rosenbach ϟ just slightly nervous

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Cornell Angus Rosenbach
biology is silly, i already know what i'm made of: candy and disappointment.

identification complète Cornell Angus Robsenbach âge 22 ans lieu/date de naissance 10/03, Londres UK études suivies et année médecine, 4e année job assistant de recherche du Prof. Crowlley orientation sexuelle hétéroflexible/demisexuel statut célibataire statut social ££££ caractère serviable, altruiste, culotté, anxieux, brillant, perspicace, grande gueule groupe oxford students avatar andrew g pour tous, tous pour andrew g!

Welcome to the jungle

C'est un végétarien.

Plus que tout, il est soucieux de l'environnement ; il recycle, donne de l'argent à Greenpeace, manifeste pour sauver les baleines et se tient au courant sur les énergies renouvelables.

Si vous vous promenez en planche à roulettes ou en vélo le plus longtemps possible dans l'année, il se reconnaîtra en vous et vous aimera d'office.

Il est issu d'une prospère famille de Londres qui œuvre dans les produits pharmaceutiques. Il a trois frères et sœurs : une jumelle, Avery ; une grande sœur, un frère cadet.

Noël est son moment préféré de l'année.

C'est un ancien fumeur et il ne lui en faudrait pas gros pour basculer à nouveau dans le monde de la cigarette.

Il est allergique au latex et aux chenilles.

Il est prompt à faire de grandes crises d'anxiété ; sa mère dit que des deux jumeaux, c'est Avery qui a eu toute la quiétude et Angus tout le stress. Ça lui est déjà arrivé d'être tellement anxieux qu'il n'a pu quitter le lit pendant 4 ou 5 jours.

Il n'a eu qu'une seule histoire d'amour, l'épisode Daisy, mais on n'en parle pas.

Il a de la facilité à l'école ; souvent, par contre, ses professeurs ne l'aiment pas parce qu'il est pointilleux et railleur.

Il s'implique dans toutes les causes bénévoles possibles.

Il fait toujours passer les autres avant lui.

Son plus grand rêve est de posséder huit chiens et de les entraîner afin qu'ils éliminent tous les félins et perruches domestiques de la Terre.

Il se reconnaît beaucoup en son père, un homme rigide et et brutal ; la plupart de ses actions sont consciemment régies dans l'optique d'agir de manière opposée à ce que Rosenbach Sr aurait fait dans la même situation. Ce n'est pas qu'ils ne s'entendent pas, au contraire, c'est qu'Angus est déterminé à vivre une vie plus heureuse que son père.

Son dicton c'est : « Everyone has their own struggle, so be kind. »

Il est plus nerd que Jimmy Neutron. Tout ce qui touche à la science le fascine (surtout la cuisine moléculaire et le matériel biochimique DIY).

Il a suivi une éducation très classique : le latin et une vaste connaissance du canon de la littérature anglaise font partie de ses atouts.

Cornell Angus Rosenbach a beaucoup de défauts : il est insécure, il est très dur sur lui-même, il est dépendant affectif, il est dépensier et la liste est encore longue. Cepnendant, Cornell Angus Rosenbach a une qualité plus grande que toutes les autres : il s'efforce toujours de voir le meilleur en tout le monde et il n'abandonne jamais personne. C'est à prendre ou à laisser !

The story of my life

This one will be our masterpiece. Ce sont les mots exacts d'Avery.

Il est l'ingénieur et elle l'architecte. Il est le dessinateur et elle Walt Disney. Il est le porte-parole et elle le PDG. Mais ils n'ont jamais réalisé quelque chose d'aussi grande envergure. Est-ce que c'est possible ? Est-ce que c'est même réalisable ? Angus évalue la distance entre la porte parisienne de la chambre des parents Rosenbach et le bout du balcon. Ça semble plausible. En plus, il fait nuit noire dehors. Dans la cuisine, au premier étage, les casseroles s'agitent : c'est Rae qui cuisine ce soir, les parents sont à l'opéra. L'aînée, on va l'appeler A., la suit et l'imite bec et ongle, comme si avoir dix-neuf ans suffisait pour être la personne la plus intéressante de la Terre. Angus sait que c'est la première chose qui a agacé Avery chez Rae : ce petit trait de caractère, cette petite répartie, ce petit cynisme qui craque au fond de la voix, qui fait que les gens la regardent en souriant, en fredonnant you're gonna go far kid. Angus sait que c'est pour ça qu'hier, il a passé l'après-midi à chasser la plus grosse couleuvre du ruisseau qui s'écoule pas loin, pour qu'Avery puisse la glisser sous la couette de la stagiaire Fitzpatrick. La couleuvre est morte d'asphyxie—Rae avait trop bien fait le lit. La révolution de janvier des jumeaux Rosenbach fût avortée dans l'œuf, mais ce soir, c'est 1917, les bolcheviks ont un conseil de grève dans la chambre des parents et l'air de fin juillet sent bon la poudre à canon.

This one will be our masterpiece.

Deux, trois bonbons servent à attirer le cadet, on va le nommer C., dans la penderie de chez les parents. Oé, les trois mousquetaires, crie la stagiaire du bas des marches, c'est prêt, on mange du spaghetti bolognese, le dernier à table se coltine les pâtes brûlées du fond de la casserole ! On joue, hurle Avery. On joue, chantent Angus et C. en canon, comme l'echo d'une voix sur la Haute Mer. C'est en pirates, justement, qu'ils déguisent C. : le plastron de papa, des bandeaux de maman suffisent à le transformer—que dis-je, le transfigurer !— en Barbe Noire, et hop, la ventouse pour la toilette sous le genou gauche complète à merveille le portrait. Attention, rappelle Avery, il ne faut prendre que les choses qu'on a en double. Car à côté de C. qui s'émoustille et qui gazouille comme un oiseau car enfin, son frère et sa sœur l'incluent à leurs jeux, le mannequin de couture de maman est étalé sur le lit. On l'habille tranquillement—Avery, glorieuse, lui dessine des traits qui, à quelques kilomètres de distance et pour un myope, pourraient ressembler au cadet. Rae monte les marches et met sa tête dans l'encadrement de la porte. On vous attend, A. et moi, accuse-t-elle. On arrive, sussurre Avery, poussant le cadet à droite et à gauche. Angus jubile d'une jubilation drôle, déjà à moitié coupable. Rae redescend les marches à la cavalcade et Avery fait signe à Angus que c'est l'heure. Pendant qu'il propulse le mannequin par la porte parisienne, au-delà du balcon, Avery pince l'oreille du cadet, qui lâche un cri de mort. Celui-ci est suivi de deux sons : le lourd craquement du mannequin de bois qui heurte le sol et la voix de Rae qui se brise, qui traverse la porte patio du rez-de-chaussée, qui se jette par terre aux pieds du faux-cadet.

Le regard qu'elle leur lance, aux deux petites têtes de 11 ans qui la lorgnent du balcon de leur parent, confirme la culpabilité d'Angus et le chef d'œuvre d'Avery. Et ce cadre, sur lequel la caméra s'éteint, se fixe pour encore une bonne dizaine d'années. Avery le cerveau, Angus les moyens. Avery l'organisation, Angus l'invitation. Avery la politicienne, Angus le médecin. Avery la vodka, Angus les clés de la voiture. Il y a quelqu'un quelque part qui est bien content qu'ils se soient trouvés, ces deux ovules-là.

A— t'es constamment anxieux. tu cries tout le temps. tu bois tout le temps. tu trouves ça normal, peut-être ?
A— t'as rien à m'apprendre sur comment être normal, Ave. tu veux que je dise à papa et maman comment je t'ai trouvée, l'autre soir ? il a fallu que je lave la voiture trois fois pour que ça arrête de sentir la gerbe.
A— si tu veux la jouer comme ça, Angus, ça va. mais ne dis pas que je t'ai pas prévenu : cette fille, elle ne me dit rien qui vaille.

Avery Rosenbach, quinze ans, s'interrompt parce que cette fille vient de tourner le coin de la rue et s'élance vers eux avec toute la fougue dont jouvence sait faire preuve. Le visage de son frère jumeau s'illumine. Cette fille, c'est Eléonore Leicester, Daisy de son deuxième nom, Avery le sait parce que Angus le lui a répété cent fois, Daisy, Daisy, Daisy, Daisy, c'est tout ce dont il parle. Beau temps, Eléonore Daisy Leicester est de bonne humeur et elle aime Angus d'amour. Mauvais temps, Eléonore Daisy Leicester a trop bu et elle lui crache à la figure. C'est qu'ils ne font que se détruire, ces deux-là. Angus allait si bien, avant qu'il la rencontre. Ils avaient ce truc, tous les deux : quand il faisait une crise d'anxiété, elle le traînait par la main, dans la cave à vin de leurs parents, où ils sortaient la planche de Ouija et imploraient les esprits de repartir avec le poids qui assaillait le cœur d'Angus sans raison. Maintenant ils ne peuvent même plus s'adresser la parole sans s'engueuler. Il vient la chercher tard le soir aux fêtes qu'il ne fréquente plus, il ne dit pas bonjour à leurs amis. Des fois il est allé rejoindre les amis d'Eléonore Daisy Leicester. Des fois, elle est même assise dans le siège à l'avant de la voiture des jumeaux. Eléonore est folle, Avery en est convaincue. Une fois Angus l'a amenée à l'une de leur fête, avec les gens du Lycée et elle criait dans les toilettes, elle avait trop bu et elle disait qu'elle allait se tuer. Si papa et maman savaient ça, ils feraient une syncope. Une chance, dans trois ans, ils iront à Oxford et ils n'auront plus à se soucier d'elle qui restera dans les bas-fonds de Londres avec ses amis des bas-fonds et sa vie des bas-fonds. Avery ferme ses yeux et soupire. Avery ferme ses yeux et espère.

C'est le vent dans les voiles que la frégate Rosenbach revient à Oxford : fort d'une présentation dans un colloque à Helsinki, il a son sac à dos sur une épaule et son complet-cravate dans l'autre alors qu'il parcourt l'allée qui le mène vers le bâtiment Abraham. À ses côtés, Avery fait rouler une valise sur le sol.

A— la prochaine fois, tu choisiras un endroit un peu moins froid pour jouer à l'intello. la Barbade, peut-être ? Trinidad et Tobago ? Polynésie française ?
A— si tu voulais aller en vacances au soleil, t'avais qu'à accompagner C. ou une de tes amies. les voyages au Mexique durant la semaine de relâche, c'est pas ça qui manque !

A, laissant échapper un faux cri d'horreur— ça alors, Cornell Angus Rosenbach, je suis insultée ! moi, abandonner mon petit frère alors qu'il est une étoile montante du jello pour bactéries ?
A— c'est de la gelée p—
A, lui prenant les mains— je rigole ! tu étais extraordinaire et il n'y nulle part au monde où j'aurais mieux aimé passer ma semaine de relâche... la prochaine fois, on ira jusqu'en Laponie ?

Angus voudrait répondre et ricaner avec elle mais une mèche rose a attiré son attention. Lui qui va si bien. Lui qui est en train de devenir quelqu'un. Serait-ce possible que... ? Non. Il se ravise immédiatement. Il fût une fois en amour avec Eléonore Daisy Leicester, mais c'était une erreur, c'était un poison, c'était un naufrage et il n'est pas prêt à devenir l'écume infinie de son désespoir. De toutes façons, que ferait-elle ici ? Il y a si longtemps qu'ils ont perdu contact... Non. Non. Non. pense Angus (c'est la voix d'Avery qui résonne dans sa tête). Il secoue vaguement la tête et passe le bras autour des épaules de sa sœur, l'attirant vers l'intérieur du bâtiment.

A— wanna do something fun ?
A, feignant le désintérêt— mehhh...
A— on commande des pizzas, on s'installe sur le lit de Zach et on pète sous les couvertures en écoutant Human Centipede ?
A, imitant Leo dans Django— you had my curiosity, but now you have my attention.

Et les voilà qui partent telle une seule ombre vers de plus mesquines aventures, dans le soleil couchant des néons qui illuminent la vaste prairie du corridor principal du bâtiment Abraham. Angus ne se retourne pas. Angus ne se retourne pas. Angus ne se retourne pas—peut-être qu'il se retourne, mais il ne faudrait pas, parce qu'il verrait des cheveux roses et verts et bleus descendre l'allée d'un pas sautillant vers l'Université et alors peut-être qu'il fondrait en écume qui glisserait jusqu'à ses pieds de sirène.

Angus ne se retourne pas.

Que répond le petit whisky à ces QUESTIONS TORDUES ?
Que représente Oxford pour toi ? l'opportunité de ~~surveiller ma sœur jumelle et sauver l'honneur de la famille~~ suivre le cursus scolaire de la plus haute qualité possible et de devenir un des médecins les plus compétents de ma génération.
Plutôt bon verre de scotch ou shots de tequila ? de scotch : un petit Lagavullin 16 ans n'a jamais tué personne, bien au contraire !
Il parait que le sexe c'est mal, t'en penses quoi toi ? pas mal, pas bien. Les gens en font ce qu'ils veulent, je crois.
As tu fait quelque chose dont tu n'es pas très fier ? rien qui ne soit trop grave pour que je ne puisse en parler.
Ça te fait quoi quand l'Oxymoron publie des infos sur toi ? bof.
Je suis sûr que tu as une petite manie insupportable, laquelle? une ? juste une ? JUSTE UNE ?

pseudo/prénom jules (je suis une fille) & mon pseudo est chichi âge 20 ans lieu d'habitation québec by the beach où as-tu connais le forum PRD t'en penses quoi? :coeur:

Scénario ou Inventé? jé souis un scénario à la base mais jé souis dévénu lé maître dé lé Rosenbach Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? no je crois que ça va aller :coeur:

un dernier mot? :gnihihi: