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 Un dernier signe avant la fin.

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyJeu 16 Juil - 0:53

Un dernier signe avant la fin.

« Alice & Eliakim »

Ses yeux se posent sur le portable devant lui alors que d'une main, il attrape une seringue propre. Le mélange d'eau et d’héroïne est prêt. Ce soir il aura besoin de quelque chose de fort, très très fort si il ne veut pas se mettre une balle maintenant et tout de suite. Le revolver attend juste à côtés de lui, chargé de plusieurs balles. Il doit juste viser sa tempe et appuyer. Alors avant de passer à l'acte il préfère se détruire d'une façon plus fourbe, en souffrir jusqu'à en crever. Lentement il remplit la seringue d'une dose généreuse, se fait un garrot et enfin pique dans une veine de son bras gauche. La drogue glisse en lui à mesure qu'il ferme les yeux sous la sensation délicieuse. Son portable vibre encore. Il enlève la seringue, attrape son téléphone et lit le message d'Alice.

Ses mots sont durs, elle est violente. Elle le déteste plus que n'importe qu'elle personne au monde. Il n'est pas sur de pouvoir vivre avec ça sur la conscience plus longtemps. Alors, après avoir collé un pansement sur la piqûre de son bras, sélectionne le numéro de la belle dans son portable et l'appelle. Décroche bébé... S'il te plaît... Murmure le professeur mais rien, il tombe sur la messagerie. Sa voix est cassée, il ne dort plus, la drogue commence à faire effet. Mais au lieu de l’animer, elle le détruit plus encore. Le voix d'Alice sur son répondeur le fait sursauter. « S'il te plaît c'est moi. Alice répond moi. Ça va pas... Je... Ça va pas du tout. S'il te plaît... » Et son téléphone tombe de son oreille alors qu'il attrape sa bouteille d'eau pour prendre plusieurs gorgées. Il a soif, il meurt de soif mais quelque chose lui dit d’appeler encore, de ne pas lâcher. Alors il reprend son téléphone et fait le numéro de la belle, encore. Au bout de plusieurs sonnerie quelqu'un décroche et avant que la personne au bout du fil ne puisse dire quoi que ce soit, Eliakim prend la parole. « Pardon, pardon bébé. Je t'en prie pardonne moi... » Sa voix est rauque, Alice le connait elle va tout de suite deviner qu'il n'est pas dans son état normal. Mais il s'en moque, elle est la seule chose qui le raccroche un minimum à la vie. Dis-toi que j'me bats pour toi car à mes yeux rien n'vaut plus la peine. Dis-moi j'me bats pourquoi ? Si rien ne fera que tu m'reviennes.

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Alice Kensington-Crowlley




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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyJeu 16 Juil - 18:36


Un dernier signe avant la fin
Eliakim & Alice
Il faisait nuit en Italie. Alice était sortie dans la magnifique ville de Syracuse où les estivaux étaient présents pour faire vivre la citée touristique. Elle marchait à travers les jeunes gens ivres, les familles nombreuses et les couples heureux. Mais elle ne les voyait pas. Les yeux défoncés, habillée d'un jean trouvé, de baskets basses blanches, et d'un t-shirt gilet blanc transparent, elle avait les cheveux en bataille et son mascara avait coulé. Depuis deux jours elle n'avait pas fermé l'oeil. Elle avait refusé de prendre ses somnifères, les mettant sous la langue pour les cacher de son cousin qui tenter tant bien que mal de prendre soin d'elle. Mais elle ne voulait pas que l'on prenne soin d'elle. Elle aspirait à être seule, parfaitement seule.
Il y a quatre jours elle avait posté un message sur Instagram pour annoncer son départ, le fait que durant le mois et demi d'été qu'il restait elle disparaitrait. A part son cousin - et elle avait parfaitement confiance en lui - et Arabella, personne ne savait qu'elle se trouvait en Italie. Et si suffisait qu'Arabella divulgue l'information pour qu'elle disparaisse ailleurs. Le monde était bien assez vaste pour cela. Mais la Sicile c'était un endroit calme la majorité du temps, et la villa de son oncle était assez éloignée de tout pour qu'elle n'ait à s'occuper de rien d'autre que d'elle-même. Elle passait ses journées dans son lit ou au bord de la piscine. Elle regardait la surface de l'eau, complètement stone la majorité du temps. Elle avait embarqué quelques petites pilules qu'elle avait volé à Eden. Il ne lui en restait presque plus, et l'effet devenait de moins en moins évident. Elle ne mangeait pas, elle avait presque une dizaine de kilos depuis la fin des cours. On commençait à voir ses côtes et les os de ses jambes. Elle s'en fichait. Angelus s'inquiétait.
Il essayait de lui parler, mais rien n'y faisait. Elle était rongée par la colère et l'injustice. La colère envers Eliakim. Envers son père. Envers Leigh. Envers Aaron. Envers Iseult. Envers sa mère. Elle avait assez de colère en elle pour devenir folle. Elle avait des amis qui tentaient de prendre des nouvelles d'elle, mais la seule personne qu'elle aurait désiré avoir à ses côtés ne reviendraient pas. Elle aurait aimé qu'Eliakim se rende compte de ce qu'il lui avait fait. Qu'il s'en excuse. Mais ces excuses ne viendraient pas, elle le savait, et cela la rongeait. Alors elle partait en ville dés que le soir tombait et elle marchait. Elle marchait sans savoir où se rendre, elle marchait sans but précis. Elle ne faisait pas attention aux sifflement appréciateurs, ou aux regards désapprobateurs. Elle marchait.

Son téléphone vibra dans sa poche, mais elle l'ignora. Il vibra jusqu'à ce que l'appelle passe sur messagerie. Alors il vibra encore pour signaler qu'elle avait un message. Elle pleurait, sans s'en rendre compte. Elle avait envie d'être seule, mais apparemment cela n'était pas possible. Plus tôt dans la soirée, elle avait reçu une alerte de l'Oxymoron. Un seul commentaire de sa part, de celle d'Eliakim et ils avaient fait une scène pour le restant de la soirée. Elle pleurait à présent. De rage, de colère, d'injustice, ou simplement de fatigue, elle ne le savait pas. Elle avait envoyé une citation de Shakespeare. Elle relisait Roméo et Juliette en ce moment et elle aurait espéré qu'il comprenne la référence. C'était peine perdue.
Son portable sonna encore et sans regarder qui l'appelait elle décrocha, désireuse d'envoyer bouler le fourbe qui ne la laisserait pas seule. Mais la voix de son amant... ou ancien amant serait plus juste, l'arrêta dans son élan : « Pardon, pardon bébé. Je t'en prie pardonne moi... » Impossible. Il l'appelait après leurs disputes, où il s'était montré plus que clair sur son opinion d'elle, et il s'excusait ? Quelque chose ne tournait pas rond. L'inquiétude s'empara d'elle, en même temps qu'une colère sombre tournée contre lui. Il souffrait, elle souffrait. Il n'avait pas le droit de tomber le premier. « Qu'est-ce que tu as fait Eliakim ? Qu'est-ce que tu as ? »  Ce n'était pas la question de savoir ce qu'il avait fait par le passé, mais à présent. Ivre ? Drogué ? Suicidaire ? A bout de souffle, vois comme j'étouffe. Sans toi je souffre, et rien ne pourra m'apaiser...
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyJeu 16 Juil - 21:05

Un dernier signe avant la fin.

« Alice & Eliakim »

Le soir même Alice lui avait envoyé un sms, citant Romeo et Juliette, les amants maudis. Comme un idiot évidemment il n'avait pas voulu voir la déclaration d'amour et l'avait envoyée balader. Évidemment sa colère était justifiée, l'article de l'oxymoron lui avait mis la haine et Alice n'avait rien trouvé de mieux que le piquer. Ce n'était pas le moment. La soirée commençait mal, et elle terminait pire encore. Laissant la drogue faire son effet il ferme les yeux. La substance glisse dans ses veines alors qu'il pousse un râle de plaisir malsain. Totalement malsain car il sait exactement ce que la drogue va lui tout. Lorsqu'il était jeune il n'était pas rare qu'il aille aider dans les centres de désintoxications. Il ne sait que trop bien ce que fait l’héroïne sur une personne. Elle ravage, détruit jusqu'à la moindre parcelle de vie.

La voix d'Alice le tire de son micro coma dans lequel il était plongé. « Qu'est-ce que tu as fait Eliakim ? Qu'est-ce que tu as ? » Il cherche ses mots mais n'en trouve aucun pour expliquer d'une manière classe qu'il est totalement stone. « Je... Je me suis piqué. » Ça ne sert à rien de lui mentir de toute façon elle va le cuisiner tant qu'il ne dira pas la vérité. « Et j'ai bu aussi... » En témoigne les cadavres de bouteille de Vodka posée proche de lui. « Pardon Alice. Pardon pour tout, je suis tellement désolé d'avoir été ainsi avec toi. » Pour les pleurs, la douleur, la peur, les infidélités, pardon. Il voudrait lui dire ça, mais il bafouille un peu, la drogue fait son effet. Son cœur bat plus vite et le lendemain il aura un horrible mal de crane, même si il se souviendra de tout. T'étais amoureux d'elle, les gens t'ont dit t'es pas fait pour elle. Tu fais l'mec qui t'en tapes, mais tu meurs pour elle.

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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyJeu 16 Juil - 22:25


Un dernier signe avant la fin
Eliakim & Alice
Alice ne s'attendait pas à attendre la voix d'Eliakim. Elle pensait qu'il lui en voulait, qu'il n'essayerait pas de la contacter, qu'il préférait l'oublier, la laissant dans un coin de son esprit, dans une boite qu'il ne rouvrirait jamais. Mais il lui téléphonait, après une dispute rendue publique sur internet. Ils avaient agi comme des gamins, mais la force de leurs sentiments respectifs les rendaient fous tous les deux. Fous et délirants. Ils ne savaient pas se maitriser, ils ne savaient pas faire la part des choses et prendre du recul. Ils étaient passionnés, ils étaient impulsifs. Elle adorait cela en réalité, mais la souffrance était telle aujourd'hui qu'elle avait besoin de faire une pause.
Du reste, en temps normal elle lui aurait dit aurevoir et aurait raccroché. Mais il y avait quelque chose dans la voix d'Eliakim qui lui faisait peur, et l'inquiétait. Une résignation qu'elle aurait préféré ne jamais entendre et qui sonnait comme un adieu. Elle avait le sentiment de lui parler pour la dernière fois, et le refusait. Il n'avait pas le droit de l'abandonner définitivement. Elle pouvait vivre dans un monde où Eliakim aimait Leigh. Elle ne pouvait pas vivre dans un monde où Eliakim n'était plus. « Je... Je me suis piqué. » Drogue. Dure sans doute, elle n'y connaissait pas grand chose mais elle poursuivait cette cochonnerie pour l'éradiquer depuis des années sur le campus. Un combat perdu d'avance surtout lorsque la drogue est la meilleure arme pour faire fuir les droguées. Aussi étonnant que cela puisse paraitre. Une arme destructrice et mauvaise qui pouvait prendre l'âme d'Eliakim. « Et j'ai bu aussi... » Elle s'arrêta devant un bar du village où elle se rendait quasiment tous les jours. Parce qu'en général après trois heures à marcher sans savoir où elle allait elle finissait par avoir soif. Mais en entendant ces paroles elle n'entra pas dans le bar. Elle ne va pas boire ce soir. Elle va continuer de marcher.
Elle soupira, reprenant contenance. Elle n'aimait pas le savoir dans cet état, et le ton de sa voix l'inquiétait de plus en plus. Elle aurait aimé l'avoir en face d'elle pour le gifler, le frapper ou l'embrasser et lui rappeler qu'elle était là et qu'elle avait besoin de lui. Mais elle était à des milliers de kilomètres, et lui avait besoin d'une raison pour rester. Elle devait lui donner cette raison. Mais la croirait-elle ? « Pardon Alice. Pardon pour tout, je suis tellement désolé d'avoir été ainsi avec toi. » Elle s'arrêta de marcher finalement et s'assit sur un petit banc en face d'un jardin d'enfant vide. Le vent qui soufflait faisait grincer les balançoires dans un bruit sinistre. « Je ne te pardonnerai jamais de te détruire de la sorte. Tu vas bazarder la cam que tu as chez toi. C'est la dernière fois que tu te défonce. » dit-elle sans prendre de gant, et sans plus de cérémonie.
Une manière de lui rappeler qu'il n'avait pas le choix. Qu'elle était là, et qu'elle n'était pas Leigh. Elle lui répondait, elle ne le laissait pas, elle l'écoutait. Elle l'aimait toujours, et ne pouvait pas se résoudre à le laisser seul face à lui-même dans ce genre de moment. « Je ne sais pas quelle genre de connerie tu avais en tête, mais tu vas oublier l'idée tout de suite. Tu n'as pas le droit de me laisser dans un monde où tu n'existe plus. Tu as le droit de me tromper, de me quitter pour un autre, ou de me faire culpabiliser pour tout. Je me rendrais coupable de tous les crimes. Mais tu n'as pas le droit de te laisser mourir. Ou de te faire mourir. » Elle savait qu'il lui disait adieu. Mais elle ne le laisserait pas faire. Jamais.
Elle avait des pillules dans la poche. Ce n'était pas comme lui. Elle ne voulait pas se détruire, elle voulait guérir. « Je veux guérir de la souffrance, je ne veux pas guérir de ton amour ... » murmura-t-elle dans une voix presque inaudible...
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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyJeu 16 Juil - 23:02

Un dernier signe avant la fin.

« Alice & Eliakim »

Il l'aime c'est une évidence. Plus que tout, plus que sa vie. Il est incapable de vivre dans un monde sans Alice à ses côtés. Il le peut pour Leigh mais pas sans elle, la vie est trop dure, trop violente sans elle. Il n'en veut pas, il voudrait qu'elle soit là à cet instant, pour l'embrasser, la toucher, s'endormir contre elle. Et changer, il est prêt à changer, obéir aux ordres qu'elle lui donnera. Il deviendrait tout ce qu'elle veut si il le lui demande. N'être qu'une partie d'elle même, son ombre même, où l'ombre de son chien. Afin d'exister, d'avoir une chance d'être toujours avec elle. Pire encore si il meurt là maintenant, il la suivra partout. Son âme sera avec elle toute la journée. Il mourrait pour elle sans hésiter une seule seconde. « Je ne te pardonnerai jamais de te détruire de la sorte. Tu vas bazarder la cam que tu as chez toi. C'est la dernière fois que tu te défonce. » Il ferme les yeux, des larmes silencieuses coulent le long de ses joues. « Non. Tu ne reviendras pas. Tu me détestes, j'ai besoin d'oublier la douleur Alice. J'en peux plus. »

Assis par terre tel un misérable, il est incapable de bouger. Heureusement sa bouteille d'eau est à ses côtés. Il la prend et en vide la moitié, effet de la drogue il meurt de soif. « Je ne sais pas quelle genre de connerie tu avais en tête, mais tu vas oublier l'idée tout de suite. Tu n'as pas le droit de me laisser dans un monde où tu n'existe plus. Tu as le droit de me tromper, de me quitter pour un autre, ou de me faire culpabiliser pour tout. Je me rendrais coupable de tous les crimes. Mais tu n'as pas le droit de te laisser mourir. Ou de te faire mourir. » Lentement il attrape le revolver à ses côtés, charge d'une seule et unique balle. Il le regarde un instant sans cesser de pleurer. Il ferait presque pitié. « Tu serais tellement plus heureuse avec un autre Alice. En six années je ne t'ai apportée que de la souffrance et de la tristesse. Tu n'as jamais été véritablement heureuse avec moi. » Il plaque le canon de son revolver sur sa tempe et attend. Alors qu'il va tirer, il entend les derniers mots de la belle. « Je veux guérir de la souffrance, je ne veux pas guérir de ton amour ... » Elle l'aime toujours. Il ne sait pas comment, pourquoi, quel miracle veut ça mais elle l'aime toujours. Sans un bruit il enlève le revolver de sa tête, vise son canapé et tire sa dernière balle. Il ne doit pas être tenter, d'aucune façon que ce soit. Si il garde une balle et qu'un soir la douleur est trop dure, il serait capable de passer à l'acte. Le bruit est fracassant, une odeur de poudre vient chatouiller son nez alors qu'il reprend le portable. « Je suis là. Je vais arrêter les conneries, je te le promets. Tout ce que tu veux, tout pour te récupérer. »

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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyVen 17 Juil - 18:59


Un dernier signe avant la fin
Eliakim & Alice
« Non. Tu ne reviendras pas. Tu me détestes, j'ai besoin d'oublier la douleur Alice. J'en peux plus. » Alice soupira. C'est sans doute l'idée qui s'était le plus durablement insinué dans l'esprit d'Eliakim. Il faut dire qu'ils se sont séparés en très mauvais terme et elle ne lui avait pas dit aurevoir en face. Par sms elle lui avait annoncé qu'elle partait et qu'il ne saurait pas où elle est. Elle espérait sincèrement qu'il respecterait sa demande de ne pas la chercher. Elle voulait être seule, elle voulait être loin de lui pour le moment. Pour pouvoir se reconstruire, pour pouvoir être la Alice vivante et optimiste qu'il avait tant aimé. La Alice qui l'avait fait tombé amoureux.
Depuis plusieurs années à présent elle s'était tellement prise aux jeux des manipulations et du pouvoir qu'elle avait perdu une partie d'elle-même. Perdant son sourire, sa spontanéité et surtout sa générosité. Elle se méfiait de plus en plus des gens, n'accordait sa confiance qu'à des amis de longues dates, et même pas à l'homme qu'elle aimait. Elle s'était renfermée sur elle même sans même s'en rendre compte, et aujourd'hui tout cela explosé dans une telle vague de rage et de violence qu'elle se faisait peur. Alors elle avait prit la fuite, elle avait prit le recul suffisant pour pouvoir se reconstruire. Mais sans oublié pourquoi elle le faisait : pour Eliakim.
Parce que malgrè tout elle espérait qu'ils se retrouveraient un jour. Elle n'avait pas encore réglé le problème Leigh mais cela ne saurait tarder. Un jour elle devra avoir une discussion sérieuse et non-violente avec Eliakim à ce sujet. Mais en ce moment, ce n'était pas le moment. « Tu serais tellement plus heureuse avec un autre Alice. En six années je ne t'ai apportée que de la souffrance et de la tristesse. Tu n'as jamais été véritablement heureuse avec moi. » Elle leva les yeux au ciel. Il ne pouvait sans doute pas la voir, mais il pouvait fort bien deviné ses réactions. Ils se connaissaient par coeur. Leur amour était une évidence, mais plus elle lisait Roméo et Juliette plus elle se rendait compte qu'ils avaient raté le bon moment. Le temps avait été leur ennemi durant ces six années. Ils n'y étaient pour rien, ce n'était pas encore le bon moment. Mais leur destin était lié. Ils s'étaient juste rencontrés trop tôt aux yeux d'Alice. Ils n'étaient pas prêts. Lui meurtri, elle encore vierge. Ils avaient manqué de temps pour s'aimer parfaitement. Ils s'étaient fait souffrir, oui, mais sans le vouloir.

Alors elle entendit un bruit qu'elle ne connaissait que trop bien. Ce bruit, elle l'avait entendu la dernière fois lorsqu'elle avait quinze ans. Elle avait prit le flingue de son père, et avant enlevé le cran de sécurité, avant de tirer sur un camarade de classe qui voulait lui faire une blague. Elle l'avait prit pour un voleur ou un criminel. Elle entendit le cran de sécurité de l'arme d'Eliakim. Et dans un murmure elle laissa échapper la vérité sur ses agissements : Je veux guérir de la souffrance, je ne veux pas guérir de ton amour ...
Le silence se fait. Et soudainement un coup de feu. Le coeur d'Alice s'arrête, et elle ne voit plus rien. Durant un court instant sa tête tourne, son corps arrête de vivre. La peur l'étreint si vite qu'elle étouffe. Elle meurt. Elle est morte. Durant une seconde son corps et son âme ont arrêté de vivre. Elle n'est plus là elle est ailleurs. Eliakim... Qu'as-tu fait ? Il est mort ? Il n'est pas mort ? Il est vivant ? Il s'est... Suicidé ? Je vais le tuer ! La colère, la peur, la tristesse, la souffrance. Son corps se remet en route mais tout est trop rapide, trop soudain, trop présent, et elle suffoque. Elle sent tout tourner autour d'elle. Elle ne sait pas quoi faire. Comment réagir. Elle est toujours assise sur le banc. Tout cela n'a duré que deux secondes. « Je suis là. Je vais arrêter les conneries, je te le promets. Tout ce que tu veux, tout pour te récupérer. » Elle pleure, elle n'arrive pas à reprendre son souffle, elle est en pleine crise d'angoisse et de panique. Elle l'entend. Il est vivant. Il est là. Il a tiré. L'enfoiré. « El... Eli... »  Elle n'arrive pas à parler.
Elle est pliée en deux. Elle tente de parler normalement. Elle respire, elle souffle. Elle se penche, position foetale, et elle ferme les yeux. Elle se concentre sur sa respiration. Il est en vie, il est en vie, il est en vie. Cela dure longtemps. Plusieurs minutes. Elle entend la voix d'Eliakim à l'autre bout du fil, mais elle ne comprend pas ce qu'il dit. Elle se concentre sur sa voix, et doucement elle se calme. Elle revient à elle. Elle respire à nouveau. « T'es con ou quoi !? D'où tu sors ce flingue ? Tu veux me tuer ? J'ai failli avoir un infarctus... Putain Eli' ! Joue pas à me faire peur comme ca ... » Dit-elle en colère... « Parles moi encore... Dis moi... Que vas-tu faire maintenant ? » 

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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyVen 17 Juil - 19:39

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« Alice & Eliakim »

Il entend le silence qui suit le coup de feu qu'il tire dans son canapé. Par chance ses voisins ne sont pas là, personne ne devrait s’inquiéter et appeler les autorités pour signaler un coup de feu. Il devrait être tranquille, même si dans son canapé il peut clairement apercevoir le trou laissé par la balle, ce dernière est venue se loger dans le mur, formant un tout petit cratère. Il sourit, l'idée l'amuse que cette balle en métal puisse exploser son cerveau. Mais pour Alice il ne le fera pas. Il l'aime trop pour lui imposer ça et la réaction de son ex petite amie alors qu'il tire lui prouve qu'elle l'aime bien plus qu'il ne veut bien le croire. Elle ne parle plus, elle semble suffoquer. « El... Eli... » Elle l'appelle, le supplie presque de répondre mais pendant quelques secondes il ouvre la bouche sans qu'un mot ne roule sur ses lèvres. Enfin, au prix d'un effort immense, il parvient à parler. « Je suis là Alice. »

Pendant plusieurs minutes elle ne répond pas, il entend simplement sa respiration à l'autre bout du combiné. Il lui dit des mots qui n'ont aucun sens, la drogue l'embrouille, il ne réfléchit pas vraiment et même parfois sort des sons inaudibles. Avant qu'enfin elle semble aller mieux et reprendre ses esprits. Lui il se lève lentement, déplie son long corps et ramasse ses ustensiles de drogue laissé au sol. Il marche jusqu'à la cuisine pour tout jeter. « T'es con ou quoi !? D'où tu sors ce flingue ? Tu veux me tuer ? J'ai failli avoir un infarctus... Putain Eli' ! Joue pas à me faire peur comme ca ... » Il se fait royalement engueuler, mais il s'en moque totalement. « Si tu n'avais pas répondu, je me serais collé une balle Alice. » Il trouve un verre, le remplie d'eau et l'avale en quelques gorgées. Sur son bras la piqûre laissée par la seringue saigne encore un peu, il la passe sous l'eau pour effacer les traces de sang. « Parles moi encore... Dis moi... Que vas-tu faire maintenant ? »  Sans qu'elle ne le voit il hoche les épaules. « Je vais... Attendre que cette substance quitte mon corps. Et puis je détruirais toutes les drogues que j'ai chez moi. Et toi ? » Il marche jusqu'au salon et se laisse tomber dans le canapé. Il trouve la balle au sol, la ramasse et la regarde. « Pourquoi tu es partie ? Qu'est ce qu'il c'est passé après... La perte de notre enfant ? » Il a besoin de réponse à ses questions, et il ne la lâchera pas avant de savoir tout ce qui c'est passé. L'entendre lui fait un bien fou, il a l'espoir dingue que peut-être un jour, elle lui pardonnera.

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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyVen 17 Juil - 21:29


Un dernier signe avant la fin
Eliakim & Alice
« Je suis là Alice. » La peur était partie, elle s'éloignait, quittant son corps alors qu'elle reprenait contenance petit à petit. Il était le seul à pouvoir la mettre dans de tels états. Elle suffoquait déjà d'être loin de lui, imaginer qu'il puisse ne plus exister la rendrait folle, et suicidaire à son tour. Le retrouver, à tout prix. Qu'il ne soit plus à elle, qu'il soit heureux avec un autre, mais qu'il soit vivant, c'est tout ce qu'elle désirait. Le problème d'Alice ne résidait pas dans le fait qu'Eliakim en aime un autre. Elle pouvait survivre à le voir heureux avec quelqu'un d'autre. Le problème venait du fait qu'elle soit dans l'obligation de le partager. Elle préférait le perdre totalement mais le voir heureux, que de l'avoir à moitié parce qu'elle ne le comblait pas. Et c'était très exactement le sentiment qu'elle avait. Qu'elle l'aimait, mais que cela ne suffisait pas. Qu'il avait besoin de plus, qu'il avait besoin de quelqu'un d'autre. Qu'elle n'était pas exactement ce qu'il voulait. Et cela, cette évidence, était en train de la tuer à petit feu.
Au-delà de la jalousie, de la colère face à la trahison et aux tromperies, c'était le sentiment d'impuissance et de déception. Elle aurait dû être la femme de la vie d'Eliakim, la seule et l'unique. Toujours présente dans son esprit, toujours au centre de son être, et de son coeur. Comme il l'était pour elle. Elle s'enfonçait dans les activités, les clubs, les associations, les études, mais Eliakim était toujours là. En soirée elle était la femme d'Eliakim, dans les soirées caritatives elle était la futur Madame Crowlley. Elle lui appartenait. Mais lui n'était pas à elle. Evidence. Délire. Folie. « Si tu n'avais pas répondu, je me serais collé une balle Alice. » « Dis pas de connerie. » Avait-il pensé une seconde qu'il n'était pas seul ? Il y avait Rae, Andrea, Leigh ... Jamais ils ne lui pardonneraient d'avoir poussé Eliakim dans ses derniers retranchements. Jamais ils ne pardonneraient Eliakim de s'être tué pour une femme aussi superficielle qu'Alice. Elle savait qu'elle n'était que cela à leur yeux. Une petite fille riche qui se prenait pour une reine, et qui faisait sa petite loi à l'Université. Elle aimerait être plus que cela. Elle aimerait avoir le rôle de la femme d'Eliakim. Pas seulement d'un autre délire de jeunesse parce qu'il refusait de se voir grandir, et de s'engager corps et âme. Eliakim avait souvent des comportements excessifs d'Adolescent, et Alice adorait cela. Mais à présent elle voulait grandir et devenir adulte. Elle voulait avoir ce rôle. Pas celui de la jeune femme frivole et un peu sotte qui l'avait aidé à oublié Leigh. Elle voulait être tellement plus à ses yeux et surtout aux yeux de ses amis à lui...

Changeant de sujet elle lui demanda ce qu'il comptait faire à présent. La voix d'Eliakim était monocorde, comme s'il parlait sans réfléchir, ou sans émotion. Un automate sans sentiment. « Je vais... Attendre que cette substance quitte mon corps. Et puis je détruirais toutes les drogues que j'ai chez moi. Et toi ? » Soupirant d'aise, un fin sourire encore timide vint étirer ses lèvres. Rassurée qu'il l'écoute, espérant qu'il tiendrait parole. Mais il le devait, il lui avait fait la promesse. Elle ne voulait pas recevoir un coup de téléphone lui apprenant qu'il était entre quatre murs. Elle n'y survivrait pas. « Je suis sortie, je profite de la fraicheur nocturne. »  Dit-elle, évasive, refusant de lui dire où elle était et encore moins avec qui elle était. Angelus était son cousin, mais surtout un bel homme et un collectionneur. De plus, il serait aisé de savoir où Angelus se trouvait et les deux cousins cachaient la présence d'Alice sur les réseaux sociaux. Elle ne voulait pas qu'Eliakim la retrouve. Pas pour le moment.
Etrangement, la question qui suivit la pris de court, bien qu'elle savait qu'un jour il lui poserait la question. Mais elle aurait imaginé qu'ils seraient face à face, pas qu'ils seraient à des kilomètres l'un de l'autre, dans un instant aussi critique et dramatique. « Pourquoi tu es partie ? Qu'est ce qu'il c'est passé après... La perte de notre enfant ? » Elle resta silencieuse un moment. Par où commencer ? Comment lui faire comprendre ? Comment même avouer ce qu'elle avait fait, l'état dans lequel elle s'était retrouvée ? Paranoïaque. Dépressive. Burn out. Elle avait tout simplement implosée. « Tu veux la version longue j'imagine. Te dire que j'avais besoin de souffler ne te suffirait pas... » Dit-elle avec un rire affreusement nerveux. Suite à cela elle reprit la parole rapidement se rendant compte qu'elle avait peut être posé une bombe sans le vouloir : « Je ne dormais plus depuis des semaines. Leigh, Iseult, les examens, Aaron, Andrea, mon père, le bébé ... J'ai complètement disjonctée. Le manque de sommeil a entrainé une forme aigue de paranoïa, et une dépression qui a entrainé ... La fausse couche. » Expliqua-t-elle en se remémorant ce que les psy lui avait dit. Ce que les médecins lui avaient dit. Ce que son père lui avait dit. « Quand ils... me l'ont retiré... J'ai été transférée dans le service psychiatrique de l'hôpital. J'étais... folle, complètement paranoïaque, en crise d'angoisse, et je ne comprenais pas pourquoi je n'avais plus mon bébé... Je l'avais tuée. » Dit-elle en laissant les larmes glisser sur ses joues. Elle s'en voulait de s'être laissé aller à se point là à ses émotions. Elle aurait dû se reposer, prendre soin de son enfant. Mais tout s'était enchainé. TOut avait été trop loin et trop vite. « Avant de partir, j'ai pris conscience que ... mon père était le seul parent en présence et je ne voulais pas qu'il s'occupe de la suite... Les médecins m'ont dit ce qu'il allait m'arriver. Je ne serais pas présente. Je ne serai pas assez forte pour m'occuper de lui ... Alors j'ai signé une demande pour que tu sois le seul à pouvoir l'emmener, à pouvoir t'en occuper. Parce que je savais que tu serais assez fort... Je savais que tu aurais voulu le faire... » Avoua-t-elle. Une chose qu'elle n'avait pas voulu lui dire jusqu'à présent. Des choses qu'elle avait mis du temps à accepter.
« Suite à cela j'ai passé trois jours à dormir, complètement shootée. Depuis je suis... accroc aux somnifères et à d'autres... pilules. Je devrais me sevrer mais... je ne me sens pas assez forte pour continuer seule pour le moment. J'ai besoin de me soigner, de prendre du recul, de me reconstruire... loin de toi. Parce que pour le moment quand je te vois, je vois que je t'ai déçu, que tu te sens trahi, et abandonné. Que tu m'en veux. Et je vois ma propre colère dans tes yeux. Je ne peux pas avancer pour le moment si je reste près de toi. Alors je suis partie. Pour te laisser avancer seul si c'est que ce que tu veux. Ou pour pouvoir être à nouveau à toi quand je me sentirai prête... » 

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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyVen 17 Juil - 23:06

Un dernier signe avant la fin.

« Alice & Eliakim »

Debout dans la cuisine, un caleçon cache ses parties intimes. Ses cheveux sont en bataille, d'énormes cernes sont dessines sous ses yeux. La migraine tape dans sa tête, il a fait une connerie ce soir. Il n'aurait pas du se piquer, mais c'était la seule chose à faire pour tenter de passer une soirée sans penser à elle, sa femme où ex femme plutôt. Il sait bien que si Rae, Liam où Leigh le voyait ainsi, ils le forceraient à se doucher, manger et terminer en cure de désintoxication. C'est justement pour ça qu'il évite de voir les gens qu'il aime le plus au monde et que lorsqu’il est en présence de ses amis, il affiche un sourire qu'il tente de rendre rassurant. Il étouffe dans ce monde, cet univers où Alice n'est plus à ses côtés. Il voudrait changer l'histoire, le futur et même le passé. Il voudrait qu'elle soit. Il a peur d'oublier tout ce qu'ils ont vécus, tous les moments passés l'un avec l'autre. Secrètement il rêve de l'entendre marcher dans son appartement, sauter sur son dos et lui murmurer à l'oreille qu'elle a envie de lui.

Il la rejoindrait dans la chambre, il s'endormirait avec elle. Il survit comme il peut en espérant ne pas rendre son dernier soupir sans l'avoir vu une dernière fois. Elle le tuera c'est sur, il ne sait pas comment. D'amour, de peine. Plus rien ne vaut la peine de se battre si elle n'est pas là de toute façon. Il ne se battra pas sans avoir la certitude qu'il la reverra un jour. Il en demande beaucoup oui, mais on se rend souvent compte de l'importance des gens une fois qu'on les a perdu. C'est le cas avec Alice. Il lui demande si elle va bien, elle lui répond qu'elle est dehors et qu'elle profite de la fraîcheur. Il n'ose pas lui demander si elle est accompagnée, même si une jalousie sourde monte en lui. « Je suis encore seul dans ton cœur... Non ? » Un besoin fou d'entendre que oui, il n'y a encore que lui dans son esprit.

Ayant besoin de réponse, il lui demande pour qu'elle raison elle est partie et ce qu'elle a fait après sa fausse couche. Il écoute sans un bruit mais à mesure qu'elle parle, des larmes montent dans ses yeux. Jusqu'à une phrase, une seule qui ravage son esprit. « Avant de partir, j'ai pris conscience que ... mon père était le seul parent en présence et je ne voulais pas qu'il s'occupe de la suite... Les médecins m'ont dit ce qu'il allait m'arriver. Je ne serais pas présente. Je ne serai pas assez forte pour m'occuper de lui ... Alors j'ai signé une demande pour que tu sois le seul à pouvoir l'emmener, à pouvoir t'en occuper. Parce que je savais que tu serais assez fort... Je savais que tu aurais voulu le faire... » Il ferme les yeux sous la douleur alors que plusieurs traînées de larmes se dessinent sur ses joues. Impuissant, a bout de force il se laisse lentement tomber au sol. Adossé au mur, il pleure en silence. « Suite à cela j'ai passé trois jours à dormir, complètement shootée. Depuis je suis... accroc aux somnifères et à d'autres... pilules. Je devrais me sevrer mais... je ne me sens pas assez forte pour continuer seule pour le moment. J'ai besoin de me soigner, de prendre du recul, de me reconstruire... loin de toi. Parce que pour le moment quand je te vois, je vois que je t'ai déçu, que tu te sens trahi, et abandonné. Que tu m'en veux. Et je vois ma propre colère dans tes yeux. Je ne peux pas avancer pour le moment si je reste près de toi. Alors je suis partie. Pour te laisser avancer seul si c'est que ce que tu veux. Ou pour pouvoir être à nouveau à toi quand je me sentirai prête... »  Non jamais. Il ne peut pas la laisser dire ça. « Je ne t'en veux pas. De rien, de plus rien plutôt. Je comprends ton départ maintenant, ton absence. C'est moi qui t'ai trahi Alice, c'est moi le fautif dans l'histoire. Tu n'aurais pas perdu notre bébé si... Si seulement j'avais su t'aimer comme tu le voulais. Si j'avais su être autrement. Mais j'en suis incapable, je te fais souffrir comme toutes les personnes qui m'approchent. Dis moi que tu reviendras, que je te verrais. Donne moi une raison de pas abandonner... Je t'aime Alice. Malgré tout, même si plus d'une fois je t'ai faite douter je t'aime plus que tout. » Il efface les quelques larmes qui coulent sur son visage, vite remplacée par un nouveau flot de pleurs. « Merci d'avoir pris le temps, de m'avoir fait confiance pour notre enfant. » Il ne sait pas si il doit lui en parler, il décide que oui. « Ma famille a une belle propriété où reposent toutes les personnes de la famille. Entouré d'un beau lac, c'est un lieu très calme et apaisant. J'étais seul je... Il n'y avait pas Leigh. » Il ne sait pas pourquoi il lui dit ça, mais il veut lui faire comprendre que ce n'est pas avec son départ qui a sauté dans les bras de son ex petit ami.

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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptySam 18 Juil - 12:12


Un dernier signe avant la fin
Eliakim & Alice
« Je suis encore seul dans ton cœur... Non ? » Elle sourit. Evidemment qu'il était le seul dans son coeur, quant bien même elle aurait été voir ailleurs cette été. Uniquement dans les bras d'Eden. Uniquement une fois et avec une femme. Parfois elle se disait que si elle couchait avec un autre homme alors peut être qu'elle saurait qu'Eliakim est le seul homme de sa vie. Le fait est qu'il avait toujours été le seul pour elle, mais en réalité dans son esprit il ne pourrait être que le seul. Elle n'avait pas envie de coucher avec un autre homme, elle ne draguait pas d'autres hommes, elle ne les regardait même pas. Avec Eden c'était pour s'amuser, passer le temps, passer un bon moment sans se prendre la tête. Cela avait bien fonctionné, mais ce n'était rien de plus pour elle. Eden était son amie, elle l'adorait, la trouvant vivante et libre, mais elles n'étaient pas faites pour être ensemble. Elles le savaient toutes les deux, et elles ne cherchaient pas à aller contre cela. Un jeu, un instant hors du temps. Un moment de perdition pour se souvenir que la vie continuait. « Tu ne devrais pas en douter. »  Répondit-elle simplement. Après tout elle n'avait jamais été voir ailleurs elle. Elle n'aimait personne d'autre. Elle ne couchait avec personne d'autre. Elle ne lui posa pas la question en réponse parce qu'elle connaissait déjà la réponse : Non tu n'es pas la seule dans mon coeur, et tu ne le seras jamais. C'est justement cela qui la faisait souffrir.
Elle lui avoua ce qu'il s'était passé après sa fausse-couche. Elle ne voulait pas en parler mais il avait besoin de l'entendre. Et dire ces mots à voix haute lui fit prendre conscience qu'elle avait ses fautes aussi. Elle buvait, elle s'était droguée, elle avait laissé le stress l'envahir sans forcément essayé de le retenir. Elle n'avait pas été assez forte, et elle avait perdu leur bébé. Il lui en voulait parce qu'elle n'avait pas été là pour la mise en terre. Elle n'aurait pas voulu être là. Elle ne voulait pas savoir, elle ne voulait pas le voir. Elle voulait essayé d'oublier. Sinon comment réussirait-elle à avoir un autre enfant un jour ? Comment y survivrait-elle avec l'âme de son bébé mort en tête ? Du reste elle arrêta de parler et le silence durant quelques secondes. Pendant un instant elle se demanda s'il avait raccroché, s'il était parti, mais il reprit la parole : « Je ne t'en veux pas. De rien, de plus rien plutôt. Je comprends ton départ maintenant, ton absence. C'est moi qui t'ai trahi Alice, c'est moi le fautif dans l'histoire. Tu n'aurais pas perdu notre bébé si... Si seulement j'avais su t'aimer comme tu le voulais. Si j'avais su être autrement. Mais j'en suis incapable, je te fais souffrir comme toutes les personnes qui m'approchent. Dis moi que tu reviendras, que je te verrais. Donne moi une raison de pas abandonner... Je t'aime Alice. Malgré tout, même si plus d'une fois je t'ai faite douter je t'aime plus que tout. » Elle ne retenait pas ses larmes. Elle se sentait épuisée... Elle avait envie de dormir, de raccrocher et de ne plus penser à tout cela. Elle essayait de fuir toutes ces évidences, mais elles revenaient toujours. Après ce coup de téléphone elle acceptera sans doute quelques sms avec Eliakim de temps en temps, tant que ces sujets ne revenaient pas. Mais elle ne lui parlera pas. Elle savait que cela reviendrait toujours : tromperie, bébé mort, tromperie... Elle avait les coudes sur les genoux, les yeux emplis de larmes, et elle avait perdu son sourire. Elle avait faim aussi, comme toujours, mais elle savait que sa gorge nouée l'empêcherait d'avaler quoi que ce soit. Un cadavre, elle ressemblait à un cadavre. « Donne moi une bonne raison de revenir Eliakim. Je sais que tu m'aimes. Je t'aime aussi. Mais je t'en pries... Donne moi une bonne raison de revenir. Je ne veux plus souffrir... » Lui demanda-t-elle. Elle ne voulait plus risquer de le perdre à cause de Leigh. Elle ne voulait plus passer en second. Elle ne voulait plus craindre de souffrir, de ne pas être assez forte. Elle ne voulait plus être une petite fille capricieuse et trop gâtée à ses yeux. Elle ne voulait plus le faire souffrir, ou le décevoir. Elle ne voulait plus être jugée. Elle savait que l'amour entre lui et Leigh était évident. Elle aimerait que l'amour soit aussi évident entre eux. J'en suis incapable avait-il dit. Il serait temps qu'il soit capable. Sinon pourquoi reviendrait-elle ? Pour que tout recommence ?
Mais elle savait aussi que la fatigue et le reste ne l'aidait pas à voir les choses avec du recul. C'était trop tôt. Il lui en demandait trop ce soir.
« Merci d'avoir pris le temps, de m'avoir fait confiance pour notre enfant. » Elle haussa les épaules, oubliant qu'il ne pouvait pas la voir. C'était normal, sur le moment cela lui avait semblé la meilleure chose à faire. Après tout elle n'était pas présente, lui le serait. Lui serait là pour leur enfant. Et il avait besoin de cela pour faire son deuil. Elle non. Elle ne fonctionnait pas de la sorte. Elle avait prit l'habitude de perdre beaucoup de choses, mais la douleur était toujours aussi violente. Elle ne revenait jamais sur ses pas. « Ma famille a une belle propriété où reposent toutes les personnes de la famille. Entouré d'un beau lac, c'est un lieu très calme et apaisant. J'étais seul je... Il n'y avait pas Leigh. » « Ce n'est pas pour cela que tu ne l'as pas revu. Ce n'est pas grave, je suis aussi partie pour cela... pour que tu comprenne les sentiments que tu avais pour lui, ceux que tu avais pour moi. Et comment tu comptais concilier tout ca après... » Il se sentait obligé de le dire. Il se sentirait toujours obligé de le dire, parce que Leigh était toujours là, présent, dans son esprit. Sans doute l'avait-il quand même vu depuis qu'elle était partie. Sans doute avaient-ils encore couché ensemble. A cette idée son ventre se tord, et elle sent la nausée la prendre. Mais elle le ravale. Après tout c'était pour cela qu'elle était partie, pour qu'il puisse faire son choix sans qu'elle soit là à lui prendre la tête. « Ca doit être un endroit parfait. » Dit-elle simplement. Que pouvait-elle dire d'autre ? Elle aurait préféré ne pas savoir. Elle ne voulait pas y aller. Elle ne voulait pas voir où se trouvait son enfant. Elle lui avait dit aurevoir, elle l'avait senti mourir en elle, elle l'avait senti lui être retiré, elle était une mère dont une partie de l'âme avec été détruite. Elle n'avait pas besoin de preuve physique, d'une tombe et de fleurs pour savoir que son bébé était mort. Elle le sentait en elle encore. Le deuil était toujours dans son esprit, mais cela elle ne voulait pas le partager. Eliakim ne le comprendrait pas. Il ne l'avait pas senti, il ne l'avait pas eu en lui. Elle avait porté cet enfant plusieurs mois. Elle l'avait aimé et chéri avant même qu'il ne vienne au monde. Et elle l'avait tué. Fin de l'histoire.
« Excuse moi... C'est justement pour ne pas avoir à... parler de tout cela que je suis partie. »  Dit-elle d'une voix monocorde, sans prendre le temps d'être douce ou agréable. Il devrait le comprendre, il devrait l'aider, ne pas retourner encore une fois le couteau dans la plaie. Il avait eu ce qu'il voulait, qu'il passe à autre chose maintenant, qu'il lui parle d'autre chose. « Je fais mon deuil de notre enfant. Je n'ai pas besoin de sépulture pour cela, crois moi. Alors... excuse moi d'avance si je ne m'y rends pas. Je ne veux pas savoir où c'est exactement. » Dit-elle en se levant du banc, soupirant. Elle commença à marcher en sens inverse. Elle aura sans doute encore une bonne heure de marche avant de rejoindre la villa. Elle devra traverser une partie de la ville, mais surtout marcher sur la plage et dans un petit bois sombre avant d'arriver dans la ville privée. Son cousin n'y était peut être pas. Il sortait quasiment tous les soirs pour draguer de jeunes femmes innocentes. « Laisse moi encore du temps Eliakim... Après cette conversation nous ne devrons plus parler de tout cela. Alors mets les points sur les I maintenant. Je ne serais plus assez forte après. Qu'as-tu à me dire de plus ? As-tu revu Leigh ? Pourras-tu lui résister un jour ? Pourrez-vous être juste amis si je te le demandais ? Veux-tu toujours être marié avec moi ? Veux-tu que nous fassions annuler le mariage de Vegas ? Veux-tu quitter Oxford l'année prochaine ? Veux-tu des enfants toujours ? Continueras-tu à draguer des élèves par sms, skype, ou en soirée une fois que je serais revenue ? Es-tu prêt à grandir et à te ranger Eliakim ? Avec moi à tes côtés ? Ou veux-tu une autre femme plus mature, moins capricieuse et moins princière ? » demanda-t-elle, marchant dans la nuit, croisant quelques hommes et femmes ivres qui sortaient à présent de soirée.
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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptySam 18 Juil - 22:27

Un dernier signe avant la fin.

« Alice & Eliakim »

« Tu ne devrais pas en douter. » Il le sait et pourtant il doute. Il pense que la douleur est arrivée dans un tel stade avec Alice, qu'elle ne peut plus l'aimer. Elle ne peut que ressentir de la haine et de la colère envers lui, il est sur que ce sont les sentiments qui déferlent en Alice lorsqu'elle lui parle et même lorsqu'elle le voit. Mais apparemment il se trompe, il n'est pas totalement convaincu. On ne peut pas aimer une personne qui vous fait autant souffrir il faut être maso, pire encore il faut chercher les problèmes et la souffrance pour aimer encore un homme tel qu'Eliakim, qui l'a tant de fois déjà faite pleurer. Mais apparemment c'est le cas. Il hoche la tête alors que des larmes de soulagement et de tristesse coulent sur ses joues. Ils parlent un instant de leur enfant, enfin surtout lui d'ailleurs. Il se doute qu'elle ne voulait pas en entendre parler mais elle est la mère et si c'est la dernière fois qu'il lui adresse la parole, il se devait d'être honnête avec elle.

Elle sait tout et bientôt elle ne sera plus obligée de lui parler si elle le veut. Elle pourra demander son transfert et aller étudier ailleurs, ne plus croiser dans les couloirs le professeur qui aura ravagé six années de sa vie. Eliakim aura fait grandir la belle mais trop rapidement il lui aura fait goûter au désespoir et à la souffrance que l'amour apporte. Car l'amour fait souffrir c'est une évidence, l'amour rend fou et pousse aux pires crimes contre l'humanité, l'amour est fourbe, sauvage, vicieux, et impossible à maîtriser. C'est cela qui fait de ce sentiment quelque chose si beau et si dévastateur à la fois. Il se détruit par amour, il mourra pour elle. Il lui assure que Leigh n'était pas là pour la mise en terre de leur enfant, elle lui signale que ce n'est pas pour ça qu'il ne l'a pas revu. Il ferme les yeux et baisse la tête, fautif, ayant l'impression d'avoir les yeux d'Alice dans son dos qui l'accusent des pires crimes.

« Non c'est moi qui m'excuse, tu es partie justement pour déconnecter. » Ses propres mots font échos avec ceux de la belle. Lentement Eliakim commence à arpenter la pièce, il fait les 100 pas pour tenter de garder l'esprit clair, calme même. Mais il sait que la drogue est trop puissante, que dans maximum une heure il dormira comme un bébé dans son canapé, dans un monde entre fatigue et drogue, pilule, alcool et désespoir. Si seulement il pouvait ne plus se réveiller il en serait enchanté. « Je fais mon deuil de notre enfant. Je n'ai pas besoin de sépulture pour cela, crois moi. Alors... excuse moi d'avance si je ne m'y rends pas. Je ne veux pas savoir où c'est exactement. » Il ne dit rien, que dire à ses mots ? Il comprend plus où moins, lui avait besoin d'une sépulture pour tenter, sans espoir, de faire le deuil. Mais il ne la comprend pas exactement car après tout ce n'est pas lui qui portait leur enfant, alors il ne juge pas. Sa tête tourne maintenant, il s'assoit dans le canapé pour tenter de calmer la nausée qui le prend. En fermant les yeux il sent quelques gouttes de transpiration couler de son visage jusqu'à son torse nu, ce sont les effets néfastes de la drogue qui font effet, il déteste ça.

Preuve que son corps sature, qu'il n'en peut plus de toutes les saloperies que Eliakim consomme depuis des années. A la moindre contrariété il s'éloigne et sombre dans un monde d'alcool et de drogues. Depuis qu'il est jeune il consomme un peu de tout, ce n'est pas souvent mais ça arrive régulièrement depuis quelques temps. Depuis qu'ils ont tant de problème avec Alice. Au final ils ce sont fait plus de mal que de bien. Pourtant dans le combiné la voix de la belle se fait encore entendre. « Laisse moi encore du temps Eliakim... Après cette conversation nous ne devrons plus parler de tout cela. Alors mets les points sur les I maintenant. Je ne serais plus assez forte après. Qu'as-tu à me dire de plus ? As-tu revu Leigh ? Pourras-tu lui résister un jour ? Pourrez-vous être juste amis si je te le demandais ? Veux-tu toujours être marié avec moi ? Veux-tu que nous fassions annuler le mariage de Vegas ? Veux-tu quitter Oxford l'année prochaine ? Veux-tu des enfants toujours ? Continueras-tu à draguer des élèves par sms, skype, ou en soirée une fois que je serais revenue ? Es-tu prêt à grandir et à te ranger Eliakim ? Avec moi à tes côtés ? Ou veux-tu une autre femme plus mature, moins capricieuse et moins princière ? » Pendant quelques secondes il prend le temps de réfléchir, du mieux qu'il peut. « Je ne veux pas annuler le mariage de Vegas, je voudrais simplement que ce soit plus officiel. Une belle cérémonie, toi et moi... je veux toujours t'épouser Alice. Je ne sais pas si tu as toujours l'alliance mais je veux toujours t’appeler ma femme. Je ne quitterais pas Oxford si tu me le demandes, sinon je te laisserais tranquille. Si tu as besoin que je sois loin je t’obérais, même si ça doit me tuer. Je veux d'une vie avec toi, tout ce que tu voudras. Je deviendrais tout ce que tu veux, même vivre à travers ton ombre si c'est ça que tu désires. Tout... Même reprendre Burberry si c'est ça que tu veux. Aller contre mes principes, mes idées, mes désirs juste pour exister dans tes yeux. C'est toi que je veux, pas une autre femme et je te jure que je vais arrêter mes bêtises. Je ne draguerais plus, je... Serais rangé. Je veux des enfants avec toi mais seulement si tu le veux aussi, si tu peux le supporter. Si tu es capable de me pardonner. » Il s'arrête, le sujet le plus compliqué arrive. Il sait que Alice ne va pas aimer ce qu'il va lui dire, simplement car ce n'est pas les réponses qu'elle voudrait. « Pour Leigh je... Je l'aime. Tout comme je t'aime. Dans mon cœur, mon esprit, vous êtes identiques. Sauf qu'avec Leigh je n'ai aucun avenir je le sais, ce n'est pas comme si j’espérais quelque chose. Attention je ne dis pas que tu es une roue de secours bébé. Simplement... Je veux des enfants, une vie de famille, une maison, un couple heureux. Et lorsque j'imagine ça c'est toi qui élève nos enfants, qui m'accueille le soir, qui me sourit lorsque je viens au lit. C'est toi, toujours toi. Tu es plus importante que tu ne peux le penser Alice. Tu es mon univers. Avec Leigh nous ne pourrons jamais être ami c'est trop... Ancré ce que nous avons vécu. Je ne sais pas quoi te dire à ce sujet. Juste... Si tu me reviens... Je t'offrirais la vie dont tu rêves. Du mieux que je peux. »

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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyMar 21 Juil - 6:27


Un dernier signe avant la fin
Eliakim & Alice
« Non c'est moi qui m'excuse, tu es partie justement pour déconnecter. » Elle haussa les épaules, de toute façon personne ne semblait prendre cas de ce qu'elle voulait ces temps-ci. Elle recevait plusieurs sms par jours, et des alertes sur son mur Instagram et Facebook de personnes qui souhaitent la voir réapparaitre. Elle ne le ferait pas. Elle avait hésité à éteindre son portable pour de bon, mais cela l'aurait aussi déconnectée des gens de sa famille, et malgré tout si son père appelait elle voulait pouvoir lui parler, et s'excuser pour son comportement. Elle détestait le fait de le décevoir, le fait de ne pas avoir de ces nouvelles, le fait qu'il la juge si mal. Après tout il n'était pas au courant de tout ce qu'il s'était passé avec Eliakim - ou alors elle l'ignorait - et sans doute que s'il l'avait su c'est son ancien amant qu'il aurait appelé, pas sa fille. Ou alors il aurait envoyé quelqu'un rappeler à Eliakim comment on traite une femme et à plus forte raison sa propre fille. Sa fille unique, la seule héritière de son immense fortune et de son entreprise, qu'Alice reprendra d'une main de maitre au moment venu. Cela il devait le savoir, mais elle était encore jeune, et les frasques de la jeunesse pouvaient toucher tout le monde.
Du reste, elle apprenait vite, et elle avait réagi tout de suite aux avertissements de son père. Elle était partie, laissant derrière elle tout ce qu'il était source de problèmes. Eliakim, en très grande partie, Eden parce qu'elle la faisait découvrir un monde qui lui plaisait de plus en plus : celui de la liberté, des drogues, et des fêtes à l'excès. Pour l'heure elle se sevrait de tout cela, et elle était en manque. Elle avait envie de se droguer, elle avait envie d'être stone pour ne plus ressentir le trou béant qu'Eliakim avait laissé dans sa poitrine. Que son bébé avait laissé dans son âme. Que Leigh avait créé en revenant. Mais étrangement si elle en voulait à Leigh d'être revenu, de peur qu'il ne fasse souffrir Eliakim encore, dans toute cette histoire elle n'avait pas d'autres motifs de colère envers lui. A ses yeux il était aussi la victime des charmes évident d'Eliakim. Comme l'avait été pas mal de personne dans l'université. Et comment les en blâmer, elle avait la première à y succomber, au point d'accepter de rester avec lui malgré la non-officialisation de leur relation. Un mauvais timing, elle l'avait comprit à présent...

Pour l'heure, elle voulait mettre tout au point, au clair, se faire du mal une bonne fois pour toute pour ne plus avoir à y penser par la suite. Pouvoir guérir de tout, et lors du regard de La Kensington à Oxford refaire valoir son pouvoir et retravailler sa réputation auprès des siens. Elle avait l'impression d'avoir tout perdu avec cette histoire. Ses amis la prenaient en pitié, avec des "Ma pauvre" et des "je suis là pour toi" à tout va. Elle était Alice Kensington, elle n'était pas la jeune femme que l'on prend en pitié, ou qui a besoin des autres pour s'en sortir. Elle était assez forte pour tout surmonter et tout supporter. « Je ne veux pas annuler le mariage de Vegas, je voudrais simplement que ce soit plus officiel. Une belle cérémonie, toi et moi... je veux toujours t'épouser Alice. Je ne sais pas si tu as toujours l'alliance mais je veux toujours t’appeler ma femme. Je ne quitterais pas Oxford si tu me le demandes, sinon je te laisserais tranquille. Si tu as besoin que je sois loin je t’obérais, même si ça doit me tuer. Je veux d'une vie avec toi, tout ce que tu voudras. Je deviendrais tout ce que tu veux, même vivre à travers ton ombre si c'est ça que tu désires. Tout... Même reprendre Burberry si c'est ça que tu veux. Aller contre mes principes, mes idées, mes désirs juste pour exister dans tes yeux. C'est toi que je veux, pas une autre femme et je te jure que je vais arrêter mes bêtises. Je ne draguerais plus, je... Serais rangé. Je veux des enfants avec toi mais seulement si tu le veux aussi, si tu peux le supporter. Si tu es capable de me pardonner. » Elle n'avait pas vraiment envie de sourire, elle était trop fatiguée pour qu'un sentiment de joie ou de satisfaction ne la transperce. Elle regarda simplement l'alliance qu'il lui avait donné à Las Vegas. L'autre ? Elle lui avait lancé en pleine figure, et pour la suite elle n'en avait aucun souvenir. A partir du jour où elle l'avait quitté ses souvenirs devenaient flous et incertains. Elle se souvenait d'avoir couché avec Eden, elle se souvenait les fêtes, les dragues, et l'alcool. Elle se souvenait des sensations surtout, mais des souvenirs très peu. Mais elle ne voulait pas avoir un homme lobotomisé, apeuré à l'idée qu'elle ne parte parce qu'il ferait un pas de travers. Il lui proposé de s'oublier pour elle, de devenait le robot qu'elle voulait avoir. C'était Eliakim qu'elle voulait, ce qu'il était lui, avec ses valeurs, et les raisons qu'elle a de l'engueuler parfois. Lui, mais avec une fidélité sans faille. Elle voulait pouvoir partir en congrès sans avoir peur d'être trompée durant une semaine, elle voulait avoir des enfants sans crainte qu'ils trouvent leur père dans les bras d'un autre, elle voulait l'aimer sans avec la crainte qu'un jour il parte pour un ou une de ses amants. Cette peur lui tiraillait le ventre depuis le retour de Leigh. Il partira un jour, se disait-elle constamment. Comment pouvait-elle être sereine et tendre avec lui dans ces conditions ? Alice ne se battrait pas pour le garder sachant qu'il ne cherchait pas à rester... Elle n'était pas assez stupide et naïve pour cela. Elle n'était pas fleure bleue, elle était terriblement prétentieuse, et son orgueil lui jouait des tours. Mais elle aimait Eliakim, avec une telle déraison qu'elle était prête à le croire et à tout lui pardonner aujourd'hui. « Pour Leigh je... Je l'aime. »  Le coup aurait pu être fatale si elle ne s'y attendait pas, et si elle n'était pas complètement stoïque à cause des médicaments et de la fatigue. Il l'aimait, évidemment. Elle oublia tous ces espoirs d'un coup. Il choisira sans doute Leigh au final... « Tout comme je t'aime. Dans mon cœur, mon esprit, vous êtes identiques. Sauf qu'avec Leigh je n'ai aucun avenir je le sais, ce n'est pas comme si j’espérais quelque chose. Attention je ne dis pas que tu es une roue de secours bébé. Simplement... Je veux des enfants, une vie de famille, une maison, un couple heureux. Et lorsque j'imagine ça c'est toi qui élève nos enfants, qui m'accueille le soir, qui me sourit lorsque je viens au lit. C'est toi, toujours toi. Tu es plus importante que tu ne peux le penser Alice. Tu es mon univers. Avec Leigh nous ne pourrons jamais être ami c'est trop... Ancré ce que nous avons vécu. Je ne sais pas quoi te dire à ce sujet. Juste... Si tu me reviens... Je t'offrirais la vie dont tu rêves. Du mieux que je peux. » « Une vie où Leigh McAllister sera une ombre planant sur notre tête... » Dit-elle avec un rire nerveux empli de larmes.
Ce n'est pas grave, elle avait besoin de l'entendre, elle avait besoin de se faire à l'idée et d'essayer de l'accepter. C'est pour cela qu'elle lui posait toutes ces questions. Parce que justement elle voulait être sûre de ce dans quoi elle s'engageait. Elle devra toujours partager l'homme de sa vie, mais apparemment c'est avec elle qu'il voulait tout construire. Et si elle était parfaite ? Et si elle lui offrait tout cela sans plus jamais lui prendre la tête ? Peut être qu'il sera plus souvent à elle qu'aux autres. Peut être qu'il aura moins besoin de Leigh ? Après tout, en quoi pourrait-il plus le rendre heureux qu'Alice ? « J'ai l'alliance de Vegas, l'autre je te l'avais rendue, je crois... Je ne suis pas prête pour une belle cérémonie, mais un jour... Quand la confiance en nous sera rétabli sans doute, et que je n'aurai plus la peur de te perdre constamment présente. Je ne te demanderai pas d'aller à l'encontre de tes valeurs, et de tes principes. Je t'ai aimé pour celui que tu étais. Je t'aime toujours pour cela. Mais je ne veux plus avoir à te partager. Je veux pouvoir faire l'amour avec toi sans avoir une alerte qui sonne dans ma tête me disant de me faire dépister le lendemain parce que je ne sais pas avoir qui tu as passé tes nuits. Je veux pouvoir t'aimer au grand jour, je veux pouvoir te rendre parfaitement heureux. Mais tu me connais, je me braque quand j'ai l'impression qu'on se joue de moi. Je ne peux pas te résister, je t'aime à en crever. Je peux te laisser bafouer ma réputation et mon image, et te pardonner par la suite. Mais si tu continue à le faire je ne pourrais jamais me donner entièrement à toi... »  Expliqua-t-elle d'une voix qui n'était ni agressive, ni particulièrement virulente. Simplement calme et sérieuse. Elle voulait qu'il comprenne, elle voulait qu'il change vraiment certaines de ses habitudes, mais que pour le reste il reste l'homme dont elle était tombée amoureuse. « Fais tout cela, devient l'homme que je rêvais d'avoir et... Je m'occupe de Leigh. Je ne peux pas combattre cette partie de toi, alors je devrais sans doute vivre avoir. Ca va être dur, je ne te le cache pas, mais pour toi je suis prête à tout essayer... Je ne veux pas dire Adieu à notre relation, je ne veux pas que tout s'arrête là. Nous aurions pu être si heureux ensemble... »  La mélancolie et le regret transperçaient sa voix.
« Et toi ? As-tu ... des choses à me demander ? A savoir sur mon compte ? Profites en ce soir, c'est le temps des vérités. » 
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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyMar 21 Juil - 22:25

Un dernier signe avant la fin.

« Alice & Eliakim »

De fatigue, de lassitude, d'une tristesse trop longtemps contenue, il sent des larmes couler sur ses joues. Alors il ferme les yeux et laisse un soupir à fendre l'âme franchir ses lèvres. Il est épuisé, son cerveau ne répond plus, son corps est ravagé par le manque de sommeil, l'alcool et la drogue. Il a peur d'être tout seul, d'apprendre que Alice a rencontré quelqu'un qui la fera rire et sourire sans jamais la faire pleurer. Il voudrait être le seul mais il ne mérite pas cette place, il a tellement déconné avec elle. Il accepterait tout pour exister encore dans ses yeux, même si il doit la regarder amoureusement de là. Il l'aime comme jamais personne ne l'aimera et pour ça il accepterait tout d'elle, même le pire. Et pire encore, même si elle lui demande de survivre et de supporter la douleur de son absence toute sa vie, de la voir heureuse loin de ses bras, il le ferait. Il en souffrirait le martyr oui, il la regarderait de loin s'épanouir dans les bras d'une autre sans plus rien faire car il a déjà eu sa chance. Il le ferait, pour elle.

Alors il décide d'être incroyablement franc avec elle, sans doute pour la première fois. Si il n'osait pas en temps normal c'est qu'il craignait sa réaction, une dispute, pire encore une séparation. Car c'est ainsi qu'ils ont toujours vécu leur amour, la peur de perdre l'autre, la crainte de le voir partir et de ne pas revenir. A chaque fois qu'ils faisaient l'amour, ils avaient l'impression que c'était la dernière fois qu'ils partageaient le même lit. C'est horrible d'aimer quelqu'un et d'avoir l'impression que le lendemain elle ne vous appartiendra plus. Eliakim a toujours eu la peur folle et douloureuse de voir partir Alice, lassée par le comportement de son petit ami. Mais elle est restée, malgré tout elle n'est jamais partie. « Une vie où Leigh McAllister sera une ombre planant sur notre tête... » Murmure la belle à la fin de sa litanie, lorsqu'il lâche tout dans un dernier soupir. Il ne sait pas quoi répondre, de toute façon elle a raison. Leigh sera toujours là en lui, dans son cœur. C'est ainsi, même si Alice occupe la place la plus importante.

« J'ai l'alliance de Vegas, l'autre je te l'avais rendue, je crois... Je ne suis pas prête pour une belle cérémonie, mais un jour... Quand la confiance en nous sera rétabli sans doute, et que je n'aurai plus la peur de te perdre constamment présente. Je ne te demanderai pas d'aller à l'encontre de tes valeurs, et de tes principes. Je t'ai aimé pour celui que tu étais. Je t'aime toujours pour cela. Mais je ne veux plus avoir à te partager. Je veux pouvoir faire l'amour avec toi sans avoir une alerte qui sonne dans ma tête me disant de me faire dépister le lendemain parce que je ne sais pas avoir qui tu as passé tes nuits. Je veux pouvoir t'aimer au grand jour, je veux pouvoir te rendre parfaitement heureux. Mais tu me connais, je me braque quand j'ai l'impression qu'on se joue de moi. Je ne peux pas te résister, je t'aime à en crever. Je peux te laisser bafouer ma réputation et mon image, et te pardonner par la suite. Mais si tu continue à le faire je ne pourrais jamais me donner entièrement à toi... » Tel un adolescent qui ne veut pas entendre l'évidence, il se prend doucement la tête dans ses mains en pleurant. « Je suis horrible putain... Mais qu'est ce qui t'a fait tomber amoureuse de moi ? Je suis qu'une belle gueule... » La drogue le fait parler, augmente ses sens et ses angoisses les plus enfouis. « Je me rends compte de tout ce que j'ai pu te faire. Des peurs que tu as pu avoir à cause de moi. Je ne réalisais pas, pardon... » Murmure Eliakim, doucement.

« Nous serons heureux ensemble Alice. Je te promets que je ferais tout pour. Si tu reviens... Je ferais tout pour toi. Même si c'est dans plusieurs mois, des années, je t'attendrais. » Il en est sur, une volonté de fer transperce de sa voix. « Et toi ? As-tu ... des choses à me demander ? A savoir sur mon compte ? Profites en ce soir, c'est le temps des vérités. »  Pendant quelques secondes il passe en revue ce qu'il pourrait lui poser comme question. « Tu m'as trompé... ? Avec qui ? Dis moi tout ce que je ne sais pas, s'il te plaît. Et si tu as encore des questions va-y... »

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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyMer 22 Juil - 20:07


Un dernier signe avant la fin
Eliakim & Alice
Alice n'avait jamais vu quelqu'un en sevrage, ou dans un mauvais trip. Son demi-frère avait pris l'habitude de se droguer, mais il savait pertinemment qu'il devait le faire loin d'Alice. Elle ne l'avait surpris qu'une seule fois en mauvaise posture, lors d'une soirée improvisée dans la villa de son père, t après avoir mis tous les invités dehors en moins de dix minutes elle l'avait regardé droit dans les yeux en lui déclarant que c'était la dernière fois qu'il la décevait comme cela. Elle l'avait veillée toute la nuit durant, alors que la fièvre, la drogue, l'alcool et elle ne savait pas quoi d'autre le faisait délirer. Elle lui avait fait couler un bain frais, l'avait aidé à s'allonger, et lui avait même lu quelques pages de son roman préféré pour l'apaiser. Le lendemain elle n'avait rien dit de plus, elle s'était occupée de faire faire un plat consistant pour éponger ce qu'il restait de substances en lui, et lui avait offert de trainer à la piscine avec elle le restant de la journée. Loin du monde, sous les parasols, avec ses lunettes de soleil, et toujours de l'eau fraiche à disposition. Elle n'avait plus jamais vécu une expérience similaire. Pas même avec Eliakim. Et pourtant Eliakim serait le seul homme qui aurait le droit à de telles gentillesses de sa part. « Je suis horrible putain... Mais qu'est ce qui t'a fait tomber amoureuse de moi ? Je suis qu'une belle gueule... » Alice ne dit rien, elle marchait dans les rues de plus en plus déserte. L'air frais lui faisait du bien. Elle ne pouvait pas lui répondre, et elle n'était pas même sure qu'il attendait vraiment une réponse de sa part. Il semblait s'écouter parler, sans prendre cas de ce qu'elle pourrait lui dire. Il avait été horrible ? Sans doute oui, mais elle n'avait rien fait pour le changer. Elle l'avait repoussé, rabaissé, et elle avait créé plusieurs conflits qui les avaient terriblement blessé tous les deux. Elle était une salope quand elle le voulait bien, et elle le savait. Elle savait en jouer. Mais avec lui cela lui avait causé beaucoup trop de tord, et elle était décidée à changer à présent. A le laisser entrer parfaitement dans le coeur et la vie d'Alice Kensington pour ne plus jamais l'en faire ressortir. Ne plus le repousser, ne plus le blesser. L'aimer, parfaitement, entièrement. « Je me rends compte de tout ce que j'ai pu te faire. Des peurs que tu as pu avoir à cause de moi. Je ne réalisais pas, pardon... » « Tu n'as pas à t'excuser, cela appartient à notre passé. » Dit-elle avec une voix douce, comme pour le rassurer sans réellement avoir la force d'y parvenir. Elle le croyait sincèrement, jamais ils ne revivront une situation similaire. Mais elle ne voulait pas non plus nier ces années, et ces peurs qui s'étaient encrées en elle petit à petit sans qu'elle n'en prenne vraiment conscience. Il l'avait blessé, il l'avait marqué, il faisait d'elle ce qu'il voulait. Et elle avait détesté ce sentir aussi faible et incapable de se battre. Incapable d'y faire quoi que ce soit, de changer les choses.  

« Nous serons heureux ensemble Alice. Je te promets que je ferais tout pour. Si tu reviens... Je ferais tout pour toi. Même si c'est dans plusieurs mois, des années, je t'attendrais. » Elle sourit. Elle reviendra de toute façon pour la rentrée, mais elle ne savait pas encore dans quel état. Qui sera-t-elle dans un mois ? Qui sera-t-elle devenue ? Elle ne pouvait pas le dire, elle ne le savait pas encore, mais elle sentait que quelque chose en elle s'était brisée. Le passé appartenait au passé à présent, et elle étiat prête à écrire une nouvelle page de son règne. Mais tout cela sera pour plus tard. Pour l'heure elle profitait d'une conversation calme avec Eliakim. Quant bien même celui ci serait encore sous l'emprise de la drogue et de l'alcool. Elle l'entendait boire beaucoup, bouger, s'asseoir, soupirer, gémir aussi... La douleur devait être insupportable. Echo à la sienne sans doute.
Elle lui proposa de lui poser lui aussi ses questions, mais dans la réalité une seule chose semblait perturber son ancien amant : « Tu m'as trompé... ? Avec qui ? Dis moi tout ce que je ne sais pas, s'il te plaît. Et si tu as encore des questions va-y... » Elle fronça les sourcils. Elle ne l'avait jamais trompé, elle avait toujours été uniquement à lui. Ce n'était pas faute d'avoir eu des propositions, de s'être faite draguée, et même d'avoir été désirée par pas mal de mâles à l'Université, mais elle n'appartenait qu'à Eliakim. Il faut dire aussi que sa meilleure amie mettait un point d'honneur à ce que Alice ne devienne pas une trainée. Cela serait mauvais pour sa réputation après tout. Sans compter que la jeune femme ne se donne pas facilement. « Il n'y a eut que toi durant ces six années. Je n'ai jamais couché avec qui que ce soit d'autres. Embrassé, flirté, oui sans doute. Pour faire la une, ou pour aider des amis à se faire remarquer, mais rien de plus. Jamais. »  Mais elle décida d'être parfaitement honnête, et après un moment d'hésitation elle inspira profondément. « Mais après notre rupture j'ai... un peu pété les plombs et changé de fréquentations. J'ai été très proche d'Eden Winchester. Cette fille est... Ennivrante. J'ai couché avec elle. Une seule fois. Une fois assez mémorable je l'avoue, mais ce n'était qu'une seule fois. Ma première expérience lesbienne, et sans doute la seule d'ailleurs. » Dit-elle avec le sourire. Elle avait adoré cela, elle ne pouvait pas prétendre le contraire. Mais elle doutait être capable de recommencer... Enfin, pas pour le moment en tout cas, et pas si Eliakim devenait véritablement son prince charmant. « Je... N'ai pas d'autres questions. As-tu... des choses à me révéler ? »

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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyMer 22 Juil - 23:20

Un dernier signe avant la fin.

« Alice & Eliakim »

« Tu n'as pas à t'excuser, cela appartient à notre passé. » Un passé toujours présent qui ne fera qu'enticher leur futur. Eliakim n'arrive plus à réfléchir correctement, il se perd entre cette soirée dans son appartement et les soirées précédentes. Il perd la notion du temps, de lui même alors que la drogue lui fait cligner difficilement des yeux. Alors difficilement pour ne pas tomber de fatigue Eliakim se relève et marche jusqu'à la salle de bain. « Une seconde » Murmure le professeur avant de se débarrasser de son caleçon, sauter sous la douche, allumer l'eau froide et s’asperger d'eau glacée. Juste pour se réveiller, limiter les effets de la drogue au maximum même si il sait d'avance qu'ils auront raison de lui à un moment donné. En quelques secondes il sort de la douche sans même avoir utilisé de savon, enroule ses hanches dans une serviette et reprend le téléphone. Il se sent un peu mieux, l'état de somnolence le quitte petit à petit. Ça ne durera pas, mais il veut encore lui parler.

Enfin elle lui demande si il a des questions, il veut tout savoir. « Il n'y a eut que toi durant ces six années. Je n'ai jamais couché avec qui que ce soit d'autres. Embrassé, flirté, oui sans doute. Pour faire la une, ou pour aider des amis à se faire remarquer, mais rien de plus. Jamais. » Il se souvient d'avoir plusieurs fois vu Alice dans les bras d'hommes très charmants, à la une des journaux. Mais il savait par avance que rien n'allait se passer entre les deux modèles, simplement car lui même n'était pas loin et que c'était à son bras qu'elle rentrait le soir même. « Mais après notre rupture j'ai... un peu pété les plombs et changé de fréquentations. J'ai été très proche d'Eden Winchester. Cette fille est... Ennivrante. J'ai couché avec elle. Une seule fois. Une fois assez mémorable je l'avoue, mais ce n'était qu'une seule fois. Ma première expérience lesbienne, et sans doute la seule d'ailleurs. » Il fronce les sourcils alors que l'image d'Alice dans les bras d'Eden s'impose dans son esprit. Une bouffée de jalousie monte en lui, mais il la calme aussitôt. Déjà car si il dit quoi que ce soit elle est capable de lui raccrocher au nez sans réfléchir et il veut profiter du bonheur de l'avoir au téléphone encore. Mais aussi parce que si elle tenait à Eden elle ne lui aurait pas répondu à lui ce soir. Et puis elle lui a souvent dit qu'elle l'aime ce soir, il la croit alors aucune raison d'être jaloux.

« Façon c'est avec moi que tu prends ton pied. » Ajoute Eliakim avec un sourire, affichant un air de tête à claque qui aurait fait rager sa femme si elle avait été là. « Je... N'ai pas d'autres questions. As-tu... des choses à me révéler ? » En marchant dans son appartement, trempe, laissant des gouttes au sol et des petites flaques d'eau, il réfléchit. « J'ai deux frères et une sœur. » Lâche le professeur sans plus de cérémonie. « Misha et Aedan Dempsey sont mes frères. Enfin demi... Ils viennent de mon père comme tu l'auras deviné. » Il s'arrête un peu, boit encore quelques gorgées d'eau avant que la soif ne lui torde la gorge et ne le fasse tousser. Pourtant alors qu'il repose la bouteille son ventre pousse un horrible gargouillis, signe évident qu'il meurt de faim. Enfin Eliakim marche jusqu'à la cuisine et ouvre le frigo. Il ne trouve que le vide et un reste de bouteille de vin rouge. Avec une grimace il ferme la porte et fouille dans ses placards.

« Je meurs de faim. Déjà que j'ai commencé à maigrir, je vais finir aussi sec que toi... » Dit le professeur sur un ton amusé. Enfin au fin fond d'un placard il trouve un vieux paquet de Maltesers. Il ne sait pas depuis combien de temps il est là mais en tout cas il l'ouvre avec une envie dévorante. En poussant un gémissement de satisfaction il fourre 4 bonbons dans sa bouche, tel un affamé. « Et ensuite il y a Arabella ma demi sœur. Elle aussi issue de notre père mais son histoire est compliquée. Elle est adorable. L'autre soir... J'ai dormi chez elle. Nous avons discutés toute la nuit au final. » Se souvient le professeur avec un sourire. « Tu sais tout, vraiment tout maintenant. » Ajoute Eliakim en sentant la fatigue revenir au galop. Il ferme doucement les yeux en mâchant les derniers Maltesers du paquet. Il va s'endormir.

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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptyJeu 23 Juil - 22:43


Un dernier signe avant la fin
Eliakim & Alice
« Façon c'est avec moi que tu prends ton pied. » Elle lève les yeux au ciel dans un geste infiniment habituel pour elle. La jalousie de son homme lui a toujours fait incroyablement plaisir, bien qu'elle n'ait jamais été justifiée. Mais c'était toujours flatteur de voir que l'on plaisait, et que l'homme que l'on aime se sent mis face à un autre prédateur. Il se bat comme un coq dans une arène alors que le gagnant est désigné d'avance. Pour ce qui concernait Eden ce n'était pas une relation sexuelle sérieuse. Elles était ivres, droguées, et elles avaient laissé une pulsion les mener l'une sur l'autre. Une pulsion délicieuse et très agréable, mais ce n'était que cela : une pulsion. Lorsqu'Alice voyait Eliakim elle ne pouvait pas s'empêcher de le toucher, que ce soit pour lui faire l'amour ou le frapper. La passion la dévorait même physiquement et elle se devait d'avoir ce contact avec lui, violent bien souvent, que ce soit dans l'amour ou dans la destruction. En ce qui concernait Eden elle pouvait passer plusieurs jours avec elle sans même lui frôler la main. Elles s'adoraient, Eden relaxait Alice, lui faisant vivre une vie simple et sans angoisse. Elle aimait cette vie faite de liberté, sans contrainte. Mais c'était éphémère. Alice n'était pas comme Eden, elle ne se complaisait pas dans cette liberté. Eden était faite pour vivre ainsi, Alice était faite pour avancer constamment, face aux obstacles, et face à l'adversité. Elle aimait être dans l'action, et dans le concret. C'est pour cela qu'elle ferait un politique excellent. Elle aimait jouer au contact direct avec la vie et les autres.
Pour l'heure elle ne pensait pas vraiment à cela, l'avenir lui semblait lointain, et elle profitait de l'instant présent. Elle avait Eliakim pour elle, rien que pour elle, qui lui demanda de patienter quelques instants. Elle resta à marcher dans silence, le téléphone contre l'oreille durant cinq bonnes minutes avant qu'il ne revienne lui parler à nouveau. Alors elle lui demanda s'il avait d'autres choses à lui dire, à lui révéler. LA réponse ne se fit pas attendre, et l'étonnement la fit s'arrêter net. « J'ai deux frères et une sœur. Misha et Aedan Dempsey sont mes frères. Enfin demi... Ils viennent de mon père comme tu l'auras deviné. » Evidemment. Un homme infidèle ne peut pas rester sans descendances. C'est sans doute pour cela aussi qu'Alice ne pourrait pas faire sa vie avec un homme volage. Elle ne voudrait pas priver des enfants d'un père, ou les laisser vivre dans l'idée qu'ils n'avaient pas été désirés, qu'ils étaient la preuve d'une erreur passé, un accident. Elle se sentait si fière d'avoir été désirée par ses deux parents qu'elle ne pouvait pas concevoir de vivre dans l'idée qu'elle aurait pu être un accident. Quelque chose qui vient bouleverser la vie de deux personnes qui ne s'aiment pas vraiment, ou qui ne voulaient pas d'enfant. D'un homme qui trompe sa femme avec la femme de ménage et la met en cloque. Une horreur, une atrocité. Et voila qu'Eliakim se retrouvait avec trois frères et soeur qu'il ne connaissait pas jusqu'à présent. Trois enfants qui avaient grandi sans leur père biologique. Un père qui ne les avait pas désiré, et qui s'en doute les renier depuis. Exécrable. Une raison de plus de détester Monsieur Crowlley. Cet homme qui lui avait fait tant d'avances qu'elle avait été jusqu'à le gifler en public. « Comment tu les as retrouvé ? Tu leur as parlé ? » demanda-t-elle, inquiète de cette révélation, et des conséquences pour Eliakim. Elle savait l'importance qu'il donnait à la famille, sans pour autant pouvoir donner cet amour à son père. Il avait à peine retrouvé l'affection de sa mère depuis son divorce et le voici au centre d'une fratrie.
Alice n'avait pas connu cela. Elle avait un demi-frère, de coeur en majorité, de mariage surtout, car avec Oliver elle n'avait aucun lien du sang. Ils étaient tout simplement les deux enfants, de deux personnes qui s'étaient mariées. Point final. Elle ne savait pas comment elle réagirait face à quelqu'un du même sang qu'elle. Sans doute mal, elle adorait être une fille unique, tous ses caprices devenaient des ordres.
Elle l'entend marcher, et reconnait le bruit de la porte du frigo qui s'ouvre. « Je meurs de faim. Déjà que j'ai commencé à maigrir, je vais finir aussi sec que toi... » Elle déglutit difficilement et regarde son bras décharné, l'os presque visible et ses jambes atrocément fines... « Et encore tu ne m'as pas vu ces derniers temps... » murmura-t-elle à moitié embarassée. Elle savait qu'il pouvait l'engueuler pour cela. Savoir qu'elle ne mangeait presque plus, et passer le plus clair de son temps à lire, ou à marcher durant des heures, ce n'était pas le plus bon pour sa santé, mais en réalité elle ne se sentait pas la force de manger quoi que ce soit en ce moment. Elle voulait surtout ... disparaitre, tout simplement. Se poser, et ne plus avoir à penser à autre chose qu'au vide, à rien, au néant. Elle ne voulait plus boire, manger, parler, elle voulait se laisser envahir par le silence et faire la paix avec elle-même. Dés demain sans doute.

Elle l'entendit manger des petites choses qui croustillent et reprendre la parole ensuite. Apparemment il n'avait rien trouvé de mieux pour se remplir la panse. Elle n'allait pas lui rappeler que les gens riches pouvaient tout avoir à disposition. « Et ensuite il y a Arabella ma demi sœur. Elle aussi issue de notre père mais son histoire est compliquée. Elle est adorable. L'autre soir... J'ai dormi chez elle. Nous avons discutés toute la nuit au final. » Elle fronça les sourcils. Arabella comme Arabella Dunaway, la secrétaire de l'Aloysius Club ? La jeune femme adorable et toujours souriante qu'Alice appréciait de plus en plus ? Cette demoiselle était la soeur d'Eliakim ? « Arabella Dunaway ? Cette fille a pris le charme des Crowlley, elle est tout simplement adorable. »  Dit-'elle avec un sourire. « Tu sais tout, vraiment tout maintenant. » Elle sourit contre le portable. Heureuse de discuter calmement avec lui, heureuse de l'entendre, et ne pas s'engueuler. Mais elle sentait une fatigue, une lassitude dans sa voix. Elle ne devrait pas abuser de la sorte. « Je vais te laisser, tu dois avoir besoin de repos sans doute ... » 
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Eliakim A. Crowlley
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☆ date d'arrivée : 08/12/2014
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MessageSujet: Re: Un dernier signe avant la fin.   Un dernier signe avant la fin. EmptySam 25 Juil - 2:45

Un dernier signe avant la fin.

« Alice & Eliakim »

Elle l'apaise comme personne sur terre ne peut le faire. Il se sent calme maintenant qu'il a eu Alice au téléphone, maintenant que les paroles de la belle tournent dans son esprit tel une douce mélodie. Il est calmé, elle l'aime encore et elle va revenir il en est sur maintenant. Elle reviendra sans doute pour la rentrée, il ne sait pas exactement quel jour mais il aura la chance de la voir il en est sur. Alors doucement il laisse sa tête tomber en arrière entre les coussins moelleux et confortable. Là sa respiration est calme, son rythme cardiaque léger et régulier. Il serait sans doute mort si Alice n'avait pas décroché son téléphone, il n'aurait pas survécu une soirée de plus dans cette douleur et ce désespoir qui rode autour de lui tel une vapeur épaisse, un brouillard désagréable et opaque dont il ne voyait plus la fin. Alice l'aura sauvée. « Comment tu les as retrouvé ? Tu leur as parlé ? » Demande la belle lorsqu'il lui dit qu'il a deux frères ainsi qu'une sœur. « C'est eux qui sont venus vers moi. Arabella m'a demandé de comparer son ADN avec le mien et c'est ainsi que nous avons... Compris que nous étions de la même famille. »

Ajoute le professeur avec un sourire. Lorsque qu'il lui dit que si poursuit ce régime forcé il va finir comme elle, la réponse de la belle le fait froncer les sourcils. « Mange Alice, où je te jure que je te traquerais, te trouverais, et te gaverais comme une oie. » Il imagine une seconde la belle plus maigre que d'habitude et l'image lui déplaît. Alice n'est pas bien épaisse à la base, elle est même très fine et musclée pour une jeune fille aussi grande. Alors l'idée qu'elle perde encore le peu de gras sur ses cuisses et ses fesses lui déplaît fortement. C'est sa faute il le sait, sa faute si Alice est si mal et si dépressive actuellement. Le sujet dérive encore sur ses frères et sa sœur, il en parle quelques secondes et lui donne même le nom de Arabella sa demi-sœur. « Arabella Dunaway ? Cette fille a pris le charme des Crowlley, elle est tout simplement adorable. » Pour confirmer Eliakim lâche un peu son, tout a fait adorable. Oui c'est bien elle, qui d'autre de toute façon ? Aucune autre fille ne porte un tel prénom dans Oxford de toute façon.

Ainsi elle est au courant de tout ce que Eliakim avait oublié de lui dire, volontairement où par la force des choses. Avec un sourire il lui dit qu'il a terminé, qu'elle sait tout. De sa vie, de lui. Sauf bien-évidemment un détail qu'il décide volontairement de ne pas donner. Il a recouché avec Leigh, le jour même de la mise en terre de son fils. Il n'a pas le courage de lui dire, pour une fois qu'ils se parlent sans se jeter l'un comme l'autre. Il avait besoin de quelqu'un, de deux bras chauds et réconfortants. Leigh était là, Leigh et sa tendresse, son amour, sa passion. Le sexe pour oublier, comme l'a toujours fait Eliakim. Et heureusement cette fois là il a oublié, même son prénom. « Je vais te laisser, tu dois avoir besoin de repos sans doute ... » Sans qu'elle ne le voit il hoche la tête. Oui il est totalement épuisé, la drogue le fait somnoler, son bras lui fait mal. Il va arrêter, vraiment. Il sent que son corps et son esprit saturent de toutes les substances que Eliakim c'est injecté et ça depuis des années. « Rentre te reposer Alice. Tu sembles fatigué aussi. Tu me manques... Je t'aime. Donne moi des nouvelles si tu veux... Bonne nuit ma douce. » Sont les derniers mots du professeur alors qu'il s'allonge dans le canapé. Le sommeil arrive de suite, son portable toujours sur l'oreille.

© Chieuze

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