INTRIGUE 7 ✗ la fête de fin d'année

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/10/2014 **☆ potins balancés** : 894

la fête de fin d'année
jusqu'à l'excès

I. La fin de l'année approche.
« Chers élèves de l'université d'Oxford,
vous êtes conviés pour la soirée du Doyen afin de célébrer la fin de cette année d'études. Une tenue adéquate sera exigée. Vos parents ainsi que vos professeurs seront présents, alors soyez à la hauteur de leurs exigences, vous êtes l'avenir de ce pays. » Chaque élève avait reçu l'invitation du Doyen, par internet, par courrier, ou même sur leur téléphone. La fête de fin d'année de l'Université d'Oxford était une sommité dans les mondanités qui pouvaient avoir lieu tous les ans dans la ville anglaise. Fastueuse, élégante, durant cette fête qui commençait en milieu de l'après-midi pour se terminer tard dans la nuit, les professeurs, les parents, les élèves étaient invités à danser le quadrille et à boire du champagne par le doyen de l'Université. Un homme discret mais charismatique qu'il n'est possible de rencontrer qu'à cette occasion.
Les élèves se rendent à cette soirée le lendemain de la fin de leurs examens, et découvrent le résultats de ces derniers une semaine après. C'est un moment d'échange, et de convivialité que les Riot et les Posh ne manqueront pour rien au monde. Au moins qu'ils ne préparent quelque chose en cachette... Cela c'est à vous de le découvrir !

II. Le fonctionnement.
Vous ne serez autorisés à répondre au sujet commun de la soirée de fin d'année qu'une fois que vous aurez envoyé votre réponse à l'examen de fin d'année ! Tous les élèves doivent OBLIGATOIREMENT y répondre :love:

Bonne chance à vous !
Pour la suite, n'hésitez pas à répondre le plus souvent possible au sujet commun de cette soirée, vous pourriez être surpris de voir toutes les possibilités qui s'ouvriront à vous ... Bon jeu !

III. Les présents.
Sont autorisés à poster: Aaron W. Evans; Avery J. Rosenbach; Azylis Bennett; Catherine Blackbird; Eden A. Winchester; Eléonore D. Leicester; Ellie M. Talbot; Galadriel A. Delanoue; L. Alice Kensington; Maxence T. Scott;Olivia Rosebury; Sasha M. Fitzwilliam; Scarlett A. Ambrose; Vitaly A. Vasili; Zacharia M. Schoemaker

Pour toute question n'hésitez pas à contacter Alice Kensington :love:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 03/05/2015 **☆ potins balancés** : 1572

Catherine Blackbird
la fête de fin d'année.

Avant la soirée.

"Je sors". Ma mère prenait rarement la précaution de me prévenir lorsqu'elle sortait. Mais jamais elle ne prononçait mon nom. En même temps, elle sortait rarement. En général, elle couchait dans l'appartement, sur son propre lit et n'acceptait pas souvent les sorties au restaurant ou les invitations plus intimes. Elle aimait se sentir maître de la situation, de n'importe qu'elle situation. C'est bien l'un des rares points communs que nous avons, elle et moi. Assise sur mon lit, je ne pris même pas la peine de lui répondre. Bien trop perdue dans mes pensées. Et puis de toute façon, elle ne m'aurait pas entendue, pas écouté. Je suis même certaine qu'elle n'était pas au courant de mes plans pour ce soir.
La soirée de fin d'année d'Oxford était attendue par tous ses étudiants, mais aussi par bon nombre de personnes extérieures et professeurs. Pour moi, c'était clairement une occasion à ne pas louper. Une occasion encore de faire bonne impression dans le grand monde. Une occasion que j'avais pris soin de bien planifier. Ma journée avait été organisée rien que pour cet évènement. Je m'étais fait livrer ma tenue tôt le matin, commandée lors de mon séjour en France. Sur mesure, la couleur pourpre de ma robe couture devait parfaitement tomber sur ma silhouette, tout comme les escarpins noirs à plateau épousaient à merveille la courbe de mes pieds. La parure que je portais illuminait tant mon cou que mes oreilles et mon poignet droit, de ses étincelles argentées. Comme à mon habitude, mes cheveux étaient lâchés, tombant avec grâce sur mes épaules. Une mèche simplement était fixée de ma tempe à l'arrière de ma tête, afin de dégager mon visage. Je m'occupais toujours moi-même de mes cheveux, je ne laissais personne les coiffer à ma place. Même Heathcliff n'avait pas cette autorisation.
Alors que le chauffeur se fit annoncer à l'entrée, je saisis ma pochette argentée posée à côté de moi. Un regard dans la glace me suffit à approuver le résultat. Il y allait avoir beaucoup de monde ce soir, notamment les Posh. Je devais être à la hauteur.

Moment-J.

La voiture s'arrêta pile devant l'entrée. Il n'y avait pas encore grand monde, la place était donc libre. J'étais l'une des premières à arriver. Remerciant le chauffeur, je posais un pied à terre. Alors que la voiture s’éloignait, ma détermination pouvait clairement se lire dans mon regard. J'aimais ces moments, ces soirées. Alors que j'étais plutôt du genre à lire seule dans ma chambre, les festivités mondaines restaient mes moments favoris. Les autres personnes étaient tellement intéressantes à observer, dans leur inutilité, leurs bêtises. Et puis il fallait bien s'intéresser un peu aux autres pour qu'ils s'intéressent à vous.
Pas à pas, je franchis gracieusement les quelques mètres qui me séparaient de l'entrée. Un sourire aux lèvres, je tends mon invitation au garçon, à l'entrée. "Bonne Soirée, mademoiselle". Oh oui, merci.

Invité Invité

La fin d'année montrée enfin le bout de son nez, le beau temps allait donc avec mais aussi les examens pour les étudiants. J'avais cette chance d'être un professeur de théâtre donc un passe temps plutôt qu'une matière et donc un examen. Ce qui nous empêchait pas de devoir réviser pour notre pièce de fin d'année.
La tenue de la soirée se trouvait exigée aussi bien pour les étudiants que pour le corps professoral. J'avais donc décidé d'enfiler une chemise blanche, une cravate grise rayée noire, une veste de costume noir, un pantalon marron foncée avec une ceinture noire ainsi que des chaussures italienne noire. J'avais hâte de voir ce que porterais Azilys bien que je savais dors et déjà que je ne pourrais pas l'embrasser comme dans la chambre d'hôtel, ni même montrer un quelconque signe d'affection. De plus, j'avais eu cette opportunité de rentrer dans le groupe des riots et il allait falloir que je me batte pour garder ma place.
Je tendis mon invitation à cet homme qui se trouvais devant la porte d'entrée. Celui-ci me souhaita la bienvenue puis je jeta des regards pour pouvoir savoir qui était déjà présent.

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Aaron W. Evans
la fête de fin d'année.

Avant la soirée.

La fête de fin d’année était finalement arrivée et voilà que ce jour tant redouté venait hanté le fond de mes pensées depuis que j’avais reçu l’invitation du Doyen. J’avais reçu par courrier cette petite enveloppe orné de mon nom et à peine je l’avais ouvert que tout mon enthousiasme s’en était aussitôt envolé. En effet, si pour beaucoup cette fête de fin d’année était un moyen de pouvoir souffler, décompresser et surtout fêter la fin des partiels, elle était pour moi au contraire un moyen de me rappeler que ma famille était absente et bien pire encore qu’elle ne me soutenait dans aucun de mes choix, que ce soit dans ma vie professionnelle ou bien sentimentale. J’étais bel et bien seul malgré le fait que j’essayais de montrer au reste du monde que leur distance vis à vis de moi n’était que peu importante.

J’avais longtemps hésité et même décider finalement de ne pas venir à cette soirée de fin d’année, après tout ma présence n’allait certainement manquer à personne, j’étais un élève brillant, je faisais parti de l’élite de cette université, mais mon comportement lui ne plaisait pas à la grande majorité, alors pourquoi me rendre à cette soirée où je n’étais pas le bienvenue à première vue ? Oui mais voilà, c’était sans compté sur l’influence de mon homme, sur sa capacité à me faire changer d’avis en usant de moyens plus ou moins orthodoxes. Je me retrouvais donc ainsi à sortir de la douche, après un ébat mouvementé en compagnie de mon homme, à enfiler un costume de couleur bleue nuit, qui m’allait particulièrement bien au teint. Il me donnait ce côté sérieux et à la fois sexy qui ne laissait pas mon homme indifférent si l’on en jugeait par son regard posé sur moi depuis plusieurs minutes maintenant « Bébé arrête de me regarder comme ça où je te jure que cette fête de fin d’année risque de se terminer dans ton bureau de l’université où je m’appliquerai à te montrer tous mes talents … Allez hop hop hop, on est déjà en retard pour rejoindre ta mère et ta soeur, rhabille toi et on y va ! »

La soirée.

Nous arrivions finalement devant le cloître, le lieu de la fête où le Doyen attendait tous ses convives. Main dans la main avec mon homme, je lui déposais un tendre baiser sur les lèvres « On devrait peut-être garder nos distances pour éviter de s’attirer des problèmes, on pourra s’afficher une fois qu’on sera marié, ils n’auront ainsi plus aucun mots à dire … puis je dois faire bonne figure devant ta soeur et ta mère » Je ré-ajustais mon costume avant de lui demander son avis « Je suis beau là ? Rien ne cloche, je suis assez présentable ? Je ne te fais pas honte j’espère … » J’adressais mon carton d’invitation à la personne chargé de surveiller les entrées avant de pénétrer les lieux. J’étais à la fois stressé et anxieux quant au déroulement de cette soirée et surtout je gardais au fond de moi une légère peine du fait que mes parents à moi ne seraient en aucun cas présent pour applaudir les mérites de leur brillant fils.

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Andrea Fitzwilliam
la fête de fin d'année.

Avant la soirée.

Voilà le fameux jour était arrivé ! J'avais prévu d'y aller avec ma soeur et ma mère. Mais c'était sans compter sur mon fiancé, qui semblait avoir de vieux souvenirs qui remontaient à la surface. Et ils m'avaient clairement dit qu'il ne voulait pas aller à cette soirée. Moi qui pensait le retrouver directement là-bas avec ma famille, je me retrouvais maintenant chez lui, sortant de la douche après un ébat torride. Ravi de voir qu'il ne pensait plus à ce qui le chagrinait, je ne peux m'empêcher de le reluquer. Ce costume lui allait à ravir, et bon sang, il avait le don de me clouer le bec. Reprenant mes esprits je lève les yeux au ciel "Oui oui j'y vais, dictateur va !" Filant m'habiller, c'est l'indémodable costume noir que je choisis, orné d'un noeud papillon.

La soirée

On arrive main dans la main à la soirée. Enfin jusque devant le bâtiment avant qu'il ne m'embrasse et me lâche la main, soi-disant pour garder secret notre relation. Qui ne l'ai plus tant que ça, à vrai dire. Mais soit, je le laisse passer avant de secouer la tête. "Tu es parfait" Je le laisse entrer avant de tendre mon carton d'invitation au malabar qui garde l'entrée. Je ne quitte pas du regard mon homme, ce qui fait que je ne loupe pas la scène qui se joue devant moi. Il ne semble pas à l'aise et même carrément stressé, ce qui ne lui ressemble pas du tout. Grommelant dans ma barbe, tant pis pour les précautions, je ne peux pas le laisser ainsi. Parvenant rapidement à ses côtés, je glisse sans hésitation ma main dans la sienne, liant nos doigts ensemble. Souriant simplement lorsque son regard se tourne vers moi, je m'approche de lui pour murmurer "Bébé, jamais je ne vais te laisser seul, ce soir tu es à moi, et je ne compte pas nous cacher, même si je dois assumer les conséquences. Hors de question que je te laisse ainsi. tu es ma famille.... Allez viens.." JE le tire par la main avant de me faufiler dans la foule, pour le moment je ne vois pas ma soeur ni ma mère, elles ne doivent pas encore être arrivées mais j'aperçois Cat. "Y a Cat plus loin, je vais aller la voir, tu veux venir ?" JE pose sur lui un regard amoureux, attentionné.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

Eden A. Winchester ◮ La fête de fin d'année.

Les partiels étaient enfin terminés. Et qui dit fin de partiels, dit fête du doyen. Le doyen était un homme charismatique, qui ne se montrait que rarement. Il est d’une élégance à toute épreuve et nul ne peut le dépasser. J’avais déjà parlé avec lui lors des précédentes soirées et il faut dire qu’il sait tenir une conversation. Je suis certes une tête brulée qui ne pense qu’à se déchirer la tête avec de la vodka mais devant le doyen, je savais faire preuve de bonne conduite. J’observais mon reflet devant le miroir et j’étais plutôt contente du résultat. La soirée du doyen était un événement où une tenue plus que correcte était exigée. Exit mes éternels jeans/basket que j’avais l’habitude de porter. Cette soirée était aussi le moyen pour moi d’être féminine.

Etant grande, j’avais choisis une longue robe noir sirène avec des manches en dentelle qui m’arrivaient au-dessus du coude. Je l’avais accompagné de talons noirs pas trop hauts pour pouvoir tenir toute la soirée. J’avais bouclé mes cheveux et les avait rassemblé d’un seul côté. Ce look changeais radicalement de mes tenues habituelles, je ne me reconnaissais limite pas. Je pris mon violon au cas où car je me souvenais que l’orchestre avait eu un léger souci l’année dernière. Mieux vaut être prévoyante et puis cela me plairait de jouer devant tant de monde. Les parents des étudiants étaient aussi censés venir mais mon père, comme à son habitude, allait rayonner par son absence. Encore et toujours son travail et comme chaque année, il me promit de venir l’année suivante. Et chaque année depuis ma rentrée à Oxford j’y allais seule. La voiture arrivait au moment où je faisais une dernière retouche rouge à lèvre. Je pris mon violon, ma pochette et filai de l’appartement.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

La voiture me déposa devant le lieu de réception et comme toujours, l’extérieur était somptueusement décoré Des fleurs étaient disposées çà et là, il y avait des bougies, des rubans et autres guirlandes. C’était magnifique. Le voiturier m’aida à descendre de la voiture puis je m’avançais vers l’entrée. Je tendis mon invitation au gorille gardant la porte puis il me laissa passer. Il y avait déjà pas mal de monde et à peine avais-je posé un pied à l’intérieur que l’on me tendit une coupe de champagne. Je remerciai le serveur à qui je demandai d’aller ranger mon violon aux vestiaires. Il accepta gentiment alors je lui tendis l’étui et partis vers le buffet. Ce n’est pas que mais j’avais faim et je pouvais déjà sentir l’odeur des macarons et du punch.

©clever love.

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Vega & Everyone

“Intrigue n°7 & Fête de fin d'année”

Spoiler:

L

e regard perdu dans la foule de nouveaux arrivants, Vega n'écoutait pas ce qui se passait autour d'elle. Elle était venue avec ses parents, évidemment. Sitôt avait-elle reçu l'invitation qu'elle avait également reçu un coup de téléphone de sa mère. Elle aurait pu s'en passer, cela dit. A part payer pour ses études et son logement, ses géniteurs n'étaient plus présents dans sa vie depuis qu'elle avait intégré Oxford, ou alors en de rares occasions. Le genre de soirée à laquelle elle était invitée ce soir, par exemple. Elle n'avait pas eu le temps de se reposer beaucoup, cette nuit. Après une petite fête pour célébrer la fin des examens, la fête s'étant terminée aux alentours de six heures du matin, elle avait dû rentrer, prendre une douche, faire un brin de ménage, reprendre une douche, et accueillir le couple parentale qui était arrivé à neuf heures sonnantes.

Par la suite, elle avait passé la matinée en leur compagnie, sa mère insistant pour aller faire le tour du campus. Ce n'était pas la première fois qu'ils venaient, mais à chaque fois, elle insistait pour le même cirque. Vega s'était donc résignée. Sur les coups de midi, ils s'étaient rendus dans un grand restaurant de la ville, où son père avait réservé une table. Ils avaient discuté, un peu, de tout et de rien. Surtout de rien à vrai dire. Depuis quelques temps, Vega n'arrivait plus ni à se confier à ses parents, ni à prendre leur paroles pour des évangiles. Elle avait grandi, mûri, et elle en était venu à les faire descendre du piédestal sur lequel elle les avaient hissés dès son plus jeune âge. Puis ils étaient enfin rentrés dans le loft qu'ils lui payaient, et, pendant que ses parents se rendaient dans la chambre dans laquelle ils dormaient toujours quand il venaient pour plus d'une journée, la jeune femme avait pu souffler un peu. Ils avaient bien évidemment remarqué son air fatigué, et lui avait conseillé de faire une sieste d'une petite heure. Elle n'allait pas s'en priver. Alanguie sur son lit, elle n'avait pourtant pas pu trouver le sommeil. Elle savait qu'elle s'en était tirée honorablement, pour ses examens, mais la note la tracassait. Elle ne voulait rien de moins que l'excellence. D'abord pour sa propre ambition, et puis parce que ses parents n'attendaient que ça d'elle.

Finalement, l'heure de se préparer était venue. Même si elle n'avait pas dormi de l'après-midi, Vega avait pu se reposer un peu. C'est donc ragaillardie qu'elle avait pris une nouvelle douche, la troisième de la journée, et qu'elle avait enfilé la robe qui trônait dans son armoire depuis qu'elle avait reçu l'invitation. Les robes longues ne lui allaient pas, comme elle n'était somme toute pas très grande. Elle préférait largement les robes courtes. Mais en la présence de ses parents, et du doyen, elle avait opté pour un compromis. Une très jolie robe bustier, agrémenté de petites pierres (peut-être pas du diamant, mais presque, étant donné que c'était un cadeau d'anniversaire de la part de ses parents), de couleur vert pâle. Cintrée à la taille, la robe était longue derrière, et se raccourcissait devant. Les légers froufous de la jupe donnant l'air d'être une simple robe fendue, ça convenait très bien à la demoiselle. Accompagnant sa tenue d'escarpins à plateforme d'un blanc nacré, elle tressa simplement sa longue chevelure rousse de manière à ce que cette dernière retombe par-delà son épaule, sur son buste. Une chaîne en argent autour du cou, une paire de boucle d'oreille toute simple, en diamant, et une chevalière en argent avec les initiales de son père (cadeau pour ses quinze ans) qui ornait son doigt étaient les seuls bijoux qu'elle s'autorisait.

Perdue dans ses pensées, Vega ne réagit pas tout de suite lorsque son père lui posa une question. « Vega ? » Clignant des yeux, la rousse tourna ses prunelles aigue-marine vers celles, d'un gris d'acier, de son paternel. « Oui, père ? » Et il reposa sa question, à laquelle l'étudiante répondit distraitement avant de se replonger dans l'observation de la foule.

Code couleurs :

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Faites place au Doyen et sa fille chérie !

« Le début de soirée avec les parents, la fin au sous-sol dans la débauche. »

Voilà une semaine que mon père réclamait ma présence le midi, ainsi que le soir, pour organiser la soirée de fin d’année. C’était l’évènement incontournable. Chaque étudiant ayant ainsi l’occasion de décompresser avec la fin des examens, qui équivaut à la fin des révisions. Ils ont ainsi l’occasion d’abandonner leurs sempiternels joggings qui ne flattent pas du tout leurs silhouettes, de s’épiler, car les filles abandonnent généralement les coups d’un soir en cette période, ce qui veut dire qu’elles font moins attention à leurs corps, et enfin, c’est le moment d’arrêter les gourmandises qui deviennent généralement le quotidien des élèves en période d’examen. Pour ma part, je ne touche ni au chocolat, ni au jogging, mais je dois bien avouer que je deviens irritable comme pas deux ! Déjà que je le suis en temps normal, avant les résultats, il vaut mieux ne pas me contrarier si la personne en face ne souhaite pas de représailles ! Quoi qu’il en soit, j’aidais mon père à organiser la décoration, à envoyer les cartons d’invitation, et en échange, j’avais droit à une superbe robe de couturier tous frais payés. Un bon compromis en soit, surtout que je profite de ma position pour envoyer quelques cartons d’invitations disposant d’un « bonus ». Seule une poignée d’étudiants sélectionnés à la volée pourraient accéder à l’After qui se déroulerait au sous-sol d’Oxford. Ce sera la fin de soirée à ne surtout pas manquer ! Probablement l’orgie la plus grosse de toute l’année, mais bien entendu, aucun adulte ne doit être mis dans la confidence.

Le Jour J, j’ai du jongler entre l’organisation de la vraie soirée, l’organisation de l’After, et mes cours. Autant dire une journée bien remplie ! Comme je devais être dans la salle une heure avant tout le monde, je rejoignis ma chambre sur les coups de seize heures, et commençai par une bonne douche chaude, avant de poursuivre par la coiffure, et de terminer par le maquillage. Voilà que mon visage ressemblait à une poupée de porcelaine, mais le meilleur restait encore à venir, la robe que j’avais choisie épousait parfaitement mes formes. C’était une robe longue, en soie, avec un décolleté plongeant devant, et croisé dans le dos. Elle n’était pas du tout vulgaire, et ressemblait aux robes vintages des années 30. Une Marylin Monroe en puissance si je puis dire. Pour aller avec cette tenue, des escarpins à bout ouvert. Au moment où je saisis mon châle Jenny fit son entrée dans la chambre et vu sa tête, je n’allais pas passer inaperçue ce soir. Avec un petit rire, et une bise sur la joue, je sortis en direction du cloitre de Magdalen.

Je rejoignis mon père à l’entrée pour accueillir les professeurs qui furent les premiers à arriver, puis je restais quelques minutes de plus pour saluer certains membres du personnel avant de rejoindre la foule d’étudiants. J’étais comme un poisson dans l’eau, je faisais toujours sensation forte avec mon père. D’ailleurs, certains étudiants boursiers en profitent souvent pour faire du lèche botte, et il n’est pas rare que j’en profite à mon tour pour les remettre à leurs places.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 06/12/2014 **☆ potins balancés** : 4007

Queen A.
la fête de fin d'année.

vingt-quatre heures avant
Elle avait passé deux jours à l'hôpital, dans le secteur de psychiatrie. La raison était simple et douloureuse à la fois. La jeune femme était entrée aux urgences à cause de saignement et de douleur au ventre. Une crise de larme et d'hystérie avait fini de la faire admettre dans l'enceinte de l'établissement. Elle avait perdu son enfant . La nouvelle de l'infidélité répétée sans doute de son fiancé avait fini par la rendre folle. Sans compter sur les nuits blanches post-examens, les soirées à répétitions, l'absence de son demi-frère dont elle ne pouvait pas avoir de nouvelles, et de sa meilleure amie partie à l'autre bout du monde. Alice était sur les nerfs, à fleur de peau, l'âme à vif, et elle n'arrivait pas à prendre le recul nécessaire pour passer cette épreuve. Alors elle avait tout simplement exploser, et cela avait fini par tuer son enfant. Elle était enceinte de puis un peu plus d'un mois tout juste, et cela était arrivé si vite qu'elle avait encore du mal à le comprendre.
48h passé à l'hôpital, dormant sous les effets des anxiolytiques, elle n'avait pas accepté énormément de visites. Elle n'avait mis personne dans la confidence, tant et si bien qu'elle fut étonnée de voir son père venir la chercher. Elle l'avait accueillie à la manière d'un héros, vingt-quatre heures avant le début la soirée de fin d'année de l'université. Il lui avait amené une robe d'Asie, qu'un de ses clients richissimes lui avait gentiment offert. Une robe de collection qui n'était pas encore en vente. Encore un privilège dût à leur réputation, et leur travail d'excellence auprès des grands de ce monde. C'était parfait pour Alice, parfait pour l'occasion, parfait pour la sortir de l'état dans lequel elle se trouvait. Amorphe elle ne se sentait pas capable de penser ou ressentir quoi que ce soit. Comme prise sous l'effet de drogue, elle acceptait de suivre son père jusque son appartement sans dire un mot.

le jour j.
Elle se regardait dans le miroir en pied de sa chambre. Elle avait mit la robe que son père lui avait offerte. Elle était rouge, sacrément courte, mais elle restait très classe. Le haut du décolleté était en fine dentelle avec un col rouge qui habillé son cou. Elle portait des talons aiguilles doré, et une petite pochette noire avec quelques petites pilules magiques à l'intérieur. Qui lui venait de l'hôpital en réalité pour la calmée. Une chose qu'elle devait cacher sous les sourires et les paillettes. Elle s'était maquillée avec goût, un phare à paupière doré faisait briller son regard entouré de noir profond. Elle avait relevé ses cheveux pour une queue de cheval complexe et rock'n'roll qui lui donné un pseudo-air rebelle. Le tout était incroyablement classe et sexy. Elle regardait ce reflet dans le miroir et se mit un sourire. Elle se prit en photo et le posta sur son compte Instagram avec la note : Queen A is coming back tonight. Live to excess. Il ne fallut pas longtemps pour que la jeune femme atteigne la centaine de notes et quelques cinquantaines de commentaires. Elle faisait son grand retour.
Son père l'attendait pour la conduire à l'Université. Il dormait chez elle, et portait un magnifique costume rouge foncé qui lui allait incroyablement bien. Il lui avait appris qu'il fallait savoir se tenir, mais que se faire remarquer était tout aussi bien pour leur réputation. Ils arrivèrent devant l'Université, conduit par le chauffeur de son père qui l'accompagnait partout. Ils parlaient de tout et de rien, mais évité le sujet d'Eliakim et de la fausse couche d'Alice. Elle espérait de tout coeur que son fiancé - ou ex-fiancé - ne serait pas présent ce soir. C'était sa soirée de retour. C'était un grand moment pour elle.
Elle sortit de la voiture, au bras de son paternelle, magnifique et fière. Elle arrivé dans l'entrée où Daisy accueillait quelques invités avec son père. « Tu es fantastique très chère ! » Dit Alice en se baissant pour lui faire la bise, une manière de faire à la Française. Ils entrèrent dans le Parc et tout de suite Alice reconnut son cher Aaron, avec son fiancé. La belle Eden, et quelques autres étudiants qu'elle connaissait. C'est vers ses amis gays que la jeune femme amena son père : « Aaron, Andrea ! Ca fait plaisir de vous voir ! » Dit-elle en les prenant dans ses bras. « Papa, je te présente Aaron Evans et son fiancé Andrea Fitzwilliam. » Dit-elle en les montrant. Puis en se tournant vers ses amis : « Je vous présente mon père: William Kensington. » « Enchanté Messieurs, et toutes mes félicitations pour vos fiançailles.» S'exclama le père de la belle blonde. Puis reconnaissant quelques parents célèbres plus loin il se tourna vers sa fille et lui fit un baiser sur la joue. « Excusez moi je vais dire bonjour à de vieux Amis. On se retrouve plus tard Chérie. » Alice sourit et le laissa partir avant de se tourner vers ses deux amis. « Dites moi que vous n'avez pas vu Eliakim ! ... » Demanda-t-elle avant de remarquer qu'Aaron semblait incroyablement angoissée... « Aaron, prends un verre je t'en pries, tu vas faire un trou dans le sol à force de trembler comme ca. » Dit-elle en faisant signe à un serveur qui passait, prenant un verre de champagne pour son meilleur ami, un pour son fiancé et un pour elle... Puisque maintenant elle pouvait boire à volonté et elle comptait bien en profiter. A bon entendeur...

HS : JE ME SUIS LACHEE :face:

vous ne pourrez pas faire pire que moi :nop:

fufufu ~

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 03/05/2015 **☆ potins balancés** : 1572

Catherine Blackbird
la fête de fin d'année.

Moment-J.

La salle, grandiose, se remplissait petit à petit. Les paillettes, les couleurs vives, le cliquetis des talons hauts remplissaient peu à peu mon environnement. J'avais salué toutes les personnes méritant un intérêt quelconque, et je me retrouvais maintenant, seule, un verre à la main, cherchant en vain mes amis. Quelques vieilles connaissances de mes parents venaient me féliciter pour l'obtention de mon diplôme, d'autres pervers au regard déjà brillant complimentaient simplement ma robe. Il y avait ces filles, aussi, qui me regardaient de loin et qui, quelques fois, osaient s'approcher pour me souhaiter une bonne soirée. Je me sentais comme un poisson dans l'eau, une sirène sur son rocher. Décidément, mon retour au pays était plus que bénéfique.

Alors que je saluais de loin une demoiselle et son père, tenant une quelconque place chez Blackbird&Co, je portais ma coupe de champagne vers mes lèvres. Certains visages m'étaient familiers, mais j'attendais quelques personnes en particulier. C'est à ce moment-là que j'aperçus Andrea faire son entrée... au bras d'Aaron. J'avais appris leur nouvelle relation, pas si nouvelle que ça finalement, peu de temps auparavant. Et même si je désapprouvais totalement cette union, je me devais de l'accepter, pour Andrea, pour mon meilleur ami, qui de plus, m'avait demandé d'être son témoin. Je ferais tout pour que son bonheur soit complet, y compris faire la peau à cet homme si il venait à blesser une nouvelle fois le bel amoureux. Je les observais discuter au loin. Le brun ténébreux n'avait pas l'air si à l'aise que ça, ce qui n'était pas pour me déplaire. C'est là qu'Andrea m'aperçus et incita son homme à le suivre, venir à ma rencontre. Voyant qu'il hésitait à accompagner mon ami, je me décidais à ramener mon jupon pourpre vers eux. Il fallait bien faire des efforts, je ne voulais pas qu'il soit triste. Et je ne laisserais personne gâcher ma soirée. Comme tu es beau... C'est presque vexant, tu sais ça? J'embrassais mon ami sur la joue, une main sur son épaule, évitant avec soin d'adresser un mot à son acolyte, à qui je lançais simplement un regard. Histoire de dire que je l'avais vu. Un "bonsoir" à ma façon. Comment tu vas, Andrea?
Nous avions à peine eu le temps de nous saluer qu'Alice fit son entrée. Elle était radieuse, comme toujours. Et beaucoup de classe. Elle était accompagnée de son père, un homme qui avait beaucoup de prestance également. Et qui me fit soudain regretter la présence du mien... Un cours instant, pourtant, les évènements remontant bien vite à mon esprit. Après avoir salué quelques personnes, elle vint nous rejoindre, et s'enquit rapidement de la présence d'Eliakim. Aurais-je loupé un évènement?

Invité Invité

La soirée d'Isadore

Un homme ne vit pas que pour la luxure et la débauche. Δ Unknown.

Isadore Roswell ou l'homme des soirées en tout genre. Même lors de soirée plus officielle, il savait comment faire pour attirer l'attention sur lui. Et ce soir, il devait jouer le tout pour le tout. Il se donna un petit côté classe mais rock, histoire de se démarquer des autres. Le jeune homme était ravi d'être à cette soirée, et il comptait bien montrer de quoi il était capable. Il entra dans la salle, finement décorée et il observa les gens déjà arrivés. Il nota quelques têtes connues et il irait les voir plus tard. Tout d'abord, il avait besoin d'un verre. Il ne pouvait pas commencer une soirée sans un verre.

Isadore trouvait ça amusant de regarder les autres agir, ou arriver, c'était si significatif des personnalités de chacun. Il se posta dans un coin, mais tout de même bien assez visible pour être vu, et il continua d'observer les autres. Son père n'avait pas pu venir ou n'avait pas voulu venir. Mais qu'importait, il ne comptait pas devenir banquier et son père lui en voulait pour ça. Il n'avait qu'à demander ça à ses soeurs. Il soupira, trouvant que c'était finalement assez ennuyeux, ici, seul. Mais en tant que président du Newman Society, il devait se montrer et parler de son association. Le démon à l'intérieur de lui riait de tout ça. Quelqu'un vint lui parler, et Isadore agit en parfait héritier Roswell. La conversation était toujours la même. Les études, la famille, et son avenir. Mais il fit comme s'il était intéressé et soucieux de son avenir, il n'avait pas vraiment le choix. C'était un ami influent de son père et il se devait de porter le nom Roswell avec dignité, en public. Il sourit même avec son air angélique. Personne ne devinerait sa véritable personnalité et compromettrait ses plans, il se le promettait.

Invité Invité

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Vega & Everyone

“Intrigue n°7 & Fête de fin d'année”

S

es prunelles croisèrent plusieurs têtes connues, et un sourire étira ses lèvres gourmandes. Triturant machinalement le bout de sa tresse, la rousse écoutait d'une oreille son père qui se félicitait des bons résultats qu'elle avait eu jusqu'ici. Il espérait que ça ne se dégraderait pas, et Vega hocha la tête. « Je travaille toujours aussi dur pour l'excellence, ça ne baissera pas, assura-t-elle d'une voix chantante. » Un fin sourire salua ses paroles. La famille Taylor était peut-être des "nouveaux riches" comme on les appelaient, mais ils avaient acquis la plupart des codes des familles aristocrates. La jeune fille mettait d'ailleurs un point d'honneur à les respecter, ne voulant pas être vue comme une parvenue. Bien entendu, ça ne s'appliquerait sûrement pas lors de la petite fête qui suivrait celle-ci. Ses prunelles brillèrent d'ailleurs de malice quand elle croisa le regard de Daisy, et un petit clin d’œil dans sa direction lui assura qu'elle avait hâte que cet after commence.

Son père parla encore un peu, un verre de champagne à la main, et elle finit par accrocher du regard la silhouette bien connue d'Isadore. Il était en pleine conversation avec un homme à l'air important, mais elle ne vit pas de traces de son père à ses côtés. Ce dernier n'avait sans doute pas voulu venir. Un petit sourire glissant sur ses lèvres, Vega tourna alors la tête vers son propre géniteur. « Si vous voulez bien m'excuser, commença-t-elle avec une expression neutre. Je viens de voir Isadore, je vais aller le saluer. » Sa mère esquissa un sourire, mais ce fut son père qui répondit de sa voix de basse. « Je t'en prie, ma chérie. Et transmets nos bons sentiments à ce garçon, ainsi à qu'à sa famille. » Inclinant la tête avec un sourire, Vega lui assura qu'elle le ferait, avant de prendre congé. Ses parents resteraient sans doute une heure ou deux, le temps de se faire bien voir, de parler un peu avec des personnalités importantes de la haute société. En attendant, la rousse entendait bien essayer de faire passer au plus vite le temps de cette fête honorable en allant s'occuper avec ses amis.

Saluant ses parents d'un signe de tête, la Taylor fendit la foule avec souplesse pour aller retrouver son ami. Arrivant derrière l'homme avec qui il discutait, la rousse toussota légèrement pour faire remarquer sa présence. « Si vous voulez bien m'excuser, monsieur, j'aimerais vous emprunter un moment le président de la Newman Society. J'aurais quelques questions à lui soumettre... » La jeune femme fit passer son intervention avec un sourire respectueux, croisant sagement les mains devant elle, sur la petite pochette de la même teinte que sa robe.

Code couleurs :

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 07/03/2015 **☆ potins balancés** : 60

Défis : à l'attention d'Isadore
jusqu'à l'excès

Bonjour Isadore,
Voici le défis que l'on te lance : chanter Sister Act - My God :hinhin:

Bonne chance !

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 07/03/2015 **☆ potins balancés** : 60

Défis : à l'attention d'Eden
jusqu'à l'excès

Bonjour Eden,
Voici le défis que l'on te lance : MONTER SUR SCÈNE, ET JOUER DU VIOLON DEVANT TOUTE L'ASSEMBLÉE. :wut:

Bonne chance !

Invité Invité

A king still his crown

AFTER
Demain est un autre jour… une année arrivait au bout de course, une suivante allait prendre la relève. Dans ses yeux pétillants ont pouvait observer cette 4ème année à Oxford en accéléré : Des mains douces sur sa peau, un sourire aux lèvres de sa soeur, les verres qui tintent, l’odeur de la cigarette mais surtout un singulier carton d’invitation avec écrit en lettres dorées, RIOT CLUB. Tout défilait, lui membre de la crème d’Oxford, ses pas avaient monté la pente de l’excès et descendu celle du travail. Un rattrapage était tombé d’un coup le jour où il posa son regard sur les résultats des examens. Dans son coeur, son égo en prenait un petit coup… devant les autres, cette nouvelle n’était qu’un détail qu’il se promettait de régler… mais comment ? Des murmures soufflaient qu’une soirée allait se dérouler et que cela serait l’occasion de se racheter. Oui, la fête organisée par le doyen était l’endroit où se ressemblait tous les élèves pour célébrer leurs résultats aux examens et fêter le début des vacances. Il se montrerait sage, digne… l’homme dont fondait tout ses espoirs son père. Il était un Blackbird, les oiseaux se relèvent toujours, même si une de leurs ailes a été cassée. Alors doucement on ressort l’élégant costume noir où ne s’est formé aucunes tâches. On renoue le noeud de cravate et on sent l’excitation des dernières heures avant une réception. Pas de filles à son bras, il sera seul comme il l’a toujours été. Il avancera droit et se montrera le gentlemen que son père aurait voulut qu’il soit. Les verres de whisky lui avait amoché la tête, avaient répandu des idées noires dans son cerveau tel un venin… se venin allait l’enfuir sur terre, déjà qu’il était dans le gouffre… au bord du précipice de ses bêtises qui s’accumulaient. Une simple inspiration, une simple expiration pour bouton de départ d’un nouveau Heathcliff emportant au passage son paquet de cigarette…Le taxi attendait depuis déjà bien vingt minutes.

NOW
La musique chauffait ses oreilles où des braises des dernières fêtes au Riot étaient restées. Ses lèvres étaient en sang tellement ses dents s’enfonçaient dans celles-ci. L’anxiété…. simple boule plantée dans son ventre. Elle alourdissait ses pas… le rendait moins sur de lui. Il n’était plus beau, plus élégant, plus maître de lui même, mais maladroit, perdu dans un vague. L’ambiance était pourtant à son rendez-vous, il percevait les sourires, les « bonjours » qu’on lui adressait mais c’était comme si son corps n’était plus connecté à tout ça, si il s’était replié attendant qu’un miracle le bouge, le remu et soulage ses douleurs de plus en plus fortes au fur et à mesure qu’il avançait jusqu’au doyen. Il ne voulait pas … non… un verre… juste un verre et il pourra se concentrer… Le bar était si proche. De plus la crinière blonde d’Alice ne pouvait rester comme ça sans qu’il passe ses mains dedans. Sa vision lui informa que Catherine était présente… il avait trop honte pour l’aborder maintenant. Il avait fait son choix… il n’avait plus qu’à agir. Les gestes lui parurent simple : Le liquide se déversant dans la coupe, le contact de son palet avec l’alcool… et puis la main attrapant celle d’Alice. Son sourire réapparut « ma déesse… mon retard ne s’est pas trop fait sentir » lui susurra t-il à son oreille. Un touché et le revoilà reparti dans cette farandole, personne ne pouvait le changer… le roi qui il y a quelques secondes avait posé sa couronne la remettait sur son crâne et en faisant s’envoler ses bonnes résolutions. Il allait prouver qu’il méritait son titre et qu’il le garderait jusqu’à ce que mort arrive.

lumos maxima

EDIT ALICE : excuse moi Heathamour mais je me suis permise de changer la couleur de tes dialogues :mdr:

cela ne se voyait pas sur le fond :dr:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

La fête de fin d'année.

Avant la soirée...

Il regarde le carton d'invitation posé sur la table basse de son salon sans savoir si il doit se rendre à la soirée du doyen. Sans doute oui si il veut faire bonne impression, mieux encore si il veut avoir une chance de voir Alice. Un minimum. Dans la poche de son jean son portable sonne, avec un espoir fou il sort son téléphone et regarde le sms. Rae, sa meilleur amie, sa sœur. « Bébé Alice vient d'arriver. » Simple et net, court, tout ce qui fait qu'il adore Rae sans lui dire à longueur de journée. Sans vraiment être motivé il se lève, prend une douche et enfile un costume blanc très classe tout en laissant le haut de sa chemise ouvert, juste assez pour qu'on devine la naissance de son torse sans trop voir. Il attrape les clés de sa voiture, sort de son appartement et saute dans son véhicule. Un peu trop rapidement peut-être il trace jusqu'à Oxford. Il doit la voir, il en a besoin, c'est vital. Une dernière fois.

Lorsque les masques tombent...

Il se gare proche de l'entrée et rejoint la soirée qui déjà bat son plein. Avec un sourire il fait quelques signes de tête à ses collègues et amis. De loin il envoi un baiser à Rae pour la remercier de l'avoir prévenu. Mais il ne restera pas ce soir, si il a enfilé ce costume c'est simplement pour ne pas être refusé à l'entrée. Alors qu'un serveur passe il lui dérobe un verre de martini, plonge ses lèvres dans le liquide en scrutant l'ensemblée d'invités. Elle est là. Entourée de Andrea et Aaron. Il ne sait pas si ils l'ont vus, en tout cas il s'en moque. De loin il sent qu'on l'observe et en se retournant il croise le regard froid d'un homme. Il n'est autre que le père d'Alice, il a sans doute accompagné sa fille pour la soirée. Respectueusement il s'incline en directement de cet homme, ce dernier lui adresse un sourire qui n'a rien de chaleureux ni d'aimable. Alors qu'il tente de faire un pas vers Alice une jeune fille en robe de soirée lui coupe la route, le bouscule. Il ne sait pas exactement pourquoi mais il prend cela comme un signe. Alors il donne son verre à un jeune homme sans même le regarder, ce dernier lui adresse un regard plein de surprise. Eliakim se tourne vers la sortie alors qu Leigh rentre au même moment accompagné de son épouse. Le professeur de science s'approche du couple, offre un baise-main à la belle Jane, un regard plein de tendresse vers Leigh et après avoir regardé une dernière fois la silhouette gracieuse de Alice, sort de la salle. Dans sa poitrine une connexion se brise, son cœur rate un battement. Une larme solitaire roule sur sa joue, s'écrase au sol. Tout est terminé.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

Eden A. Winchester ◮ La fête de fin d'année.

De là où j’étais, j’avais une vue sur toutes la salle et les personnes présentes. Il y avait Daisy, la fille du doyen ou comme je la surnomme, la peste. Je la détestais, c’était plus fort que moi. Avec son air satisfait et son allure de Madame Je-suis-la-reine-d’Angleterre, elle m’exaspérait. De plus, elle n’hésite jamais à dénigrer et rabaisser les boursiers présents à Oxford alors que moi, je me démène corps et âme pour les intégrer du mieux que je peux. C’était une véritable peste et une fille à papa. Je secouai la tête pour moi-même puis me remis à siroter mon verre de punch en détaillant les personnes présentes. Ensuite, ce fut Alice qui fit son entrée. Splendide comme toujours, elle était accompagnée d’un homme que je devinais être son père. Tous deux, ils formaient la perfection d’un couple père-fille et je me mis à envier leur relation car ils semblaient vraiment bien s’entendre. Alice et son père se dirigèrent vers Andrea Fitzwilliam et son fiancé, Aaron Evans.Je les trouvais vraiment mignons ensemble et bien que je ne connaissais que Andrea grâce au club d’équitation, l’autre me semblait gentil. Une autre jeune femme se joignit au trio et elle aussi était magnifique et plein de grâce. Et là, le cauchemar fit son entrée. Isadore Roswell, mon ex, se dirigea droit vers moi. Ne voulant lui parler en public, je me détournai de la table à punch pour aller voir du côté de la scène. Je ne pouvais m’empêcher de le regarder et je fis une jeune femme s’approcher de lui et de l’homme avec qui il parlait. Elle semblait vouloir parler à Isadore. Elle devait être une de ses nombreuses conquêtes. Détournant les yeux de ce spectacle, je me dirigeai vers Alice car elle était la seule personne avec qui je voulais parler. Je marchai tellement vite pour échapper au regard d’Isadore, que je bousculai un homme qui venait d’entrer. M’excusant sans me retourner, je continuais de marcher le plus naturellement possible vers Alice. Arrivée à sa hauteur, je lui fis une brève accolade et dis :

« Alice ma belle, comme je suis heureuse de te voir ! »

Puis je décidai de me présenter au fiancé d’Andrea ainsi qu’à la jeune femme brune :

« Enchantée, je suis Eden Winchester. »

Puis au moment où j’allais entamer la conversation, un brouhaha se fit entendre de la scène. D’où je me trouvais, je cru comprendre que le violoniste était en retard et que les musiciens ne pouvaient continuer à jouer sans lui. Je fis signe à un serveur pour qu’il aille chercher mon violon au vestiaire et il me l’apporta quelques secondes plus tard. Me tournant vers Alice et ses amis, je dis :

« Veuillez m’excuser, mais je pense que je ferais mieux d’aller sur scène en attendant que le violoniste arrive. »

Etui en main, je marchai vers la scène sous les regards de quelques personnes se demandant ce que je faisais. Je montai sur la scène pour me présenter aux musiciens et ceux-ci me remerciaient mille fois au moins. Un des violoncellistes me présenta au micro et toute la foule se tourna vers moi. Je me sentais quelque peu gênée pour tout avouer. Il me tendit ensuite une partition et je vis que c’était le premier mouvement des quatre saisons de Vivaldi, appelé Printemps, morceau que je connaissais très bien car c’est un morceau conçu pour les violons. Mais ces musiciens l’avaient arrangé afin de faire jouer trois violoncelles, une batterie, deux saxophones et trois clarinettes. Tout le monde se mit en place, j’étais tout devant, étant quand même l’instrument majeur.

Je mis mes cheveux sur le côté, plaçai mon instrument sur l’épaule et commençai à jouer les premières notes. J’étais dans mon monde, ma bulle d’air.

clever love.

HJ:

Invité Invité

Faites place au Doyen et sa fille chérie !

« Le début de soirée avec les parents, la fin au sous-sol dans la débauche. »

En règle générale je ne reste jamais très longtemps à l’entrée, quinze/ vingt minutes seulement. Quand Alice arriva dans sa splendide robe rouge je la saluai et elle vint me faire la bise, comme de vraies françaises se diraient bonjour. Elle me glissa un compliment à l’oreille qui me fit très plaisir, et je lui répondis instantanément « Merci Alice, tu es magnifique dans ta robe, tu vas faire chavirer le cœur de chacun de ses messieurs ce soir », puis je me reculai juste assez pour lui faire un clin d’œil. Quand son père eu fini de parler au mien, je lui serrais la main avec un sourire chaleureux avant de les voir rejoindre un couple d’amis. La prochaine entrée, je m’en serais bien passée, Eden Winchester la petite bourge qui déshonore sa famille à chaque minute de sa pitoyable vie, je ne sais pas comment Isadore a fait pour sortir avec elle, mais cela appartient au passé. J’espère qu’il ne refera plus la même erreur. En parlant d’Isadore, où se cachait- il ? Il m’avait pourtant affirmé qu’il viendrait ce soir. Souriant aux personnes qui arrivaient et se réunissait en file indienne pour saluer mon père, je me postai derrière lui pour lui glisser à l’oreille « Père, je vais faire le tour de la salle pour m’assurer que tout est en ordre, nous nous rejoignons à notre table d’ici une heure ? » et tandis qu’elle saluait un couple de professeur qui attendait pour entrer son père donna son aval « vérifie si tout est en place pour le concert, il me semble qu’ils ont quelques soucis avec leur équipe. » « Je m’en occupe, je vous vois plus tard. » répondis-je en déposant un baiser sur sa joue comme une enfant ferait à son papa.

Me rendant dans les coulisses, un musicien commença à se plaindre du retard d’un violoniste quand je vis Eden montait sur scène, et prendre la place du retardataire, l’espace d’une seconde j’hésitais entre la trainée par les cheveux hors de la scène, ou la laisser jouer, et ainsi éviter la catastrophe qui allait nous tomber dessus. Soupirant, puis m’énervant, je regardai le musicien toujours planter devant moi « Et bien, qu’attendez-vous pour monter sur scène ? Le déluge ?! » Tournant les talons, je reconnus Isadore de dos, jamais je ne pourrais me tromper sur cette dégaine si rock’n’roll, et pourtant si chic ! Il était accompagné d’une amie, Vega, à qui je fis un clin d’œil pour qu’elle soit ma complice. « Qui suis-je ? » demandais-je d’une voix joueuse.

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La fin est arrivée

Plus de champagne !

Les quelques heures précédant la soirée …

Aedan passa la main dans ses cheveux avant d'ouvrir la boîte de ses chaussures pour ce soir. Il n'allait pas se la jouer grand homme, mais il essayait au moins d'être élégant. Des chaussures noires cirées, une veste et un pantalon de costume, le tout accompagné d'une chemise blanche, d'un nœud papillon noir et blanc et de la belle gueule qui lui valait des tas d'aventures plus ou moins sexuelles. Il n'était pas du genre à stresser mais ce soir était différent. C'était la fin, la dernière image que les gens auront de lui, il fallait qu'il fasse les choses bien. En plus, il ne savait pas si celui qu'il convoitait depuis plusieurs mois maintenant allait être présent, alors, autant faire de son mieux, il n'avait rien à perdre, de toute façon.
Pour se changer les idées, il se plongea quelques instants dans un livre que l'un de ses professeurs lui avait conseillé. Il parlait des cultes des Romains pendant l'Antiquité et des différentes divinités, plus ou moins importantes de cet empire. Il lut quelques pages et le jeta sur son lit, définitivement incapable de penser à autre chose qu'à cette soirée. Il n'allait pas se préparer maintenant, il restait plusieurs heures avant le commencement. Il décida alors de prendre une douche.
Il resta plus d'une heure dans la douche, passant le plus clair de son temps à se faire arroser par le jet d'eau sans bouger ni même se savonner un minimum pour sentir bon. L'irlandais sortit ensuite, se sécha entièrement, se rasa et essaya de faire quelque chose de ses cheveux bouclés. Il était vraiment qu'il les coupe, ceux-là, ils commençaient à devenir beaucoup trop longs, surtout pour lui. Il les laissa ainsi comme ils étaient, sans parvenir à les coiffer correctement. Il s'allongea alors sur son lit et regarda fixement le plafond, la musique déferlant dans ses écouteurs, lui apaisant un peu l'esprit. Il resta allongé là, plongé dans le labyrinthe des songes, pendant une bonne heure avant de se décider à se préparer.
Il enfila son pantalon, après avoir changé une deuxième fois de boxer, parce qu'on est jamais trop ptrudent, ses chaussettes puis ses chaussures. Sa chemise fut bientôt enfilée également et le nœud papillon vint la clôturer pour le reste de la soirée. Il glissa sur sa chemise sa veste de smocking puis se mit quelques gouttes de parfum là où il voulait sentir bon. Il passa pour la énième fois la main dans ses cheveux et, quand l'heure eut enfin sonnée, il sortit de sa chambre pour se diriger vers la soirée qui allait peut-être être la plus folle de sa vie.

La soirée débute enfin …

La voiture qui venait le chercher s'arrêta et Aedan sortit. Il referma la portière et commença à marcher vers la porte. Un, deux, trois, quatre … Il comptait les pas comme s'il s'agissait des pas qui le menaient vers sa destinée. Cinq, six, sept, huit … Il commença à trembler, sans savoir pourquoi il se mettait autant de poids sur les épaules juste pour une soirée de clôture. Neuf, dix … Il franchit les portes de la salle et sembla entrer dans un monde qu'il ne connaissait pas. Il en faisait beaucoup trop, vraiment trop.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 03/05/2015 **☆ potins balancés** : 1572

Catherine Blackbird
la fête de fin d'année.

La soirée.

Je ne pouvais m'empêcher de remarquer certains détails. Comme une romancière surplomberait ses personnages, je ne pouvais contrôler mon regard, furetant partout. Ainsi, je croisais le regard de Daisy, la belle Daisy, lancé à la jeune femme qui s'était présentée à nous comme Eden Winchester. La même jeune fille que je venais de voir éviter Isadore. Isadore à qui je lançais un regard complice, mais distant. Vega aussi était arrivée, douce et délicate, auprès de lui. Alors qu'elle était dans mon champ de vision, je ressentais une étrange gêne, me faisant détourner le regard. Elle en savait beaucoup. Pas la totalité, mais elle en savait beaucoup sur qui était Catherine Blackbird. Sur qui était cette femme, solide mais brisée.J'aperçus Eliakim, aussi, presque invisible dans la foule, s'évanouir par la sortie aussi vite qu'il était entré. Je ne pouvais m'empêcher de relever la détresse dans les pupilles et les gestes d'Alice, qui tant bien que mal s'essayait à les cacher. Elle était une reine, une impératrice camouflant parfaitement ses émotions. Mais elle ne pouvait pas duper son amie.

La petite blonde venue saluer Alice n'eut pas le temps d'entamer la conversation. Le brouhaha venu de la scène indiquait clairement que quelque chose ne tournait pas rond, et elle s'empressa de remplacer la cause de ce tumulte. Bizarrement, elle était plutôt douée, mais avait un sacré touppé de venir ainsi, remplacer le concertiste alors qu'elle était invitée. Moi, je n'eus pas le temps de m'intéresser à ses notes. Quelqu'un de plus important venait de faire son entrée. Heathcliff était arrivé. Il était là, chancelant, dirigeant son attention vers les verres dégoulinants d'alcool. Quelque chose clochait, mais il était là, debout, s'assurant de paraitre fidèle à lui-même. Il était là, Prince d'Oxford. J'hésitais à le rejoindre, consciente de sa gêne. J'avais vu son regard. Au moment où je me décidais à le saluer, contre son grès ou non, il s'approcha d'Alice et revêtit son masque habituel. Je souris simplement, rassurée, ne laissant rien paraitre, laissant la fête suivre son cours et dicter les comportements de chacun.

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Aaron W. Evans
la fête de fin d'année.

La soirée.

Nous y étions bel et bien. Nous étions maintenant tous là, lâchés dans cette arène pleine à craquer de fauves en tout genre, tous prêt à bondir sur le moindre détail croustillant qui allait pouvoir faire oublier à chacun ses traquas personnels le temps d'une soirée.

De mon côté je n’avais pas fière allure, même si je gardais en apparence une prestance et un charme à en faire pâlir plus d’un, au fond de moi j’étais pourtant beaucoup plus impuissant face à la montée de mes sentiments qui venaient m’envahir. J’avais de plus en plus l’impression de suffoquer en scrutant la salle du regard. Tout le monde était là, chaque élève ou presque étaient accompagné d’au moins l’un de ses parents ou bien d’un membre de ma famille. Moi par contre, je me retrouvais bien seul, je n’avais ni père, ni mère bien assez ouvert ou aimant pour venir applaudir les résultats de leur fils ce soir. Par chance j’avais à mes côtés l’être le plus exceptionnel qui soit. Mon homme, mon futur mari, mon Andrea. Il avait toujours cette façon innée et si attentionnée de me rassurer, que je doutais chaque jour encore du fait que je puisse mériter un tel homme dans ma vie. Serrant ainsi sa main lorsqu’il me la présenta tout en me faisant entendre le fond de sa pensée sur le fait que je faisais partis aujourd’hui de sa famille, je lui déposais alors un tendre baiser sur la main, avant de grimacer à la suite des ses mots. Voilà qu’il voulait maintenant aller saluer son amie ou sa meilleure amie devrais-je même dire, qui pour être tout à fait sincère, ne peut pas me voir en peinture, alors je vous laisse imaginer en vrai. Soupirant pour lui faire entendre mon malaise, je l’accompagnais tout de même par amour et parce que je n’avais pas trop d’autres choix à ma disposition aussi.

Le face à face tant attendu arriva et comme j’aurais dû m’en douter, la belle brune qui lui servait d’amie me fit l’un des accueils les plus froids de toute ma vie. Peu importe, son avis m’importait peu à moi, mais beaucoup plus à Andrea, là était le problème. En agissant ainsi elle ne comprenait pas qu’elle le blessait directement à lui et bien moins moi. Car pour être franc ce qu’elle pouvait penser de moi ou de notre couple, j’en avais strictement rien à foutre. Faisant ainsi face à son silence, je regardais mon homme amoureusement, avant de prendre la parole sur un ton désinvolte « Catherine … » la saluais-je de la tête, avant d’être par miracle sauvé de la situation par l’arrivée triomphale et spectaculaire de ma reine à moi, de ma Alice. À peine était-elle entrée au bras de son père, que tous les regards s’étaient portés sur elle. Cela était peut-être aussi due aux rumeurs de sa grossesse et de son hospitalisation, mais cela était avant tout à mon sens par toute la grâce et la classe qu’elle pouvait dégager rien qu’en entrant dans une pièce.

Il ne fallut pas longtemps pour que nos regards se croisent, nous étions attirés l’un vers l’autre sans réelle explication et c’est ainsi qu’elle fit son apparition rapidement devant nous, toujours au bras de son père dont l’élégance me couper le souffle. « Alice … tu es divine ! Cette robe est toute à ton image … Une reine n’est rien sans sa garde robe, tu nous le prouves encore une fois … » L’accueillant dans mes bras, je la serrais tellement fort tellement heureux de la trouver ici, sa présence m’était tellement bénéfique, elle avait le don de me faire me sentir plus à l’aise et plus entrain à vivre jusqu’à l’excès cette soirée, malgré l’absence de ma famille. Profitant de notre étreinte je lui susurrai quelques mots à l’oreille « Tu vas bien Alice ? Les docteurs m’ont dit qu’ils t’avaient prescrit quelques médicaments si jamais tu te sentais débordée par tout ça … mais sache qu’au delà de ces médocs, tu peux compter sur moi … Je suis là et je le resterai encore et encore … à jamais je te l'ai promis » La relâchant finalement, un peu gêné de me l’être autant approprié, je rougis presque face aux mots de son père qui vint à nous féliciter Andrea et moi pour nos fiançailles, ce genre de personnes était admirable, vraiment « Merci monsieur, je pense que vous serez d’accord avec moi, une fois qu’on trouve la bonne personne, il ne faut plus la lâcher, malgré tous les risques, tous les quiproquos qui se mettent en travers de notre chemin, il faut savoir accepter l’amour, le vrai … » Je terminais mon discours en lançant un regard poignant à Catherine, avant de le rediriger vers Alice et de lui mimer du bout de mes lèvres un « Je t’aime ». Laissant le père d’Alice nous quitter, je fus alors surpris par la question d’Alice, ce qui me manqua de me faire sursauter. Eliakim … voilà qu’elle venait à parler de lui. La rassurant en faisant un signe de désapprobation de la tête, elle remarqua bien entendu en tant que meilleure amie, que je n’étais pas dans mon état naturel. Attrapant alors le verre qu’elle me tendait, je le bus d’une traite avant de me confier « C’est peut être bête ou même complètement stupide de ma part de penser à eux, mais ce soir voir tous les élèves accompagnaient par leur famille, me rappelle à quel point la mienne peut être si loin de moi … Enfin bref, ce n’est rien, Andrea et toi êtes là ce soir et c’est bien plus important à mes yeux … D’autant plus que je vais à nouveau rencontrer belle maman, ainsi que ses soeurs … Donc oui je suis un peu stressé ma chérie vois-tu … » Je laissais enfin échapper un petit rictus qui ne manquait pas de me faire le plus grand bien.

Soudain alors un homme, un certain Heathcliff fit son apparition … il s’approcha sans gêne de ma Alice et lui attrapa même la main. Dans le regard de Catherine j’apercevais alors un étrange sentiment qui ne manqua pas de me faire sourire davantage. Je creuserai ainsi plus tard là dedans, là pour le moment, je me tournais vers Andrea le regard inquisiteur face à cette situation. À quoi jouer Alice avec cet homme, que lui voulait-il … Autant de questions qui me trottaient en tête et qui me firent agir en conséquences. « Nous n’avons pas eu l’occasion d’être présenté je crois … Monsieur Blackbird c’est ça ? … Enchanté je suis Aaron Evans et plus précisément le meilleur ami de notre divine lady Kensington … » Voulant gardé ma blonde préférée en sécurité et loin de cet homme à l’air nonchalant, j’avais ainsi appuyé mes mots et ma main que j’étais venue serrée très fermement à celle de ce nouveau convive, histoire de lui faire entendre qu’il ne me priverait pas aussi facilement de la présence de mon amie. Autour de nous le spectacle semblait continuer, même si au niveau de l’orchestre je remarquais un certain désordre qui défrayait les valeurs de l’université et surtout de cette soirée qui se voulait être parfaite.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 07/03/2015 **☆ potins balancés** : 60

Défis : à l'attention de Daisy
jusqu'à l'excès

Bonjour Daisy,
Voici le défis que l'on te lance : ELLE DEVRA FAIRE CROIRE À UNE PERSONNE MOINS RICHE QU'ELLE EST SON AMIE POUR AU FINAL L'HUMILIER.

Bonne chance !

Invité Invité

Faites place au Doyen et sa fille chérie !

« Le début de soirée avec les parents, la fin au sous-sol dans la débauche. »

Daisy était en compagnie de son cousin Isadore, et de Vega, une étudiante qu’elle ne connaissait pas au départ, mais avec qui elle avait partagé un petit excès lors d’une soirée. Depuis, Daisy l’invite souvent à ses propres soirées, Vega étant loyale, et surtout, discrète. Regardant les deux jeunes gens, Daisy sentit comme quelque chose qui clochait, ils se connaissaient trop bien. Certes, Daisy ne compte plus les relations qu’Isadore a pu avoir au sein de l’université. La plupart des étudiantes ayant un lien intime avec le jeune homme, mais de là à coucher avec toutes ses amies. Elle espérait sincèrement se tromper. Quoi qu’il en soit, elle n’oserait leur poser directement la question de but en blanc ce soir. Daisy attendrait d’être en tête-à-tête avec l’un des deux pour poser la question qui la taraude depuis quelques minutes. À la place, la fille du Doyen préféra vérifier que son after serait réussi, avec tous ces invités. « Vous serez présent tout à l’heure ? J’ai réservé plein de surprises pour fêter comme il se doit la fin de nos examens. Bien plus qu’une simple cérémonie si vous voyez ce que je veux dire. » Daisy afficha un air cachotier, tout en restant sur d’elle. Ce soir, personne ne pourrait lui causer du tort.

À peine cette pensée lui traversa l’esprit, qu’elle aperçut Aeden entrer dans la salle. Ce jeune homme, aussi arrogant qu’elle l’est elle-même, était son binôme en cours de Philosophie. Ils entretiennent une relation quelque peu spéciale, on ne sait jamais s’ils s’apprécient, ou s’ils se détestent. Un sourire joueur vint se glisser sur son visage. « Vous m’excuserez, je dois saluer quelqu’un. Je reviens tout à l’heure » glissa-t-elle à l’attention de ses amis. D’un pas décidé, elle se dirigea droit vers l’étudiant. Une fois à proximité, elle se rapprocha de son oreille, puis lui susurra sensuellement « toi, tu n’as pas peur de te jeter dans la fosse aux lions. Je suis certaine que nous allons bien nous amuser tous les deux, si tu vois ce que je veux dire. »

Invité Invité

La fin est arrivée

Plus de champagne !

Dès qu'il posa un pied dans la salle, Aedan regretta presque d'être venu ici. Dans la salle régnait un véritable brouhaha qui fit souffrir ses tympans au plus haut point. L'agitation était aussi forte que le bruit ambiant. Une véritable cage aux lions dans cette salle. Tous étaient à la recherche d'un petit scoop, d'une information sur quelqu'un qui pourrait le discréditer et illuminer la soirée des plus faible d'esprit, si cela était un scoop croustillant, c'était encore mieux, bien évidemment, sinon quel intérêt ? Nombreuses personnes avaient sûrement l'intention de propager des rumeurs, de créer tout un tas de problèmes aux personnes qu'elles n'appréciaient pas particulièrement, alors Aedan avait décidé de rester bien sage pour que personne n'ai quoi que soit à dire de méchant sur lui. Ça, c'était sans prendre en compte Daisy.
Alors qu'il arrivait, il eut juste le temps de prendre un verre d'alcool qu'elle arriva en lui murmurant à l'oreille :

« Toi, tu n’as pas peur de te jeter dans la fosse aux lions. Je suis certaine que nous allons bien nous amuser tous les deux, si tu vois ce que je veux dire. »

Il roula des yeux et lui sourit. Il s'approcha d'elle et lui dit, sur le même ton qu'elle avait employé avec lui :

« Si c'est toi le lion, je n'aurais pas du tout peur. Et non, je ne vois pas du tout ce que tu veux dire. »

Il lui lança un regard amusé et s'éloigna de son oreille. Il but ensuite une gorgée et retourna son visage vers elle.

« Tu dois être plutôt éméchée pour venir me parler sans raison apparente, non ? Parce que d'habitude, quand tu viens me voir, c'est qu'il y a une raison derrière tout ça. À moins qu'il n'y en ai une en fait ? »

Il la regarda droit dans les yeux et sourit. Il porta son verre d'alcool à ses lèvres et but une autre gorgée. S'agissait-il de champagne ? Il n'était pas sûr de cela, mais s'il était sûr d'une chose, c'est que quoi que Daisy veule, il ne se laisserait pas faire. Il n'était pas idiot au point de se laisser amadouer par tout son charabia, oh que non. Parce que si elle voulait jouer, il était capable de la faire aussi, et il avait plus d'un tour dans son sac. ~~(bien qu'il n'en ait pas à l'instant)~~

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Faites place au Doyen et sa fille chérie !

« Le début de soirée avec les parents, la fin au sous-sol dans la débauche. »

La soirée était trop calme, tout le monde s’amusaient à colporter de vagues rumeurs, mais rien d’exceptionnel. Daisy en avait marre d’attendre que quelque chose se produise, elle allait prendre le taureau par les cornes. Voyant Aeden faire son entrée, elle vit en lui la cible parfaite. La jeune femme n’attendit pas plus que quelques secondes avant d’aller à sa rencontre. Le jeune homme roula des yeux, mais ne s’éloigna pas pour autant. Au contraire, il lui sourit. Sa remarque la fit légèrement sourire, entre les deux jeunes personnes, c’était le jeu du chat et de la souris. « Tu ne vois pas ce que je veux dire ? Tu ne ressens pas l’alchimie qui se passe entre nous à cet instant précis ? Peut-être as-tu besoin d’un rappel… » Répondit-elle d’une voix envoutante.

Le jeune homme se servit un léger remontant, et Daisy en profita pour reprendre une coupe de champagne sur le plateau de l’un des serveurs, tout en leur glissant son plus beau sourire, un sourire légèrement mesquin. Aeden commençait à bien connaître la jeune femme, mais elle commençait également à le cerner. « Je suis là depuis des heures, il est fort possible que le champagne fasse son petit effet. Puis, je m’ennuie, peut-être qu’on pourrait s’éclipser tous les deux, le temps de s’amuser un petit peu ? Quand dis-tu ? Préfères-tu rester au milieu de tout ce monde, ou me suivre dans les coulisses pour plus d’intimité ? »

La jeune femme soutint son regard, tout en caressant légèrement la main de l’étudiant pour lui faire passer le message.

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