INTRIGUE 7 ✗ la fête de fin d'année

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Ses résolutions étaient tombées dans cette eau sombre des marais, le courant les avait emportées loin… très loin … dans l’abîme de l’océan. Pour lui cela ressemblait à une libération des plus douces. Il se trouvait enfin près de ses points de repère, d’Alice sa belle, sa magnifique et glorieuse amie. Il se perdait dans ses mèches blondes et son sourire ravageur. Elle serait tout à lui dans cette nuit de cristal où la glace allait se briser. Il attendait avec excitation sa réaction à son apparition soudaine, sentir sa joie dans ses yeux et cette envie de partager un moment qu’ils avaient tous deux mit trop longtemps à se réserver.  Dans cette impatiente fébrile, il se promit de ne pas la forcer. Il savait ce qu’elle avait enduré.  Il ne doutait pas de sa force de caractère mais il voulait être prévenant, qu’elle ne craque pas et qu’elle passe un bon moment. Ce soir les larmes, les cris, les hurlements ne devaient pas être de la parti mais les rires, les sourires, les embrassades avaient toute leur place.
Malheureusement, la présence d’une personne indésirable arriva dans le champ de vision du roi. Il ne l’avait pas aperçut avant. Trop tard, cette âme masculine lui entrait dedans sans attendre : « Nous n’avons pas eu l’occasion d’être présenté je crois … Monsieur Blackbird c’est ça ? … Enchanté je suis Aaron Evans et plus précisément le meilleur ami de notre divine lady Kensington … » L’un des deux bras de l’inconnu se tendit dans sa direction pour qu’il l’empoigne. Mais l’oiseau noir ne désirait aucunement faire connaissance avec ce « Aaron » dont il ne connaissait l’existence que par l’intermédiaire de The Oxymoron, le journal de l’université,  qui avait consacré un article entier sur les émois de celui-ci et d’un certain Andrea. Des homosexuels qui faisaient bruit à l’intérieur des murs d’Oxford. Mais cela lui importait peu…  ce qui avait fait frémir ses oreilles c’était deux simples mots. Avait-il dit qu’il était le meilleur ami d’Alice ? Sa poupée ? Comment se fait-il qu’il ne l’apprenne que maintenant ? C’est vrai, Alice avait une vie bien folle mais tout comme lui. On ne lui avait jamais parlé d’un quelconque « Best friend ». Son coeur se sentait soudainement rejeté et sa tête en pleine ébullition lui criait toute sortes de calomnies. Il n’en cracha point, la sagesse surpassa ses émotions. Il répondit donc en lui serrant fermement la main. « Effectivement, c’est bien moi, l’oiseau noir. Enchanté. « Meilleure ami vous dites ? » Il étrange qu’Alice n’ai jamais mentionné votre prénom en ma présence. Mais je vois que nous sommes d’accord sur un point, Alice est une vrai divinité » L ‘hypocrisie il connaissait, il ne s’en priva pas devant cet homme qui ne lui plaisait guère. Il émit un petit rire sonnant forcé. Il se retourna vers Alice qui ne disait mot. « Tu me caches des choses ma belle » Un clin d’oeil et un petit rire pour détendre l’atmosphère … il espérait être rapidement libéré de cet individu et profité pleinement de sa déesse.
« Je t'aurais bien accordé mes plus plates excuses si seulement la forme de cette tâche n'était pas parfaitement dessinée. Je te dois une chemise, Evans. » Ce fut avec classe et élégance qu’une âme bien connu s’accrocha à chemise, un verre à la main , sa soeur versa le contenu sur un cet « Evans ». Il dirigea son regard vers sa reine, amusé et surpris, il murmura à son oreille « Tu est sublimes quand tu commences à commettre des bêtises… »