Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais.
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Eliakim A. Crowlley
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☆ date d'arrivée : 08/12/2014 ☆ potins balancés : 5082
Sujet: Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. Dim 2 Aoû - 23:05
Ma mère
« Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. »
Avec un soupir il sort de son sommeil alors qu'automatiquement, il sent son corps se détendre. Quelque chose, quelqu'un même, vient poser sa tête sur son torse nu alors qu'il bouge doucement. Alice, sa fiancée, sa femme même, dort contre lui et se love contre le torse de son homme dans son sommeil. Il sourit en voyant le visage apaisé de la belle, alors qu'une cascade de cheveux blonds tombent tout autour d'elle. Il voudrait lui dire qu'il l'aime, qu'elle est magnifique, mais il est incapable de parler. La vision divine que lui offre la belle Alice laisse Eliakim émerveille. En ayant l'impression d'admirer une œuvre d'art, il grave chacun des trais de sa femme dans son esprit pour repenser à ce moment lorsqu'il le voudra. Avec douceur, du bout des doigts, il vient caresser sa joue pour la réveiller doucement. Aujourd'hui ils ne pourront pas rester ensemble, en effet sa mère arrive dans une heure à l'aéroport d'Oxford, il va la chercher afin qu'elle passe quelques jours avec son fils.
Il est au courant de son récent malaise, il a fait la une des journaux alors qu'elle c'est effondrée devant le premier ministre. La photo a fait la couverture des journaux pendant plusieurs jours et sur les sites, ils ne parlaient que de ça. Il a tenté de joindre plusieurs fois sa mère, mais à chaque fois il ne l'avait au téléphone que quelques secondes. Avant que finalement on lui informe qu'elle passerait le voir à Oxford. Enchanté à l'idée de passer du temps avec elle, il a tout de suite accepté. Et puis lui même sort d'une violente dépression, il a bien besoin de voir les gens qu'il aime profondément. Sa mère est tout pour lui, il l'adore et ferait tout pour elle. Elle est ses yeux et il ne supporte pas l'idée qu'elle soit loin et malade, sans qu'il ne puisse en prendre soin. Alors les jours à venir à bichonner sa mère sont un cadeau pour lui.
Avec tendresse il sort du lit après avoir déposé un baiser sur les lèvres de sa femme. Elle râle un peu et tourne dans son lit, à la recherche du corps chaud de son amant qu'elle ne trouvera pas. Eliakim avec un dernier sourire se jette sous la douche, se lave et enfin, repart dans sa chambre pour chercher une tenue. Il s'habillera simplement d'un jean et d'un débardeur noir, simple, étant donné que le soleil tape à l'extérieur. Au moment de partir il croise la belle Alice qui sort du lit d'un pas léger, presque en sautillant dans la chambre. « Je me douche et je file... » Murmure la belle en déposant un baiser sur les lèvres de son homme. Il hoche la tête et avant de partir, jette un dernier coup d’œil à la chambre d'amis, arrangée pour sa mère exceptionnellement. Le lit est bien fait, il a fait disposer quelques bouquets de fleurs afin que la pièce soit parfumée, ça devrait plaire à sa tendre mère.
« Je pars mon cœur... » Elle lui fait un signe de la main alors qu'il quitte son appartement et qu'il descend les marches pour rejoindre son garage. Là il prend sa voiture, une Triumph de collection, un petit bijoux qu'il sort rarement. Il n'est pas en retard heureusement, il a le temps de s'arrêter chez un pâtissier pour prendre un assortiment de macarons et de chocolats en tout genre. Lorsqu'il sort de la boutique, il s'arrête également chez un fleuriste pour acheter un bouquet de roses, signe de douceur et de tendresse. Il reprend sa voiture et enfin, roule jusqu'à l'aéroport. En arrivant il remarque quelques photographes présents, sans doute au courant de l'arrivée de sa mère. Il lève les yeux au ciel et se gare juste devant l'aéroport, afin qu'elle ne marche pas trop. Il attrape son bouquet de fleurs, la boite de macaron et afin un sourire, entre dans l'immense bâtiment. Il s'attire quelques regards des photographes. Eliakim n'est pas vraiment une personnalité connue, mais du moins son père est patron de Burberry et sa mère une politicienne influente, automatiquement les photographes connaissent son nom. Sagement il attend l'arrivée de sa mère, jette un coup d’œil à sa montre pour vérifier l'heure. Elle ne devrait plus tarder.
Sujet: Re: Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. Lun 3 Aoû - 2:24
Eliakim et Maman Crowley Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais.
"Tu ne devrais pas plutôt te reposer ici plutôt que là-bas, à Oxford ?" "Depuis quand te préoccupes-tu de ma santé, toi ? Et puis ce sera toujours bien mieux là-bas, à Oxford, plutôt qu'ici à te voir courir je ne sais quels jupons…"
Tel fut le dernier échange – non pas sans amertume - entre Eleanor et son mari avant qu'elle ne parte pour quelques semaines de vacances à la fois obligées, mais bien méritées. Voilà 4 ou 5 jours qu'on ne parlait plus que d'elle à la télévision ou dans les journaux. Il était nécessaire qu'elle se fasse un peu oublier, loin de la presse, des médias et de ces vipères de paparazzis. Quand on accepte de travailler en politique, on accepte la notoriété qui va avec. La célébrité a quelque chose d'enivrant, certes, mais elle apporte aussi son lot d'inconvénients, comme celle de voir une partie de sa privée exposée au grand jour. Elle qui depuis son entrée au sein du gouvernement britannique s'était toujours efforcée de protéger sa vie privée et celle de ses proches était loin de se réjouir de faire aujourd'hui les manchettes. D'autant plus pour cette histoire de malaise. Quoi qu'il en soit, s'évanouir aux pieds du premier ministre ne passa guère inaperçu. Même la reine avait pris le soin de lui faire parvenir une carte et des fleurs… C'est bien pour dire ! Après avoir obtenu son congé de l'hôpital, elle était retournée chez elle, question de préparer son départ à l'aide de Janet, son assistante. Terrée dans ses appartements, elle refusa tout contact avec son mari. La seule idée de se retrouver aurait pu suffire à lui faire faire un second malaise. C'était bien là le signe que le divorce s'imposait. Voilà pourquoi chez les Crowlley on faisait quartiers à part.
Ellie était désormais prête à partir. Sous le porche de sa luxueuse résidence, elle donnait ses dernières consignes à Janet tandis que son chauffeur mettait ses bagages dans la voiture. Dieu qu'elle détestait s'en aller aussi longtemps. Tout l'inquiétait… la maison, son divorce, son boulot. Elle ne partait guère la tête reposée.
"Leopold ! Cette valise doit rester debout et il me semble vous l'avoir déjà dit ! Tsss… Dois-je tout faire moi-même, nom de Dieu ?!" "Ellie... Tu es en vacances ! Dois-je te le rappeler ? Lâche prise…"
Pour toute réponse, la ministre expira bruyamment en hochant la tête tout en regardant son chauffeur à l'œuvre. Prendre des vacances ne la rendait pas très à l'aise, mais lâcher prise, c'était encore pire. Donner des directives et voir au bon déroulement de tout, c'était plus fort qu'elle. Elle ignorait encore comment elle allait pouvoir tenir en ne s'en remettant qu'aux autres. Elle se sentait tout bonnement perdre le contrôle.
En moins temps qu'il ne le fallut pour le dire, la quinquagénaire s'engouffra dans l'étincelante berline noire.
"S'il y a un problème, appelle-moi." "N'y compte pas !" lança à la blague Janet, provoquant le plissement d'yeux d'Eleanor. "Sois sans crainte…". Une fois la porte refermée, la jeune femme sourit une dernière fois à sa patronne et tapa légèrement le capot de la voiture.
Arrivée au London Heathrow Airport, non sans attirer une horde de journalistes dont on l'aida à se débarrasser, c'est à bord du N°32 Squadron de la Royal Air Force qu'elle prit place après que l'on eut transféré ses bagages depuis la voiture jusqu'à l'avion. Il s'agissait de l'avion réservé au premier ministre et autres ministres du gouvernement britannique. Petit, mais confortable.
Le court trajet lui permit d'arriver en moins de 30 minutes à l'aéroport d'Oxford. Il était 10h00 pilepoil lorsqu'elle mit son pied sur la première marche de l'escalier menant à la terre ferme. Encore une fois, des journalistes l'attendaient. Escortée par deux malabars, elle prit la peine de répondre à certaines questions.
"Madame la Ministre… On dit que vous ferez l'annonce prochaine de votre retraite. Est-ce bien exact ?" "J'ignore d'où vous tenez vos informations, mais elles sont erronées. J'ai bien l'intention de prendre ma retraite un jour, mais ce n'est certainement pas pour maintenant."Répondit-elle en souriant.
"Comment vous portez-vous depuis votre malaise, Madame Crowlley ?" "Très bien merci !"
"Madame Crowlley… Que nous vaut l'honneur de votre visite à Oxford ?" "Comme tous les fonctionnaires, il m'arrive de prendre quelques jours de vacances et j'apprécierais pouvoir les passer en toute intimité. J'aimerais d'ailleurs que ce soit effectif dès maintenant. Ce sera tout pour aujourd'hui."
Mrs. Crowlley sourit une dernière fois et se fraya un chemin à l'aide de ses gardes du corps, déterminée à rejoindre son fils le plus vite possible. Ce dernier l'attendait à l'extérieur, devant la porte. La voiture des deux baraqués en noir était stationnée non loin. "Merci, messieurs. Pourrait-on s'occuper de mes bagages ?"Elle se détacha de ses gardes du corps pour s'approcher de son fils. À la vue de ce dernier, Eleanor afficha un sourire des plus radieux malgré une fatigue et une perte de poids bien évidentes. Elle fit une tendre étreinte au jeune homme, devant le flash de quelques caméras."Mon fils..."
WILDBIRD
Eliakim A. Crowlley
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Sujet: Re: Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. Mar 4 Aoû - 0:20
Ma mère
« Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. »
Avec une exaspération folle il voit les journalistes partir en courant à l'intérieur de l'aéroport. Sur de lui il comprend que s amère vient d'arriver, et que les paparazzis cherchent à avoir quelques bouts de phrases pour vendre cela à prix d'or dans une maison d'édition. Eliakim lève les yeux au ciel et voit la foule s'approcher doucement de lui, avec un sourire il aperçoit de loin les gardes du corps de sa mère. Elle est là, heureusement et pour son bonheur, ils vont passer plusieurs jours ensemble. Enfin la foule laisse place à une femme d'une classe folle qui, aussi rapidement qu'elle le peut, s'approche de son fils en ouvrant les bras. Eliakim sans attendre s’approche de sa mère et l'emprisonne dans une étreinte ferme et incroyablement tendre. Mon fils Murmure la ministre. Pour toute réponse il serre un peu plus ses bras autour du corps frêle de sa mère. Non sans une grimace, il remarque qu'elle a maigri depuis la dernière fois où ils ce sont vus. Mais pourquoi juger ? Lui même affiche un corps plus fin, débarrassé d'une bonne vingtaine de kilos. Entre son sevrage, la dépression, la perte de son fils, il a traversé une mauvaise passé.
Sa mère semble épuisée, il met cela sur le compte d'une nouvelle carrière très éprouvante pour la belle femme. Autour de lui il entend quelques flashs crépiter, dés demain ils feront la une des journaux mais il ne s'en offusque pas. Doucement il relâche sa mère mais garde tout de même ses doigts dans ses mains, il ne veut pas la lâcher trop longtemps. « Je suis heureux de te voir. » Et chastement, sagement, il dépose un baiser sur son front. Un baiser de fils aimant qui n'a pas vu sa mère depuis trop longtemps. Enfin il présente le bouquet de roses et la boite de macarons à sa mère, avec un petit rictus complice. « C'est pour toi. » Sans un mot il offre son bras à sa mère et en quelques pas, l'éloigne des photographes qui ne cessent de prendre des photos de mère et fils. Enfin ils arrivent à sa voiture, garée juste devant l'aéroport. Il remarque que les bagages de sa mère ont été posés devant son véhicule et que les deux gardes du corps attendent toujours. Galamment, il ouvre la portière à sa mère, attend qu'elle prenne place côtés passager et enfin referme la portière. De là les photographes ne peuvent plus la prendre en photo, ce qui pousse ces derniers à s'éloigner en râlant.
Avec l'aide des deux gardes du corps, il met les valises de sa mère dans le coffre de sa voiture. Avec un dernier signe aux deux hommes, il monte dans sa voiture, côtés conducteur. Il démarre et avec un dernier sourire vers sa mère, quitte l'aéroport. Il est heureux de voir sa mère pour plusieurs jours, semaines même si elle le désire. Elle est la bienvenue chez lui. Il sait qu'elle a une maison à Oxford mais les premiers jours, il espère qu'elle acceptera de venir chez lui. La circulation est fluide, si bien qu'il réussit à quitter les lieux et des les paparazzis, rapidement. « Tu préfères rentrer où manger quelque chose ? Je connais un petit restaurant très sympa où nous serions tranquille. » Demande le professeur avant de tendre la main vers elle. Doucement il saisit la main de sa mère entre ses doigts et sans attendre, lui fait un baise-main. « Sauf si tu veux te reposer. » Ajoute Eliakim en voyant la petite mine de la belle Eleanor. Elle semble épuisée mais il ne fait aucun commentaire, elle lui répondrait quelque chose qui aurait le don de faire taire son fils de toute façon. Sa mère a toujours été une femme très active, les conseils de son fils ne changeront rien.
Sujet: Re: Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. Ven 7 Aoû - 0:33
Eliakim & Mamam Crowlley
Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais.
Il y avait quelque chose d'exécrablement dérangeant dans ces retrouvailles mère-fils : l'absence totale d'intimité. La Ministre Crowlley se plaisait souvent d'être aux devants des caméras et prenait part aux "petits jeux" des médias et des paparazzis avec une aisance ahurissante. Elle avait cette capacité de remettre à leur place les plus impertinents et à couper l'herbe sous le pied, en plus d'avoir un sens plutôt aiguisé pour la répartie. Pas étonnant qu'elle ait été nommée porte-parole de son parti à la Chambre des communes. Elle ne se faisait pas prier pour dire ce qu'elle avait à dire, avec son cran légendaire. Toujours est-il que son plaisir à paraitre publiquement avait aussi des limites. Des limites qu'il ne fallait pas atteindre, sans quoi elle pouvait se montrer aussi venimeuse qu'une vipère. Lorsqu'il s'agissait de moments personnels, par exemple, elle appréciait qu'on lui laisse sa bulle. Aujourd'hui était l'un de ces moments. Que diable y avait-il d'intéressant à l'épier alors qu'elle retrouvait son fils ? N'y avait-il pas des sujets plus importants à couvrir ? N'avait-elle pas droit à un minimum de tranquillité, dans ce moment aussi privé que celui partagé avec son fils ? Vraiment… Tout cela lui faisait parfois envier les femmes qui menaient une vie normale et sans scandales.
Ce qu'elle détestait par-dessus tout, surtout en cette période où on la contraignait au repos forcé, c'était qu'on la touche. Elle avait l'impression qu'on violait sa personne. Si elle avait pu semer tous ces photographes en courant, elle l'aurait fait, mais cela aurait foncièrement manqué de gout. Elle se contenta de laisser ses gardes du corps faire leur boulot, ce qu'ils firent impeccablement et sans casse jusqu'à ce que la mère et son enfant puissent s'étreindre. Il semblait également amaigri, ce qui ne manqua pas d'inquiéter Eleanor. Elle se garda néanmoins de passer tout commentaire. Ce n'était ni le lieu, ni le moment. Pour l'heure, ce qui importait, c'était d'être blottie là, dans ses bras."C'est bon de te retrouver, mon cœur."Lui confia-t-elle en fermant les yeux tandis qu'il déposait un tendre baiser sur son front. Baiser qui ferait possiblement les manchettes d'un ou deux magazines à potins."Des roses et des macarons… Tu n'aurais pas du. Et moi qui arrive les mains vides."Elle prit les modestes, mais ô combien appréciés, présents de son fils avant de s'accrocher au bras de ce dernier. Au fur et à mesure qu'ils s'éloignaient des photographes, Ellie regagnait un peu de sérénité.
Arrivée à la voiture, aidée galamment par son fils, la quinquagénaire prit place dans le véhicule, non sans regarder au loin les photographes avec agacement. Elle espérait que ces derniers ne les suivent pas, ne pouvant s'empêcher de penser à la triste fin de Lady Diana… Après que ses gardes du eurent mis ses bagages dans le coffre arrière du véhicule, Eleanor remercia une fois de plus les deux hommes d'un geste de la main. Enfin, la ministre et son fils se retrouvèrent seuls, à l'abri des indiscrets. Ellie inspira et expira longuement, l'air toutefois apaisé. Elle avait bien l'intention de profiter de chaque moment avec Elia. Ils avaient tant à se dire."Hum…"souffla-t-elle tandis que la voiture s'éloignait tranquillement de l'aéroport."Emmène-moi partout, du moment qu'on soit tranquilles. Je n'en peux plus de tout ceci…"Elle le regarda tendrement lorsqu'il déposa un baiser sur sa main et resserra l'étreinte de leurs doigts."J'aurai tout le temps de me reposer après."Elle dénoua leurs mains de sorte à lui caresser doucement les cheveux en souriant, comme elle avait l'habitude de le faire lorsqu'il était enfant; elle pouvait lire l'inquiétude dans son regard. Il ne l'avait pas encore questionné sur son état de santé ce qui surprit Ellie qui allait devoir tôt ou tard lui révéler les raisons de son épuisement. Dieu qu'elle redoutait ce moment… Si elle parvenait à garder un certain contrôle sur ses propres inquiétudes de se savoir malade, elle ignorait comme elle allait devoir gérer la réaction de son fils.
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Eliakim A. Crowlley
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Sujet: Re: Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. Ven 7 Aoû - 22:36
Ma mère
« Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. »
« C'est bon de te retrouver, mon cœur. » Il n'aurait pas dit mieux. Un sourire immense naît sur les lèvres d'Eliakim alors qu'il se détache de sa mère adorée pour l'accompagner jusqu'à la voiture. Par bonheur ils quittent rapidement le parking, loin des photographes et des journalistes qui seraient prêt à tout pour un article. En quelques secondes ils s'engagent sur la route. Il va la conduire dans un petit restaurant très calme qu'il connaît bien. Il se rend souvent en dîner la bas avec des amis et Alice, lorsque le temps leur permet. Il sait pas avance qu'aucun photographe ne pourra rentrer dans l'établissement. Alors qu'il lâche la main de sa mère qu'il vient d'embrasser, pour se concentrer sur la route. Il sent qu'elle glisse ses doigts dans sa chevelure courte. Il soupire de bien-être devant ce geste si naturel et pourtant tellement rare. Il ne voit pas autant sa mère qu'il le voudrait. Leur emploi du temps respectif ne permet pas des retrouvailles fréquentas, au grand désespoir du jeune homme. Sa mère lui manque, mais il ne le lui dira pas. Il lui fera comprendre, quand dans leur famille on ne se dit que très rarement qu'on s'aime.
En revanche depuis plusieurs années il est plus relâché avec sa mère. Il ose lui dire de belles choses, lui dire qu'il est heureux de la retrouver et l'embrasser tendrement. Alors qu'il y a encore quelques années, il n'aurait jamais osé cela. Sa mère est un peu son héroïne depuis qu'elle a mis fin à la violence de son père. Lorsque sa mère c'est interposée face à son mari, ce dernier n'a plus jamais touché son fils. Déjà parce que ce dernier ne rentrait chez lui que pour dormir, mais aussi car il craignait la réaction de son épouse si jamais il touchait encore Eliakim. Ce dernier ne remerciera jamais assez sa mère. « J'aurai tout le temps de me reposer après. » La déclaration de sa mère le sort de ses pensées alors qu'il arrive en ville. Il ne met pas longtemps avant de trouver le restaurant, de se garer et de sortir de la voiture en demandant à sa mère de l'attendre.
Rapidement il fait le tour de la voiture, lui ouvre la portière et lui offre son bras pour qu'elle le suive. Sans bruit ils entrent dans le restaurant. Comme toujours il a sa petite habitude ici, sa table est au fond de la salle, dans un coin tranquille. Là ils pourront déjeuner sans risquer de croiser des oreilles indiscrètes. Ils rejoignent la table, il pousse sa chaise pour permettre à sa mère de s'asseoir et enfin se place en face d'elle. Dans le calme de ce petit restaurant cosy, il retrouve sa mère qu'il n'a pas vu depuis plusieurs mois. « Comment tu vas maman ? » Lui demande doucement Eliakim, signe qu'il a bien remarqué la récente perte de poids assez remarquable de sa mère. Pas qu'elle était une femme bien portante, mais du moins elle semble avoir perdu assez pour que son fils le remarque. Il se doute bien que ce n'est pas le divorce récent de ses parents qui provoque cela. Ses parents ne s'entendent plus depuis des années, il ne voit pas pourquoi elle serait aussi affectée à l'idée de divorcer de son mari. Il doit se passer autre chose dans la vie de sa mère, quelque chose qu'il ne sait pas encore. Et surtout une chose assez importante pour que sa mère s'écroule aux pieds du premier ministre. Comme tout le monde il a acheté les journaux en voyant sa mère aidée par les journalistes et le premier ministre en personne, après son malaise.
Tendrement il repose ses mains sur celles de sa mère dans un geste réconfortant. « Dis moi ce qui se passe s'il te plaît. Tu ne prends jamais de vacance, tu viens rarement et là... Ton malaise, ton air fatigué... Ne me cache rien maman. Pas à moi... » L'incite Eliakim tendrement. Là au même moment le serveur arrive en silence, afin de distribuer les menus ainsi que proposer un apéritif à Eleanor et son fils. Un peu intimidé d'avoir une ministre dans l'établissement, Eliakim remarque la légère rougeur de ses joues. En voyant cela le professeur sourit doucement, oui sa mère impose le respect où qu'elle aille. Il relève les yeux vers sa mère en l'invitant silencieusement, à choisir un apéritif si elle le désire.
Sujet: Re: Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. Jeu 13 Aoû - 19:25
Eliakim & Mamam Crowlley
Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais.
Le petit était inconsolable. C'est sans succès qu'elle avait tenté de lui donner le sein, qu'elle avait essayé de le faire boire au biberon, qu'elle avait changé sa couche et qu'elle avait arpenté les couloirs de son immense demeure en lui fredonnant le peu de berceuses qu'elle connaissait. Le bébé pleurait depuis une heure déjà sans que rien ne parvienne à l'apaiser. Dans l'autre pièce, fidèle à lui-même dans son égoïsme et comme si les pleurs de son bébé ne suffisaient pas, monsieur Crowlley implorait – ou plutôt ordonnait à son épouse – de faire taire l'enfant. C'est dans ces moments qu'une jeune maman se sentait aussi incompétente qu'impuissante… Et quand on s'appelait Eleanor Blythe, l'autocritique était nécessairement plus dure à son propre égard que celui des autres. Dieu qu'elle se maudissait d'avoir mis cet enfant au monde sans arriver à en prendre soin de manière décente. Et Dieu qu'elle maudissait son mari, de ne pas avoir plus de reconnaissance et de soutien. Peut-être n'avait-elle pas la fibre maternelle ? Cette fibre qu'avait possédée sa propre mère pour avoir donné naissance à 6 enfants. À ses yeux, sa mère était une sainte, ni plus ni moins. Toujours est-il qu'il ne servait à rien de maugréer contre soi-même ou contre les autres. Le bébé devait très certainement sentir cette lourdeur qui pesait sur les épaules de sa mère. Aux grands maux les grands moyens, donc…
"Voyez à habiller le petit et à le mettre dans son siège d'auto, Theresa." "Madame ?" "Ne me questionnez pas et contentez-vous de faire ce que je vous demande."vociféra-t-elle en confiant son petit à l'une des nourrices.
En moins de deux, elle alla chercher et garer elle-même sa voiture devant l'allée menant à la grande porte de la maison. Theresa vint l'aider à mettre le bébé dans la voiture. Sitôt fait, Eleanor s'engagea sur les rues de Londres. L'idée de cette sortie en voiture porta ses fruits, puisque cela eut pour effet de calmer immédiatement l'enfant.
Aujourd'hui, même après toutes ces années, chaque ballade avec Eliakim lui rappelait ces moments où, pour l'apaiser, elle l'emmenait avec elle en voiture. Ces instants rares et privilégiés lui manquaient, mais faisaient aussi remonter en elle une multitude de regrets.
Depuis l'aéroport jusqu'à ce petit restaurant que voulait lui faire découvrir Elia, il lui sembla que le temps fut trop court. Elle serait restée ainsi des heures à ses côtés, à passer la main dans ses cheveux, à lui caresser le visage, à lui tenir la main et à contempler ses traits comme seule une mère saurait le faire. Sans prétention aucune, elle ne pouvait s'empêcher de penser que ce beau jeune homme qui se trouvait à sa droite était sa plus grande réussite. Malgré toutes les difficultés, les épreuves, les défauts et les moments moins glorieux, il fallait admettre qu'Eleanor avait réussi à faire de son fils un homme tout à fait charmant. Elle comprenait les demoiselles – ou les damoiseaux - qui s'intéressaient à lui. C'est le genre d'homme qui lui serait tombé dans l'œil. Quoi qu'il en soit, l'expression de ces gestes maternels était toute aussi nouvelle pour la mère que pour le fils. Quand on songeait à ses absences à elle, à leurs non-dits et à ses frustrations refoulées à lui, tous les deux ne se connaissaient que très peu. Ils apprenaient peu à peu à se découvrir et à se témoigner une affection si longtemps inavouée. C'est que ces choses-là ne se disent pas chez les Crowlley et chez les Blythe, car pour Ellie, du moins, dire que l'on aime, c'est exposer ses faiblesses, d'une certaine manière. Enfin…
Après avoir été escortée aussi élégamment que tendrement par son fils à l'intérieur du restaurant, bras dessus bras dessous, tous les deux prirent place dans un coin tranquille et discret, gage d'un repas en toute intimité. Elle en avait bien besoin. Enfin seuls, en tête à tête, Eliakim fut le premier à briser la glace. Il ne perdit pas de temps avant de l'interroger sur son état de santé. Ce "comment vas-tu maman ?" cachait un "dis-moi ce qui se passe" qui ne tarda pas à être déclaré. La quinquagénaire soupira avant que ne dessine un sourire serein sur ses lèvres, mais empreint d'un certain mystère. Elle semblait presque s'amuser de ce doute qu'elle laissait planer quant à son récent malaise. "Pas maintenant, mon cœur… Je ne te cacherai rien et je te promets que tu sauras tout tôt ou tard, mais pas maintenant. Laisse-moi savourer un peu nos retrouvailles…"Elle posa ses mains sur celles de son fils avant que la serveuse, intimidée par la présence de la ministre, ne vienne leur donner les menus et leur proposer un apéritif."Une simple eau minérale citronnée pour moi..."Dit-elle tout sourire avant de regarder son fils d'un air complice."Nous ne sommes qu'au déjeuner, après tout…"
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Eliakim A. Crowlley
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Sujet: Re: Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. Sam 15 Aoû - 3:09
Ma mère
« Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. »
Sa mère est sans doute l'une des femmes que Eliakim protège et respecte le plus au monde. Elle a toute son attention, sa tendresse et son amour indiscutable, elle est sa mère et il ferait tout pour elle. A cause d'un mari et d'un père très égoïste et violent, ils n'ont malheureusement pas eu la chance d'avoir des liens solides dés l'enfance. Mais il est tellement heureux de la retrouver une fois adulte, que cela efface les années sans avoir sa mère à ses côtés. Au contraire de son père qu'il déteste, il est incapable d'en vouloir à sa mère car il garde tout de même avec elle, des souvenirs magnifiques et incroyablement tendre. Comme toutes les fois où elle le câlinait en voiture, où elle était là lorsqu'il avait fait un cauchemars, sans parler du jour où elle était là pendant la remise des diplômes. Elle avait fait le déplacement pour lui alors qu'elle croulait sous les dossiers et qu'elle ne devait pas venir à la base. La fierté de sa mère lorsqu'il a obtenu son diplôme en Biologie et Biochimie, a été une des plus belles récompenses qu'il pouvait avoir. Alors avoir sa mère maintenant, à ses côtés, qui lui rend visite à Oxford est une joie immense. Il sent serein avec elle, totalement libre et calme comme il le serait avec Alice et Rae.
C'est dans l'intimité d'un petit restaurant cosy, qu'il emmena sa mère pour un repas en tout tranquillité loin des caméras et des photographes. Depuis que a mère était montée au poste de Ministre, il devait avouer qu'il croisait beaucoup plus de photographes qu'avant. Ce n'était pas pour lui déplaire, seulement son visage n'avait rien affaire sur la une d'un journal quelconque. Après tout c'est sa mère le personnage public, pas loin. Au grand déplaisir de cette dernière, surtout quand son fils croisait sa mère en allant acheter sa ration de tabac quotidienne. Cela en devenait amusant parfois. Eliakim s'amusait à lire parfois les interviews d'un parent éloigné qui n’existait même pas dans sa famille, soit disant très proche d'Eleanor.
Une fois installé il lui demande comment elle va, d'une façon à lui faire comprendre qu'elle peut lui dire si quelque chose a provoqué son malaise. Il est inquiet depuis ce jour là mais aucune personne saine d'esprit ne peut lui répondre. Autant ses oncles que ses tantes, personne n'est au courant de rien. Ce qui la longue, fait rager Eliakim sous le silence qui accompagne le malaise de sa mère. « Pas maintenant, mon cœur… Je ne te cacherai rien et je te promets que tu sauras tout tôt ou tard, mais pas maintenant. Laisse-moi savourer un peu nos retrouvailles… » D'accord il la laissera aborder le sujet à sa vitesse. Elle pose doucement ses mains sur celles du professeur qui sourit et embrasse ses mains dans un geste incroyablement tendre. La serveuse leur apporte les menus, intimidée évidemment. Sa mère commande en apéritif une eau minérale citronnée et se tourne vers lui avec un regard complice. Il lui jette un regard interrogateur. « Nous ne sommes qu'au déjeuner, après tout… » Un petit rire franchit les lèvres du professeur alors qu'il se tourne également vers la serveuse. « Et bien je ne resterais pas sage comme ma mère. Je vous prendrais un verre de rosée Français s'il vous plaît. Ainsi que quelques antipasti... » La serveur repart sans un bruit alors qu'il reporte toute son attention sur sa mère.
« Comment ça se passe pour toi ? Ton travail ? » Avec un sourire, il ajoute. « Je ne vais pas te dire de prendre soin de toi, j'imagine que tu vas me dire que tu te reposeras plus tard... » Il connaît sa mère, elle prend soin d'elle mais son travail passe avant tout. Il était comme elle avant, mais il a vite arrêté pour se consacrer un peu plus à Alice. La serveuse revient avec les commandes et pose devant eux les verres qu'ils avaient demandés. Ainsi qu'un plateau apéritif avec des petites piques en bois pour grignoter. « Nous sommes loin des palaces ma mère... » Murmure Eliakim avec un sourire complice. Il attrape son verre et le lève vers sa mère pour trinquer. « A nous. A ton séjour ici... » Ajoute le professeur avant de goûter le liquide alcoolisé. Le rosée est frais et sucré, un délice qui vient tout droit de France. « Comment va mon père ? » Il est au courant à travers les journaux et grâce aux quelques appels de sa mère, qu'ils sont en plein divorce. C'est une façon de lui demander si elle vit bien la séparation. Même si elle vient d'elle, comme il aurait du s'en douter. Sa mère est trop bien pour un homme tel que son père.