce n'était pas non plus des jumeaux. Apparemment le petit frère avait plus pris du père, alors que Preston était le portrait craché de sa mère. Mais on ne pouvait pas nier qu'ils faisaient partis de la même fratrie. Ils étaient ressemblant oui, comme deux frères. Alice répondit uniquement pas un mouvement vague des épaules. Elle ne savait pas vraiment quoi dire, mais elle sentait qu'Iseult ne savait pas non plus ce qu'elle voulait entendre comme réponse. Est-ce qu'elle serait rassurée de savoir qu'il ne lui ressemble pas du tout ? Est-ce que s'ils sont très ressemblant elle perdrait le contrôle d'elle-même ? Alice doutait que sa meilleure amie ne soit pas prête à le regarder en face.
«  Tu veux prendre le risque de nous exposer à nouveau ? » Alice regardait sa meilleure amie dans les yeux, tentant de comprendre son inquiétude. Elle voulait savoir ce que Iseult pensait réellement. Elle sentait qu'il y avait des non-dits, il était sans doute temps à présent de parler de tout cela. Iseult en avait besoin, Alice le comprenait. Elle voulait que sa meilleure amie partage ce fardeau avec elle. Elle était là pour cela. Elles étaient ensemble dans ce bateau, depuis le début. Alice avait tiré sur la gâchette, certes, mais Iseult avait eu l'idée de cacher ce meurtre. Elles étaient fautives toutes les deux. Mais c'était il y a longtemps. Un homme était mort, peut être, mais elles s'en voulaient assez aujourd'hui. Elles s'étaient protégées, rien de plus. « Personne ne saura jamais, Iseult. Je te le promets. Fais moi confiance. » Dit-elle avec une telle conviction dans la voix qu'il aurait été impossible de savoir de quoi elle parlait. Alice en était presque effrayante. «  Je pense que tu as raison. Il faut l’aider. » Alice acquiesça, elle pensait bien que c'était la meilleure chose à faire. Et puis cela ne les obligeait pas à se mettre en avance. De toute façon Alice faisait partie du Comité d'Accueil d'Oxford. Elle pouvait juste décider de le prendre sous son aile, car il venait après tout du même quartier qu'elle, cela leur faisait déjà un point commun. Elle pouvait faire passer cela de manière totalement naturelle sans se soucier de voir les gens se poser des questions. Elle était même persuadé que le frère de Preston sera ravi de voir un visage familier dans une université aussi grande. C'est un frisson de la part d'Iseult qui la fit revenir sur terre. « Et si nous rentrions pour parler de tout ça ?» Sa meilleure amie avait froid, alors Alice la conduisit jusqu'à la voiture après un dernier signe de croix et une dernière prière pour Preston. Elle ouvrit la portière à Iseult, et s'assit à son tour, elle démarra sa mini et partie en direction de la villa Kensington. Elle était presque vide, il y avait encore la femme de ménage qui vivait dans une petite maison à côté de la villa. Elle était cachée par une partie du terrain des Kensington, et vivait avec son mari et ses deux enfants très confortablement.
Alice gara sa voiture dans le garage, et entra par la porte intérieur. Elles arrivèrent dans le salon directement. Alice alla éteindre l'alarme. « Lumière. » La lumière s'alluma, et elle alla vers la cuisine. « Chocolat chaud ? Café ? Thé ? Tisane... Vin blanc ? » proposa-t-elle à sa meilleure amie. « Remarque, je doute que nous puissions avoir cette conversation à jeun ... » murmura-t-elle alors qu'elle se servait un verre de vin blanc français. Elle attendit que sa meilleure amie lui réponde pour la servir à son tour. Elle lui proposa alors de s'asseoir sur son canapé immense pour discuter tranquillement.
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MessageSujet: Re: (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE   (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE EmptySam 20 Déc - 14:40


   
Alice & Iseult
Thanks for the memories
Coupable. Ce mot retentissait inlassablement dans mon esprit. Tatoué sur ma peau, gravé dans mes mœurs. Rien ne le ferait taire, jamais. Nous avions commis l’irréparable et devions faire avec toute notre vie. Le pire dans cette histoire est probablement le fait que toute cette histoire aurait pu être évitée. Premièrement, Preston aurait pu ne pas avoir cette fâcheuse idée de vouloir venir nous effrayer, deuxièmement, nous aurions pu ne pas regarde de film d’horreur ce soir-là. Troisièmement, le père d’Alice aurait pu ne pas avoir d’arme à feu chez lui, quatrièmement, Alice aurait pu ne pas aller la chercher. Cinquièmement, nous aurions pu nous arrêter avant d’appuyer sur la gâchette. La liste des « si » était interminable et puis c’est bien connu, avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Seulement personne ne pouvait revenir dans le passé et modifier le cours des évènements. Si cela avait été possible, il y a longtemps que ça se saurait. D’autres crimes du monde bien plus majeurs que celui-ci auraient pu être évités. Et pourtant, je le savais, rien ne servait de vivre dans le regret, avec des remords qui vous rongent jusqu’à la moelle de vos os. Je pensais y être parvenue et pourtant, en un seul instant, un tout petit truc avait suffit à raviver tous ces sentiments en moi. Peur, culpabilité, faute, responsabilité, innocence envolée, meurtre, délit, crime. Tous ces mots avaient resurgit et hantaient désormais mes pensées.

Le reste du trajet jusqu’à la maison se fit dans un silence des plus insoutenables. Le moment où elle ouvrit l’immense porte en bois du garage de sa résidence le fut encore plus. En quelques secondes, des flashs de souvenirs assenèrent mon esprit. Incontrôlables, ils me mettaient face aux évènements qui s’étaient produits à cet endroit-même, dans cette résidence.  Cela ne me faisait pas toujours le même effet lorsque je venais chez ma meilleure amie mais ce soir, il y avait quelque chose de particulier dans l’air qui me donnait des frissons. Tout comme à l’époque, nous nous retrouvions ici pour le week-end, seules au milieu de ces immenses pièces. Seules et livrées à nous-même. Les probabilités selon lesquelles le même scénario qu’il y a sept ans allait se reproduire étaient minces voire inexistantes et pourtant, je ne me sentais pas à l’abri. Le sentiment de sécurité que je pouvais avoir en présence d’Alice s’était soudainement évaporé. Si j’avais l’habitude de me sentir chez moi ici, ce n’était pas le cas ce soir.

Je pris une grande inspiration et passai le pas de la porte. La femme de ménage d’Alice se chargea de nos bagages tandis que, machinalement, je suivis Alice jusqu’au salon. J’acquiesçai à sa proposition de vin blanc. La blondinette voyait toujours juste, et plus particulièrement dans ce genre de situation. Nous nous asseyons alors confortablement dans le divan, nos verres de vin à la main. Soudain, l’idée de trinquer me paraissait être une mauvaise idée, mais c’était dans nos habitudes. « A nous ! » lançais-je tout en levant un peu mon verre dans la direction d’Alice. Je n’allais tout de même pas dire « Au frère du défunt Preston que nous avons retrouvé. ». Non, à nous, à toutes les épreuves que nous avions endurées au aux obstacles que nous avions surmontées, toujours ensemble, main dans la main, quoi qu’il arrive. Je bus une gorgée du magnifique nectar que nous offrait ce vin français. Le mot délicieux me vint en tête, en français, mangue que je connaissais parfaitement. « Comment est-ce qu’on a fait, Alice ? » demandais-je alors, comme sorti de nulle-part. « Comment avons-nous fait pour nous en sortir et que jamais personne ne nous découvre ? » ma question était des plus sincères, il est vrai que je n’avais jamais vraiment compris pour quoi. « Je veux dire, pour moi, nous avions la « tête de l’emploi », j’ai l’impression que c’était marqué sur nos fronts à l’époque tellement nous nous étions investies dans toutes les commémorations et autres évènements du genre. »


       
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MessageSujet: Re: (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE   (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE EmptyDim 21 Déc - 0:48

Thanks for the memories
Iseult & Alice
Hasard. Alice croyait au hasard plus qu'à n'importe quelle chose. Le hasard, la coïncidence, la fatalité, le destin, tous ces termes qui expliquaient que parfois sa vie lui échappait complètement. Pourquoi est-ce que Preston était venu ce soir-là ? Pourquoi c'étaient-elles laissés emporter dans la paranoïa de l'instant. Pourquoi est-ce qu'elle avait tiré sur la gâchette ? Son père ne voulait pas qu'elle utilise une arme, comme de bien entendu, bien qu'il lui ait payé des cours pour apprendre à tirer au cas ou selon lui. Si elle se retrouvait nez à nez avec un homme qui lui voulait du mal. Si elle devait se défendre contre un animal enragé. Ou encore si elle devait tuer un de ses camarades de classe venu chez elle pour essayer de lui faire peur. Le moins que l'on puisse dire c'est que Preston avait réussi son coup, et son fantôme planait encore parfois dans la pièce où il était mort. Les premiers temps Alice avait passé beaucoup de temps hors de chez elle. Chez Iseult principalement, ou alors chez ses amis de son père, ou ses propres amis. Elle était une fille populaire, trouver un endroit où aller n'était pas très difficile. Et avec le temps l'atmosphère chez elle était devenue plus supportable. Aujourd'hui elle ne ressentait plus du tout cette pression intense. Ou alors rarement, mais étrangement elle avait l'impression que cette soirée allait être particulièrement éprouvante. Iseult n'était pas tranquille, et Alice n'aimait pas cela du tout.
Elle lui offrit un verre de vin blanc alors que sa femme de ménage montait les bagages de deux jeunes filles dans la chambre du haut. Dans l'immense demeure des Kensington il y avait plusieurs chambres, dont l'une spécialement pour Alice et Iseult. Elle était la plus grande de toute la villa. Il y avait deux lits doubles, des tables de chevet, un écran plat, une salle de bain adjacente, et d'immenses armoires où elles laissaient leur tenue de sortir londonienne. C'était leur petit chez-elles, un espace hors du temps où elles pouvaient faire ce que bon leur semblait.

Alice s'assit près de sa meilleure amie et elles trinquèrent. « A nous ! »  « A la vie ! » dit-elle en retour presque ironiquement, mais c'était une habitude chez elle. Elle ne savait pas quoi dire d'autres. Elle regardait sa Iseult dans les yeux, attendant qu'elle se livre à elle. « Comment est-ce qu'on a fait Alice ? »  La blonde ne comprenait pas vraiment ce qu'elle voulait dire par là. Pour trinquer ? Boire ? Arriver à Londres ? Ou assassiner quelqu'un ? Alice se posait parfois la question, mais pour toute réponse elle essayait de se souvenir les pensés qu'elle avait eu à cet instant. Elle n'avait pas pensé à grand chose. Elle avait laissé parler son instinct, et finalement elle avait tiré. Tout était arrivé très vite sans qu'elle puisse l'expliquer. C'était arrivé, voila. Tout elle n'était pas du genre à refaire le monde. Elle disait rarement si et le pensait encore moins souvent. « C'est arrivé, voila tout. »  Dit-elle presque froidement. Est-ce que Iseult serait choqué d'un tel détachement de sa part ? Elle n'en savait rien. Après tout peut être que cela faisait d'elle un monstre, un psychopathe sans culpabilité, et sans pitié. Elle ne pouvait pas le dire, elle ne savait pas quoi dire. « Comment avons-nous fait pour nous en sortir et que jamais ne nous découvre ? » Iseult était incroyablement sincère, et semblait vraiment inquiète. Alice ôta ses chaussures, et se mit en tailleur face à sa meilleure amie. Elle avança la table basse vers elles pour qu'elles posent leurs verres si besoin. Elle but encore une gorgée de son verre. « Je veux dire, pour moi, nous avions la « tête de l'emploi », j'ai l'impression que c'était marqué sur nos fronts à l'époque tellement nous nous étions investies dans toutes les commémorations et autres évènements du genre. » Alice sourit, c'est très exactement dans ce genre de chose qu'elle excellait.
Elle avait apprit depuis qu'elle était enfant à tromper le monde, à ne pas laisser paraitre ce qu'elle pensait et ce qu'elle savait des choses. Elle ne laissait personne lire dans ses yeux, elle ne laissait personne l'approcher de près. Elle était seule, et elle était très heureuse ainsi. Alors elle sourit à Iseult et remit une de ses mèches rousses derrière son oreille. Elle était confiante, tout était limpide pour ceux qui les entouraient. Les gens étaient très doués pour ne pas voir. Ils étaient très forts pour s'aveugler. « Les gens ne voient que ce qui les arrange ma belle. Pour eux nous étions les présidentes du comités des élèves, c'était notre devoir de faire ces discours, de préparer la commémoration. Et les parents de Preston ont apprécié cela. Ils n'étaient pas capable de le faire eux même. » tenta-t-elle d'expliquer. Après tout c'était la vérité, elles avaient été perçues comme les gentilles de l'histoire, non comme les criminelles à l'époque. « Il n'y a rien d'écrit sur ton front. Pour le reste du monde tu es une jeune fille sage et vertueuse. Mets toi ça en tête Iseult, personne ne sait lire dans les pensés. Tu peux faire croire au monde ce que tu veux avec un simple sourire. Les gens ne voient pas plus loin que ce que tu veux bien leur montrer. » La manipulation. Un jeu dangereux, mais horriblement utile.
 
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MessageSujet: Re: (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE   (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE EmptyMar 30 Déc - 14:40


   
Alice & Iseult
Thanks for the memories
C’est un mélange de contradictions qui s’engouffrèrent en moi. Ce lieu, cette maison me rappelait bien trop de souvenirs. D’un côté, il y avait les bons, et de l’autre, les mauvais. Les mauvais étant bien moins nombreux que les bons, mais pourtant, ayant tellement de poids que je ne savais plus de quel côté penchait la balance. Ici, avec Alice, je pouvais dire que j’avais tout vécu. Chaque étape de ma vie était passée par cette demeure. Elle m’avait vu grandir comme moi je l’avais vue changer de couleurs au fil des saisons. A chaque fois que je m’y retrouvais, des tas de sentiments entraient en moi et me faisaient frissonner. C’est limite si je n’avais pas fait mes premiers pas dans ce salon-même. J’exagère, c’est vrai, mais quelque part, je m’y sentais aussi chez moi, et je suis persuadée que ma meilleure amie doit ressentir la même chose à propos de ma propre maison. Où avions-nous passé le plus de temps ? Chez elle ? Chez moi ? C’était du pareil au même. Nous y avons ri, pleuré, joué, nous nous sommes chamaillées, crié dessus, réconciliées, coiffées, maquillées, préparées pour nos premiers bals, nous cacher dans le nombre infini de pièces que possédait la maison, confiées, soudées, mais jamais nous ne nous étions trahies. Et puis, bien évidemment, nous y avions commis un meurtre. Meurtre qui passait aux yeux d’Alice comme de la légitime défense, dans les miens aussi, après tout, mais il n’empêche qu’encore aujourd’hui, je m’en sens coupable. « C'est arrivé, voila tout. » je fis la moue, merci pour ta réponse, Alice, elle m’aide beaucoup ! Même si au fond, elle n’avait pas tord … Cette chose était arrivée, et jamais nous n’y changerions rien.

Tandis que je dégustais le nectar du vin français, Alice tentait de me convaincre, et il fallait avouer qu’elle y parvenait plutôt bien. Comme elle, j’avais l’habitude de manipuler. Cette fois-là était juste plus sérieuse que les autres. Il est vrai que même si nous n’avions pas été coupables, nous aurions été amenées à remplir toutes les tâches auxquelles nous nous étions attelées. La manipulation et la séduction étaient dans mes cordes, et j’en avais usé presque autant de fois d’Alice. Quoi que … Pourtant, ce jeu-ci me paraissait perdu d’avance. « Je t’avoue que j’ai peur qu’avec son frère, tout remonte à la surface, ou que je n’arrive plus à tenir ce secret. » Alice n’était pas à mes côtés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, elle ne pouvait pas me soutenir constamment ou encore me rassurer. Il suffirait d’un moment de faiblesse pour que je flanche. Ma meilleure amie doit d’ailleurs être la seule à savoir que je peux flancher. Après tout, je suis humaine. Si j’ai l’air froide et distante, c’est surtout pour me préserver. Au fil des années, cette attitude a fini par faire partie de moi et je l’arbore aujourd’hui tous les jours, elle s’est fixée dans mes traits. Être inaccessible n’est pas une mauvaise chose. Cela m’a permis de garder la tête hors de l’eau dans maintes situations.

Je repris la bouteille qui était posée sur la table et remplis les verres que nous avions vidés. « Bon, alors, que veux-tu mettre en place pour sauver le petit frère ? » lui demandais-je. Il y avait des tas de choses possibles, mais valait mieux se fixer un objectif maintenant plutôt que de se disperser. Connaissant Alice, elle ne ferait pas les choses sous la surface, elle irait directement à l’affrontement avec le jeune homme et déciderait à être au plus proche de lui. Pour pouvoir le contrôler, surement, et je n’étais pas du genre à être contre ces méthodes. Me mettre un projet en tête me permettrait surement de me détendre un peu.


       
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Alice Kensington-Crowlley
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MessageSujet: Re: (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE   (inachevé) Thanks for the memories. ISEULT&ALICE EmptyVen 2 Jan - 16:00

Thanks for the memories
Iseult & Alice
Alice avait apprit très jeune à manipuler son monde. Elle était devenue une merveilleuse actrice, et elle le savait. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait du monde qui l'entourait. Déjà quand elle était enfant il était rare qu'on lui refuse quoi que ce soit, ou qu'on l'engueule pour des bêtises qu'elle pouvait faire. Jamais elle n'avait reçu de claque ou de fessé, elle savait cacher ses fautes, ou les faire mettre sur le compte de quelqu'un d'autres. Très vite elle avait appris à n'avoir ni scrupule ni compassion pour les gens autour. Sauf ceux qui lui étaient proches, et encore ils se comptaient sur les doigts d'une main. Alice ne pourrait jamais faire de mal à Iseult, Oliver, son père ou Eliakim. Ce dernier était sans doute un peu là par hasard mais la jeune femme ne pouvait pas nier qu'elle ressentait quelque chose de fort pour lui. Elle voulait le voir sourire. Pour le reste, son père était tout ce qu'il lui restait de sa famille. Iseult était sa meilleure amie, voire son âme soeur avec qui elle partageait beaucoup trop de choses pour ne pas vouloir la protéger à tout prix. Et Oliver était son frère et elle aimait comme tel. De plus ils s'entendaient extrêmement bien, et partageaient le même amour du vice et du jeu. Cette société corrompue qui était la leur était un magnifique terrain de jeu pour les jeunes riches qu'ils étaient. Ils s'amusaient des sentiments et des autres.
Quand elles étaient enfant Alice et Iseult s'amusaient à rendre les nourrices d'Alice complètement folles, et beaucoup avaient été renvoyées pour incompétences. Les jeunes filles trouvaient cela très amusant, mais aujourd'hui le jeu n'était plus le même. Il s'agissait de la mort d'un jeune homme, d'un meurtre dont elles étaient responsables. Alice ne pouvait pas nier qu'elle avait appuyé sur la gâchette. Elle avait tué un homme, et pourtant quelques années après elle ne ressentait toujours pas de culpabilité. C'était des circonstances particulières, et elle ne pouvait pas nier qu'elle ressentait une certaine fierté de s'en être tirée sans problème. « Je t’avoue que j’ai peur qu’avec son frère, tout remonte à la surface, ou que je n’arrive plus à tenir ce secret. » Alice sourit à sa meilleure amie. Elle pouvait comprendre cela, Iseult avait toujours été la plus sensible d'elles deux. Quant bien même elle avait su garder la tête froide lorsqu'Alice avait appuyé sur la gâchette. Aujourd'hui elle avait besoin qu'Alice lui remonte le morale et surtout la rassure. « Tu ne risques rien Iseult, je suis là. Nous sommes ensemble. Tu sais que tu n'es pas seule. Ce secret est le notre, Iseult, et il doit toujours en être ainsi. » Alice sentit soudainement une panique la prendre. Iseult risquait de tout dire ? Elle en avait peur, mais cela n'arrivera jamais, Alice en était persuadée. Iseult l'adorait, elle l'aimait, et elles se protégeaient l'une l'autre. Jamais personne ne sera au courant. Alice ne pouvait pas risquer sa vie, son avenir. Elle méritait plus que cela. Iseult ne lui fera jamais ça. Elle avait confiance en elle, ca n'arrivera jamais. Elles étaient toutes les deux dans ce bateau, et ne pouvaient pas prendre le risque de sombrer. C'était bien trop dangereux. « Tout ira bien, fais moi confiance. »  Elle sourit, et regarda Iseult leur servir un autre verre.
« Bon, alors, que veux-tu mettre en place pour sauver le petit frère ? » Là elle retrouva sa meilleure amie. Elle prit son verre, le fit tinter contre celui d'Iseult, et but une gorgée. Elles allaient enfin parler de quelque chose qui plaisait à Alice. La manipulation. Elle fit tourner le breuvage dans son verre, en réfléchissant quelques instants. « Tu me connais, je pense pouvoir me débrouiller pour le prendre en parrainage à travers le comité d'accueil. » Alice commençait en parlant doucement. Elle enleva ses chaussures et fit revenir ses pieds sous elle. Elle regardait le plafond en réfléchissant, elles devaient être fines sur ce coup. « C'est un garçon gentil, de ce que j'ai entendu dire. Je pense qu'il sera ravie de pouvoir intégrer le cercle fermé des grands de ce monde. Soirée privée, voyage à travers le monde, voire même une intégration assuré dans le groupe de son choix. » Elle sourit à Iseult. Elles avaient la main longue à Oxford, souvent organisatrices de grands évènements elles étaient capables de faire couler beaucoup d'encre, et de faire parler d'elles. « Oxford est une grande ville, c'est toujours rassurant d'être bien entouré non ?
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