(zoé) nobody sees nobody knows....

  Zoé passe son dernier week-end en France, elle s'apprête à aller garder des enfants en Italie pour avoir un peu d'argent pour une quelques universités, son dossier a été envoyé dans plusieurs grandes écoles, étrangères principalement. Hier elle était au service dans le restaurant où travaille sa mère, elle voulait profiter de sa mère avant de ne plus la voir avant un long moment. Les habitués comme les nouveaux aimaient voir la joie de vivre de la petite Zoé, cette jolie blonde espiègle, sourire et servir tout en discutant avec intelligence aux clients. Elle est agréable Zoé. Aujourd'hui elle aidait son papounet à son garage, c'est un travail masculin d'être mécanicien, mais ça n'a jamais dérangé la belle blonde que se mettre sous une voiture et ouvrir le capot pour vérifier l'état des moteurs. Ciel était ensoleillé et présageait une bonne nouvelle. Un jeune homme est en train de draguer la demoiselle alors que cette dernière avait les mains dans le capot. Il devait voir en elle une Megan Fox tout droit sortie de Transformers. Mais ce moment fut vite interrompue par l'arrivée toute joyeuse de la mère de Zoé toujours en tablier de cuisine, une lettre à la main. "Ma chérie, une lettre pour toi!". La blonde s'essuya les mains dans un torchon et courut rejoindre sa mère déjà au côté de son père, tous les deux souriants face à la lettre. Elle s'empara de la lettre en fronçant les sourcils avant de voir le nom Oxford sur le papier. D'une manière excitée elle déchira l'enveloppe en deux temps trois mouvements avant de lire la lettre tout haut. Mon dieu, la blonde sauta au plafond et courut partout, sauta dans les bras de ses parents, elle était prise, prise à Oxford, elle ne voyait que le bon pour l'instant, elle pouvait faire une année à l'étranger et intégrer Oxford. Bientôt elle redescendra sur terre, son enthousiasme diminuera, elle se rendra compte de ce qu'elle perd aussi en allant à Oxford. Elle perd sa famille, elle la verra beaucoup moins, elle ne passera plus sa vie au restaurant ou au garage, elle étudiera comme une folle à l'université, dans la Cour des Grands. Mais avant l'université il y avait l'Italie, autant pour bosser cette langue qu'elle adore, que pour payer ses études, du moins un peu, Zoé ira garder des enfants d'une riche famille italienne à Milan.

"Ciao Signorina!!! Benvenuto al umile dimora di Capponi". La jolie blondinette était émerveillée devant tant de splendeur, la maison était une sorte de château, la famille qui l'accueillait en tant que jeune fille au pair était une riche famille, très connue et respectée. Zoé débarquait au milieux de tout ça, elle, petite fille française sans véritablement d'argent. Elle était tombée sur une famille incroyable, gentille, généreuse et respectueuse. Ils la payaient vraiment bien, et contribuait ainsi à l'argent de côté pour sa première année à Oxford, l'année prochaine. Les enfants qu'elle gardait étaient de braves petits, un peu capricieux et indomptables mais très attachants tout de même, elle avait un peu galéré au début, mais vite Zoé les a apprivoisé. Elle est quelque jours plus tard tombée sur leur fils ainé, qui avait deux ans de plus qu'elle, jeune et naïve elle est directement tombée sous le charme de cet italien et de ses belles paroles, il était beau, séduisant, gentil, attentionné. Il lui plaisait, et Il lui a fait croire que ce sentiment était réciproque. Au final de cette histoire, elle n'a réussi qu'à en avoir le cœur brisé et sa dignité envolée par la même occasion. Il s'était servie d'elle et n'avait pas hésité à faire exprès qu'on les remarque ensemble, si bien qu'elle a été viré à cause de cette histoire, la mère de ce dernier déclarant même en italien. " Fille de petite vertu!"

Zoé entra comme prévue à Oxford en histoire ancienne et moderne, avec une grande préférence pour l'histoire ancienne, qui est un peu sa spécialité, elle est incollable. Elle galérait à payer ses trimestres et galère toujours, sa famille l'aide du mieux qu'ils peuvent mais ça n'a jamais suffit, alors elle se mit à travailler ; faire du babysitting même si elle était réticente et essayait toujours de trouver des familles homosexuelles ou plus vieilles pour éviter les même histoires qu'en Italie qu'ils l'ont détruite. A Oxford elle est encore tombée sur des connards, plusieurs petite copains, jamais un de bien. Zoé trouva un métier de femme de ménage chez les particuliers mais aussi à l'université, les moqueries étaient toujours présente, c'était un peu la pauvre de l'université. Elle était pourtant invitée aux fêtes, fêets que maintenant elle évite, elle évite également les mecs, même si certains ont réussi à percer sa coquille. La première fête en Angleterre ,où elle est allée, a dégénéré, et un mec de la soirée l'a violé. Zoé a mis du temps à s'en remettre, mais maintenant elle vit avec et n'a pas lâcher les études pour autant, elle est juste célibataire mais un brin heureuse de ne pas avoir encore une fois le cœur brisé.

Oxford c'est l'université suprême, c'est que je dois réussir au moins pour mes parents, celle où l'on côtoie les meilleurs, où il faut parfait sur toutes les coutures, ce que je ne suis pas. Mais Oxford c'est aussi le lieu des vipères, où tout est conspiration, sabotage, trahison et moquerie. On ne sait pas qui est sincère avec qui, c'est la loi du plus fort. Mais c'est avant tout, un lieu loin de chez moi, loin de ma famille, loin de ma France, j'aurais du aller à Sciences-Pô.

Autant dire que je ne suis pas du tout alcool, je n'en bois pas, ou alors que très peu, j'aime le vin français, en particulier celui de Bourgogne, et j'aime le cidre breton. Ce son les seuls alcools que je peux ingurgiter, j'évite d'en boire, je ne suis pas fan du tout, je n'ai envie de finir bourrée, et de me retrouver sur les portables de tout le monde. Alors pas de scotch ni de tequila; mais du jus de pamplemousse et de l'eau.

Je ne suis pas la meilleure pour parler de se sujet. Depuis une certaine soirée, je me méfie du sexe, des mecs, de l'alcool. Le sexe c'est bien quand on aime la personne qu'on a confiance en elle, qu'on avoir du plaisir ensemble. Je n'ai pourtant jamais été une folle de sexe, j'avais presque dix-huit pour ma première fois, et je ne fais pas l'amour quand je en suis pas en couple.

J'ai fait des erreurs comme tout le monde, sauf que je ne m'en suis jamais cachée je suis comme je suis. Travaillée pour trois euros dans une petite fabrique, faire le ménage chez des gens pire que sales et radins. Puis j'ai honte de ma vie, j'ai un peu une vie de merde, les moqueries, les bousculades, ces connards qui m’ont fait souffrir. Niveau amour j'ai honte. Je ne suis pas fière. Pas fière de ne pas me rebeller et d'être toujours gentille et douce.  

J'aimerais dire que je m'en fiche comme les rebelles, que c'est cool tant qu'on parle de moi comme les populaires. Mais en fait non, ça me gêne plus qu'autre chose, ça me stresse, il publie tout et n'importe quoi. Déjà que je en suis pas riche et que je galère manquerait plus des photos de moi avec des légendes débiles pour que l'on me remarque encore plus. Je suis bien dans mon coin, à bosser comme une folle, travailler comme une acharnée et aimer la vie à tout perdre.

D'après les gens qui me côtoie il déteste me voir froncer les sourcils et partir en courant lorsque je croise mon reflet. Il dise "tu es bien la seule à ne pas voir que tu es magnifique". Il y a bien mieux que moi n'empêche. J'ai aussi la sale manie, de reculer instinctivement dès qu'un garçon s'approche trop près de moi.