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  L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...

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Seyrah Fallen




Seyrah Fallen
TEACHER — guide du savoir.


☆ date d'arrivée : 03/09/2015
☆ potins balancés : 695


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"TU VEUX QUE LA SOCIETE T'ACCCEPTE, MAIS TU NE T'ACCEPTE PAS TOI-MÊME"
Anastasia & Seyrah

Les femmes en mal d'amour ✻✻✻
Les vacances étaient terminées. Le soleil radieux avait laissé place à des nuages gris et de la pluie. Chacun retournait à ses occupations, reprenant le chemin du travail. Pour Seyrah, c'était la reprise à l'université. Ou du moins dans quelques jours. Elle allait revoir ses étudiants qu'elle traite souvent de têtes à claques. Ces petits étudiants ne l'apprécient guère pour sa dureté, mais la jeune femme se fiche pas mal de leurs avis. Ces abrutis avaient toute la vie devant eux, et aucun diplôme. Ils étaient donc mal placés pour juger qui que ce soit. Et dans le cas contraire, la belle blonde n'attendait jamais bien longtemps pour les recadrer avec autorité et discipline. Son éducation militaire l'avait rendu intolérante au manque de respect. Chacun se doit de rester à la place qui lui est due. Malgré tout, certains rigolos semblent ne pas l'avoir encore compris.

7h. La belle blonde s'était levée aux aurores afin d'aller courir au parc d'Oxford. Courir lui permettait de se vider la tête et de garder une ligne plutôt agréable à regarder. Après une heure et demi de course, l'ancienne avocate rentra à l'appartement d'Anastasia qu'elle occupait le temps de se trouver un appartement, un beau loft. Après s'être douchée puis habillée, la jeune femme repartit, mais cette fois-ci en direction du Zappi's Bike Café. Cet endroit offrait des petits-déjeuner à bas prix et de qualité. Un endroit cosy et chaleureux.

Elle s'assit à une table non loin de la fenêtre et se commanda un bon café ainsi que des tartines à la confiture de fraise. Son pêché mignon. Lorsqu'elle fut servit, Seyrah n'attendit pas plus longtemps pour étaler la confiture sur sa tartine encore brûlante. Après un effort, la récompense n'était que plus appréciée. Elle devait attendre son amie Anastasia, mais c'était réellement plus fort que tout. L'estomac avant tout, n'est-ce pas ?

Cependant, elle entendit une personne entrer dans le café. Manque de bol, il s'agissait de son amie. Seyrah avala rapidement sa bouchée pour la saluer en levant le bras, faisant comme si de rien était.

- Hey Ana !
✻✻✻
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Anastasia S. Fitzwilliam




Anastasia S. Fitzwilliam
ADMIN — les maitres du royaume


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L'amour n'obéit à aucun règle, c'est ce qui le rend si imprévisible.
Seyrah & Anastasia
La rentrée se préparait à Oxford. Chargée des relations intrauniversitaires, et extrauniversitaire, la jeune femme enchainait les réunions et les rendez vous. Elle devait voir les plus gros donataires dés la fin de la semaine, afin de les brosser dans le sens du poil. Une chose qu'elle faisait fort bien. Du reste elle jonglait entre les différents collèges de la ville pour coordoner les rentrées pour les élèves, les chercheurs et les professeurs. Entre les doubles cursus, les chercheurs spécialisé et les envie de faire des cours de culture générale pour les élèves qui le souhaite, les universités donnaient une charge de travail supplémentaire à la jeune femme et aux personnes qui travaillaient avec elle au bon déroulement de la rentrée.
Les dates de rentrées étaient tombés sur le site de l'Université. Mais il restait encore les rentrées des Clubs et Associations, sans compter que la jeune femme devait les rencontrer pour leur donner leur financement de l'année. Soufflant, Anastasia se laissa aller contre le fauteuil de son bureau. Il était huit heures à peine et cela faisait déjà un heure qu'elle se prenait la tête pour que tout soit coordoner et en place pour les dix jours à venir. Dans une semaine la rentrée allait être sonnée. Officiellement. Mais la pré-rentrée commencé le lendemain et elle voulait que tout soit parfait. Comme tous les ans depuis qu'elle était à ce poste. La jeune femme ne laissait rien au hasard. Elle tenait son équipe d'une main de maitre, et elle n'hésitait pas à remettre ses supérieurs à leurs places quand ils demandaient l'impossible. Respectée dans son travail elle était souvent dépeinte comme une jeune femme froide et hautaine. Mais elle s'en fichait. Elle n'avait pas beaucoup d'amis au boulot, ce n'était pas un problème. Elle se rattrapait en dehors.

D'un naturel solitaire depuis quelques années la jeune femme était cependant bien entourée quand il s'agissait de ses amis de longue date. Elle savait être fidèle en amitié et elle gardait ses amis longtemps. Seyrah, Eliakim, preuve qu'elle n'était pas associable. Mais elle était très critique, et ne s'entourait que des meilleurs. En outre, elle était heureuse de retrouver Seyrah. Son amie était venue à Oxford pour donner des cours de droit à la rentrée. Elles ne s'étaient pas vues depuis plusieurs années, mais Anastasia - apprenant son retour - l'avait accueillie chez elle avait plaisir le temps qu'elle trouve un appartement. La jeune coordinatrice gagnait bien sa vie, et elle avait un loft plutôt spacieux avec une chambre d'ami très agréable. Quoi qu'elle n'aurait pas été contre partager son lit avec la belle blonde.
Elle inspira profondément et sourit. Elle prit son sac, son portable et vit un message de son amie justement. Elle l'invitait à déjeuner. Elle n'avait pas mangé, et proposé à Seyrah de se retrouver au Zappi's. Elle ferma son bureau et alla prendre sa voiture pour la rejoindre. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle se retrouvait à nouveau en présence de la belle blonde. Elles s'étaient connues lors de leurs études à Oxford. Lorsque Néo était parti, renvoyé aux Etats-Unis par leurs parents, Anastasia avait littéralement pété les plombs. Si aujourd'hui elle attendait le retour de son grand amour à l'époque elle avait perdu espoir, persuadée qu'il lui avait été arraché pour toujours. A l'époque la seule personne qu'elle avait autorisé à l'approcher avait été Seyrah. Pour une raison qu'elle ne s'expliquait toujours pas aujourd'hui.
Elles étaient sorties partout, faisant parler d'elles, buvant, fumant, partant parfois accompagnée, mais souvent seule toutes les deux. Sa première expérience lesbienne. Elles avaient couché ensemble un soir, sans prononcer un mot. Elles s'étaient éclatées, et encore après. Sexuellement elles s'entendaient terriblement bien. Seyrah la renait folle et savait lui changer les idées. Elles s'étaient quittées quand Seyrah avait fini ses études. Elle était partie travailler. Les liens n'avaient pas été brisées, mais l'éloignement avait peut être changé les choses entre elles. Pour l'heure elles s'entendaient bien, et si certains regards semblaient équivauque elles faisaient chambre à part.

Anastasia arriva au Zappi's et vit la magnifique blonde qui avait déjà commencé à déjeuner dans un coin. Souriant, la belle Anastasia s'approcha d'elle et vint embrasser sa joue. "Hey Ana !" "Salut grande gourmande ! Tu as oublié les bonnes manières Chérie, tu commence à manger sans moi... " Dit-elle avec une mine boudeuse. Elle s'assit en face d'elle et lui sourit. Une serveuse qui passait par là fut arrêter par Anastasia. "Un English Breakfast traditionnel et un café avec de la crème. " demanda-t-elle d'une voix autoritaire sans prendre en compte le fait qu'elle était peut être un peu violente. Elle laissa la serveur partir et se tourna vers son amie. "Alors comment vas tu ? Je ne t'ai pas croisé ce matin, je suis partie tôt pour travailler. Tu trouves tes marques à Oxford ? Tu stress à l'idée de la rentrée ? Première expérience en tant que professeur ce n'est pas rien .. "
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Seyrah Fallen




Seyrah Fallen
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"TU VEUX QUE LA SOCIETE T'ACCCEPTE, MAIS TU NE T'ACCEPTE PAS TOI-MÊME"
Anastasia & Seyrah

Les femmes en mal d'amour ✻✻✻
La rentrée la rendait légèrement angoissée. Même si elle connaissait déjà la fac, elle ne connaissait pas vraiment les élèves. Dieu sait à quel point ils ont l'air horriblement chiants. Snobinards, des enfants pourris gâtés. Ils ne semblaient pas connaître les valeurs du travail et de l'effort. Ayant eu une éducation quasi militaire, Seyrah les avait bien assimilé, celles-ci avaient une place primordiale dans sa vie de femme. Il était évident que les élèves n'avaient qu'à bien se tenir, car la professeur Seyrah Fallen ne fera pas de cadeau. Elle s'était entraînée pendant les vacances devant le miroir, chaque matin. Cela n'allait pas être compliqué pour cette femme de poigne que la vie avait renforcé. La belle blonde avait fait attention à bien noter tous les cours à l'avance et à acheter des fournitures. Tout était prêt depuis le mois de juillet. Angoissée ? Oui, totalement. Mais ce qui est fait n'est plus à faire.

7h. Le bruit strident de son réveil l'extirpa violemment de son sommeil. La jeune femme fit taire l'engin à l'aide de son poing. Elle tourna dans son lit dix bonnes minutes avant de daigner se lever pour trainer sa carcasse jusqu'à la douche. Si elle le pouvait, Seyrah passerait sa vie à dormir. Sa tête au réveil faisait peur à voir, preuve qu'elle n'était pas du matin. Le liquide chaud sur sa peau eu le don de la réveiller un peu de son coma. En sortant de la douche, elle bougonna, se rendant compte que se laver avant le sport n'était franchement pas judicieux... Super. Vingt minutes plus tard elle était sortie et courrait en direction du parc d'Oxford. Sa course dura une heure et demie. Avec de la musique, elle avait la sensation que cela durait dix minutes. Elle reprenait le chemin de l'appartement de son amie, Anastasia chez qui elle vivait en attendant de se trouver un loft, un chez elle. La jeune femme repassa sous la douche et s'habilla simplement d'un jean avec un t-shirt à manches longues surplombé par sa veste rouge fétiche. Elle ne se maquilla pas, son ventre criait bien trop famine. Elle ne voulait pas perdre son temps sur un détail qui n'en n'était pas un pour certaines femmes. Seyrah s'apparentait parfois à un garçon manqué. La faute à ses parents.

Propre et habillée, la belle blonde se sentait incroyablement bien. Elle pénétra dans le Café avec un sourire aux lèvres. L'odeur de la nourriture qui arrivait à ses narines la rendait impatiente. S'asseyant non loin de la fenêtre, elle se commanda un bon café ainsi que des tartines avec de la confiture de fraise. Déjeuner copieux mais largement suffisant pour cette sportive. Elle ne pouvait attendre son amie plus longtemps, ses tartines ne pouvaient rester devant son museau ainsi...C'était insupportable. Alors, la juvénile croqua dedans. Manque de chance, Anastasia arrivait au même moment. Seyrah s'empressa d'avaler sa bouchée pour saluer sa meilleure amie. Anastasia restait une des seule pour qui elle était prête à faire beaucoup. Leurs soirées étudiantes étaient restées gravés dans les annales. Et puis, elles avaient eu une aventure. Une première pour Seyrah qui se proclamait hétéro. Elle ne le savait pas vraiment. Peut-être était-ce un égarement. Elles étaient jeunes et sauvages.

Seyrah adressait un grand sourire à son amie, avant de lui répondre, d'un air désolé.

- Pardon, j'avais trop faim.

Son ventre se mit à gargouiller, elle se racla la gorge pour masquer le bruit. Nom de dieu.. Il fallait qu'elle mange. Elle espérait être la seule à l'avoir entendu. Lorsque son amie, après avoir commandé de manière autoritaire, fut servie, Seyrah reprit sa tartine et croqua dedans avec délectation.

- Oh bah ça va, j'ai couru ce matin pour me détendre, car je t'avoue que ça me fait un peu peur. Tu crois que je ferai une bonne prof ?

Elle grimaçait, victime d'un gros doute sur sa capacité à enseigner.
✻✻✻
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Anastasia S. Fitzwilliam




Anastasia S. Fitzwilliam
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MessageSujet: Re: L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...           L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...  EmptyDim 6 Sep - 18:32

L'amour n'obéit à aucun règle, c'est ce qui le rend si imprévisible.
Seyrah & Anastasia
Seyrah était la seule femme qu'Anastasia avait appris à aimer. L'amour qu'elle avait ressenti pour elle n'avait rien à voir avec le romantisme irréductible qui la liait à Néo. Seyrah avait été sa bouée de sauvetage, elle avait été là pour la sortir de sa torpeur et de son désir de destruction. Sans doute Anastasia aurait elle vraiment mal fini si Seyrah n'avait pas été là. Certes, Andrea et Sasha avaient été là pour soutenir leurs soeur. Mais Andrea vivait aussi une rupture terriblement difficile avec la desertion d'Aaron. Et Sasha était définitivement trop jeune pour être de bon conseil, et même si Anastasia adorait sa petite soeur elle ne se sentait pas assez proche d'elle à l'époque pour y voir une lueur d'espoir. Seyrah avait été la seule à supporter et à lui faire sortir la tête de l'eau.
Seyrah était une perle, un petit soleil timide et parfois un peu trop effacé, mais avec Anastasia elle était extravagante et délirante. Elles s'étaient retrouvés comme si les années loin l'une de l'autre n'avaient jamais existé. Anastasia cuisinait pour son amie, elles buvaient des bonnes bouteilles de vin et elles parlaient de leurs soirées quand elles étaient étudiantes, ou regarder des films de sciences fictions avec des effets spéciaux bidons. Elles s'amusaient comme deux adolescentes. Mais les années avaient passé. Elles devaient avoir changé quand même. Anastasia c'était renfermée sur elle même. Elle sortait peu, et seulement entourée de ses amies. Sauf lorsque la solitude devenait insupportable. Alors elle se mettait en chasse d'un homme pour passer la nuit avec elle. Et elle ne m'était pas longtemps à trouver. Elle était séduisante et elle le savait pertinemment. Sans compter qu'elle ne demandait jamais rien en retour de ces aventures. Elle voulait juste passer du bon temps, rien de plus. Elle les oubliait aussi tôt qu'ils sortaient de chez elle, et c'est un détachement que les hommes apprécient en générale.

Pour l'heure elle profitait d'un instant avec sa meilleure amie, car Seyrah était ce qui se rapprochait le plus d'une meilleure amie pour Anastasia. Elle la comprenait, ne la jugeait pas, et la soutenait. Anastasia l'avait accueillie chez elle, et elles s'entendaient extrêmement bien. Seyrah avait son double de clé et elle faisait sa vie. Elle semblait aller bien, et cela faisait plaisir à voir. Anastasia voulait qu'elle se sente à l'aise de retour à Oxford. Cette ville était emplie d'une histoire incroyable. Anastasia ne l'avait pas quitté depuis qu'elle avait fait ses études ici. Elle ne voudrait pas quitter Oxford. Cette ville était le berceau de ses douleurs et de ses rires. Sa vie entière se jouait ici, elle n'arrivait pas à s'imaginer ailleurs. Jamais.
En plus elle y avait sa meilleure amie à présent alors que demander de plus ? Seyrah mangeait quand elle arrivait au Zappi's, et gênée elle enfourna son toast avec une rapidité folle sous le rire de la blonde. Anastasia s'assit en face d'elle. " Pardon, j'avais trop faim. " Anastasia lui sourit. " Tu es mignonne alors je te pardonne. " répondit-elle avec un regard aguicheur. Seyrah était vraiment magnifique, elle lui plaisait autant qu'à l'époque. Mais elle ne pouvait pas utiliser son amie comme elle l'avait fait alors. Pour oublier, pour passer à autre chose. Pour ne plus penser à Néo ne serait-ce qu'une heure ou deux. Être aimée et désirée à nouveau. Voila ce qu'elle avait recherché avec Seyrah. Mais elle ne devait pas jouer à cela aujourd'hui. Elle était son amie, elle ne mettrait pas cela en péril. En compter qu'à Oxford elle pouvait toujours trouver quelqu'un pour lui tenir compagnie.

Pour l'heure elle questionna son amie sur sa matinée, et son stress. Elle allait donner des cours à Oxford, dans les mêmes salles où elles ont suivi des cours des années auparavant. Une autre vie aux yeux d'Anastasia. " Oh bah ça va, j'ai couru ce matin pour me détendre, car je t'avoue que ça me fait un peu peur. Tu crois que je ferai une bonne prof ? " Humilité et angoisse qui étaient coutume chez Seyrah. Anastasia se pencha vers elle et lui prit la main. Un sourie confiant sur les lèvres. " Tu vas être parfaite, n'en doute pas. Et puis avec ton caractère de merde tu vas les terrifier. Ca va être marrant. " dit Anastasia en se rasseyant alors que le serveur lui apportait son plateau repas. De l'oeuf brouillé, pancakes, toast, scones, marmelade, bacon, jambon. Elle était morte de faim et entamait tout cela avec une gloutonnerie déconcertante. " Moi j'aurai adoré t'avoir comme prof... Mais je pense que j'aurai très vite oublié les règles d'éthique..."
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MessageSujet: Re: L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...           L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...  EmptyMar 8 Sep - 14:05

"TU VEUX QUE LA SOCIETE T'ACCCEPTE, MAIS TU NE T'ACCEPTE PAS TOI-MÊME"
Anastasia & Seyrah

Les femmes en mal d'amour ✻✻✻
Le sourire aux lèvres, Seyrah se souvenait de ses années de débauche en compagnie d'Anastasia. Elles avaient fait les plus belles conneries, elles n'avaient jamais regrettés d'ailleurs. Ces conneries font parties de leur histoire, c'est ainsi que de fortes amitiés se forgent. La jeune femme savait que si elle devait recommencer ses études, elle ferait la même chose. La belle se souvenait de ces nuits de folies où elle se réveillait le lendemain dans un autre lit, mais toujours en compagnie d'Ana. Au moins, elles ne se quittaient jamais. Seyrah savait pertinemment que le lendemain elles se retrouveraient. Comme deux âmes-soeurs, elles ne perdaient jamais de vue. Lors de sa rupture, Ana avait besoin qu'on la soutienne. Seyrah avait essayé de la consoler tant bien que mal. Sortir était la meilleure solution contre les chagrins d'amour. Quand on boit, on oublie tout, c'est magique. Néanmoins, c'était souvent la plongée en enfer, comme un cercle vicieux jusqu'à devenir alcoolique. Fort heureusement, la belle blonde au tempérament de militaire avait sut mettre des barrières pour ne pas déraper. Elle s'était peut-être droguée, mais pas à en devenir dépendante. Ce sentiment de dépendance, elle le déteste au plus haut point. Elle l'avait déjà ressentit avec un homme et cela n'avait rien amené de bon. Ne pas avoir d'attaches, c'est réellement plus simple à vivre. Son amie Anastasia était une privilégiée, la seule que Seyrah s'autorisait à aimer. L'amour n'apportait que des ennuis, c'était une évidence. Sans sentiments, tout semble bien plus facile. On ne souffre pas.

La belle blonde avait déjà commencé à manger son petit-déjeuner, son ventre criait famine. Courir lui donnait très faim. D'ailleurs, tous les efforts lui donnaient terriblement faim. Lorsqu'elle faisait l'amour, quand elle courrait. Un véritable ventre sur pattes. Il s'agissait là d'un côté enfantin qui amusait énormément les spectateurs. Seyrah regarda sa meilleure amie approcher, elle la trouvait toujours aussi belle, mais se tairait bien de le dire. Ana était une femme lumineuse. Seyrah savait qu'elle pouvait se confier à cette dernière sans craindre d'être jugée, et réciproquement.

Aux dires de son amie, elle esquissait un léger sourire en tirant la langue, avant de croquer de nouveau dans sa tartine parfumée à la fraise. Un délice en bouche.

- On me pardonne tout quand je fais mes yeux de chiens battus.

Une technique irréprochable. Seyrah l'usait souvent avec sa tante et ses parents. Ceux-ci ne pouvaient alors rien lui refuser face à sa bouille. Elle était déjà à cette époque, une jeune fille très maline. Mais cela n'était rien comparé aux gamins qu'elle va croiser à Oxford aujourd'hui. Des gamins fourbes et vils. L'argent étant plus précieux qu'une vie pour eux. Triste réalité. En tout cas, avec son caractère de militaire, elle allait les effrayer, c'était une évidence. Ce constat extirpa un petit rire de la concernée.

- Je pense que ça leur fera pas de mal ! Ils ont l'air un peu trop choyés certains.

Les enfants gâtés, grand dieu qu'elle détestait ça. Ces enfants à qui rien n'a été refusé. Ils devenaient souvent des personnes infectes. Des personnalités détestables que Seyrah fera rapidement taire, par la force. Le regard de la blonde se transforma en un regard aguicheur, tandis qu'un sourire en coin étirait ses fines lippes féminines.

- Coquine. Je te reconnais bien là.
✻✻✻
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Anastasia S. Fitzwilliam




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MessageSujet: Re: L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...           L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...  EmptyDim 13 Sep - 22:52

L'amour n'obéit à aucun règle, c'est ce qui le rend si imprévisible.
Seyrah & Anastasia
Anastasia adorait passer du temps avec ses amis. Malgré tout ce qu'elle avait pu traverser elle était restée quelqu'un de sociable. Elle avait beaucoup de relations professionnels cela dit, mais elle ne s'en plaignait pas. C'était dangereux de se découvrir, de montrer qui on est vraiment, de se dévoiler. Elle ne le faisait pas facilement, et de moins en moins souvent avec le temps. Tant et si bien que peu de personne pouvait se targuer de savoir qui elle était aujourd'hui. Peut de personne savait qu'elle avait un frère et une sœur qu'elle aimait plus que tout. Qu'elle se refusait de tomber amoureuse parce qu'elle n'était capable de n'aimer qu'un seul être. Qu'elle était fiancée à un homme riche de Londres et qu'elle risquait de quitter Oxford dans l'année suivante si jamais Néo ne revenait pas. Ses jours étaient comptés dans la magnifique citée universitaire, son futur mari lui demandait de vivre avec lui avec un peu plus d'insistance chaque jour. Il n'était pas méchant, mais il était tétu et insistant. Elle ne pourra jamais l'aimer. Il n'était pas Néo. Personne ne pourrait jamais remplacer Néo dans son coeur et dans sa vie.
Elle avait été une jeune femme souriante, douce, pleine de vie. Elle était quelqu'un de géniale, qui avait des idées pour l'avenir, l'envie de créer des choses, de changer le monde. D'en faire non pas un havre de paix mais un lieu d'expression libre. Elle chantait à l'époque, elle dansait, jouait la comédie, elle était très active dans les clubs et associations d'Oxford, elle avait même obtenue sa place chez les Posh. Puis Néo était parti, sa raison de sourire et d'être elle même avec lui. Elle lui avait dit aurevoir par le trou de la serrure de sa chambre, incapable de le voir s'éloigner d'elle. Un temps, avant de sortir en courant de sa maison pour courir après la voiture de Néo sur plusieurs kilomètres. Essoufflée, terrifiée à l'idée de vivre sans lui, elle avait hurlé son nom jusqu'à l'épuisement. C'est Andrea qui est venu la chercher. Andrea, son frère, son jumeau, son miroir. Abandonné lui aussi par l'homme qu'il aimait il avait été là pour soutenir sa sœur. Mais celle qui lui avait empêché de devenir folle c'était Seyrah.
Elle ne pouvait pas vraiment l'expliquer, c'était ainsi. Seyrah était sa plus ancienne amie, et sans doute la meilleure de toute. Elles s'adoraient. Anastasia arrivait à sourire facilement en sa présence, elle arrivait à s'abandonner, à faire tomber la plupart des barrières qu'elle érigeait autour de son coeur. Avec elle elle oubliait qu'elle restait profondément seule sans Néo. « On me pardonne tout quand je fais mes yeux de chiens battus. »  Anastasia se mit à rire, alors qu'elle venait de pardonner sa meilleure amie pour avoir commencé à manger sans elle. Elle ne pourrait jamais en vouloir de rien à Seyrah. Jamais. « Je me souviens. Ce regard est sans doute le plus démoniaque qui puisse exister. » Dit-elle sur le ton de la plaisanterie. Pour sa part elle n'avait jamais réussi à faire la même chose. Elle n'avait pas de regard pour se faire pardonner, mais elle avait la parole et une belle manière de manier la langue. Du reste, elle ne cherchait jamais à se faire pardonner quoi que ce soit, peu soucieuse du mal qu'elle peut faire aux autres.

Elles se mirent à parler de la rentrée. Seyrah allait commencer à travailler en tant que professeur à Oxford, et Anastasia était ravie de la voir avec un tel projet. Elles avaient quand même passé des années assez extraordinaires entre ces murs, et cela ne semblait pas prêt de s'arrêter. Une nouvelle ère, quelques années après. A nouveau réunies pour faire les 400 coups. C'était une perspective plutôt amusante. - Je pense que ça leur fera pas de mal ! Ils ont l'air un peu trop choyés certains. » Rire de la belle blonde, qui trouvait que son amie avait une ambition particulière. Les élèves d'Oxford n'étaient pas tous ces bourgepois plein aux as, mais la majorité l'était. Ceux-là énervaient Anastasia au plus haut point lorsqu'ils se pensaient supérieurs aux autres, prétextant qu'ils enverraient leur parents régler les problèmes quand quelque chose ne leur convient pas. La jeune femme ne se laissait jamais avoir par de tel discours, et apparemment Seyrah ne serait pas dupe non plus. Les élèves restaient des élèves et ils n'avaient pas les pleins pouvoirs. « Coquine. Je te reconnais bien là. »  s'exclama Seyrah quand son amie lui avoua qu'elle aurait adoré l'avoir comme professeur. Ce n'était que pur vérité. Qui pourrait lui résister aprsè tout ?
Elle prit son café pour en boire quelques gorgées, avant de se retourner vers Seyrah. « Bref. On a pas beaucoup pris le temps de parler de ta vie avant ton retour. Petite cachotière ! Alors c'est comment de vivre loin d'Oxford ? Ton boulot d'avocate n'était plus assez bien pour toi ? Ou alors je te manquais trop… »
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MessageSujet: Re: L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...           L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...  EmptyMer 16 Sep - 12:15

L'amour n'obéit à aucune règle, c'est ce qui le rend si imprévisible
Anastasia & Seyrah

Les femmes en mal d'amour ✻✻✻
Malgré les épreuves de la vie, Seyrah avait su rester simple dans sa vie de tous les jours. Sa méfiance ne prenait pas une place prépondérante, sauf pour les hommes. Elle savait pertinemment que tomber amoureuse n'apportait que des ennuis. Ne pas s'attacher s'avère bien plus aisé. Les sentiments sont la base de tous nos maux. En y repensant, les larmes montaient aussitôt dans ses prunelles vertes. Elle n'avait pas eu la chance de grandir avec ses parents. Cela la dérangeait au plus haut point. Devait-elle réellement consulter un psychologue ? Elle refusait catégoriquement. Se confier à un inconnu était quelque chose d'inconcevable. Déjà qu'elle ne parlait pas beaucoup d'elle avec ses proches alors avec un inconnu...Sa tante lui avait proposé cette alternative, Seyrah lui avait rit au nez. Elle ne voulait pas collaborer. Plutôt mourir que de parler. Les psy, c'était bon pour les gens malades.

Elle n'était pas folle, simplement bousculée par toutes ces péripéties. Grandir sans parents ne laissait rien présager de bon. Ce qui lui restait de ces derniers était son éducation militaire et autoritaire. On pourrait croire à un petit adjudant. Les épreuves de la vie n'avait rien arrangé. Elle s'était crée une bulle de froideur que personne ne semblait pouvoir pénétrer. C'était sans doute mieux ainsi. Les rares à pouvoir entrer dans sa bulle se comptaient sur les doigts d'une main. Anastasia en faisait partie, et ce depuis leur rencontre à la fac. Seyrah avait été sa bouée de sauvetage lorsque Néo, son petit-ami était brusquement partit. Sa meilleure amie avait été effondrée par ce départ. La belle blonde avait fait de son mieux pour lui faire oublier, rien de mieux que de sortir le soir jusqu'aux aurores. La professeur de droit laissait un doux rire émaner aux paroles d'Ana. Effectivement, peu de gens parvenaient à résister à ses yeux suppliants. Ana la première. Seyrah se souvenait de leurs soirées, elles étaient inoubliables tant elles avaient été géniales. Si c'était à refaire, la juvénile referait exactement pareil. Elle ne regrettait rien, pas même le fait qu'elle ait débuté une relation lesbienne. Dans un sens, Seyrah avait été là par défaut. Ana appréciait se voir désirer, et réciproquement. Elles s'étaient consolées mutuellement.

Glissant ses doigts autour de sa tasse de café, l'ancienne avocate but quelques gorgées de son breuvage chaud. Le liquide se dirigea dans sa gorge, ce qui lui apporta un bien fou. Cela réchauffait son corps. Reposant la tasse, Seyrah levait ses yeux vers ceux de son amie, avant de prendre la parole.

- J'avoue que tu me manquais trop...

Un fin sourire sournois, ce dernier disparu bien vite. Un visage sérieux s'affichait désormais, seul son regard trahissait sa tristesse.

- J'ai fais une grosse connerie. J'ai été radiée de l'ordre des avocats...
✻✻✻
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Anastasia S. Fitzwilliam




Anastasia S. Fitzwilliam
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MessageSujet: Re: L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...           L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...  EmptyJeu 17 Sep - 0:22

L'amour n'obéit à aucun règle, c'est ce qui le rend si imprévisible.
Seyrah & Anastasia
La vie est une chienne. Anastasia l'avait compris il y a des années maintenant, et elle vivait avec cette évidence depuis. Elle ne pouvait pas combattre cette fatalité, mais elle avait appris à vivre avec. La vie avait décidé de mettre sa mère sur le chemin du père de Néo. La vie avait décidé de la pousser à cacher son amour durant des années. La vie avait décidé que son amour serait maudit par ses parents, et Néo envoyé à l'autre bout du monde. La vie est une chienne, mais Anastasia est pire encore. Depuis elle s'est endurcie. Après les quelques années de débauches aux côtés de Seyrah, Anastasia s'était fait une raison : si elle ne pouvait pas oublier Néo elle n'allait pas arrêter de vivre sa vie pour autant. L'amour, elle se le refusait, mais elle ne pouvait pas vivre hors du monde.
Depuis elle a grandi, elle est devenue plus mature, et plus cruelle. Dans son travail elle est respectée par ses collègues, mais aussi détesté par pas mal d'entre eux. Parce qu'elle dit clairement ce qu'elle pense sans chercher à faire du sentimentalisme de bas étage. Elle n'a pas besoin d'être douce, elle a besoin d'être efficace. En quoi cela servirait de donner de gros chèques à toutes les associations si elles ne font rien de bon avec. Elle était exigeante, et cette exigence forçait le respect. Elle vivait seule, avec sa chienne, Ghost, un loup Slovaque magnifique qu'elle avait depuis trois ans maintenant. Du reste, elle passait beaucoup de temps à travailler, avec ses rendez-vous et le reste. Depuis quelques mois maintenant elle avait aussi son fiancé, choisit par son beau père et sa mère pour espérer la voir oublier Néo pour de bon et passer à autre chose. Si elle jouait le jeu pour le moment son temps était compté. Mais elle n'en parlait pas. Elle continuait d'espérer.

Sous le regard de Seyrah elle sentait s'envoler tous ses ennuis. Depuis que sa mère s'était remariée elle avait tourné le dos à ce côté-là de sa famille. Elle restait proche d'Andrea, son grand frère, mais il était bien le seul à avoir toujours droits aux bonnes grâces de la jeune femme. Elle continuait à parler à sa petite sœur Sasha aussi, mais cette dernière était prise dans sa vie et restait en générale assez loin des problèmes de famille. Elle devait être en France, ou ailleurs en ce moment à mener une existence calme et paisible. Chose qu'elle méritait amplement. Pour le reste, Anastasia s'était choisie une nouvelle famille, et Seyrah était sans doute sa sœur de coeur. Ou plus encore. Elle n'arrivait pas vraiment à poser un mot simple sur leur relation. Là encore, entre confidence et drague, Anastasia jouait sur des tableaux différents. Elle ne pouvait pas s'empêcher de chercher la jolie blonde, la trouvant toujours aussi désirable qu'à l'époque. Plus peut être encore. Mais elle ne pouvait pas non plus juste la voir comme un morceau de viande – chose qu'elle faisait avec ses autres amants et maitresses. Seyrah la connaissait par coeur, et elle la connaissait depuis longtemps. Elle était son amie, sa meilleure amie. « J'avoue que tu me manquais trop… » Anastasia sourit et prend une gorgée de son café. Les cafés anglais sont terriblement mauvais, et cela elle s'en est rendue compte après un voyage de deux semaines en France. Elle déteste le goût du café mais elle en apprécie les effets. Elle a souvent besoin d'un coup de fouet au milieu de la journée. Du reste, elle décida de poursuivre la conversation sur des sujets plus intéressants. A savoir : ce que Seyrah a bien pu faire de sa vie durant ces dernières années.
Elle s'attendait à ce que sa meilleure amie s'épanche sur une vie terriblement excitante en dehors d'Oxford. Au lieu de cela le visage de Seyrah s'assombrie, et celui d'Anastasia fut marquer par un trait d'inquiétude au milieu du front. « J'ai fais une grosse connerie. J'ai été radiée de l'ordre des avocats... » Encaissant le coup, sans jugement aucun, Anastasia tend une main vers sa meilleure amie afin de la rassurer. Elle la regarde, intriguée, curiosité malsaine sans doute mais nécessaire. Seyrah semblait vraiment être mal, une chose qu'Anastasia ne supportait pas de voir. «  Que s'est-il passé ? Dis moi… » Demanda-t-elle avec une voix pleine de sincérité et d'inquiétude.
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Seyrah Fallen




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L'amour n'obéit à aucune règle, c'est ce qui le rend si imprévisible
Anastasia & Seyrah

Les femmes en mal d'amour ✻✻✻
Durant son enfance, Seyrah était une fillette souriante, qui jouait et rigolait tout le temps. Elle était très sociable avant, et s'approchait des gens sans se douter de quoi que ce soit. Elle ne ressentait aucune méfiance autrefois. Son innocence pouvait paraître mignon, mais elle trouvait cela dangereux maintenant. La vie l'avait également endurcie. D'abord la mort de ses parents, puis celle de son amant. La mort semblait tourner autour de sa personne. Seyrah en avait marre de se sentir endeuillée. Pourquoi devait-on s'attacher aux gens pour que ces derniers nous quittent par la suite ? La belle ne le supporterait pas encore une fois. Ses parents étaient morts injustement. Tués par un criminel qui n'avait pas été encore punis. Rien que cela la mettait hors de rage. Seyrah risquait de sortir de ses gongs si on quiconque ose en parler. Le peu que ses parents avaient pu lui apprendre était de rester forte qu'importe ce qu'il se passe. Un caractère de guerrière, et de militaire. Elle pouvait ne pas pleurer durant des années. Pour la mort de son amant, elle n'avait pas lâchée une seule larme.

Nos deux protagonistes semblaient avoir vécus les pires choses de la vie. Elles s'étaient endurcies, et avaient changé depuis la fac. Seyrah avait fait face au monde du travail avec dureté. Le monde étudiant était une douce utopie, le monde du travail une horreur, mais la réalité. Ses années d'études lui paraissaient tellement loin mais également proches en la présence d'Anastasia, sa meilleure amie, celle avec qui elle avait fait les 400 coups. Si elle devait recommencer, elle le ferait exactement pareil. Avec Ana et personne d'autre. Son amie avait été très triste par sa séparation, Seyrah avait été sa solution de secours, son plan B. Cela la dérangeait sur le coup, elle espérait ne plus l'être. Elle ne souhaitait pas être un objet qu'on utilise quand on le souhaite. La blonde avait apprit beaucoup de choses, dont la méfiance. En la présence d'Ana, tout semblait partir brusquement. Seyrah sentait qu'elle pouvait tout lui dire, même le pire sans risquer d'être jugée. Quelque chose de rare avec la juvénile, surtout qu'elle n'accordait pas sa confiance à n'importe qui.

Esquissant un léger sourire, Seyrah mangeait tranquillement sa tartine, la mouillant de temps en temps dans son café au lait. Elle mordait dedans avec envie. La faim rongeait son estomac depuis deux bonnes heures maintenant. Cela devenait une véritable torture tant elle sentait ses boyaux se bouger dans tous les sens. Cela ne se calma pas en parlant de sa vie d'antan, ces quelques années où elle avait pu être avocate. Ces années horribles et tristes. Tombée dans les bras d'un de ses clients, une relation fusionnelle débuta. Une relation interdite excitante mais dangereuse. Les conséquences furent terribles. Seyrah perdit son emploi et son amant se suicida en prison. L'ancienne avocate avait été naïve, une fois de plus. Son visage s'assombrissait, devenant bien plus sérieux. Elle entre ouvrit les lèvres pour parler, mais aucun mots ne sortit. Tout cela était bien trop récent... La jeune Fallen restait la bouche ouverte, comme bloquée. Ses yeux se perdaient dans l'horizon. Elle resta silencieuse durant plusieurs minutes. Ses paupières se fermèrent, après une bonne inspiration, la belle prit la parole. Son ton était empli d'émotion, si bien qu'elle avait arrêtée de manger.

- Je suis tombée amoureuse d'un de mes clients, et ça c'est mal fini...
✻✻✻
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L'amour n'obéit à aucun règle, c'est ce qui le rend si imprévisible.
Seyrah & Anastasia
Elle était intransigeante. C'est pour cette raison précisément qu'elle n'était pas très entourée aujourd'hui. Elle pouvait compter sur ses connaissances de l'université, mais dans l'enceinte même d'Oxford, parmi ses collègues elle ne comptait pas beaucoup d'amis. Elle avait des amants, quelques hommes avec lesquels elle se sentait assez à l'aise pour délirer un peu, boire, fumer et passer de bons moments. Mais elle était intransigeante, autant avec les autres qu'avec elle-même. Depuis qu'elle travaillait à la communication de l'université, figure public de cette institution centenaires, elle ne laissait rien dépasser. Elle était là pour s'assurer que tous les travailleurs dans l'enceinte de l'université respectent les règles et elle en faisait de même. Jamais de drogues. Jamais de photos déplacées. Jamais de violence envers les étudiants. Jamais de relation entre un étudiant et son professeur. Et elle n'avait aucun scrupule à détruire les réputations de ceux qui ne respectaient pas ces règles. Récemment elle avait fait viré un professeur de théâtre qui sortait impunément avec son élève. L'immoralité d'un tel acte avait rendu Anastasia complètement folle, et il ne fallut pas longtemps pour recevoir les ordres du conseils d'Administration. Viré, le professeur avait eut deux jours pour quitter l'établissement, vidant son casier, et pour dire au revoir à ses classes. Il y avait bien assez de personnes désireuses de travailler pour Oxford sans garder des professeurs qui ne respectaient pas le règlement et la moralité.
Intransigeante, cette force professionnelle se faisait ressentir dans ses relations amicales. En dehors de l'université ceux qui la côtoyaient avaient toujours l'impression qu'ils risquaient le renvoie s'ils ne respectaient pas les règles et ne se montraient pas irréprochables. Un comportement qui faisait rire la jeune femme en règle générale, mais en ce qui concernait ses véritables amis elle tenait à ce que les choses soient claires : elle ne les jugeait pas. Jamais. Elle n'avait rien fait contre Eliakim quand elle avait vu les photos de ce dernier complètement ivre. Elle avait pris sa défense face au Conseil d'Administration. Elle aurait refusé de le voir quitter l'université alors qu'il lui avait parlé de ses vices dans un milieu totalement intimiste et personnelle. Il s'était drogué. Certes, mais en le lui avouant il parlait à son amie, non pas à sa supérieure. Et elle savait parfaitement faire la différence. Une chose que seuls ses amis proches savaient. Elle faisait la part des choses. Tout le monde avait le droit à sa part d'ombres.

En apprenant que Seyrah avait fait une connerie ce n'était pas la supérieur de cette dernière qui s'était réveillé chez Anastasia, mais bien son amie. Son amie de toujours, qui avait toujours tout fait pour la protéger. Anastasia avait déjà frappé un mec qui devenait trop insistant avec Seyrah, quitte à en devenir agressif. Quand il s'agissait de ses amis elle était prête à tout pour les aider. Elle pouvait être un véritable pit-bull. Mais pour cela elle devait tout savoir. Si Seyrah avait des secrets qui risquaient de mettre à mal sa place à Oxford Anastasia devait être au courant. Plus que pour la soutenir, c'était aussi pour la protéger face au Conseil d'Administration qui n'avait pas de scrupule à faire virer des professeurs qui n'auraient pas été à la hauteur selon leurs critères de décision. Eviter le scandale à tout prix pour avoir toujours bonne figure face au reste du monde. Anastasia savait comment tout cela fonctionnait. Elle voyait aussi que son amie avait du mal à s'exprimer, ouvrant et fermant la bouche sans qu'un mot ne sorte de ses lèvres. On aurait dit un poisson hors de l'eau, pensa la jeune femme en réprimant un rire moqueur.
Elle regardait Seyrah essayer de manger pour reprendre contenance. « Je suis tombée amoureuse d'un de mes clients, et ça c'est mal fini… »  Anastasia fronça les sourcils. Problème d'éthique. Sortir avec un client pour une avocate était sans doute une faute grave. Autant que de voir un professeur sortir avec une élève. Mais Anastasia ne jugerait pas son amie, elle n'était pas là pour cela. La voix de Seyrah était empli d'émotions – tout comme ses yeux humides à présent. Anastasia se pencha vers elle, au-dessus de la table pour venir poser un baiser sur son front. Grande sœur protectrice, alliée dans toutes les difficultés de l'existence, elle restait à ses côtés. Comme avant. Comme toujours. « Racontes moi… » Pria-t-elle son amie. Elle se mordit la lèvre inférieure, gênée soudainement, en sachant si elle devait tout dire à Seyrah. Soudainement elle se sentait obligée de tout savoir. « Seyrah… Si cette histoire risque de… créer le scandale. Il faut que tu me racontes tout en détail. Pour que je puisse te protéger. Le Conseil d'Administration d'Oxford est assez exigeant et n'admets pas le scandale. Je reste ton amie, tu peux tout me dire, évidemment. Mais je suis aussi là pour protéger ton poste et ta réputation. » Lui dit-elle avec un regard brillant, lui prouvant qu'elle était de son côté, qu'importe ce qu'il s'était passé.
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"TU VEUX QUE LA SOCIETE T'ACCCEPTE, MAIS TU NE T'ACCEPTE PAS TOI-MÊME"
Anastasia & Seyrah

Les femmes en mal d'amour ✻✻✻
[justify]Si aujourd'hui Seyrah avait une vie bien rangée et tout ce qui en suit, la jeune femme restait une femme incroyablement seule. Cela était sans doute dû à son sale caractère. Car oui, la belle blonde possédait une personnalité pouvant dégoûter certains hommes ou femmes de l'approcher par crainte de s'en prendre plein la poire. On ne pouvait cependant pas lui en vouloir d'être toujours fidèle à elle-même. Seyrah respectait à la lettre l'éducation que ses parents avaient pu lui inculqué. Une éducation difficile et qui se rapprochait de celle des militaire. Ainsi, elle avait apprit à rester droite, forte et ne rien montrer aux autres de ses émotions. Elle se devait de les garder au fond de son être. Cette promesse devenait de plus en plus compliquée au fur et à mesure des années. L'ancienne avocate savait qu'elle aurait sans doute besoin d'aller voir un psychologue pour lâcher tout ce qu'elle avait sur le coeur. Mais cela suffirait-il à l'apaiser ? Sans doute pas. Seyrah était une bombe à retardement, prête à exploser à la première occasion. Elle savait que contenir ses émotions n'était pas la solution, mais c'était plus fort que tout. Cette carapace ne voulait la quitter, cette carapace qu'elle avait-elle même construite était désormais sa prison. Seyrah était beaucoup trop rigide pour les gens, voilà pourquoi elle se retrouvait souvent seule. Ses véritables amis se comptaient sur les doigts d'une main. Elle savait cependant qu'elle pouvait tout dire à ces derniers, et qu'ils seraient là en cas de besoin, et réciproquement. C'était le cas d'Anastasia pour qui elle remuerait ciel et terre. La professeure de droit se souvenait de leurs années passées à la fac d'Oxford. Des années de folies durant lesquelles elles étaient devenues inséparables. Comme deux soeurs siamoises. Anastasia n'avait pas hésité à frapper un mec beaucoup trop collant envers sa meilleure amie. Ce geste pouvant paraître anodin avait touché la concernée. Elle n'avait plus l'habitude des preuves d'amour.

Son échec sentimental de l'année dernière laissa de lourdes séquelles chez la jeune femme. Son amant s'était suicidé en prison. Evidemment, Seyrah culpabilisait encore. Ce sentiment ne la quittait jamais. Elle y pensait tous les jours. Leur histoire aurait pu être tellement belle... Mais elle fut tellement courte. Seyrah se sentait stupide d'avoir pu croire à cette idylle qui était vouée à l'échec dans tous les cas. Elle avait été stupide de croire que cet homme allait la rendre heureuse. Mais dans ces bras, elle se perdait. Comme une adolescente. Ses lèvres entre ouvertes, les mots ne parvenaient pas à sortir. Sa gorge était beaucoup trop nouée. Elle décida donc de manger afin de reprendre ses esprits. Finalement, elle sortit ces quelques mots. Anastasia allait la trouver débile d'être tombée sous le charme de ce type. Seyrah se détestait réellement pour cela.

La belle blonde levait les yeux vers son amie lorsqu'elle déposait un bisous sur son front, comme le ferait une grande soeur protectrice. Un doux sourire fendit le visage de l'ancienne avocate. Elle se sentait alors un peu plus à l'aise pour conter son histoire tragique. Tenant sa tasse entre ses fins doigts, elle posa celle-ci pour parler, à voix basse, tentant de réprimer les larmes qui lui montaient aux yeux.

- Je suis tombée amoureuse d'un de mes clients. Il était accusé de faits graves. Nous sommes devenus amants, jusqu'au jour où notre histoire fut découverte par mes collègues. Je fus renvoyée, et quelques mois plus tard...il...


Sa gorge terriblement nouée, elle s'empressa d'essuyer une larme qui s'était engagée sur sa joue puis pris une grande inspiration.

- Il s'est suicidé en prison. Par ma faute.
✻✻✻
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L'amour n'obéit à aucun règle, c'est ce qui le rend si imprévisible.
Seyrah & Anastasia
Anastasia pouvait tout accepter de son amie. Etrangement, si elle était intransigeante dans la vie professionnelle, elle était incroyablement à l'écoute envers ses proches et ses amis. Elle ne les jugeait pas, acceptant leurs erreurs, et leurs faiblesses. Et pour quelles raisons pourraient-elles leur en vouloir et les condamner pour être humains. L'humanité était faite de faiblesse. L'homme était naturellement attiré par tout ce qui pouvait lui causer du tord. De ce fait, il était du genre à se mettre dans des situations si difficiles qu'il en ressortait blessé et accablé. Elle même avait fait pas mal d’erreurs. Elle avait fait l'erreur de tombée amoureuse alors qu'elle était trop jeune, de ne pas protéger son coeur, de penser que Néo resterait toujours, de le cacher à sa mère, de garder cette idylle si parfaite pour elle sans désirer la partager avec qui que ce soit. Elle avait faits des erreurs impardonnables qui l'avait conduite à être la femme froide et cruelle qu'elle était aujourd'hui. Parce qu'elle avait assez souffert de perdre tout ce qui comptait dans sa vie. L'amour de sa vie, sa famille. Elle ne respectait plus sa mère, elle était en froid avec son beau père, et sa petite sœur lui en voulait, la pensant responsable de tout ce qu'il se passait dans leur famille. Tout ce qui allait de travers. Maintenant Anastasia ne comptait plus que sur son grand frère, Andrea, et sur personne d'autre. Elle n'avait plus de famille, elle n'avait pas vraiment de grands groupes d'amis. Elle était assez seule, mais elle ne s'en prenait qu'à elle et l'accepter du reste. Elle préférait cela qu'être accompagner d'êtres qui risquaient encore de la décevoir.
Pour l'heure, elle se trouvait avec une des rares amies qui lui restaient. Seyrah était revenue à Oxford, et elles profitaient d'un instant seules en tête à tête pour se laisser aller à quelques confidences. Si elles parlaient d'abord de tout et de rien, bien vite la conversation prit un tournant plus intimiste et tendue. Seyrah avait des choses à cacher, des choses qu'elle gardait sur le coeur, et Anastasia avait le désire de l'aider. Elle était son amie, sans doute sa meilleure amie même, et elle pouvait tout faire pour elle. Il suffisait que Seyrah le demande. Anastasia se pencha vers elle et avec toute l'amour fraternelle dont elle était capable, elle l'embrassa sur le front. Seyrah étai troublée, ses yeux humides et Anastasia aurait sans doute dû se rétraquer. Mais elle n'était pas de ce genre. Elle pouvait admettre l'idée que son amie souffrait, mais elle refusait de penser qu'elle devrait lui cacher la vérité. C'était toujours plus facile de porter un fardeau à deux. Elle préférait attendre que le trouble passe pour entendre ce que Seyrah avait à dire. Elle savait que cela lui serait bénéfique. « Je suis tombée amoureuse d'un de mes clients. Il était accusé de faits graves. Nous sommes devenus amants, jusqu'au jour où notre histoire fut découverte par mes collègues. Je fus renvoyée, et quelques mois plus tard...il... » Elle marqua un temps de pose, et Anastasia lui donna un mouchoir en papier, sentant les sanglots de son amie arriver. Elle la regardait avec un air compatissant – doux et tendre qui lui était réservé. « Il s'est suicidé en prison. Par ma faute. » Choc. Anastasia ne sut que dire pendant un moment. Elle se mordit la lèvre, et prit sa chaise pour s'asseoir à côté de son amie, le plus proche possible. Elle lui ouvrit ses bras pour la prendre contre elle dans une étreinte amicale et chaleureuse. Une manière de lui dire qu'elle n'était plus seule à présent, qu'elle pouvait compter sur elle.
« C'est terminé maintenant Sey', tout ira bien… Ce n'était pas de ta faute. Tu n'es pas responsable de ses actes… » Dit-elle. Et elle en était profondément persuadée. Cet homme – qu'importe ce qu'il avait fait – aurait pu choisir de rester en vie. Après tout personne ne lui a passé la corde au cou. Elle ne devait pas culpabiliser pour cela. Elle était tombée amoureuse, c'était sans doute l'erreur la plus courante chez l'être humain. Aider la mauvaise personne. Ce n'était pas grave, c'était humain. C'était normal. « Tu es tombée amoureuse ma chérie… On ne peut pas te jeter la pierre pour cela. C'est du passé aujourd'hui. Tu commences une nouvelle vie ici. Et je te promets qu'elle sera merveilleuse. » Dit Anastasia en faisant face à Seyrah, séchant ses larmes du bout des doigts, et – dans un geste sans quiproquo – posant un baiser sur ses lèvres. Réminiscence d'habitudes passés, quand leurs amitiés était devenue un peu plus que cela. Une manière de lui faire savoir qu'elle était à ses côtés à présent.
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"TU VEUX QUE LA SOCIETE T'ACCCEPTE, MAIS TU NE T'ACCEPTE PAS TOI-MÊME"
Anastasia & Seyrah

Les femmes en mal d'amour ✻✻✻
Pour une femme si solitaire, il était très compliqué de se confesser à quiconque. Il fallait avouer qu'elle ne le faisait jamais. Elle ne voulait pas qu'on la juge même si cela était compliqué. Avec Anastasia, Seyrah ne se posait jamais cette question. Son amie avait toujours été à l'écoute. Elle était intransigeante dans sa vie professionnelle mais pas personnelle. Elle faisait preuve d'énormément de patience. La belle blonde était comme cette dernière. Son caractère de militaire laissait parfois à désirer. Elle faisait même peur à ses élèves avec son regard de tueuse qui vous glaçait le sang. Les élèves n'avaient pas à connaître ses faiblesses. Seyrah se montrait intraitable avec eux. C'était pour leur bien. Si ils voulaient réussir leurs examens, il fallait que les cours se passent bien et dans le silence. Une ambiance studieuse aide réellement à l'apprentissage. La professeure de droit accordait beaucoup d'importance à la discipline. Un mot de travers et l'élève ne revenait plus de l'année. Cette solution était sans doute exagérée, mais pas pour l'investigatrice. Seyrah ne se trouvait pas méchante. Après tout, elle avait grandit avec de rudes règles à respecter. Ses parents lui avaient inculqués des valeurs strictes, la transformant en une femme forte et droite. Voire un peu rigide vu de l'extérieur. L'ancienne avocate se laissait cependant submerger par les émotions aujourd'hui. Reparler de cette période lui faisait encore mal. Elle sentait son coeur se craqueler comme avant. Comme lorsque la police l'avait appelée pour lui annoncer le suicide de son client. Elle avait fait tomber le téléphone et s'était enfermée dans un mutisme profond. Elle avait été incapable de répondre. Qui le pourrait ? Personne.
Personne ne pourrait répondre après une telle nouvelle. La jeune femme avait mit des semaines avant de retrouver l'usage de la parole.

Seyrah avait toujours excellé dans la comédie. Elle savait très bien cacher ses émotions aux yeux des autres. Elle était une bonne actrice. Mais jusqu'à quand ? Elle était une bombe à retardement. Un jour, Seyrah allait exploser et tout casser autour de sa personne. La belle blonde savait que si elle ne se confiait pas, elle allait finir par craquer. Même si dire ces mots lui apportait énormément de douleur, elle partageait sa douleur. Pour une fois dans sa vie, elle acceptait de l'aide. Acceptait de s'ouvrir un peu aux autres. Ana était bien la seule à qui Seyrah confiait autant de choses. Finalement, elle sortit les quelques mots. Aussitôt, la jeune Fallen remarqua le choc sur le visage de son amie qui ne sut quoi dire sur le coup. Alors, Ana prit l'initiative de bouger sa chaise à côté de celle de Seyrah pour ensuite l'enlacer. Dans ses bras, elle laissait un léger sourire étirer ses fines lippes féminines.

- Je n'aurai pas dû écouter mon coeur avec cet homme.

Chuchotait Seyrah en frottant ses yeux. Elle détestait pleurer. Cela n'était bon que pour les faibles. Finalement, elle était faible car elle n'avait résister à l'amour. La blonde tiqua lorsque les lèvres de son amie se posèrent sur les Siennes avec douceur comme elle le faisait quelques années plus tôt. Ce geste procura un sentiment de protection pour Seyrah qui cessa alors de pleurer.

- Merci d'être là Ana.
✻✻✻
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Anastasia S. Fitzwilliam




Anastasia S. Fitzwilliam
ADMIN — les maitres du royaume


☆ date d'arrivée : 03/07/2015
☆ potins balancés : 608


       L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...  Empty
MessageSujet: Re: L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...           L’amour n’obéit à aucune règle, c’est ce qui le rend si imprévisible... Il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait...  EmptyDim 18 Oct - 21:01

L'amour n'obéit à aucun règle, c'est ce qui le rend si imprévisible.
Seyrah & Anastasia
Faire de mauvais choix. Tout le monde fait de mauvais choix, tout le monde se brûle un jour à cause de ces choix, mais tout le monde avance, apprend, et grandi. Anastasia n'aurait pas été du genre à faire la morale à Seyrah. Elle n'avait pas besoin de cela de toute façon, et Anastasia savait qu'elle culpabilisait déjà assez pour cette histoire. L'homme qu'elle aimait s'était suicidé. Un client, qu'elle n'aurait jamais dû aimer. L'éthique ne le voulait pas. Seyrah s'était faite piégée par la vie, par le Destin, par le hasard, et l'existence. Et elle en avait souffert. Anastasia ne serait pas véritablement son amie si elle n'était pas là pour prendre dans ses bras et pour lui dire que tout irait bien. Elle en était persuadée cela dit. Elle avait eut le courage de laisser cet évènement terrible derrière elle et partir. Aller ailleurs, revenir à Oxford. Dans un lieu où elle avait nombres de bons souvenirs. Pour se reconstruire, être quelqu'un d'autres. Être à nouveau fière d'elle-même fière de qui elle pouvait être. Seyrah était une femme pleine de ressource et Anastasia ne doutait pas qu'elle allait avoir une vie parfaite à Oxford. Elle allait pouvoir se reconstruire parfaitement. Elles trouveront un appartement pour la belle blonde, dans son budget, non loin d'Anastasia pour qu'elles puissent continuer à se voir. Être amie comme à l'époque, et différemment à la fois. Elles n'étaient plus des étudiantes, elles n'étaient plus aussi folles. Elles avaient grandi. Une nouvelle page de leurs histoires se construisaient à présent. Elles allaient devoir apprendre à avancer. Avec leur blessure, avec leur souffrance. Mais ensemble à nouveau. Anastasia était confiante, tout irait pour le mieux. « Je n'aurai pas dû écouter mon coeur avec cet homme. » Anastasia ne lui dit rien. Elle ne savait pas quoi lui dire de plus. Alors, dans un geste infiniment tendre – comme elle le faisait à l'époque – elle posa ses lèvres sur celle de son amie. Les larmes de Seyrah se tarirent immédiatement et elle leva un regard émue vers elle. « Merci d'être là Ana. » Elle sourit, et laissa Seyrah respirer, prenant son assiette devant elle. « Laissons le passé derrière nous maintenant Sey » dit-elle en souriant, confiante. Elle était heureuse de retrouver son amie, heureuse d'être à nouveau à ses côtés. Elle avait hâte de vivre de nouvelles aventures avec elle. « On va s'éclater toutes les deux. » Elles continuèrent leur déjeuner sur un ton plus serein toutes les deux. Amies, heureuses d'être ensemble.


HJ : je ne savais plus quoi dire donc je propose de boucler ainsi le rp :mdr: on s'en fait un autre quand tu veux :danse:
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