Sujet: Fade out Line (Aaronamour) Dim 10 Mai - 14:48
don't make me sad, don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
Une heure, deux heures, trois heures s’égrènent dans l’angoisse la plus totale. Simplement parce que je n’avais aucune nouvelles de mon homme et qu’il était déjà vingt heures passé. Ce n’était pas dans ses habitudes. Et surtout pas après les promesses que l’on s’était faites depuis nos retrouvailles. Il était mon fiancé, et bon sang cela ne m’empêchait pas de me faire un sang d’encre sur le fait qu’il n’est pas réapparu. On avait eu une journée mouvementée, même si au départ elle avait plutôt bien commencé.
Nous avions vu des amis à nous, pour boire un verre. Si tout s’était bien passé, j’avais fini par apprendre que mon homme avait couché avec un ami. J’en avais été désorienté, en colère, blessé dans mon orgueil malpropre. J’avais réagi puérilement et maintenant je le regrettais, surtout en voyant qu’il ne rentrait pas. J’avais mon coeur qui battait la chamade par trop d’inquiétude, et je tournais tel un lion en cage. À plusieurs reprises j’étais tenté de sortir pour aller le chercher, mais je me reprends à la dernière minute. Paris est une grande ville et je ne sais pas où chercher.
Je craignais le pire. Que ses vieux démons ne le rattrapent et qu’il fassent quelque chose d’impardonnable à mes yeux et qu’il ne se pardonnerait jamais lui-même. Ou alors il lui était arrivé quelque chose et je ne le savais pas. J’avais une peur bleue de le perdre que j’en venais à imaginer des scénarios plus improbables les uns que les autres. Je devenais même complètement parano. Encore une preuve que sans lui je ne suis strictement rien. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de me faire un sang d’encre, alors que peut-être il avait simplement besoin de se retrouver seul et qu’il compter rentrer plus tard. Mais mon intuition me disait justement tout le contraire.
Attrapant mon téléphone, je ne tient plus et tente de le joindre à plusieurs reprises, mais je tombe à chaque fois sur la messagerie, ce qui a le don de m’exaspérer et de m’inquiéter davantage. Lui envoyant une foule de texto qui restent sans réponse, je finis par le rappeler pour lui laisser un message. « Putain, t’es où Bébé ? Décroche ton putain de téléphone avant que je ne mette la ville à feu et à sang pour te retrouver, et je t’assure que tu ne veux pas voir ça ! » Je me stoppe avant de souffler sans éteindre le téléphone. Passant une main sur mon visage, je reprend plus doucement cette fois-ci. « Chéri…. S’il te plaît, rentre…. Je commence à m’inquiéter, rappelle-moi pour dire que tout va bien, s’il-te-plaît. » Je raccroche avant de me laisser tomber sur le lit, laissant cette fois-ci l’inquiétude m’envahir totalement.
Je ne sais combien de minutes, voire même d’heures, ne se découle avant que je ne me lève, attrapant a veste pour partir à sa recherche, je ne tiens plus, j’ai besoin d’aller à sa recherche sinon je vais devenir complètement fou. Mais à peine j’ai attrapé ma veste que l’on frappe à la porte, m’arrêtant et me faisant froncer les sourcils, je ne vois pas bien qui pourrait venir nous rendre visite, ici.
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Sujet: Re: Fade out Line (Aaronamour) Dim 10 Mai - 15:42
Tendre blessure
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Perdre le contrôle. Voilà ce qui m’était arrivé au moment où Alice avait lancé cette bombe sur mon aventure passée avec son cher et tendre Eliakim. Andrea n’était pas encore au courant de ce détail, car je n’avais jusque là pas trouver le courage et le bon moment pour lui annoncer que lorsque nous n’étions pas encore ensemble j’avais couché avec son ami, son collègue. Au fond je n’étais fautif en rien vis à vis de lui. À ce moment là de ma vie, tout le monde me connaissait sous le nom de Don Evans et après tout je pouvais bien faire ce que je voulais, puisque mon coeur n’appartenait à personne, du moins pas concrètement. Oui mais voilà, je savais malgré tout que cette révélation allait blessé Andrea dans son égo et surtout que ça allait lui faire croire, lui faire penser tout un tas de choses à mon sujet qui n’allait pas aider à ce qu’il garde la confiance qu’il avait en moi. Il avait donc fini par s’énerver, par même frapper Eliakim, pour finalement quitter la présence de nos amis et moi. De mon côté, j’avais aussi préféré me retrouver seul pour essayer d’évacuer ma peine et ma peur de le perdre à ma manière.
Ce n’était certainement pas la meilleure manière d’affronter un problème de ce genre, mais après avoir déambulé dans les rues de cette belle ville qu’est Paris, j’avais fini mon escapade en terminant dans un bar assez miteux je dois dire où dès mon entrée plusieurs regards se posèrent à mon encontre. J’étais habitué à attirer l’attention, mais là ce n’était pas de l’admiration ou de quelque chose de ce genre là, c’était des regards beaucoup plus appuyés, malsains. Faisant abstraction de ce détail, je m’étais alors dirigé vers le comptoir où j’avais pris place, avant de commander une première bouteille de whisky. J’enchainais ainsi les verres tout en comptant mon histoire au barman qui semblait se contrefichait de mes mots, mais qui faisait tout de même, mine d’écouter, c’était une partie de son boulot après tout d’écouter les histoires des bourrés qui s’accumulaient derrière son comptoir.
Les heures s’étaient enchainés à une allure ahurissante et c’est lorsque je levai difficilement mon regard alourdi par tout l’alcool englouti vers l’horloge que je me rendais compte, qu’il était peut être temps pour moi de rentrer. Laissant ainsi un gros billet au barman, je quittais l’établissement tout en prenant soin de prendre le restant de ma bouteille avec moi. Ma démarche n’était pas dès plus gracieuse et des plus assurée, bien au contraire. Je sortais enfin de cet endroit miteux et m’engouffrait alors dans une ruelle assez sombre qui ne m’inspirait pas confiance, mais c’était pourtant le seul chemin que je connaissais pour rentrer jusqu’à l’hôtel où j’espérais retrouver Andrea, calmer de toute cette mésaventure. Je marchais donc tout en titubant à plusieurs reprises, quand soudain un homme apparu face à moi, puis un autre dans mon dos. À ce moment là, je comprenais que les choses allaient mal tourner et je ne me trompais pas.
Je terminais ainsi au sol, le visage abîmé, le nez en sang et les yeux bien amochés, tandis que mes poches avaient été vidées de leur contenus, je me retrouvais donc sans mon téléphone, mon portefeuille, donc sans papiers, sans moyen de pouvoir avertir Andrea de mon mal-être. Je restais quelques secondes allongé sur le sol, avant de difficilement me relever, tenant à ce moment là le côté droit de mes cotes qui semblaient avoir pris un sacré coup, peut être même qu’elles étaient cassées. Je devais donc maintenant faire au plus vite pour rentrer, je ne pouvais pas rester comme ça dans cet état.
Tout le long du trajet je ne pensais qu’à une chose, à Andrea. Ma douleur physique n’était rien comparée à celle que mon coeur pouvait ressentir. Sans lui je me sentais tellement perdu, c’est comme si à chaque fois que j’essayais de voler, je retombais car je n’avais plus mes ailes. Je me sens si petit sans lui, j’ai tant besoin de lui. J’ai peut être tout gâché, mais je t’en prie pardonne moi, ma faiblesse à causé ta douleur et je ferai tout pour me faire pardonner.
J’arrivais finalement devant le luxueux hôtel où le majordome manqua de s’étouffer en m’apercevant dans un tel état. Il m’aida à entrer dans l’établissement avant de me dire qu’il allait charger la réception de s’occuper de tous les détails concernant mon aventure, qu’il ferait les démarches pour avertir la police etc. Que je pouvais donc remonter dans ma chambre où mon compagnon m’attendait. Je n’avais retenu que ses derniers mots, il m’attendait donc dans la chambre, il était revenu. Un léger sourire apparu sur mon visage tuméfié. Arrivant enfin devant la porte de notre suite, je frappais à celle-ci, puisque je n’avais plus de moyen d’accès. Je me tenais toujours les cotes, tandis que mon nez continuait de saigner. J’espérais que Andrea allait ouvrir cette porte au plus vite, car le peu de temps qui nous avait séparé m’avait paru telle une éternité et la peur de le perdre, de quitter ce monde sans lui lors de ma mésaventure, m’avait fait comprendre plus que jamais que je ne voulais plus jamais à devoir le laisser partir comme plus tôt.
Sujet: Re: Fade out Line (Aaronamour) Sam 16 Mai - 16:29
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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
L’inquiétude m’envahissait un peu plus à chaque seconde qui passe. Le fait que depuis que la bombe a été lâché de manière non-intentionnelle par Alice, J’ai l’impression de voir un Aaron complètement tourmenté. Je ne l’avais jamais vu ainsi, c’est la première fois. Je l’ai déjà vu hors de lui, c’est d’ailleurs ce qui a causé notre rupture quand il a cru que je l’avais trompé. Moi qui m’était battu dernièrement pour regagner sa confiance, voilà que j’ébranlais tout d’un seul regard. Même si c’était mon ego qui était blessé, à tort, j’aurais dû être là pour lui et peut-être cherché à comprendre au lieu de réagir excessivement. Maintenant je regrettais d’avoir réagi ainsi et de ne pas être reparti avec lui. Parce que ces longues heures d’attente interminable me faisait vraiment craindre le pire. Mais j’avais toujours tendance à réagir de manière impulsive, et je réfléchissais ensuite à mes actes. Ce genre de réaction n’était donc pas très étonnante de ma part, mais ça pouvait mener à des catastrophes, comme je commençais sérieusement à le craindre. Je sais que je ne pourrais pas supporter de ne pas le voir rentrer. Mais si j’avais besoin de temps en solitaire, j’espérais qu’aaron l’aurait compris, mais ce n’est apparemment pas le cas.
Au début, lorsque j’étais rentré de ma balade qui m’a fait le plus grand bien, la chambre vide ne m’a pas inquiété plus que cela, je pensais qu’aaron était resté avec eliakim et Alice. Mais, au bout d’une heure d’attente j’avais fini par envoyer un texto à mon homme qui est resté sans réponse avant de finalement demander à Eliakim qui m’a répondu par la négative. Mon sang ne fit qu’un tour et l’inquiétude jaillit dans toutes les parties de mon corps. Ne cessant d’harceler Aaron espérant, en vain, qu’il me réponde, j’étais comme un lion en cage. Le sentiment que quelque chose n’allait pas ne me quittait plus. J’avais peur qu’il lui soit arrivé quelque chose, je ne pourrais pas supporter de n’avoir pas été là pour le protéger. Il était mon tout, ma raison de vivre, je ne pourrais plus jamais m’éloigner de lui, ou ne plus l’avoir dans ma vie.
Cette inquiétude me rongeait à vue d’oeil, et je commençais à m’imaginer des scénarios les plus improbables qui soit. Je commençais même à appeler les hôpitaux en donnant l’identité d’Aaron ainsi que son descriptif pour savoir s’ils ne l’ont pas accueilli. Dire que je deviens parano est un euphémisme. Je me demandais bien où il peut être, ce qu’il peut faire. Bien sûr je ne doutais pas un seul instant qu’il soit avec un autre homme, pas avec notre passé. Ou alors c’est qu’il voulait me détruire complètement. Mais il semblait détruit, anéanti, et non pas vengeur ou quelque chose de ce genre. Je devenais complètement taré, je commençais à croire qu’il ait pris l’avion pour Oxford afin de partir loin de moi parce que je ne lui ai pas fais confiance. Heureusement, j’ai avertis Sasha qui, elle, s’est donné du mal pour me réconforter et surtout m’éviter de craindre le pire. Elle avait toujours espoir et elle disait que, maintenant Aaron et moi, ne devions pas nous séparer parce que deux âmes-soeurs ne se séparent pas, ils se détruisent. Alors j’avais recommençait doucement à reprendre espoir.
Je me rongeais l’ongle du pouce droit, chose que détestait particulièrement Aaron, et il n’hésitait pas à me le faire savoir. Surtout que là il était rongé jusqu’au sang. Me retenant d’envoyer tout valser dans la chambre, je tentais un énième appel avant de me décider à retourner dans le quartier où l’on a pris un verre pour le retrouver. Même si Paris est immense, je passerais mes nuits et mes jours pour le retrouver et m’excuser. M’excuser de ne pas avoir cru en lui, de ne pas avoir pris la peine de l’écouter et de lui pardonner. Parce qu’il était déjà pardonné. C’est moi qui devait obtenir son pardon.
Je sais que, quand on se retrouverait tous les deux, il va falloir qu’on se pose pour parler sérieusement. Nous étions dans notre bulle, dans une réalité plus que parfaite, mais nous devions mettre les choses à plat. Parler de ce moment où nous n’étions pas ensemble, j’avais besoin de savoir par quoi il était passé, et je suppose que c’est la même chose pour lui. Même si je suis loin d’imaginer tout. Mais c’est important, même si ça ne remettra jamais en question notre futur mariage, qui était une évidence à mes yeux.
Ce n’est que de longues minutes plus tard alors que je m’apprêtais à partir, que l’on frappe à la chambre. Je me demandais bien qui cela pouvait être. Secouant ma tête, je décide d’aller ouvrir. Je retiens un sanglot, alors que la silhouette abîmée d’Aaron se dessine devant moi. Mettant mon poing devant mes lèvres, je m’écarte pour qu’il rentre et que je puisse refermer la porte derrière lui. N’y résistant plus, je pose délicatement mes mains sur son visage tandis que les larmes ruissellent sur mes joues, je suis bien incapable de les retenir plus longtemps… « Oh mon dieu… » La colère que quelqu’un ait osé toucher à mon homme de la sorte, et la peur qui se concrétise font que je suis incapable de réagir, mes yeux examinant chacune de ses blessures, de ses marques. L’embrassant délicatement, le goût du sang se mêle au baiser, mais ça ne me dérange pas, j’avais besoin de cela pour me rassurer et le rassurer… « Je t’aime, je t’aime je t’aime… » Je l’attire délicatement contre mon torse avant de pousser un soupir de soulagement. Il était là, bien vivant contre moi. « J’ai eu si peur bébé… Peur de te perdre… Me fait plus une telle frayeur… » Je l’embrasse sur le crâne avant d’aller m’asseoir avec lui dans le lit… « Aaron Evans Futur Fitzwilliam voulez-vous me pardonner ? » Je caresse ses cheveux et y dépose un baiser. Glissant une main le long de son bras, je me ressaisis en le sentant tressaillir. « Je vais te chercher de la glace, et des anti douleurs, demain on appellera un médecin pour qu’il t’examine… » Je me relève difficilement, j’ai du mal à le lâcher, alors je ne perds pas une seconde et file au frigo attraper des glaçons et prendre des cachets et un verre d’eau que je ramène fissa. Lui faisant avaler les cacher, je dépose la poche de glace sur ses côtes qu’il m’indique. « Putain qui t’a fait ça ? Je vais leur faire regretter ! » Maintenant que l’adrénaline redescendait, c’était la colère qui prenait le pas, gare à celui qui ose s’en prendre à l’homme que j’aime.
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Sujet: Re: Fade out Line (Aaronamour) Jeu 21 Mai - 1:22
Tendre blessure
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Dans la vie il y a très peu de fois où je me suis retrouvé dans une situation telle que celle que je venais de vivre. Vous savez ce genre de situation qui vous fait réaliser à quel point vous êtes attaché à une personne en particulier. Et bien c’est ce qu’il venait de se réaliser lorsque j’avais vu ma vie défilé un peu plus tôt, lorsque ces individus étaient venus m’attaqué dans une ruelle sombre de la capitale, dans le simple but de pouvoir me voler, me soutirer de l’argent, manque de chance pour eux, j’avais tout dépensé au bar et je n’avais même pas ma carte bleue sur moi puisque je l’avais laissé dans mon autre porte feuille dans notre chambre d’hôtel. Ils étaient ainsi repartis avec un maigre butin face à leur espérances, une montre de plus ou moins grande valeur et un petit billet qui trainait. C’était peut être aussi pour ça que leur coups avaient été aussi prononcés et violents à mon égard. Peu importe maintenant c’était trop tard pour se poser ce genre de question. Tout ce que je savais c’est que cela m’avait permis de me conforter face à une idée déjà bien claire dans ma tête.
En effet, une fois au sol, rué de coups par ses individus mal intentionnés, j’avais vu ma vie défiler sous mes yeux. Et le seul instant qui ne cessait de se répéter sans cesse était celui de la demande en mariage de Andrea qui avait eu lieu un peu plus tôt dans la journée. Rien d’autre … cela pourrait paraître bien triste de résumer sa vie à un seul instant, mais quand on connait la mienne, on se rend rapidement compte que c’est bel et bien pas là le plus inquiétant, bien au contraire. Cela m’avait permit de réaliser à nouveau à quel point Andrea avait depuis notre première rencontre pris cette place primordiale, nécessaire et essentiel à ma vie. Il était devenu ma seule raison de vivre, c’est pourquoi lors de notre séparation peut être machinalement et instinctivement que j’avais essayé de mettre fin à mes jours, car inconsciemment j’avais compris que je ne pourrais pas vivre sans lui. Par chance, mon destin me donna une seconde chance, une seconde chance de pouvoir le rencontrer à nouveau, pour ne plus jamais le laisser partir. Car il était indéniable et vital désormais que je puisse à nouveau me séparer de lui. Ces coups m’avaient conforté dans mon choix, dans ma décision d’avoir accepté d’être son futur mari et ce pour le restant de ma vie.
J’avais ainsi rassembler toutes mes dernières forces pour rejoindre l’hôtel. À la vue des différents regards des personnes que je croisais dans la rue à cette heure tardive, j’imaginais que mon visage ne devait plus ressembler à grand chose, d’autant plus que le sang sur ma chemise ne présageait rien de bon non plus. J’étais donc finalement arrivée dans ce luxueux hôtel où j’espérais qu’on m’autoriserai l’entrée dans cet état. Par chance, le majordome sembla me reconnaître et prit soin de se charger des détails administratifs concernant mon agression. Arrivant ainsi enfin devant la porte de ma chambre, la douleur que je ressenti soudain fut la plus douloureuse. Elle n’était pourtant pas physique, mais bien mentale. En effet, la douleur que je ressentais là, c’était celle de devoir affronter Andrea après notre « dispute » suite aux révélations de ma meilleure amie Alice cette après-midi, comment allait-il réagir ? Était-il rentré ? Je tapais alors sur la porte pour espérer obtenir une réponse. Je savais que si jamais il était là, nous allions devoir parler ensemble de ce qu’il s’était passé, de ce que j’avais ensuite fait … mais surtout je savais une chose, c’est que j’avais besoin de le retrouver, j’avais besoin de le sentir contre moi, de le toucher, de l’embrasser, la peur de le voir m’être enlevé une seconde fois était bien la douleur la plus atroce que je pouvais ressentir.
Après plusieurs secondes, la porte finit alors par s’ouvrir et là je fus tellement soulagé de voir apparaître le visage de mon homme face à moi. Ne pouvant retenir un sourire douloureux malgré tout, sa réaction me fit de la peine. Il semblait si mal de me découvrir dans cet état, que je regrettais presque d’être venu le rejoindre ainsi. Peut être que j’aurais dû passer par les urgences avant d’arriver comme ça, histoire d’être plus présentable et surtout pour ne pas l’affoler. Mais c’était maintenant trop tard. Il me laissa ainsi entrer avant de refermer la porte et de venir tout près de moi, pour me toucher de ses mains qu’il posa délicatement contre mon visage tuméfié « Ça fait mal … mais pas autant que la peur de t’avoir perdu à jamais un peu plus tôt … » Ses yeux se remplissent alors de larmes qui coulent à flots sur son visage. Cela en est trop pour moi, beaucoup trop, je ne supporte pas de le voir aussi peiné, aussi attristé, j’essaie alors de le rassurer et de lui prouver que tout va bien, même si au fond, la moindre parcelle de mon corps me fait horriblement mal. « Bébé tout va bien, je suis vivant, ce ne sont rien que de vilaines blessures, rien de bien méchant, ne pleure pas pour moi, par pour si peu … » Rétorquant à son baiser, j’essaie tant bien que mal de sécher ses larmes, alors que je me blottis tout contre lui. Oh mon dieu que cette sensation là est bonne, elle est si apaisante, si agréable, que j’en oublie l’espace d’un instant la douleur que je ressens depuis mon agression « Je t’aime aussi plus que tout Andrea, j’ai eu si peur de te perdre … à deux reprises d’abord quand tu as quitté le bar, puis quand ces hommes n’arrêtaient pas de me taper, j’ai vu ma vie défiler devant mes yeux … et seul ton visage ne cessait de revenir encore et encore, c’est un peu grâce à toi, à mon amour pour toi que j’ai survécu … » C’était vraiment ce qu’il s’était passé, si je n’avais pas eu mon amour et mon espoir d’une vie heureuse et parfaite avec Andrea, je pense que je me serai laissé au sol, à souffrir de mes douleurs, sans chercher à me battre. Par chance j’avais résisté et j’avais réussi à m’en tirer avec plus ou moins de dégâts. Le serrant alors dans mes bras, je respire son parfum une dernière fois avant de le rejoindre sur le lit où rien que le fait de me plier sur mes membres me fait mal. Posant mon regard dans le sien, mes yeux brillant de culpabilité je lui rétorque aussitôt « Te pardonner ? … Je crois que tu deviens fou Andrea, c’est plutôt à moi de te demander une telle chose …. J’aurais dû te parler de mon passé bien avant, c’est juste que j’avais justement trop peur de ta réaction et de ce que cela aurait pu en influencer notre mariage, je suis désolé » Après tout ce n’était pas à lui de s’excuser de son attitude, mais bien à moi, je ne lui en voulais pas, bien au contraire, il avait été bien plus clément que moi, si j’avais dû me retrouver dans ce genre de situation. Le laissant se plier en quatre pour moi, je le regardais prendre soin de moi, lorsqu’il se leva pour aller me chercher de la glace et des cachets, il était vraiment l’être parfait et il était mien. « Qu’ai-je fait pour te mériter … » susurrais-je dans mon coin. Je n’arrivais toujours pas à accepte le fait que je mérite autant d’attention de sa part, autant d’amour, que je le mérite tout court. Chassant malgré tout ses idées de ma tête pour le moment, j’avalais les cachets et déboutonnait tant bien que mal ma chemise afin qu’il puisse venir déposer la glace sur mes côtes, parties de mon anatomie me faisant le plus souffrir. D’ailleurs une fois mon vêtement enlevé, on pouvait y voir un énorme hématome, signe peut être d’une fracture, voir pire q’une hémorragie interne. Voyant mon homme devenir soudainement plus viril et entrain de vouloir me venger, je caressais sa joue de ma main tendrement essayant à le calmer « C’était de pauvres petits jeunes avide d’argent facile à récupérer, manque de chance je n’avais presque rien sur moi, à part ma montre et un petit billet, j’avais tout dépensé dans le bar où je m’étais réfugié pour boire afin de noyer ma peine …. et ma culpabilité … » Baissant les yeux, je me sentais toujours coupable de ce qui s’était passé avec nos amis « Tu sais, je crois que je ne te mérite pas Andrea, enfin je veux dire que tu mérites certainement quelqu’un de bien meilleur que moi … mon passé n’est pas dès plus glorieux … Et je t’avoue que je ne veux plus jamais devoir à affronter le regard que tu m’as lancé lorsque tu as eu vent de ce qu’il s’était passé avec Éliakim … J’ai senti toute la peine, toute la rancoeur que tu avais contre moi et te blesser ainsi de la sorte c’est vraiment la dernière des choses que je veux faire, c’est même mon pire cauchemar …. » Lui montrant la bague qu’il m’avait glissé au doigt plus tôt je continuais « Je devrais peut être te rendre cette bague, ou du moins attendre de tout te raconter pour que tu puisses vraiment savoir si tu veux toujours devenir mon futur mari … Je crois qu’il faut qu’on se dise tout …. et maintenant pour éviter à jamais ce genre de situations … » Bien entendu j’espérais au plus profond de moi qu’après tout lui avoir raconté il puisse me pardonner, que je puisse le mériter, même si au fond, je me sentais coupable à vie et surtout incapable de pouvoir être celui qui le rendrait le plus heureux, le doute s’emparait de moi plus que jamais, je voulais son bonheur … Il fallait ainsi peut être que j’arrête d’être égoïste et que je pense vraiment à lui.
Sujet: Re: Fade out Line (Aaronamour) Dim 24 Mai - 17:00
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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
J’étais comme un lion en cage. Je perdais mes moyens tout simplement parce que mon homme n’était pas dans les parages pour m’apporter ce calme que lui seul sait m’apporter. depuis que l’on s’était réconcilié, j’étais encore plus dépendant de lui. Et le mauvais pressentiment qui me serrait les entrailles ne m’aidait pas à me raisonner. Si je le perd, je sais que cette fois-ci je n’y survivrais pas. Je suis bien trop dépendant de lui, il est ma raison de vivre. J’avais besoin de le serrer dans mes bras, de lui demander pardon pour voir ne serait-ce douter de lui pendant une seconde. Et puis, sérieusement je commençais à penser que j’avais grandement exagéré dans mon comportement, c’était du passé, et je ne devais pas me laisser aveugler par ma seule jalousie. J’étais possessif et jaloux, ce n’était pas nouveau avec lui, au contraire même. J’avais toujours eu l’impression de ne pas le mériter et qu’il finirait par trouver quelqu’un de bien mieux que moi. Qu’il finirait par voir que je n’ai aucun mérite pour être avec lui. Pourtant j’ai besoin de lui, de sentir ses bras autour de moi. Sans lui, je n’étais que poussière, qu’une épave. Mes soeurs et ma mère peuvent le certifier. C’est avec une certaine crainte, mais aussi une certaine impatience que j’ouvre la porte. Mon estomac se sert d’appréhension de ce que je vais pouvoir trouver derrière la porte.
Quand la silhouette de mon homme se dessine derrière la porte, la joie de le revoir ici laisse rapidement place à une inquiétude visible. Mon coeur se serre de le voir autant marqué par des coups, son si beau visage abîmé, et tout cela par ma faute. Si je n’avais pas été égoiste il ne se serait pas fait tabassé, car je le vois mal se bagarrer et être autant amoché. Mon coeur se serre en voyant ce sourire faible apparaître sur ce visage, mais pour autant douloureux. Je le laisse entrer et puis je referme la porte, y posant mon front pendant quelques secondes. J’avais besoin de reprendre mes esprits et de ne pas me laisser emporter par ma propre colère. Je me retourne pour lui faire face et m’approcher doucement de lui. Je fronce les sourcils alors qu’il parle de la peur de me perdre, ce qui me serre encore plus le coeur.Alors que je me dirige vers lui, mes larmes coulent à flot. « Jamais... Jamais tu ne pourras me perdre, je t’en fais la promesse.. » Je m’approche de lui, entrant dans son espace personnel, sentant enfin mon coeur battre un peu plus correctement. L’inquiétude était toujours là, je n’aime pas le voir souffrir. C’était bien trop douloureux. Et bon sang ça ne taisait pas ma colère et mon sentiment de culpabilité. Je l’embrasse avec toute la tendresse que j’ai pour lui. Je glisse mes mains dans son dos. Savourant cette étreinte de retrouvailles, le sentir tout contre moi finit de me rassurer. Ce corps tant aimé, cet homme que j’ai bien l’intention d’épouser parce qu’il me rend meilleur, personne n’a le droit d’y toucher. « Je t’aime aussi bébé, plus que tout. Tu aurais du revenir à l’hôtel, tu aurais dû… Jamais, jamais je ne pourrais partir bien longtemps loin de toi. Crois-moi, pour me faire partir il faudra me tuer… Je serais toujours là, même quand on se disputera, j’ai besoin de toi dans ma vie pour respirer, pour être un homme meilleur » J’enterre mon visage dans son cou, soufflant et respirant son odeur, entâché d’alcool, ce qui me fait grogner. « Tu as bu… » C’est une simple constatation, sans colère, sans jugement. J’en porte la responsabilité, et la culpabilité. Si je n’avais pas été aussi égocentrique, il ne se serait pas fait tabassé. Je ferme les yeux avant de m’éloigner de lui et de l’amener en direction du lit, pour être plus confortable. Sentant que je commençais à être rongé par la culpabilité, je lui demande pardon. J’en ai besoin, parce que tout cela est purement de ma faute. Je relève mon regard, brillant de culpabilité alors qu’il me répond vivement. Je pose une main sur sa joue, le laissant terminer. « Mais si je n’étais pas égoiste, à ne voir que ma propre souffrance et pas la tienne, rien de tout cela ne serait arrivé, on se serait disputé un bon coup, ici dans cette chambre, mais on serait toujours ensemble. Et ce n’est pas comme si j’étais moi-même exemplaire. Et puis, nous n’étions même plus ensemble, alors je n’aurais pas dû être jaloux. Et je n’aurais pas du douter de toi, pas après ce par quoi on est passé, grâce à ta famille. » Je lui avais simplement prouvé que le manque de confiance était mesquin, se glissait dans les moindres fêlures d’une relation. Me dépêchant de trouver tout ce qu’il lui faut pour se soigner, je reviens rapidement vers lui avant de lever les yeux au ciel à sa réflexion. « Tu m’aimes, c’est suffisant. » Je dépose un baiser sur ses lèvres, avant de l’aider à prendre ses cachets. Le laissant ouvrir la chemise, je déglutis face au spectacle qu’il m’offre. L’inquiétude laissait maintenant place à une colère sourde, à une soif de vengeance contre ceux qui ont osé s’en prendre à lui. Mes poings se serre, je ne contrôle plus grand chose. Je sais que je ne dois pas m’énerver, mais je n’y peux rien c’est plus fort que moi. Ne disant aucun mot, je dépose la poche de glace sur ses côtes, visage fermé et traits tendus, et ne parlons pas de mes muscles montrant toute la tension qui m’habite. Relevant mon regard à ses mots, je grogne sourdement. « Putin non. Ils ont osé te toucher, te faire du mal. Jamais je ne pourrais accepter cela. On ne te touche pas sans en payer les conséquences ! Je.. je vais essayer de ne pas chercher qui t’a fait ça mais si jamais je tombe sur eu, tu ne m’arrêteras pas avant que je leur ai rendus la monnaie de leur pièce, ok ? » C’était son regard alarmé qui m’a convaincu de ne pas aller à leur recherche, mais valait mieux pas qu’il ne tombe sur moi par hasard. « Tu sais, je sais que tu as bu, tu pues l’alcool à des kilomètres, mais je n’arrive même pas à t’en vouloir, je suis bien trop inquiet. » J’embrasse son front avant de m’écrouler à ses cotés, posant ma tête sur son torse. Avant de pratiquement m’étrangler à ses mots. Affolé, je me colle contre lui, oubliant toutes ses blessures. Il ne peut pas faire ce que je crois, si ? « Bébé, Aaron, bien sûr que si tu me mérites, tout comme je te mérite. Et ne dis pas n’importe quoi. Tu es une belle personne, malgré le passé que tu as. C’est moi qui, tout à l’heure, n’aurait pas dû te laisser partir. Je.. J’étais aveuglé par ma jalousie. » Me retrouvant avec sa bague au milieu du nez, je fronce les sourcils. « Quoi ? tu plaisantes j’espère !! » Je me lève comme un chien fou, arpentant de long en large la pièce passant mes mains nerveusement dans ses cheveux. « Me fais pas ça Aaron, je.. Je ne pourrais pas le supporter une nouvelle fois… Pas encore. » Je redresse le regard, complètement effrayé à l’idée de me séparer de lui. Revenant telle une furie sur le lit, je le chevauche sans pour autant m’appuyer sur lui. « Alors parlons, maintenant, mais putain n’enlève pas cette bague. Ne me quitte pas…Jamais… Sinon je.. ne pourrais pas survivre. » J’expire bruyamment avant de reprendre ma place, essayant de calmer mon coeur qui tambourine comme un malade dans ma cage thoracique. L’idée de le perdre m’était insupportable. Attrapant sa main, je glisse mon regard sur lui… « Pardon bébé…Mais l’idée de te perdre me rend fou, et… J’ai eu l’impression de mourir dix fois ce soir quand tu ne répondais pas et que tu ne revenais pas, je ne veux jamais à avoir à revivre cela. »
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Sujet: Re: Fade out Line (Aaronamour) Dim 24 Mai - 23:42
Tendre blessure
Go beyond reason to love for it's the only safety.
Il fut un temps où je me fichais complètement du bonheur des autres et où je me souciais ainsi que de mon propre petit bonheur. Égoïste ? oui c’était un peu de ça, mais aussi un moyen pour moi de me forger une carapace me permettant de pouvoir ainsi éloigné tout individu voulant s’approcher un peu trop près de mon espace intime, de mon bien être. Je ne pensais donc qu’à moi, qu’à mon plaisir perso et cela se ressentait directement dans mon comportement vis à vis des autres et surtout de mes relations sentimentales (qui n’existaient pas en soi) ou plutôt sexuelles. En effet qui à Oxford, où j’étudie depuis maintenant cinq ans, ne connait pas Aaron William Evans, plus connu sous le nom de Don Evans. En effet si certains au départ ne me connaissait que par mon nom, le fait que je sois l’héritier d’une des plus grandes famille de l’Angleterre, la grande majorité passait outre ce patronyme pour plutôt se concentrer sur mes attitudes compulsives et dont je ne me cachais pas le moins du monde.
Après ma séparation avec Andrea, j’avais d’abord eu ma phase de dépression, de blackout total où ma vie n’avait plus aucun sens et où ma foi en l’humanité était devenue un lointain souvenir que je ne pensais plus jamais pouvoir connaitre un jour à nouveau. C’est même à ce moment là que j’avais tenté de mettre fin à mes jours, qui par chance avait été déjoué bien avant que mon sort soit bouclé. C’est ainsi que le destin en avait alors décidé tout autrement pour moi et au lieu de me faire prendre conscience de la beauté de la vie, du fait qu’il était de mon bien être de chercher à nouveau le bonheur à deux, j’avais plutôt opter pour une autre voie, celle de la liberté, de l’indépendance totale où j’avais pris soin de faire ce que bon me semblez, sans pensez aux conséquences que cela pouvait avoir sur moi ou même mon entourage. D’ailleurs c’est à ce moment là que j’avais fait les démarches pour m’ émanciper de ma famille, en prenant soin de leur montrer, en les provoquant à maintes reprises, que j’avais décidé de vivre ma vie comme je l’entendais malgré leurs convictions et leurs attentes à mon égard. C’est alors à ce moment là que Don Evans fit son apparition. Fini mon passé d’homo refoulé cachant ses désirs dans le visionnage de vidéos ponographiques caché sous ses draps, fini ma seule histoire d’amour (celle avec Andrea), j’avais alors décidé d’assouvir mes moindres pulsions et désirs.
De là ma réputation fut alors toute tracée, j’enchainais chaque soir une conquête masculine différente. Je sortais ainsi dans tous les bars gays de la ville, me laissant avec plaisir photographier à outrance par les paparazzis, espérant ainsi montrer à ma famille que je n’étais plus leur petite marionnette, mais bien l’homme que j’avais décidé d’être enfin. Oui mais voilà, durant toutes ces années de décadences, d’excès, jamais je n’avais l’impression d’être rassasier, d’être amplement comblé. Il me manquait toujours ce petit truc, que je n’arrivais pas à comprendre, à percevoir, jusqu’au jour où Andrea fit à nouveau apparition dans ma vie, lorsque j’étais entré dans son bureau, afin de rencontrer en toute innocence mon tuteur de thèse. Là j’avais alors compris, que ce qui me manquait durant toute ces années, c’était lui, c’était notre amour, cette flamme qui ne s’allumait et qui dansait qu’en sa présence.
C’est pourquoi aujourd’hui alors que nous filions enfin le parfait amour depuis plusieurs mois et alors qu’on se trouvait à l’apogée de celui-ci aujourd’hui même avec sa demande en mariage, que lorsque Alice avait balancé mon passé avec Éliakim, que j’avais cru voir à nouveau ma vie sombrer, mais cette fois-ci sans croire à un réel retour à la normal. Je pensais être fini, destiné à souffrir toute ma vie. Me retrouvant alors maintenant dans cette chambre, face au seul et unique amour de ma vie, je doutais finalement de ma crédibilité face à lui, face à notre amour. À mon sens, en ravivant mon passé, Alice avait aussi ravivé mon total manque de confiance en moi et à mon couple. Je ne doutais pas de nos sentiments, je doutais encore moins de lui … Je doutais uniquement de mon passé qui pouvait venir ruiner notre vie, notre couple à tout moment. J’avais couché avec tellement d’hommes durant ces six dernières années qu’il était certain qu’un jour Andrea en croiserait un, deux ou peut être même plus qui viendrait pouvoir lui vanter les mérites des soirées que l’on a passé ensemble et ainsi amener ses vieux démons à la vue de mon homme. Je devais donc être sincère avec lui, faire table rase en lui racontant toute mon histoire, car autrement je ne trouverai pas la force de pouvoir m’accorder la chance de l’avoir dans ma vie.
Assis sur le lit, souffrant des blessures m’ayant été infligées plus tôt dans la soirée par une troupe de vauriens, je regardais Andrea d’un air inquiet en le voyant s’énerver et en l’écoutant me dire qu’il désirait me venger. Essayant de le calmer, j’acquiesçai finalement à ses mots, histoire d’éviter qu’il ne s’énerve d’avantage, même si au fond, je n’en pensais pas moins « Très bien si jamais on les croise je te laisserai jouer au preux chevalier Andrea … Je te le promets ... ». Je savais que lui mentir sur ce point n’était rien comparé aux mensonges de mon passé, il fallait donc que je prenne les devants. Commençait ainsi par lui faire entendre que je n’étais peut être pas la personne qu’il méritait, qu’il lui fallait, je fus d’autant plus surpris et stupéfait de sa réaction. Il se leva, se crispa, puis revint rapidement vers moi complètement perdu, déstabilisé. Mes mots semblaient l’avoir touché en plein coeur. L’écoutant alors essayer de me faire entendre raison sur le fait que je l’ai mérité tout autant qu’il me méritait, je ne pus m’empêcher de le stopper net « Arrête Andrea, tu ne me connais pas … du moins tu ne connais pas une partie de ma vie, de mon histoire … » Serrant sa main avec laquelle il venait d’attraper la mienne, je plongeais alors mon regard dans le sien et tout en prenant une inspiration profonde, je me lançais alors dans l’arène, tel un gladiateur, prêt à affronter son destin tragique « Par où commencer … ah oui peut être que … Je pense que tu devrais savoir, c’est important je pense, qu’après notre séparation il y a six ans, j’ai tenté de mettre fin à mes jours … par chance on m’a retrouvé à temps pour pouvoir me donner une seconde chance … mais là n’est plus le point qui pourrait être le plus contraignant à la suite de notre histoire … » Ravalant ma salive, sentant mes yeux se remplirent de larmes à la peur de devoir lui faire part de mon histoire, je restais pourtant fort, je ne lâchais aucune larme et continuait « Après ce faux pas, je suis alors devenu un être pourri, égoïste, dépravé, totalement excessif et surtout j’étais devenu le fameux Don Evans que tout le monde connaît ici à l’université, voir même au delà de ses murs, puisque les tabloïds n’ont pas manqué de faire de ma vie nocturne un véritable feuilleton quotidien …. Je suis d’ailleurs étonné que tu n’aies jamais eu vent de tout ça … mais bon c’était peut être bien, car tu n’aurais peut être jamais tenté de nous donner une seconde chance dans le cas contraire … » Sentant mon coeur battre de plus en plus fort contre ma poitrine, sentant une chaleur étouffante m’envahir également, je me levais alors du lit et lâchait sa main, pour à mon tour faire les cent pas avant de reprendre, tout en gardant une certaine distance vis à vis de mon homme, me sentant honteux et sale même de devoir lui dire tout ça « Je suis devenu un véritable coureur de jupons … il ne s’est alors pas passé un seul soir Andrea durant ces six années, sans que je ne finisse dans le lit d’un parfait inconnu. Chaque soir je me bourrais espérant ainsi t’oublier et je cherchais alors à assouvir ma soif d’amour, que je transformer en un appétit sexuel dément … J’ai couché avec un nombre tellement élevé d’hommes qu’il serait impossible pour moi de pouvoir te les compter tellement il y en a …. J’ai honte aujourd’hui d’avoir agis ainsi, mais la frustration de n’avoir jamais pu être moi même, la souffrance de notre séparation ont été les éléments déclencheur de ce cercle vicieux dans lequel je me suis engouffré de plus en plus, sans jamais pouvoir m’y en sortir, jusqu’au jour où nos chemins se sont à nouveau croisés dans ton bureau, depuis ce jour, je n’ai plus jamais couché avec aucun homme que toi …. je sais que c’est facile à mettre en avant et pourtant c’est ma plus grande fierté dans toute cette histoire … Du moment que je t’avais retrouvé, ma vie semblait alors à nouveau prendre un véritable sens … » Complètement vidé par toutes ces révélations, je ressentais alors toute la douleur d’un coup surgir à nouveau au niveau de mes cotes, ce qui me manqua de me couper la respiration durant un moment, avant que je réussisse à reprendre mon souffle « Voilà maintenant tu sais tout … et je comprendrai que tu ne veuille pas d’une espèce de dépravé de la nature que je suis, ou du moins que j’étais car aujourd’hui, il n’y a que toi, je ne vis plus que par toi, que par nous … » M’approchant tout en boitant légèrement, ma main posée toujours sur mes cotes douloureuses, je venais posé un tendre baiser sur son front, avant de lui susurrer ces derniers mots « Sache que tu as été, que tu es et que tu resteras malgré tout ma plus belle rencontre … Tu resteras le seul et unique homme que j’ai aimé et que j’aimerais toute ma vie, peu importe ta décision ce soir Andrea … » Caressant son visage de ma main libre, je disparaissais en me dirigeant vers le bar de la chambre où j’attrapais une bouteille d’alcool fort. Je l’ouvrais et en buvait une sacré gorgée avant de crier tout fort « J’ai besoin de ça pour éviter de tomber de douleur sur le sol … c’est le seul moyen que j’ai là maintenant, je suis désolé … » C’était certes un moyen de soulager mes douleurs physiques, mais c’était surtout le seul moyen qui pouvait l’espace de quelques instants soulager ma peur, mon angoisse de voir Andrea prendre la porte, pour ne plus jamais me revenir.
Sujet: Re: Fade out Line (Aaronamour) Mer 27 Mai - 11:17
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don't make me sad, don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
Du jour où Aaron m’a abandonné, complètement seul. Plus rien ne m’animait. La vie n’avait aucune saveur. Le bonheur ne m’intéressait plus. Alors oui, à plusieurs reprises, je m’étais demandé pourquoi je resté en vie. Mais j’étais bien trop lâche pour passer à l’acte, et puis ma famille avait besoin de moi. Mais j’étais devenu un asocial. Je ne sortais plus, je passais mon temps à bosser, à chercher des preuves de mon innocence et surtout de mon incapacité de tromper l’homme que je considérais comme mon âme-soeur. Les autres personnes ne m’intéressaient pas, aucun ne pourrait attirer mon attention autant qu’Aaron. J’étais passé du dépendance sexuelle à exactement rien du tout. Ce n’était pas vraiment voulu, mais je me sentais incapable d’accorder le moindre regard à un autre homme. Alors je m’étais laissé aller, laissant la solitude m’accueillir, au grand dam de ma famille, qui ne comprenait parfois pas trop pourquoi je ne tournais pas la page d’Aaron.
Quand Aaron m’avait définitivement tourné le dos, j’étais resté pétrifié pendant plusieurs minutes, incapable de réfléchir, et l’esprit incapable de réfléchir. Je n’avais pas compris ce qui s’était passé dans les premiers temps, j’étais figé, et j’attendais qu’Aaron revienne en me disant que tout cela n’était qu’une mauvaise blague. Mais il n’était pas revenu et j’étais rentré résigné chez ma mère, qui, étonnée de me voir revenir alors que je venais de lui annoncer que j’allais probablement rester avec Aaron après ma demande en mariage, avait essayé d’en savoir plus, je lui avais simplement posé la bague sur la table avant de murmurer d’une voix étranglée que tout était fini. J’étais devenu ensuite pendant les jours suivants un vrai fantôme. J’errais comme une personne sans âme dans la maison, au grand désespoir de ma mère qui faisait tout son possible pour ne pas que je sombre trop bas et que je ne puisse pas me relever. Les jours sont passés et rien ne changeait. ma soeur la plus proche essayait de me secouer, de me dire que si Aaron était parti sans même attendre une explication c’est qu’il avait aussi des choses à se reprocher. Chose que je refusait absolument d’entendre. J’étais certain que ce n’était pas Aaron qui avait tout manigancé. Parce qu’il ne pourrait pas vouloir me faire autant souffrir intentionnellement, et ce n’est pas lui qui a inventé ce genre d’histoire rocambolesque. La souffrance que j’avais vu dans ses yeux ce jour-là, était sincère et c’est ce qui m’a également le plus brisé.
Au fil du temps, j’avais repris légèrement goût à la vie, mais je ne serais jamais heureux sans Aaron, c’était une promesse silencieuse que je m’étais faite. Je ne serais jamais complet sans la personne que je considérais comme mon âme-soeur. Mais, un certain esprit de vengeance m’habitait désormais. La lumière c’était fait quelques semaines après notre tragique rupture, à force de réfléchir à qui pouvait bien nous voir séparer, je ne voyais que deux personnes : les parents d’Aaron eux-même. J’avais eu du mal à y croire, comment pouvaient-ils faire cela à leur fils, même si je les savais capable d’à peu près tout, je n’aurais jamais pensé qu’ils seraient capable de s’en prendre à leur propre fils et à ruiner son bonheur. C’était une chose que je ne comprendrais jamais. Alors j’avais fini par accumuler de nombreuses preuves de mon innocence et de la culpabilité de sa famille, ce qui mme déchirait le coeur. Et je n’ai jamais eu la force de lui en parler.
Mais j’avais fini par le retrouver, alors j’avais classé le dossier, et je n’avais pas jugé utile d’en reparler, si je pouvais sauver sa relation avec ses parents, alors j’en étais heureux. Nos retrouvailles ne faiblissaient pas de jour en jour. Au contraire l’amour se renforçait les jours passant. J’étais totalement heureux, sur mon nuage. Mais j’étais redescendu brutalement de mon nuage. Même pas par le biais d’Aaron mais d’ami commun. Je ne pouvais en vouloir à personne. Mais c’était brutal et j’avais seulement besoin de temps pour avaler tout cela et simplement réalisé que j’exagérais un peu trop. Et bien sûr dès que j’avais fini ma promenade, j’avais espéré voir Aaron dans la chambre, mais ce ne fût pas le cas. Je réalisais enfin que je serais incapable de le perdre. Et quand bien même il pense ne pas me mériter, je sais que c’est faux. Parce qu’il est le seul à me rendre heureux, et qu’il est heureux avec moi, sans excès de narcissisme. Et ma mère m’a toujours appris à laisser le passé derrière soi, sans pour autant l’oublier car il fait ce que nous sommes aujourd’hui ! Accepter le passé de l’autre sans le juger est loin d’être évident. Mais, même s’il est douloureux pour moi, jamais ça ne me ferait quitter Aaron. Je venais de le retrouver, ce n’est pas pour le laisser me quitter quelque mois après. Même si, à l’heure d’aujourd’hui, la vérité doit enfin être mise sur table.
Le voir tellement souffrant ne m’aidait absolument pas à rester raisonnable. Et surtout à rester d’un calme olympien. C’était de cela qu’il avait besoin en ce moment, mais j’étais incapable de le lui donner. Mon esprit protecteur, un peu trop protecteur même, m’interdisait de ne pas réagir. On ne touche pas à ceux que j’aime sans en payer les conséquences. Et même si, par exemple, je ne m’étais jamais vengé de ses parents, ce n’était simplement parce que je n’ai jamais eu l’occasion de tomber sur eux. Alors savoir que de purs inconnus s’en sont pris à l’homme que j’aime, et auquel je tiens comme la prunelle de mes yeux, je ne pouvais décemment pas l’accepter. « Ne te moques pas de moi.. Je n’arrives pas à supporter de savoir que des gens ont pu te blesser intentionnellement… » Je laisse une caresse légère sur sa joue, alors que mon regard le couve tendrement. Mais je fus très rapidement de nouveau ébranlé par mon homme qui mettait en doute notre relation, et tout particulièrement le fait qu’il ne me méritait pas, cela me rendait fou d’angoisse. Je ne contrôle pas cette peur qui me prends au tripes et dont je n’ai aucun contrôle. JE fronce les sourcils alors qu’il interrompt ma tirade. « Le passé est le passé… Et je n’ai pas à le juger, je n’en ai pas le droit. » Je ne veux pas qu'il croit que cela va m’empêcher de l’épouser. La seule manière pour qu’il parvienne de ne pas le faire, c’est de me tuer, littéralement parlant. Je caresse ses doigts, m’installant à côté de lui. Je sais que cette conversation va être importante, et qu’il a besoin de parler. Je pose un regard attentif sur lui, observant chacun de ses traits, qui sont tendus. Je rapproche mon corps du sien, comme une promesse silencieuse d’être toujours là. Je l’écoute attentivement avant de me crisper. Alors il avait fait une tentative de suicide. Je ferme les yeux, imaginant le fait que je n’aurais pu jamais ne le revoir. Ce qui me rend encore plus amère vis-à-vis de ses parents, car tout cela est entièrement de leur faute. « JE … Je suis heureux que tu sois là, et je peux que m’estimer encore plus chanceux, alors. » La vie est précieuse, il m’en montre encore une fois la véracité. Mais je n’ai guère le temps de rajouter autre chose qu’il continue de parler du passé de notre séparation. Bien sûr, je blanchis à l’idée de savoir que de nombreux autres hommes ont pu passer entre les mains de mon fiancé. Personne ne serait vraiment heureux d’apprendre cela. Pourtant je tente tant bien que mal de ne pas laisser ma jalousie maladive prendre le pas sur mon objectivité. Pourtant, quand j’ai commencé à me remettre avec Aaron, certaines personnes ont trouvé bon goût de me prévenir qu’Aaron n’était pas celui que je pensais. J'ai balayé toutes ces rumeurs d’un revers de main, j’étais bien trop heureux pour y croire. Je le vois se lever, je passe donc une main sur mon visage avant de répondre, brièvement. « J’en ai entendu parler, mais je n’ai jamais voulu croire cela, parce que tu étais à moi, maintenant. » Je finis par me lever à mon tour, me posant pas trop loin de lui, sentant l’air passer et repasser alors qu’il continuait à faire les cent pas, je n’osais pas l’arrêter. Je n’interrompais pas son discours, même si j’avais envie de lui hurler d’arrêter, j’avais l’impression que ça nous faisait, à tous deux, plus de mal qu’autre chose. Mais c’est un mal pour un bien, j’en suis pleinement conscient. Je fronce les sourcils et serre les poings pour me contenir. J’essaie de relativiser, c’est le passé et je suis certain que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il me le confirme d’ailleurs quelques secondes plus tard, et un sourire traverse enfin mon visage. Dans cette épreuve douloureuse, je peux me vanter d’être le seul à combler dans tout les domaines mon homme, qu’il n’a jamais trouvé ailleurs ce que je peux lui apporter. Les confessions, aussi douloureuses soient-elles, avait pour mérite de mettre les choses à plat et de me donner encore plus envie de l’épouser. Je n’étais pas partageur et je comptais bien le montrer au reste du monde. Je ne bouge cependant pas, et je ne réagis pas, ce n’est pas la colère qui me mène, mais simplement une acceptation de ce que je savais déjà. On a chacun eu notre manière de gérer la séparation, d’essayer simplement de vivre sans l’autre alors que c’était impossible. « Effectivement je ne veux pas d’un dépravé sexuel…. Mais je te veux toi, entier, tel que tu es aujourd’hui. Doux, amoureux, attentionné, insatiable sexuellement, et carrément excitant pour la personne que je suis. » JE lui souris alors qu’il s’approche de moi, je pose mes mains sur ses hanches, doucement pour ne pas lui faire mal. « Aaron William Evans-Fitzwilliam, sachez que je n’ai aucunement l’intention de vous quitter. Même si vous me mettez à la diète forcée. Trêve de plaisanterie…. Bébé, jamais je ne te quitterais, j’en suis incapable, même si tu me fais du mal. Mais c’est ton passé, et je n’ai pas le droit de le juger. Juste de l’accepter. Alors maintenant, tu vas aussi m’écouter, car je n’ai pas été totalement innocent pendant cette période, et tu dois aussi savoir ce qui s’est passé pour moi. Après tu aviseras si tu veux toujours m’épouser. » JE le laisse partir avant de lever les yeux au ciel. « Par contre j’ai besoin que tu sois sobre au maximum bébé… » Lui reprenant la bouteille, j’en prend une gorgée avant d’en avaler une partie et de partager l’autre avec mon homme par le biais d’un baiser, ce qui était extrêmement érotique, mais aussi le moyen de focaliser toute l’attention de mon homme sur moi. « Bien maintenant que j’ai toute ton attention, je peux parler… » Je prend ses mains avant d’aller m’asseoir au bord du lit, et de regarder nos mains liées pour les aveux que je veux lui faire…. « Tu sais, je crois que j’ai mis plusieurs semaines avant d’intégrer que l’on avait rompu, …que tu m’avais quitté… Chaque soir, j’espérais te voir passer la porte de l’appartement en me disant que c’était une plaisanterie.. Je n’allais plus bosser, ni étudier, je me traînais tel un fantôme. Jusqu’au moment où ma soeur m’a fait comprendre que ça ne te ramènerait pas. Ca m’a fait comme un électrochoc. Et je suis passé du passif à complètement hyperactif et parano. ‘J’enquétais’ sur ma fausse trahison, je cherchais qui pouvait bien nous vouloir autant de mal. J’étais devenu complètement obsédé par cela, encore plus quand j’ai su que tout avait été manigancé par tes parents. Mais ça ne m’a pas arrêté, j’accumulais a moindre preuve de mon innocence. J’en avais besoin pour ne pas sombrer, pour espérer un jour avoir ton pardon. Et puis je suis venu à Oxford, un peu avant que l’on ne se croise, dans l’espoir silencieux de te croiser et renouer avec toi..Mais la première fois que je t’ai revu, ce n’est pas dans le bureau mais bien avant. Tu étais dans le parc et moi je me rendais à la bibliothèque, Tu étais là, à deux cent mètres de moi, je commençais même à penser t’aborder, te faire savoir que j’étais là, jusqu’au moment où cet individu t’a approché et que j’ai remarqué la manière dont tu lui a souri. Et ça m’a fait un mal e chien, pourtant je savais à ce moment-là que je n’avais pas le droit de me sentir blessé, parce que nous n’étions plus ensemble. Alors je suis sorti, j’ai été dans un bar jusqu’au bout de la nuit… Je me suis abandonné et le mur que j'avais construit, alors que je ne me laissais approcher de personne, je l’ai abaissé. Et.. cette nuit… J’ai possédé un homme… Depuis j’ai l’impression de t’avoir trahi… Jusqu’au jour où tu as déboulé dans mon bureau, tel une tornade dévastant tout sur son passage. Mon coeur s’est remis en marche, et mes yeux n’ont jamais cessé de te contempler, t’admirer. Je suis fier d’être ton fiancé, d’être le centre de ton attention… Mais à chaque la peur est là tapie dans un coin de mon esprit… La peur que tu t’en ailles, que tu me quittes. Aaron, je ne supporterais pas de te perdre une nouvelle fois… » Je remarque que non seulement j’ai serré ses mains, mais je les écrase presque, je relâche donc un peu la pression sans oser le regarder. Je sais qu’il se faisait une image de moi qui ressembler presque à un saint, mais c’est loin d’être le cas.
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Sujet: Re: Fade out Line (Aaronamour) Jeu 28 Mai - 23:49
Tendre blessure
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Dans la vie on a tous un pilier, un échappatoire, un moyen de s’évader qui peut se manifester par un porte bonheur, par une habitude, des manies, des comportements, que l’on met en place pour essayer de trouver un certain ordre dans sa vie, histoire de ne pas sombrer dans une démence, une fatalité sans retour en arrière. Pour moi ce n’était pas un objet, ni même un comportement, mais bien une personne qui représentait en effet cet élément d’équilibre nécessaire à mon bon fonctionnement.
Cette personne, vous vous en doutez très certainement, il s’agit de Andrea. Qui d’autre pourrait avoir ce rôle si important dans ma vie. Ce n’est pas ma famille qui pourrait se le voir attribuer, puisque cela fait bien longtemps que j’ai appris à vivre sans eux et au contraire leur rôle serait plutôt celui de me détruire, plutôt que de m’aider à m’épanouir, à me stabiliser, à trouver mon équilibre. On aurait alors pu penser que Alice ma meilleure amie puisse être ce pilier, mais non, elle elle était mon petit rayon de soleil, celle qui avait le don de me faire sourire coûte que coûte, même dans les moments où elle pouvait me mettre dans des situations extrêmement dangereuses, compliquées. Elle arrivait à faire ressortir de moi mon côté « enfantin » « joueur », avec elle je n’avais honte de rien et je me lançais dans des frasques toutes plus loufoques et excentriques les unes que les autres. Andrea était donc mon pilier, le seul et l’unique à pouvoir représenter cette figure qui avait le don de me calmer, de me rassurer et de me faire avoir espoir à mon avenir. Il était mon équilibre, mon seul moyen de ne pas tomber dans la dérive de mes pulsions. Grâce à lui j’étais devenu un homme totalement différent. Il était terminé le temps où tout le monde me connaissait pour mes frasques d’égocentrisme et surtout sexuelles. Aujourd’hui même si je restais toujours Aaron Evans, l’étudiant en droit promu à l’avenir le plus brillant de toute sa promotion, jouant ainsi de cet aspect là de sa personne pour être assez souvent hautain et arrogant, j’étais aussi devenu quelqu’un de plus posé, de plus accessible et ouvert aux autres, même si au fond ma compétitivité et mon désir d’être le meilleur restait bien au dessus de ces nouvelles valeurs utopiques.
Andrea faisait de moi un homme bon et c’est ainsi que lorsque tout avait basculé cette après-midi en terrasse, j’ai cru que ma vie toute entière allait se retrouver chamboulée. Car c’est un peu ça après tout, sans lui je finirai par à nouveau me retrouver à boire tous les soirs, à coucher avec tout ce qui bouge et peut être même bien sombrer dans des comportements beaucoup plus dangereux que ceux-ci. C’est pourquoi après m’être morfondu sur mon sort, sur la colère que j’avais pu lire dans les yeux de mon homme, j’avais décidé de rentrer dans notre chambre d’hôtel, avec le plus grand espoir de l’y retrouver et de pouvoir espérer recommencer tout à zéro, oubliant toutes les révélations de cette journée. C’était sans compter sur mon destin, qui semblait vouloir me donner une leçon, semblant vouloir ainsi me faire comprendre que mes actes passés, bien qu’il ne soit plus d’actualité, avaient pourtant bel et bien un impact sur le présent. C’est ainsi que je m’étais retrouvé au milieu d’un vol, dans lequel je m’étais retrouvé être la victime. J’avais pris plusieurs coups violents, mais peu importe, rien ne pouvait venir plus me blesser que l’idée de perdre Andrea. Pendant l’agression, je ne pensais qu’à ça. Et si je venais à perdre la vie sous leur coup, si je venais à ne plus jamais revoir Andrea, c’était ce sentiment là qui était le plus fort. Plus fort que les coups portés à mon encontre. Par chance, je me réveillais quelques minutes après avoir perdu conscience. Là alors mon seul objectif était de le revoir, de le retrouver, plus jamais je ne voulais devoir à craindre de pouvoir le perdre, mais pour cela il fallait que je sois franc avec lui, il fallait que je lui raconte toute mon histoire, il méritait la vérité.
C’est alors que je me retrouvais maintenant dans notre chambre, le visage tuméfié, ensanglanté, ressentant des douleurs dans tous mes muscles, mais peu importe. J’étais finalement là face à lui c’était donc pour moi ma plus grande victoire. Le revoir ne serait qu’un instant valait tout l’or du monde. Profitant de ses caresses, de ses bras, de son odeur, je ne pouvais rêvais de meilleur remède à mes douleurs que sa présence près de moi. Il était si parfait, si attentionné, si doux, si beau, si intelligent … il avait tout pour lui, pour pouvoir avoir n’importe quel homme sur cette planète terre et pourtant il m’avait choisit moi pour devenir son futur mari. Je n’en revenais toujours pas, je n’y croyais même qu’à moitié. Du moins je doutais de crédibilité que je représentais. C’est pourquoi je me lançais dans un discours sans fin, où je venais à lui avouer toute la vérité sur ces six années durant lesquelles nous avions été séparées. Allant de ma tentative de suicide, jusqu’à mes différents coup d’un soir, je ne lui cachais aucun détail. Je savais que ça risquait de lui faire du mal, de le blesser, mais cela n’était rien comparé au mensonge de devoir lui cachait de telle chose. Je me sentais si honteux, si sale de devoir lui dire toute ces choses, ce n’était pas facile et pourtant je l’avais fait. Je restais d’abord muet, figé, le regard baissé, avant de le relever en écoutant ses mots. Par le pus grand des miracles, ou simplement par le fait que Andrea est l’homme parfait, le seul et l’unique sur cette terre. Il me pardonnait, il m’acceptait comme j’étais, avec mes qualités, mes défauts, mais aussi mon passé. Totalement soulagé, toute ma peur et mon angoisse disparurent, tandis que mes douleurs physiques se firent d’autant plus présentes. Cela devait certainement être atténué par mes autres sentiments, mais maintenant que j’étais soulagé d’un poids énorme, je les ressentais totalement. Prenant ainsi une bouteille de champagne que je buvais directement à la bouteille, je fus rapidement rappeler à l’ordre par mon homme, qui semblait à son tour vouloir vouloir confesser quelques détails de son passé. Avalant difficilement ma dernière gorgée, je fus à nouveau envahit par la peur et l’angoisse, qu’avait-il pu faire lui de si terrible pour lui faire croire que je pourrais douter de mon choix de vouloir l’épouser. C’était bien là le plus terrible, lui cet être si exceptionnel, qu’avait-il à se reprocher. Restant figé, je le regardais s’approcher, prendre la bouteille avant d’en avaler à son tour une gorgée, pour finalement venir m’embrasser. Ses lèvres posaient à cet instant sur les miennes vinrent à me procurer un frisson sur tout le corps. C’était si bon de le sentir à nouveau à moi et pourtant j’avais peur d’entendre ce qu’il avait à me dire.
Le suivant alors dans son mouvement jusqu’au lit, je me retrouvais debout face à lui assis sur le lit, nos mains entremêlées. Mon coeur se mit alors à battre de nouveau très fort, comme au moment où j’avais cru quitté ce monde et ne plus revoir Andrea. Qu’allait-il pouvoir m’annoncer de si terrible, il n’avait quand même pas commis un meurtre ou bien demander en mariage un autre homme ? Chassant toutes ces idées saugrenues et effrayantes de ma tête, je me focalisais sur lui et l’écoutait alors attentivement. Quand il commença alors à me parler de son attitude, de son état au début de notre séparation, mes yeux furent alors immédiatement envahit de larmes coulant à flot. Je ressentais toute la peine, toute l’horreur qu’il avait pu vivre. Je l’avais accusé d’infidélité et je l’avais quitté sans même lui laisser la moindre chance de pouvoir m’expliquer quoi que ce soit. J’avais vu ces photos et je m’étais alors immédiatement muré dans cette optique qu’il était fautif à 100%. Mais le pire resta à venir, puisqu’il m’annonça qu’avant même que l’on se rencontre dans son bureau, il y a plusieurs mois maintenant, il m’avait alors ainsi aperçu à Oxford … sauf que je n’étais pas seul, j’étais en compagnie d’un autre homme. Faisant les gros yeux, je ne comprenais pas, jamais je n’avais aimé un autre homme que lui, j’avais cette flirté avec d’autres mais simplement dans le but de les mettre dans mon lit … Quoi qu’il y avait eu cette relation étrange avec Romeo, c’était d’ailleurs sans doute lui avec qui il m’avait vu … Ce n’était pourtant rien, juste un bon garçon qui avait vu en moi un moyen de découvrir son homosexualité et pour qui je m’étais lié d’attachement, mais pas d’amour, non jamais personne n’avait eu droit à mon amour, Andrea était le seul homme que j’avais aimé. Sentant ses mains serrées les miennes, je fis alors de même, pour lui faire comprendre qu’il était le seul et que personne n’avait l’emprise qu’il avait sur moi. Sauf qu’il termina sur une note qui éveilla ma jalousie. En effet, il venait de m’annoncer que lui aussi avait couché avec un autre homme, certes un seul et pas une centaine comme moi, mais peu importe, il était mien, il était à moi, totalement à moi et l’imaginer dans les bras d’un autre me rendait complètement fou et jaloux. Ma virilité s’emballe, mes muscles se crispent et pourtant bien rapidement je ferme alors les yeux et je ne me cesse de me répéter que je n’ai rien à dire, rien à lui reprocher. On n’était pas ensemble, il avait lui aussi le droit de pouvoir s’abandonner dans les bras d’un autre, après tout j’étais bien trop mal placé pour lui reprocher de genre d’attitude. Prenant alors une grande inspiration, j’ouvrais à nouveau les yeux avant de lui faire entendre mon verdict « Parce que tu crois que ce que tu as fais est mal Andrea ? … Je t’arrête tout de suite, tu n’as même pas besoin d’un pardon venait de ma part, tu n’as rien fait qui puisse mériter cela … Andrea toute à l’heure quand ces gars me frappaient de toute leur force, la seule douleur que je ressentais provenait de mon coeur. J’avais peur de ne plus jamais pouvoir te voir, te sentir, te toucher … j’avais peur de ne plus pouvoir devenir ton futur mari … » Me posant à mon tour sur le lit, à ses côtés, je lâchais ses mains pour venir redresser son visage vers moi du bout de mes doigts « Andrea je serai l’homme le plus stupide si je venais à te quitter aujourd’hui … Ce n’est même pas envisageable, jamais je ne prendrai une telle décision, si l’on vient à se séparer cela sera uniquement par ton choix ou bien par la mort … car de mon côté mon choix est fait, je veux passer le restant de ma vie à tes côtés mon amour » Venant déposer mes lèvres contre les siennes, je partage ainsi un long et tendre baiser, étant l’expression de tout mon amour pour lui. « Tu sais cette légère mésaventure que j’ai vécu m’a fait ouvrir les yeux sur une chose … Je ne veux plus attendre, je veux que l’on se marie le plus vite possible ! Tant pis s’il faut dépenser des millions pour engager la meilleure wedding planneuse qui s’affairera à tout organiser dans un délai minimal, mais je ne veux plus attendre, je veux devenir ton mari et je veux que tu deviennes le mien le plus rapidement possible !» Je n’avais plus aucune patience, plus aucune envie d’attendre de devoir devenir officiellement lié à Andrea, je voulais que le monde entier le sache et que surtout notre amour puisse enfin se vivre au grand jour. Grimaçant de douleur, je me laissais finalement tomber sur le lit moelleux, avant de tirer mon homme tout contre moi, sans vraiment contenir ma force, ce qui me valut une terrible douleur au moment où sa tête vint se poser contre mon torse, tellement que j'en trésaillis « Hmmm … ça va aller, ne t’en fais pas » lui dis-je pour essayer de le rassurer. Laissant, mes doigts venir se balader dans ses cheveux, je fermais alors les yeux et me laisser à imaginer notre vie à tous les deux « Dis moi mon amour, tu crois qu’on aura des enfants ? Enfin je veux dire, tu voudrais construire une famille avec moi ? … » Oui je sais, vous allez penser que là je vois les choses un peu trop loin, mais c’est pourtant ce que je voyais en fermant les yeux. Je savais à quel point la famille représentait une place importante pour Andrea. C’est ainsi que dans mes rêves je nous voyais heureux tous les deux dans notre petite maison entouré d’un chien ou deux, mais aussi au loin posé dans son berceau un magnifique bébé souriant à notre vue … Peut-être aussi que cette vision est le fruit de l’alcool mélangeait aux cachets qu’il m’avait fait avaler plus tôt, peu importe, je souriais, les yeux toujours fermés. On était bien là tous les deux posés l’un contre l’autre, je ne demandais rien de plus, seulement lui et lui seul. « Je t’aime Andrea … »
Sujet: Re: Fade out Line (Aaronamour) Mar 2 Juin - 21:45
don't make me sad, don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
Il venait de me confier des choses difficiles, certainement pas évidentes à avouer, et pourtant on en avait tout deux grand besoin ! Alors c’était maintenant à mon tour de faire exactement la même chose. Si on mettait cartes sur table, il faut bien que ce soit chacun qui le fasse et pas seulement l’un. Mais je n’étais pas très fier de ce que j’avais pu faire. Même si, comparé à son passé cela restait sage, il n’en restait pas moins que mon ressentiment était bien différent. Dès le départ je n’étais plus le même, sans Aaron dans ma vie je n’étais plus vraiment moi-même. La vie n’avait aucune saveur sans l’amour, sans lui. Bien sûr que je n’étais pas heureux sans lui, tout comme d’avoir été accusé de tromperie, à faux. Mais ce qui avait dominé était sa cruelle absence. Cela m’avait rendu obsédé, je voulais faire éclater la vérité. Pendant des mois, je n’étais obnubilé que par la recherche de la vérité. Mais j’avais été muté à Oxford, bien plus proche d’Aaron que je n’osais l’espérais. Mais en même temps, dans les premiers temps de mon emménagement j’avais tout fait pour rester loin de lui, pas encore prêt à subir les foudres de nos retrouvailles. Mais j’étais tombé sur lui par pur hasard, comme si le destin me disait qu’il était enfin temps d’affronter ma vie. Et ce que je vis m’a serré le coeur, me montrant un Aaron en présence d’un autre homme. Il ne s’embrassait pas, ni rien. Mais j’avais l’impression fugace qu’ils étaient bien plus proche. Alors j’avais eu l’impression que l’on marchait sur mon coeur. Alors j’étais reparti comme j’étais venu, et je n’avais pas cherché à reprendre contact. J’étais plus malheureux que jamais, et je me fermais de plus en plus, laissant pratiquement personne m’approcher. Si je ne devais pas avoir Aaron dans ma vie, personne d’autre ne m’aurait dans la sienne. Resserrant mes mains sur les siennes, je souris légèrement en sentant les siennes se serraient compulsivement aux miennes. Mon coeur se remettait à battre alors que je lui faisais la confession qui hantait mon esprit depuis nos retrouvailles. Et qui me discréditait complètement dans ma réaction plus tôt cette après-midi. L’horrible sensation de l’avoir trahi revenait au galop. Je n’osais plus poser mon regard sur lui, de peur d’y voir de la déception, de la trahison. Je ne pourrais pas supporter de voir la moindre douleur dans ses yeux alors que je m’étais promis de le rendre heureux. Je n’avais pas besoin de voir pour me persuader que j’en étais incapable. Au final, ce n’est pas lui qui a tout gâché mais moi. D’ailleurs comment pourrais-je être crédible maintenant que j’ai avoué cela ? Regardant nos mains enlacées, attendant sa réaction qui se faisait attendre, et qui me faisait craindre le pire. Mais sa voix s’élève et me fait froncer les sourcils. Bien sûr que c’est mal ! Qui pourrait croire le contraire ! Je secoue la tête avant de lui répondre « Bien sûr que si ! Parce que c’est à toi, et seulement à toi que je pensais à ce moment-là… » Oups, parfois faudrait vraiment que j’apprenne à réfléchir avant de parler. « Enfin je veux dire.. je pensais tout le temps à toi, et j’avais l’impression de te tromper.Jamais, si tu le veux, jamais je ne te laisserais. Tu es essentiel à ma vie mon coeur, j’ai besoin de toi à chaque instant de ma vie » Redressant mon visage, tombant sur un regard plus qu’amoureux, mon coeur se gonfle d’amour pour lui, déposant un baiser au creux de sa main, j’appuie mon visage dessus en ne le quittant pas du regard. « Je pense exactement la même chose. On ferait deux grands idiots si l'on était loin de l’autre. Jamais je ne pourrais te quitter, même si l’idée te vient de me pourrir la vie, mon coeur t’appartient et pour toujours. Je me fous de ce que pense les autres tant que ton regard est sur moi, c’est tout ce qui compte… » JE prolonge le baiser avec toute la tendresse et l’amour que j’éprouve pour lui ! Je souris alors, glissant mes mains dans sa nuque. Je souris tout contre ses lèvres. « Impatient, mais j’aime ça… Je veux qu’on le fasse aussi rapidement, mais je ne veux pas que ce soit quelqu’un d’autre qui ne le prépare pour nous. Je veux que ce soit notre mariage, entièrement… Et cette bague, ça veut déjà dire que tu es à moi, et inversement, comme si on était déjà marié… » Son impatience le perdrait un jour, mais ça le rendait tellement attendrissant que je ne m’en offusquait même pas. Puis j’étais tout aussi impatient que lui de porter son nom. Et surtout montrer au monde que notre histoire n’est pas impossible, comme peut le croire sa famille. Sentant ses mains me tirer vers lui, sans même contrôler sa force, j’essaie de retenir mon atterrissage, mais ce n’est pas évident, grimaçant alors que je le sens se raidir, je me redresse légèrement, ne m’éloignant pas. « Désolé » Je dépose un baiser sur son torse avant de m’installer correctement et de caresser son torse. Je frissonne en sentant ses doigts fouiller mes cheveux. Poussant un soupir de bien-être, je ronronnerais presque si j’étais un chat. Je souris en imaginant ma vie avec lui. Et, étrangement même si j’adorerais avoir une famille, si lui n’en voudrais pas, je serais prêt à tout sacrifier pour son bonheur, notre bonheur. Tant que je suis avec lui, c’est tout ce qui m’importe. « Tant que je suis avec toi, je serais le plus heureux. Avec un enfant c’est parfait, avec un chien, un chat même un serpent si tu le veux. Tout ce que tu veux, je le veux aussi… » Ce n’était pourtant pas difficile d’être heureux avec lui. Remontant mon visage pour l’embrasser, je glisse mes mains sous sa chemise, profitant de sa peau chaude. « Moi aussi je t’aime… et je te promet que rien ne pourra nous séparer ! » Je retire sa chemise avant de m’occuper de son pantalon et de mes propres habits. « Allez debout bébé, pour qu’on se mette sous les draps… » Je passe mon bras autour de lui pour l’aider à se relever et tirer les draps. M’allongeant tout en l’aidant, je laisse mon corps faire office d’oreiller pour lui, passant une main dans son dos. « Tu es beau mon coeur…. »
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Sujet: Re: Fade out Line (Aaronamour)
Fade out Line (Aaronamour)
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