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 (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour.

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour.   (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour. EmptyLun 29 Déc - 21:30

Alice & Eliakim

« Je ne veux pas attendre en vain ton amour. »

Il monte le volume au maximum alors que le Bolero de Ravel raisonne dans son appartement. Il se laisse emporter par la musique, un verre de scotch à la main qu'il sirote entre deux mouvements. Avec attention il découpe des carottes qu'il mélange avec sa viande qui cuit lentement dans une cocotte minute. Il remue énergiquement le tout avec que le parfum des oignons remonte jusqu'à son nez et lui pique les yeux. Il prend également quelques pommes de terres et les plonge dans le récipient. Il ajoute un peu d'eau, un fond de vin blanc et assaisonne légèrement avant de tout couvrir et de laisse mijoter. Avant de retourner au salon il baisse le feu d'un cran afin que rien ne brûle. Une... Daube. C'est comme ça qu'on appelle ce plat en France. Il ne sera peut-être pas exactement comme la recette, après tout c'est la première fois qu'il le fait mais il aime essayer de nouvelle chose.

Summer en sentant l'odeur de nourriture envahir la maison, suivit son maître en sautillant, fou de joie. Eliakim, au salon prit le temps d'allumer un feu de cheminée chose qu'il ne faisait que rarement. Mais ce soir il voulait profiter d'une solitude bien méritée, et d'une chaleur réconfortante. Une fois fait il marcha jusqu'à la salle de bain sous le crépitement des buches dans le feu. Une fois dans la pièce il laissa la porte ouverte et se déshabilla avant de se glisser sous le jet d'eau bouillant. Il se savonna le corps et les cheveux avant de se rincer pendant plusieurs secondes, profitant d'une douche bouillante. La chaleur lui fit du bien, détendit chacun de ses muscles avant qu'il ne sorte et qu'il s'enroule dans une serviette. Il s'accorda plusieurs minutes pour se raser et reprendre un visage humain. En quelques coups de rasoir sa barbe d'une semaine disparue, le voilà avec un visage frais et doux comme de la soie.

Eliakim ôta sa serviette et enfila un simple caleçon ainsi qu'un pantalon de jogging gris. Il ne prit pas le temps d'enfiler un tee-shirt, après tout il n'attendait personne. Au pire, Clyde où Rae passerait pour prendre un verre et les deux personnes l'avaient vus dans des tenues plus légère qu'un simple pantalon. Summer sauta dans les bras de son maître alors que ce dernier s’accroupit devant lui. Un bisou et quelques caresses et les voilà en route pour le salon, le petit chien bien calé contre le torse nu et chaud de son maître. Au passage, le professeur attrapa une revue scientifique et s'assit sur le canapé, son Jack Russel contre lui roulé en boule. Il ouvrit son magasine et commença à lire un article sur les nouvelles découvertes moléculaires et sur leur intérêt. Mais son esprit était prit par autre chose et bien vite il laissa tomber sa revue pour laisser tomber sa tête en arrière sur les coussins.

Alice... Il ne l'avait pas vu depuis Aspen. Elle était partie comme une voleuse en compagnie du père d'Eliakim après qu'il lui ai fait fait sa proposition. Égérie de Burberry... Cela le rendait fier pour son amante mais aussi incroyablement nerveux. Il savait que son père avait quelque chose en tête, il avait regardé son fils avec un petit sourire fier qui ne présageait rien de bon. La dernière fois que son père l'avait regardé ainsi, c'est lorsqu'il l'avait envoyé à Oxford alors Eliakim ne se sentait pas tranquille et surtout, il redoutait un sale coup venant de son paternel. Pourtant depuis plusieurs jours rien ne se passa après son retour, pas de nouvelle, il n'avait pas vu Alice bref... Seul et célibataire, c'est ainsi qu'il se voyait. Il lui avait avoué ses sentiments, l'amour qu'il lui portait et n'avait rien récolté en retour. Bien au contraire elle c'était montrée froide et cassante. Déçu et blessé il ne lui avait plus adressé la parole de la soirée.

Il lui avait avoué son amour, c'était la première fois de sa vie qu'il avait dit ces mots. Il n'avait jamais aimé avant elle, mais cet amour n'était pas partagé alors il avait tiré un trais sur Alice et leur histoire avant même qu'elle débute réellement. Peut-être reviendrait-elle, mais il savait que ça ne serait que pour le sexe et rien d'autre. Il accepterait ce qu'elle lui donnerait, sans en demander plus. Soupirant, triste par ses pensées Eliakim tourna la tête alors que Summer levait son museau vers la porte d'entrée. Au même moment quelqu'un sonna alors que le trentenaire se levait pour ouvrir. Il jeta un coup d'oeil dans le Judas afin de s'assurer de l’identité de la personne. Il déverrouilla la porte d'entrée et ouvrit, ne s'attendant pas à voir Alice ici. Bien malgré lui un sourire apparut sur son visage en la voyant, belle comme le jour. Mais sa tristesse remonta à la surface et un masque de colère s'afficha sur son visage alors qu'il se poussait pour la laisser entrer.

Il ne devait rien attendre d'elle et surtout il devait se mettre ça dans la tête. Elle ne l'aimait pas et n'avait que mépris pour lui et son travail, pour ses choix et sa façon de vivre. Elle le voulait au deçu des autres, lui aspirait à une vie simple et loin du luxe qu'Alice adorait tant. En pensant à cela il remarqua qu'il était torse nu encore. Devait-il mettre une veste ? Au pire la vue la dérangeait, il ne la retiendrait pas. « Je te sers un verre ? » Plus par galanterie qu'autre chose il prit son manteau pour le ranger dans le placard proche de l'entrée. Il marcha jusqu'à la cuisine alors que son chien sautait au pied d'Alice, faisant la fête à une personne qu'il connaissait bien. Il prit une seconde pour remuer son plat qui dégageait une douce odeur dans l'appartement avant de sortir un verre à destination de son amante. Dans le salon, l'Ave Maria de Schubert commençait ses premières notes, donnant une musique de fond sans obliger les deux personnes à parler fort pour s'entendre. En lui une avalanche de sentiment s’enchaînèrent. Il l'aimait profondément mais aussi, il avait peur de ce que cet amour pouvait lui apporter. « Qu'est ce que tu fais là Alice ? » Une question sèche alors qu'il posait son regard bleu acier sur le visage de son amante.

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Dernière édition par Eliakim A. Crowlley le Mer 31 Déc - 21:51, édité 1 fois
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Alice Kensington-Crowlley




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MessageSujet: Re: (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour.   (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour. EmptyMar 30 Déc - 22:24

Je ne peux pas attendre en vain ton amour
Eliakim & Alice
Elle se trouvait à Londres depuis maintenant trois semaines, et elle vivait cette opportunité à la manière d'un rêve. Son père l'avait appelé deux fois, mais elle n'avait pas eu le temps de contacter qui que ce soit d'autres. Elle vivait à deux cent à l'heure. Elle avait enfin l'impression de vivre cette existence qu'elle désirait tant : être connue, reconnue, regardée et peut être aimée. Elle avait ce besoin d'être sous les feux des projecteurs, d'être importante aux yeux des autres, ou en tout cas être reconnue comme étant quelqu'un d'exceptionnelle. Le père d'Eliakim lui avait offert cette possibilité et elle était très fière de porter sa marque aujourd'hui. Une semaine après sa proposition Alice et lui avaient quitté Aspen pour rejoindre New-York où il lui avait fait signer son contrat en attendant de rentrer à Londres. Il l'avait amené rencontrer des gens importants, des stylistes, des coiffeurs, des coachs sportifs qui l'ont initié à la vie qu'elle allait à présent mener. Entre les shootings photos, les défilés, et ses cours, elle allait avoir très peu de temps pour elle. Et à côté de cela elle allait devoir devenir la parfaite épouse pour Eliakim. Ils étaient fiancés à présent - non officiellement pour le moment mais c'était important quand même. Elle n'aurait pas pu espérer mieux : elle était fiancée à l'homme qu'elle aimait sans pour autant réussir à se l'avouer ou à l'admettre.
Cela faisait six ans qu'elle essayait de se cacher ses sentiments qu'elle n'arrivait plus même à les retrouver aujourd'hui. Elle était devenue un pantin, une poupée sans coeur, faite pour manipuler et se cacher derrière des masques sociaux. C'est sans doute pour cela qu'elle eut un grand succès lors de son premier shooting photo à Londres. Elle portait la futur collection, et les images seront publier quelques mois plus tard. Elle adorait cela, elle savait se créer un personnage et jouer la comédie à la perfection. Elle était très douée pour être une autre, pour être une image, une marque. Pour devenir ce que l'on attendait d'elle : une égérie. Elle était fantastique . Heureuse de son effet elle rencontra d'autres mannequins, des photographes, et passa beaucoup de temps avec le père de son futur mari pour discuter autant de l'histoire de la marque, que d'Eliakim, et de sa famille. Elle pensa que l'histoire du jeune professeur n'avait plus de secret pour elle, et pourtant lorsqu'elle prit la décision d'aller le voir elle avait l'impression de se rendre chez un parfait étranger.
Elle n'était plus la même, elle n'était plus elle-même, elle ne savait plus qui elle était, alors comme souvent elle se mit dans un rôle : elle était la fiancée d'Eliakim, elle devait se comporter comme tel. Être douce, aimable, aimante, lui montrer qu'elle n'était pas qu'une garce sans coeur, qui ne pensait qu'à coucher avec lui. D'ailleurs devaient-ils continuer à coucher ensemble à présent ? Après tout il ignorait tout de leur futur mariage, et ce n'était pas comme s'ils ne l'avaient jamais fait. Peut être que la vertue d'Alice sera sauve finalement.

Elle venait de rentrer à Oxford afin de reprendre les cours, en attendant le prochain week end où elle devra se rendre à Londres pour la présentation de la nouvelle collection de Burberrys. Elle décida qu'il était temps pour elle de retrouver Eliakim. Elle s'habilla avec une robe blanche que son nouveau patron lui avait offerte. Très simple, elle montait au-dessus du genoux, avait un beau décolleté qui mettait en valeur sa poitrine, et sur une base blanche se dessiné des dentelles très fines. Elle avait mis des collants noirs, et des bottines en cuir brun. Ses cheveux étaient détachés à nouveau longs et blond autour de son visage qu'elle avait laissé nu. Ses yeux bleus ressortaient, et sa peau était incroyablement lisse. Elle avait prit avec elle un excellent vin blanc, et espérait que cela plairait à Eliakim. Elle frappa à sa porte non sans une pointe de stress.
Elle n'arrivait pas à expliquer cela. Après tout elle était venue des dizaines de fois chez lui sans ressentir autre chose qu'une incroyable excitation, et à présent elle avait l'impression de jouer sa vie. Un cour instant elle se demanda si c'était vraiment ce qu'elle voulait. Pour la première fois de sa vie elle se mit à douter de ses choix et de leurs justesses. Elle imagina ce que cela aurait pu être si elle était restée à Aspen en refusant la proposition de Monsieur Crowley. Peut être qu'alors Eliakim aurait réellement eut une pointe de respect pour la femme qu'elle était au lieux de la voir comme une enfant capricieuse et juste bonne à se faire sauter. Peut être aussi qu'ils auraient pu passer les vacances de Noël tous les deux à skier, et à manger des fondus au chocolat. Ils auraient été eux-même, se seraient rapprochés, et peut être même auraient-ils étaient heureux. Mais Alice devait avoir une prédisposition contre le bonheur. Elle le fuyait comme si cela fut la peste. Elle était partie, elle l'avait abandonné, et elle ressentait une pointe de culpabilité.
Elle n'eut pas le temps de faire demi-tour, de fuir, qu'Eliakim lui avait déjà ouvert la porte et l'invitait à entrer avec un geste vague. Même s'il sourit rapidement en la voyant cela ne fut que trop court pour la jeune femme qui sentait une tension dans l'air. Elle détestait cela. « Je te sers un verre ? » « C'est plutôt moi qui t'en offres un si tu permets... » Dit-elle d'une voix douce, prenant sur elle pour ne pas exploser face à lui. Elle devait être forte. Portes le masque Alice, joue à être la femme parfaite, renie celle que tu es. C'était facile de jouer la comédie, surtout quand elle comprit qu'Eliakim était en colère contre elle. Elle se protégeait après tout. Elle ne voulait pas souffrir, quant bien même il ne l'aimerait pas. Il n'avait pas le choix à présent. C'était leurs pères qui choisissaient, c'était leur avenir. Tous les deux. Peut être malheureux, mais ensemble. Apeurée par la solitude, elle préférait souffrir qu'être oubliée. Il prit son manteau et Alice accueillit Summer dans ses bras avec plaisir. Elle alla dans la cuisine avec le chiot et le posa à terre afin de prendre deux verres et d'ouvrir la bouteille qu'elle avait amené. Elle fit tout cela avec un calme et un naturel déroutant qui ne lui ressemblait que trop peu. « Qu'est ce que tu fais là Alice ? » Elle le regardait et sourit. Un sourire tendre, peut être même amoureux quelque part. Un sourire de façade, mais le remarquerait-il ? Après tout elle était douée à ce jeu-là. Elle lui donna son verre et baissa les yeux comme une jeune femme prise en faute. « Je suis désolée pour Aspen... j'ai agis sans réfléchir, et je t'ai laissé en arrière. Je ... regrette que nous n'ayons pas eu plus de temps ensemble. » Étrangement cette gentillesse soudaine lui permettait aussi d'ouvrir son coeur sans réellement l'admettre. Ces mots étaient incroyablement sincères quant bien même il était sans doute trop tard pour les dire à présent. Elle monta son verre et trinqua avec Eliakim. « A nos retrouvailles ? » proposa-t-elle un peu timidement.
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour.   (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour. EmptyMar 30 Déc - 23:15

Alice & Eliakim

« Je ne veux pas attendre en vain ton amour. »

« Décidément tu couvriras notre nom de honte ! » Une gifle s'abat sur sa joue alors que sa tête, sous le choc, vient se fracasser contre le mur dans un bruit sourd. L'impact est si violent qu'une bosse se forme automatiquement et que son nez se met à saigner. En pleurent il s'agenouille et porte sa main à sa joue rouge et endolorie. Sa faute ? Avoir embrassé un camarade de collège alors que son père l'attendait en voiture, ce jour là exceptionnellement il était venu le chercher. Le goût du sang envahit sa bouche alors qu'un coup de pied le force à se rouler en boule afin d'éviter les coups. Pendant plusieurs secondes il va luter contre la violence et l'homophobie de son père. Ensuite s amère viendra et hurlera contre son époux en le poussant à l'autre bout de la pièce. Elle prendra son fils dans ses bras. La seule fois où elle ce sera opposée à son mari. Ce jour là, quelque chose est mort entre ses parents.

Il le déteste. Pire encore il ne ressent que haine et mépris pour cet homme qui n'est autre que son père. Il voudrait en être fier, voudrait reprendre son travail et être sa suite dans le monde. Mais il ne peut s’empêcher de vouloir sa mort de ses propres mains. Toute sa vie cet homme n'a fait que le ralentir, l’empêcher d'avancer et l'a méprisé sans arrêt. Une semaine après il partait pour Oxford sans un dernier regard pour ce grand homme, ce génie des affaires et patron de Burberry. Qu'elle connerie ! En contre-partie, il n'a jamais eu un geste tendre pour son fils, juste des remarques jusqu'à ce jour là. Toute cette haine dans une gifle, toute cette colère en tabassant son fils pour un simple baiser du bout des lèvres avec un autre garçon. Comment il s’appelait ? Il a oublié son prénom sitôt la brûlure de la gifle sur sa joue.

Il sait bien que devant les autres il est un homme parfait, un mari attentionné et un père présent ? Enfin à quelque chose prêt. Il sait qu'il doit raconter partout que son fils, son unique héritier le méprise et qu'il fera couler le grand nom des Crowlley. Pour un simple nom il n'a pas eu d'enfance. Certain lui diront que c'est normal, dans la haute société on ne montre rien. Au nom de quoi ? D'un protocole inutile et sans intérêt. Et elle ose venir chez lui, sourire aux lèvres comme si rien ne c'était passé. Il sait d'avance que son père lui à parlé de son fils, tous les jours depuis trois semaines. Il s'en doute bien, elle est persuadée de tout connaître de son amant maintenant non ? Elle ne le connaît pas, son père ne sait rien de son fils alors comment pourrait-il parler de lui à quelqu'un ?

Il lui en voulait, pire il l'aurait jetée dehors si il avait laissé parler sa colère mais il voulait voir jusqu'où elle pouvait aller dans ses petits jeux. Alors, non sans une pointe d'agacement il la laissa entrer. Elle marcha jusqu'à la cuisine d'un pas assuré, un peu trop à son goût alors qu'il la regardait faire. Quelque chose avait changé en elle et il su en un instant qu'elle était dans les confidences de son père. Ils lui préparaient quelque chose, mais Eliakim ne pouvait dire quoi. « C'est plutôt moi qui t'en offres un si tu permets... » Il la laissa faire alors qu'elle leur servait deux verres d'un excellent vin blanc. Elle lui tendit son verre, il le prit en la remerciant d'un signe de tête avant de lui demander la raison de sa présence.Timidement, comme une petite fille prise en faute elle parla. « Je suis désolée pour Aspen... j'ai agis sans réfléchir, et je t'ai laissé en arrière. Je ... regrette que nous n'ayons pas eu plus de temps ensemble. » Sincère ? Il ne le savait pas vraiment. Alice est bonne comédienne ça ne fait aucun doute, pour cela il ne voulait pas prendre de risque. « Oui en effet tu m'as laissé. » Seul avec sa mère. Tant mieux il avait passé du temps avec elle et avait passé un délicieux séjour à skier, discuter et prendre du bon temps aux côtés de la femme qui l'avait mis au monde.

« A nos retrouvailles ? »
Ils trinquèrent, un fin sourire sur le visage avant de prendre une gorgée du précieux liquide. Il savoura la robe fruitée alors que les vapeurs d'alcool lui chatouillaient le nez. Ensuite il reposa son verre sur la table de la cuisine et, toujours torse nu, peu pudique et sans aucune gêne, prit une seconde pour regarder ce que son plat allait donner. Il leva le couvercle de la cocotte minute alors qu'une vapeur épaisse et parfumée envahissait la pièce. « Tu restes dîner ? » Après tout il ne l'avait pas vu depuis trois semaines et sa présence lui avait manquée. Et ils devaient parler, il voulait jouer et voir jusqu'où elle pouvait aller dans sa manipulation. Il ne la pensait pas sincère, peut-être qu'il avait raison. Après tout il n'avait été qu'un nom et un bon coup pour elle, qu'elle appellait quand l'envie devenait trop forte ou que ses autres amants étaient pris. Seulement ça. Cachant sa tristesse sous un sourire charmeur il se tourna vers elle. « Alors les premières photos ? Mon père t'a montré à tout le gratin j'imagine. Ça ne m'étonnerait pas qu'il te fasse du rentre dedans tiens, tu ne serais pas la première. » En riant, moqueur il reprit son verre et bu une longue gorgée. Alors elle aussi se jouait de lui ? Elle n'était avec lui que pour le sexe, seulement ça. Et aujourd'hui il s'en rendait compte. Il ne la connaissait pas, elle ne savait rien de lui, elle voulait le pouvoir, l'argent, le luxe. Lui ne voulait qu'une vie tranquille dans un petit appartement, des enfants peut-être. Ils n'étaient pas fait pour être ensemble. Jamais elle n'accepterait cette vie. Il avait été son jouet, elle ne ressentait rien pour lui et lui... Il c'était consolé dans d'autres bras et cela n'allait pas s'arrêter. Il l'oublierait, comme il avait oublié Samuel. Les seules personnes qu'il avait aimé avaient finis par partir, Alice était la suivante.

« Comment va mon cher père ? Tu l'as plus vu en trois semaines que moi en trente ans d'une vie. » Alors qu'il termina sa phrase son portable bipa, signe qu'il venait de recevoir un message. Bébé <3 s'afficha sur l'écran en grosse lettre. Rae, son amie de toujours et la femme pour qui il ne ressentait absolument aucun désir. Seulement de l'amour tendre comme un frère peut aimer sa sœur. Demain je passe te voir. Tu déprimes en ce moment, je viendrais émerveiller ta vie de ma présence ! Bisous ! Il lui répondit qu'elle était chez lui comme chez elle et qu'elle pouvait passer à tout moment. Son regard se reporta sur Alice. Jalouse ? Mais de qui, de quoi ? Après tout il n'était rien pour elle, et ne lui ne lui avait jamais promis une fidélité sans faille. Il l'aimait mais pour se protéger il pouvait devenir infect. « Mais dis moi Alice, qu'est ce que tu devras faire en échange pour voir ton visage partout ? » Avec un sourire qu'on aurait pu qualifier de méchant, il termina son verre.

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MessageSujet: Re: (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour.   (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour. EmptyMar 30 Déc - 23:47

Je ne peux pas attendre en vain ton amour
Eliakim & Alice
Elle n'avait pas conscience de ce qu'il se passait, elle avait l'impression de vivre sa vie à la manière d'un rêve, sans avoir la moindre emprise sur le monde qui l'entourait. Elle était devenue la spectatrice d'une existence qui lui échappait complètement. Elle n'avait jamais été comme les autres, principalement parce que très jeune elle était entrée dans un monde d'adulte de manipulation, d'argent et de vices. Son père lui avait très vite apprit à contrôler son image, à être toujours bien apprêtée et propre sur elle. Elle avait très vite était entouré de personne spécialisé dans la manipulation de l'image, et la communication. A six ans elle était capable de se tenir bien droite, et de ne pas bouger pendant que son père recevait des personnes importantes à dîner chez eux. A dix ans, elle pouvait avoir une conversation sur la politique, la philosophie ou les problèmes sociaux que traversaient le pays avec les personnes les plus influentes de l'état. A quinze ans, elle entrait dans le Comité des élèves de son école, et commença à se faire des amis influents. Elle travaillait beaucoup à l'école, mais n'était pas une élève très brillante, bien qu'elle fut douée pour se mettre ses professeurs dans la poche. A dix-huit ans, alors que les autres fumaient, couchaient, et allaient en boite, elle parcourait l'Europe et les musées comme une gentille fille. Elle n'avait pas eu de petits amis importants, elle ne connut l'amour charnel que lorqu'elle rencontra Eliakim. Elle ne fumait pas, ne buvait pas de café, et très peu d'alcool. Elle n'avait jamais pris une cuite, elle n'avait jamais couché avec une fille, ni avec un autre homme qu'Eliakim. Elle n'avait jamais touché à la drogue. Elle n'était jamais allé dans une skins party, ou dans un voyage Spring Break. Elle avait dit adieu à son enfance très vite pour devenir une femme influente et importante.
Le père d'Alice avait insufflé en elle la peur d'être invisible, de ne pas exister. Il prenait de ses nouvelles souvent, bien qu'il ne soit pas très présent. Mais elle avait toujours eut le besoin qu'il soit fier d'elle, parce qu'elle savait que si il était fier alors il reviendrait. Elle ne voulait pas le décevoir, elle ne voulait pas le perdre. Elle avait apprit à parler plusieurs langues, elle se tenait toujours bien droite, ne passait pas ses journées au lit ou devant la télévision. Elle montait à cheval, elle allait dans les associations charitatives, elle allait voir des personnes importantes. Elle ne se souvenait pas d'avoir été elle-même en dehors des bras d'Eliakim. Avec lui elle avait folle, elle avait été insouciante, elle avait été amoureuse sans jamais rien lui dire. Sans jamais rien lui montrer. Par peur de souffrir, par peur de l'inconnu. Par peur de ne plus rien contrôler. Elle ne contrôlait plus rien. Elle le perdait, et elle n'en était pas encore conscience.

Trop sûre d'elle-même, la jeune femme entra dans la cuisine, servit son amant qui était torse nu - elle n'allait pas passer à côté de cela - et lui offrit un verre de vin blanc. « Oui en effet tu m'as laissé. » Elle reconnut la colère dans la voix d'Eliakim, mais elle n'en avait cure, elle était là pour jouer son rôle, et ne devait pas se laisser distraire par ses techniques pour la faire sortir de ses gongs. Elle ne voulait pas se disputer avec lui. Il entra à son tour dans la cuisine, et souleva le couvercle d'un récipient qui se trouvait sur le feu. Une odeur forte agréable envahie la pièce et le ventre d'Alice cria famine. Elle sourit. « Tu restes dîner ? »  Elle se tourna vers lui et lui offrit un sourire. « Seulement si ça ne te déranges pas. » Répondit-elle. Les femmes parfaites ne s'imposaient pas, elles laissaient à l'homme l'impression qu'ils avaient le pouvoir. Elle n'avait jamais été une femme aimante. Amoureuse, folle, passionée, oui. Mais aimante, non jamais. Elle n'était pas de ces femmes qui s'imaginaient avec des enfants dans une maison de campagne avec un chien. Bien qu'elle eut un amour inconditionné pour les chiens, ses chevaux et la campagne. Elle voulait des enfants, certes. Mais elle ne savait pas être une mère. Elle ne savait pas être une femme. Elle savait être une manipulatrice et une actrice. Elle ne savait pas vivre. « Alors les premières photos ? Mon père t'a montré à tout le gratin j'imagine. Ça ne m'étonnerait pas qu'il te fasse du rentre dedans tiens, tu ne serais pas la première. » Elle haussa un sourcil, et eut le désir de lui envoyer son verre de vin blanc au visage. Il pensait qu'elle pouvait se faire passer sur le corps par un autre que lui. Qui plus est son père ? « J'en ai assez d'un Crowley pour me faire du rentre-dedans, je ne suis pas si morte de faim. » Répondit-elle, laissant percevoir la femme fatale qu'elle pouvait être. Elle se reprit. Elle ne savait pas si sa question prouvait d'un véritable intérêt ou si cela était une manière de lui montrer qu'il lui en voulait. Mais elle ne se posa pas longtemps la question. Elle devait être naturelle, ne pas trop réfléchir, et être agréable. Toujours agréable et douce. Comme l'était la mère d'Eliakim. « Ce fut fantastique. Les premiers shootings se sont très bien passés. »  Elle sentait que cette soirée était une mauvaise chose, mais la machine était en route, elle ne pouvait plus faire marche arrière à présent.
« Comment va mon cher père ? Tu l'as plus vu en trois semaines que moi en trente ans d'une vie. » « Il se porte comme un charme. Et je n'y peux rien si ma présence lui est plus agréable que la tienne. »  Répondit-elle du tac au tac avec son air de femme de la haute. Elle pouvait être méchante et cassante elle aussi. Il voulait la frapper sur sa vertue, elle savait trouver les mots pour le mettre hors de lui aussi. Mais elle avait sans doute un contrôler d'elle-même plus grand que lui. Il était impétueux et colérique, une chose qu'elle trouvait incroyablement sexy chez lui. Une chose qui la faisait craquer et l'exciter grandement. Le portable d'Eliakim sonna et Alice put lire - à l'envers (elle est plein de ressources !) - un Bébé <3 comme nom de contact. Elle sentit son coeur se tordre et une nausée violente la prit. Elle se leva du canapé pour faire quelque pas, prise soudainement dans une colère qu'elle n'arrivait pas à qualifier. QU'elle ne voulait pas qualifier. Jalousie. « Mais dis moi Alice, qu'est ce que tu devras faire en échange pour voir ton visage partout ? » Elle se tourna vers lui. Il n'était pas dupe. L'aurait-il découverte ? Non. Il ne pouvait pas savoir quoi que ce soit. Il insinuait cette fois qu'elle devait se vendre pour avoir ce qu'elle voulait. Elle en était presque vexée. « Mon talent et ma pétillante personnalité ne peut pas être les seules raisons de mon succès selon toi ? » Demanda-t-elle, en avançant vers lui d'un pas félin, faisant rouler ses hanches. Elle arriva au-dessus de lui, et termina son verre d'une traite. Elle avait besoin de boire ce soir. Elle se pencha au-dessus de lui, lui laissant sa poitrine visible pour prendre la bouteille de vin sur la table et leur resservir un verre. Elle en but une gorgée et regarda à nouveau son amant. « Crois le ou non je n'ai jamais eut besoin de passer sur le corps de qui que ce soit pour avoir ce que je voulais. Tu as été le seul qui me fit céder. Le reste je le dois à mes autres talents. »


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MessageSujet: Re: (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour.   (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour. EmptyMer 31 Déc - 2:39

Alice & Eliakim

« Je ne veux pas attendre en vain ton amour. »

Il l'attaquait, elle lui répondait. Il savait que ce soir quelque chose allait se briser entre eux, que quelque chose allait exploser. Il est possible qu'ils ne soient plus ensemble dés le lendemain pour cause de dispute trop violente. Elle était sure d'elle, de part son caractère et par sa nouvelle fonction au sein de la marque. Le pouvoir, elle commençait à l'avoir et cela allait lui monter à la tête. Il ne voulait pas d'une amante aussi superficielle et persuadée d'avoir Eliakim juste parce qu'elle touche à la célébrité et au shooting photo de star. « Il se porte comme un charme. Et je n'y peux rien si ma présence lui est plus agréable que la tienne. » Il leva le visage vers elle, un air sérieusement blessé au fond des yeux. Elle venait de toucher la corde sensible. Elle venait de lui faire mal, il sentit ses yeux le piquer et, plutôt que se laisser emporter il préféra se lever pour surveiller son plat et répondre au message qu'il avait reçu. Elle se leva alors qui envoyait son message à Rae, un air vexé sur le visage. Jalouse ? Il s'en moquait, elle n'imaginait pas comme à ce moment il pouvait lui en vouloir. « Mon talent et ma pétillante personnalité ne peut pas être les seules raisons de mon succès selon toi ? » Lui répondit-elle au tac au tac, alors qu'il lui demandait ce qu'elle avait du faire pour avoir ce privilège auprès de Burberry.

Il voulu lui répondre que sa chute de rein l'avait aidé, mais il préféra se taire plutôt que de prendre une gifle. Elle marcha jusqu'à lui et attrapa la bouteille de vin blanc pour se servir un autre verre, mettant en avant ses atouts plus que voyant dans un décolleté magnifique qui fit loucher Eliakim bien malgré lui. Alors elle c'était servie de ça pour avoir une place sure ? Peut-être. Il sentit une jalousie sourde monter en lui, ravageant sa raison ses tentatives pour rester calme. En échange de la célébrité, son père demandait souvent aux jeunes filles qu'il voulait faire entrer en tant que mannequin de lui accorder quelques nuits. Il n'était pas rare qu'il trompe sa femme et la mère de son fils. La mère d'Eliakim était au courant des trahisons de son époux, mais elle préférait fermer les yeux plutôt que souffrir publiquement. Eli' lui, savait depuis longtemps que son père trompait son épouse car il l'avait souvent surpris, enfant, avec d'autre femme. En contre partie il héritait d'un billet ou d'une gifle pour être entré sans frapper, c'était en fonction de l'humeur de son père.

Alors imaginer Alice dans les bras de cet homme, gémissant sous ses grosses mains et l'accueillant entre ses cuisses... Il sentit une nausée violente monter, il allait se rendre malade si les images ignobles dans sa tête ne le laissaient pas tranquille. Il remarqua qu'elle lui avait rempli le verre, il le termina cul sec sans même déguster le breuvage. L'alcool pendant quelques secondes lui fit oublier ses pensées. Il se leva et se positionna non loin d'elle, il la dépassait de plusieurs centimètres. « Tu ne m'as laissé aucun message, aucun appel et tu viens chez moi après trois semaines d'absence. Tu te permets de me mépriser et de me jeter des remarques au visage... Mais qui es-tu Alice ? La nouvelle égérie de Burberry ?! » Sa voix monta d'un cran alors qu'il laissait la colère l'emporter.

Il ne le voulait pas mais la douleur et la jalousie le rendait fou et allait lui faire perdre pied. Pourtant alors qu'il croisa le visage d'Alice il se sentit plus haineux que jamais. « Tu viens dans mon propre appartement me parler de mon père comme si tu le connaissais. Tu l'as rencontré seulement depuis une semaine, tu ne sais pas qui il est, quel homme dangereux et perfide il peu être bien souvent. Et tu penses le connaître mieux que moi ? Tu ne sais rien de lui. Ni même de moi. » Le goût du sang envahit sa bouche comme lorsque son père lui a mis une raclée non méritée. Il revoit son regard plein de haine et toutes les phrases balancées au visage de son fils après. Il ne peut pas passer après ça. « La seule chose qui fait qu'il te garde à ses côtés pour l'instant c'est qu'il convoite ce décolleté et ta délicieuse chute de hanche. Tant qu'il ne l'aura pas il te traitera comme son égal. Sauf si c'est déjà fait, ça expliquerait que tu reviennes vers moi d'ailleurs. »

Il voit la main droite d'Alice se lever en l'air pour le gifler, il pourrait sentir l'impact sur sa joue exactement à l'endroit où son père, lorsqu'il avait 15 ans, lui a mis la première gifle. Mais ce n'est plus un adolescent fragile ce soir, et en face ce n'est pas son père mais la femme qu'il aime. Pourtant par pur réflexe il intercepte sa main et la bloque dans une poigne de fer. Il ne se laissera pas toucher, pas encore. Certainement pas par elle. « J'ai touché la corde sensible c'est ça ? Où alors je te vexe... » Il la pousse doucement mais fermement contre la table de la cuisine et, d'un mouvement la force à s'asseoir sur le meuble en bois qui craque à force d'être trop malmené. Sous le choc un verre de vin blanc tombe et se renverse sur le sol avant de se briser dans un bruit sourd. Il pose ses deux mains sur les hanches de son amante et colle son bassin contre ses hanches. Sa tête se pose dans son cou, il respire son parfum en embrassant sa peau. Il sent un désir violent monter dans son corps, prend part de tout son être et lui ordonner de lui faire l'amour, là maintenant, pour une dernière fois. Pourtant il laisse parler sa jalousie alors que sa main droite glisse dans la chevelure dorée de la beauté entre ses bras. « Tu as été son amante pendant une nuit n'est ce pas ? Tu l'as accueilli entre tes cuisses... » Ces mêmes cuisses qu'il écarte sans douceur alors qu'il l'embrasse violemment. Mordillant ses lèvres, jouant avec sa langue, la passion le dévore et va le faire hurler de colère. Il l'a veut autant qu'il voudrait la repousser, il veut se fondre en elle à la hauteur du dégoût qu'elle lui inspire à l'idée d'avoir couché avec son père. Ses deux mains se posent sur sa robe dans son dos, là où est placée l'ouverture. Alors, sans douceur il tire de toutes ses forces le vêtement qui cède sous l'assaut violent. « Tu es à moi. » Une voix froide, ses yeux sont froid comme la glace. Il la veut, maintenant, tout de suite. Elle lui appartient de tout son être et il ne supporte pas l'idée qu'elle ce soit perdue dans les bras de l'homme qu'il déteste le plus au monde.

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Alice Kensington-Crowlley




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MessageSujet: Re: (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour.   (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour. EmptyMer 31 Déc - 14:23


Je ne peux pas attendre en vain ton amour
Eliakim & Alice
Elle savait qu'elle était injuste, qu'elle était cruelle et méchante. Qu'elle était cassante et violente. Mais c'était sa manière à elle de se défendre face à l'injustice d'Eliakim. Elle avait beaucoup de défauts, c'était un fait, mais jamais au grand jamais elle n'avait vendu son corps pour avoir les faveurs des autres. Elle mentait, manipulait, faisait de grands sourire, et offrait de l'argent pour arriver à son but, mais jamais elle n'écartait les cuisses. Elle avait cette fierté de dire qu'elle n'avait couché qu'avec un seul homme. L'homme qu'elle... Passons. Elle ne pouvait pas croire qu'elle pouvait être faible au point d'être amoureuse d'un professeur. Pourtant quand elle pensait à Eliakim elle se sentait incroyablement bien, elle pouvait même en rougir. Il ne quittait jamais ses pensés, et même durant les trois semaines où ils étaient loin l'un de l'autre elle avait imaginé son regard sur elle. Elle pensait qu'il serait fier de découvrir ce qu'elle était capable de faire. A quel point elle pouvait être douée pour cela. Car elle n'était pas une élève exceptionnelle, elle n'était pas de ces jeunes filles qui impressionnées par un talent artistiques ou scientifiques. Elle avait sa beauté, son charisme, et c'est tout. Elle avait son argent qui l'aidait un peu, mais pour le reste elle devait faire avec ses maigres capacités en tant qu'individus. Elle avait enfin trouvé un univers dans lequel elle était douée, et elle aurait voulu qu'il se réjouisse pour elle. Egoiste.
Elle était égocentrique, égoiste, et capricieuse, mais cela il le savait déjà. Pourtant il semblait voir en elle quelqu'un qu'elle n'était pas. Une fille facile, de petite vertue, qui écartait les jambes pour n'importe qui. Il la voyait comme une pute et c'est une chose que la jeune femme ne supportait pas. Elle ne voulait pas croire qu'il était capable de penser cela d'elle. Il pensait qu'elle se faisait passer dessus par tous les hommes qu'elle croisait ? Pensait-il aussi qu'elle avait couché avec le doyen pour intégrer Oxford ? C'était écoeurant de la voir ainsi. Elle avait la nausée et sentait sa détermination s'affaiblir. Elle n'était pas venue pour se faire insulter et descendre plus bas que terre. Elle était venue pour passer un agréable moment avec lui et tout partait en vrille. Elle ne contrôlait plus la situation et elle savait qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière. Ils vivaient un moment important dans leur relation. Tout allait prendre fin, elle le savait, mais elle ne voulait pas le voir. « Tu ne m'as laissé aucun message, aucun appel et tu viens chez moi après trois semaines d'absence. Tu te permets de me mépriser et de me jeter des remarques au visage... Mais qui es-tu Alice ? La nouvelle égérie de Burberry ?!  » Il était en colère, elle le voyait, mais elle ne bougeait pas. Elle restait à le regarder dans les yeux sans baisser le regard. Elle ne laissait transpercer aucun sentiment. Elle ne voulait pas attiser sa colère, elle ne voulait même pas entrer dans ce genre de dispute avec lui. Elle avait des tords. Oui. Et lui ? Avait-il cherché à la contacter ? Avait-il fait un geste vers elle ? Il savait comment elle était, et pourtant dés qu'elle avait accepté la proposition de son père il lui avait tourné le dos et n'avait plus dit aucun mot. Qu'était-elle censée faire ? Dire adieu à ses rêves et à son avenir pour un homme qui n'était pas capable d'aimer ou d'assumer ses sentiments ? Il lui avait dit qu'il l'aimait, oui. En dernier recours, comme pour la retenir auprès de lui. A la manière d'un enfant qui savait qu'il perdait un de ses jouets favoris. Elle n'était pas dupe, Eliakim avait beaucoup de succès auprès des filles et des garçons de l'université. Il devait avoir un beau harem, et elle n'était qu'une de ces conquêtes. Elle ne voulait pas n'être qu'une simple conquête, un jouet dans les bras d'un homme qui ne grandissait pas. Elle voulait être avec un homme capable d'assumer ce qu'il était, de pouvoir jouer dans la cour des grands. Eliakim n'était pas capable de cela. Il ne regardait pas son père en face, il le fuyait. Et après il osait lui faire la morale.   «Tu viens dans mon propre appartement me parler de mon père comme si tu le connaissais. Tu l'as rencontré seulement depuis une semaine, tu ne sais pas qui il est, quel homme dangereux et perfide il peu être bien souvent. Et tu penses le connaître mieux que moi ? Tu ne sais rien de lui. Ni même de moi. » Elle osa émettre un rire moqueur, et secoua la tête. Il n'imaginait pas à quel point elle le connaissait. Elle ne le connaissait que trop bien. Elle savait qu'il pouvait être un homme bien plus intéressant et magnifique qu'il ne l'était. Il s'enfermait dans sa petitesse et dans la bassesse de ses envies. Il buvait, fumait, et baisait qui il en avait envie. Il ne voyait pas l'avenir, il se contentait de la vie qu'il menait sans chercher à aller plus loin. C'était pitoyable, et Alice avait la prétention de croire qu'elle avait fait plus de chemin que lui durant ces six années qu'ils avaient partagé. « La seule chose qui fait qu'il te garde à ses côtés pour l'instant c'est qu'il convoite ce décolleté et ta délicieuse chute de hanche. Tant qu'il ne l'aura pas il te traitera comme son égal. Sauf si c'est déjà fait, ça expliquerait que tu reviennes vers moi d'ailleurs. » La main d'Alice partie sans qu'elle put la retenir. Il tapait là où ca faisait mal parce qu'elle ne réagissait pas, elle le savait, mais elle ne pouvait pas se laisser insulter de la sorte. Il la voyait réellement comme une pute, une fille de petite vertue. Elle n'avait que sa cha*** pour conquérir le monde d'après lui. Elle ne pouvait pas le croire, elle ne pouvait pas croire qu'il pense cela d'une femme qu'il dit aimer. Il avait menti, elle en était persuadée à présent. Il ne l'aimait pas, pas du tout. Elle était tombée amoureuse d'un enfoiré de première qui manipulait son monde. Finalement elle c'était trompée, ils se ressemblaient bien plus qu'il ne voulait l'admettre. Il était arrogant, manipulateur et cruel. Comme elle. Elle ne se laisserait pas faire sans réagir finalement. « J'ai touché la corde sensible c'est ça ? Où alors je te vexe... » « Tu n'es qu'un enfoiré. » Dit-elle entre ses dents.  
Elle n'était plus en phase de jouer, elle ne voulait plus être sa fiancée, elle ne voulait même plus qu'il la touche. Elle était en colère, sans doute autant que lui. Mais contre lui elle ne faisait pas le poids, et elle allait très rapidement s'en rendre compte. Il la poussa contre la table de la cuisine qui grinça. Ils avaient fait l'amour sur cette table déjà, et dans une pensée furtive elle se demanda combien de femmes il avait déshabiller comme il l'avait fait avec elle. Dans un geste violent il posa ses mains sur ses hanches et la peur envahit Alice. Elle n'était plus en colère, elle n'était plus sûre d'elle. Elle croisa le regard fou d'Eliakim et elle fut apeurée. Il était devenue fou et elle ne pouvait pas gagner ce combat elle le savait. Elle essaya de se défaire de son emprise mais n'y arriva pas. Il avait ses mains partout sur elle. Le coeur de la jeune femme battait à la chamade, la panique la prit alors qu'elle essayait de sortir de l'étreinte violente d'Eliakim. Elle était trop faible pour cela. Il glissa sa main dans sa chevelure et l'obligea à le regarder. « Tu as été son amante pendant une nuit n'est ce pas ? Tu l'as accueilli entre tes cuisses... » « Eliakim arrê... » elle n'eut pas le temps de terminer qu'il l'embrassait déjà. La langue de son amant violait sa bouche, étouffant le cris qu'elle poussait dans sa gorge. Elle sentait ses joues s'humidifier. Eliakim ne pouvait pas avoir conscience de ce qu'il faisait. Il était un amant passionné, mais jamais il n'avait été aussi violent. Elle ne voulait pas de cela. Elle ne voulait pas être ce jouet là pour lui. Il la pensait facile, il pensait qu'elle ne voulait que son sexe et son argent, sa condition. Elle se rendit compte que ce n'était pas cela qu'elle aimait chez lui. C'était sa tendresse, sa passion, son ... amour. Elle ne voulait pas de cet homme violent. Elle voulait se défaire de lui. Elle posa ses deux mains sur son buste, mais il était bien trop fort par rapport à elle. Il mit ses mains dans son dos et brisa la fermeture de sa robe. Elle hurla. « Tu es à moi. » Dans un ultime élan elle se laissa aller contre la table, rabats ses jambes sur elle, et les lança dans l'entre jambe d'Eliakim pour le repousser et le faire lâcher prise. Il recula enfin, et la jeune femme retint sa robe sur elle, les larmes coulant sur ses joues, choquée par la scène qu'elle venait de vivre.  
« Je ne suis à personne ! Ni à toi, ni à ton père ! A personne ! » Elle hurlait de rage, animal blessé et paniqué. Elle tremblait, furieuse, et choquée. Elle ne pensait pas qu'il était capable de faire ce genre de chose. De la mettre à nue par rage ou par colère. Elle se fichait qu'il soit jaloux, elle se fichait qu'il déteste son père. Elle n'était pas un pantin, elle n'était pas un objet. Elle était une femme. « Tu veux de faire sucer par une pute !? Tu iras voir dehors sur les trottoirs, mais moi tu m'oublies ! Je ne suis pas une putain de salope Eliakim ! » Dit-elle, lui crachant son venin à la figure. Elle baissa les yeux, et inspira profondément pour se calmer. Cela dura une minute. Une minute de silence, de tension incroyable entre eux. Quelque chose c'était brisé, un gouffre c'était formé entre eux. Elle baissa les bras, et sa robe tomba en lambeaux à ses pieds. Elle releva un regard triste et empli de larmes devant lui. Elle portait ses sous-vêtements noirs, ceux qu'il adorait. Elle s'en souvenait, il le lui avait dit. Elle remit ses cheveux derrière ses oreilles, dans un geste gêné.
« Je n'ai jamais accueilli qui que ce soit entre mes cuisses à par toi. Parce que tu es le seul à avoir été assez important pour moi. Je ne suis pas une fille de petite vertue. Je ne suis pas une de ces filles de riches qui baisent avec tout ce qui passe. Il n'y avait que toi. Je ne voulais que toi. Je pensais que tu l'aurais vu... Que tu l'aurais compris. » dit-elle, admettant pour la première fois qu'elle avait ... des sentiments pour lui, quant bien même elle ne l'aurait pas dit. Elle n'était pas prête à le dire, encore moins cette nuit. « Tu ne m'aimes pas, Eliakim. Je ne suis qu'un trophée de plus sur ton tableau de chasse. Je ne suis qu'une petite idiote dont tu as allègrement profité. Tu ne vois pas qui je suis. Tu t'en moque. » Elle haussa les épaules, se baissa pour prendre sa robe et la plia pour la poser sur le dossier de la chaise d'Eliakim. Elle reprit son manteau et le passa. Elle le ferma pour cacher sa nudité, et récupéra son sac avec ses clés de voiture. « Je pensais que tu étais quelqu'un de bien, contrairement à ton père ou à moi. Que tu n'étais pas pourri par l'argent, que tu te tenais à l'écart de ce monde parce qu'il te révulsait. Mais ce n'est pas le cas. Tu as été meurtrie par un père violent et absent, une mère aveugle et un monde où seul l'argent comptait. Tu as toujours refusé les règles du jeu, et tu as à ton tour fermé les yeux. Tu n'es pas un homme bien. Tu n'es pas meilleur que nous. Tu es un lâche. » Dit-elle avec un ton froid et désolé. Elle essaya les larmes sur ses joues. « Comment pourrais-je aimer un lâche Eliakim ? Tu n'es pas digne d'être aimé. »
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MessageSujet: Re: (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour.   (terminé) Chez Eliakim.Alice&Eliakim /Je ne veux pas attendre en vain ton amour. EmptyMer 31 Déc - 21:51

Alice & Eliakim

« Je ne veux pas attendre en vain ton amour. »

« Alice ! » Il veut la rattraper alors qu'elle claque la porte de son appartement. Il sait que tout est fini pourtant il ne veut pas, il ne peut pas l'accepter. Il l'aime, contrairement à tout ce qu'elle peut dire et penser elle n'est pas qu'un jouet pour lui. Il tombe à genoux, la tête contre la porte en bois. Des larmes de rages coulent sur ses joues. Elle pleurait en partant... Il aura osé faire pleurer la femme qu'il aime. Il n'est même pas digne d'être appelé un homme, il n'est qu'un monstre incapable de rendre heureux les gens autour de lui. Les phrases d'Alice s'entrechoquent dans son cerveau, tournent en boucle. Ses yeux pleins de tristesse il les voit encore et encore alors qu'il s'enfonce dans la folie, assis sur le sol. Parfois un ricanement échappe de ses lèvres, il prend sa tête entre ses mains en espérant que ce n'est qu'un cauchemars et qu'il va se réveiller. Mais la vie n'est pas tendre, il le voit maintenant. Tu es la honte de notre famille. son père avait raison. Il se lève et hurle de colère, de rage en frappant contre la porte d'entrée. Il s'en prend également aux objets autour de lui, réduisant tout en lambeaux. Il les détruit, comme lui se détruit lentement et à petit feu. Et il retombe sur le sol, épuisé.

Des longues traces de griffures barrent son torse, témoin douloureux de sa folie auprès de son ancienne amante. Comment a-t-il pu lui faire ça ? Serait-il allé jusqu'à la violer ? Non. Certainement pas mais pendant une seconde il voulait sentir sa peau contre lui, jusqu'à lui faire peur à tel point qu'elle n'a pas reconnu son amant. Il est comme son père, violent et manipulateur Alice a raison. Il n'est rien d'autre que le pâle reflet de cet homme qu'il déteste.

Pendant plusieurs heures il reste sur le sol froid, tremblant de la tête aux pieds et fixant un point invisible dans la pièce. De temps à autre son chien vient le voir, il le caresse avant qu'il ne reparte dormir roulé en boule dans la couette de son maître. Alors Eliakim se lève, titubant, vidé de toutes émotions et se tourne vers la commode à l'entrée. Il ouvre le premier tiroir et cherche une petite boite noire. Il l'ouvre. Un peu de shit, un tout petit sachet de cocaïne et deux pastilles de LSD se trouvent au fond. Il prend le sachet de poudre blanche et s'assoit sur son canapé avec. Il attrape en même temps son sac pour sortir une carte bancaire et un billet de banque. Il trace deux belles lignes avec ce qui reste de poudre et sniffe le tout sans attendre.

Déjà un monde transformé sous l'effet de la drogue se présente à lui. Il trouve la force de se lever pour attraper une bouteille de scotch. Il prend plusieurs gorgées du liquide qui lui brûle la gorge. Au mieux il fera un coma et ne se réveillera jamais. Le mélange n'est pas bon, il voit tout tourner, la drogue explose dans son cerveau, l'alcool le fait rire comme un dément alors qu'il s'écrase dans le canapé au milieu des coussins. Il doit oublier Alice, la dispute de ce soir et les jours qu'il devra passer loin d'elle. Son avenir sans elle, sans Samuel, le seul homme qu'il n'a jamais aimé. Toutes les personnes qu'il a aimé ont fini par le fuir. Il détruit les gens plutôt que les élever, la preuve avec Alice. Elle sera mieux sans lui car elle est bien mieux que ce qu'il est, c'est ses dernières pensées alors qu'il s'endort.

Pourtant pendant une seconde il sent une main passer dans ses cheveux comme Alice avait l'habitude de faire. Il relève la tête, espérant la voir auprès de lui. Il veut s'excuser, mais ses yeux ne rencontrent que le vide et rien d'autre. Il retombe sa tête sur un coussin. Elle est le fantôme de son amour, elle n'est pas là. Juste le fantasme causé par la drogue, utopie d'un monde où cette dispute n'aurait pas eu lieu.

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