Feel in love with a girl. [LIBRE]

Feel in love with a girl.
.... & Jane
Jane avait prévenue son mari qu'elle sortira sans doute pour une bonne partie de la nuit. Cela n'avait rien à voir avec le fait de sortir avec des amies, quoi qu'elle ne doutait pas qu'elle rencontrerait certaines personnes bien agréables ce soir, c'était pour trouver l'inspiration dont elle avait besoin. Qu'importe les villes où elle se trouvait Jane avait ce besoin de se mélanger aux autres, d'observer, de regarder, pour retrouver la beauté dans les gestes du quotidiens. Dans la danse, dans les jeux de séduction, dans les parades amoureuses ou sexuelle. Et pour cela elle adorait sortir la nuit. La nuit, les gens ne restaient pas longtemps sous le jong de la pression sociale. Ils osaient sortir, se dévergonder, ne plus être eux-mêmes pour être plus proches de ce qu'ils désiraient. C'était leur eux profond, l'animal qui se réveillait. Et Jane adorait être spectatrice de ces jeux sociaux tout à fait particulier. Alors pour ce soir elle avait décidé de se rendre dans une boite à l'anglaise, à la fois sulfureuse et classe.
Elle en avait entendu parlé par Eliakim Crowlley, et elle espérait pouvoir y voir du beau monde le soir-même. Le Jeudi soir les soirées spéciales faisaient rages, et nombres de personnalités se rendaient dans les lieux pour profiter de quelques contacts humains payants ou non. La jeune femme mit une robe courte noire, qui laissait apparaitre ses jambes musclées et fine, et mettait en avant sa poitrine pourtant petite. Elle avait bouclé ses cheveux et s'était maquillée très clairement. Elle avait son appareil photo sur elle, et était prête à trouver les portraits parfaits. Elle entra dans la boite déjà bondée, et trouva une place dans le coin VIP où elle s'installa. De là elle pouvait voir tout ce qu'il se passait en salle et ailleurs. Elle commanda une boisson alcoolisée, et observa le monde autour d'elle, le sourire aux lèvres.

Feel in love with a girl.
Daisy & Jane
Jane adorait passer ses soirées à observer le monde autour d'elle. Munie de son fidèle appareil photographique, elle avait parfois la chance de capter le clicher qui la ferait exposer. Elle avait déjà eu la chance d'avoir une ou deux expositions de photos à son nom à Londres, mais jamais dans de grandes galeries mondiales. Cela lui suffisait cependant, car son travail de professeur lui permettait de vivre très convenablement. Sans compter l'argent que ses parents lui envoyait tous les mois parce qu'elle était l'image de l'entreprise familiale. Une chose qu'elle ne comprenait pas vraiment, mais passons. Elle s'en sortait du coup extrêmement bien, en plus de sa petite galerie privée dans Oxford même qui ramenait qui lui ramenait un peu d'argent chaque fois qu'elle découvrait un artiste et le faisait vendre à l'étranger ou à de grands collectionneurs d'Art. Son nom devenait alors un atout.
Pour l'heure elle se trouvait à Oxford, à la recherche de nouveaux modèles pour ses photos et ses peintures. La jeunesse dorée de cette ville était l'image même de la décadence et de la futilité. Il y avait dans ses jeunes quelque chose de fragile que Jane voyait fort bien, sans pouvoir l'expliquer pour autant. Elle adorait voir cette perdition dans leurs yeux, sachant pertinemment que personne n'en avait conscience, que personne ne pouvait les sauver, et pire encore qu'ils n'avaient pas envie d'être sauvé. Ses jeunes se complaisaient dans la futilité de leurs vies de jeunes adulte sans repère. C'était passionnant.
Alors qu'elle buvait un petit cocktail maison, elle vit passer devant elle, dans le cadre VIP une jeune femme brune avec de grands yeux. De grands yeux magnifiques. Elle l'observait, ne la lâchant pas d'une seule semelle, alors que la jeune femme alla s'asseoir à une table. Tout le long elle avait été conduite par un serveur, qui s'en alla après avoir pris sa commande. Jane se leva pour l'arrêter avant qu'il ne retourne vers le bar. « Tout ce que cette jeune femme commandera, mettez le sur ma note. » demanda-t-elle en glissa un petit pourboire de cinquante livres au serveur qui acquiesça sans demander son reste. La jeune professeur sortie son appareil photo et commença à prendre des clichés de loin. Mais si elle enleva le flash, celui-ci finit par se déclencher automatiquement quand les lumières de la boite de nuit commencèrent à clignoter. Repérée.
Prise sur le fait la jeune professeur s'avança vers l'étudiante, prenant son verre, et s'asseyant en face d'elle. « Bonsoir, excusez moi je… je vous trouvais sublime et j'ai pour habitude de photographier les jolies filles. Vous avez des yeux magnifiques, avec tellement de … mélancolie pour votre jeune âge que ca m'a touché. » dit-elle ayant pour habitude de beaucoup trop parler lorsqu'elle était un peu nerveuse. Elle se rendit compte alors qu'elle était en train de photographier la jeune femme contre son plein grè, à la manière des paparazzis qu'elle n'arrêtait pas croiser dans tous les coins de rue de cette ville minuscule. Pour empêchait toute méprise à son sujet, elle sortie une carte de visite avec ceci d'inscrit :
Jane McAllister
galerie McAllister – Oxford
photographie, peintre, sculteur
professeur d'histoire de l'art et d'arts plastiques – université d'Oxford
En plus de son numéro de téléphone, du numéro de la galerie, et des différents mails pour la joindre. « Je ne suis pas un paparazzi ou une folle. Je suis à la recherche de modèle pour poser pour moi et je pense que vous seriez parfaite. » Dit-elle avec un grand sourire. Le serveur arriva alors avec la boisson de la jeune femme et partie sans poser d'addition, Jane ira la payer plus tard. « Puis-je connaître votre nom ? » 

Feel in love with a girl.
Daisy & Jane
Jane adorait regarder les élèves. Quand elle était étudiante déjà elle passait beaucoup de temps sur les toits des bâtiments de l'université, ou alors dans les jardins à regarder les étudiants autour d'elle. Elle s'était toujours sentie hors du monde, un peu en décalée, sans jamais réellement comprendre pourquoi. Elle n'aimait pas vraiment les mêmes garçons que tout le monde. Elle était tombée amoureuse d'une fille pour sa première fois, elle n'avait pas eu le droit à une fête entre jeunes pour ses dix-huit ans, mais une réception très guidée avec les grands de ce monde. Elle n'avait eut son premier meilleur ami qu'en seconde, et elle l'avait gardée durant des années. Encore aujourd'hui il était toujours à ses côtés. Mais pour le reste elle n'était pas quelqu'un de très entourée, elle ne donnait pas sa confiance facilement, et elle n'aimait pas se dévoiler. Elle parlait très rarement d'elle, de son histoire, de ses amours passés, ou même de son mari. Elle respectait tellement sa vie privée, et celle de Leigh que peu de personne savait qu'ils étaient mariés finalement. Elle avait gardé son nom de jeune fille pour les cours, cela faisait toujours mieux d'avoir cours avec une Gagosian. Pour l'extérieur elle était McAllister mais peu faisait le rapprochement. Parce qu'elle recevait rarement ses élèves dans son atelier ou sa galerie. Elle n'aimait pas tout mélanger et cloisonner totalement sa vie.
Pour l'heure elle était Jane l'artiste bohème. Elle était la photographe du quotidien, l'observatrice de la dépravation et de la perdition des jeunes de ce monde. Elle avait trouvé son nouveau modèle mais elle s'était faite prendre à son propre jeu alors qu'elle l'avait repérée. Alors Jane se retrouva à sa table pour s'excuser et lui offrit un verre. « Je vous remercie pour le compliment, on doute moins de leur sincérité quand ils proviennent de la bouche d’une femme » Elle se mit à rire. Une femme oui, mais homosexuelle la majorité du temps. Elle aimait les femmes, elle aimait un homme. Elle donnait plus d'importance à l'être plutôt qu'au genre. Elle était du genre à être pansexuelle, aimant les personnes pour ce qu'elles sont. Ne regardant pas toutes les femmes, mais juste une ou deux. Tombant amoureuse pour l'humour, la culture, et la beauté d'une personne. Non pour son pénis ou sa paire de seins. Elle trouvait cela plus juste. Elle trouvait cela normal. Et cette jeune femme était très belle, c'était une évidence. Cela n'avait rien à voir avec du désire, c'était uniquement une évidence. « On ne contrôle pas toujours son regard, mais je ne suis point mélancolique ce soir. » Jane baisse alors le regard, et pose son appareil photo sur la table. « J'ai dû me tromper alors. »  Dit-elle en haussant les épaules.
Du reste elle lui présenta sa carte de visite pour la rassurer sur le fait qu'elle n'était pas un paparazzi ou un truc du genre. Elle avait entendu Leigh lui parlait des sales manies de ces gens là à Oxford, surtout en ce qui concernait les enfants des célébrités de ce monde. Elle faisait partie de ces enfants du reste, mais elle n'avait jamais été médiatisée par ses parents. Jamais vraiment. Après tout dans l'univers de l'art contemporain les règles n'étaient pas vraiment les mêmes que pour les politiciens, ou les chefs d'entreprise. Elle vivait dans un monde bohème et libre. Mais ses parents restaient traditionalistes en ce qui concernaient l'amour et la vie de famille. Jane était plus libérée que cela. Passons... « Vous auriez pu venir me demander directement mon autorisation, je ne vous aurai pas refoulée en sachant que vous étiez professeur au sein de l’université. Je serais enchantée de vous servir de modèle pour votre prochaine exposition. » Jane sourit. Elle était ravie d'apprendre cela. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait présenter lors de sa prochaine exposition. Elle avait l'autorisation du Doyen de faire une exposition photo pour la rentrée, mais elle doutait qu'il accepte de voir ses élèves dans des positions délicates. Pour le reste, elle voulait montrer cette poésie de la décadence et du jeu social. Ces enfants étaient incroyablement lucides sur le monde qui les entouraient et dans lequel ils évoluaient. Ils savaient qu'ils avaient une réputation et une image à préserver. Ils en avaient conscience et ils ne battaient pas cela. Ils respectaient ces règles, ils jouaient avec. Et cela passionnait Jane. « Vous serez sans doute une modèle parfait. » La jeune femme rangea la carte de visite et Jane en profita pour lui demander qui elle était. « Je m’appelle Daisy Hamilton, j’étudie au sein de l’université. Vous connaissez peut-être ce nom, je suis la fille du Doyen. » Jane prit conscience qu'elle avait déjà vu la jeune femme oui. Sur le bureau du doyen quand elle avait passé un entretien avec lui. Il avait une photo de sa fille sur le côté droit de son bureau. Posée de trois quart, Jane l'avait longuement observée. Elle lui avait même fait remarquer que la faire poser dans les studios Harcourt était d'un gout exquis. « Enchantée de vous rentrez enfin Mademoiselle Hamilton. Votre père est un homme charmant. Je ne le remercierai jamais assez de nous avoir accueilli comme professeurs en court d'année mon mari et moi. » Dit-elle en souriant.
Elle était plus que ravie de se retrouver dans l'Université la plus célèbre au monde. Pour sa part elle était étudiée à Cambridge, et elle ne le regrettait pas, mais elle n'avait pas connu toute l'euphorie des collègues Oxfordiens. « Je n'ai pas été à Oxford, je suis une ancienne de Cambridge. Mais mon mari a fait ses études ici. C'est une ville extraordinaire. » Dit-elle pour flatter la jeune femme certes, mais aussi en faisant preuve d'une incroyable sincérité. « Votre père m'a chargée de préparer une exposition pour la rentrée. Je voulais... M'imerger dans le quotidien des jeunes d'Oxford. Cette université est connue aussi pour être le nid de dépravation et de liberté totale... Accepterais-tu de... me montrer ce quotidien ? »