(terminé) Te proteger (Juliet)

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/05/2015 **☆ potins balancés** : 330

Te protéger

Cela faisait maintenant un mois que j'avais fuit mon pere, je lui en voulais pour ce qu'il avait déjà fait dans le passé mais désormais c'était une rancoeur bien plus forte. Il avait fait fuir la femme que j'aime en tuant sa meilleure amie et désormais, il faisait tout pour la retrouver. Il fallait à tout prix que je la mette en garde, que je la protege de cette folie meurtriere. Hélas, je ne savais pas comment m'y prendre mais j'avais fait ma valise et je suis allé dans la ville que j'avais entendu lorsque j'avais intercepté la conversation entre lui et son bras droit. J'avais eu cette envie de demander des comptes à mon pere mais je savais que cela ne servirais à rien, que la raison ne pourrait jamais lui parvenir. Revenir à Oxford se trouvait être aussi pour moi un soulagement depuis que j'avais quitté cette ville, ma vie c'était totalement éffondrer et à chaque fois que je reprenais espoir, un nouvel évenement arrivé pour tout détruire sur son passage. En effet, j'avais perdu ma mere qui avait cédé à la maladie, mon pere c'était montrée sous son vrai visage et la femme dont je suis tombé epperdument amoureux à du me fuir pour ne pas courir de risque à cause de la famille Greco.
Comme toutes les fins d'apres midi depuis que l'été à commencer, je m'installe sur la terasse du café afin de prendre un ice tea rafraichisant. Il faut dire que toutes les apres midi, entre 14h et 15h, je cours afin de me vider la tête de tout ce que j'avais pu vivre. Je m'arrêta net avant de commander, une chevelure brune, une voix, une silhouette que j'avais parcouru des centaines de fois. "Juliet" Dis-je à haute voix alors que je pensais dans ma tête. Je n'en revenais pas de la trouvé ici alors que cela faisait plusieurs semaines que je la recherchais. J'avais d'ailleurs mis un homme sur l'affaire, un que j'avais croisé dans un bar le soir.

(c) ystananas

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Te protéger

Juliet Bianconi & Lorenzo Greco

- Raah, dis-je en soupirant après avoir passé plus de 3 heures sur un livre.

J’ai pris un jour de congé à l’hôpital pour pouvoir avancer sur mon mémoire que je devais rendre. Je n’ai pas tellement avancé depuis le début de l’été – surtout à cause des heures que je passe à travailler. Donc aujourd’hui était le moment le plus approprier pour travailler. Et je me suis enfermé pendant un peu plus de 3h dans un livre à trier chaque information – a vrai dire je n’ai pas vu le temps passé. Je m’étire de tout mon long. La bibliothèque est vide et beaucoup d’étudiants ne sont pas encore revenue de leurs vacances. C’est calme et très reposant. J’aime quand la bibliothèque est comme ça.
Je regarde l’heure sur mon portable et m’autorise à faire une pause. Je reprendrai ce soir. De toute façon j’arrive plus à sortir quoique ce soit ! Je décide d’emprunter le livre. La bibliothécaire me connait très bien et n’oppose aucune remarque sur mon désir de le prendre. La seule spécificité qu’elle me dit est de pas l’abimer, ce qui est normal après tout.
Un léger vent soulève ma chevelure une fois que j’ai franchie la porte de sortie. Le soleil est encore haut et il fait très bon aujourd’hui. En réfléchissant, je n’ai pas tout à fait envie de rentrer. J’ai envie de flâner dans le centre, faire les boutiques et aller boire un grand verre de coca dans ma brasserie préférée. Je range mon livre dans mon sac et je pars direction le centre-ville.

Une heure plus tard, après avoir fait quelque achat, je me retrouve devant le café. J’avais besoin de prendre un peu soin de moi. De plus, j’avais pris cette décision. Je n’ai plus repensé à mon passé depuis plusieurs jours et au fond de moi je pense être débarrassé. Je commence à gérer cette culpabilité qui m’entourait. De plus, je ne pense plus à lui et ça fait un bien fou. J’ai enfin réussi à tourner la page ! J’allais commander un coca quand j’entendis quelqu’un m’appeler. Cette voix je la reconnaitrai entre mille. La gorge nouée et en espérant que je me trompe, je me tourne et le vois là, devant moi. Il n’a pas changé depuis toutes ses années. A mon grand désespoir, il est toujours aussi beau.
- Lorenzo, m’exclamais-je sous le choque

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Te protéger

Je n'étais pas bien sur que ce soit bien elle. Cette femme dont je suis tombé éperdument amoureux, cette femme qui m'avait fuit par la cause de mon père et qui pense que je suis la cause du décès de sa meilleure amie. Lorsqu'elle a dit mon prénom, il y avait désormais plus aucun doute possible. Sa chevelure brune, son regard noisette dans lesquels je passais mon temps à me perdre autrefois, sa silhouette que j'ai parcouru des centaines de fois. Je ne pouvais pas dire que le temps avait fait des dégâts sur elle, bien au contraire, la sagesse l'avait embelli. Une pensée négative me vint soudainement, ce regret de ne pas être son homme, d'avoir laissé mon père gâcher notre histoire. J'aimerais la prendre dans mes bras lui dire combien elle m'as manqué mais je ne peux pas, il se pourrait même qu'elle m'en veuille encore. Je voudrais aussi lui dire d’ambler qu'elle est en danger mais encore une fois je ne peux pas, je ne veux pas la faire fuir, je veux la protéger sans la perdre à nouveau du regard. " Tu as un instant ? Je te promet que tu ne crains rien. " Je lui avais aussi dit ça auparavant et tout comme aujourd'hui, cela se trouve être un mensonge. Je sais que le danger ne peux jamais être écarter d'autant plus lorsque l'on a un père comme le mien, une famille de mafieux.

(c) ystananas

Invité Invité

Te protéger

Juliet Bianconi & Lorenzo Greco

- Tu as un instant ? Je te promet que tu ne crains rien.

Il a bien fait de le préciser même si j’avais du mal à le croire. Que fait-il ici ? Et pourquoi voulait-il me parler ? Et le pire c’est qu’il me promets que je ne crains rien ? La bonne blague ! Je suis continuellement en danger à cause de ce que j’avais découvert dut à ma curiosité maladive. De plus, comment peut-il me promettre une chose pareil alors que c’est la cause de la mort de Giula, ma très chère meilleure amie.
Je suis stupéfaite de le découvrir ici. Tellement stupéfaite qu’aucun mot peut sortir de ma bouche. Que devais-je lui dire ? Que j’ai pas envie de l’écouter. C’est faux. Absolument faux. J’ai trop de question à lui poser et il a tellement de réponse à me donner. Je ne l’avais pas écouter jadis car j’ai tellement peur que son père me tue. Mais aujourd’hui pourquoi pas. Instinctivement, je regarde autour de moi. La peur est toujours là dans le ventre. Cette peur qui me noue l’estomac. De plus, ce café est blindé. Il pourra pas me faire du mal ici. Il ne prendrai pas le risque. Enfin… je l’espère.
Je sors enfin de ma stupéfaction et lui dis :

- Oui mais pas longtemps.

Ma voix est d’une froideur que je ne connaissais pas. De plus, je n’avais pas l’intention d’être froide, loin de là. Pourtant, je l’étais à ce moment précis. Je pris place à une table sur la terrasse. Elle remplit de monde et les gens profitent des derniers rayons du soleil. Et ça fait du bien. Je passais mon temps en Italie à me prélasser au soleil. J’ai toujours aimer ça et aujourd’hui je ne peux plus profiter du soleil de l’Italie. Ainsi que les plages et même de ma meilleure amie. Par sa faute entièrement sa faute. Au fond de moi, j’étais en colère. Contre moi essentiellement car le voir à fait renaitre quelque chose de bizarre, quelque chose que je cache et que j’ai cessé de ressentir.

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Elle était la devant moi et je ne savais pas comment m'y prendre. Mes sentiments sont toujours aussi vrais, toujours aussi sincères pour elle. Je lui demandai si je pouvais avoir un instant tout en lui disant qu'elle ne craint rien. Je ne suis pas sûr qu'elle me croit surtout avec ce qui avait déjà pu arriver dans le passé, de plus elle aurait raison. Je sais qu'elle est en danger, mais que ce soit avec ou sans moi, le danger est de toute façon imminent maintenant que mon père sait exactement où la trouver. J'en voulais à ce dernier pour ce qu'il avait pu faire à Giula, la meilleure amie de celle que j'aime. Elle n'avait pas voulu me croire lorsque je lui avais promis que je n'y étais pour rien, j'avais été comme elle choqué par ce que mon père est capable de faire. Je fus surpris lorsqu'elle accepta, mais qu'elle ajouta pas longtemps. J'allais avoir un minimum de temps avec elle, le moment pour tout faire pour pouvoir être à nouveau à ses côtés ou tout du moins avoir le maximum de renseignement sur elle afin de la protéger de ce qui allait arriver dans les prochains jours.
" Merci "
On s'installa sur une table à la terrasse. J'allais pouvoir profiter des derniers rayons de soleil d'Oxford, le soleil était loin d'être celui que l'on avait en Italie. Celui-ci me manquait et j'étais sûr que cela était réciproque pour la belle brune. Je ne savais par où commençait, je ne pouvais pas le faire par un simple comment tu vas depuis le temps. Elle me répondrait probablement mal qu'elle n'a pas oublié sa meilleure amie et qu'elle me le reproche. Je ne peux pas non plus lui dire que mon père la traque, elle va encore me dire que c'est de ma faute et elle va fuir à nouveau.
" Tu as peut-être des questions ? Même si elles sont pleines de rage, je ne t'en voudrais pas. "

(c) ystananas

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Juliet Bianconi & Lorenzo Greco

- - Tu as peut-être des questions ? Même si elles sont pleines de rage, je ne t'en voudrais pas.

J’ignore ce que j’en pensais. Le voir ici est tellement étrange, tellement surprenant. J’ai cru que j’avais fui le radar familial et que son père ne me recherchai plus. Qu’il s’était fait à l’idée que jamais je dévoilerai son secret à cause du lien qui me lié – où qui m’a lié – à Lorenzo. Et aujourd’hui, son fils est là, devant moi. Que puis-je faire a par l’écouter et tenter de la croire. Oui tenter car je me méfiais de lui encore plus que dans le passé. Et il veut en plus que je lui pose des questions. Il n’a pas encore compris que la seule question que je veux lui posé c’est :

- Pourquoi ? Dis-je à haute voix

Je cligne des yeux, réalisant que j’avais parlé et qu’il m’avait entendu. Mon cœur se met à battre fort et je pris mon courage à deux mains. J’avais trop de question et trop de colère enfouis en moi pendant longtemps, trop longtemps.

- Pourquoi m’as-tu menti toute ces années qu’on a passé ensemble ? Enfin as-tu été sincère envers moi un jour ou c’était que de la comédie ? Pourquoi tu es là aujourd’hui alors que j’essaye de me reconstruire ? Continuais-je.

Je n’arrive plus à m’arrêter tellement que j’avais des questions. C’était essentiellement sur lui, sur nous avant. Sur tout ses mensonges. Je me rends compte que mes mains se mettent à trembler. C’est un mélange de colère et de tristesse qui m’envahit à ce moment. La peine que je ressens pouvais se lire dans mes yeux je le sais. Je n’ai jamais été forte pour cacher ce que je peux ressentir.

- Avais-tu l’intention de me dire la vérité un jour ? Ou tu préférais que je reste dans l’ignorance. Ca aurait été pas plus mal. Au moins, je n’aurais pas abandonné tout et ma meilleure amie serai encore là.

Ma voix se casse à la fin et le souvenir de la perte de ma meilleure amie revient en mémoire. Je détourne le regard, n’arrivant plus à le regarder en face. Tout ces histoires brisées à cause d’un secret, le sien.

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Bien que je venais de dire à Juliett de me poser des questions, tout en lui assurant que si elles sont pleine de rage je ne lui en voudrais pas. J'espérais au fond de moi qu'elle ne le ferait pas ou tout du moins qu'elle ne déverserait pas cette rage. Apres quelques minutes d'attente, elle me posa une simple question avec un simple mot "Pourquoi". Je ne pouvais pas réellement lui répondre à cette question moi-même j'ignorais pourquoi. Je n'avais jamais imaginé ma vie aussi mal faite, je n'imaginais pas que mon père était capable d'un tel fait ou alors oui et je le craignais.
Puis le pourquoi fut suivi par d'autre mots, et finis par trois questions. Pourquoi je lui avais menti, est ce que j'avais été sincère envers elle, pourquoi je suis ici.
Je connaissais les réponses à chacune de ces questions mais je ne savais pas exactement si je faisais mieux d'être sincère ou plutôt si je ferais mieux de me taire. Mais si je prends le premier choix alors elle aurait raison en me disant que je n'ai jamais été sincère. Mais elle me rappela vite à l'ordre en me disant que si elle n'avait jamais su sa meilleure amie ne serait jamais morte.
Je vois qu'à la fin de toutes ces questions, son regard n'est plus le même si elle avait tenu à me poser les questions en me regardant un minimum désormais son regard me fuit.
" J'avoue que je n'ai pas été honnête au sujet de mon père Juliett. " Ce premier fait elle le savait puisqu'elle-même avait poussé les recherches pour tout savoir à son sujet. " Je ne voulais pas qu'ils détruisent notre bonheur. Si je parle aux pluriels, c'est parce que c'est toute ma famille paternelle. " Je venais de lui avouait un fait et je savais que cette révélation lui ferait probablement d'autant plus peur. " Par contre Juliett, sur mes sentiments, je ne t'ai jamais menti. Je t'aimais et je voulais que tu sois ma femme. Je voulais te protéger parce que quand on aime une personne on la protège. " En effet, je l'aimais d'un amour tellement fou que je ne voulais pas lui révéler la vérité, je ne voulais pas prendre le risque de la perdre. " Tu veux savoir pourquoi je suis là ? Parce que je t'aime toujours, je ne t'ai pas oublié et que je veux toujours te protéger. " Je baisa les yeux avant de poursuivre dans les révélations. " Tu pourras fuir autant que tu veux, mon père te retrouvera toujours. La seule solution pour te protéger c'est moi. Si tu le veux bien … "

(c) ystananas

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Te protéger

Juliet Bianconi & Lorenzo Greco

Cette première vérité me fit un choc. Ils. C’est toute sa famille paternelle qui désiraient ma mort et qui voulaient me détruire. A cette révélation, je replonge mon regard dans le sien, terrorisé. Cette révélation me fait peur. Une peur qui m’avait quitté pendant un moment. Maintenant elle est là forte et je ne peux me contrôler. Mon cœur se mets à battre fort dans ma poitrine. Sont-ils ici ? Et m’ont-ils retrouvé je l’ignore. Le pire c’est que je ne veux pas les dénoncer, je veux juste qu’on me laisse faire ma vie.

- Par contre Juliet, sur mes sentiments, je ne t'ai jamais menti. Je t'aimais et je voulais que tu sois ma femme. Je voulais te protéger parce que quand on aime une personne on la protège. Tu veux savoir pourquoi je suis là ? Parce que je t'aime toujours, je ne t'ai pas oublié et que je veux toujours te protéger. Tu pourras fuir autant que tu veux, mon père te retrouvera toujours. La seule solution pour te protéger c'est moi. Si tu le veux bien …

Il a fini sa phrase en ne me regardant pas. Il avait baissé les yeux sur la table. Ses phrases tournent dans ma tête plusieurs fois avant que je comprenne tout leurs sens. Il voulait me protéger comme dans le passé et c’est la seule raison qui soit là aujourd’hui. Ca et le fait qu’il avait toujours des sentiments envers moi. Depuis tant d’années il ne m’a jamais oublié et c’est le choc pour moi. Il ne m’a jamais menti sur ses sentiments. Il était sincère et ce n’étais pas un jeu comme j’avais pus le pensé avant. De plus, il a raison sur un point. Plus rien ne sert de fuir, il me retrouvera quoi que je fasse. J’ouvre ma bouche, cherchant mes mots mais rien ne sort. Je voulais des réponses et j’en avais eu maintenant fallait que je sois forte pour tenir le coup. Cependant, je connais son attitude et je sais qu’il me cache encore quelque chose. Je vois qu’il ne m’a pas tout dis par peur.

- D’accord, dis-je après un moment. Je…je n’ai jamais eu l’intention de révéler ton secret. Jamais et même encore aujourd’hui. Je pourrai pour me garantir une protection mais je ne le ferrais pas. Ensuite, si tu veux que je te crois faut que tu sois sincère avec moi jusqu’au bout.

Je m’arrête un moment, constatant ma réponse. Toutes traces de colère ont disparut et ma voix a repris son timbre habituel. Elle est posée et calme. Je commence à comprendre plusieurs choses et je peux comprendre qu’il n’avait rien a voir la dedans. En voulant me protéger, il m’avait menti par amour que puis-je dire par rapport à ça. Rien. Mais aujourd’hui, je tiens plus à avoir des mensonges.

- Lorenzo, je te connais par cœur même après tant d’année. Je constate que tu ne me dis pas tout. Arrête de me cacher des choses, je pense que je apte à comprendre et à savoir. Si tu fais ça encore pour me protéger arrête si te plais. Je veux savoir.

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Te protéger

L'avoir en face de moi se trouvait bien différent de tout ce que j'avais pu imaginée. Mes sentiments se trouvait différent de ce que j'avais pu me préparé. C'est tellement plus fort, tellement plus intense. Son regard qui se trouvait si différent des fois où j'avais pu me perdre dedans, sa silhouette que j'avais parcouru de nombreuse fois pendant nos nuit de folie ou même dans nos moment de tendresse. Tout avait disparu, je devais y faire face, l'avoir en face de moi était différent de tout ce que j'avais pu vivre jusque là.
Si je lui avais menti, jamais je ne lui avais menti sur mes sentiments amoureux. J'ai toujours été sincère avec elle, je voulais qu'elle soit ma femme, je voulais qu'elle soit la mère de mes enfants. Le pire dans notre rupture était le fait que j'avais tout fait pour l'évité en voulant la protégé de ma famille paternelle. Je ne pensais pas que mon père était capable d'un tel geste envers celle que j'aime mais je ne savais pas non plus de quoi il pouvait être capable depuis le décès de ma mère.
Elle m'avoua qu'elle n'avais jamais eu l'intention de révéler mon secret. Je lui en était reconnaissante, après tout le malheur que cela lui avait apporté. Je savais que je pouvais compté sur elle. Je ne voulais pas voir mon père en prison, je n'étais même pas sur que cela l'arrête réellement tout comme certain de mes oncles qui même derrière les barreaux continuent leur activités. Puis elle me dis que si je voulais qu'elle me crois, il fallait à tout prix que je sois sincère avec elle jusqu'au bout.
Je reconnu dans sa voix beaucoup moins de colère. J'avais probablement fini par lui paraître sincère et l'apaiser comme je le pouvais auparavant. Elle me dit alors qu'elle savais que je lui cachais quelque chose et que si c'était pour la protéger, il fallait que je cesse. Je ne savais pas réellement ce que je pouvais lui cacher de plus a part peut être la façon dont je savais qu'elle était ici.
" Si je sais que tu es ici, c'est uniquement parce que je suis tombé sur une conversation. Mon père va te rechercher dans les jours à venir. Et moi, je suis parti sans même lui dire où j'allais. Tu vois comme toi, je suis un fugitif. "
Je savais que ces nouvelles révélation allait de nouveau ne pas la rassurée. Probablement qu'elle fuirais toute suite ou alors que le fait qu'elle n'ai jamais eu l'intention de dénoncer mon père allait changeait.
" Juliett, je ne veux pas que tu fuis à nouveau. Tu ne seras jamais en sécurité, laisse moi te protéger s'il te plait. " Lui dis je cette fois droit dans les yeux.

(c) ystananas

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Te protéger

Juliet Bianconi & Lorenzo Greco

Ce qu’il me dit ne me surprend pas. Je sais que son père me cherche enfin je me doute. Jamais il ne laissera tomber, c’est dans son caractère. De plus, je remercie Lorenzo d’être venu me le dire. Comme il l’a souligné, il est un fugitif comme moi. Il préfère me protéger et tourner le dos à son père, et ça je le remercie.
Je prends mon verre et bu une longue gorgée avant de le reposer. Toutes ces révélations m’ont donnés soif. Et j’ai besoin de réfléchir de remettre en place tout ce que je viens d’apprendre. C’est trop, beaucoup trop pour moi. Je soupire et plonge dans mes pensées. Inconsciemment, je touche une fine chaine en or que j’ai autour du cou. Cette chaine est un souvenir de famille et à chaque fois que je suis dans mes pensées, j’ai ce tic. Autour de cette chaine, j’ai mis ma bague de fiançailles. C’est u souvenir du bonheur que j’ai perdu. Je ne peux plus ressentir de la rancœur pour lui. Il n’a rien avoir dans la mort de Guila. C’est son père et non lui. Je me rends compte alors qu’aujourd’hui je vois les choses autrement. Mieux et beaucoup plus sage, plus adulte.

-Juliet, je ne veux pas que tu fuis à nouveau. Tu ne seras jamais en sécurité, laisse-moi te protéger s'il te plait.

Lorenzo me dit ça tout en me regardant dans les yeux. Ce regard que j’aime tant, d’un bleu clair. Combien de fois dans le passé, ce regard m’a fait fondre. C’est d’ailleurs ce détail qui m’a plut la première fois qu’on s’est rencontré. Et là, comme avant, je ressens cette sensation. Je ne peux plus le nier, les sentiments que j’avais pour lui sont encore là. Et de le voir aujourd’hui, ses sentiments sont remontés.
Fuir. C’est la solution que j’avais trouvé il y a longtemps. A ce moment, j’avais peur. Peur de finir comme Guila. Et les conséquences de cette fuite m’ont apportés que des malheurs. Changement de pays, de repère. La perte de mes amis, de ma famille. Je me suis éloignée de tout le monde et j’ai dut me reconstruire ici à Oxford. Pas que je regrette car j’ai vécu de bonne année. Seulement j’avais peur. Peur qu’il me retrouve et qu’il me tue. Mais aujourd’hui tout est différent.

- Je te remercie de vouloir me protéger et de fuir ta famille. Je refuse de fuir. J’ai trop perdu avant ma famille, mes amis et toi. Je refuse que ça recommence. J’ai fuit en pensant qu’il allait oublier ou laisser tomber. Evidemment ton père n’est pas comme ça. Ma vie est ici et s’il faut que je me défende pour la garder, je le ferrais.

En disant ceci, je plonge mon regard dans le sien et de légers frissons parcours le corps. C’est le seul qui m’a toujours fais cet effet. J’aurais beau le vouloir, Lorenzo est et restera quelqu’un d’important dans ma vie.

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Te protéger

feat Juliet & Lorenzo

J'étais revenue à Oxford pour une seule raison Juliet. Je n'avais pas réellement pris le temps de réfléchir, la révélation que mon père savait exactement où elle se trouve mais surtout qu'il la recherche encore m'avait mis dans un état second. Désormais, elle se trouve juste devant moi, mes sentiments pour elle sont loin d'être différent que lorsqu'elle est partie, ils sont au contraire bien plus fort.
Nos retrouvailles vient de commençait depuis quelques minutes maintenant. J'avais pu voir en elle la colère qu'elle avait eu lorsqu'elle était partie sauf que cette fois, j'avais pu me défendre, lui dire que je n'aurais jamais pu contrôler les actes cruel de mon père. J'avais aussi pu lui dire pourquoi je me trouve ici et en même temps lui dire que tout comme elle je suis un fugitf. Je ne cessais pas de lui répéter d'arrêter de fuir, que désormais je n'échouerais pas dans la protection que je lui apporterais.
Je lui avais dit chacun de ces mots en la regardant droit dans les yeux. Dans son regard, je pouvais y retrouvais nos moments, nos souvenirs que je chéri tant. J'avais si souvent souhaité oublié son prénom, son visage, sa silhouette en buvant des litres d'alcool, en soulevant les jupes de plusieurs demoiselle toute aussi sexy les unes que les autres mais n'arrivant jamais à la cheville de celle de mon cœur.
Lorsqu'elle me dit qu'elle me remerciait de vouloir la protéger mais aussi de ma fuite. Je ne trouvais pas cela normal qu'elle me remercie bien au contraire, je l'avais fait par amour et je savais que j'aurais du ne jamais échouer la première fois. Puis elle m'assura qu'elle ne fuirais plus, qu'elle avait déjà tout perdu et qu'elle refusait que cela recommence. Je me sentais désolé au près d'elle, je ne pouvais m'empêcher de me sentir coupable.
" Je ferais en sorte que ta vie sois bien ici, et je ferais tout pour que mon père ne te fasse plus jamais aucun mal. "
J'aurais voulu poursuivre ma phrase en lui disant combien je l'aime mais je savais que je l'avais déjà fait une fois pendant notre conversation. Je me doutais aussi que notre histoire ne pouvait pas reprendre comme avant.
" Tu es à l'université d'Oxford ? "
Je venais de changer de sujet du tout au tout mais je voulais pouvoir savoir à quoi ressemblait sa vie ici.

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Juliet Bianconi & Lorenzo Greco

Je n’ai pas cessé de le regarder. De merveilleux moments qu’on avait passés remontaient à la surface. Ces mêmes moments qui m’ont tant fait souffrir avant. Maintenant que je connais la vérité, je vois les choses dans un autre angle. Et, le fait qu’il veuille encore me protéger me fait sourire. C’est toujours le même homme, plus sage, que j’ai aimé. Il n’a pas changé et ça me déstabilisa. Puis il me demanda si j’étudiais à Oxford. Sa question me fait sortir de mes songes.

- Oui j’étudie à Oxford en médecine. J’ai poursuivi mon cursus que j’avais commencé en Italie. Et je suis interne dans l’hôpital pas très loin de la fac. C’est dur en ce moment avec tous les gardes que je fais et ma thèse que je dois rendre. Et toi alors ?

Au fur et à mesure des différents sujets, j’étais passé par différents émotions. Là je me sens vidé mais bien malgré ce que Lorenzo m’a appris. Je suis contente de le revoir. De pouvoir lui parler comme avant même si notre relation ne pourra pas revenir comme telle.
Je fini mon verre doucement et sors une cigarette. Depuis que je suis venue à Oxford, je me suis mise à fumer. Ce n’est pas ce que j’ai mieux fait dans ma vie mais ça me détend. De plus, j’ai besoin de ma dose de nicotine. Je pris une bouffé et sentis mes muscles se relâcher.

- Je sais c’est nouveau ça, dis-je en lui montrant la cigarette, mais vu les horaires que je fais au boulot j’en ai besoin. Y’a aussi la caféine sinon je ne tiens plus.

Je mets à rire légèrement de ma réflexion. Et ça fait du bien, un bien fou. Je suis plus énervée, j’ai plus peur même si j’ai pas digéré ce qui venait de m’apprendre. La conversation devient plus léger et ça me convient. Finalement la fin de journée n’est pas nul

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Te protéger

feat Juliet & Lorenzo

Désormais Juliet savait la vérité, elle connaissait tout sans le moindre secret. Je n'avais pas pu lui dire que j'étais un innocent dans l'histoire, je n'avais pas pu lui dire que je n'avais pas eu des tords. Mon premier tord avait été de tombé amoureuse d'elle et de ne pas avoir su lui dire la vérité, si elle avait su peut être qu'elle aurait pu savoir ce qui l'attendait. Toutefois, moi-même je n'avais jamais été capable de savoir ce que mon père pouvait faire, ma mère avait toujours tout fait pour me protéger mais aujourd'hui elle n'est plus de ce monde et je ne peux plus être à l'abri.
Une fois ce passage, cette discussion enfin terminé, je voulais en savoir plus sur ce qu'elle avait fait de sa vie à Oxford. Si elle était réellement heureuse ici, si je n'avais pas totalement gâchée sa vie. Je voyais en elle, une princesse, une reine, je voulais la faire mienne et nos souvenirs passait à deux ne faisait que remonté à la surface. Si avant, il me faisait mal au point de vouloir en oublier même mon propre nom par le biais de l'alcool, aujourd'hui avoir celle avec qui j'ai vécu ces moments me rendait simplement nostalgique.
Elle me fit savoir qu'elle étudiait à Oxford, qu'elle avait poursuivi le cursus qu'elle suivait autrefois en Italie puis me rétorqua la question. « C’est super, je suis certaine que tu seras une bonne infirmière. » Autrefois j’avais voulu comme Juliet être dans la médecine mais j’avais quitté cette idée lorsque ma mère est décédée, je ne voulais plus passer des moments dans une chambre d’hôpital ou même voir à nouveau une aiguille. J’avais donc trouvé une passion pour l’informatique, cursus que j’ai commençais en Italie. « Je continue mon cursus d’informatique et j’ai entamé ici un cursus de gestion, j’aimerais un jour créer ma propre entreprise. »
Puis je la vis sortir une cigarette, ce qui au début me choqua. Juliet avait dû le voir puisqu’elle me dit que c’était nouveau mais qu’elle en avait besoin. Je ne pouvais pas la blâmer sur ce fait. Je m’étais moi-même réfugié dans la drogue, l’alcool, cela avait même fini par être en Italie ma seule raison de vivre. « Je ne peux pas te juger, pas sur ça … Et puis je pense que en tant que infirmière tu connais les risques de cette drogue. »
On continua pendant plusieurs minutes à parler de nos nouvelles vies sans réellement voir le temps passé. Lorsque je regardai ma montre, je compris qu’il était temps pour moi de m’en aller, j’avais en effet un rendez-vous avec un ami qui devait m’attendre depuis quelques minutes maintenant. « Je suis désolé de couper court à nos retrouvailles mais je vais devoir y aller, on m’attend ailleurs. » Je pris la serviette qui se trouvait avec ma boisson, sorti un stylo que j’avais par chance dans mon jean puis écrivit mon numéro de téléphone ainsi que l’adresse où elle pourrait me trouver. « Si tu as envie de me revoir, tu sais où me contacter. »

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