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Sujet: I don't like it, I love it - Eliakim Sam 20 Juin - 0:24
I don't like it, I love it !
Eliakim C. feat. Yani-Grey M.
Entre nous, je ne savais strictement pas qu'elle heure il pouvait bien être. Musique, bruits sourds, basses, musique, hurlements, chants, musique. Alcool, aussi. Je ne sais plus ce que j'avais bien pu engloutir, ce que ma bouche avait vu passer. Mais ce n'était pas rien. Je ne savais pas qu'elle heure il était. Mais j'y étais.
Je ne pensais à rien. Je bougeais au rythme des basses, des vibrations de la musique contre les murs et le sol de la pièce. Les lumières m’électrisaient. La boisson m’anesthésiait. Etais-je venu seul ou accompagné? Aucun moyen de m'en souvenir. Et sincèrement, je n'y pensais pas. J'avais la tête ailleurs. L'esprit ailleurs. Je n'avais plus aucune pensée, en fait. Mon prénom? Je ne sais même pas si j'aurais pu vous le donner. J'étais là, au milieu de la foule, sans me poser la moindre question.
Mes bras ondulaient au son des remix du DJ. Relativement talentueux. J'étais bien tombé. Malheureusement, je ne sais même pas si je serais en capacité de m'en rappeler le lendemain matin. J'étais là, englouti par la musique, ou du moins les bruits que mes tympans peinaient encore à percevoir. Ou percevaient de trop, je n'aurais pas pu le dire. Mais j'étais bien. Dans un état second, entre alcool et je ne sais quelle drogue que j'avais accepté de gouter. Une pilule, puis deux, puis je ne sais plus. J'étais bien, heureux, apaisé, je profitais. Plus de question, simplement les mouvements déchainés de mon corps, que je ne contrôlais plus. Je passais de sexy à talentueux danseur, en passant par le comique. J'étais tout, je n'étais rien, j'étais plusieurs, j'étais moi.
Arriva un moment où il fallut bien essayer de trouver le chemin des toilettes. De quoi? Personne ne semblait connaitre ce mot. Personne ne semblait me comprendre, tout simplement. ça me faisait rire. J'étais mort de rire. Les toilettes, banane. Alors ils riaient avec moi. C'était drôle. Je réussi toutefois à me frayer un chemin vers les urinoirs. Je ne saurais comment, mais je me suis retrouvé face au miroir, de l'eau sur le visage, à peu près lucide. Ouais, pisser, vite. Alors que je me soulageais la vessie, qui n'en pouvait apparemment plus, un mec arriva. Un coup d'oeil rapide. Je l'avais déjà vu. Beau mec. Mais où? Aucune idée. Je remontais ma braguette et repassait devant les lavabos. Il avait un regard... Un prof, non? Impossible, pourtant, de mettre un nom sur ce visage carré, musclé. Dans les sciences, peut-être. Haussant les épaules, je me penchais pour boire au robinet, prêt à quitter la pièce, revigoré.
Dernière édition par Yani-Grey S. Mirigian le Dim 5 Juil - 16:36, édité 1 fois
Eliakim A. Crowlley
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Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Dim 21 Juin - 0:49
Yani & Eliakim
« I don't like it, I love it. »
Il entend à peine la musique qui hurle dans ses oreilles, tourne dans son esprit et fait bouger son corps en rythme. Devant lui une jeune fille se trémousse contre son corps, il ne sait même pas comment elle s'appelle et pour être honnête il s'en moque complètement. Elle est jolie et sexy, c'est tout ce qu'il arrive à retenir alors qu'elle colle son dos contre le torse du professeur. Ce dernier plaque ses mains sur ses hanches, sa tête dans son cou il respire le parfum entêtant de la belle. Une odeur d'alcool, un parfum de lavande mélangé à autre chose, sans qu'il ne sache exactement ce que c'est. Elle bouge ses hanches contre celles, bouillantes, d'Eliakim, qui se mord la lèvre automatiquement. Elle est sexy mais pas assez pour lui ce soir, il ne rentrera pas avec elle même si il pourrait. Elle est totalement son style. Justement en ce moment il a ce besoin fou de se détacher des femmes, de ne pas penser aux délicieuses créatures du diable pour se concentrer uniquement sur lui.
Pourtant alors que la musique s'arrête, elle sort une petite pilule rose de sa poche, la met dans sa bouche et tend son visage vers Eliakim. En souriant ce dernier vient l'embrasser, joue avec sa langue et lui vole la précieuse drogue. Elle aura au moins eu son baiser, chose qu'elle attendait. En laissant le petit comprimé fondre, le professeur sort de la poche de son jean deux billets, les tend à la belle et se retourne pour rejoindre sa table où une bonne dose d'alcool l'attend. Il vient sans doute de prendre de l'ecstasy, c'est la drogue qu'il consomme le plus et il sait que dans quelques minutes déjà, il sentira les effets de la substance sur son organisme.
Pour l'instant il arrive à sa table, attrape son verre et le boit cul sec. Le mélange Whisky-coca coule dans son œsophage, brûle son estomac et lui donne une affreuse envie d'eau. Alors il marche difficilement jusqu'au bar, commande un grand verre d'eau fraîche et lorsque ce dernier arrive dans sa main, il le boit en deux gorgées. Mais voilà ses besoins humains refont surface alors il marche jusqu'au toilette, seul endroit où la musique ne va pas trop taper dans son esprit. En arrivant il s'installe à l'un des urinoirs à disposition alors que dans les toilettes juste à côtés de lui, il entend quelques bruits qui ne laissent place à aucun doute. Un couple, deux amants d'une nuit se font plaisir juste à côtés de lui. Avec un sourire amusé il donne plusieurs coups dans la porte, ce qui fait aussitôt taire les deux amants.
Alors qu'il remonte sa braguette et referme son jean, il remarque un beau jeune homme non loin de lui. Tout a fait son style, son genre. Visage d'ange, apparemment musculature de dieu, air rebelle qui semble pourtant être doux comme un agneau. Avec un regard appréciateur, Eliakim le détaille sans gêne de haut en bas. Mais alors que le beau jeune homme retourne vers les lavabos pour se laver les mains et boire, Eli' remarque un petit carré de couleur noire au sol. Il s'approche, le ramasse et le regarde un instant. Il est sans doute tombé de la poche de l'autre homme. « Hé beau gosse! » Il l'interpelle comme il peut et le surnom lui semble tout a fait convenir. Enfin il s'approche de lui et lui tend le portable. « Tu as sans doute fait tomber ça. » Il le lui rend et se tourne vers les lavabos. Il se lave les mains et se passe également un peu d'eau fraîche sur le visage. De quoi se remettre les idées en place alors que la pilule de drogue commence à faire effet. Il perd petit à petit les notions de réalité.
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Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Dim 21 Juin - 13:52
I don't like it, I love it !
Eliakim C. feat. Yani-Grey M.
Ce n'était pas la meilleure période, pour Yani-Grey. Il se trouvait dans une impasse avec ses recherches, et redoutait que l'on s'aperçoive de ses mensonges. Lui qui prenait grand soin des moindres détails, la pression était telle qu'il avait du mal, au garage.
Je me retournais instinctivement. C'était pour moi? Étant donné le regard de mon interlocuteur, apparemment. Beau-gosse? Oui, pourquoi pas, j'aimais ça. J'étais tellement ailleurs que je laissais ce surnom flotter derrière mes oreilles. Beau-gosse. Je pris un instant avant de comprendre le sens de cet appel. Purée, j'étais complètement ailleurs, ça faisait un moment que je n'avais rien pris. Qu'est-ce que j'avais pris, déjà? Je souris à l'inconnu qui avait l'air d'emporter sa classe partout avec lui. Même sous l'effet de l'alcool, et probablement pas que ça, celui que je pensais être un professeur avait probablement plus de tenue que moi. Quoi que, mon reflet que la glace me renvoyait à ma droite ne me répugnait pas non plu. Quoi qu'il en soit, il avait l'air plus lucide. La preuve est que lui, au moins, avait remarquer la petite bête noire tombée par terre. S'il était censé m'appartenir, le portable avait soigneusement jaillit de ma poche sans que je ressente quoi que ce soit. Bravo, M. Mirigian, c'est malin. Saisissant l'appareil des mains, incroyablement fortes, au passage, de l'inconnu, je l'inspectais. Je l'inspectais, tout en observant que je venais de m'attarder sur ses mains. Sans relever plus que ça, je pensais tout de même que c'était légèrement étrange de ma part.
Une fois le téléphone identifié, je le glissais dans ma poche. C'est sûr qu'en simple chemise blanche, sans veste, je n'avais aucune autre possibilité, et que c'était bien moins sécurisé. Mais qu'importe, l'alcool avait assez d'effet pour me donner confiance. Et puis il faisait de toute façon bien trop chaud pour que je puisse supporter n'importe quelle veste. Je relevais la tête vers l'inconnu qui venait de sauver mon téléphone portable. Merci mec. Faut que j'arrête de boire, parce que ça commence avec le téléphone, mais bientôt c'est ma chemise que je risque de perdre ! Je souris, au bord du fou-rire. Décidément, j'en oubliais même mon humour habituel. Pathétique.
C'est là que, bizarrement, je m'abandonnais à observer l'homme qui se tenait devant moi. Un bref instant, qui sous l'effet de toutes ces substances, pouvait paraître une éternité. Une éternité que je pris soin de raccourcir le plus possible. Bon dieu, Yani, qu'est-ce que tu fais? Je secouais légèrement la tête, réajustais ma chemise et ma ceinture, passais une main dans mes cheveux, prêt à sortir. Ouais, merci, encore Je lui adressais un sourire, avant de tourner les talons. Je m’engouffrais alors dans la musique tonitruante. Tout était déjà oublié. Ou presque.
Gasmask
Spoiler:
Bah toi qui m'avait dit que tu voulais un petit truc rapide, tu t'es emportée dit donc
Eliakim A. Crowlley
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Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Lun 22 Juin - 21:19
Yani & Eliakim
« I don't like it, I love it. »
Le beau gosse en question se retourne, Eliakim scrute son visage et le début de son torse qu'il arrive à voir par l'ouverture de sa chemise. La drogue, l'alcool, les odeurs, l'envie plane autour du corps bouillant d'Eliakim alors qu'il lui tend le portable. Instinctivement il se mord la lèvre alors que ses yeux se posent sur le jeune homme. Il semble parfait, beau comme un dieu. Une prestance incroyablement se lit dans chacun de ses mouvements. Même si il semble pas mal alcoolisé et sans doute drogué également. Le beau gosse le regarde, l’instant s'arrête juste une seconde. Peut-être le temps de comprendre ce qui arrive, ce qui se passe. Il prend le téléphone et lui dit en riant presque, qu'il devrait faire attention car bientôt il perdra sa chemise. Eliakim hausse un sourcil en laissant ses yeux glisser sur la chemise blanche du beau brun. Le vêtement colle à son torse à cause de la sueur et de l'eau mélangée, grâce à ça le professeur arrive à peine à voir le torse finement dessiné sous le vêtement.
Beau et sexy. Son genre, totalement, son style. Hétérosexuel curieux ou pur et dur ? Il ne sait pas. En tout cas si il rentre avec quelqu'un ce soit ce sera lui et pas un autre. Un petit sourire charmeur naît sur les lèvres fines du professeur, alors que son proie se retourne en lui laçant un dernier remerciement. Pas de quoi... Pense le professeur en suivant le beau brun à une bonne distance. Mais avant de partir dans son coin il se rapproche un peu du jeune homme, ses lèvres à quelques centimètres de son oreille et murmure quelques mots. « Si tu veux me remercier, enlève ta chemise... » Et avec un clin d’œil il s'éloigne du beau brun. Il marche jusqu'au bar. Là il commande un verre de jus de fruits bien frais.
Le verre arrive, il boit quelques gorgées qui lui font du bien. Il a chaud, il meurt de chaud. Il jurerait que son corps petit à petit. Alors avec un sourire il enlève son tee-shirt et le laisse au bar. Il s'attire quelques regards curieux du à ses tatouages et même un sourire appréciateur de la part d'une jeune fille. Il ne sait pas si le beau gosse en question va revenir. Peut-être pas, dans ce cas là il aura fait une erreur. Son gaydar ce serait-il trompé ? Va savoir. D'ailleurs comment s'appelle le beau en question ? C'est ce qu'il se demande en terminant son verre et en se retournant pour regarder la foule de danseurs.
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Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Mar 23 Juin - 21:36
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I don't like it, I love it !
Eliakim C. feat. Yani-Grey M.
Je ne m'étais jamais fait accosté par un homme. Je ne m'étais jamais fait draguer ou charmer par un homme. Je n'en avais moi même jamais accosté. Je pense même n'avoir jamais plu a un homme. Ou du moins je n'en ai jamais eu de preuve. Et je n'ai jamais été attitré physiquement par un homme non plus. Il faut croire que cetatit la soirée des nouveautés...
Alors que je mapprêtais a me plonger a nouveau dans la fête, dodelinant de la tête a la sortie des commodités, prêt a retourner m'eclater, prêt a danser, prêt a chanter et bouger comme je le pouvais entre gorgée d'alcool et femmes a en tomber, la voix du sauveur de portable m'interpella. Une voix grave, mais pas rauque. Le genre de voix qui peut facilement faire fantasmer les filles, les femmes de tout âge, et même les hommes. Curieusemlent, devant son regard charmeur, sa voix pouvait presque me faire fantasmer aussi. Moii qui aimait profondément les femmes. Je ne remarquais d'ailleurs pas tellement ces émotions étranges qui noyaient mon cerveau, prétextant la dose d'alcool et autres substances inconnues a la source de cet étrange... Presque désir. Je me tournais, donc, et ne compris le sens de sa phrase qu'au moment où il passa devant moi, après avoir presque murmuré ses mots a l'oreille. Ma chemise... Baisant le regard, je jetais un œil a mon tirés moulé, avant de voir lhomme et son sourire satisfait s'éloigner en direction du bar.
C'était moi, d'habitude, qui charmais mon entourage. Moi qui laissais mon regard se perdre sur mes possibles proies, qui laissais mon sourire éblouir leurs nuits, moi qui laissais en suspens un clin d'oeil bien placé. Je crois que c'est ce clin d'œil qui fut a l'origine de tout ce qui s'ensuivit. Ce clin d'œil qui ne me fit pas lâcher l'inconnu des yeux. Ce clin d'œil qui me força a me rapprocher, alors que, assis au bar, il ôta son tête shirt devant les regards surpris mais trop occupés autour de lui.
T'as du culot, jaime ça. J'avais pris place a cote de lui, tout en laissant mon regard se perdre sur son torse bien bâtit. Avait il fait exprès de s'assoir entre deux places libres? Je mamusais a penser que oui. Bizarrement, alors que nos regards se croisaient, je sentis un certain feu monter dans mon ventre. Ça m'amusait. Ça m'electrifiait. La même chose, s'il vous plait. C'est plus raisonnable. je m'adressais au barman, reluquant le verre de jus vide de mon voisin avec un regard facilement compréhensible. Genre, t'es en boite et tu bois un jus de fruit? C'est en ravalant un rire que j'engloutis la première gorgée. Au foind, il n'avait pas tord, ça ne me ferait certainement pas de mal.
Je ne reflechissais pas trop a quoi faire, maintenant. J'étais arrivé près de lui en faisant confiance à cette pulsion étrange qui m'avait envahit, j'allais continuer ainsi. D'où mon regard, loin d'être discret. C'est pour me foutre la pression, le tee shirt ? Du genre ''t'as plus aucune excuse mec, moi je l'ai fait, tu peux pas faire mieux'' ? Avec un sourire complice, le coin de ma lèvre légèrement remonté, je bu la fin de loin verre en le regardant fixement. Je n'avais strictement aucune idée de ce que j'étais entrain de faire, mais j'aimais le faire.
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Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Mer 24 Juin - 22:58
Yani & Eliakim
« I don't like it, I love it. »
Il boit son verre d'une traite au bar, en regardant la foule danser sur des rythmes rapides. Un couple danse face à lui, la femme ondule contre le corps de son amant où du moins futur amant. Juste à côtés deux filles dansent, se touchent et s'embrassent. A cette vision érotique Eliakim lève un sourcil et s'inviterait bien entre les deux. Mais il se doute que ça ne sera pas accepté par les deux danseuses alors il reste là. Avec un plaisir évident il voit le jeune homme en question revenir vers. Beau comme un dieu, une goutte de sueur coule de son cou et vient se perdre à la naissance de son torse. Eliakim ne lâche pas la petite goutte de sueur jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans la chemise trempe du beau gosse. Ce dernier prend place juste à côtés d'Eliakim, ce dernier repose son verre vide sur le comptoir et regarde son nouvel arrivant. « T'as du culot, jaime ça. » Tel un jeux de répartie, Eli' répond avec un sourire qui se veut charmeur. « Je pourrais te faire aimer autre chose. » Et il ricane en s’accoudant au bar, se tournant encore une fois vers la foule.
La musique lui fait doucement bouger les épaules, il a envie de danser, de se trémousser mais la fatigue et l'alcool qui redescend le force à rester ici se reposer. La drogue aussi, toujours présente dans son sang, l’apaise. Le beau gosse commande la même chose, le serveur jette un regard surpris aux deux hommes. Enfin des gens qui ne consomment pas de l'alcool, pour une fois ! Eliakim regarde le verre plein de son invité arriver et il en commande un autre. Lorsque son verre est posé juste à côtés de lui, il l'attrape et trempe ses lèvres dans le liquide frais. « C'est pour me foutre la pression, le tee shirt ? Du genre ''t'as plus aucune excuse mec, moi je l'ai fait, tu peux pas faire mieux'' ? » Le professeur sourit et jette un regard à son propre torse nu, tatoué et en sueur. « Non j'avais simplement chaud. Et si je voulais te voir torse nu, c'est pour mieux apprécier ce physique de rêve... »
D'un regard appréciateur il détaille ce qu'il peut du beau gosse. Lèvres fines, regard pétillant, des cheveux fait pour placer les mains dedans pendant l'amour. Un torse sans doute magique, du moins ce qu'il peut voir à travers la chemise mouillée et collante. Bref, tout a fait son style de mec. Beau, inaccessible, hétéro et mystérieux. Il ne connaît pas son prénom, ne sait pas si il le saura à la fin de la soirée. « Tu ne l'as tout de même pas enlevé... » Murmure Eliakim avec un sourire joueur, quoi qu'un peu déçu de ne pas avoir pu apprécier sa musculature. Il n'a pas l'habitude de draguer, souvent on vient à lui sans qu'il ne force trop. Ce jeune homme est une exception. Il le veut, il l'aura.
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Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Sam 27 Juin - 9:55
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Eliakim C. feat. Yani-Grey M.
L'homme à mes côtés me détaillais, sans se prier, sans essayer même d'être discret. Il détaiillait de son regard perçant chaque parcelle de mon corps, et plus particulièrement mon torse, moulé dans ma chemise. Mais son regard ne me déplaisait pas. Contrairement à ce que j'aurais pu penser, je le laissais me regarder avec attention et intention, en profitant pour découvrir à qui j'avais affaire, en décryptant les tatouages qui parsemaient le haut de son corps, nu.
A chaque spot de lumière, je découvrais un nouveau tatouage sur le torse de mon interlocuteur. Il devenait de plus en plus intrigant. Alors que électricité et la tension de cette soirée aurait dû redescendre une fois assis au bar, un jus se mélangeant doucement à l'alcool dans mon corps, j'avais la curieuse impression que tout était inverse. Plus le regard de l'inconnu se posait sur moi, moins je savais comment réagir, plus il m'intriguait, moins je pouvais me calmer. Autour ne nous, les gens dansaient, se frottaient, s'embrassaient, se chauffaient, s'éclataient. Des femmes, des hommes, les deux, on était dans une bulle spatio-temporelle, coupés du monde extérieur, comme si l'on pouvait faire tout et n'importe quoi, de toutes manières ça ne compterait pas. C'est l'impression étrange que je ressentais, alors que l'inconnu étrangement attirant riait sous mon nez, me proposant de me faire aimer tout un tas de choses. Charmeur, il me regarde, avant de se consacrer à nouveau à la foule. Et moi, je réfléchis. Ou du moins, j'essaie, alors qu'il me répond simplement, comme si c'était une habitude, qu'il voulait juste admirer mon corps de rêve.
Si un jour j'avais pensé attirer un homme, me faire draguer comme ça, et que ça me plaise, je ne me serais pas cru. Alors que je regardais, tout comme lui, les deux femmes qui se touchaient en face de nous, je savais que je n'étais pas attiré par les hommes, loin de là. Pourtant, celui là me faisait un effet comme je n'en avais jamais rencontré. Et pourtant, j'en ai eu, des effets. Mais ce professeur, là, c'était différent. Bizarrement, son regard ne me dérangeait pas, et il avait une telle prestance que ma curiosité en était décuplée. Bizarrement, j'avais envie de le connaitre, de compter tous ses tatouages, de les lire, de les regarder de plus près, sans que les spots électrisants de la boîte m'empêche de les décrypter.
Rentrant dans son jeu, je le laissais poser son regard sur moi, presque déçu lorsqu'il me rappela que je gardais toujours ma chemise. En effet, même si elle était désormais presque transparente, je ne l'avais pas enlevé. Répondant par le même regard malicieux et charmeur, je me laissais tenter, et déboutonnais les premiers boutons, juste avant ma cicatrice, celle en feu d'artifice, sous le pectoral gauche.Je ne voudrais pas avoir l'air malpoli, alors que c'est la seule façon dont je peux te remercier pour le téléphone.... Prenant mon temps, tout en le fixant lui, ses tatouages et les danseurs autour de nous, j’ôtais un a un les boutons de ma chemise, que je laissais tomber sur le sol, derrière moi. Sans ciller, sans faire attention aux nouveaux regards vers nous, le duo torses nus au bar, sans attendre la réaction de mon acolyte, je saisis mon verre à nouveau remplit, et l'engloutis d'une traite. Ce n'est qu'une fois reposé sur le comptoir, que je me tournais, vainqueur, vers le demi-sourire de l'inconnu en face de moi.
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Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Lun 29 Juin - 23:52
Yani & Eliakim
« I don't like it, I love it. »
Avec un sourire amusé, Eliakim remarque le regard du jeune homme sur lui, sur son torse. Il regarde les yeux pétillant du bel éphèbe détailler son torse, sans doute ses tatouages un par un. Il le laisse faire, il se tourne légèrement pour lui montrer les tatouages suivant. Ses dessins sont une œuvre d'art il en est sur, ils sont uniques et il ne les verra sur personne d'autre, son tatoueur ne reproduit jamais les mêmes tatouages. Il apprécie le regard du bel homme sur lui, sans le lui dire. Il lui fait remarquer qu'il est toujours en chemise, non sans être déçu bien-sur. Craignant que le bel homme n'entre pas dans son jeux, il laisse ses yeux dériver sur le peu qu'il peut voir, surtout si dans quelques secondes son nouvel invité l'abandonne. Mais pas du tout au contraire il le voit lentement déboutonner sa chemise, avant que le vêtement n'aille rejoindra sa propre chemise laissée au bar. Avec un sourire Eliakim regarde ce torse si parfait, finement musclé et légèrement bronzé. Une délicate couleur caramel colore sa peau, lui donnant l'air d'être un touriste tout juste de retour de vacance sous le soleil.
Alors l'inconnu attrape son verre, le vide en une gorgée et le regarde, une lueur de défis, tout en reposant son verre sur le comptoir. Il veut jouer ? Il risquerait de perdre. Mais relevant ce défis muet Eliakim attrape son verre où il reste quelques glaçons ainsi qu'un peu de liquide au fond. Il s'approche du beau brun, l'attrape par la main et le guide à travers la foule. Bousculant quelques danseurs, sans même faire attention aux visages autour de lui Eli' trace. Il pousse un couple un peu trop entreprenant qui lui barre la route, jusqu'aux canapés rouges disposés pour les clients. Là il se tourne vers l'inconnu, le pousse à reculons vers un des canapés et sans prévenir, le pousse vers la banquette. Une fois allongé il vient le chevaucher, s'assoit sur les hanches du jeune homme sans lui faire mal. Ils n'échangent pas de mots, pas encore du moins.
Avec un sourire joueur Eliakim attrape un glaçon dans son verre, le cale entre ses lèvres et se penche vers le bel Apollon. Il passe le petit morceau de glace dans son cou, sur son épaule avant de glisser sur son torse doucement, sensuellement, laissant une traîner d'eau sur la peau du bel homme. Il joue comme ça avec le glaçon un bon moment, jusqu'à ce que le morceau de glace soit totalement fondu sur la peau bouillante du bel Apollon. Enfin Eliakim relève la tête, le regarde, lui offre un sourire resplendissant. « Que dirais-tu de me donner ton prénom ? » Lui demande le professeur avant d'attraper son deuxième et dernier glaçon. Doucement il le passe sur la peau du bel inconnu, aléatoirement, sans trop regarder ce qu'il fait. Non ses yeux se perdent dans le regard de l'homme qu'il drague, ouvertement.
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Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Dim 5 Juil - 16:34
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Eliakim C. feat. Yani-Grey M.
La musique sonnait fort au plus profond de mes oreilles. J'étais coupé du monde, coupé du temps, coupé de tout. Je n'entendais plus, je ne voyais plus. Mes sens semblaient anesthésiés, comme mis sur pause. Pourtant, face à cet homme, je me sentais extrêmement présent. A travers son regard charmeur, dragueur, séduisant, je me sentais exister. Une contradiction palpable étant donné que je me voyais coupé de tout. Un étrange mélange de sensations, donc, qui n'était pas aidé par l'alcool qui s'apaisait difficilement avec le jus de fruit que je venais d'avaler.
J'avais décidé de jouer. Pourquoi, comment, il ne fallait pas me poser la question, je n'en savais strictement rien. Je n'en savais strictement rien, tout simplement parce que je ne me posais pas de question. Substances atténuantes ou pas, je fonçais tête baissée dans cette situation dont je n'étais absolument pas coutumier. J'étais celui qui fonçait, d'habitude, vers les jeunes filles qui ne me laissaient pas indifférent. Alors que la, je suivais le bel inconnu, c'était moi qui menait la danse de ces longs cheveux, blonds, bruns ou noirs. Je me laissais tenter par cet homme, donc, dans un monde qui n'était pourtant pas le mien, pas même un peu. Je n'ai jamais regardé les hommes. Mais me sentir si désiré par celui ci m'obligeait à y prêter attention. Ce que je prenais plaisir à faire.
Pourtant, je n'aurais jamais pensé que ça aurait pu aller si vite. A peine mon verre posé avec, je pensais, un certain affront terriblement sexy, je lu dans son regard qu'il n'allait pas simplement se contenter de ça. Il était apparemment partit pour en profiter davantage, nous étions partit pour faire un peu plus que de se lancer des défis indécents. C'est donc la, sans le voir réellement venir, que je me retrouvais à le suivre au milieu de la foule, sa main forte, presque rugueuse, empoignant la mienne. Je me pris à espérer qu'il ne sente pas les cloques et la peau morte laissés sur ma paume par les nombreuses séances de tractions. Je me pris à espérer qu'il ne sentent pas les coupures sur le bout de mes doigts, dues à quelques maladresses au garage. Je faisais mon maximum pour ne pas que tout cela se voit, il est vrai qu'ici, à Oxford, j'étais un riche héritier, il ne fallait pas que mon secret soit découvert. Néanmoins, il arrivait que des ombres sombres restent sur ces extrémités, ou quelques petites blessures que je ne pouvais décidément pas cacher au touché. Je m'étonnais de me préoccuper désormais de ce que pouvait bien penser cet inconnu. Son charme mystérieux m'attirait d'une façon ou d'une autre, et j'avais envie de découvrir qui il était.
Alors qu'il m'emmenait vers ce coin confortable, libéré et rien qu'à nous désormais, je ne pensais pas encore à ce qui pouvait arriver. Jusqu'à ce que je me retrouve sans savoir comment, sans préméditation, allongé sur le canapé. Projeté sur le cuir, je n'ai même pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il se retrouve au dessus de moi, à califourchon sur mes hanches. Mon visage parle pour moi; étonné, je fixe son visage fier et sur de lui, avec une étrange lueur dans le regard. La lueur de la curiosité, mélangée à la surprise, agréable, et de l'intérêt. De l'intérêt pour son intérêt, de l'intérêt pour son regard, son demi-sourire. De l'intérêt pour ce qui allait bien pouvoir se passer maintenant.
Je ne pensais déjà pas beaucoup, mais lorsqu'il dit glisser ce glaçon dans le creux de mon cou, puis sur le reste du haut de mon corps, mon esprit se mis à divaguer complètement. Incapable de me rendre compte de quoi que ce soit, j'oubliais où nous étions, j'oubliais le monde autour de nous. Il n'y avait plus que ses lèvres qui semblaient rythmer mes sens. Ses lèvres tenant le glaçon, si surprenantes au début. Mais je ne mis pas longtemps à m'y faire, et bientôt, je suivais instinctivement le chemin du bloc de glace fondant sur ma peau tellement bouillonnante. C'est ce moment qu'il choisit pour me demander mon prénom. Cet instant même ou je réalisais qu'en effet, nous ne nous étions même pas présentés. Tu as l'air doué, devine un peu... a peine ma phrase achevée, il se remit à explorer mon corps armé d'un second glaçons. Je laissais ma main aller et venir sur son dos, nu et glissant de sueur. Alors qu'il remonta pres de mon oreille, je me redressais légèrement pour lui souffler mon nom, réclamant le sien en retour, un murmure perdu au creux de son tympan.
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Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Lun 6 Juil - 19:15
Yani & Eliakim
« I don't like it, I love it. »
Son cœur bat au rythme de la musique, il sent son souffle se couper au son des baffles, comme si il allait manquer d'air. Il fait chaud, bien trop chaud pour être bien. Il est trempe de sueur, d'alcool, d'eau même. Son corps au dessus du bel homme, le domine. Il ne sait pas exactement ce qu'il fait, il ne maîtrise pas ses envies, ses pulsions surtout lorsqu'il est sous substance. Intérieurement il prie pour que personne ne le voit sinon il sait d'avance que les mauvaises langues iront tout raconter a la belle Alice. Nous avons vu Eliakim jouer sur le torse d'un beau mec. Et alors ? De toute façon ils ne sont plus ensemble, leur couple n'existe plus il est mort et enterré. Alors pourquoi se poser des questions et des limites. Justement il ne s'en pose pas. Il devine quelques regards dans son dos, scrutant les deux hommes pendant leur jeux de séduction. Il sait d'avance que plusieurs personnes se demandent si ils vont coucher ensemble, ici sur ce divan. C'est non évidemment, Eliakim ne partage pas un beau gosse pareil.
Ce soir il lui appartient. Il a la chance depuis toujours d'être attiré par les deux sexes, ce qui lui permet de tirer le meilleur parti des hommes et des femmes. Il ne s'affiche qu'avec des canons de beauté, et des hommes digne de magasine de mode. Rien d'autre. Eliakim aime les belles personnes, les belles choses. Le voilà sur un canapé de cette boite, le dos en sueur, les mains du beau gosse caressant sa peau. Le bel inconnu, c'est ainsi que son esprit et sa raison l'appelle, enfin le peu qu'il lui reste. Le glaçon fond sur le corps bouillant de son nouveau jouet. Et puis un second après lui avoir demandé son prénom. Devine, voilà la réponse du beau garçon. Impossible de réfléchir correctement, il sortirait inévitablement une bêtise. Tout de même il tente. « Tu dois avoir un prénom original... » Murmure le professeur tout contre son oreille, avant de venir mordiller le lobe de cette dernière.
Jouant avec le petit morceau de peau, il le relâche pour parler encore. « Apollon ou Adonis ? Ça t'irait bien... » Car nul doute que si le dieu de la beauté devait avoir un visage, ce serait le sien qu'il porterait. Il est presque sur que les status d'Apollon sont inspiré du jeune homme qu'il tient sous ses mains. Mais avant de ne pouvoir réfléchir plus, ce dernier se relève et lui murmure enfin le prénom tant attendu à l'oreille. Yani... Original, simple, fin et très beau. Avec un sourire amusé, le professeur se rapproche des lèvres du beau brun. Mais il ne l'embrasse pas, non bien au contraire il attrape sa lèvre inférieur entre ses dents, joue, mordille, s'amuse, voudrait le dévorer mais se retient. Il ne lui donne pas son prénom tout de suite, il fait durer le plaisir. Et enfin dans une murmure il lui murmure un Eliakim des plus discret.
Il n'en reste pas là. De ses mains il entreprend la difficile tache de redéssiner le torse offert du beau gosse, câline sa peau, savoure les frissons qui naissent sous ses doigts joueurs. Lentement sa bouche remplace sa main droite. Il embrasse, laisse ses lèvres glisser sur un téton rose, puis l'autre. Il joue, s'amuse. Veut surtout se faire désirer. Alors lentement le professeur pose sa main gauche sous la ceinture du jean du beau Yani, là où son membre doit reposer. Légèrement il exerce une pression, assez pour le faire sursauter. Aussitôt fait il se relève plus vite que l'éclair. « Trouve moi... Et tu m'auras... » Rien de plus à dire, il attrape son verre, le dernier glaçon. Sous le regard chaud du beau gosse il glisse le glaçon sur son propre torse. Et se retourne, bien décidé à se faire désirer.
☆ date d'arrivée : 16/06/2015 ☆ potins balancés : 741
Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Sam 29 Aoû - 13:57
I don't like it, I love it !
Eliakim C. feat. Yani-Grey M.
Trop anesthésié par mes sens, je ne remarquais même pas les regards ameutés en notre direction. Je sentais à peine l'intérêt des occupants de la boite de nuit, bien trop émoustillé par ma rencontre avec le bel Eliakim. Je m'en fichais, du reste. De tout.
Pour une fois, je me laissais aller. Je n'étais ni Yani du Kentucky, ni Yani d'Oxford. J'étais seulement moi, seulement un jeune homme plaisant à un autre. J'étais seulement celui-là, allongé sur le canapé au fond de la pièce, celui qui apprenait à apprécier ce qui était en train de lui arriver. Et à qui ça plaisait. Pour une fois, je pouvais oublier tout ce à quoi j'avais l'habitude de penser habituellement. Je pouvais tout oublier, rien ne comptait. Rien ne comptait, à part moi, et lui.
Alors que nos souffles chauds échangeaient nos prénoms, je le laissais me dévorer, me glacer le torse, éveiller chaque centimètre de ma peau. Je le laissais me découvrir, en faisant glisser mes doigts le long de sa colonne vertébrale, jusqu'à la naissance de son coccyx. Alors qu'il se cambrait afin de se balader sur tout mon corps, je me redressais sur un bras, fermant les yeux en essayant de suivre son chemin tumultueux. Mes mains passaient maintenant sur tout son torse, caressant chacun de ses muscles que je redessinais aveuglément dans ma tête. Mes yeux ne se rouvrirent qu'alors qu'il tenait son visage face au mien, si près que je pouvais sentir son souffle contre le mien. Les battements de mon cœur s'accélérèrent alors que quelque chose grouillaient dans mon bas ventre. Il allait m'embrasser? Soudain, je n'avais que cette idée en tête. Alors qu'il rapprochait doucement ses lèvres des miennes, je ne pensais qu'à les gouter. Tout mes muscles se tendaient, crispés. Mais il préféra saisir ma lèvre inférieure. Hmm... Je ne pu retenir un gémissement de plaisir. Cet inconnu savait y faire. Ma tête tournait, enivrée de plaisir. Je laissais alors une main descendre jusqu'à ses fesses, musclées à travers son pantalon. Je me laissais complètement dériver, enfermer dans une bulle.
La température augmentait à une vitesse surprenante. Le temps ne découlait plus, la musique ne semblait être désormais qu'un simple fond. J'en étais arrivé à ne plus voir personne, alors que la salle croulait sous le monde. Plus rien ne semblait exister à part les bras fermes, humides de transpiration, tout comme le torse luisant et le regard électrifiant de celui qui se trouvait au dessus de moi. Et une seule question : est-ce que je m'en souviendrais encore demain matin? Est-ce que je sentirais encore sous mes doigts la sensation des cheveux courts de cet homme? Son savoir-faire fourmillant sur mon corps, et son odeur, mélange de toute notre soirée? Jamais je n'aurais pu imaginer pareille situation, et pourtant j'y prenais un plaisir inimaginable. Soudain, je sursaute. Un instant dans mes réflexions m'avait fait perdre le cheminement de ma mystérieuse rencontre, glissée juste sous ma ceinture. Sans que l'objet de son geste ne soit encore endormi, il était désormais plus que réveillé.
C'est alors qu'il se leva subitement. Au moment où le désir et le plaisir que je ressentais, bizarrement mais bien présent, devenaient incontrôlables, il laissa mon corps dénué de sa présence, de sa chaleur, de ses caresses. L'envie devint tellement forte que je n'hésitais pas une seconde à suivre son mouvement et son regard malin et séducteur. Debout, je le laissais s'éloigner, son dos nu s'évaporant dans la foule. Il voulait jouer? Alors moi aussi. Une fois invisible, je me lançais à sa poursuite. Calmement, un sourire aux lèvres, j'évitais les danseurs. Sans leur prêter attention, j'arpentais la boite de nuit sous les flash de lumière. Tous mes sens en éveille, je ne mis pas longtemps à l'apercevoir. Lui aussi me cherchait du regard. C'était à celui qui aurait le dessus sur l'autre. Invisible moi aussi, je me rapprochais de lui, suivait le moindre de ses mouvements. Assez proche pour le toucher, sans qu'il ne me voit, je m'approchais pour lui murmurer à l'oreille On verra si tu peux mieux faire... Je disparu ensuite, lui laissant simplement un sourire et la caresse de mon souffle contre sa peau.
Enivré par le jeu et le désir de l'inconnu, je prenais plaisir à le fuir. Croisé par surprise, je plongeais vers le creux de son cou pour y laisser se perdre le bout de ma langue jusqu'à la naissance de son oreille, avant de m'enfuir à nouveau. J'atterris sans la moindre idée devant le bâtiment, adossé au capot d'une voiture imposante. Ma voiture. Les ruelles étaient bruyantes, mais j'attendais patiemment.
☆ date d'arrivée : 08/12/2014 ☆ potins balancés : 5082
Sujet: Re: I don't like it, I love it - Eliakim Dim 6 Sep - 23:00
Yani & Eliakim
« I don't like it, I love it. »
Eliakim ne voit plus les danseurs autours de lui, il n'entend plus la musique et ne sent plus l'odeur de transpiration et d'alcool qui lui fait tourner la tête. Non loin de lui les gens dansent, hurlent, chantent, rient et s'allument sur la piste comme si la fin du monde allait arriver. Avec un sourire le professeur regarde un couple s'enfuir vers la sorte de la boite en courant, un homme assis dans un des canapés embrassé une femme magnifique, l'heure avancée de la nuit fait tomber les barrières d'éducation et de pudeur. Plus personne ne s'offusque de voir un homme torse nu sur la piste, de voir une femme retirer ses talons pour danser encore. Pire encore, Yani et Eliakim n'attirent aucun regard, torse nu sur les canapés de la boite. Ils pourraient faire l'amour ici, personne ne verrait rien. La drogue et l'alcool ont tellement ravagés les esprits que plus personne ne fait attention à ce qui se passe autour. Le professeur se relève et lance un regard au beau jeune homme. Un regard plein de sous entendus, un défis muet. Cherche moi, trouve moi, attrape moi... Voudrait lui dire Eliakim mais la musique assourdissante couvrirait le son de sa voix.
Alors même si le moment est parfait, il se laisse presque courir après. Avec un sourire Eliakim regarde un reste de glaçon fondre sur le torse parfait du jeune homme. Sans lâcher des yeux le petit morceau de glace, il le regarde terminer sa course sur les abdominaux de Yani et enfin fondre pour ne laisser que quelques gouttes d'eau sur la peau hâlée du bel homme. Mais rapide comme l'éclair, le professeur se retourne et disparaît dans la foule de plus en plus danse à mesure que les heures passent. Difficilement le beau blond pousse quelques danseurs et approche de la sortie de la boite. Là il ne bouge plus, il attend le retour de Yani si seulement ce derneir accepte de le suivre. Calmement Eliakim pose son verre sur le bar pour en commander un autre mais un voix l'arrête dans son geste. « On verra si tu peux mieux faire... » Lui murmure une voix chaude et sensuelle, aussitôt stoppée par quelque chose d'humide dans son cou. Eliakim frissonne en sentant la langue de Yani glisser jusqu'à son oreille. Mais au moment où il se retourne, il voit la silhouette du bel homme disparaître dehors.
Le professeur attrape quelques billets dans ma poche de son jean, il les pose au bar, trop pressé de retrouver Yani pour même compter ce qu'il donne au serveur. Sans attendre il sort de la boite et marche jusqu'au parking. La silhouette du beau brun met une seconde avant de revenir devant les yeux du professeur. Il la trouve adossé au capot d'une voiture, beau comme un dieu et sexy au possible. Eliakim aime les mecs qui ont l'air inaccessible, un peu farouche et mystérieux comme lui. Avec un sourire le beau blond laisse ses yeux glisser sur le beau jeune homme, le détaillant sans aucune gêne maintenant que l'éclairage de la ruelle lui permet de mieux voir. Dans la boite entre l'éclairage faible et la fumée il le voyait pas bien, là il peut se rendre compte comme Yani est bien fait. Un visage parfait, proche des dieux Grecs. Apollon serait jaloux de tant de perfection en une seule personne. Et quelque chose dans le regard, un air de ne-me-touche-pas qui fait fondre Eliakim alors qu'il s'approche plus prêt encore.
« Alors tu me lances un défis ? » Murmure Eliakim en sortant une cigarette de son paquet quasiment terminé. Il en tend une à Yani, lui laissant le choix de fumer ou pas. Là il l'allume et s'adosse au capot également, à ses côtés. « C'est plutôt moi qui devrais te défier. Cap où pas d'aller chez moi ? » En souriant prend une latte de sa cigarette. L'alcool et la drogue lui font perdre tout gêne, il parle sans même réfléchir. Ce n'est pas étonnant si il lui lache une autre phrase, plus audacieuse encore. « Où alors dans ma voiture. Où la tienne si tu en as une... Ca me dérangerait pas. » Eliakim laisse ses yeux glisser sur les quelques danseurs qui sortent de la boite et qui dansent encore. « Je te veux. Maintenant. A moins que tu me repousses... Je finirais pas t'avoir... » Le beau Yani a le déroulement de la soirée entre ses mains.