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 « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
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MessageSujet: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyDim 29 Mar - 0:22


Riding under sunshine
Elyas & Alice
Alice s'ennuyait et pourtant ce n'était pas une chose facile. La jeune femme allait souvent au théâtre, au musée, et à l'opéra. Quand elle avait entendu dire qu'un professeur d'Oxford avait monté une pièce au Sheldonian Theater elle n'avait pas hésité une seule minute avant de prendre ses billets. Bien mal lui en prit, car elle s'ennuyait fermement. Elle ne comprenait pas cette pièce, et pourtant elle pouvait se targuer d'avoir vu des choses assez étonnantes. Une pièce où un homme dont on ne voyait que la tête parlait seule jusqu'à ce que la lumière s'éteigne. Une pièce avec un mime qui ne parlait pas durant presque trois heures. Une autre avec des personnages qui couraient nus en hurlant. Mais là, elle ne savait pas comment réagir. Elle eut même envie de quitter la pièce. Mais elle se trouvait dans les meilleures places, non loin d'elle se trouvait le metteur en scène.
A la fin de la pièce cependant elle ne prit pas le temps d'applaudir pour quitter la pièce. Elle se mit devant le théâtre et prit une cigarette pour commencer à la fumer. Elle regardait les gens qui sortaient par vague, jusqu'à voir un petit groupe qui féliciter une personne sans grand entrain cependant. Alice s'approcha d'eux. Elle portait une jupe en cuir noire, sur un chemisier blanc en dentelle et des talons hauts blancs.
« Elyas Kallahan ? Alice Kensington. » Dit-elle en lui présentant sa main. Elle lui présenta son paquet de cigarette, lui proposant poliment d'en fumer une avec elle si elle le voulait. « Laissez moi vous dire que je n'ai pas vu une pièce aussi ... minable depuis longtemps. Ceux qui vous dirons le contraire sont des hypocrites. » Dit-elle avec la franchise qui la caractérisait. « Je peux vous offrir à prendre un verre ? »  Elle était très curieuse de parler avec lui de sa pièce.
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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyLun 30 Mar - 14:25

Ce soir se trouvait être un grand jour pour moi. J'avais travaillé pendant plusieurs semaines voir mois sur cette pièce pourtant j'avais autant plus de appréhension qu'en temps normal. Il faut dire que c'est la première fois que je fais jouais à la fois des petits et des grands que je fais une comédie musicale autour de la différence d'âge tout en improvisation sur la moitié de la fin, le thème est aussi si subtile qui faut le deviner. Je m'essaya sur le siège où mon prénom était écrit, je regarda la pièce et je compris que celle-ci ne ferait pas monter ma notoriété ou alors si en la dégradant. Enfin le rideau se baissa et les spectateurs applaudissaient. Je m'occupa un instant des petits, les prépara pour enfin les rendre à leurs parents respectifs. Puis je laissa les plus grand faire le reste et tenta d'aller voir les impressions des spectateurs en me rendant devant le théâtre. Un petit groupe me félicita, je serra leur main et leur remercia de leur compliment. Jusqu'à ce qu'une jeune femme vienne vers moi tout en se présentant. Alice Kensington, je me demanda si elle n'était pas la fiancée de Eliakim. Elle fut plutôt franche et cela me fit plaisir. " Ah ... enfin une personne qui me dit ce que je pense de cette pièce. Et laissez moi vous dire que pour votre part, je n'ai jamais vue une femme si franche. " Puis elle m'invita à prendre un verre au café du coin. " J'en serais ravie, vous pourrez me dire ce qui vous a tant déplus."
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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyLun 6 Avr - 19:44

Riding under sunshine
Elyas & Alice
Alice n'avait pas sa langue dans sa poche. Elle n'était pas du genre à être hypocrite et encore moins avec les artistes. Elle avait un oeil critique assez exigeant, et elle ne supportait pas de perdre son temps. L'ennuie la rendait malade, et elle ne voulait surtout pas serrer la main de quelqu'un, et lui sourire alors qu'elle en pensait tout le contraire. Cette franchise lui avait parfois crée des problèmes, mais la majorité du temps les artistes l'avaient remercié pour cela. Alors, quand elle croisa le regard d'Elyas elle se décida à lui dire franchement ce qu'elle avait pensé de sa pièce. « Ah ... enfin une personne qui me dit ce que je pense de cette pièce. Et laissez moi vous dire que pour votre part, je n'ai jamais vue une femme si franche. »  La preuve que la critique n'était pas une mauvaise chose. Elle restait persuadée que même les plus grands avaient leur mauvaise passade. Des moments où ils n'étaient pas capables de faire quoi que ce soit de beau, ou de constructif. Elle-même avait des jours où elle se sentait incapable de faire quoi que ce soit de bien. C'était le problème du genre humain, nous ne pouvions pas toujours être au top niveau. Alice n'avait pas la prétention de croire qu'elle était différente, et elle ne se laisserait pas aller à devenir artiste de peur de se voir déçue par ce qu'elle pourrait créer. Voir son travail sombrer dans la dérision était la pire des choses que l'on pouvait connaitre. Ne pas se reconnaitre dans sa production. Regarder une oeuvre, et se dire ce n'est pas moi . Elle ne doutait pas que seuls les bons artistes avaient assez de talent pour reconnaitre une faute artistique. Elle espérait qu'Elyas était de ces personnes. « La franchise a parfois ses bons côtés. »  Répondit-elle alors qu'elle l'invitait à aller boire un verre.
Elle était fort curieuse en réalité, désireuse de comprendre les artistes. Surtout au théâtre. A ses yeux, le théâtre était la forme d'art la plus honnête, parce qu'elle présentait clairement les règles du monde et de la société. Tout n'est que masque et faux semblants, les acteurs et les metteurs en scène sont conscients de cela, et en joue. Alors comment une chose pareille avait pu être pensé et monter par une personne si lucide ? « J'en serais ravie, vous pourrez me dire ce qui vous a tant déplus. »  Elle le guida jusqu'à un canapé où elle s'assit, l'invitant à en faire de même. Une serveuse leur fit signe qu'elle arrivait sans trop tarder, alors la jeune oxfordienne se décida à commencer la discussion. « Toute cette... mascarade. Vous avez trouvé un prétexte pour faire courir des enfants sur une scène pour chanter des mélodies mensongères. Le vide sidérale entouré dans un paquet de candeur et de couche-culotte. Et cette fin si ... continuelle. J'aime sentir les pièces mourir, me préparer à la fin de la scène. Mais là. Je suis déçue. Il n'y avait pas de fin. Il n'y avait pas d'explication. »  tenta-t-elle d'expliquer. Quand la serveuse vint elle lui demanda un cocktail sans alcool, consciente qu'elle était en soirée après la représentation, et qu'elle ne devait pas arriver déjà ivre. Elle se tourna ensuite vers le metteur en scène une fois encore. « Comment avez-vous pu mettre en scène une chose pareille ? Qu'avez-vous voulu dire ... ? » 
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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyMer 8 Avr - 12:53

J'en avais assez d'entendre des personnes me dire que la pièce avait été bonne. Je savais que je n'aurais jamais du m'engager sur cette pente, la fin ne se démarquait pas bien au contraire on pouvait plutôt croire qu'il y avait un quelque chose manquant. Cette improvisation, je n'aurais jamais du la laissé, bien que je savais que cela avait au moins fait un bon exercice pour les acteurs. Je serrais donc la main à chacune de ses personnes qui osait me félicité alors que je savais que c'était plus un fiasco que autre chose. Puis après toute attente, une jeune femme âgée d'environ vingt cinq ans, peut être une étudiante de Oxford. Elle me fit savoir que ma pièce a été minable. Bien sur cela ne fait jamais plaisir de l'entendre mais je pensais qu'il y avait enfin une femme honnête et surtout qui pensais la même chose que moi. Elle avait raison la franchise a parfois ses bon côtés. Je l'étais toujours au sujet du théâtre, je préférais toujours être juste et ne pas me lançais des fleurs, on disait parfois de moi que j'étais dur. " Il faut toujours être juste et vous l'êtes. D'ailleurs, je suis d'accord avec vous, c'est un vrais fiasco. " Puis j’acceptai le café tout en lui disant qu'ainsi elle pourrait me dire ce qui lui a tant déplus. Avoir l'opinion d'une autre personne pouvais être toujours bon pour s'améliorer. Elle me guida vers un canapé et une serveuse nous fit rapidement signe. J'avais toujours ce privilège en tant que Kallahan d’être rapidement servit. Le fait est de savoir que j'ai de l'argent et que si j'attends trop longtemps, je risquerais de ne pas le dépenser ici. Alice me donna son opinion avec plus de détail cette fois-ci. Les chansons qui n'étaient pas si bonne et surtout mensongères. Je n'avais pas écrit les chansons, j'avais eu un écrivain pour cela mais je ne pensais pas qu'elle était aussi mensongère. Certes, on avait embelli la chose mais mensongères. Puis elle me parla aussi de la fin, j'avais raison cela donnais plutôt l'impression qu'il y allait avoir encore quelque chose. L'improvisation avait été très mauvaise. Mais avant que j'ai eu le temps de répondre, la serveuse arriva je commanda un cocktail avec alcool, un Canadian Club Coke qui est en réalité tout simplement un whisky coca avec un peu de jus de citron. Lorsque celle-ci parti, Alice revins sur la pièce de théâtre et me demanda comment j'avais pu mettre une telle chose en scène mais aussi ce que j'avais voulu dire. "Alors pour ma défense, les chansons ne sont pas de moi et nous avons voulu embellir un peu la chose. La fin était simplement de l'improvisation des acteurs, j'avoue qu'en temps normal elle est bien meilleure mais je pense qu'ils étaient stressés ou je ne sais pas. J'ai voulu parler de la différence entre la pensée des jeunes et celle des adultes, faire comprendre que même si on pense différemment au final les deux camps ont raison."
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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptySam 11 Avr - 22:46

Riding under sunshine
Elyas & Alice
« Il faut toujours être juste et vous l'êtes. D'ailleurs, je suis d'accord avec vous, c'est un vrais fiasco. »  Alice ne pouvait être que d'accord avec cela. La jeune femme était une manipulatrice née, certes, mais elle avait tout à fait conscience de cela. La seule différence entre elle et les gens qui jouaient les hypocrites, c'est qu'elle avait tout à fait conscience d'être une manipulatrice. Elle savait aussi être franche et directe quand elle le voulait. En règle générale même elle était du genre à dire les choses comme elle le pensait, car elle se fichait complètement de savoir si elle faisait du mal aux autres ou non. Elle ne se souciait que d'elle-même, et même avec les personnes proches d'elle elle disait ce qu'elle avait sur le coeur. Mais elle savait choisir ses amis, en règle générale elle n'avait rien à leur reprocher.
Du reste, quand il s'agissait d'art ce qu'elle trouvait intéressant c'était la discussion. Il y avait toujours une raison au chose dans l'art, mais parfois c'était mal menée tout simplement. Elle était toujours intéressée de connaitre les raisons des choses. Elle était une curieuse, une grande curieuse, qui voulait toujours tout savoir sur tout. C'est son père qui lui avait donné ce gout du savoir. Un savoir particulier, certes, et souvent inutile, en tout cas dans les études cela ne servait pas car elle se fichait du passé. Elle était intéressée par la société d'aujourd'hui, la raison des choses aujourd'hui. Pourquoi est-ce qu'un homme qui semblait aussi intelligent qu'Elyas avait monté une pièce de théâtre de la sorte ? Elle l'invita à prendre un verre pour discuter, en tout bien tout honneur. Elle avait pris cette habitude là quand elle allait voir une pièce, ou un vernissage d'artiste. Elle aimait se poser autour d'un verre pour discuter. Alors qu'elle demandait des explications à Elyas elle but une gorgée de son cocktail sans alcool. Elle n'aimait pas spécialement cela mais elle était tellement emportée dans les rythmes des soirées étudiantes qu'elle n'avait plus l'habitude de boire sans alcool. « Alors pour ma défense, les chansons ne sont pas de moi et nous avons voulu embellir un peu la chose. La fin était simplement de l'improvisation des acteurs, j'avoue qu'en temps normal elle est bien meilleure mais je pense qu'ils étaient stressés ou je ne sais pas. J'ai voulu parler de la différence entre la pensée des jeunes et celle des adultes, faire comprendre que même si on pense différemment au final les deux camps ont raison. »  Le stress. C'était bien une chose terrible qu'Alice ne supportait pas. Elle même quand elle allait en compétition d'équitation elle croisait bon nombre de cavaliers qui étaient tétanisés à cause du stress. Hors c'était bien le jour de la compétition qu'il ne fallait pas se laisser envahir. Pour sa part elle ne laissait jamais le stress prendre le dessus. Elle respirer, profondément, et elle relativisait les choses. Elle avait une confiance en elle tout simplement incroyable qui énervaient beaucoup de personnes de son entourage. Mais elle ne pouvait rien y faire, elle avait depuis longtemps appris à se faire confiance et à ne pas douter de ses capacités sous peine de perdre la partie.
Mais pour l'heure elle ne devait pas juger ce côté là. Après tout tout le monde pouvait être victime du stress, et elle nota mentalement de peut être revenir un autre jour pour voir s'ils étaient plus doués. Elle trouva cependant que le sujet de la pièce était bien étonnant. « Pour vous, alors, le discours des adultes, et des jeunes se valent ? L'expérience ne va pas de paire avec la sagesse ? » demanda-t-elle sceptique. Elle se souvint alors où elle avait entendu son prénom auparavant.
Le professeur avait fait parlé de lui dans le dernier numéro de l'Oxymoron. Elle sourit à cette pensée. « Ou peut-être est-ce parce que vous avez l'impression de refaire des erreurs d'adolescents, Professeur ? Êtes-vous aussi proche que l'on le dit d'Azylis ? » Elle n'y allait pas par quatre chemins. Après tout elle était partie sur des bases de franchises alors autant continuer. LA demoiselle connaissait l'étudiante. Elle faisait partie de son club d'équitation, et elles avaient un peu discuter toutes les deux. La jeune femme avait des problèmes avec sa jument. Mais outre cela Alice ne savait pas grand chose sur elle. « On ne peut pas garder grand chose secret dans cet université, vous devez l'apprendre très vite. »  Dit-elle comme pour expliquer son savoir à ce sujet.
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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyMer 15 Avr - 15:04

J'avais accepté de prendre un café dans un bar avec la jeune femme au prénom d'Alice. Je me demandais si elle n'était pas l'Alice d'Eliakim, je n'avais encore jamais eu l'honneur de la rencontrais. Tout le monde les avait déjà vue ensemble sauf moi qui étais bien trop préparer a organisé mes pièces de théâtre, gérer mon mariage et surtout me faire sortir une jeune femme de ma tête. Alors que je venais d'expliquer à Alice autour d'un verre ce que voulais dire la pièce. Celle-ci me posa une question, celle-ci demandait si le discours des adultes et des jeunes se valent, si l’expérience ne va pas de paire avec la sagesse. " Je pense que l’expérience nous rend parfois la vie un peu trop dure, on se méfie plus que les jeunes. Eux par leur innocence regarde les choses en face sans se demander si cela est dur ou non. Je pense qu'il y a toujours une part de vérité chez les deux. " Puis contre toute attente Alice me posa une question, une qui n'avais aucun rapport avec la pièce de théâtre mais plutôt avec ma vie privée. Elle me demanda si je n'avais pas l'impression de refaire mes erreurs d'adolescents. Savait elle aussi que j'avais été ce que l'on appelle un playboy dans ma jeunesse, toujours avec une femme différente à mon bras. " Je vais vous répondre tout simplement car je suis sur que vous avez tout intérêt à vous taire sur ce que je vais dire, n'est-ce pas Alice Kensington, fiancée d'Eliakim. " Je me faisais un peu menaçant même si je ne ferais jamais rien contre Eliakim qui se trouvais être mon ami. " Eliakim est mon ami, alors il porte des conseils. Des conseils qui deviennent des secrets, des secrets dévoilé par Oxymore." Dis-je en baisant la tête, je n'en voulais pas à Eliakim de m'avoir dit de mener une double vie mais plutôt à Oxymore et ces étudiants qui ont rien à faire de mieux que lire les articles. " Azilys n'est pas une erreur de jeunesse, elle n'est pas une erreur tout simplement. "
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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptySam 18 Avr - 22:50

Riding under sunshine
Elyas & Alice
Alice adorait partager. Elle était une femme qui parlait énormément, et qui aimait les longues conversations avec les artistes, et les philosophes. Discuter sur le monde, en sachant que cela ne mènerait à rien. C'était une chose qu'elle trouve fascinante. Boire un café en présence d'un homme qu'elle connaissait depuis peut être dix minutes, et discuter avec lui d'art, de sagesses, et de ragots. « Je pense que l’expérience nous rend parfois la vie un peu trop dure, on se méfie plus que les jeunes. Eux par leur innocence regarde les choses en face sans se demander si cela est dur ou non. Je pense qu'il y a toujours une part de vérité chez les deux. »  Alice se demanda un instant sir les enfants étaient si innocents que cela. Elle avait cotoyé sa petite nièce le temps d'un été, et avait été profondément marquée par la manière dont cette enfant arrivée à manipuler son monde. Dans la société moderne les enfants sont lancés de plus en plus tôt dans le monde des grands. Un monde régi par l'ambition, et l'égocentrisme. Les enfants savent très bien comment fonctionnent les choses, peut être en ont-ils même plus conscience que les adultes. Ils jouent avec les règles comme si c'était un simple château de cartes, et ils savent comment faire pour le garder en équilibre. Alors penser que les enfants sont des êtres candides ce n'était pas son cas. Par contre il est vrai que les enfants avaient une capacité d'acceptation incroyable. Ils acceptaient tout, et ne se laissaient pas toucher par la tristesse ou la colère. Ils criaient, puis passaient à autre chose. Ils pleuraient, et se laissaient bien vite distraire par autre chose. Elle adorait cela chez les enfants, et depuis des années elle tachait de garder la même spontanéité. « Vous avez sans doute raison sur certains points. Nous avons beaucoup à ré-apprendre des enfants. »  Dit-elle pour toute réponse.
Elle enchaina sur un autre sujet, qui - elle s'en doutait - ne ferait pas plaisir au professeur. Mais Alice avait cette habitude - certes stupide pour bon nombre de personne - d'accueillir chaque professeur et chaque élève quand ils arrivaient à Oxford. C'était son territoire, son université, son royaume, et elle devait les mettre au courant des règles. Apparemment Elyas n'était pas le genre d'homme à se laisser parler de la sorte par une jeune femme. « Je vais vous répondre tout simplement car je suis sur que vous avez tout intérêt à vous taire sur ce que je vais dire, n'est-ce pas Alice Kensington, fiancée d'Eliakim. » Elle sourit, et but une gorgée de son verre. Alice n'était pas une jeune femme stupide, bien au contraire. Elle maitrisait son image et les ragôts qui passaient sur son compte depuis des années. « La nouvelle de mon mariage avec le beau professeur Crowlley est publique depuis bien des semaines dans l'Oxymoron. Croyez moi, vous n'avez aucune information sur moi que je n'aurai pas voulu que vous ayez. »  Repondit-elle, sûre d'elle comme jamais. Son père travaillait dans la communication et l'image, elle avait depuis longtemps appris à protégé la sienne et à jouer avec les moyens de communication qu'elle avait à disposition. Comment se faire aimer, se faire respecter, ou se faire craindre par les autres, elle savait le faire. Elle maitrisait le pouvoir de la manipulation depuis des années. «Eliakim est mon ami, alors il porte des conseils. Des conseils qui deviennent des secrets, des secrets dévoilé par Oxymoron. » Alice haussa un sourcil. Elle se demanda ce que le jeune professeur s'imaginait savoir sur son compte ? Après tout elle ne voyait pas ce qu'il pouvait avoir de compromettant sur elle. Il lui avait promis de garder secret les choses plus sombres sur elle, et il savait qu'il tiendrait parole. Elle risquait la prison après tout, et elle doutait qu'il ait pu dire quoi que ce soit à Elyas. Pas alors qu'il ne le connaissait pas depuis longtemps. « J'ai toute confiance en mon homme, et je n'ai pas peur de vous. Par contre vous devriez vous méfier de l'Oxymoron. Il a des yeux partout. »  Dit-elle comme conseil, quand bien même cela serait dit sur le ton de la méfiance et de la défiance. La jeune femme ne savait pas trop comment elle pouvait juger le jeune professeur encore, mais elle ne se doutait pas qu'il était quelqu'un de bien malgrè tout. Qu'il ne prenne pas la candeur et l'innocence de ses jeunes acteurs comme exemple. Il se ferait manger à Oxford en très peu de temps. « Azilys n'est pas une erreur de jeunesse, elle n'est pas une erreur tout simplement. » Etonnant de la part d'un homme qui se disait avoir passé à autre chose. « Aimez la jusqu'à en mourir, je ne vous juge pas. Mais je viens vous prévenir. Azylis fait parti de l'équipe d'équitation dont je suis capitaine. Je protège mes joueurs. Je les protège des yeux de l'Oxymoron et de tout ce qui pourrait entacher la réputation de notre glorieuse université. » Expliqua-t-elle en se penchant vers le professeur. Elle avait perdu son sourire, elle était plus que sérieuse à présent. « Aimez la autant que vous voulez. Mais soyez véritablement discret. Si vous la discréditez aux yeux d'Oxford, je détruirais votre vie. » Dit-elle. Elle remarqua alors qu'il avait terminé son verre. « Vous voulez un autre verre professeur ? »  Elle avait à nouveau retrouvé le sourire et sa gentillesse, comme si rien ne s'était passé. Comme si rien n'avait été dit.
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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyMer 22 Avr - 16:48

Je venais à lui expliquais que pour ma part chacun a raison par leur qualité mais que celle-ci peux aussi nous faire du tort. La jeune femme vint à me répondre que j'avais surement raison sur certains points et que nous avons beaucoup à ré-apprendre des enfants. Puis contre tout attente, la jeune femme vint à me poser des questions qui révélait beaucoup plus de ma vie privée, de ma vie sentimental et non de ma vie professionnel. Cette article avait déjà mis beaucoup de désordre dans ma vie, dans mon mariage bien que j'avais fini par persuadé Emily que ce n'était pas totalement vrais. Je veux la préparer peu à peu, à l'idée que j'en aime une autre et surtout que je ne veux plus d'elle dans ma vie, je n'ai pas envie qu'elle souffre alors que j'ai accepté il y a trois ans qu'elle soit ma femme. Cette Alice, ce soir remettait le sujet sur la table et si elle pensait me faire peur ou autre, elle se trompait, je ne tenais pas à être intimidé. Je lui fis aussi savoir qu'elle avait tout intérêt à ne rien dire, bien que je n'oserais en réalité rien faire contre eux puisque Eliakim est mon ami. " Votre mariage est peut être publique mais cela n’empêche que vous êtes une élève d'ici et que si quelqu'un portait plainte vous pourriez avoir des ennuis, aussi bien vous que lui. " Puis je ne compris pas réellement pourquoi elle me disait qu'elle faisait confiance en Eliakim. Avait elle compris qu'il m'avait dit des choses sur elle ? " Je pense que vous n'avez pas bien compris. Les conseils d'Eliakim ont été porté pour moi, les secrets c'est les miens et celui dévoilé c'est encore le mien. Sachez que tout ne tourne pas autour de vous. " Je devenais méchant mais il fallait qu'elle sache qu'elle ne m'intimidez pas et qu'elle risquait de mettre ma vie en dessus dessous avec ses paroles. " Merci pour le conseil sur Oxymoron mais j'en suis déjà victime. " Finalement, je lui fis part que Azilys n'était pas une erreur de jeunesse et qu'elle ne l'ai toujours pas. Encore une fois, elle me surpris en me disant que je devais l'aimer et qu'elle protège ses joueurs. Elle tenait à ce que je sois discret et que je ne la discrédite pas sinon elle détruirais ma vie. " Si elle est uniquement votre joueuse, elle est pour moi plus que la femme que j'aime, elle est aussi la petite sœur de mon meilleur ami. Je préférais encore mettre ma vie en puéril plutôt que de la discréditer. " Je finis mon verre d'une traite, et accepta le verre que me proposait Alice. " Sachez bien que je ne tiens pas à faire souffrir Azilys et que c'est un choix que nous prenons à deux. "
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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyVen 8 Mai - 18:37

La seule critique définitive est la création
Elyas & Alice
Il était rare aujourd'hui qu'Alice se retrouve face à des gens qui ignoraient qui elle était. Elle n'avait plus vraiment l'habitude de se présenter, et de le faire avec courtoisie, et malice. Ce soir elle était pas vraiment au meilleur de sa forme apparemment car cet Elyas ne semblait pas voir qui elle était vraiment. Mais elle admirait cela aussi en un sens. Il n'avait pas peur d'elle et c'était tout à son honneur. Elle ne pouvait pas avoir la prétention de terrifier tout Oxford... En fait si elle avait cette prétention. Elyas semblait vouloir jouer sur le même ton qu'elle, désireux de lui faire peur pour la remettre à sa place. Mais cela ne pouvait pas fonctionner. Alice n'avait rien contre elle. « Votre mariage est peut être publique mais cela n’empêche que vous êtes une élève d'ici et que si quelqu'un portait plainte vous pourriez avoir des ennuis, aussi bien vous que lui. »  Alice haussa un sourcil. Est-ce que ce professeur avait la moindre idée de ce qu'il était en train de dire. Alice et Eliakim n'étaient pas dans la même université à Oxford. Il enseignait à l'université des sciences, et elle était dans l'université de sciences sociales et politiques. Ils n'avaient jamais eu de cours ensemble, et surtout personne ne pouvait prétendre savoir qu'ils étaient ensemble depuis qu'elle était arrivée en ville. Elle était majeure aujourd'hui, et lui aussi. Personne ne pouvait porter plainte contre eux sans que cela ne semble ridicule. Il lui parla à la suite de secret, et de conseils. Des choses qu'Alice ne comprenait pas vraiment. En outre, elle se fichait pas mal de ce qu'Eliakim et Elyas avaient bien pu s'échanger ce n'était pas pour cela qu'elle était venue le trouver. « Je pense que vous n'avez pas bien compris. Les conseils d'Eliakim ont été porté pour moi, les secrets c'est les miens et celui dévoilé c'est encore le mien. Sachez que tout ne tourne pas autour de vous. »  Elle sourit. Elle était totalement conscience de sa prétention et de son égocentrisme, et elle pouvait même dire qu'elle en était fière. Cela agaçait les autres, mais elle s'en fichait pas mal. « Merci pour le conseil sur Oxymoron mais j'en suis déjà victime. »  Elle se mit à rire. Elle avait été victime de ce cher Oxymoron au début de ses années à Oxford. Mais aujourd'hui elle était souvent sa complice, ou encore sa raison d'être. Quand on était dans l'université la plus huppée sur terre on est souvent au centre de tous les regards. La célébrité était un fardeau qu'il fallait apprendre à porter avec classe. « Ne vous complaisait pas dans cette fatalité, Professeur. L'Oxymoron est un outil de pouvoir. Il peut être votre ennemi, ou votre allié. Apprenez à le maitriser. Et prenez cela comme un conseil. »  Elle lui dit cela avec un petit sourire. Elle aussi pouvait être douée pour donner des conseils, surtout quand il s'agissait de communication et de pouvoir.
Elle lui avoua par la suite pourquoi elle était venue le voir. Azylis était encore nouvelle dans l'équipe, elle n'avait pas de réputation au sein de l'Université, et elle ne voulait pas qu'une relation avec un professeur marié devienne une étiquette sur son front. Elle protégeait ses joueurs, son club, et l'image de l'université. « Si elle est uniquement votre joueuse, elle est pour moi plus que la femme que j'aime, elle est aussi la petite sœur de mon meilleur ami. Je préférais encore mettre ma vie en puéril plutôt que de la discréditer. » Elle fronça les sourcils. « Vous êtes un homme marié. Vous présentez à ses côtés en public c'est la discrédité. Apprenez à être dsicret. » Dites-elle sur un ton un peu plus agressif, commençant à perdre patience. Elle ne supportait pas les personnes un peu trop idéaliste. « Sachez bien que je ne tiens pas à faire souffrir Azilys et que c'est un choix que nous prenons à deux. »  Elle sourit, mauvaise. « Azilys est une élève. Faites attention à ce que personne ne porte plainte, elle en subira plus vite les conséquences que vous. Vous êtes l'adulte. Vous êtes le professeur. Prenez vos responsabilités. Elle est amoureuse, aveugle, et romantique. C'est à vous de la protéger, n'attendez pas qu'elle fasse quoi que ce soit. »
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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyMar 12 Mai - 14:42

Cette Alice avait beau être la fiancée de Eliakim, elle commençait sérieusement à m'agacer en tentant de m’intimider. Si je commence à l'être par une personne, une étudiante, c'était fichue pour mon autorité. Il fallait que je lui dise que si ma situation n'était peut être pas la plus convenable, la sienne ne l'était pas non plus. Puis je lui dit qu'elle devait cesser de croire que le monde tourne autour d'elle puisque ce n'est pas le cas. Je parlais de moi et elle pensait que je parlais d'elle. Puis je finis par lui dire que je me trouvais déjà victime de Oxymoron. En effet, cette article avait commencer à faire des dégâts autour de moi et surtout à mettre le doute dans l'esprit des personnes qui me sont le plus proche comme Emily ou encore Ezeckiel. Alice me fit savoir de ne pas me complaire dans cette fatalité mais aussi de l'utiliser comme un outil. Je n'étais pas ce genre de personne a vouloir mettre la vie des autres dans un piteux état, la mienne se trouvait dans un état suffisamment déplorable pour m'occuper de celle des autres. " Je préfère m'occuper de ma vie plutôt que celle des autres. " Elle m'avait donner ce conseil avec un sourire, je savais donc que j'avais devant moi une manipulatrice.
Je lui fis savoir que si Azilys n'était qu'une joueuse pour elle, pour ma part elle se trouve être tellement plus. La femme que j'aime mais aussi la petite sœur de mon meilleur, je ne pouvais donc pas la discrédité comme elle pouvait si bien dire. Elle me dit qu'étant donnée que je suis un homme marié me présenté à ses côtés en public est déjà la discrédité, qu'il fallait que je me montre discret. " Parce que vous pensez que je me balade main dans la main avec elle dans le parc de l'université ? Je me montre discret, d'autant plus avec elle. " Je dis à la belle blonde que ce choix était tout aussi bien celui de Azilys que le mien. Elle la traita donc comme une pauvre fille naïve ce qui me dérangea un peu, sauf que dans le fond, je ne pouvais pas nier la vérité. " Mais vous me prenez pour qui à la fin ? Vous pensez vraiment que j'abuse d'elle ? " Dis je d'un ton un peu emportée.
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Alice Kensington-Crowlley




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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyMer 13 Mai - 0:15

La seule critique définitive est la création
Elyas & Alice
Alice n'était pas le genre de femme que tout le monde adorait. Bien au contraire. A Oxford elle avait autant d'amis que d'ennemis. Des personnes qui ouvraient même des site pour descendre en flêche ses faits et gestes d'une manières sarcastiques et cruelles de temps en temps. Elle trouvait cela flatteurs à bien des égards, heureuse de voir que sa présence faisait toujours beaucoup d'effets autour d'elle. Mais il était bien rare que les personnes n'en aient que faire d'elle. Elle savait se faire détester, elle savait se faire aimer, mais l'indifférence était bien une des choses qu'elle supportait le plus mal au monde. Intégrée dans un vie de ragots, de représentations, d'image, d'adoration, de manipulation. Elle se sentait à l'aise dans ce monde de faux-semblants et d'hypocrisie. Elle en connaissait les règles, et cela lui convenait tout à fait. Elle ne comprenait pas les gens qui refusaient de prendre part aux règles de vie de la haute, surtout lorsque l'on vit dans un lieu comme Oxford. L'Université était la plus sélect' du monde, mais aussi celle où se côtoyaient les familles les plus riches de Grande-Bretagne. Mais apparemment cet Elyas n'était pas un homme fait pour la haute. « Je préfère m'occuper de ma vie plutôt que celle des autres. » Alice haussa un sourcil. Elle n'était pas dupe, doutant de la véracité de ses propos. Mais il semblait vraiment croire à ce qu'il disait, prouvant qu'il était un homme encore plus ennuyeux que ce qu'elle pensait au départ. Il n'était pas le genre de personne avec laquelle elle apprécierait passer du temps. Elle le laissait à Eliakim.
Ou alors c'était un homme qui se refusait de voir la vérité en face : il faisait parti de ce monde, alors il devait en accepter les règles pour vivre heureux. Alice ne savait pas encore quoi y penser. Mais apparemment le bellâtre voulait surtout couper court à la conversation, ou au moins remettre l'étudiante à sa place. Une chose qui n'arrivera pas facilement. Alice était incroyablement bornée, et elle n'avait peur de rien. Encore moins d'un professeur de théâtre qu'elle n'avait pas en cours. Quand elle arriva sur le sujet d'Azylis, Alice parla sans réellement prendre de gants. « Parce que vous pensez que je me balade main dans la main avec elle dans le parc de l'université ? Je me montre discret, d'autant plus avec elle. » Haussant les épaules, Alice préféra le laisser croire ce qu'il voulait. Après tout s'il se pensait assez discrets pour ne pas faire parler d'eux... Peut être qu'il ne l'était pas tant que cela si l'Oxymoron avait relaté de leur histoire étrange. Alice était de nature curieuse, elle ne mettra pas longtemps à tout savoir sur le professeur si elle le voulait. Mais si d'autres moins perspicace qu'elle avait déjà remarqué les regards et les sourires en coin qu'ils s'échangeaient alors peut être qu'il devrait revoir sa définition de la discrétion.
« Mais vous me prenez pour qui à la fin ? Vous pensez vraiment que j'abuse d'elle ? » Apparemment elle touchait une corde sensible, ou alors elle était allée trop loin. « Je pense qu'elle vous aime. Que vous l'aimez peut être à votre manière. Mais je pense aussi que vous êtes un homme marié. Un professeur, et qu'elle est une étudiante. Je pense que vous savez que ce n'est pas quelque chose de bien. Vous savez que vous êtes le seul à pouvoir calmer les choses. Et je pense que ca vous fait peur. Alors vous restez là, vous persuadant que vous pouvez continuer encore quelque temps comme cela. Mais ce n'est pas le cas. Vous perdrez Azilys ou votre femme. Mais regardez la vérité en face professeur : vous devez faire ce choix. Pour protéger Azilys. L'une d'entre elles souffrira de toute façon. Mieux vaut ça que de voir les deux souffrir comme aujourd'hui. » Alice parlait d'une voix calme, peut être avec trop d'assurance pour son âge, ou trop d'aplomb, mais elle s'en fichait pas mal. Elle n'était pas du genre à garder ses réflexions pour elle. Elle se prendra une baffe si il le fallait. « Vous n'êtes pas dans un Vaudeville professeur. Votre vie est une véritable tragédie. Quelqu'un devra souffrir c'est inévitable. »


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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyJeu 14 Mai - 12:10

Au début, je pensais qu'elle voulait juste prendre un verre pour parler de ma pièce de théâtre mais je comprends maintenant qu'elle veux parler de ma relation avec Azilys. J'avais déjà du me justifier au près de Emily, ma femme et mon meilleur ami, bien que je n'avais pas dit la vérité. Désormais, je me devais de le faire au près de cette Alice. Je lui fis donc comprendre que je n'étais pas comme elle et comme toutes les autres personnes, je préfère amplement m'occuper de ma vie plutôt que celle des autres. Mes parents ont beau avoir gagner une bonne place en Angleterre, cela ne les empêchait pas de nous éduquer pour vivre que pour nous et pas vivre pour la vie des autres. J'ai d'ailleurs appris à donner pour ceux qui en ont le plus besoin.
Cette fois-ci, je commençais à perdre patience. Elle se mêlait réellement de ce qui ne la regardait pas et elle osait me donner des conseils alors qu'elle sortait elle-même avec un professeur. Je lui dis donc sur un ton désagréable si elle pensait que je me baladais main dans la main avec Azilys dans le parc de l'université. En réalité, je savais moi-même qu'en effet on avait eu une discussion dans le parc mais celle-ci avait été plutôt discrète et avec personne autour. Puis je lui demanda pour qui elle me prenait, si elle pensais que j'abusais de Azilys. La réponse ne me plus pas réellement puisqu'elle me dit que j'étais le seul à pouvoir mettre un terme à cette situation. Elle avait ceci dit raison, je n'avais pas le choix il faudra que je fasse un choix entre l'une d'entre elle si je ne veux pas qu'elles continuent à souffrir toutes les deux. " Je sais ce que j'ai à faire, je vous en remercie." Je voulais désormais mettre un terme à cette conversation qui devenait gênante pour moi.
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MessageSujet: Re: « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS    « La seule critique définitive est la création. » ALICE & ELYAS  EmptyVen 15 Mai - 16:34

La seule critique définitive est la création
Elyas & Alice
Alice mettait un point d'honneur à être au courant de tout dans son petit monde. Son Royaume universitaire où elle était de pas mal de conversations. Elle se mêlait des histoires de tout le monde sans remords, et sans jamais se remettre en question. Elle voyait Oxford comme un roman ouvert où chaque personnage avait sa petite intrigue personnelle, son petit rôle à jouer, en essayant de sortir son épingle du jeu, d'être original. Mais au finale tous les membres de cet université son les mêmes, et c'est cela qui amuse énormément Alice. Elle cerne pas mal les gens, elle voit ce monde comme une pièce de théâtre à ciel ouvert. Elle s'amusait énormément à jouer et à être le meneur de jeu de temps en temps.
Mais elle avait aussi son rôle à jouer, et elle espérait que cette conversation avec Elyas le ferait réfléchir. Il semblait de plus en plus mal à l'aise et en colère. En règle générale elle serait restée pour l'embêter encore un peu mais elle sentit son portable sonner dans sa poche. C'était Zacharia qui l'inviter à une fête un peu illicite dans le nord de la Ville. Alice ne dirait non pour rien au monde. Eliakim y serait sans doute avec Clyde ce soir, il ne ratait ce genre d'évènement pour rien au monde. Et elle devait passer par chez elle pour se changer de faire d'elle une femme désirable à souhait. Elle répondit à son parrain universitaire. « Je sais ce que j'ai à faire, je vous en remercie. » Alice sourit, prit dans son sac un beau billet qu'elle posa sur la table. « Faites vous servir un autre verre si vous en avez besoin, c'est moi qui offre. Je dois malheureusement vous quitter. J'ai à faire. »  Elle se leva, mit son manteau, et prit une cigarette qu'elle plaça entre ses lèvres. « Bienvenue à Oxford Professeur. » Dit-elle en passant à côté de lui avant de sortir dans la rue et de reprendre sa vie.




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