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 (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein

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Ezeckiel G. Bennett




Ezeckiel G. Bennett
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MessageSujet: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyMer 23 Déc - 23:15

Liloo & Ezeckiel

« Gott weiß ich will kein Engel sein  »

Les bras croisés, sa tête tape douloureusement contre la vitre alors qu'il tente vainement, de dormir un peu. Il essaye de rattraper ses nuits d'insomnie, en effet en ce moment il passe son temps à composer et n'a plus le temps de se reposer. La nuit il travaille, la journée il donne ses cours et passe du temps avec Anastasia. Autant dire que sa vie est assez mouvementée en ce moment. Alors quand ce matin sa meilleure amie est venue chez lui avec sa valise, réclamant un week-end à Berlin avec lui, chose qu'il lui avait promis, il n'a pas eu le cœur de le lui refuser. Liloo va mal en ce moment, elle ne le montre pas et le cache au maximum mais il le sait. Sans doute à cause du départ précipité et soudain de l'homme qui devait être son mari. Personne ne connaît vraiment les raisons de ce départ, peut-être que Liloo le sait il n'a pas eu le temps de lui demander. Il le fera quand ils seront au calme, là il essaye de se reposer alors que le taxi file dans la capitale Allemande. Juste un peu, ne serais-ce que somnoler dix minutes. Il a heureusement réussi à dormir dans l'avion, si il veut être frais pour sa meilleure amie, il doit se reposer. Heureusement il réussit à somnoler le temps d'arriver au centre-ville de Berlin, ils vont un peu visiter. Quelques galeries, peut-être des monuments et enfin, ils s'offriront sans doute une soirée dans un restaurant non loin de là, ce sera le bon moment pour discuter et se détendre, cela fait quelques semaines qu'ils n'ont pas eu le temps de se retrouver ensemble. Et dieu sait qu'elle lui a manquée sa jolie Liloo.

En sursaut il se réveille alors que le taxi s'immobilise, il sort accompagné de sa meilleure amie. Aussitôt il lui tend sa main droite, comme si ils étaient un couple. Il aime agir ainsi avec elle, Liloo est une femme magnifique et ça évite que des hommes ne viennent la draguer et surtout, insister avec elle. Qui plus est cette petite boule d'énergie est du genre violente, il voudrait éviter une bagarre avec un Allemand, il ne parle pas un seul mot de leur langue. « Ya ! Ya ! Frau Lieben Das Lieben ! » Lâche Ezeckiel en tournant un visage rieur vers son amie. « Ma connaissance de la langue de Goethe se résume à ça ! » Il éclate de rire tout en marchant sur le trottoir, ses yeux se poser sur les panneaux tout autour d'eux. « Là ! » Crie presque Ezeckiel en montrant une direction. « Mon karma m'inspire bien vers ce côtés là ! » Sans lâcher sa meilleure amie il marche vers cette direction et après quelques minutes ils lèvent les yeux et aussitôt devant eux, la porte de Brandebourg semble dominer toute la ville. « Finalement je me suis pas trompé. » Sourit le musicien, fier de lui. Lentement il sort son portable, prend une photo et l'envoie à Anastasia, il avait juré de se faire pardonner pour ce week-end qu'ils ne passeront pas ensemble, il prévoit de lui ramener tous les cadeaux les plus inutiles qu'il peut trouver.

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J. Liloo Gonzales




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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyMer 30 Déc - 19:22

Gott weiß ich will kein Engel sein
Ezeckiel & Liloo
Elle croise son reflet dans le miroir et reste figée un instant. N'y penses pas Liloo. Elle se sourit, et son coeur se serre. Voila, les choses redeviennent normales. Elle n'a plus à se prendre la tête pour choisir la robe parfaite, ou les fleurs qui la guideront vers l'autel. Savoir combien de tables elle devait prévoir pour la réception, et qui devaient être assis où. Est-ce que les invités de Maxime devaient être mélangés avec les siens, ou est-ce qu'il fallait plutôt privilégié le mixte. Symbolique du rapprochement entre leurs deux familles. Elle n'avait plus à essayer des robes de mariées toutes plus chères les unes que les autres. Ou devoir choisir ses demoiselles d'honneur. A la place, elle devait appeler tous ses amis et sa famille lointaine pour les mettre au courant : le mariage était annulé. Cela ne devrait pas la toucher autant, car après tout ce n'était rien d'autre qu'un mariage arrangé qui aurait permis à leurs deux familles de retrouver leur place dans le monde. Mais la pression avait été trop forte pour Maxime. Il avait fuit. Enfoiré.
Une robe courte, moulante. Un collant italien où des arabesques se dessinaient sur ses jambes. Des bottes en cuir. Ses cheveux noirs - à nouveau - tombaient sur ses cheveux, et son regard clair semblait lancer des éclairs. Elle devait être plus douce, moins montrer sa rancoeur et surtout son inquiétude. Non pas qu'elle regrettait de ne pas se marier, loin de là. Mais Maxime était son meilleur ami, un de ses meilleurs amis. Et il était parti sans lui en parler, laissant une simple lettre sur la table de la cuisine. Adieu. Marqué par une main tremblante. Saloperie.

Elle a besoin de ne plus y penser, et le seul à pouvoir lui faire changer les idées en l'occurrence c'était Ezeckiel. Ils s'étaient rencontrés il y a de cela quelques années au cours d'un concert du bellâtre. Elle l'avait sauvé d'une foule de japonaises enragées. Elle avait découvert sa musique, il avait découvert sa vision du monde. Depuis quand ils le pouvaient ils se croisaient aux quatre coins du monde. La capacité qu'avait Liloo a cherché le populaire lors de ses voyages faisaient toujours rire Ezeckiel. Alors, elle lui envoyé un sms et exigea un voyage à Berlin avec lui. Elle prit les billets, choisit un hôtel et alla chercher sa voiture pour récupérer son merveilleux meilleur ami au passage. Beau comme un dieu, il mit sa valise dans le coffre, dit aurevoir à sa belle, et rejoint l'asiatique pour un voyage fantastique.
Dans l'avion il s'endormit, alors que Liloo tentait de se concentrer sur un magasine qu'elle avait acheté à l'aéroport. Mais elle n'arrivait pas à se changer les idées, alors que partout elle apprenait le mariage d'un tel, ou le divorce d'une autre. Monde de merde.

Une fois à Berlin, ils prirent un taxi, où Ezeckiel somnolait sous le regard rieur de Liloo qui mettait ses doigts dans ses oreilles ou ses narines pour l'emmerder un peu. Gamine, cela la fit beaucoup rire. Ils furent déposé non loin de l'hôtel, dans le centre de Berlin. Avec leurs deux petits sacs-valises ils observèrent le monde autour d'eux. « Ya ! Ya ! Frau Lieben Das Lieben ! » Scepticisme, elle se tourne vers lui, avec un air moqueur et interrogatif. « Ma connaissance de la langue de Goethe se résume à ça ! » Elle explose de rire, et lève les yeux au ciel. « Je peux dire ... Goethe, Faust, ou encore Bretzel ! » Dit-elle fièrement avec un immense sourire sur le visage, comme une gamine qui vient de montrer son plus beau dessin. Représentant un arbre avec une seule branche, et un bonhomme avec trois bras. « On est pas dans la merde... » Finit-elle par avouer, un air désabusé et ironique sur le visage.
Stupeur. Hurlement de l'homme qui s'empare de sa main en la guidant dans un endroit qu'ils ne connaissent pas comme si le saint esprit lui avait soufflé la voie à suivre. « Mon karma m'inspire bien vers ce côtés là ! » Vive ton karma ! S'il est aussi bon que ton allemand, je n'ai aucune raison de m'inquiéter. Pense-t-elle alors qu'ils arrivent dans de petites ruelles du centre berlinois. Et soudainement ils sortent sur une place immense où une foule de touristes s'extasient, leurs appareils et leurs smartphones tournaient vers un des monuments les plus incroyables de la capitale allemande. « Finalement je me suis pas trompé. » Et le voici le touriste en action qui sort son portable pour prendre une photo ! « Fais pas ton égoiste, SELFIE ! » Exige-t-elle en prenant le portable dans la main, et tournant le dos à la porte, pour se prendre en photo devant, Ezeckiel à ses côtés. « Dis BRETZEL !!! »  Dit-elle alors qu'elle appuie sur le bouton pour prendre la photo. Hilarité. Elle prend une seconde photographie où elle embrasse la joue d'Ezeckiel, regard tourné vers l'appareil. Puis rend l'appareil à son ami. « Twitter, instagram, facebook, et je veux que tu me les envoie. Elles sont trop belles ! » Dit-elle en souriant.
Puis, regardant autour d'eux, elle voit non loin l'immense bâtiment où le mot HOTEL Scintille aux côtés de plusieurs étoiles prestigieuses. « Notre hôtel est là chéri. Je pense que nous devrions aller déposer nos sacs, et prendre nos clés avant de repartir à la conquête de Berlin ! On pourrait aussi regarder les expositions, et les spectacles pour ce soir ? » Proposa-t-elle alors qu'elle lui prend la main pour le guider vers le bâtiment.
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Ezeckiel G. Bennett




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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyLun 4 Jan - 22:20

Liloo & Ezeckiel

« Gott weiß ich will kein Engel sein  »

Il sait qu'elle ne va pas bien, il le sent dans chacun de ses mouvements. Le mal-être de Liloo se répercute en lui comme un écho tombant au fond d'un gouffre sans fin. Il l'a rencontrée alors qu'il sortait d'un concert avec son groupe, au Japon. Le public Japonnais est génial mais les groupies sont un peu agressive, il a été pris au milieu d'une foule et ses gardes du corps n'arrivaient pas à le rejoindre. C'est Liloo qui a virée tout le monde, du haut de son 1m50 elle l'a aidée à sortir de cette foule pour revenir à l’abri. Il l'a remerciée et ils ont passés la nuit à discuter, autour d'un verre au bar de son hôtel. Le lendemain il rentrait en Angleterre, elle le suivait. Ils ont passés plusieurs soirées ensemble, il ne se lassait pas d'elle. Mais contrairement avec les autres, il n'y a jamais rien eu de sexuel avec Liloo. C'est une femme superbe mais il l'a toujours vue comme une sorte de petite sœur où une cousine qu'il devait protéger envers et contre tous. Tout comme elle l'a protégée la première fois qu'ils ce sont rencontrés, il a fait en sorte qu'il ne lui arrive jamais rien de grave. Ils ne se voyaient pas tous les jours au grand désespoir du musicien mais du moins, ils s’appelaient souvent. Et çà lui suffisait, le temps de trouver une solution afin de se voir un peu plus. Et puis il a fini par apprendre qu'elle venait à Oxford elle aussi, depuis il ne se passe pas un jour sans qu'ils ne prennent au moins un café ensemble, ils sont inséparable, il adore sa petite Liloo. Et autant dire que vu son état, si il tenait Maxime en face de lui... Il lui collerait une belle gifle avant de le renvoyer dans un pays quelconque, loin de sa princesse asiatique intouchable. Apparemment Maxime a tout quitté, cédant à une pression trop forte. Lâche qui laisse son amie dans le doute, pour cela le musicien n' a même pas cherché à le retrouver. Pas qu'il aurait été dans les extrêmes comme l'agresseur d'Avery, mais il lui aurait clairement dit sa façon de penser et nul doute que cela ne l'aurait vexé. Alors lorsque Liloo lui a demandée d'aller à Berlin pour un week-end Ezeckiel n'a pas eu le cœur de lui refuser. Qui plus est c'est un bon moment pour que Ana et Lily se retrouvent toutes les deux, il faut dire qu'ils sont souvent tous les trois avec Ezeckiel et que mère et fille ont besoin d'être ensemble.

Le voilà dans un taxi pour son hôtel avant que finalement, le véhicule ne s'arrête et qu'ils cherchent la bonne rue pour trouver le bâtiment où ils vont dormir. Comme le bon touriste qu'il est, il sort son téléphone pour prendre une photo mais sa meilleure amie s'invite sur les clichés. Pendant quelques minutes ils enchaînent les poses ridicules et les éclats de rire devant l'appareil avant que finalement, il ne lui envoi les photos par message. Ainsi qu'une à Ana pour lui assurer qu'il est bien arrivé. Il ne tarde pas à recevoir un sms de sa douce pour lui dire qu'elle pense à lui, sans plus. Ils sont au début d'une relation assez spéciale, il ne sait pas encore trop où il va avec elle. C'est encore calme, soft et un peu gêné, il adore ça. Voir les joues d'Ana se colorer de rouge lorsqu'il lui fait une déclaration aussi niaise qu'un peu ridicule. Elle lui répond quelque chose d'idiot également mais il voit bien à son regard embué et ses gestes tremblant, qu'elle aime ça. Il ne rajoute rien et la regarde dans ces moments là, il savoure la rougeur de son visage et son expression gênée et ravie en même temps. C'est là qu'elle est la plus belle et qu'il la désire le plus. « Notre hôtel est là chéri. Je pense que nous devrions aller déposer nos sacs, et prendre nos clés avant de repartir à la conquête de Berlin ! On pourrait aussi regarder les expositions, et les spectacles pour ce soir ? » Il la suit sagement après avoir pris les sacs, laissant son amie libre de gambader comme la jeune gazelle libre qu'elle est. Derrière elle, il relève le visage vers la silhouette de sa Liloo et sourit tristement. Il n'aime pas voir sa meilleure amie comme ça, même si elle ne lui dira pas vraiment qu'elle va mal, il le devine largement. Il la connaît très bien après tout, ce n'est pas comme si c'était difficile de lire dans ses yeux. Mais il ne lui dira rien où du moins pas grand chose. Enfin ils arrivent à l'hôtel, elle demande leur chambre et il monte jusqu'au numéro qui leur est donné. En attendant qu'elle déverrouille la porte, il regarde tout autour de lui. C'est un palace, magnifique et très luxueux, comme toujours son amie ne veut que le meilleur. « J'ai entendu dire que tu aimais The Weeknd ? Enfin si je juge toutes les photos de lui dans ton facebook. » Il pose les sacs dans la chambre lorsque cette dernière est ouverte. C'est un lit deux places, très grand et la chambre est superbement bien décorée. Un sifflement appréciateur sort de ses lèvres alors qu'il regarde tout autour de lui. Enfin, revenant à ce qu'il disait il se penche, ouvre sa valise et après avoir fouillé, sort deux tickets. « Deux places pour The Weeknd, en présidentielle, ce soir à l'Arena. Je les ai eu au dernier moment... Ça te dit ? » Il lui sourit et doucement, vient l'embrasser sur la joue. « Et demain, visite de musée, restaurant et expositions en tout genre ! » Là il prend dans sa valise un tee-shirt propre et enfin, alors que Liloo se change également, il ôte son haut pour enfiler quelque chose de propre et de plus léger. En quelques minutes après ils sont prêt à partir alors, ils sortent de la chambre, verrouillent et quittent l'hôtel pour se balader dans les rues de Berlin. Comme toujours lorsqu'il se promène avec Liloo il lui offre son bras en guise de support, tel le couple qu'ils semblent former. Ses yeux regardent tout autour de lui mais il ne s'arrête sur rien en particulier, pourtant au milieu des boutiques, une attire son regard. Un salon de tatouage. Une idée folle traverse son esprit alors qu'il se tourne vers sa meilleure amie. « On se fait un tatouage ? Le même toi et moi, petit, discret, pour représenter notre amitié... » Propose Ezeckiel avec un sourire.

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J. Liloo Gonzales




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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyVen 8 Jan - 18:19

Gott weiß ich will kein Engel sein
Ezeckiel & Liloo
Ce week-end avec son meilleur ami arrivé au bon moment. La vie de Liloo prenait un tournant auquel elle ne s'était pas attendu, et elle n'osait le dire mais cela l'angoissait. Même si elle râlait beaucoup, l'optique de son mariage avec une des familles les plus en vue d'Angleterre l'avait plutôt réjouit. Cela aurait mit ses parents à l'abris et ils auraient eut le nom qui leur manquaient pour être reconnu comme des personnes importantes. Ils étaient des parias dans la société, des parvenus, dont la multi-culture était vue comme une tare. Ils n'étaient rien d'autres que des prolétaires qui avaient fait des affaires, et avaient eut de la chance aux yeux du reste des aristocrates anglais. Leur orgueil mit à mal, le mariage entre les Langlais, et les Gonzales aurait permis à ces derniers d'être reçus comme des princes. Et les Langlais auraient eut l'argent qu'ils venaient de perdre dans les affaires. Hasard terrible qui a détruit cette famille sans rien entacher à leur prestige. Et maintenant qu'est-ce qu'il allait advenir d'eux ? La jeune femme ne le savait pas, mais elle sentait que cette histoire allait mal terminer. Ses parents n'étaient pas ravis d'apprendre le départ de Maxime, mais ils ne pouvaient pas en vouloir à Liloo : elle avait fait tout ce qu'elle pouvait pour lui. Elle aurait aimé cependant avoir plus qu'une lettre. Il devait arrêter de toujours prendre la fuite ainsi. Ecrire une lettre, mettre les voiles, et ne pas se retourner. Il avait quitté Eliakim ainsi, il venait de faire de même avec elle.
Et comment était-elle sensée l'accepter aussi facilement ? Orgueilleuse certes, mais surtout loyale, la jeune femme s'inquiétait pour son ami. Il avait été là pour la guider lors de son arrivé à Oxford, et jamais ils n'avaient coupé les ponts. Elle devait mettre une croix sur dix années à refaire le monde avec Maxime ? Et pourquoi une telle décision ? Peut être avait-il revu Eliakim, et peut être cela avait été trop dur à supporter pour lui. La jeune femme devait aller voir l'ancien amant de Maxime, vraiment. Elle devait absolument le voir pour discuter, essayer de comprendre. Peut être qu'il savait des choses qu'elle ignorait.

Mais pour l'heure elle allait oublier tout cela, le laisser derrière elle et avançait. Berlin était une ville fantastique, qu'elle portait vraiment en estime. Elle aimait y venir, d'autant plus aux bras d'Ezeckiel. Arrivés dans leurs chambres, ils découvraient une suite fantastique où ils avaient assez d'espace pour faire une soirée avec une vingtaine d'autre personnes. « J'ai entendu dire que tu aimais The Weeknd ? Enfin si je juge toutes les photos de lui dans ton facebook. » Elle se tourna vers lui, suspicieuse, se demandant qu'est-ce qu'il avait comme idée derrière la tête. « Si je les aime ? Qui ne les aimerait pas sérieux ?! » Hystérique. The Weeknd faisait partie de ses coups de coeur de l'année. Elle était vraiment tombée amoureuse de cette voix si unique, suave et si douce. Cette inquiétude, cet appel. Quelque chose entre la mélancolie et le désir. Fantastique, vraiment, alors comme pour le reste de ses passions elle l'avait affiché abusivement sur facebook. Histoire que tout le monde soit bien au courant.
Laissant Ezeckiel découvrir les lieux, elle le voit finalement repartir vers sa valise et en sortir quelque chose de mou. « Deux places pour The Weeknd, en présidentielle, ce soir à l'Arena. Je les ai eu au dernier moment... Ça te dit ? » Un. Deux... Hurlement hystérique. Elle sautilla jusqu'à lui et lui arracha les billets des mains avec le cri d'une fan de Justin Bieber qui apprenait qu'elle le verrait en chaire et en os. Adolescente, un peu folle, mais clairement enthousiaste, la jeune femme sauta au cou de son Ezeckiel pour lui déposer un smack sur la bouche. « PUTAIN ! PUTAIN ! PUTAIN !!! »  Non. Elle n'arrivera pas à dire autre chose que cela. Elle regardait les billets. Des places présidentielles. Sans déconner ? Ce mec est fou. Elle devrait l'épouser, vraiment. Il le méritait amplement. Elle s'arrêta finalement de sauter au bout de trois minutes, et tourna vers lui un regard inquiet. « Faut que je trouve un truc à me mettre. » Inquiétude toute féminine alors qu'elle court vers sa valise, et l'ouvre en grand, découvrant des tenues aussi extravagantes les unes que les autres. « Et demain, visite de musée, restaurant et expositions en tout genre ! » Elle acquiesce sans arrêter de chercher LA tenue idéale. Elle finit par s'arrêter sur un pantalon rouge fluide, un t-shirt noir au col en chemise, et des escarpins rouges. Elle court dans la salle de bain, et se rafraichi rapidement avant de se ré-habiller, se maquiller, et se re-coiffer. Elle sort, toute pimpante, à nouveau sortable, et excitée comme une puce. Elle revient vers Ezeckiel, qui s'est également mis sur son trente-et-un. Beau comme un dieu. Ils sortent de la chambre, et il vient lui offrir son bras - comme d'habitude - qu'elle prend avec un sourire ravie sur le visage. Elle a une veste en cuir pour parfaire sa tenue. Ils sortent ainsi de l'hôtel, avant de parcourir les rues de Berlin, à la manière d'un couple.
Finalement Ezeckiel s'arrête devant une petite boutique particulière, sous le regard inquiet de Liloo. « On se fait un tatouage ? Le même toi et moi, petit, discret, pour représenter notre amitié... » Comment dire non à cela ? Rougissant, elle re-pense à la dernière fois où elle s'est faite tatouer quelque chose. « La dernière fois que quelqu'un m'a proposé un tatouage en signe d'amitié je me suis retrouvée avec un dauphin sautant devant un coucher de soleil sur les fesses. »  Dit-elle comme si elle lui annonçait qu'elle aimait les beignets aux pommes. Naturel étonnant de la part de la jeune femme, elle prend la main de son ami pour le guider dans le salon. « Je veux un truc classe cette fois. BONJOUR !! »  Dit-elle en entrant dans la boutique, avec un immense sourire sur les lèvres. Ils sont vite accueillis par un des tatoueurs qui leur demande ce qu'il peut faire pour eux dans un anglais presque parfait. « Un tatouage chacun mais un truc... Complémentaire. Pas très grand, et genre... Sur les mains parce que mon cher et tendre est tatoué de partout déjà. » Commença-t-elle à déblatérer alors que le tatoueur tourne un regard fasciné vers Ezeckiel. Silence. Il finit part contourner le bar et venir lui serrer la main. Putain un fan. Il commence alors à dire à quel point il aime Ezeckiel et tout ce qu'il fait, qu'il est un chanteur exceptionnel blablabla... sous le regard amusé de Liloo. Peut être qu'ils pourraient avoir ce tatouage gratuitement finalement. L'Allemand revient, prenant un livre sous l'accueil pour le leur présenter. Plusieurs tatouages dedans. Liloo commence à le feuilleter, et s'arrête bientôt, souriante. « Celui la. » Dit-elle en montrant le symbôle du Ying et Yang.
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Ezeckiel G. Bennett




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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptySam 9 Jan - 23:28

Liloo & Ezeckiel

« Gott weiß ich will kein Engel sein  »

Ce week-end est une bénédiction pour son amie, Ezeckiel le sait. Elle a désespérément besoin de souffler et de s'éloigner de la ville d'Oxford où tout le monde ne parle plus que de ça. Le second départ de Maxime le professeur. Car bien évidemment tout le monde sait qu'il est déjà partir une première fois de la même façon, laissant son amant de l'époque, tomber dans une dépression sans limite. Maintenant c'est la femme qu'il devait épouser qu'il laisse, tout le monde s'en donne à cœur joie et l'Oxymoron devrait bientôt en faire un article pour faire parler plus encore. Ezeckiel a entendu des bruits de couloir bien évidemment et souvent, ces derniers jours, les murmures s'arrêtaient lorsque son amie passait dans les couloirs de l'université, preuve, si il a encore besoin d'en avoir, que tout le monde parle de Liloo. Au moins ce week-end ils vont s'afficher à des concerts, des sorties en tout genre et cela fera bien jaser. Tout le monde va oublier sa folie avec Anastasia et tout le monde va râler de savoir la belle avec une rock star connue mondialement. Ce que Ezeckiel aime dans le fait d'être connu c'est que, si il veut, surtout au sein d'Oxford, il peut attirer l’œil et la jalousie sur quelqu'un a un seul post instagram qui sera vu par des milliers de personnes. Alors il n'hésite pas à partager la photo sur les réseaux sociaux. Aussitôt elle atteint le millier de vus en quelques minutes, dépassant de loin la nouvelle de la cure de désintoxication de Miley Cyrus. Il sourit, fier de lui avant de finalement montrer les billets de concert à sa meilleure amie qui s'empresse de venir lui voler un smack. Il reprend les billets de concert en photo et en fait de même sur instagram, déclenchant une vague de jalousie venant, d'ailleurs, de plusieurs élèves de l'université. L'honneur de Liloo est sauvé. Ouf !

Finalement ils décident de s'offrir une balade dans les rues de Berlin alors, agissant tel un couple pour que Liloo n'attire par d'hommes trop lourd comme c'est souvent le cas, elle le prend par le bras. Pour Ezeckiel s'arrête devant un salon de tatouage, attiré par les beaux motifs dessinés sur des mannequins. Une idée folle traverse son esprit, un tatouage représentant leur amitié. Finalement l'idée n'est pas si absurde, ils sont amis depuis longtemps et ils l'ont toujours été malgré parfois, la distance qui les empêchait de se voir dés qu'ils le voulaient. Ils entrent dans la boutique et alors que sa meilleure amie s'adresse au vendeur, ce dernier se détourne pour lui serrer la main. Un fan ! Même en plein Berlin ! Toujours touché par ce genre geste, Ezeckiel accepte de prendre une photo avec lui et de lui faire un autographe sur le bras, le jeune tatoueur jure qu'il va se le faire graver à l'encre à la fin de la journée, pour le garder pour toujours. Ezeckiel rit de l'idée et s'applique dans sa signature afin que le motif soit beau, surtout si il doit le garder à vie. « Attend... Un dauphin sur la fesse ? » Demande Ezeckiel en repensant aux paroles de son amie. « Tu dois me montrer ça ! » Il éclate de rire après sa phrase, imaginant le dessin bien kitch et un peu affreux, ornant la fesse de sa meilleure amie. « Celui la. » Dit-elle en lui montrant du doigt le symbole du yin et du yang. « Ok, ça me va ! » Le tatoueur appelle un de ses collègues qui arrive quelques secondes après. « Suivez moi. » Il prend la main de Liloo et suit les deux tatoueurs jusque dans une des pièces stériles. Ils s'installent sur les fauteuils, Ezeckiel présente sa main gauche au tatoueur qui commence par désinfecter la peau et préparer sa machine. « Alors vous ferez lequel vous ? » Demande le jeune homme au musicien. « La partie toute noire. » Le tatoueur acquiesce et commence à tracer le motif sur papier prévu à cet effet, il le décalque sur la peau d'Ezeckiel qui ne bouge pas. « T'as peur Chou ? » Demande le rockeur à sa meilleure amie, juste à côtés de lui. « En l'honneur de cette nouvelle vie et de notre amitié. » Rajoute le professeur alors que le tatoueur allume sa machine et commence son travail.

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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyLun 11 Jan - 0:56

Gott weiß ich will kein Engel sein
Ezeckiel & Liloo
Se faire tatouer ce n'était pas une chose que la jeune femme adorait. Elle avait son petit Chester dans le cou qu'elle adorait, délire adolescente qu'elle avait concrétisé pour son dix-huitième anniversaire. Mais la douleur qu'elle avait ressenti l'avait très vite calmée. Ou pas vraiment, étant donné le dauphin qu'elle avait sur le cul maintenant. Avoeu de cette présence qui fit apparemment réagir Ezeckiel. Oubliant son fan allemand, ce dernier se tourna enfin vers elle, interloqué : « Attend... Un dauphin sur la fesse ? » Elle acquiesça, mi-honteuse mi-amusé. C'était ridicule, mais en même temps c'était tellement elle. Elle et Sasha. Quand les deux jeunes femmes se retrouvaient pour faire la fête rien ne semblait capable de les arrêter. Rien ne semblait capable de les calmer, ou de ne pas les pousser dans leurs limites. A faire des conneries, des choses stupides. Elles buvaient jusqu'à s'oublier, se réveillaient dans les draps de beaux blacks dont elles avaient oublié le nom - si comptait qu'elles l'aient su un jour - et elles se faisaient tatouer les fesses. Ridicules. Mais c'était leur manière d'être vivantes. « Tu dois me montrer ça ! » Exigea son meilleur ami dans son hillarité. Elle lui offrit un regard suspicieux. « Quand nous serons seuls tous les deux mon chaton ~ »  Promit-elle finalement avant de prendre la collection de tatouage pour choisir le leur.
Elle choisit finalement un symbole Ying et Yang. Une partie sur lui, une autre partie sur elle. C'était parfait. C'était tellement eux : différents mais complémentaires. Perfection absolue. Sans vraiment laisser le choix à Ezeckiel elle lui montre le tatouage illustré. « Ok, ça me va ! » Fort heureusement. En même temps il a pas le choix alors voila. Pensa-t-elle en souriant. Le tatoueur leur propose de le suivre, ce qu'ils font sans plus de discussion. La décision est prise, alors allons-y, faisons nous charcuter la peau pour le restant de notre vie. Ils entrèrent dans un petit salon, et s'assirent sur deux sièges face au tatoueur. Ce dernier fait les calques et les posent sur leur peau. Ezeckiel choisit la partie noire. Liloo se retrouve avec la blanche. « Ca m'arrange, il n'y aura pas le remplissage ! » DIt-elle en souriant, tirant la langue à son meilleur ami. « T'as peur Chou ? » Elle hausse les épaules. « Pas vraiment, mais j'aime pas avoir mal. J'sais pas comment tu as fait tout ça toi ! Tu dois avoir un petit côté masochiste quand même... » Dit-elle en montrant ses bras remplis de tatouages. Elle avait l'impression qu'il portait un pull. Mais non, c'était les dessins colorés qui parcouraient son corps. Il était fou. Complètement fou. « En l'honneur de cette nouvelle vie et de notre amitié. » La machine s'allume et le tatoueur commence son travail sur Ezeckiel. Elle grimace en le voyant faire. « Ca fait mal ? » Demanda-t-elle à son meilleur ami.

Finalement, cela fut assez rapide, et après quelques soins vient le tour de la jeune femme. Elle inspire profondément se pose sa main sur la table pour passer sous les piques douloureux de la machine. Elle sert les dents, et attend que cela passe. Elle ne peut empêcher un petit cri de surprise quand le tatoueur commence, ce qui provoque le rire de ce dernier. Elle se tourne vers Ezeckiel. « Y a vraiment que pour toi que je peux faire ça bordel ! Tu m'offres une bière après Bennett ! » Exigea-t-elle. Avant de garder le silence et d'attendre la fin de cette terrible épreuve. Qui se termina assez rapidement. Elle adorait le résultat. Elle se mit face à son meilleur ami et brandit sa main sur laquelle est dessinée sa moitié. « PHOTO INSTAGRAM MEC ! C'EST TROP BEAU NON ?? »  Dit-elle en sautillant sur place comme une tarée.

Ils paient, ils prennent les crèmes dont ils ont besoin, et s'en vont. Une fois dehors elle lui saute au cou et l'embrasse sur la joue. « T'es génial toi tu le sais ? »  Demanda-t-elle en regardant son tatouage. Elle l'adorait. Elle l'adorait vraiment. Finalement ils reprirent le chemin du centre pour découvrir Berlin avant leur concert. « Sinon, que me racontes-tu Bennett ? Qu'est-ce ça fait de sortir avec la Gorgone ? »
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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyJeu 14 Jan - 17:30

Liloo & Ezeckiel

« Gott weiß ich will kein Engel sein  »

Il adore les tatouages, ils ont tous une signification particulière pour lui. Il se souvient de chaque moment où il c'est fait tatouer, de chaque journée. En passant par la fleur jusqu'aux motifs chinois, ils les aime tous et jamais il ne voudra les faire enlever. Il a bien choisi ses tatouages, ils font partis de lui, intégralement. Et puis il aime se faire tatouer quelque chose qui a du sens, l'amour ou l'amitié sont pour lui des thèmes chers qu'il aime avoir sur la peau. Liloo est sa meilleure amie depuis très longtemps maintenant et il se demande comment il n'a encore jamais pensé à se faire inscrire quelque chose sur la peau pour elle. Content de cette idée il s'assoit dans un siège confortable et donne sa main au tatoueur. La douleur, il ne la sent plus, depuis le temps d'ailleurs il est presque insensible. Et puis il part du principe que si il veut vraiment quelque chose il ne sentira pas la douleur qui l'accompagne. Alors il ferme les yeux et attend que ça passe. Ce n'est pas si long, au bout d'un quart d'heure le tatoueur lui annonce qu'il a terminé. Ezeckiel se lève après avoir étalé un peu de crème sur sa peau maltraitée et avec un sourire, se tourne vers son amie. « A ton tour. Sois forte, ça ne fait pas mal ! » Assure Ezeckiel en serrant le point devant elle pour checker. « On est des durs ! » Ajoute le musicien en s'asseyant à ses côtés pour la soutenir alors qu'elle passe la douloureuse épreuve de torture. Finalement au bout d'un moment c'est également terminé pour elle. Elle se relève, il la rejoint dans la salle à côtés pour qu'ils payent. Le patron des lieux lui fait moitié prix en le reconnaissant, Ezeckiel le remercie encore et lui permet de prendre une photo de lui avec le tatouage pour prouver qu'il est bien venu dans leur boutique et enfin, repart avec sa meilleure amie. « Ouais il sont super beaux ! Et après tu viendras râler ! » Répond le musicien à sa meilleure amie après avoir pris la photo des tatouages et l'avoir posté sur instagram.

« T'es génial toi tu le sais ? » Il rit et l'embrasse sur la joue également, doucement tout en repartant avec elle dans les rues de la magnifique capitale. Ils croisent quelques personnes mais apparemment, la ville est assez calme. En revanche c'est la foire dans les cafés et les restaurants qui sont bondés. Ezeckiel a eu raison de commander dans un restaurant, au moins ils pourront manger avant d'aller au concert. Ils arrivent au carrefour d'une ruelle, il la prend par la main et lui fait emprunter un petit chemin qui les emmènera directement devant le restaurant où ils vont dîner. « Sinon, que me racontes-tu Bennett ? Qu'est-ce ça fait de sortir avec la Gorgone ? » Il rit un peu en se passant une main gênée dans sa crinière brune, ses cheveux bruns reprennent aussitôt leur forme décoiffée. « Je sais que ça peut paraître fou mais... Je m'éclate avec elle. Je pense que je tombe sous son charme un petit peu plus chaque jours. On est bien ensemble, elle me redonne le sourire et dés que je suis avec elle j'ai l'impression de respirer. On ne m'avait jamais fait ressentir ça... » Il s'arrête et lui adresse un sourire d'excuse, il sait qu'il devient fleur bleu lorsqu'on ne lance sur le sujet et qu'il sait qu'il ne sera pas jugé. Liloo, au mieux se moquera un petit peu de lui sans pour autant être méchant il le sait. Il n'y a jamais de jugement entre eux, seulement une profonde amitié et un respect sans faille. « Et puis... Il faut avouer que c'est une femme magnifique. Si tu vois ce que je veux dire... » Ajoute le musicien avec ce regard d'ange qu'il sait faire parfois. « Et toi comment tu vas ? Comment tu prends le départ de Maxime ? » Ils devront bien finir par aborder le sujet, il sait que Liloo a besoin d'en parler et de toute façon elle ne trouvera personne de mieux que lui pour parler de ce sujet un peu délicat. Le départ de Maxime n'est un secret pour personne, toute l'école a appris en quelques minutes que le professeur de littérature était parti en laissant pour la seconde fois, une simple lettre.

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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptySam 16 Jan - 23:07

Gott weiß ich will kein Engel sein
Ezeckiel & Liloo
Elle était tatouée, et pire que cela encore, c'est que c'était de son plein gré et qu'elle en était fière. Il faut dire que les tatouages étaient super jolies, et qu'elle n'avait pas eut si mal que cela. Enfin, si elle avait grave souffert, mais elle le vivait plutôt bien ! « Ouais il sont super beaux ! Et après tu viendras râler ! » Levant les yeux au ciel la jeune femme décide de ne même pas répondre. Pouf. Pensa-t-elle d'une manière totalement puérile en sortant du salon de tatouage après avoir pris de la crème et s'en être passé déjà un peu sur la main. Elle regarde le résultat et sourit. Elle adore vraiment. C'est plein de sens, et quand elle regarde que sa moitié ça ressemble à un spermatozoïde avec un oeil. Et ça, c'est vraiment super cool !
Ils repartirent tous les deux dans les rues de Berlin, se perdant dans les rues du centre ville sans vraiment faire attention au lieux où ils se trouvaient. Ils aimaient faire cela, c'était une habitude un peu stupide pour eux. Ils marchaient, parlant jusqu'à ce qu'il commence à faire nuit. Alors seulement ils se rendaient compte qu'ils étaient complètement perdus. C'est à ce moment là qu'ils se mettaient à paniquer, demander à tous les gens autour d'eux où ils se trouvaient quitte (souvent) à recevoir des réponses vraiment idiotes. Exemple. Perdus dans les rues de Tokyo, ils se sont retrouvés dans un restaurant pour savoir où ils se trouvaient. Réponse : Dans un restaurant à Tokyo. Merci.

Pour l'heure elle décida qu'il était temps de passer aux choses sérieuses et posa à son meilleur ami LA question qui lui brûlait la langue depuis qu'ils étaient tous les deux. Comment se passait sa relation avec la Gorgone. Liloo n'appréciait pas spécialement Anastasia Fitzwilliam. La raison en était de sa réputation de grande frustrée de la vie qui s'amusait à faire chier tous ses collègues. A les torturer. A leur rendre la vie vraiment impossible. Mais pour une raison que Liloo ignorait, Anastasia évitait de venir faire chier les étudiants en psychologie. Jamais aucun d'entre eux n'avait eut affaire à elle, et c'était tant mieux pour la jeune femme. Mais imaginer un homme comme Ezeckiel, si doux et passionné avec une femme aussi frigide et casse-couille qu'Anastasia, ca tenait du miracle. Ou de la folie. Du masochisme pur et dure. Son meilleur ami était peut être malade. Ou ensorcelé. Ou fou. Ou les trois. Peut être les premiers symptômes d'une skyzophrénie dont il n'avait pas encore conscience. Le pauvre... « Je sais que ça peut paraître fou mais... Je m'éclate avec elle. Je pense que je tombe sous son charme un petit peu plus chaque jours. On est bien ensemble, elle me redonne le sourire et dés que je suis avec elle j'ai l'impression de respirer. On ne m'avait jamais fait ressentir ça... » Elle reste là, le regardant avec la bouche grande ouverte, ne pouvant croire à ce qu'il venait de lui dire. Est-ce qu'il était sérieux ? Il s'éclatait avec Anastasia ? Sincèrement ? il était en train de tomber amoureux d'elle ?! Ok. Cool. « J'ten pries, baise là comme il faut qu'elle devienne un peu moins conne au boulot. » Demanda-t-elle simplement en reprenant son visage normal, un air moqueur et exaspéré sur le visage. Mais heureux poru son ami malgré tout. S'il était bien, c'était ce qui lui importait le plus. Qu'importe avec qui cela pouvait bien être. Après le départ de l'autre là... Amélie... Alaric... Armaniaque (elle a pas la mémoire des prénoms c'est terrible !)... Ezeckiel s'était prostré dans le silence et la boisson. Une chose que Liloo n'aimait pas du tout. Depuis qu'il tournait autour d'Anastasia il allait bien mieux. Au grand plaisir de la jeune femme. « Et puis... Il faut avouer que c'est une femme magnifique. Si tu vois ce que je veux dire... » Monsieur a honte d'être une grosse tapette quand il parle nana ? Ouais faut avouer que la Gorgone est grave canon. Et en tant que mi-lesbienne, Liloo l'a bien remarqué. « Quand elle sourit, ce qui doit pas arriver souvent. » Dit-elle aussi mauvaise qu'elle le pouvait. Mais moqueuse, rieuse même. Elle s'amusait beaucoup à parler amour avec Ezeckiel, surtout quand ca le mettait mal à l'aise.

Mais finalement les choses prirent un chemin qu'elle aurait aimé reculer encore. « Et toi comment tu vas ? Comment tu prends le départ de Maxime ? » Elle perdit son sourire, et inspira profondément. Elle devait se douter qu'il poserait la question, elle avait tendu le bateau pour se faire battre. Et peut être que ca lui ferait du bien d'en parler au final. Après tout, toute l'université était au courant, alors elle devait se douter qu'Ezeckiel le serait aussi. Maxime n'était pas le genre de mec dont tout le monde se fichait. Il avait fait la une de l'Oxymoron en se tirant comme ca une seconde fois. Crétin. « Je... J'ai du mal à comprendre pourquoi il est parti. Il a laissé sa putain de lettre, certes. Mais je ne suis pas Eliakim. Je ne suis pas un crétin d'adolescent fou d'amour. » Dit-elle, refusant de se comparer au premier amour de Maxime. Elle n'était pas une adolescente amoureuse, elle n'était pas folle de Maxime. Elle pouvait l'écouter, le laisser partir sans pleurer. Mais il avait décidé de partir sans un mot. Du jour au lendemain. « Notre mariage était... arrangé par nos parents. Je devais avoir son rang, lui mon fric, et c'est tout. C'était mon pote, mon parrain d'université. On était pote putain !? Il aurait pu me parler... Et il a décidé de ne pas le faire. » Dit-elle, plus en colère qu'autre chose à présent. Elle lui en voulait pour cela. Elle lui en voulait pour ce manque de confiance en elle. « Il ne supportait pas d'être à Oxford, c'est ce qu'il a marqué dans sa lettre. Il était lâche, mais qu'il ne pouvait pas faire cela. Et qu'il ne pouvait pas me faire cela. Parce que j'étais une fille qui devait rester libre et blablabla... Libre de baiser avec mon frère qui est pas mon frère puisqu'il est adopté et que mes parents ont jamais été fichu de me le dire. » Dit-elle, parlant à toute vitesse, laissant la frustration, la colère et le dégout d'elle-même parler pour la première fois depuis longtemps. Elle sentait les larmes monter dans sa gorge, et inspira profondément pour les ravaler. Elle s'arrêta et regarda Ezeckiel dans les yeux. « Est-ce que... J'ai un truc qui cloche ? Genre je fais fuir les gens bien, et je suis pas... la fille qui a le droit de tomber amoureuse et d'avoir une histoire d'amour comme tout le monde ? » 

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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyJeu 21 Jan - 22:59

Liloo & Ezeckiel

« Gott weiß ich will kein Engel sein  »

« J'ten pries, baise là comme il faut qu'elle devienne un peu moins conne au boulot. » Il éclate de rire et lève les yeux au ciel. Venant de quelqu'un d'autre ça l'aurait vexé mais venant de Liloo, cela le fait clairement rire. Il n'y a aucune vexation entre eux et il ne se souvient pas d'une fois où la belle a dit quelque chose qui l'a blessé. C'est simple, jamais. Ils sont un peu comme Harry et Hermione, les deux héros de Harry Potter. Ils s'adorent et malgré tout ce qu'ils pourront se dire, jamais ils ne se vexeront car justement ils ne se jugent pas. Il sait que Liloo est franche, parfois trop ce qui souvent les a emmené dans des situations assez cocasse et parfois dangereuse. Comme la fois où, dans un bar au Brésil pour un concert, la belle a commencée à s'échauffer avec une jeune femme de son age sans penser que cette dernière était la petite amie d'un gros baron de la drogue de la ville. Ils auraient pu être criblés de balle ce jour là et pourtant, ils sont vivant. Car voir Liloo avec sa taille critique s'énerver, c'est assez comique. Surtout pour Ezeckiel. Lorsqu'il fait remarquer à son amie que Ana est une femme magnifique, elle lui répond qu'elle doit l’être lorsqu'elle sourit, ce qui fait rire une seconde fois Ezeckiel. « J'avoue qu'au boulot c'est une femme assez froide... » Admet le musicien en marchant, la tête penchée en arrière pour apprécier le moindre rayon de soleil qui viendra réchauffer sa peau. Qu'elle belle journée ! Avec sa meilleure amie, un nouveau tatouage et un superbe concert qui arrive, il est enchanté par ce voyage qui est une idée excellente. Finalement il préfère aborder le sujet de Maxime maintenant, le faire lors du repas risquerait de couper l'appétit de sa meilleure amie. Au moins le sujet aura été abordé et ils pourront passer à autre chose. Il sait qu'elle en a besoin, c'est évident. L'homme qu'elle devait épouser est parti du jour au lendemain en laissant une lettre, seulement ça. « Je... J'ai du mal à comprendre pourquoi il est parti. Il a laissé sa putain de lettre, certes. Mais je ne suis pas Eliakim. Je ne suis pas un crétin d'adolescent fou d'amour. » Lui dit-elle, il fronce les sourcils et tourne un regard très doux vers elle. « Eliakim a beaucoup souffert. Du moins c'est ce que me disait Anastasia. Tu n'es pas la première a qui il le fait tu le sais... » Il s'arrête et n'en dit pas plus, il lui laisse le temps de poursuivre son explication sans l'interrompre.

« Notre mariage était... arrangé par nos parents. Je devais avoir son rang, lui mon fric, et c'est tout. C'était mon pote, mon parrain d'université. On était pote putain !? Il aurait pu me parler... Et il a décidé de ne pas le faire. Il ne supportait pas d'être à Oxford, c'est ce qu'il a marqué dans sa lettre. Il était lâche, mais qu'il ne pouvait pas faire cela. Et qu'il ne pouvait pas me faire cela. Parce que j'étais une fille qui devait rester libre et blablabla... Libre de baiser avec mon frère qui est pas mon frère puisqu'il est adopté et que mes parents ont jamais été fichu de me le dire. » Arrêt. Ezeckiel s'arrête de sourire et la regarde comme si elle sortait d'une autre dimension. Qu'est ce qu'elle vient de dire ? Il ouvre la bouche pour lui demander des précisions sur ce qu'elle vient de dire mais elle ne semble pas le voir, elle poursuit encore, en colère apparemment. Elle se tourne vers lui et plonge son regard dans celui du musicien, il est aussitôt touché par la colère et la tristesse qui semble percer dans les yeux de la belle. « Est-ce que... J'ai un truc qui cloche ? Genre je fais fuir les gens bien, et je suis pas... la fille qui a le droit de tomber amoureuse et d'avoir une histoire d'amour comme tout le monde ? » Il soupire et se passe une main dans les cheveux. « Il n'y avait pas d'amour entre vous Liloo... » Répond seulement Ezeckiel tout en réfléchissant pour trouver les mots, les bons mots qui pourront apaiser les doutes de sa meilleure amie. « C'était... Un mariage arrangé entre vous. Certes il était ton ami et tout mais il n'y avait pas d'amour entre vous. Tu es libre maintenant de trouver l'amour et surtout, d'être avec quelqu'un seulement parce que tu le veux. Tu es parfaite Liloo, tu es intelligente, drôle, magnifique... Ne te prend pas la tête parce qu'un idiot te hurle le contraire. Il a fait la même chose avec Eliakim, par peur et surtout par lâcheté. Il... C'est un lâche. Il ne mérite même pas de poser ses yeux sur toi, tu es trop unique pour qu'un homme aussi insignifiant ose te regarder. Tu sais, si je n'avais pas Ana... Je t'aurais ouvertement dragué. » Ajoute le musicien en l'embrassant doucement sur la joue. « Tu es magique Liloo... Et personne n'a le pouvoir de te dire le contraire où de te faire sentir que tu ne l'es pas. » Il la reprend contre lui et l'invite à poursuivre sa route. « Par contre on va revenir sur quelque chose... Tu baises ton frère qui n'est pas ton frère ? Tu m'expliques là ? » Lui demande Ezeckiel, curieux d'en savoir plus sur ce que son amie cache. Enfin, ils arrivent devant une petite boutique de souvenirs. Il attrape la main de son amie et entre dans la boutique. « Je cherche quelques souvenirs pour... Ana. Tu m'aides ? » Il allait lâcher le prénom de Lily mais au dernier moment, il c'est souvenu que personne ne savait pour la petite fille. En déambulant dans la boutique, il aperçoit un chapeau qui permet de tenir deux bière à la fois et de boire de la boisson à l'aide d'un tube en plastique. Il sourit et l'attrape afin de le mettre sur la tête de sa meilleure amie.

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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyDim 24 Jan - 20:17

Gott weiß ich will kein Engel sein
Ezeckiel & Liloo
Ils parlaient d'Anastasia Fitzwilliam. Et sans déconner, Liloo avait encore du mal à admettre l'idée qu'Ezeckiel et la Gorgone étaient en couple. Officiellement ou pas (apparemment elle tenait à faire une sorte de test avant de s'engager, ce qui était un peu con aux yeux de Liloo mais après tout chacun fait ce qu'il veut de ses fesses) elle n'arrivait pas à imaginer Ezeckiel et elle, nus, riant, ou même souriant, heureux. C'était improbable. Profondément improbable dans les yeux de Liloo qui imaginait Ezeckiel sortir plutôt avec une jeune femme survoltée qui était aussi gentille et adorable que lui, capable de le suivre au bout du monde pour jouer de la guitare et gueuler dans un micro. Une fille comme elle en fait. Ezeckiel méritait de sortir avec elle. Image encore plus perturbante que celle d'Ezeckiel baisant Anastasia. Définitivement. « J'avoue qu'au boulot c'est une femme assez froide... » Elle sourit, retenant un rire moqueur. « Tant qu'elle est pas frigide... » COMBO !! Elle passe une main devant sa bouche comme pour retenir son rire, et offre un regard lumineux à son meilleur ami. Ca va ! On a le droit de rire, merde ! pense-t-elle en levant les yeux au ciel.

Suite à cela ils abordent LE sujet douloureux. C'était cependant un passage obligé, Liloo le savait. Parler de Maxime lui fera du bien, et peut être qu'elle sera capable de comprendre certaines choses. Ezeckiel était son meilleur ami, son confident. Elle avait fait plus de connerie avec lui qu'avec quiconque au monde, et elle avait une confiance aveugle en son jugement, et son amitié. Elle osait se montrer fragile et incertaine face à lui, chose qu'elle ne faisait jamais en temps normal. « Eliakim a beaucoup souffert. Du moins c'est ce que me disait Anastasia. Tu n'es pas la première a qui il le fait tu le sais... » Elle hausse les épaules. Elle connait bien l'histoire entre Maxime et Eliakim. Et justement, elle sait à quel point les choses entre elle et lui étaient différentes. Elle ne méritait pas qu'il la traite comme son ex. Elle aurait mérité une explication, pour être prête à parler à ses parents, à expliquer pourquoi ils n'auraient pas ce titre qu'ils espèrent depuis des années pour ne plus être regardés de haut par le reste de la société mondaine londonienne. « Il aurait pu m'en parler, et m'expliquer. Je l'aurai pas retenu, Moi. » Dit-elle, plus froide, se fermant pour cacher sa déception et sa tristesse.
Car, elle l'avoua vite après, c'est elle qui était touchée dans son narcissisme, sa fierté, son égaux de femme. Qu'est-ce qu'elle avait qui faisait partir tous les hommes autour d'elle ? « Il n'y avait pas d'amour entre vous Liloo... » Vrai. Elle le savait. Mais il y avait quand même de l'amitié et (elle le croyait jusqu'à présent) du respect. Apparemment il était trop bien pour lui expliquer les raisons de son départ. Crétin de Langlais. Vas mourir. « C'était... Un mariage arrangé entre vous. Certes il était ton ami et tout mais il n'y avait pas d'amour entre vous. Tu es libre maintenant de trouver l'amour et surtout, d'être avec quelqu'un seulement parce que tu le veux. Tu es parfaite Liloo, tu es intelligente, drôle, magnifique... Ne te prend pas la tête parce qu'un idiot te hurle le contraire. Il a fait la même chose avec Eliakim, par peur et surtout par lâcheté. Il... C'est un lâche. Il ne mérite même pas de poser ses yeux sur toi, tu es trop unique pour qu'un homme aussi insignifiant ose te regarder. Tu sais, si je n'avais pas Ana... Je t'aurais ouvertement dragué. » Elle sourit en regardant son meilleur ami. Elle se sentait petite et surtout naïve. Elle se sentait bête, insipide, trop jeune pour être amoureuse. Elle n'y comprends rien à tout cela. Elle ne comprend rien aux faits et gestes de Maxime. Elle ne comprend rien aux raisons qui l'ont poussé à partir. Elle ne comprend rien à ce qu'elle devait faire maintenant. Elle est perdue, complètement. Libre, certes, mais elle l'a toujours été. Elle aurait aimé faire quelque chose pour sa famille. Et elle a échoué. « J'aurai aimé qu'il m'en parle... Simplement. Qu'il me prouve que... je le méritais. Je méritais qu'il m'en parle. Il était un putain d'aristocrate, et sans doute... cette différence entre nous a fini par le rattraper. Je suis une parvenue, je viens d'une famille de parvenue. Pour quelle raison m'aurait-il expliquer des choses qui me dépassent ? » Dit-elle, résignée et sarcastique. Elle détestait ces putains de jeux sociaux. Elle aimerait s'en défaire, mais elle ne veut pas abandonner ses parents. Ils comptent sur elle. Faire un bon mariage, pour avoir un titre, un rang, une reconnaissance. C'est tout ce qu'ils attendaient d'elle. Elle devait faire ça pour eux.
Ou pas, car apparemment ils étaient incapables d'être francs avec elle aussi. L'honnêteté est une vertu en voie de disparition. « Tu es magique Liloo... Et personne n'a le pouvoir de te dire le contraire où de te faire sentir que tu ne l'es pas. » Dit-il en venant lui embrasser la joue. Et ca lui fait du bien. Ca lui met du baume au coeur, et elle se sent déjà mieux. C'était l'effet Ezeckiel, il était le seul (avec Tobias peut être...) à pouvoir la faire se sentir mieux en si peu de temps. Il est son essentiel.

Ils reprennent leur chemin, marchant dans la vieille ville, allant de magasins en magasins sans vraimetn savoir où ils se rendent. « Par contre on va revenir sur quelque chose... Tu baises ton frère qui n'est pas ton frère ? Tu m'expliques là ? » Elle sent ses joues s'empourpraient. C'était ... gênant. Profondément gênant. Mais c'était Ezeckiel. Alors fuck. « Iosef. Tu sais, mon petit frère. Ca fait des années que je l'ai pas vu... Donc quand j'ai croisé un beau gosse absolu en boite, et que je l'ai ... Sauté dans un coin sombre, je ne m'attendais pas à apprendre que c'était lui. Mon frère. » Dit-elle alors qu'ils rentraient dans un magasin. Un magasin de souvenir de Berlin, avec pleins de choses ridicules, kitsch, ou poétiques. Elle continue son récit, de toute façon personne ne les écoute, et la majorité des gens sont des allemands. « Quand j'ai trouvé la force d'aller le voir pour ... lui rappeler qui j'étais... j'ai découvert 1. qu'il avait un fils adorable. 2. qu'il était adopté, et de ce fait qu'il n'était pas mon frère. 3. que j'ai grave envie de retenter l'expérience, et c'est perturbant. Je sais pas quoi faire Ez... » Dit-elle, se désespérant elle-même.
Ils regardent les choses qui se trouvent dans le magasin et il finit par se tourner vers elle. « Je cherche quelques souvenirs pour... Ana. Tu m'aides ? » Elle acquiesce et commence à regarder ce qui se trouve dans la boutique. Des t-shirt avec des Bob L'éponge qui disent des trucs en allemand. Des peluches d'ourson avec des bières à la main. Des drapeaux. ET ... Elle sent qu'on met un truc sur sa tête. Elle se tourne vers un miroir et se découvre avec une casquette à bière. Hilarité. « JE VEUX ! Mais je doute que ca plaira à la Gorgone ! » Dit-elle en l'enlevant de sa tête pour regarder Ezeckiel. « Mais tu pourrais lui prendre... une boule à neige ? Ou... Une tasse avec écrit Berlin en 28 langues différentes ! Ou alors... Y a vraiment que des trucs Kitsch ici !!! Un Monopoly en Allemand !! »  Crie-t-elle, retrouvant son hystérie habituel. Elle prend finalement un t-shirt avec Bob l'éponge et se tourne vers lui. « Aller, j'suis sure que c'est une grande fan de Bob ! Non ? Elle aime quoi la Anastasia ? » Demande-t-elle avec naïveté. Sans penser à mal, mais si elle en sait plus sur elle, elle l'aidera sans doute mieux à trouver son cadeau.
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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyMar 26 Jan - 0:15

Liloo & Ezeckiel

« Gott weiß ich will kein Engel sein  »

« Tant qu'elle est pas frigide... » « HEADSHOT ! » Hurle Ezeckiel en éclatant de rire devant sa meilleure amie. Il est bien loin de se vexer, comme toujours il sait que Liloo ne parle pas d'un ton méchant, qu'elle ne dit pas ça pour le blesser où autre chose. Aucun jugement, seulement une profonde amitié entre eux. C'est d'ailleurs rassurant de se dire qu'il peut encore tomber sur des personnes qui ne se prennent pas la tête, qui aiment sans se poser des questions inutiles et surtout qui ne jugent pas à la première occasion. Ezeckiel est chanceux d'avoir Liloo, il s'en rend compte à chaque fois qu'elle est à son bras. Son petit rayon de soleil sud-Américain. La belle emporte le soleil partout où elle va, il brille dans son regard et réchauffe le cœur du musicien lorsqu'il ne va pas bien. Aussitôt le sujet devient plus douloureux pour elle mais la discussion est nécessaire, elle aura besoin de le sortir avec quelqu'un et il sait que si ce n'est pas lui alors, elle ne parlera sans doute à personne d'autre. Lui seul est capable de faire assez le pitre pour la faire rire alors qu'elle voudrait pleurer. Il grimace alors que son amie lui rappelle être une parvenue, il n'aime pas qu'elle parle d'elle ainsi. « C'est qu'une histoire de fric ce genre de titre. Arrête... Ça sert à rien. T'es pas une parvenue, tes parents ont bossés pour en arriver là. Beaucoup de familles de riches vivent sur l'entreprise de papa et maman et sur le fric de la famille qui a claquée avant de pouvoir tout dépenser. Eux ils sont à plaindre. Ils ne connaissent rien de la valeur du travail, de l'inquiétude pour arriver aux buts qu'on se fixe. Toi, tes parents, vous êtes exemplaire. Les grandes familles Anglaise, ils se pavanent mais si tu leur demandes de bosser, ils en sont incapable pour la plupart. »

Crache Ezeckiel en haussant les épaules. Il ne supporte pas cette histoire de famille riche où pas, de titre, de différence sociale. Pour lui tout le monde devrait être égaux malgré l'argent qu'il y a sur le compte en banque. C'est une honte de regarder quelqu'un de haut car on a la poche bien remplie. Finalement Ezeckiel ose lancer le sujet de ce fameux frère apparemment incestueux, avec un sourire il demande des précisions à sa meilleure ami qui, aussitôt, semble rougir. « Attend... T'es gênée ! » Fait remarquer Ezeckiel en riant ouvertement. Les joues de son amie se colore d'une belle teinte rose/rouge, absolument adorable. « Iosef. Tu sais, mon petit frère. Ca fait des années que je l'ai pas vu... Donc quand j'ai croisé un beau gosse absolu en boite, et que je l'ai ... Sauté dans un coin sombre, je ne m'attendais pas à apprendre que c'était lui. Mon frère. Quand j'ai trouvé la force d'aller le voir pour ... lui rappeler qui j'étais... j'ai découvert 1. qu'il avait un fils adorable. 2. qu'il était adopté, et de ce fait qu'il n'était pas mon frère. 3. que j'ai grave envie de retenter l'expérience, et c'est perturbant. Je sais pas quoi faire Ez... » Ce dernier réfléchit une seconde avant de se tourner vers son amie. « C'est pas ton frère ? Aucun lien de sang. C'est bon, fonce, baise ! » Répond le musicien comme si cela était d'une logique absolue. Finalement, en arrivant dans un magasin de souvenirs, ils commencent à fouiller parmi les objets les plus loufoques alors qu'il lui demande de l'aide pour trouver quelques souvenirs à ramener à Anastasia. Et à Lily aussi. « Bon après tu dois aussi lui demander son avis mais si ça ne dérange ni l'un ni l'autre alors il y a aucun problème de conscience. En revanche... Enfin tes parents auraient put te dire qu'il n'était pas ton frère non ? » Fait remarquer Ezeckiel avec un petit sourire gêné. Il pose sur la tête de Liloo un chapeau porte-bières et, en l'enlevant la belle lui fait remarquer que cela ne plairait pas à Ana.

« Détrompe toi ! » Lance Ezeckiel en repensant au match de foot qu'ils sont allés voir ensemble. Ana, dans le feux de l'action, a même été jusqu'à provoquer un bon début de bagarre qui heureusement a vite été calmé par la sécurité. Il ne l'avait jamais vue comme ça, il en a été choqué pendant une bonne heure. « Non oublie le monopoly et la boule à neige ! » Fait remarquer le professeur en riant un peu. Finalement il trouve au milieu de plusieurs souvenirs un sac en bandoulière rose et noir avec comme emblème, l'ours de Berlin. Il le prend pour Lily, il est classe et fera sans doute sensation auprès de la jeune fille qui veut être à la mode wesh tavu. Il prend pour Anastasia un tee-shirt pour femme composé de photos d’œuvres de Street-art de Berlin. Il est beau et il espère que cela lui plaira. « Ana... Elle aime la photo. Les choses simples. Le foot, son chien et... » Il s'arrête net en voyant une paire d'oreilles de lapins pour chiens aux couleurs du drapeau Allemand. Il attrape ce gadget et aussitôt, rejoint les caisses avec son amie pour payer le tout. « Je compléterais d'un assortiment de biscuits et de charcuterie. Je devrais gagner des points. » Lâche Ezeckiel en riant un peu. « Par contre secret hein... Tu gardes ça pour toi. Vraiment. Ana et moi c'est nouveau et surtout on ne veut pas que tout Oxford soit au courant. » Lui demande le professeur avec un clin d'oeil. Finalement ils sortent de la boutique et sans attendre, le musicien guide son amie dans un petit restaurant non loin. « J'ai aussi réservé ici... Ça te plaît ? L'idée d'un repas où on critique tout Oxford. Qu'elle joie... Soyons encore pire que l'Oxymoron ! »

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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptySam 6 Fév - 18:38

Gott weiß ich will kein Engel sein
Ezeckiel & Liloo
Iosef, Iosef, Iosef. Autant dire que sa vie tournait autour de sujets terribles ces derniers temps. Entre Iosef, Maxime, Ezeckiel, Yani-Grey... Elle se rendait compte que la présence de testostérone autour d'elle était en train de la changer progressivement en un mec avec des seins. Elle buvait de la bière, regardait le foot, et elle laissait son corps faire toute sorte de bruit loin d'être sexy. Elle se battait, baisait avec tous ceux qui passait devant elle, et surtout elle ne cherchait pas à connaitre leur nom ou à les rappeler un jour. Un enfoiré, elle était en train de devenir un putain d'enfoiré. Et le pire dans tout cela c'est qu'elle ne voulait pas même s'en plaindre. Elle aimait bien les mecs qui constituaient son univers. Elle s'était toujours mieux entendue avec les mecs d'ailleurs, depuis qu'elle était enfant. Les filles c'est trop doux, trop nian-nian, trop pleurnichard. Ca parle de poney, de chaussures, et de coiffure. Elle, elle aime pas les poneys, elle porte toujours ses Docs, et elle change de coiffures uniquement lorsqu'elle veut changer de vie. Elle préfère courir dans les rues avec les mecs, à parler foot, fille, et alcool. C'était plus marrant.
Mais pour l'heure, alors qu'elle se retrouvait avec Ezeckiel, elle se mit à parler de Iosef. De ce qu'il s'était passé, et surtout de son envie de recommencer. « C'est pas ton frère ? Aucun lien de sang. C'est bon, fonce, baise ! » Voila. C'est pour cela qu'elle aimait rester avec des mecs. Ils se prennent pas la tête, ils vont droit au but, et ils ne viennent pas lui faire des grandes leçons de morale en mode : non mais attend ma chérie, tu peux trop pas faire ça, t'imagine tu l'as vu grandir et tout quoi ?! C'est pas très très morale... Au feu la morale, je veux de la baise, et Iosef baise gravement bien. « Bon après tu dois aussi lui demander son avis mais si ça ne dérange ni l'un ni l'autre alors il y a aucun problème de conscience. En revanche... Enfin tes parents auraient put te dire qu'il n'était pas ton frère non ? » Elle se mordit la lèvre, et se tourna vers lui. « Je les ai appelé. Ma mère a pleuré. Mon père a gueulé. J'ai gueulé plus fort. Il a dit qu'il viendrait sans doute mettre tout cela au clair le mois prochain. J'lui ai répondu que ça urgé pas, après tout j'avais déjà attendu vingt ans avant de connaitre la vérité. Il a finit par me faire la leçon en mode "Les petites filles impolies seront brûlées sur la place publique".... Je lui ai raccroché au nez quand il m'a demandé des explications pour Maxime. » Dit-elle. La dernière conversation téléphonique qu'elle avait eut avec ses parents avait été désastreuse, mais pour l'heure elle leur en voulait encore, et elle ne voulait pas vraiment avoir affaire à eux. Bien au contraire.
Au final elle se recula d'un pas et montra son corps en ondulant. « Quant à Iosef, qui pourrait résister à touuuuuuuuut ca ? » Elle finit par exploser de rire tandis ce qu'il la chargeait de trouver un cadeau pour sa Ana-terrifiante-stasia.

Elle se retint de lui dire de lui offrir un kit pour apprendre à sourire, ou une pilule du bonheur et se mit en chasse pour lui trouver quelque chose de convenable. Peine perdue, même la casquette à bières que Ezeckiel lui mit sur la tête ne pourrait pas complet cette frigide assumée... « Non oublie le monopoly et la boule à neige ! » Liloo leva les yeux au ciel, et continua ses recherches. Finalement, Ezeckiel sembla trouver son bonheur et ils se retrouvèrent en caisse pour payer. Elle-même s'offrit un magnifique t-shirt (trop grand) avec écrit des insultes en Allemand, et un autre t-shirt avec des seins pour Yani-Grey. Parce que c'est rock, moche et qu'il est obligé d'aimer. Voila. « Par contre secret hein... Tu gardes ça pour toi. Vraiment. Ana et moi c'est nouveau et surtout on ne veut pas que tout Oxford soit au courant. » Elle sembla réfléchir à la question, prenant la position du penseur de Rodin, pour le faire attendre. « Hum... A qui pourrais-je bien en parler ? Je suis désolée de te l'apprendre mon chéri, mais mes potes s'en bas les couilles de ta vie sexuelle. » Finit-elle par avouer en lui tirant la langue, profondément moqueuse. Elle finit cela dit par lui donner un coup sur l'épaule, mauvaise joueuse. « J'pensais que tu me ferai un peu plus confiance que cela quand même ! J'suis vexée. » Dit-elle en croisant les doigts, faisant mine de le bouder.
Jusqu'à ce qu'ils arrivent devant un petit bistrot-restaurant-mignon. Il lui ouvrit la porte, et la fit entrer devant lui. « J'ai aussi réservé ici... Ça te plaît ? L'idée d'un repas où on critique tout Oxford. Qu'elle joie... Soyons encore pire que l'Oxymoron ! » Hum... Elle lui sourit, et entra de bonnes grâces, le laissant annoncer leur nom, leur arriver, et leur désire d'avoir une table. Elle se laissa guider par le serveur (au beau ptit cul) et s'assit sur la banquette. « Bon, tu te rattrape bien. Offre moi une bière, et dis moi tout ! » Dit-elle en souriant. « Il y a eut pas mal de bordel ces derniers temps à Oxford. Entre les tentatives de suicide des uns, et le meurtre des autres, c'est la folie ! »  Ton détaché. Toujours très compatissante. Merci Liloo.
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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyDim 7 Fév - 1:08

Liloo & Ezeckiel

« Gott weiß ich will kein Engel sein  »

« Je les ai appelé. Ma mère a pleuré. Mon père a gueulé. J'ai gueulé plus fort. Il a dit qu'il viendrait sans doute mettre tout cela au clair le mois prochain. J'lui ai répondu que ça urgé pas, après tout j'avais déjà attendu vingt ans avant de connaitre la vérité. Il a finit par me faire la leçon en mode "Les petites filles impolies seront brûlées sur la place publique".... Je lui ai raccroché au nez quand il m'a demandé des explications pour Maxime. » En gros c'est la merde pour tout le monde. L'idée est vulgaire mais en règle générale, ça résume assez bien la situation. Il ne répond pas à sa meilleure amie de toute façon aucun conseil ne serait assez bon pour une situation pareille. Et puis ses conseils viendraient d'une personne qui vit la même chose. Lui même ne s'entend pas du tout avec ses parents, la dernière fois qu'il les a eu au téléphone c'était... Il y a trois mois ? Seulement pour lui demander si il avait des nouvelles de sa sœur Charlotte. Lorsqu'il a répondu qu'il en avait et qu'elle allait bien, ils lui ont à peine dis au revoir avant de quasiment lui raccrocher au nez. C'est son grand désespoir, ils le voient comme un musicien drogué et sans doute, qui reste cloîtré chez lui toute la journée pour se piquer et s'envoyer dans la troisième dimension. L'image fait mal et dérange mais connaissant son père il n'est pas impossible qu'il ne le voit comme ça. Ezeckiel ne boit plus, fume très peu et ne se drogue surtout plus. Il aurait pu finir entre quatre planches si il n'avait pas arrêté certes mais voilà plusieurs années qu'il est propre et qu'il aurait aimé que ses parents saluent le geste et l'effort. La cure de désintoxication était un véritable supplice qu'il ne souhaite à personne. Lui il c'est sevré de trois choses, drogue, alcool et cigarette. Le tout en même temps. Il n'en dormait plus et souffrait le martyr jusqu'à ce qu'un matin, il demande à sortir. Et qu'il recommence à vivre en se rendant compte que la vie est belle tout de même. Puis il en veut à ses parents, si seulement ils avaient été un peu plus présent auprès de lui, nul doute qu'il n'aurait pas eu besoin de s'envoyer dans un monde sans jugement, sans souffrance et sans peur composé de drogues et d'alcool. C'est le passé certes et pourtant la douleur est toujours là, brûlante comme un morceau de fer chauffé à blanc.

Heureusement la présence de sa meilleure amie lui rajoute du baume au cœur, surtout lorsqu'elle se met à se déhancher doucement devant lui en parlant d'une voix aiguë, empreinte d'un rire qu'elle contrôle. « Quant à Iosef, qui pourrait résister à touuuuuuuuut ca ? » Il éclate de rire et la prend par le bras pour rejoindre le restaurant où il a commandé. « Personne ne peut résister ! » Ajoute Ezeckiel alors qu'ils entrent dans le restaurant et qu'ils prennent leur place à leur table. Aussitôt un serveur vient leur apporter le menu ainsi qu'un petit cocktail sans doute offert par la maison. « Bon, tu te rattrape bien. Offre moi une bière, et dis moi tout ! Il y a eut pas mal de bordel ces derniers temps à Oxford. Entre les tentatives de suicide des uns, et le meurtre des autres, c'est la folie ! » Il hoche la tête avant d'attraper le petit verre contenant une boisson translucide, tel de l'eau. Il sent une seconde, l'alcool est très fort et lui pique les yeux. « C'est du schnaps je crois... En tout cas ça m'en a tout l'air. » Assure Ezeckiel avant de trinquer avec sa meilleure amie et de prendre le verre cul sec pour ne pas se brûler la gorge avec l'alcool. Il repose le verre et appelle le serveur pour demander deux bières. D'un pour faire passer tout ça mais surtout, pour exaucer les désirs de son amie. « En effet l'année a été difficile à Oxford. Après je ne me mêle pas trop des ragots mais... Enfin c'est impossible de ne pas savoir pour Eden et Balthazar. » Surtout que pour Eden il était en deuxième ligne étant donné qu'il connaît bien Mischa. « J'imagine que c'est une mauvaise année et un début d'année difficile. Une passade, ça devrait s'arranger. » Le serveur revient avec les bières, il lui adresse un signe de tête pour le remercier. « J'aimerais sortir un nouvel album. Je lance un mec qui s'appelle Mischa et qui est une perle. Et ma sœur est de retour en Angleterre ! Alors niveau potin, on a mieux ? » Rit Ezeckiel en l'invitant encore une fois à trinquer.

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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyDim 7 Fév - 19:11

Gott weiß ich will kein Engel sein
Ezeckiel & Liloo
« Personne ne peut résister ! » Non, absolument personne. Et ceux qui diront le contraire sont des gros menteurs. Après tout il suffisait de voir le tableau de chasse de Liloo pour bien voir que c'est une femme irrésistible. Elle ne doute pas que son frère ne pourrait pas lui résister si jamais elle venait avec la ferme intention de se l'envoyer. Elle serait du genre à le faire. Elle aime le sexe. Elle aime le sexe passionnément. Parfois elle se demande même si elle n'aime pas un peu trop cela. Elle ne se souvient pas de la dernière semaine qu'elle avait passé en s'abstenant de toute relation sexuelle avec qui que ce soit. Elle était du genre à devoir aller en soirée se faire donner quand elle n'a pas été touchée depuis plus de deux jours. Est-ce qu'elle était nymphomane ou seulement pleine d'énergie ? La question méritait sans doute d'être posée, mais elle pensait être plus hyperactive qu'autre chose. Après tout elle n'avait pas couché avec Ezeckiel. Ou pas depuis longtemps. Est-ce qu'ils ont déjà couché ensemble ? Elle sait plus. Ca fait trop longtemps qu'elle le connait, trop de choses qu'ils partagent. Passons, la seule chose qu'elle sait c'est qu'elle ne couchera pas avec lui. Et si elle n'en a pas envie c'est qu'elle ne doit pas être nymphomane. Cela dit si ce soir elle rencontrait un fan de rock mignon.... BREF.
Elle doit avouer que celle qui résiste le moins c'est elle.

Pour l'heure les voila qui entre dans un petit restaurant histoire de diner avant de se retrouver au concert. Une excellente idée de la part d'Ezeckiel. Comme toutes ses idées d'ailleurs. Le serveur leur apporte de quoi boire alors qu'ils s'installent à une table. « C'est du schnaps je crois... En tout cas ça m'en a tout l'air. » Du shnaps ? Elle en est heureuse car elle n'a jamais eut l'occasion d'en boire. Elle y a pensé, elle l'a voulu, mais elle a toujours été trop bourrée avant d'y repenser. Alors elle prend son verre, et y trempe ses lèvres. L'alcool est si fort qu'il lui brûle la trachée, et la fait grimacer. Putain de merde ca dépote ! Elle sourit, grisée par cette nouvelle saveur, et le boit cul sec. « C'est trop bon ! » S'exclame-t-elle sans prendre au cas des personnes qui les entourent en reposant son verre sur la table. Un homme, un vrai.

Ils en arrivèrent à parler d'Oxford, et de ce qu'il s'était passé à l'université ces derniers temps. Liloo ne savait pas grand chose. Elle avait reçu des élèves traumatisés par les quelques évènements qui avaient fait la Une de l'Oxymoron mais elle-même ne s'était pas sentie vraiment concernée. « En effet l'année a été difficile à Oxford. Après je ne me mêle pas trop des ragots mais... Enfin c'est impossible de ne pas savoir pour Eden et Balthazar. » Eden, elle ne savait pas grand chose d'elle. Une espèce de fille de riche qui avait tenté de se défoncer sur un toit pour se suicider. Une dramaqueen de première aux yeux de la psychologue qui n'était pas vraiment reconnut pour sa compassion. Quant à Balthazar, son meurtre (même s'il était horrible) faisait venir dans son bureau tous les cas sociaux que l'université portée en son sein. Elle ne se sentait pas concernée par ces deux personnes. Pas du tout. « J'imagine que c'est une mauvaise année et un début d'année difficile. Une passade, ça devrait s'arranger. » Elle hausse les épaules. « C'est Oxford, c'est toujours le théâtre du crime. » Dit-elle comme si cela était naturel, qu'il n'y avait rien d'exceptionnel à tout ce qu'il se passait en se moment.
Finalement, ce qui l'intéressait plus c'était les ragots qui concernait directement Ezeckiel. « J'aimerais sortir un nouvel album. Je lance un mec qui s'appelle Mischa et qui est une perle. Et ma sœur est de retour en Angleterre ! Alors niveau potin, on a mieux ? » Mischa... Mischa... le nom ne lui était pas inconnue. Elle réfléchit un temps avant que la lumière ne se fasse dans sa tête : « C'est le chanteur des Dingoes non ? J'ai été les voir au Deepers ! C'est le meilleur moment du mois pour pécho tellement ils rameutent la foule ! Ils sont pas mal je trouve. Et grave mignons. » Dit-elle en souriant, avant de se pencher vers son ami. « Surtout la chanteuse. Putain j'en ferai bien mon quatre heures. » Chuchota-t-elle en se mordant la lèvre, dans une grimace extatique caricaturale.
Elle retourne au fond de son siège, et prend la mesure de ce qu'il vient de lui révéler d'autre. « Charlotte est de retour ? C'est super ! Ca faisait un moment qu'elle s'était tirée. La France, la Grèce ... Elle était où déjà ? » elle n'avait jamais eut la chance de la rencontrer, mais Ezeckiel lui en avait beaucoup parlé. Et comme tout ce qui avait trait à son meilleur ami, cela intéressait Liloo. Finalement, elle réfléchit à ce qu'elle pouvait trouver de mieux comme potin... « Je sais pas si je peux trouver mieux... Dis, rien à voir : tu penses quoi du nouveau prof de théâtre ? J'le trouve... Grave sex. » Dit-elle en se penchant vers lui, des étoiles dans les yeux.

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MessageSujet: Re: (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein   (Berlin) Gott weiß ich will kein Engel sein EmptyMer 10 Fév - 23:04

Liloo & Ezeckiel

« Gott weiß ich will kein Engel sein  »

Personne ne peut résister. Sauf lui. Ils n'ont jamais couchés ensemble et pourtant Liloo avait tenté de mettre Ezeckiel dans son lit plus d'une fois, il se souvient également d'une fois où ils étaient tellement ivres, qu'ils ont commencé à s'embrasser avant de se regarder et d'éclater de rire. Ce n'était pas possible, ils sont trop amis, ils n'iraient pas bien ensemble. Ezeckiel est sans doute le seul homme qui a su résister à Liloo et ses courbes parfaites car, on ne peut pas dire qu'elle n'est pas attirante. Liloo est superbe, magnifique et tellement bien faite. Lorsqu'ils sortent ensemble elle attire tous les regards et souvent, elle ne rentre pas seule chez elle. Ezeckiel connaît ça, il y a un époque il était pareil, il ne rentrait jamais seul chez lui et ramenait les plus belles créatures des boites dans son lit. Il était un tombeur oui, un véritable Don Juan mais il a changé. Pas sa meilleure amie. Et alors ? Ça le fait toujours autant rire, elle est belle et en profite, quoi de mieux ? Finalement ils arrivent dans le restaurant, un serveur mignon leur donne une table alors qu'ils s'installent. Il remarque les yeux de sa meilleure amie sur les fesses du serveur, il ne peut s’empêcher de rire doucement. On leur sert un verre de schnaps, ils le prennent et le boivent après avoir trinqué. Liloo le tombe cul-sec, sans doute se brûlant la gorge car c'est un alcool de vie très fort et agressif pour ceux qui n'ont pas l'habitude.

Pour l'heure ils discutent d'Oxford, théâtre de crimes et de problèmes depuis l'année dernière. Oxford a toujours été un endroit de débauche et de scandale mais depuis l'année dernière, il semble que l'université batte des records. « C'est Oxford, c'est toujours le théâtre du crime. » Elle n'a pas tord, bien au contraire. Il hoche la tête et la regarde tout en attrapant son verre de bière pour tremper ses lèvres dans le liquide légèrement alcoolisé et piquant. Finalement, comme toujours lorsqu'ils sont ensemble, ils font tourner les potins autour d'eux. Car après tout qu'est ce qui est plus intéressant qu'eux même ? Rien. « C'est le chanteur des Dingoes non ? J'ai été les voir au Deepers ! C'est le meilleur moment du mois pour pécho tellement ils rameutent la foule ! Ils sont pas mal je trouve. Et grave mignons. » Il hoche vivement la tête, souriant. « Oui c'est lui. Il chante divinement bien ! Je l'adore ! Puis c'est un super musicien, il va cartonner tu verras ! » Liloo ajoute un remarque sur la chanteuse Breeony, il ne peut s’empêcher de sourire. « J'te la présente si tu veux... » Ajoute le professeur avec un clin d’œil pour sa meilleure amie. Il est vrai que Bree est une fille magnifique, elle attire le regard et ne laisse personne indifférent. Ils en viennent sur le sujet de Charlotte et pendant une seconde, Liloo énumère des pays sans trouver le bon. « Elle était en Égypte » Ajoute Ezeckiel en riant plus fort encore. « Je sais pas si je peux trouver mieux... Dis, rien à voir : tu penses quoi du nouveau prof de théâtre ? J'le trouve... Grave sex. » Il s'arrête et réfléchit une seconde pour situer l'action. Le professeur de théâtre ? Ha oui, ça lui revient. « Il a une belle bouille et un cul... Mmmmh à croquer. Mais sans plus, j'en ferais pas mon déjeuner. » Il est vrai que Ezeckiel a toujours aimé les hommes bien fait, étant un bisexuel assumé, il n'a jamais eut honte de parler de ses goûts. Surtout avec Liloo, ils ont tendance à partager les même goûts en matière d'homme. Même si ça fait longtemps que le musicien n'a pas été au creux d'un mâle, un vrai. Et il faut avouer que ça ne lui manque pas plus que ça. Le serveur revient vers eux pour prendre les commandes, lui il prend une KartoffelSalat, un salade de pommes de terre en gros ainsi qu'une petite assiette de choucroute maison. Ca va être lourd, ça va lui tomber dans l'estomac mais il meurt de faim. Le tout arrosé de bonne bière, ça devrait passer. Le serveur prend aussi la commande de Liloo et repart en lançant en Allemand, d'une voix forte, les indications au cuisinier. « Par contre le serveur... » Lance Ezeckiel en laissant ses yeux glisser sur cette jolie paire de fesses qui dandine proche de lui. « Mangeons, le concert est dans une heure et demie ! » Le serveur leur apporte leur plat, ils se regardent et recommencent à discuter de tout et de rien. Avant de partir au concert, bras dessus, bras dessous. Des amis, simplement.

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