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 Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha)

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MessageSujet: Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha)   Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha) EmptyVen 3 Avr - 11:10

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Ma petite soeur était enfin à Oxford. Ce n’est pas comme si Londres était loin. Enfin cela ne m’empêchait pas d’y aller régulièrement voir ma famille. Un peu moins en ce moment, depuis que je e suis remis avec Aaron.Mais on s’appelait quotidiennement. C’est ainsi que j’ai su que Sasha débarquait à Oxford et qu’Ana’ y songeait sérieusement. Mais pas avant d’avoir trouvé une solution pour notre mère. Hors de question qu’on la laisse seule à Londres. Non pas qu’on ait peur pour elle, c’est plutôt pour nous. Elle a toujours été ce qui nous a unit. Alors, si elle est plus dans nos parage, ce ne sera plus la même chose.

Mais pour le moment je préférais me concentrer sur ma petite soeur. La dernière. Autant j’étais le plus proche d’Anastasia, qui avait vécu ma rupture avec Aaron alors qu’elle venait me rendre visite et à qui je pouvais confier nombre de choses du fait de notre écart d’âge minime. Tandis qu’avec Sasha j’avais plutôt ce rôle de grand frère protecteur. Et que je le tenais avec force. Il ne valait mieux pas que l’on touche à ma petite soeur, au pire de déclencher ma propre fureur. J’étais parfois un peu trop protecteur et Sasha me le faisait bien comprendre. Mais c’était toujours une manière d’être proche d’elle. Nous avions un écart d’âge un peu plus important et donc pas forcément les mêmes goûts qui nous rapprochent.

Mais j’étais sincèrement heureux de pouvoir passer du temps avec elle, et surtout de reprendre mon rôle de grand frère à plein temps. Aujourd’hui on avait décidé de passer une majeure partie de la journée ensemble. Je n’avais rien prévu de particulier, mais je ne doute pas un seul instant que Sasha, elle, aura absolument tout prévu, et certainement de quoi se venger. Regardant si j’avais bien le double des clés de mon appartement, j’enfile ma veste et ferme derrière moi. J’allais lui proposer d’emménager dans mon appartement, vu qu’Aaron et moi allons certainement pas tarder de nous trouver un petit cocon. Je lui envoie d’ailleurs un message pour lui dire de ne pas m’attendre ce soir, je préfère avoir toute la soirée de libre pour ma petite soeur. Surtout que l’on a du temps à rattraper.

L’apercevant un peu plus loin, je souris doucement avant d’aller à son encontre. La prenant dans mes bras, je pose un baiser dans ses cheveux. « Comment vas-tu ma belle ? » Je garde un bras autour de ses épaules, la gardant ainsi contre moi. « Tu m’as prévu quoi aujourd’hui  ? » Je commence à marché dans les allées du marché couvert.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha)   Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha) EmptyVen 3 Avr - 14:51


Family is not an important thing. It's everything.
Andrea & Sasha

Cela faisait seulement quelques jours que j’étais arrivée à Oxford, que déjà je m’y sentais bien. Partir de Londres, loin de ma mère et ma soeur n’avait pas été une décision facile à prendre, bien au contraire même, mais il fallait aussi un peu que je pense à moi et que je puisse enfin vivre la vie que je voulais, car rester auprès de ma mère et ma soeur, cela commençait à m’étouffer. Elles sont pourtant adorables et on s’aime beaucoup, la famille a toujours été notre point fort, mais au bout d’un certain temps, chacun veut suivre une aspiration différente et c’est ainsi qu’en restant à Londres je tournais en rond, sans vraiment réussir à pouvoir faire ce que je désirai concrètement de ma vie.

C’est ainsi que ma décision de venir m’installer à Oxford, tout en continuant mes études de psychologie avait fait éruption dans ma petite tête. De plus à chaque fois que Andrea, mon grand frère, me parlait de cette ville, de l’université où il exerçait ses fonctions, il me vendait du rêve. On était bien loin de l’agitation permanente de Londres où les touristes peuvent à la longue devenir un vrai frein à l’épanouissement des londoniens pur souche. J’en avais donc parlé d’abord avec lui, restant tout de même prudente, je lui avais d’abord demandé s’il pensait pouvoir me faire entrer à l’université, même en cours d’année. Après tout mon dossier était plutôt bon et au vue de sa position il pourrait certainement obtenir un petit avantage. Je ne mettais pas trompé puisqu’il m’informa rapidement que si mon désir de venir à l’université d’Oxford était toujours présente, le président avait donné son accord sans sourciller. Il ne m’en avait ainsi pas fallut plus pour sceller ma décision.

Mon départ se déroula plus facilement que je l’avais prédis, même si bien entendu les larmes coulèrent autant sur mes joues, que sur celles de ma mère et ma soeur. Leur promettant de revenir au moins trois fois par mois et de les appeler tous les jours,  avec l’appuie de mon frère qui leur promis de veiller sur moi, mon départ eut donc finalement lieu. Cela fait donc exactement maintenant trois jours que j’étais arrivé à Oxford, je séjournais pour le moment dans un petit hôtel pendant ma recherche d’appartement. Étant donné mon départ précipité, je n’avais pas eu le temps de trouver un logement et je n’avais pas voulu squatter chez mon frère, d’autant plus que Aaron était de retour dans sa vie et que je voulais ainsi leur laisser le temps de se retrouver entièrement. J’appréciais bien entendu Aaron et j’avais toujours pensé que ces deux là finiraient coûte que coûte ensemble, mais je ne voulais pas m’immiscer dans leur, du moins pas aussi vite. Mon frère m’en voulait un peu de cette décision, mais il savait aussi bien que moi, que quand j’avais une décision en tête, rien ne pouvait me faire changer d’avis.

Aujourd’hui nous avions d’ailleurs prévu de nous retrouver lui et moi afin de passer une journée rien que tous les deux. Il allait pouvoir ainsi me faire visiter la ville, me montrer les petits coins sympa, peut être passerions nous par la même occasion par la fac et qui sait, je croiserai peut être Aaron autour d’un café. Nous avions rendez-vous dans le centre d’Oxford, au marché couvert plus précisément où tout un tas de boutiques se trouvaient. Toujours dans ma chambre d’hôtel, j’avais alors enfilé un jean serré, un petit chemisier blanc et des bottines, rien de très glamour, mais je restais féminine tout en restant à mon aise. Quittant ma chambre à toute vitesse, j’en oubliais presque de prendre la carte me servant de clé. Finalement j’arrivais avec quelques petites minutes de retard sur le lieu-dit et au loin j’apercevais ce bellâtre qu’était mon frère. Au milieu de la foule, il était là, toujours aussi grand et charmant, à qu’est ce que je pouvais l’aimer mon frère. Accélérant mon pas, me retrouvant limite à courir vers lui, je lui sautais dans les bras. Profitant de son étreinte, je rougissais à son baiser, comme toujours et lui souriait de toutes mes dents « Je vais bien grand-frère ne t’inquiète pas ! … Toi tu sembles plus heureux que jamais, wow, je ne t’ai jamais vu aussi heureux Andrea … serait-ce en lien avec le retour de Aaron dans ta vie ? » Ne nous laissant même pas le temps des retrouvailles que j’aborder déjà le sujet tant sollicité dans notre famille, à savoir Aaron, l’amour de sa vie. Regardant autour de moi, j’apercevais diverses boutiques présentes au sein de ce marché couvert. Le regardant avec un petit air espiègle, je lui répondais donc « Hum et bien d’après ce que je peux voir ici, il y a de quoi manger et boire, donc on va commencer par ça … ensuite tu pourras peut être me montrer les coins sympa d’Oxford et pourquoi pas aussi l’université si on a le temps … de toute façon, je suis toute à toi aujourd’hui. D’ici la fin de la journée tu me supplieras de rentrer dans ma chambre d’hôtel, j’en suis presque sûre » terminais-je en riant légèrement, tout en suivant mon frère dans les allées du marché, ma tête collée contre son épaule. Nous avions toujours eu une bonne relation dans la famille et le retrouver ici était outre réconfortant, mais aussi très plaisant « Pourquoi pas déguster un brunch dans ce petit bar brasserie là, il m’a l’air sympa non ? » lui proposais-je tout en battant des cils pour le faire craquer.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha)   Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha) EmptyDim 5 Avr - 12:36

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Ma soeur à Oxford, c'était quand même incroyable. J'avais du mal à assimiler que j'allais la voir bien plus souvent maintenant. Mais je comprenais tout à fait son désir de s'expatrier un peu en dehors de la famille. Prendre son indépendance, loin de ma mère était tout à fait légitime. Elle s'émanciopait de plus en plus, j'avais encore du mal à accpeter qu'elle n'était plus cette jeune fille que je devais protéger. Elle devenait une jeune femme, surtout très belle et très sûre d'elle. J'étais heureux de l'avoir quand même à côté de moi, ou en tout cas dans la même ville que moi. Surtout que j'allais pouvoir garder un oeil sur elle à l'université, et c'est avec quand même une certaine idée de la savoir en endroit sûr que j'allais lui filer mon appartement, peut-être que l'on allait devoir cohabiter ensemble.

C'est avec un plaisir évident que j'ai accueilli sa demande, c'est-à-dire de lui montrer Oxford, l'université et ses alentours. J'adorais cette ville, alors ce n'était vraiment pas une plaie de lui faire accueillir la vie ici. Surtout que ça me permettrait de passer plus que quelques heures avec elle. Retrouver une de mes soeurs ne pouvait pas me faire plaisir, je me sentirais moiins seul, même si j'ai Aaron et des amis dans cette ville. Mais j'ai toujours été très attaché à ma famille et à mes deux soeurs, que j'ai longtemps protégé. Alors je l'étais renseigné quand elle me l'avait demandé, et bien sûr, j'avais tout fait pour la faire rentrer dans la filière qu'elle souhaitait. ce qui n'avait pas été très difficile au vu de ses notes. Et, vu que c'était le premier avantage que je demandais, le président avait rapidement donné son accord. Il disait de lui-même que si ma soeur était aussi sérieuse que moi, ce serait un véritable plaisir de l'accueillir. Je n'eus aucun mal à m'engager vis-à-vis du sérieux de ma soeur.

Je ne savais pas encore comment s'était passé le départ de Londres de ma soeur, mais une chose est certaine c'est que j'allais le savoir aujourd'hui, je n'allais pas manquer de lui poser des questions sur son départ et son arrivée à Oxford.Ce n'était pas seulement par curiosité mais aussi pour me rassurer quelque peu, je m'inquiétais toujours un peu trop pour mes soeurs. Mais je ne me fais aucun soucis pour ma mère et Ana', elles savaient toutes deux que sasha serait entre de bonnes mains, parce que la pauvre, je n'allais pas beaucoup la lâcher dans les premiers temps. D'ailleurs une question me taraudait l'esprit, celle de savoir où logeait ma petite soeur, car il va sans dire que j'attendais à ce qu'elle loge dans mon appartement, surtout qu'il y a largement assez de place pour deux voire trois personnes. De totue manière, elle n'allait pas trop avoir le choix car il est hors de question qu'elle loge n'importe où. Et même si elle était très têtue, je l'étais tout autant aussi. On ne se disputait pas souvent mais on donnait rarement raison à l'autre. Ce qui pouvait donner lieu à des situations cocaces.

Mais même si on se chamaillait sur pas mal de choses, on était attaché l'un à l'autre. Et j’étais assez impatient de la retrouver pour la journée. Profiter de sa présence, et être rien que tous les deux, cela faisait bien trop longtemps que ce n’était pas arrivé. Alors tant pis si je ne passe pas la soirée avec mon homme, de toute manière ce n’était pas comme si nous n’étions pas fiancés. Et puis il comprendrait que j’ai besoin de voir ma petite soeur adorée. Je filais à pied en marchant en direction du marché couvert, qui se trouvait non loin de mon appartement. Il ne faisait pas trop froid, et le soleil faisait briller le ciel. Apercevant la silhouette féminine et un peu trop sexy de ma soeur, je ne peux que sourire davantage. M’approchant d’elle tout comme elle le faisait, j’avais les yeux qui pétillaient de joie de la revoir. Bon sang, qu’est-ce qu’elle était belle. Ce n’est pas pour me vanter, mais ce doit être de famille, en tout cas c’est ce qu’on nous disait assez souvent de nous quand on nous voyait tous ensemble. Ouvrant mes bras pour l’accueillir, posant ma tête sur la sienne, je ferme les yeux alors qu’elle est presque en train de me brôyer les côtes, ce qui m’arrache un rire tandis que je resserre mon étreinte. Je dépose un baiser sur son front avant de sourire « Je crois qu’il y a de ça… Tu peux pas savoir à quel point je suis heureux de le retrouver… Et de te retrouver, ici à Oxford évidemment » souriais-je. En tout cas il est vrai que j’étais bien plus souriant que la dernière fois, j’étais désormais fiancés au seul homme qui peut détruire mon coeur d’un regard. Il avait tous les pouvoirs sur moi, comme personne n’en avait. Je lève les yeux au ciel « Gourmande va, je ne sais pas de qui tu tiens cela par contre. Mais je connais un petit restaurant sympathique pour y manger ce midi, c’est juste de l’autre côté du marché couvert. Et après on ira à l’université, je te ferais visiter et je prendrais également un dossier que je dois étudier. ET c’est plutôt toi qui va en avoir marre, je te le dis… » J’éclate de rire avant de passer un bras autour de son épaule pour commencer à avancer avec elle à mes côtés. Je ne la laisse pas s’éloigner plus que nécessaire pour marcher. Retrouver ma petite soeur, c’est un peu comme si toute ma famille venait à Oxford, et ça me rendait sincèrement euphorique. Je regarde ce qu’elle me propose avant de sourire « Si tu veux, ça me va aussi. Et pas la peine de me faire ce regard de chien battu… Ca ne marche pas.. » ou moins facilement, mais elle sait comment me faire accepter tout ce qu’elle veut.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha)   Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha) EmptyLun 6 Avr - 18:09


Family is not an important thing. It's everything.
Andrea & Sasha

Me retrouver en face de mon frère c’est comme si je retombais quelques années en arrière, quand nous étions tous les quatre réunis, maman, Ana, Andrea et moi à la maison. Il est vrai qu’après le départ de papa nous nous étions tous les quatre rapprochés plus que jamais. Du moins c’est ce que mon frère et ma soeur ne cessaient de me répéter, car j’étais beaucoup trop jeune pour avoir un seul souvenir de cette période là. Quand notre père décida de quitter le domicile familial, de quitter sa famille, je n’avais que trois mois. Du coup mes seuls souvenirs à moi se forment autour de notre petit tribu à nous quatre et c’est peut être mieux ainsi, si j’en crois les dires de la fratrie. Andrea fait bien entendu partis de ces souvenirs puisqu’il a depuis le départ de notre père semble t-il prit son rôle de seul l’homme de la famille, pour faire en sorte que jamais ma mère, ma soeur et moi ne manquions de rien. Il a toujours fait en sorte que nous puissions vivre une vie normale. Des familles monoparentales c’est de plus en plus courant aujourd’hui, c’est même devenu un phénomème qu’on pourrait presque qualifier de « mode » dans son sens le plus abstrait bien entendu. Là où notre famille sort de l’ordinaire des familles de ce type, c’est que je n’ai jamais vraiment ressenti l’absence d’un parent. Peut-être bien parce que j’avais la place de la petite dernière et que tout le monde prenait soin de moi, peut-être, mais peu importe Andrea resterait pour moi cet être exceptionnel. C’est pourquoi aujourd’hui en venant le retrouver ici c’était plus facile de quitter ma mère et ma soeur, car je savais que je n’allais pas me retrouver tout à coup seule face à l’inconnu, mon grand frère était là et c’était très certainement aussi l’une des raisons de mon départ si prompt. De plus j’étais peut être celle de la famille ayant toujours eu secrètement envie de connaître davantage, j’ai toujours eu goût d’apprendre à découvrir un autre horizon.

Je me retrouvais donc maintenant en compagnie de mon frère, ce bellâtre dont toutes mes copines m’avaient toujours jalousé. Je me rappelle ces soirées pyjama où à chaque apparition de mon frère elles n’arrêtaient pas de glousser, de lui lancer leur plus beaux regards ou sourires, en y repensant cela me fait bien rire aujourd’hui. D’autant plus que très rapidement mon frère nous informa de son homosexualité, il était âgé d’environ seize ans je crois, j’en avais à peine dix de mon côté et pourtant j’avais accepté cette révélation sans broncher, après tout je ne voyais aucun problème à ce qu’il puisse aimer un homme plutôt qu’une femme, c’est sûrement dû aussi à l’éducation que l’on a reçu de notre mère, une éducation très ouverte sur les besoins et désirs de chacun et surtout sur le fait de ne jamais porter de jugement fermé, restant ainsi ouvert. Mon frère était donc gay et cela ne changeait rien à l’amour que je portais pour lui, au contraire je crois que je l’aimais encore plus comme ça. D’ailleurs quand je le voyais aussi heureux qu’aujourd’hui cela prouvait bien que toutes les personnes n’acceptant pas qu’un homme puisse aimer un autre homme ou qu’une femme puisse en aimer une autre, avait bien tord. Car même dans les couples hétéro, je n’avais jamais eu autant de bonheur palpable, que dans le regard de mon frère aujourd’hui. Je savais que ce bonheur était en grande partie, si ce n’est l’unique raison même dû à Aaron, l’amour de ma vie de mon frère. J’étais donc encore plus heureuse de le retrouver dans cet état d’esprit, puisque à son départ de la maison outre la peine qu’il avait de nous quitter, il était aussi toujours hanté par le souvenir de son histoire avec le beau brun qui lui servait de petit ami aujourd’hui. « Je suis aussi heureuse de te retrouver Andrea et encore plus quand je te vois aussi heureux » lui laissais-je entendre. Déambulant dans le marché à ses côtés, bien en sécurité sous son bras protecteur placé sur mes épaules, je profitais de ce moment de tendresse entre lui et moi, me rappelant ainsi à quel point il pouvait m’avoir manqué durant ces derniers mois. Finalement je proposais de nous arrêter manger dans un petit bar/brasserie d’où provenait des odeurs appétissantes venant titiller mon odorat et surtout d’où provenait une musique jazzy que j’appréciais tout particulièrement. « Dis dessuite que je suis un gouffre sur pattes aussi … Je viens tout juste de débarquer à Oxford et tu te moques déjà de moi ! … Pour ta gouverne hier soir je n’ai avalé rien qu’une soupe tellement j’étais morte de fatigue … donc oui ce midi j’ai une faim de loup ! ». Je riais légèrement tout en remettant en place mes cheveux d’un coup de main. Entrant alors dans le petit établissement, on se dirigea vers le comptoir où il fallait passer notre commande. Hypnotisé par l’ambiance qui se dégageait de la musique résonnant dans les lieux, je me dandinais sur moi même, alors que le serveur ne tarda pas à nous interpeller pour prendre notre commande « Bonjour, que puis-je pour vous ? » lança t-il tout enjoué au vue de ma petite danse ridicule. Sortant de ma rêverie, je devins alors rouge écarlate de honte et mon regard se tourna alors vers Andrea, cherchant une certaine aide de sa part « Euhh … » Reprenant finalement mon sang froid, je me lançais « Je vais prendre votre pavé de saumon à la sauce champagne, accompagné de frites s’il vous plaît » Balayant la salle du regard, je luttais en vain à la recherche d’une table de libre, quand soudain j’aperçus deux personnes quitter les lieux, me retournant aussitôt vers Andrea, je m’exclamais rapidement « Je te laisse prendre ta commande, je file nous réserver la table du fond là-bas, c’est la seule de libre et n'oublie pas de nous prendre une bonne bouteille de vin ! » Ne lui laissant même pas le temps de répondre, je fonçais en direction de la table en question. Manque de chance un jeune homme s’en approchait à son tour lui aussi, accélérant le pas, j’arrivais la première, mais son regard croisa le mien « Je l’avais vu en première ! » lui criais-je sur le ton de la plaisanterie. Le voyant sourire à mes mots, je fus soulagée et d’autant plus lorsqu’il me rétorqua « J’ai cru comprendre ça oui … Est-ce que cela vous dérangeait-il qu’on partage cette table, c’est la dernière et je meurs de faim moi aussi … Puis ce serait l’occasion d’apprendre à se connaître aussi … » Riant légèrement à sa manière de me draguer si maladroitement, j’aperçus Andrea arriver à ma hauteur, j’en profitais alors pour remballer l’homme en question «  Je suis désolée, mais le seul homme qui partagera cette table avec moi aujourd’hui c’est lui … mon frère » lui annonçais-je tout en désignant mon frère qui arrivait à notre hauteur et qui en imposé pas mal niveau prestance et présence physique. Je regardais alors Andrea, cherchant dans son regard le moyen d’acquiescer à mes mots, histoire de bien vouloir faire en sorte que cet homme nous laisse le champ libre.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha)   Retrouvailles des Fitzwilliam (Sasha) EmptyDim 12 Avr - 16:58

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J’avais enfin l’impression d’être chez moi, de retrouver ma famille. Et pourtant il n’y a que Sasha ici. Mais c’était déjà énorme, parce que ma petite soeur était tout ce que j’avais de plus précieux dans ma vie. Elle était celle dont tout le monde faisait attention, celle dont il ne fallait pas toucher un seul de ses cheveux au risque de déclencher une tornade. Et je vous assure que les Fitzwilliam en colère, vous ne voulez pas voir cela. Et j’étais certainement le pire de tous, peut-être parce que je suis le seul homme de la famille et que la famille est quelque chose de sacré ! J’avais toujours cherché à la protéger et cela ne va pas changer du jour au lendemain. Au contraire, j’espère qu’elle ne pense pas que je ne serais pas sur son dos, parce qu’elle se trompe lourdement. J’ai toujours été la figure paternelle pour sasha, un peu moins pour Ana, tout simplement parce qu’elle était plus âgée. Même si cela a toujours été très clair que je n’étais que le grand frère. Et c’était mon rôle de prendre soin de mes soeurs, je n’ai jamais voulu prendre la place d’un père absent, qui ne rechercherais jamais à prendre contact avec nous. Pour moi il ne faisait plus partie de la famille, et je n’avais pas tellement souffert de son départ. ça avait toujours été un étranger pour nous. Et je ne voulais pas que sasha, qui n’était âgée que de quelques mois au moment de son départ, n’en pâtisse. Elle ne méritait pas cela, elle ne méritait pas de subir l’absence et la douleur qu’Ana et moi avions connu. Je sais que pour elle mon départ a été difficile, je ne suis pas idiot, elle a beau ne jamais me l’avoir dit, mais elle n’en avait pas besoin. Alors la retrouver ici, j’adorais cela, littéralement. Surtout qu’elle me manquait, vraiment beaucoup. J’avais toujours été très proche d’Ana, on se parlait plus facilement, mais j’avais toujours été attendrie par sasha, elle me ressemblait bien plus qu’on ne peut le croire, et je sais que parfois elle s’est sentie un peu exclue entre Ana et moi.

Elle avait l’air vraiment resplendissante, j’étais vraiment fière qu’elle soit ma petite soeur. elle était vraiment de plus en plus belle les années passant. Elle devenait une jeune femme qui allait certainement faire tourner les têtes de plus d’un mec. Ce qui commençait sérieusement à me déplaire. Elle m’avait toujours idôlatré pendant son adolescence, ainsi que ses amies, ce qui m’avait fait sourire à l’époque, parce que j’avais très rapidement compris que je ne serais jamais intéressé par la gente féminine. Par chance, j’avais vraiment une famille conciliante, et incroyable, puisque cela ne leur a jamais posé le moindre soucis. Ce qui m’avait fait aimer encore plus ma famille, si c’était possible. Ma mère avait toujours eu ce don pour accepter tout avec une incroyable bonté, mais elle était capable de rentrer dans une colère noire quand on faisait quelque chose qui ne lui convenait pas, avant de nous étreindre cinq minutes plus tard. J’avais eu le droit à un appel de plus d’une heure de la part de ma mère avant que sasha arrive. Je lui ai promis moult fois que je prendrais soin de ma petite soeur. Et c’est ce que j’allais faire cette après midi et cette soirée, et de toute manière il était hors de question qu’elle continue à aller à l’hôtel ou je ne sais où. Il y avait assez de place pour tous les deux dans mon appartement, d’autant plus que je commence à penser à acheter un appartement avec mon homme. alors elle pourrait l’avoir pour elle seule, et au moins ça me rassurerait de savoir où elle vit. Et puis je suis certain qu’Aaron serait ravi de la revoir. En tout cas elle semblait heureuse de me voir, tout autant que moi je ne l’étais. « Et je suis tout autant heureux de te voir ma belle. Tu as l’air également resplendissante. Je crois que l’on a beaucoup de choses à se raconter tous deux » Surtout que je devais lui annoncer qu’aaron et moi étions finalement fiancés et que je comptais sur elle pour être mon témoin. Je sais que ça lui fera plaisir, et je lui devais bien cela. Ne la lâchant pas une seconde, je dépose un baiser sur son crâne tout en me baladant dans la rue principale. Je ne comptais pas la lâcher une seule seconde. Rentrant dans la brasserie qu’elle avait repérée, nous nous installâmes au bar pour passer notre commande. Je tourne mon visage vers elle avant de lui faire un sourire mutin. « Je le dis et je le pense haut et fort ! En même temps c’est de famille, je dois être l’exception qui confirme la règle ! Et tu va me dire que, peut-être, toi tu ne m’embêtes jamais ? Et ce n’est pas une excuse, ventre sur pattes ! » J’éclate de rire avant de regarder le menu. Je ne sais pas encore ce que je vais choisir. Tout compte fait,elle n’est pas la seule à avoir faim, et la vue du menu allèche mes narines. Alors que le serveur approche, je remarque ma petite soeur en tram de danser, je la montre du doigt avant de parler, à l’intention du serveur « N’y faites pas attention, c’est son état normal ! » J’éclate de rire avant de rajouter « un fish and chips pour moi s’il vous plait. » Je laisse ma petite soeur commander son plat avant qu’elle me fasse la suggestion de prendre une bonne bouteille de vin. Je lève les yeux au ciel « t’es trop jeune pour cela » grognais-je. Si elle croit que je vais la laisser boire de l’alcool en ma présence, elle se met le doigt dans l’oeil. Je la laisse filer s’installer, commandant tout de même un bon bordeaux, j’étais un grand passionné des vins français. En attendant qu’il finalise notre commande, je me tourne pour voir où s’est installé Sasha. Je fronce les sourcils en la voyant avec un inconnu, je me demande bien ce qu’il lui veut. Demandant au serveur de nous amener directement les plats à la table du fond, je me dirige vers eux, avant de me poster à côté de ma petite soeur. Je passe un bras autour des épaules de ma soeur avant de me pencher vers le gars « Et elle n’est pas disponible, alors va poser ton regard ailleurs. » Un combat de regard s’engage entre nous deux, mais je n’ai pas l’intention de lâcher. Mais il finit, enfin, par partir. « Quel boulet » soufflais-je.
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