Oxford gonna be our World. JAMES&ALICE

Oxford gonna be our world.
James & Alice
« Sasha Donovan ? Sérieusement ? Cette fille a autant de classe qu'un singe en talons aiguilles. Suivant... Carry Bishop. Elle pourrait entrer dans le club mais elle n'a plus un sous depuis que son frère est parti en prison et que sa mère s'est découverte hippie sur le retour... Tu n'as vraiment rien de mieux que cela ? »  « Il y a toujours les mecs... Celui-ci par exemple, je pense qu'il sera parfait. » Alice leva les yeux au ciel et prit le dossier que Clara lui tendait. La jeune femme était à son service depuis un an, mais elle n'avait pas encore fait ses preuves auprès de la jeune Kensington. Son bras droit, sa chasseuse de talents, avait arrêté ses études pour se consacrer à l'entreprise que sa grand mère lui avait légué. Alors Alice se retrouvait avec Clara pour s'occuper de ses affaires. La mission de la jeune femme était simple : pour la rentrée elle devait faire une pré-sélection des nouveaux élèves qu'Alice devait voir entrer dans sa cour pour faire remonter sa quote de popularité. Et si certains le méritaient vraiment alors elle glissera un mot pour eux auprès du Riot et du Posh club. Mais pour le moment elle avait surtout eut le droit à des Junkies sur le retour, à des pauvres idéalistes, et des filles qui pensaient que le leggins était une valeur sure de la mode.
Agacée la jeune anglaise ouvrit quand même ce dernier dossier. Sur le côté du dossier le nom de l'élève garda son attention. « James Lewis Caroll ? C'est une blague. C'est un des élèves les plus populaires de Cambridge, que fait-il dans la liste ? »  « Apparemment il aurait été transféré pour la rentrée à Oxford. Il va faire son année de droit ici. »  Alice sourit, et se tourna vers sa chère consoeur. « Enfin tu semble servir à quelque chose. Tu as le numéro de ce jeune homme ? »  La jeune femme le lui tendit, et sans attendre Alice le saisit dans son portable pour envoyer un message à l'heureux élu. Elle avait entendu parlé de lui déjà, dans l'équivalent de l'Oxymoron Cambridgien. Et sur Instagram et Facebook évidemment. Des rumeurs seulement, sans qu'elle ne sache vraiment qui était le jeune homme. Mais le jeune Lewis Caroll qui rencontrait la belle Alice elle ne pouvait décidément pas refuser une telle rencontre.
Alors qu'elle échangeait quelques sms avec le bellâtre elle lui demanda de la rejoindre chez elle dans dix minutes. Il ne répondit pas, mais elle sut qu'il viendrait. Elle demanda à Clara de remporter les autres dossiers et de partir pour trouver d'autres personnes plus intéressantes.

Alice ne pouvait pas reprendre le contrôler d'Oxford et trouver la prochaine reine de l'université après elle si elle était entourée uniquement de personne médiocre. Mais James ne semblait pas de ceux-là. Elle regarda son dossier, avec des notes excellentes, rien de particulier à signaler. Elle attendit un petit moment avant d'entendre une voiture s'arrêter devant son immeuble. Elle alla donc vers son dictaphone alors que le jeune homme devait arriver en même temps à l'entrée de l'immeuble. « Troisième étage, la porte devant toi. » Dit-elle simplement avant de lui ouvrir la porte. Elle ouvrit alors la porte de son appartement et l'invita à entrer. Elle lui sourit. « Je t'en pries James entre, sois le bienvenue. » Dit-'elle en s'effaçant devant le bellâtre. Suite à quoi elle referma la porte derrière lui et lui fit face. « Alice Kensington, je suis enchantée de faire ta connaissance. Je peux te servir quelque chose à boire ? Ou a manger ? »  Proposa-t-elle , n'oubliant pas les règles de politesses.

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James & Alice
Il entra dans son appartement quand elle l'invita. Il regardait autour de lui, semblait analyser le lieu où il se trouvait pour mieux comprendre qui l'invitait. Alice sourit et le laissa faire, l'accueillant avec une politesse toute calculée. « Enchanté également. Tu sembles bien informée sur moi, Alice...Voyons jusqu'à quel point et fais-moi donc apporter ce qui te plaira. » Evidemment qu'elle était bien informée. Alice était une grande curieuse. Elle avait des dossiers sur tous les élèves un temps soit peu intéressant dans l'Université. Que ce soit les riches héritiers, les personnalités de familles royales, ou des jeunes entrepreneurs qui avaient réussi, elle connaissait leurs secrets. « Je suis quelqu'un de très curieux. » Elle les cotoyait lors des soirées qu'elle organisait, elle pensait toujours à les inviter, elle jouait avec leurs images, et parfois elle se faisait payer pour contrôler leur réputation. Parce que c'était la meilleure pour faire la pluie et le beau temps à Oxford. Elle dictait les règles : qui il fallait cotoyer, qui il fallait éviter, qui était une personne à suivre... Elle pouvait faire de n'importe quel inconnu un prince dans son petit royaume. Et elle était très fière de cela.
Tous les ans elle choisissait des nouvelles têtes parmis les nouveaux. Des personnes à mettre sur le devant de la scène pour en faire de nouveaux effets de modes, des nouveaux modèles. Pour les aider à se créer une réputation, pour se faire des relations, et pour devenir des gens importants. De plus c'était une bonne chose pour elle d'être entourée de personnes influentes. Elle pouvait de ce fait imposer son pouvoir encore un peu plus. Être entourée des bonnes personnes c'est avoir du pouvoir. Et cette année les candidats étaient peu nombreux. Le nom de James avait tenu son attention. Il était rare qu'elle fasse venir les candidats chez elle, en général elle les contactait à la rentrée pour les inviter à la première grande soirée de l'année. Mais cette fois elle avait eut envie de voir James en tête à tête parce qu'il avait une réputation aussi importante que la sienne derrière lui.
Pour le reste elle alla chercher deux Mojito que son Majordome avait fait avant qu'il ne soit congédié. Elle les apporta à James qui se trouvait à présent dans l'immense salon de la jeune femme. « J'imagine que tout le monde ne reçoit pas une telle invitation. » Dit-il en la regardant de haut en bas. Elle soutint son regard. Elle portait une robe blanche, qui moulait parfaitement son corps. Elle avait reprit du poids, et elle avait à nouveaux des courbes généreuses et séduisantes. Ses cheveux étaient bouclés sur ses épaules, et son maquillage discret. « Je ne réserve ce genre d'accueil qu'aux personnes qui en valent la peine. » Dit-elle en lui donnant son verre. Elle l'invita à trinquer avec elle. Mais le jeune homme était à la hauteur de sa réputation, il savait qu'il n'y avait pas qu'une invitation courtoise derrière tout cela. « Qu'attends-tu de moi ?» Elle sourit, et l'invita à s'asseoir sur le canapé en cuir. Elle s'assit à ses côtés. « Je me suis demandée... Pourquoi un élève de Cambridge, à la réputation aussi sulfureuse et mystérieuse se retrouvait à Oxford pour continuer ses études ? » demanda-t-elle sans détacher son regard de lui. Elle sourit. « Et j'espérais pouvoir profiter de ce rapprochement si étonnant entre deux personnalités si machiavéliques... » 

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James & Alice
Elle s'approche de James et lui tend son verre, dans une démarche de femme fatale et sûre d'elle. Elle lui avoue qu'elle n'invite pas n'importe qui à la rencontrer en tête à tête. « Est-ce une tentative pour me séduire ? » Elle hausse un sourcil et sourit d'une manière entendue : « Est-ce que ca marche ? » Demanda-t-elle sur le ton de la confidence ? Le séduire sans doute pas. Elle n'a aucune envie ambiguë à l'esprit, pas alors qu'elle est une femme amoureuse et comblée. Si elle aime plaire elle n'en ait pas pour autant infidèle. Elle n'appartient qu'à Eliakim et il en sera toujours ainsi. Mais en ce qui concernait ses petites affaires elle aimait les mener seule, et elle n'était pas prête encore à raccrocher. Elle savait – en outre – que cette partie d'elle agaçait grandement son fiancé, et c'est pour cela qu'elle s'occupait de tout cela chez elle quand ils étaient séparés plutôt que lorsqu'ils passaient du temps ensemble. Elle ne voulait pas l'énerver avec cela, et elle ne voulait pas mettre une croix sur ses vices. Elle aimait contrôler, détruire et jouer avec les réputations. C'était son dada, son hobbit, ce qu'elle était. Elle ne pouvait pas lutter contre sa nature.
Elle invite alors le beau James à s'asseoir sur le canapé de son salon pour parler affaire. Elle sait certaines choses sur lui, mais pas tout il est vrai. Elle n'avait pas eu le temps de faire des recherches approfondies, et c'est le nom du jeune homme qui avait retenu son attention. Rien de plus. « Machiavélique ? Qui te dit que je suis ainsi ? » Elle hausse un sourcil prouvant qu'elle n'est pas dupe. Ca se lie sur son visage, sa manière marcher, et dans ce que l'on raconte sur lui. Elle a des yeux et des oreilles partout, même à Cambridge. James est un peu le loup blanc là-bas, comme Daisy Hamilton à Oxford. Ils font tout dans l'ombre, refusant d'être le roi ou la reine des lieux, mais ils n'en sont pas moins cruels. Alice le voit, et ce genre de personnes l'amuse énormément. Elle est très proche de Daisy en outre, et elle compte bien devenir l'amie de James. Fascinée par sa manière de travailler son image de Dom Juan. « Je suis un peu étonné que tu ignores les raisons de ma présence ici. Disons que j'ai eu quelques déboires avec l'un de mes professeurs mais elle l'a payé plus cher que moi.  »
Souriant la jeune femme boit une gorgée de son Mojito pendant qu'il parle. Elle ignorait les choses de lui ? Pas tant que cela. Il était machiavélique, sans limite, et mauvais. Trois qualités au regard de la jeune anglaise. « Sarah McLoyd a eut le malheur de se refuser à son élève. Avec des principes et de la morale est punissable dans ce pays. » Dit-elle, découvrant ses cartes. Elle savait des choses, beaucoup de choses, mais ce qu'elle ne savait pas encore c'est quel image lui voulait-il donner à Oxford. Est-ce qu'il serait le pauvre enfant bani de Cambridge, ou l'empereur venu conquérir de nouveau royaume ? Il avait la carure pour cela en tout cas, il ne lui manquait plus qu'un allié de taille. « Oserais-tu dire que tu n'es pas machiéavélique après cela ? »  Dit-elle en faisant référence à sa question de tantôt. « Mais pour revenir à nos moutons : serais-tu du genre à continuer tes … manigeances une fois sur mon terrain ? »  demanda-t-elle rappelant qu'ici elle était la reine. C'est elle qui dicte les règles et qui puni ceux qui osent l'affronter. Mais si on est prét à la suivre, alors elle ouvre les portes de ce qu'il y a de mieux à Oxford. « Oxford ne fonctionne pas comme Cambrdige. Si vous avez de meilleures résultats, nous avons le Posh et le Riot Club. Tu peux être un élève aussi bon que tu veux, rentrer dans les clubs c'est t'assurer le meilleur des avenirs. Mais y entrer est sans doute la chose la plus difficile qui soit… Sauf si on connaît déjà quelqu'un à l'intérieur… » Dit-'elle comme une promesse, un regard entendu partagé avec le bellâtre. Le meilleur, absoluement.

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James & Alice
Elle se sentait rarement aussi à l'aise avec un inconnu. Alice avait une nature méfiante envers les autres parce que son père lui avait toujours appris que les gens étaient fourbes et menteurs. Mais en ce qui concernait James c'était clair qu'il l'était. Elle n'avait aucune raison de se méfier de lui parce que le personnage était apparu limpide à ses yeux. Il était un manipulateur et un menteur. Alors quelle raison aurait-elle de véritablement se méfier de lui ? Ils parlaient le même langage. « J'ai toujours eu un faible pour les rousses...Mais je ne réitérerais pas cette erreur. » L'erreur de vouloir une professeur qui ne voulait pas de lui ? Les professeurs d'Oxford étaient sans doute moins farouches sur ce niveau-là. Elle pouvait prendre en exemple son propre fiancé qui avait eu la moitié des étudiants d'Oxford dans son lit. Mais c'était avant. Mais il n'avait pas intérêt à réitérer ce genre d'expérience sans qu'Alice ne le rende eunuque. « Tu remarqueras très vite que les professeurs ici sont plus ... Décadents. » Dit-elle avec un sourire. Il pourrait sans doute trouver des proies faciles à faire tomber comme des mouches à ses pieds. Le sexe était omniprésent à Oxford, et elle se targuait d'être une des étudiantes les moins dépravée de l'Université. Elle ne se laissait pas allonger facilement. Contrairement à la majorité de ses amies.
Pour le reste elle parla plutôt de l'expérience de James à Cambridge et de l'image qu'il avait donné de lui-même aux autres étudiants. « Peu étaient restés dupes à Cambridge et on m'a gentiment poussé vers la sortie mais ici...Peu se doutent de ce qu'il en est réellement, n'est-ce pas ? » Elle sourit et boit encore une gorgée de son cocktail. « Ici ils ne se poseront des questions que si tu leur donnes une bonne raison de s'en poser. » Dit-elle. Elle était persuadée que les gens ne voyaient que ce qu'ils voulaient bien voir et qu'il était aisé finalement de leur cacher la vérité et de leur mentir. Elle pouvait faire de James ce qu'il voulait, sans problème, sans que personne ne se doute de qui il était à Oxford. Tout était une question d'images et de discours.
Elle l'avertie cependant, Oxford n'était pas un lieu à conquérir. Elle dirigeait cette endroit d'une main de maitre et d'autant plus maintenant qu'elle était une membre des Posh. Elle ne désirait pas le voir détruire tout ce qu'elle avait construit durant tout ce temps. « Sur ton terrain ? Mais si je suis là c'est peut-être que tu en as assez de jouer seule ? » Elle lâcha un petit rire, comme si elle le méprisait mais son regard trahissait une véritable joie de l'avoir rencontré. « Je ne joue jamais seule, mais je choisis uniquement des compagnons de talent. »  Dit-elle. Jouer seule n'aurait aucun intérêt. Elle ne peut pas être une impératrice cruelle et détestée. Elle avait alors besoin d'une cours et d'amis, de connaissance, d'entourage. Un entourage beau, séduisant, mystérieux, qui vend du rêve aux autres étudiants de l'Université. Une élite inébranlable et imperturbable. Et dans cette élite même deux membres faisaient déjà partis des clubs d'Oxford. Elle-même en était membre, non sans fierté.
Elle fit part de cette état de fait à James qui sembla soudainement trouvé un vif intérêt à ce qu'elle disait. « J'ai toujours cru que c'était une légende ces histoires de club, j'avoue ne pas bien saisir leur concept ni connaitre réellement l'histoire, bien que le Riot Club soit considéré comme un club de débauchés de ce que j'en ai entendu dire... » Elle hausse un sourcil, étonnée de voir qu'il ne retient que cela. Les plus jeunes recrues des Posh et des Riot sont des adolescents, des étudiants, pour ainsi dire des enfants. Mais les plus âgés sont des politiques, des hommes d'affaires, des avocats, des entrepreneurs, des économistes... Ce sont eux qui tirent les ficelles, les chefs incontestables de l'ordre mondiale. Entrer dans les clubs c'est gouverner le monde. « Explique-moi. » Elle se laisse aller en arrière et termine son verre avant de le reposer. Elle le juge d'un regard plus sévère tout à coup comme si elle cherche à savoir s'il est digne de sa confiance. Mais elle finit par sourire. « Etre dans le club c'est être au-dessus des lois. Intouchable. C'est être soudainement dans les petits papiers des personnes les plus riches et les plus influentes de ce monde. Politique, avocat, homme d'affaire, économiste, artistes... Ceux qui appartiennent au club sont supérieurs aux lois, à la morale. Ils ont le pouvoir. Le vrai. Ils tirent les ficelles de l'ordre mondiale. »  Dit-elle avec un sourire jouissif et démoniaque sur le visage.
Avant de se ressaisir. « Oxford est leur QG, c'est ici qu'ils choisissent les prochains. La dépravation, la décadence, tout cela est fait pour jouir de ce pouvoir. Ca peut rendre fou. Mais c'est terriblement jouissif. » Elle le regarda dans les yeux.
Mais pour l'heure elle avait surtout d'autres questions à lui poser à lui. Elle se demandait pouquoi il avait accepté sa venue et ce qu'il savait vraiment d'elle. « Tu m'as demandé pourquoi je t'avais invité mais tu ne m'as pas dit pourquoi tu étais venu ? Qu'as-tu entendu à mon sujet ? Sais-tu ce que je suis capable de faire ? Ce que je pourrais faire de toi ? »

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James & Alice
Alice avait été acceptée à Oxford par piston, parce que son père avait largement graissé la pates du doyen, et parce qu'il faisait partie du conseil d'administration depuis des années. Depuis qu'il avait fait fortune. Lui-même avait été à Oxford, et avait fait parti du Riot Club. Tout comme la mère d'Alice avait été une POSH. Elle était devenue mannequin par la suite, puis une femme d'affaire, et une mère de famille dévouée. Avant de mourir tragiquement sous les yeux de sa fille de sept ans. Alice était fière de se dire qu'elle suivait les pas de sa mère quelque part. Elle était à Oxford, et malgré un dossier d'admission médiocre elle excellait dans sa matière, et avait même fini major de sa promotion l'année précédente. Pour une fois qu'elle s'illustrait en cours. Elle avait pris confiance en elle, et pour la féliciter l'administration lui avait offert un travail de chargée de communication pour l'Université à la rentrée. Elle allait être chargée de faire parler d'Oxford, de relayer les informations de l'administration, et de montrer que cette université méritait encore sa place de meilleure au monde. Elle était excitée à cette idée. Enfin un travail qui était non seulement dans ses compétences, mais aussi dans ses cordes. Elle était chargée de communication dans l'Aloysius Club, elle était l'héritière de l'homme qui façonnait l'image des hommes de pouvoir, et des familles royales. Elle adorait cela : jouer avec les images, jouer avec les réputations, manipuler les opinions et les esprits. Elle savait qu'elle fera sans doute cela toute sa vie. Son père avait déjà un bureau avec le nom d'Alice inscrite sur la porte. « Et quel rôle jouerais-tu une fois sortie d'ici, princesse ? »  Princesse ? La jeune femme hausse un sourcil. Enfin avait comprit à qui il avait affaire. Sans doute la perspective d'entrer dans les clubs le motivera-t-il pour faire parler de lui au sein de l'université. Et pour forger une réputation rien de valait mieux qu'Alice Kensington. « Je prendrais la suite de l'entreprise de mon père. Je forgerai l'image des grands hommes et je façonnerai ce monde à mon image. Tu trouve la famille royale froide et autoritaire ? Tu peux dire merci à mon père pour cela. Il est chargé de communication auprès de plusieurs célébrités, et des puissances mondiales. Il manipule les esprits et les opinions. Tout comme moi. Un talent familiale je dirais. » Expliqua-t-elle. Depuis longtemps elle vivait en sachant que tout était un mensonge, un fine pellicule qui rendait le monde plus brillant, plus attrayant. Elle n'était pas folle, elle avait comprit que les gens ne retiennent que ce qu'ils veulent bien, que ce qui leur semble supportable. La vérité est trop brute, trop violente. Elle adore cela.
Elle demande alors ce que James à entendu sur elle. Elle voulait être sure qu'il ne penserait pas qu'elle est une sorte de petite délurée complètement éprise de pouvoir et sans la moindre envergure. « Disons que ton nom ressort souvent quand on entend parler d'Oxford. Et j'avoue que recevoir un sms d'une "inconnue" alors qu'elle n'est pas censée avoir mon numéro m'a intrigué. Et puis, qu'est-ce que je risquais ? Ce que je sais, pour la plupart, vient de ce torchon que vous appelez journal étudiant... Autant dire que je n'y porte pas grand crédit. J'aime me faire mon idée moi-même, je ne sais que trop bien que les "on dit" ne sont que rarement vrais. J'ai cru comprendre qu'il valait mieux être de tes proches que de tes ennemis... »  Elle sourit, son orgueil touché à vif. Elle avait trouvé son numéro de téléphone assez rapidement, ce n'était pas le plus difficile avec les Dom Juan et les mauvais garçons. Encore moins quand leur nom est aussi connu. Quand il parle avec du journal étudiant elle fronce les sourcils. Est-ce qu'il voulait parler de l'Oxymoron ? La jeune femme avait mit du temps à comprendre l'utilité d'un tel objet, mais à présent qu'il se trouvait sur internet, et semblait vouloir diriger d'autant plus la vie des étudiants, elle comprenait. C'était un outil de pouvoir, et qui le contrôle contrôle l'opinions des étudiants d'Oxford. Elle y avait été dépeinte comme une femme bafouée et naïve durant la dernière année mais tout cela allait changer. Fort heureusement pour elle James ne portait pas de crédit à tout cela. Du reste il avait deviné qu'il valait mieux être son amie que son ennemie. C'était déjà ca. « Dis-moi, tout ce que tu dis est-il toujours à double sens ou est-ce moi qui ait l'esprit mal tourné ? Je serais curieux de voir ce que tu pourrais faire de moi, je l'avoue... »  A double sens... Elle rit, se rendant compte de la portée de ses paroles. Elle se penche alors vers lui, et pose sa main sur sa jambe. « Je ne réserve ce genre de... bonus qu'à une seule personne malheureusement pour toi. »  Dit-elle en se mordant la lèvre inférieure d'une manière sensuelle, le regardant d'un air brûlant. Avant de se mettre à rire, retournant s'enfoncer au fond de son siège. Pour le reste ce n'était pas vraiment à cela qu'elle avait pensé pour lui. « Est-ce que tu veux vraiment être un garçon comme tous les autres ici ? Insignifiant et transparent ? Ou est-ce que tu veux que je fasse de toi un prince à Oxford ? Un garçon que tout le monde adorerait, charmeur de ses dames, possédant le pouvoir... Un garçon qu'il vaut mieux avoir dans ses amis... Tu pourrais te laisser aller à tes petits jeux en toute impunité. Tu pourrais faire même bien pire... Sans limite. »  Proposa-t-elle en posant sur lui un regard rempli de défis. « Je peux faire de toi ce que tu voudras. Ce n'est qu'une question d'image. Et je suis la mieux placer pour la manipuler. »

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James & Alice
Alice avait une véritable passion pour les jeux de pouvoir. Elle était une grande passionnée de politique et surtout de manipulation. Sur sa table de chevet trônait les Liaisons dangereuses depuis qu'elle avait l'âge de onze ans. Elle le lisait, le relisait, l'apprenant par coeur au fur et à mesure des années. Aujourd'hui encore elle ne pouvait pas se lasser de ce roman épistolaire qui semblait avoir été écrit pour elle. Sans comptait qu'elle regardait les films qui s'en étaient inspirés à rythme régulier. Elle avait un gout prononcé pour la manipulation, et pour les intrigues. Elle jouait bien plus de cela que de son physique pour arriver à ses fins. Et la preuve en était qu'elle n'avait eut qu'un seul homme dans sa vie et qu'elle s'apprêtait à l'épouser se promettant de faire sa vie avec. Etrangement, en ce qui concernait l'amour elle était d'une fidélité sans faille. Elle ne pouvait pas en dire de même en amitié. Car si Iseult - son amie d'enfance - ne pouvait pas se plaindre d'avoir été trompée par Alice elle était bien la seule. Du reste elle aimait faire la pluie et le beau temps, décidant qui il fallait côtoyer, et qui il fallait éviter. Jouant de la réputation de ses proches comme une jeune fille jouait avec sa poupée.
En ce qui concernait James il était un nouveau jouet qu'elle devait d'abord apprivoisé. Elle n'était pas prétentieuse au point de croire qu'elle était plus importante qu'eux. Mais elle avait l'orgueil suffisant pour penser qu'elle pouvait décider du destin de chacun. Elle pouvait faire courir toute sorte de rumeur au sujet de James, et il devait bien le savoir. Intrigué, aimant sans doute le jeu autant qu'elle, il avait cependant pris la décision de venir la trouver, et de discuter avec elle. Il était intéressé par sa proposition. Elle avait une place importante dans l'Université, et elle faisait en plus partie du Posh club à présent. Autant dire qu'elle avait toutes les cartes en main pour faire de James ce qu'elle voudrait. Encore fallait-il qu'il en vaille la peine. Elle n'aimait pas se donner du mal pour des gens ordinaires. Il devra faire ses preuves d'une manière ou d'une autre. « Si j'étais comme les autres, tu n'aurais pas pris la peine de me faire venir. Quant au reste, j'y suis parvenu à Cambridge, je devrais y arriver également ici... Et avec d'autant plus de facilités si je sais m'entourer des bonnes personnes, n'est-ce pas ? » Elle sourit face à sa naïveté. Pour ce qui concernait Cambridge elle savait que les jeux de pouvoirs en place était intriguants. Mais rien comparé à la folie d'Oxford. Avec les Riot et les Posh au sommet de la hiérarchie il était d'autant plus difficile de se faire remarquer lorsque l'on en fait pas partie. Et le moindre écart de conduite pouvait mener à la moquerie et à la caricature. Être séduisant, mais ne pas être lourd, être dragueur mais ne pas être un Dom Juan. Être ivre, mais se souvenir de son prénom, se droguer mais toujours avec classe. Elle pensa un instant à Eden, son amie certes, mais dont la réputation avait été mise à mal du fait de ses trop nombreux écarts. Alice ne pouvait rien faire pour essayer de redorer son blason et elle le savait pertinemment. Cela ne l'empêchait pas de l'apprécier énormément, la considérant comme une amie proche et de confiance. Mais Eden était déjà perdue.
James devait sans doute apprendre que tout était une question de subtilité à Oxford. Absolument tout. « Fais attention. S'il sera facile de te créer une réputation à Oxford, il sera tout aussi facile de la bafouer. Les choses ne sont pas si simples ici. L'Oxymoron a des yeux partout. Même à l'autre bout du monde. » dit-elle en se penchant vers lui. Prise dans le jeu de confidence elle avait un sourire aux lèvres qui prouvait de sa joie d'avoir trouvé un ami avec lequel s'amusant un peu. Elle avait besoin de voir de nouveaux visages, et de se nourrir d'autres expériences. « Je t'ai choisi parce que je connaissais ta réputation à Cambridge. J'ai hâte de voir celui que tu décideras d'être ici. »  Dit-elle sans jamais le quitter des yeux.

Elle avait l'impression de trouver chez lui la même flamme d'excitation qui brillait constamment dans son propre regard. L'impression de détenir un pouvoir si grand qu'il pourrait en devenir fou. Le pouvoir de faire tourner le monde comme ils l'entendaient, le pouvoir d'être qui ils souhaitent être et surtout de se faire aimer ainsi des autres. Faire d'Oxford un terrain de jeu où tous les élèves étaient des pions qu'ils pouvaient manipuler à leur guise. Excitant, dépravation extrême de l'esprit humain, ils pouvaient décider des lieux où il fallait être, des gens qu'il fallait connaitre, ou des choses à ne surtout pas faire. Il prenait conscience de ce pouvoir au fur et à mesure de leur discussion et il semblait griser de voir qu'il pouvait l'obtenir. Mais cela allait prendre un petit temps, il devait le savoir. Surtout suite au scandale de son expulsion. Si Alice avait pu avoir autant d'informations elle ne doutait pas que bientôt d'autres seront au courant. Le monde est trop petit pour que cela ne soit pas le cas. « Alors fais de moi ce que je semble être. Dis-moi donc quelle est ta première impression et quelle serait-elle si tu n'avais pas fouiné dans mon dossier et...Ailleurs pour être ainsi renseignée ? » Elle se laissa aller contre son canapé et l'observa un instant.
Il était habillé avec classe et gout on ne pouvait pas lui enlever cela. Mais il avait dans le regard une perversion terrible qu'elle n'appréciait pas chez un homme. Mais c'était son avis à elle, elle savait que la majorité des femmes à Oxford aimait se faire regarder de la sorte, parce qu'elles sont affamée de contact humain. Ce n'était pas son cas. Elle préférait largement les êtres au regard doux et caressant. « Il est dur pour moi de te juger comme si je ne te connaissais pas, mais je vais essayer quand même. Tu as de la classe, et de l'argent, ce qui est plutôt une bonne chose. Mais tu pue l'orgueil et la prétention. Tu n'es personne ici, regardais les autres comme si tu allais les dévorer sur place ce n'est pas la chose la plus rassurante qui soit. A moins que ce regard ne soit que pour moi ... » Demanda-t-elle en lui répondant d'une oeillade entendue et coquine. Elle savait qu'elle pouvait plaire et elle avait pas mal de prétendants déjà. Quant bien même elle ne leur cédait jamais. Ce qui était aussi une de ses forces. Elle était l'étudiante que tout le monde adorait, belle et intelligente, mais inaccessible. Ce qui la rendait plus attirante encore. Se créer un personnage, voila ce qui était important. Et s'y tenir à n'importe quel prix. « Tu es un Outsider. Tu dois être mystérieux et charmeur, et mettre en confiance les autres. Tu verras, toutes les jolies filles d'Oxford te mangeront très vite dans les mains. Mais tu es un Cambridgien, et on s'en méfie pas mal dans le coin. Tu vas devoir prouver que tu fais parti de notre monde à présent. »  Dit-elle en penchant la tête de côté.
Cela signifiait s'investir dans les activités et les évènements de l'Université, pourquoi pas intégrer un club ou une association, être bon et présent en cours, aussi certes. Faire valoir une réputation sans faille qui mettra en confiance tout le monde. « Bienvenue dans le jeu, James. » 

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James & Alice
Alice ne faisait pas d'erreur, tout du moins elle n'en avait jamais vraiment fait. Même ses débordements durant l'été précédent n'avaient pas mis à mal sa réputation à Oxford. Bien au contraire, les messages de compassions, et de soutiens qu'elle avait reçu n'avait fait que la conforter dans l'idée qu'elle était aimée des étudiants d'Oxford. Elle n'était pas la reine crainte, et détestée. Au contraire, elle était un fantasme, un rêve, un exemple pour la plupart d'entre eux. Être approché par Alice Kensington c'était une chance. Tout comme être regardé par Daisy Hamilton, ou voir Catherine Blackbird poser sur vous un regard qui n'est ni méprisant ni indifférent. Elles savaient jouer avec leurs images de femmes fatales, indépendantes, sexy mais intouchables. A la fois si proches, et si indomptables. Vivant dans un autre monde.
Elles ne faisaient pas d'erreurs, elles étaient des fantasmes, elles étaient des rêves, dont la vie était montrés sur les réseaux sociaux pour constamment alimenter leurs images. C'était un jeu auquel Alice était très douée. Du reste elle n'aimait pas jouer seule. Iseult était partie en Chine, et elle ne savait pas quand elle reviendrait. En outre elle avait sa vie à présent, peut être qu'elle ne reviendrait pas à Oxford avant un moment. Pas si la Chine lui plaisait. Du reste, Alice avait envie de se faire de nouveaux aliés – comme à chaque début d'année. Elle faisait de nouvelles rencontres, et choisissaient ceux qui rentreraient à son service. Ceux qu'elle allait tester pour le début de l'année. James Caroll en faisait parti. Elle le découvrait pour la première fois et elle s'étonnait de s'entendre si bien avec lui au premier regard. « Je ne réserve ce regard qu'à ceux avec lesquels je n'ai aucun besoin de me cacher. Tu préfèrerais peut-être que je te regarde d'une façon aussi doucereuse qu'un amoureux transi ? Je crois que ce serait gênant, surtout pour toi. Si tu veux me tester, je suis à ta disposition. Choisis ta victime et laisses moi jouer avec. Après ça, on verra ce que l'on peut faire pour cette casserole que je me traine et la façon de la détourner ou de l'effacer, ce qui, je le conçois, ne sera pas aisé. » Elle hausse un sourcil. Aimant les défis et les gens impétueux elle trouve la proposition plus qu'alléchante.
Son téléphone vibre une première fois et elle le regarde. Eliakim. Elle a un autre rendez-vous après James. Elle a un sms. Son second rendez-vous est déjà prêt. Mais étrangement elle n'a pas vraiment envie de terminer cette conversation avec James. « Tu n'as rien à perdre. J'échoue, tu pourras jouer avec ma réputation autant que tu veux. Je réussi, nous jouerons ensemble avec celle des autres...Entre autres choses... » Plus que généreuse comme proposition. La jeune femme se penche vers lui et lui tend une main amie. « Bienvenue dans le jeu, James. Je t'enverrai un sms. Tu me rejoindras au Duke of Cambridge. » Dit-elle simplement. Il n'a pas besoin d'en savoir plus pour le moment. Elle se lève, l'invitant à en faire de même et le raccompagne jusqu'à la porte. Elle se tourne vers lui, lui sourit, et pose un baiser sur sa joue. « Ce fut un plaisir, James. » Dit-elle en lui ouvrant la porte, l'invitant à partir. « Nous nous reverrons bientôt. ».