☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 4007
Sujet: (inachevé) Don't call me Junkie. ETHAN&ALICE Mer 16 Sep - 0:25
don't call me junkie Alice & Ethan Manque. Elle sent son corps se révulser sous l'angoisse de ne plus avoir ses cachets. Cela fait deux mois à présent que tous les soirs elle prend une petite pilule. Dans le simple espoir de dormir, se reposer, se calmer. Ne plus sentir l'angoisse et les terreurs nocturne la terrasser. Depuis deux mois elle n'est plus vraiment elle-même ayant perdu une partie de ce qu'elle appelait Justice. Elle déteste la drogue, la raison en est qu'elle a vue son demi-frère à moitié inconscient à cause de cette saloperie. Aujourd'hui Oliver est dans un hôpital psychiatrique en Suisse, dans l'espoir de s'en sortir. Et elle, elle court après une pilule dans l'espoir que cela lui fera oublier tout ce qu'elle a vécu ces derniers temps. Ca marche plutôt bien. Pense-t-elle stupidement. Elle court le parfait amour retrouvé avec Eliakim, ils cherchent une maison. Elle fait partie des Posh. Elle a été convié au Diner du Doyen. Elle a perdu son meilleur ami, aussi. Mais elle a fait de nouvelles rencontres qui promettaient une année haute en couleurs. Elle a peur d'être en manque. Elle ne désire pas subir à nouveau les assauts des cauchemars nuit après nuit. Son enfant mort dans les bras, incapable de le sauver. Un bébé, un fœtus, ou même un adulte. La forme est différente, la douleur est toujours la même. Elle ne se pardonne pas ce qu'elle a fait. Et c'est à cause – en partie – de ces pilules qu'elle en est là aujourd'hui. Parce qu'elle a été incapable de dormir durant des mois. Parce qu'elle avait appris la trahison de l'homme qu'elle aimait. Parce qu'elle avait vu sa vie partir en vrille. Iseult en Chine, son mariage ébranlé, sa grossesse découverte. Et elle disparaissant de plus en plus dans les limbes de l'incertitude, ne sachant ce qu'elle devait faire ou ce qu'elle allait devenir. Prendre une pilule pour oublier.
Désespérée à l'époque, au bord de la crise de nerf, hystérique, elle avait retrouvé le seul dealer qu'elle tolérait sur les terres Oxfordienne. Ethan Mills. Ce bel enfoiré s'était payé sa tête, mais la jeune femme était partie la tête haute, prétextant qu'elle était meilleur que tous ces autres clients. Elle ne l'était pas. Cette saloperie était indispensable à son équilibre. Ce n'était qu'une mauvaise passade, se disait-elle cependant. Avec la rentrée il est normale qu'elle stress. De simple calmants, histoire de pouvoir dormir et ne plus être victime de sa paranoïa et de ses angoisses. Elle veut juste dormir. Eliakim n'a rien vu pour le moment, il ne doit pas savoir. Ce n'est rien de grave, c'est juste passager. Un court instant pour se sentir bien et en paix. Ne plus avoir à penser et à s'angoisser. Oui mais voila, elle n'a plus rien en stock. Il lui reste tout juste de quoi terminer la semaine. Et encore. Elle a augmenté les doses. Prendre un seul cachet ne lui fait plus rien aujourd'hui. Elle en prend deux tous les soirs. Elle arrive à dormir, profondément. Elle ne rêve même pas. Elle se repose, enfouie dans les limbes. Manque terrible, angoisse de se retrouver sans rien, elle part alors que les cours se terminent à peine, pour se rendre dans un coin plus tranquille. Elle sait qu'Ethan sera là-bas. Il y est toujours, ou en tout cas souvent. Elle le sait parce que c'est là qu'elle est venue le trouver plusieurs fois, lui donnant l'adresse de quelques nouveaux clients qu'elle était désireuse de le voir fournir. Mais il est dur en affaire l'enfoiré. Il n'aime pas se laisser faire. Violent, terrible. Elle l'est sans doute plus encore. Attention.
Elle arrive sous le pont d'Oxford. La place est vide, les étudiants rentrent chez eux, ou vont à leur dernier cours. Mills est en affaire pour le moment, elle le voit qui parade avec une pauvre Junkie. Est-ce qu'elle ressemble à cela ? Sans doute pas. Elle vaut mieux que ça. Elle prend son paquet de clopes dans son sac et s'en allume une. Elle s'adosse contre le mur, attendant que le dealer vienne l'aborder. Elle regarde la foule au loin. Loin d'elle, loin de ses pensés. Angoisse. Manque. Droguée. Non, certainement pas. Ce n'est qu'une simple passade. Mais elle préfère rester prudente.
Invité
Invité
Sujet: Re: (inachevé) Don't call me Junkie. ETHAN&ALICE Mer 23 Sep - 15:31
Don't call me Junkie
Une dizaine de pilules d’ecstasy. Un peu de Crystal Meth. Quelques grammes de cannabis pour faire plus sage. Une main aux ongles peints d’un rouge violent lui tend une énorme liasse de billets. L’autre prend la marchandise. Un sourire satisfait s’étire de la façon la plus horrible sur le visage de la jeune aristocrate devant lui. Grande, mince, élégante ; jeune et déjà des premiers ravages apparaissent sur son visage. Le Crystal Meth, à tous les coups. Ethan lui sourit en retour. Cela fait trois mois qu’il la connait à présent. Il a pourtant oublié son nom. Cela n’avait que peu d’importance : lorsqu’il voyait ce qu’elle lui prenait chaque semaine, il ne pouvait s’empêcher de penser que la pauvre ne tiendrait pas très longtemps. Un jour, elle se sera évaporée. Un jour, il ne la retrouvera plus au pont des soupirs. Tant pis, il n’était pas responsable des choix qu’elle avait fait. Il n’était que l’intermédiaire entre ses envies et la réalisation de celles-ci.
La jeune droguée ouvrit sa bouche. Un flot de paroles incompréhensibles s’échappèrent de ses lèvres vermeilles. Il ne l’écouta pas. Il n’écoute jamais. Une odeur de parfum féminin lui avait envahi les narines et l’avait distrait de son interlocutrice. Un parfum qu’il ne connaissait que trop bien pour l’avoir senti flotté un peu partout dans les couloirs d’Oxford. Un parfum dont il avait profité un peu plus amplement il y a deux mois. Alice, reine gouvernant son petit royaume personnel, Posh à la beauté irritante, se tenait un peu plus loin, fumait sa clope avec cet air supérieur que toujours elle affichait. Un air royal qui lui servait à dissimuler tant de secrets. Un air qui lui permettait de cacher ce qu’il y avait de plus noir en elle.
Ethan sourit à nouveau. Un rictus victorieux. Kensigton était revenue. Il le savait, il lui avait dit. Elle l’avait nié. Prétendu le contraire. Mais Ethan, lui, il savait qu’elle reviendrait vers lui, laissant une partie de sa fierté derrière elle. Deux boîtes de cachets. Des somnifères puissants. Addictifs. Deux boîtes : justes assez pour tenir les deux mois des vacances d’été. Juste assez pour en devenir accro. Ethan avait tout calculé ; il était très fort pour ce genre de chose ! Ainsi s’était-il attiré un nombre monstrueux de clients : en les rendant dépendants malgré eux, à l’aide de calculs méticuleux. Encore une fois, il avait vu juste. Bienvenue dans le monde merveilleux de la dépendance, Miss Kensigton.
D’un geste de la main, il fit taire sa cliente qui ne s’était arrêtée de parler depuis le début. Ethan détestait ça, les gens qui associaient leur dealer à leur psy. La vie misérable des autres, il n’en avait rien à foutre. Heureux, malheureux, suicidaire, laissez-le en paix ! Votre personne ne l’intéresse pas. Il ignora les remarques de la jeune fille, vexée, et la laissa pour rejoindre la belle Alice qui, visiblement, l’attendait avec une impatience difficilement dissimulée. Il avança vers elle, silencieux, savourant sa victoire. Les membres de la Posh, légèrement hésitants, trahissaient déjà un manque énorme. C’est de ta faute, pensa le dealer. C’était souvent de sa faute. Et il adorait ça.
Ethan se trouvait à présent derrière la jolie blonde. Son parfum fruité était maintenant plus fort, se mélangeait à l’odeur du tabac de la cigarette. Ethan se pencha vers elle, lentement, souleva l’une des mèches dorées de sa chevelure soleil et murmura à l’oreille de la jeune femme :
« J’avais raison, tu es revenue me voir. Je t’avais dit que tu reviendrais. »
made by roller coaster
Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 4007
Sujet: Re: (inachevé) Don't call me Junkie. ETHAN&ALICE Jeu 24 Sep - 10:01
don't call me junkie Alice & Ethan La fumer lui brûler la gorge, douleur douce et agréable qui la détendait. Accroc à la nicotine elle avait commencé à fumer l'année précédente, en entrant dans la vie active. Plus ou moins. Elle avait obtenue le rôle délirant d'égérie de la maque Burberrys. Pendant presque six mois elle avait voyagé dans le monde entier, parcourant les défilés et accumulant les Shootings pour la célèbre marque anglaise. La marque du père d'Eliakim. Pistonnée ? La jeune femme assumait complètement le fait d'avoir un rôle par connaissances. Après tout si elle était à Oxford aujourd'hui ce n'était pas grâce à ses résultats scolaires plus que moyens, mais bien parce que son père – le Lord Kensington – était un des donateurs et très bon ami du Doyen Hamilton. Elle avait invité le doyen à Dîner avec Daisy, sa fille, et le tour était joué. Elle avait eut une place dans son université l'année suivante. Personne – cependant – ne remettait en doute sa place à Oxford. Elle avait su s'instituer comme reine sur son empire. Fait de mensonge et de manipulation. Un royaume pourri jusqu'à la moelle mais où le pouvoir était au centre des actions des êtres humains. Elle était fière de ce qu'elle était, malgré toutes les controverses, et toutes les erreurs qu'elle avait commises ces derniers mois. Prendre les pilules magiques d'Ethan Mills faisait partie de ces erreurs. Mais elle en avait eut besoin. Incapable de dormir, au prise de terreurs nocturnes terribles elle n'avait pas trouvé d'autres moyens de sortir de cette état. De la manière la plus discrète possible. Cela avait plutôt bien fonctionner. Personne ne se doutait qu'elle était sous médication pour le moment, pas même Eliakim et elle en était ravie. Pour l'heure, elle pouvait régler ce problème seule. Elle était persuadée qu'elle pourrait arrêter de prendre ces petites pilules toute seule. Quand elle ira mieux, passant le cap des souvenirs douloureux et d'une rentrée stressante. Elle était sur tous les fronts cette année, et c'était terrible. Elle avait son rôle de Posh, sa septième année, qui annonçait aussi l'arrivée de sa dernière année et de son diplôme. Elle avait son rôle de chargée de communication dans l'enceinte de l'université aussi. Elle gérait la galerie d'art de Jane pendant la convalescence de Leigh, et elle passait beaucoup de temps dans la gestion de la galerie. C'était une superbe expérience, mais c'était terriblement stressant. Sans compter leur recherche d'une maison, pour Eliakim et elle. Elle ne dormait pas beaucoup. Non pas qu'elle n'en avait pas envie, mais soit elle cogitait, soit elle n'avait pas le temps de se détendre. Elle avait quatre heures pour se reposer, alors un petit cachet, et elle partait pour le pays des merveilles. Elle ne savait pas vraiment ce qu'Ethan lui avait donné mais Bordel ca fonctionnait terriblement bien.
Elle s'en voulait être là, mais elle n'avait pas le choix. Elle devait tenir. Un mois, ou deux encore. Deux maximum. A la fin du mois d'Octobre elle aura arrêter les cachets – se promit-elle sans grande conviction. Elle tirait nerveusement sur sa cigarette. Elle se redressa, quittant le mur de pierre sur lequel elle était adossée. Elle regardait vers la place, alors qu'Ethan terminait de s'occuper de sa cliente. Une espèce de Junkie pitoyable qui parlait, encore et encore. Elle avait remarqué le regard d'Ethan vers elle. Son coeur avait manqué un battement. Pas que le jeune dealer lui plaisit, mais le stress commençait à la gagner. Le manque, et pour pouvoir y survivre, elle devra supporter les remarques d'Ethan elle en était sure. Soudainement, elle sentit une présence derrière elle. Elle arrivait à la fin de sa cigarette, elle la mit en bouche pour une dernière bouffée. « J’avais raison, tu es revenue me voir. Je t’avais dit que tu reviendrais. » Elle jeta le mégot à terre et l'écrasa avec son pied avant de se tourner vers Ethan. Elle ne recula pas, assumer cette proximité qu'il avait instauré entre eux. Elle ne serait pas du genre à courber l'échine devant Ethan Mills. Elle n'était pas aussi pitoyable que ses autres clientes. Elle n'aurait pas de scrupule à lui foutre la merde quitte à le voir quitter Oxford pour toujours. Le pouvoir. Exactement ce qu'elle possédait à l'inverse des autres. Elle ne souriait pas, elle le regardait droit dans les yeux. « Je ne reviens pas pour tes beaux yeux Ethan. Abrège. Tu as ce dont j'ai besoin ? » Demanda-t-elle sans plus de cérémonie avec une voix autoritaire. Elle ne serait pas aussi pitoyable que les autres. Elle était Alice Kensington. Elle était pas une putain de junkie.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: (inachevé) Don't call me Junkie. ETHAN&ALICE
(inachevé) Don't call me Junkie. ETHAN&ALICE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum