(inachevé) La timidité est la prison du coeur

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La timidité est la prison du coeur Ft Galadriel
Ça faisait un moment que je voulais visiter la tour de l'Observatoire Radcliffe. Je ne pouvais pas passer à Oxford sans y aller. Et d'après mon passé d'aventurier, je n'avais pas d'autres choix. De loin, c'était un monument assez imposant, un grand dôme de pierre. Avec un passé aussi riche de recherche, un petit passage était imposé. Au début, je voulais y aller avec un ami qui devait venir me voir ici à Oxford, mais malheureusement son avion n'a jamais décollé. La faute à des problèmes techniques. Enfin, j'avais quand même pris la décision d'y aller pour réfléchir, pour être seul un peu. En arrivant là-bas, il n'y avait presque personne. Aucun bruit si ce n'était que le vent. Ça faisait du bien. Sur un fond de musique douce je réfléchissais. J'étais en mode LaMarcus fragile. Mais j'appréciais vraiment ces moments-là, face à face avec toi et ton esprit. Je pensais à mon inscription à Oxford et les personnes que j'avais déjà rencontrées. Je me disais que je devais me trouver un petit job dans cette ville malgré que j'avais déjà assez d'argent. Comme je trouvais que l'argent que j'avais n'était pas le mien, mais plutôt celui de mes parents, il fallait que j'aie mon propre argent. De l'argent mérité. De plus, j'avais remarqué qu'il y avait un poste de jardinier de libre. Un milliardaire jardinier, c'était vraiment du n'importe quoi n'empêche. Mais bon, j'ai un petit problème avec les pelouses de l'université. Elle n'est pas rasée de la même façon partout et y a des inégalités un peu partout. Moi, j'avais l'habitude de jouer sur des pelouses parfaites sur le Bank of America Stadium. Donc il fallait que j'aie ce boulot.
Je marchais toujours depuis un petit moment quand l'envie de m'asseoir me prenait. Par contre, il n'y avait pas de bancs autour de moi. Du coup de choisi l'herbe. Je fixais le ciel quand j'entendis des bruits de pas se rapprocher. Je me redressais donc pour voir qui s'était. Et l'une jolie demoiselle passait devant moi. J'avais dû passer pour un gros mateur. Mais j'avais l'impression de l'avoir déjà vu dans l'université. Peut-être dans les couloirs ou à un entraînement. Peut importer, c'était la seule personne présente à l'observatoire avec moi. Je décidais donc d'aller lui parler.

-Toi aussi, tu viens pour te détendre ?

J’espérais qu'elle n'allait pas mal me regarder et partir par la suite. En plus, je ne savais même pas pourquoi j'avais dit ça. J'étais juste obligé de trouver un sujet de discussion. Et c'était la seule chose à quoi j'avais pensé. Habituellement, je n'étais pas timide, je ne savais pas pourquoi à ce moment-là, j'ai stressé. Normalement, aucun signe de timidité chez moi, mais pourtant là, je ne sais pas, inexplicable.
Passons, il commençait à faire froid, la chair de poule commençait à m'envahir. Et même avec un pull, j'avais froid et je n'avais pas de veste à porter de main. Pour me réchauffer, je ne voyais qu'un moyen.

-On rentre dans l'observatoire ? Je commence à avoir froid.

Je priais pour qu'elle dise oui. Je ne pouvais plus rester dans ce froid. Je faisais semblant de grelotter des dents pour lui faire comprendre d'ailleurs. Je me tenais même les bras. En vérité, mon sèche-cheveux me manquait à ce moment. J'avais une manie de le mettre sous mes pieds quand il faisait trop froid. Mais là impossible, on était dehors. Alors je le lui faisais un signe de tête pour la forcer à rentrer à l’intérieur.

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☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 15/01/2015 **☆ potins balancés** : 227

La timidité est la prison du cœur.

LaMarcus & Galadriel →Et le corps prend le pas sur la conscience

Ce n'était pas un jour très rose aujourd'hui. Rien ne parvenait à vraiment réjouir Galadriel, ou alors seulement pour une courte durée. Mina lui manquait, le deuil la rattrapait. Certaines journées, c'était supportable, et d'autres comme celles-ci, son absence et la culpabilité l'emplissaient toute entière. Oxford était une ville qui lui aurait sûrement énormément plu, de même que l'université. Ce n'était pas prévu au départ qu'elle s'y rende, même si c'était une destination qui faisait partie de sa liste. C'était en partie pour ça que la jeune femme avait décidé d'aller y continuer ses études, en plus de vouloir mettre de la distance entre elle et ses parents. Leurs regards qui mêlaient tristesse et rancune avaient fini par la chasser. Elle avait finalement eu l'impression de n'être qu'un moyen, le moyen de ne pas oublier le visage de la disparue, puisqu'elle en était le reflet.
Au pied de l'observatoire de Radcliffe, elle cherchait à en voir le sommet malgré le ciel couvert. Elle n'avait pas le vertige, mais c'était quand même sacrément haut. Mina aurait adoré parler de sauter à l'élastique depuis le toit. Allez Galdy, imagine l'effet que ça ferait. Elle entendait presque sa voix haut perchée à côté d'elle. Elle tourna la tête, comme à chaque fois que cette impression la saisissait, mais, évidemment, elle ne vit pas cette silhouette qui semblait copiée-collée sur la sienne. Son cœur se serra. Elle ne se ferait jamais à l'idée qu'elle ne pourrait pas lui raconter sa journée, et écouter ce qu'elle avait à lui dire. Sa sœur et elle avaient toujours tout partagé, confidentes mutuelles, n'avaient jamais rien confié à personne d'autre. Maintenant qu'elle n'était plus là, Galadriel gardait tout, étouffait ses sentiments et ses désirs, mais elle se sentait le besoin de craquer, de trouver un exutoire. Le violon était un bon moyen, mais elle préférait éviter d'en claquer les cordes. Elle ne roulait pas sur l'or et préférait éviter de dépenser plus d'argent que nécessaire.
Elle tourna autour du bâtiment en continuant d'imaginer ce que sa sœur ferait si elle était là. Toucher le vieux bâtiment, sentir les fleurs de ce buisson là-bas, se cambrer en arrière pour voir le haut du toit, prendre ce bâton qui traînait par terre et jouer à faire une démonstration de majorette même si elle n'y connaissait rien... À force de l'imaginer, elle sentait presque sa présence, au point de voir sa silhouette se dessiner. Elle souhaitait tellement fort de l'avoir à ses côtés, surtout en ce moment. Même si elle était plus ouverte qu'au début de l'année, elle n'avait pas spécialement d'attaches ici, et ça ne l'empêchait pas de se sentir isolée, voire seule. En partant, elle avait aussi perdu son groupe d'amis, très soudé.
Elle revint sur Terre en entendant une voix masculine, et se rendit compte que le vent soufflait très froid sur ses joues. Elle pleurait sans s'en être rendue compte. Elle ravala celles qui montaient et espéra que celles qui avaient déjà coulé étaient presque sèche. Pas question de montrer ses faiblesses devant un inconnu. Seuls sa chambre et le silence pouvaient les voir. Elle le regarda avec des yeux encore un peu troublés par son absence. Sa voix tremblait un peu.
« Si par se détendre tu entends aussi te vider la tête, alors oui. »
Encore qu'elle faisait le contraire de se vider la tête, puisqu'elle ressassait le passé. En fait, elle ne faisait que ça. Plus concentrée sur son nouvel interlocuteur, la première chose qu'elle pensa à propos de lui fut qu'il était très beau. Horrifiée, elle manqua se mettre une gifle elle-même. Depuis quand jugeait-elle au premier regard ? Mais elle ne pouvait pas le nier. Il était beau, et surtout, très attirant. C'était la première fois qu'elle pensait à ce genre de chose, et elle ne savait pas si elle devait en avoir honte. La voix de Mina la taquinait encore. Il est mignon pas vrai ? Cap' ou pas cap' de te le faire ? Galadriel secoua la tête pour chasser cette très mauvaise idée, même si elle était très tentante. Un petit diable sur son épaule.
Il semblait avoir froid, il commençait à être un peu blanc. Déjà qu'il n'était pas spécialement bronzé. Quelle idée de sortir avec un simple pull alors que les températures commençaient à descendre dans la journée ! Elle avait sorti son manteau, elle, même sans être particulièrement frileuse. Un sourire amusé – le premier de la journée, il était temps – prit place sur ses lèvres et elle fit signe qu'elle le suivait. Elle pinça la bouche pour tenter d'effacer le rictus grandissant sur son visage en le voyant gigoter pour échapper au froid. Une fois à l'intérieur, elle ouvrit son manteau – il faisait beaucoup plus chaud dedans – et lui envoya un sourire un peu moqueur.
« Alors comme ça, on est frileux ? »

» (inachevé) Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau. ✗ clyde
» Ne passez pas par la case départ, allez tout droit en Prison - William F.
» L'attrape coeur.
» (inachevé) Just need some help ~ Will & Ash
» (inachevé) Something old, something new