☆ date d'arrivée : 04/07/2015 ☆ potins balancés : 148
Sujet: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Jeu 8 Oct - 4:14
Les deux anciens amants.
« Une lady au milieu des sauvages. »
« En retard ! » Hurle presque Angelus en sautant de son lit, rapide comme l'éclair. Lui en retard, Angelus Azazel Debussy, premier du nom, en retard. Une honte ! En deux temps trois mouvements il enlève son caleçon, son tee-shirt et enfile son pull de joueur de cricket ainsi que son pantalon aux couleurs bleu et blanche d'Oxford. Il est salement en retard, il va se faire jeter par son entraîneur. Il aura le temps de penser à une excuse valable sur le chemin de l'université. Là il prend son matériel et encore mal réveillé, les cheveux en bataille et les yeux qu'il peine à garder ouvert, il se jette hors de son appartement et part presque ne courant vers le terrain de Worcester, situé entre deux bâtiments universitaire. Il arrive alors que l’entraînement à déjà commencé. Après quelques minutes de course il a le souffle court et la tête de l'homme qui vient vraiment de se réveiller. « En retard Angelus, c'est bien la première fois. » Ce dernier offre un pauvre sourire d'excuse à son entraîneur alors que ce dernier lui passe une bouteille d'eau et une barre de céréales. « Je me suis couché tard hier, j'ai révisé jusqu'à 2H du matin. On enchaîne les évaluations et les devoirs surveillés, j'ai un peu de mal avec la rentrée là. » Son entraîneur hoche la tête, convaincu par cette excuse qui est en plus de ça, totalement vraie. Angelus est en 7eme année d'histoire moderne et suit en même temps un double cursus en Théologie, il n'a pas vraiment le temps pour autre chose que les révisions en ce moment. Même si il adore ce qu'il étudie, il est tout de même content de sortir de ses révisions pour souffler un peu en faisant du sport.
Bon sauf aujourd'hui alors qu'il vient d'arriver en retard. C'est pire encore pour lui car il est capitaine de l'équipe. Enfin un signe de l’entraîneur, l'équipe arrête l’entraînement pour que Angelus entre sur le terrain après avoir avalé quelques gorgés d'eau et sa barre de céréales. Pendant une bonne heure il se défoule autant qu'il le peut, il donne tout ce qu'il a jusqu'à ce que le dernier coup de sifflet annonce la fin de l’entraînement. Il félicite plusieurs de ses joueurs et revient vers les bancs sur le côtés pour prendre la bouteille d'eau se trouvant dans son sac et boire un peu. C'est là que son regard se pose sur le doyen de l'université venu sans doute assister aux entraînements de l'équipe Oxfordienne. Surtout que les premiers matchs vont commencer. En compagnie de... Daisy. Sa fille adorée, belle comme le jour au milieu des joueurs qui tentent vainement de se pavaner devant elle. Angelus n'est pas très propre, il est plein de terre mais ce n'est pas pour ça qu'il évitera Daisy aujourd'hui. Alors il s'approche d'elle, elle se tient dans les gradins et il ne sait pas si elle l'a vue. Il l'a retrouvée il y a de ça quelques jours, heureux de revoir la seule femme qu'il a aimé mais toujours sans les réponses aux questions qu'il se pose. Tant pis, il se contentera de ce qu'elle veut bien lui donner et surtout lui dire. Il finira par savoir les raisons de son départ, avec le temps. « Monsieur le Doyen. » Il se penche légèrement en avant en signe de respect, vers le doyen de l'université. « Miss Hamilton. Votre charme déconcentre mes joueurs.. » Ajoute Angelus en faisant de même vers Daisy, tout sourire. « Vous ne m'aviez pas dit la dernière fois que vous vouliez apprendre le cricket Miss ? » Demande Angelus sans se dépêtrer de son sourire charmeur et amusé.
Sujet: Re: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Ven 6 Nov - 15:01
Une lady au milieu des sauvages
Tel Icare et le soleil, je ne peux rester loin de toi. Je suis irrésistiblement attirée par la flamme qui brule. Cette flamme qui nous anime. Tu es mon soleil, tout tourne autour de toi, je ne peux vivre sans toi. Laisse-moi t'approcher, laisse-moi me dévoiler.
Angelus & Daisy
Levant le nez d’un de ces bouquins, Daisy remarque son père en tenue décontractée. Une première. Certes, il a toujours ce charisme qui le définit si bien, mais il ne semble pas se diriger vers son bureau. « Daddy, tu t’en vas faire du sport ? Ou quelque chose du genre ? » Demande-t-elle en observant sa tenue, un petit sourire se dessine sur son visage. Elle attend sa réponse. « Je vais observer le match de Cricket, et je n’avais pas envie de salir un de mes costumes. Je ne suis pas si mal, comme ça ? » Lui répond le Doyen. « Tu es parfait… » Laissant sa phrase en suspens, elle se mordit la lèvre inférieure avant de répondre « ça te dérange si je t’accompagne ? Je n’y connais pas grand-chose en cricket, et j’aimerais voir à quoi ressemble un match ». Ce n’était pas la vraie raison, même si son excuse était vraie, mais elle voulait surtout voir le séduisant Angelus. Capitaine de l’équipe. « Bien sur ma chérie, mais dit adieu à tes talons ». Ils rient tout deux tandis que Daisy enfile des chaussures en toiles. Il est rare de la voir à plat, et pour cause, du haut de son 1m57, elle tente toujours de grappiller quelques centimètres pour ne pas paraître si petite. Bien que, ce soit connu, tout ce qui est petit est mignon.
Ils arrivent en avance sur le terrain, les joueurs se précipitent autour de l’entraineur qui salue son père, et le remercie de sa présence. Il affirme au Doyen que les joueurs vont donner tous leur possible, et que sa présence allait les motiver. Daisy remarqua les regards des joueurs se poser également sur sa personne, et n’y prêtant pas plus d’attention, prit le bras de son père pour se diriger vers les gradins quand son père lui demanda. « Je me demande où est leur capitaine. Debussy. Un de tes anciens amis il me semble, c’est dans son habitude les retards ? » Daisy détourne le regard, mais répond calmement « Non, je ne l’ai jamais vu en retard. C’est une personne sérieuse, je suis certaine qu’il a une bonne excuse. » Fin de la conversation. Ils partent se placer dans les gradins, en tant que spectateurs. C’est un excellent match, Angelus est finalement arrivé au cours de l’échauffement, et il n’a pas tourné les yeux une seule fois vers l’estrade où le Doyen et sa fille étaient installés. En revanche, Daisy ne l’a pas quitté des yeux une seule fois. Son corps, recouvert de terre, était sexy. Mouvant avec grâce.
Une fois l’entrainement terminé, il part en direction de son sac où il boit quelques gorgées d’eau, et son regard ose enfin se poser sur le duo incontournable de cette université. « Et bien, c’était un excellent entrainement. Tu ne trouves pas, ma chérie ? » Lui demande son père tandis qu’ils quittent les tribunes pour revenir vers le cœur de l’action. « Si, c’était très divertissant » répondit la belle brune, distraite. Angelus vint saluer le Doyen, en se penchant en signe de respect. Puis, se fut au tour de Daisy. Sa remarque la fit rire. « Ce ne sont pas les joueurs qui m’ont distraite pour ma part, mais leur capitaine ». Un regard complice, puis ils durent s’éloigner l’un de l’autre. Il lui rappela sa proposition d’apprendre le cricket, et jetant un regard en coin vers son père, elle ne put s’empêcher de répondre « je ne pouvais rêver d’un meilleur coatch pour apprendre. » Elle se rapprocha de lui, et plongea son regard dans le sien « on commence par où ? »
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Sujet: Re: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Dim 8 Nov - 22:51
Les deux anciens amants.
« Une lady au milieu des sauvages. »
Le souffle court il arrête son match sous quelques applaudissements de fans venus voir l’entraînement. Ils ont souvent un petit public lors des entraînements, ayant une excellente équipe ils attirent du monde. Il est rare qu'ils perdent des matchs, mieux encore ils ont deux ou trois anciens joueurs d'Oxford qui sont devenus professionnel maintenant, ça attire du monde c'est certain. Angelus rejoint l’entraîneur, s'excuse encore pour son retard et part prendre une bonne gorgée d'eau. Pourtant il se sent observé avec une insistance folle, n'ayant pas l'habitude de sentir un regard aussi puissant sur lui, il se retourne et cherche des yeux la personne qui le regarde ainsi. Trouvant la belle Daisy accompagnée de son père dans les gradins, il la rejoint avec ce même sourire amusé et charmeur qu'il a toujours lorsqu'il la croise. Saluant le doyen de l'université d'un geste très respectueux, il se tourne enfin vers Daisy. Après un regard pour le doyen Hamilton, il se met à parler à sa fille. Les bonnes manières font que l'on ne parle à une jeune fille qu'après consentement de son père, il a eu son accord d'un signe de tête. Rassuré, il peut enfin proposer sa main à Daisy et l'emmener un peu plus loin afin d'avoir un peu d'intimité. « je ne pouvais rêver d’un meilleur coatch pour apprendre. » Dit-elle avant de s'éloigner de son père. Angelus lance au doyen un regard rassurant, une façon de lui dire qu'il prendra soin d'elle. Le bel étudiant lui offre son bras en l'emmenant sur le terrain. Quelques battes et balles sont encore posés sur l'herbe.
« On peut commencer par quelque chose de simple. » Répond Angelus avant de se pencher, d'attraper une batte plate et une balle. « Ça c'est pour toi. » Dit-il en lui tendant la batte. Il la regarde, heureux d'être avec elle. Même si l'endroit est plutôt original pour des retrouvailles, il faut avouer que Daisy et Angelus n'ont jamais été comme tous les autres. Ils ce sont rencontrés en soirée, ils n'étaient pas du même pays et pourtant l'un comme l'autre ils ne ce sont plus lâchés par la suite. Même si la distance et la différence allait les séparer. Des années après ils ce sont retrouvés dans une chapelle alors qu'ils fréquentaient la même université sans réussir à se croiser encore une fois. Pour leur deuxième rendez-vous même si ce n'est pas vraiment un rendez-vous, ils sont sur un terrain de cricket. Elle est magnifique, il est plein de boue et donc sale. Il ne se souvenait pas d'elle si petite sans ses talons immenses. Au naturel, il la trouve plus adorable encore. Si c'est possible de séduire Angelus, elle vient de le faire une fois de plus. « Ton père ne nous lâche pas des yeux. Il a un regard très protecteur pour toi. » Fait remarquer le bel étudiant avec toujours ce sourire tendre. D'un mouvement rapide, il réussit à capter le regard du doyen posé sur sa fille. Comme si Angelus allait s'enfuir avec elle, il ne rate pas un seul de ses gestes. Trouvant cela touchant, il décide de reculer de dix bons centimètres. Une sorte de distance de sécurité.
« Commençons simplement par taper quelques balles d'accord ? Je te lancerais une balle elle rebondira et tu devras réussir à taper dedans. Je ne lancerais vraiment pas fort. » Sourit le bel étudiant pour la rassurer. « Au pire si tu n'as pas confiance tu peux mettre un casque. Tu resteras adorable malgré tout. » Lance innocemment le joueur en lui montrant un casque posé avec d'autres battes. « Nous sommes 22 joueurs sur le terrain. 11 de mon équipe et le même nombre dans l'équipe adverse. En gros, il y a un batteur et un lanceur devant les trois battons en bois planté dans l'herbe que tu as là. » Il lui montre d'un geste de la main les trois battons derrière elle et trois autres plantés un peu plus loin derrière lui. « Lorsque tu tapes dans la balle et qu'elle n'a pas encore été rattrapée, tu dois courir jusqu'aux autres battons. Tu marques un point. Tu fais le chemin inverse en courant pour marquer un autre point tant que la balle n'a pas été rattrapée. Tu comprends ? » Sourit Angelus et enfin un regard tendre vers Daisy ajoute. « C'est un peu compliqué vu comme ça. Pour aujourd’hui seulement... Essaye de taper la balle. On verra un autre jour pour la course. Et les autres règles ! » Il s'arrête et se recule un peu. « Prête ? » Demande l'étudiant en lançant la balle, doucement.
Sujet: Re: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Lun 9 Nov - 1:20
Une lady au milieu des sauvages
Tel Icare et le soleil, je ne peux rester loin de toi. Je suis irrésistiblement attirée par la flamme qui brule. Cette flamme qui nous anime. Tu es mon soleil, tout tourne autour de toi, je ne peux vivre sans toi. Laisse-moi t'approcher, laisse-moi me dévoiler.
Angelus & Daisy
Le Cricket est le deuxième sport le plus pratiqué au monde. Daisy comprenait maintenant pourquoi. C’était bien plus intéressant que le baseball, bien que les règles soient quelque peu similaires. Observant attentivement, Daisy était une excellente spectatrice tentant de comprendre en silence les règles, comment gagner des points, ou comment en faire perdre à son équipe. « Daddy, à part en tapant la balle, comment ils gagnent des points ? ». Le Doyen semble heureux de voir sa fille s’intéressait au jeu, il est passionné. « Si la balle touche un bout de bois, ce qu’on appelle des guichets, l’équipe gagne un point. Tant que la balle n’a pas été rattrapée, il te faut continuer à courir entre les guichets des deux camps. À ce moment-là, si tu es assez rapide, tu fais gagner un point supplémentaire à chaque aller-retour. Sinon, il est possible de gagner 4 points si la balle touche le rebord du terrain, ou 6 points si elle sort du terrain sans avoir été attrapée. » Il se tait le temps de laisser sa fille assimilée les informations, voir le jeu en même temps aide à comprendre ce que son père vient de lui enseigner. « Merci, Daddy » « je regrette qu’il n’y ait pas d’équipe de Cricket féminin à Oxford » souffle-t-il, quelque peu absent « tu aurais fait une excellente joueuse » finit-il par conclure, me regardant d’un air jaugeur. « Vraiment ? Je suis habile de mon corps, mais je ne pense pas que ce soit un sport qui me conviendrait » répond machinalement Daisy. Pour elle, les deux seuls sports qui valent la peine sont l’escrime, et l’équitation. « Tu serais une vraie hyène sur le terrain, acharnée et concentrée, je suis certain que tu pourrais parfaitement y jouer ». Comme à son habitude, le Doyen avait confiance en les capacités de sa fille. Parfois, ces plaisirs passaient tout de même en priorité, si Daisy n’était pas déjà très active au sein des clubs de l’université, il l’aurait probablement inscrite à celui-ci. « Une hyène ? » Retient seulement la jeune femme récemment élue Posh. « Ma chérie, ne te vexe pas, j’admire ta force de caractère ». Elle lui adresse un regard suspect, pas totalement convaincue par la réponse de son paternel.
Le match est terminé. S’éloignant du centre du terrain, Angelus se désaltère avant de venir les retrouver. C’est un gentleman, qui respecte les us et coutumes. Il ne fera jamais rien qui puisse embarrasser Daisy devant son père, le Doyen. Après quelques paroles échangées, Daisy se retrouve au niveau du Pitch, le centre du terrain où se trouvent les bâtonnets. Le bras que lui a tendu Angelus est réconfortant, la met en confiance. Une confiance qu’elle semble perdre quand elle est à ses côtés. Il la rend vulnérable. Angel lui rend une batte en lui expliquant que c’est pour elle. Elle saisit la batte tandis qu’elle croise son regard. Ce petit moment en sa compagnie illuminait sa journée, mais suite à leur dernière rencontre, elle craignait qui ne lui repose la question à propos de Paris, il y a huit ans. Quand ils étaient ensemble, c’est comme si le temps était suspendu, arrêté, pour leur permettre de se retrouver comme à l’époque. Ils étaient heureux, et pourraient probablement se rapprocher à nouveau, si Daisy n’était pas si obstinément concentrée à fuir. Quand il lui parle de son père, et du regard protecteur qu’il pose sur sa fille, Daisy sourit tendrement, avant de rire légèrement. « Il a peur que tu me blesses, ironiquement. À notre arrivée il m’a dit savoir que tu faisais partie de mes amis. Je lui avais vaguement parlé de toi à mon retour de France il y a huit ans, je suppose qu’il a une meilleure mémoire encore que ce que je pensais. Ton petit retard ce matin a dû le rendre suspicieux quant à mes fréquentations. » Le regardant dans les yeux, elle essaie de jauger sa réaction. Être honnête était une manière de se rapprocher de lui. Angelus décide de s’éloigner de dix centimètres de Daisy, jetant un regard au Doyen au passage. Le fait qu’il s’éloigne pour réconforter son père, sans chercher une récompense de sa part, touchait Daisy. C’est pour ça qu’Angelus arrivait à faire battre son cœur, contrairement aux autres prétendants. C’est elle qui fit un pas en avant pour toucher sa main « il a beaucoup d’estime pour toi » dit-elle comme pour le réconforter après ces dernières paroles « ton charme semble opérer sur tous les membres de la famille Hamilton ». Après lui avoir jeté un regard, elle recule pour retrouver une distance correcte, et l’écoute à propos du jeu.
« J’ai compris, je te fais confiance pour ne pas m’assommer » dit-elle en riant. Écoutant attentivement ces explications, elle se concentrait pour la suite. Angelus serait sa source de motivation, elle ne pouvait pas échouer face à lui. Quand il lui explique la partie où il faut courir, Daisy lui est reconnaissante de lui éviter cette partie pour aujourd’hui. « Je vous ai bien observé, je pense avoir tout compris, mais c’est le moment de le vérifier… » Son regard tendre, et son sourire, la font fondre de l’intérieur. Elle le boit des yeux. Il se recule encore, alors qu’elle rêve qu’il s’approche jusqu’à que leurs corps soient collés l’un à l’autre. Éloignant cette pensée, elle tente de retrouver sa concentration. « Prête si tu l’es ».
Daisy Hamilton a-t-elle tapé la balle ? Non.
Angelus lance la balle, et manier la batte et plus difficile qu’il n’y parait. Elle n’est pas très loin de la balle, quelques millimètres, mais la loupe. « C’est en forgeant qu’on devient forgeron, on recommence ? » Perdre n’était pas une possibilité, bien qu’il n’y avait aucun enjeu pour le moment excepté celui de passer plus de temps avec le bel étalon.
Dernière édition par Daisy Hamilton le Dim 14 Fév - 19:47, édité 2 fois
Oxide Radio
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Sujet: Re: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Lun 9 Nov - 1:20
Le membre 'Daisy Hamilton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Oui/Non' :
Angelus A. Debussy
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Sujet: Re: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Jeu 12 Nov - 1:00
Les deux anciens amants.
« Une lady au milieu des sauvages. »
Angelus a toujours été très sportif, ayant un grand besoin de bouger depuis l'enfance, ses parents l'ont toujours inscrit à tous les sports qu'il voulait faire. C'était une bonne chose cela lui permettait de sortir de la maison et de passer du temps loin de ses parents avec qui il ne s'entendait pas. Par la pratique de foot, cricket, polo et natation même il c'est forgé une santé solide et surtout une bande d'amis qu'il a toujours aujourd’hui même si ils vivent tous bien trop loin pour lui. C'est la chose qui lui permet de sortir de ses études et de souffler un peu, si il passe une journée sans même courir alors il tourne en rond et se sent mal. Il devient râleur, une vraie plaie pour toutes les personnes autours de lui. Sa cousine Alice l'envoyait dans la piscine lorsque plus jeune il n'avait pas eu sa dose de sport et qu'il commençait à lui taper sur les nerfs. S'en suivait une bataille d'eau monumentale et la perte d'une chaussure pour elle et de quelques cheveux pour lui. Elle lui manque, sa cousine, sa joie de vivre et son sourire rayonnant lui manque. Autrefois elle venait le voir en entraînement mais elle n'a plus le temps entre son couple, ses études et ses nouvelle fonction au sein d'Oxford. Heureusement ils se croisent souvent et ils passent au moins une après-midi ensemble chaque semaine. Mais tellement proche d'elle que si il s'écoutait, il passerait toutes ses journées avec elle. Depuis le début de l'année les choses ont changés pour lui, entre le retour de sa cousine et surtout les retrouvailles avec Daisy, il a beaucoup de chose à penser. C'est une bonne chose, il doit un peu décrocher de ses études car cela commence à le couper de toute relation normale. Hors ses bouquins, il ne voit pas grand chose depuis qu'il a commencé sa thèse l'année précédente. Voir Daisy aujourd'hui lui fait un bien fou. Il la regarde et se sent sourire sans pouvoir se contrôler. Une énergie nouvelle coule dans ses veines comme si il avait été trop fatigué depuis longtemps, comme si son corps puisait dans ses réserves depuis 8 ans pour tenir.
C'est peut-être vrai, il n'a jamais réussi à l'oublier malgré le temps qui a passé, les filles qu'il a pu rencontrer et l'idée même qu'elle puisse faire sa vie. Il ne sait pas comment il aurait pris la nouvelle si elle avait eu un homme, sans doute bien car après tout les années ont passées et il aurait pu comprendre son besoin de se construire une vie sentimentale. Après tout entre eux ça n'a pas duré très longtemps, mais assez pour le marquer à jamais. Au fond de lui il a toujours su qu'aucune autre femme ne lui conviendrait, mais qu'il n'avait pas eu la chance de la rencontrer au bon moment. Trop jeune, trop fou, trop loin l'un de l'autre pour espérer faire durer une histoire aussi fragile. Peut-être que si la vie avait fait en sorte qu'ils se rencontrent plus tard, maintenant peut-être même, alors les choses auraient été différente. Ils ne se seraient pas séparés et il n’espérerait pas attirer son attention comme il le fait depuis qu'ils ce sont retrouvés dans cette chapelle. Car comme un idiot, il tente de jouer les gros bras pour la faire rire. Car son rire raisonne comme une musique délicieuse pour Angelus, il se rapproche toujours un peu plus d'elle lorsqu'il la voit sourire. Il veut la séduire encore, il la voudrait pour lui sans oser faire le premier pas décisif. Il l'aime encore, malgré les années. Comment peut-on encore aimer quelqu'un après autant de temps ? Il ne le sait pas, la magie de l'amour diront les romantiques. Où alors une simple attirance physique durable d'après les scientifiques. Il ne sait pas tout cela lui passe au dessus de la tête, il sait seulement que son cœur bat un peu plus vite lorsqu'elle lui parle et qu'il la regarde. Charmeur, joueur mais prudent sous les yeux du doyen Hamilton, il instaure une distance de sécurité entre Daisy et lui.
« Il a peur que tu me blesses, ironiquement. À notre arrivée il m’a dit savoir que tu faisais partie de mes amis. Je lui avais vaguement parlé de toi à mon retour de France il y a huit ans, je suppose qu’il a une meilleure mémoire encore que ce que je pensais. Ton petit retard ce matin a dû le rendre suspicieux quant à mes fréquentations. » Il tourne son visage vers le doyen qui discute avec d'autres élèves. « J'imagine que je devrais gagner des points auprès de lui également. C'est une mission que j'accepte. Tu en vaux largement la peine... » Sourit Angelus avant de se concentrer sur la partie qu'ils vont disputer. Elle lui assure que son père a beaucoup d'estime pour lui, il baisse les yeux, gêné par les paroles suivantes de la belle qui ajoute qu'il a charmé toute la famille. Il voudrai répondre qu'il ne veut charmer qu'elle, mais il préfère se lancer dans ses explications. Enfin lorsqu'il a terminé il se met à une bonne distance et après accord de la belle, lance la balle dans sa direction. Elle la rate, il éclate de rire devant sa petite mine boudeuse. « C’est en forgeant qu’on devient forgeron, on recommence ? » Il hoche la tête tout en s'approchant d'elle. « Tu devrais mettre tes mains comme ça... » Il pose ses mains sur celles de la belle Daisy et tendrement, l'aide à bien tenir le manche de la batte. Pendant une seconde de trop il perd son regard dans les yeux de la belle, une seconde de trop pendant laquelle ses doigts câlinent ceux de la jolie brune. Ils ne seraient pas aussi exposés, il l'aurait sans doute prise contre lui. « Bon on recommence ! » Il reçoit un électrochoc qui le fait prendre conscience qu'ils ne sont pas seul. Alors il se recule, attrape une autre balle et avec un peu plus de concentration il prend son élan et lance la petite balle en caoutchouc. Toujours doucement de peur de la blesser, ce n'est pas le moment de lui faire mal sous les yeux de son père.
Sujet: Re: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Mar 19 Jan - 21:03
Une lady au milieu des sauvages
Tel Icare et le soleil, je ne peux rester loin de toi. Je suis irrésistiblement attirée par la flamme qui brule. Cette flamme qui nous anime. Tu es mon soleil, tout tourne autour de toi, je ne peux vivre sans toi. Laisse-moi t'approcher, laisse-moi me dévoiler.
Angelus & Daisy
Daisy commençait à se reconstruire, prenant sa place dans la société, elle devenait quelqu’un d’important. Son physique lui permettait de poser pour des publicités de parfum, de vêtements, ou de bijoux, mais ses études jouaient également un rôle primordial. Il est facile de critiquer les petites bourgeoises qui se servent de leurs corps, mais n’ont aucun intellect, il est d’autant plus difficile de cracher son venin sur une fille telle que la fille du Doyen. Nombreux essaieront, et nombreux échoueront lamentablement. En revanche, la jeune femme rate rarement sa cible, celui qui désire s’en prendre à sa personne à intérêt de savoir ce qu’il fait, et de s’accrocher pour le combat de coq à venir. C’est un jeu quelle prend avec plaisir ces dernières années, ça lui évite de trop pensée, et de se défouler sur des étudiants. Ça lui permet de cacher son mal être profond, et tout le monde n’y voit que du feu. Pourquoi en serait-il autrement, qui irait s’imaginer que la petite fille chérie d’Oxford porte un secret tel qu’un enfant ? Jouer la comédie lui a beaucoup couté, mais peut-être qu’elle n’aurait bientôt plus besoin de faire semblant.
Regardant Angelus manier la batte, il était agile, gracieux, tous ces muscles en symbiose lui donnait un air déterminé, et redoutable. Elle le dévorait des yeux, mais détournait régulièrement le regard pour assimiler la technique, les règles du cricket. Son père avait rejoint les gradins, et comme à son habitude, il pianotait frénétiquement sur son téléphone. Il devait probablement être en train de régler des affaires importantes, plus importante que sa fille sur un terrain de cricket. Au moins, il était présent. Daisy devait révéler la vérité à Angelus avant qu’il ne soit trop tard, bien que ce soit déjà le cas, peut-être aurait-il une chance de rattraper le passé. Tout du moins, s’il désirait un enfant, sinon, la situation serait pire encore que ce qu’elle n’est déjà.
Le Doyen se fait intercepter par un groupe d’étudiants, et le voilà qui pose son téléphone pour participer à la vie d’Oxford. Daisy arque un sourcil, curieuse de savoir ce que ce petit groupe désire obtenir de son père. La jeune femme ne peut s’empêcher de sourire largement quand Angelus lui dit qu’elle en vaut la peine. Plongeant son regard dans ses yeux bleus azur, elle s’y perdit quelques secondes, ne rêvant que d’une chose, s’y perdre jusqu’à la fin de sa vie. « Tu es déjà parfait, ton dossier scolaire est irréprochable, tu es un sportif de haut niveau, et tu es le cousin d’Alice Kensington. Probablement son étudiante préférée. Si tu arrives à faire jouer correctement sa fille à son sport préféré, ce serait le jackpot » finit-elle par dire, un sourire au coin des lèvres.
Il se recule, et lui explique le jeu, Daisy tente de frapper la balle, mais rate son coup. L’instinct de compétition prend alors le dessus, et elle désire recommencer. Angelus se rapproche pour lui montrer la bonne posture, il pose ces mains sur les siennes, et le temps d’un instant ils se perdent l’un l’autre dans un regard tandis que leurs mains sont toujours juxtaposées. Cet instant terminé, Daisy tente de se reconcentrer, mais elle ne cesse d’y repenser. Quand il lui dit qu’on recommence, et qu’il se recule, la dure réalité la fouette en plein visage, et cette fois elle est bien déterminée à frapper cette fichue balle ! Quand Angel lance la balle en plastique, un « clic » sonore se fait entendre tandis que Daisy a réussi à frapper la balle. Victoire ! Un immense sourire se dessina sur ces lèvres tandis qu’elle se rapprocha d’Angelus comme un paillon attirer par la lumière incandescente « c’est grâce à toi, merci ! »
Dernière édition par Daisy Hamilton le Dim 14 Fév - 19:44, édité 1 fois
Angelus A. Debussy
ADMIN — les maitres du royaume
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Sujet: Re: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Mar 26 Jan - 0:26
Les deux anciens amants.
« Une lady au milieu des sauvages. »
Cela fait quelques années qu'il est à Oxford maintenant, dés l'enfance déjà il savait que ses parents l'avaient inscrit dans les meilleurs collèges et les meilleurs lycées pour lui offrir un avenir des plus radieux. La logique aurait été qu'il reste en France pour étudier sans doute à la Sorbonne où à l'ENS, l'école normale supérieure. Il serait devenu un grand diplomate où un brillant chef d'entreprise et il aurait fait la fierté de ses parents. Peut-être qu'il ce serait offert une année sabbatique pour faire le tour du monde et découvrir des cultures, des langues et des coutumes dont il n'aurait jamais eu idée. Sauf que la vie n'a pas été facile et toute tracée pour lui. Lorsqu'il est arrivé en Angleterre, sa nourrice, celle qui l'a élevée, se doutait qu'il serait un élève brillant et de ce fait, elle n'a pas attendu pour l'inscrire à oxford et lui réserver un avenir brillant dans cette école. Sa nourrice vit à Londres mais lui, afin d'être au plus proche des ses études, il c'est offert un bel appartement en plein centre ville afin de ne pas avoir à faire l'aller et le retour toutes les semaines. C'est bien mieux puis cela lui donne une véritable intimité depuis quelques années. Pas qu'il en manquait bien au contraire il a souvent été trop seul, mais il n'impose pas à Mira, sa nourrice, ses veillées pour travailler jusque tard dans la nuit. Ainsi il savait que Daisy était dans l'école, sans pour autant connaître son nom de famille car il n'a jamais vraiment pensé à le lui demander. Leur histoire a été tellement courte et éphémère, qu'il n'a jamais pensé à s'arrêter sur ce genre de détail. Il profitait de chaque instant qu'elle voulait bien lui offrir et lorsqu'elle est partie, il c'est rendu compte qu'il ne connaissait pas la moitié de sa vie, ce qui l'a plongé dans un profond trouble. Ayant l’impression d'avoir raté l'essentiel, il n'a pas put la retrouver et lui demander les raisons de son départ. En revanche lorsqu'il est arrivé à Oxford pour étudier il savait qu'elle était également étudiante dans cette faculté, sas pour autant connaître sa spécialisation ni même son année. Après tout Oxford accueille des élèves de tous les pays et leur nombre augmente tous les ans. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Sans parler du fait que la faculté est divisée en plusieurs bâtiments. Une horreur en soit.
« Tu es déjà parfait, ton dossier scolaire est irréprochable, tu es un sportif de haut niveau, et tu es le cousin d’Alice Kensington. Probablement son étudiante préférée. Si tu arrives à faire jouer correctement sa fille à son sport préféré, ce serait le jackpot » Il sourit et hoche la tête, amusé et touché par les mots de la belle. Elle n'est pas avare de compliment, cela le fait sourire. D'un coup d’œil il remarque que le Doyen Hamilton est harponné par quelques élèves qui vont sans doute faire leur éloge afin de s'attirer les bonnes grâces de cet homme important et influent. « Il semblerait que tu étudies mon dossier je me trompe ? » Répond Angelus en riant un peu. « En revanche je ne savais pas que ma cousine était son étudiante préférée. Alice a toujours eu le don de se faire aimer par tout le monde... » Fait remarquer l'étudiant avant de lui relancer la balle afin qu'elle tente une seconde fois de taper correctement. Troublé par l’étrange proximité qu'ils viennent d'avoir, il tente vainement d'oublier son instant de trouble afin de se concentrer correctement sur Daisy. Finalement, alors qu'il lance la balle en plastique, un bruit sourd se faire entendre alors que le morceau de plastique part en l'air. La belle s'approche de lui avec un sourire, rayonnante, sans aucun doute fière de réussir pour la première fois à taper la balle. « c’est grâce à toi, merci ! » Il lui sourit également et prend son souffle afin de lui répondre mais, en levant la tête il remarque que la balle leur revient. « Attention ! » S'exclame Angelus attrapant Daisy par le bras avec douceur pour qu'elle se décale. Aussitôt il se recule également et attrape la balle au vol. « Si... Tu la prends sur la tête tu risques de faire un beau séjour à l'infirmerie. C'est très dur comme balle. » Répond Angelus comme pour s'excuser. Enfin il lui offre son bras droit. « On marche un peu ? » Demande l'étudiant avec un sourire. « Comment tu vas Daisy ? Depuis la dernière fois. » Lui dit Angelus d'une voix calme et posée, sans la lâcher des yeux tout en marchant sur l'immense terrain, s'éloignant un peu du regard protecteur du doyen sur sa fille. « J'ai appris que tu nous avais fait gagner les Varsities face à Cambridge. Bravo... »
Sujet: Re: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Dim 14 Fév - 19:43
Une lady au milieu des sauvages
Tel Icare et le soleil, je ne peux rester loin de toi. Je suis irrésistiblement attirée par la flamme qui brule. Cette flamme qui nous anime. Tu es mon soleil, tout tourne autour de toi, je ne peux vivre sans toi. Laisse-moi t'approcher, laisse-moi me dévoiler.
Angelus & Daisy
Daisy n’a pas l’habitude de complimenter qui que ce soit, elle est souvent la meilleure et ne prend généralement pas la peine de réconforter ou encourager les autres qui donnent le meilleur d’eux-mêmes. C’est son caractère, son éducation. Elle se souvint encore d’une remarque que lui avait affligé son père juste avant qu’elle ne participe aux JO « Si tu es dans une course pour la victoire, et que ton voisin casse son lacet, tu ne t’arrête pas pour l’aider mais au contraire, tu réaliseras un sprint vers la victoire. Gagne ma fille. Donne le meilleur de toi-même, et rend-moi fier ! » Il l’avait embrassé sur le front, mais cela n’apaisait en rien le fait qu’elle serait pour toujours son cheval de course, son tremplin, sa fierté. L’amour n’avait pas la place dans cette relation paternelle, bien qu’il essayait de la protéger au mieux, mais là encore, à quelle fin ? Étais-ce pour sa fille, ou pour lui ? Il était souvent difficile de trancher la question. Malgré tout, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de complimenter son partenaire, Angelus, qui est une étoile montante depuis son plus jeune âge. Il brille autant qu’elle dans ce ciel dépourvu de lumière. Il excelle dans tous les domaines, ce qui rend la compétition toujours plus excitante au sein du Fencing club. Ils s’entrainent tous deux extrêmement dur pour ce résultat.
Quand il lui fait remarquer qu’elle a bien étudier son dossier, elle hésite un moment, tout en ne perdant pas sa contenance. Elle finit par répondre sur un ton léger « je voulais simplement rattraper un peu le temps perdu, et connaître tous tes exploits ». Daisy sourit quand il parle de sa cousine, il est vrai qu’Alice arrive toujours à se mettre les gens dans la poche sans aucune difficulté. « C’est comme ça que je l’ai connue, à un repas avec mon père avant même mon entrée officielle à l’université. Mon père m’a poussé vers elle, et ce fut pour le mieux ! Nos rêves pour le Posh club nous ont permis d’être les reines d’Oxford aujourd’hui. » Le Posh club, le rêve de beaucoup de jeunes femmes, malheureusement, beaucoup d’entre elles finissent par mal tournées et faire la une de tous les journaux. Daisy n’aura pas le droit à une telle décadence, quoi que se lâcher, être irresponsable, être jeune pourrait lui faire du bien. Penser à elle et vivre sa vie comme elle le sent serait bien une première.
Angelus lui relance la balle, et avec étonnement, Daisy frappe dans la balle en plastique qui s’élance dans les airs. Victoire. Elle remercie son entraineur particulier tandis qu’il l’attrape par le bras pour la pousser, il rattrape la balle d’une seule main. « Ce sport n’est définitivement pas pour moi, je préfère te regarder jouer depuis les gradins » dit-elle avec un sourire. Il lui offre son bras, et elle le saisit heureuse d’arrêter cette partie pour discuter en tête à tête avec lui. Quand il lui propose de marcher, elle hoche doucement la tête tandis qu’il lui pose une question « Je vais bien, je n’ai pas vu les dernières semaines passées j’ai organisé le festival des associations, tu en as probablement entendu parler ? Le club d’escrime s’en est très bien tiré ! » Déclara-t-elle avec fierté pour son club qui a vu plusieurs de ces membres partir, mais des nouveaux arrivés palliant le manque. « J’ai été nommé au Posh club, ce qui fut une vraie surprise, mais également une consécration, j’attendais ça depuis si longtemps … Pour le moment, je n’ai pas encore accès à tous leurs secrets, mais avec Alice, je suis sure que je serais vite intégrée ». Oui car, ce n’est pas tout d’être choisie, encore faut-il faire ces preuves pour être réellement admise dans les secrets du club. « Oui c’est vrai j’ai gagné mon épreuve qui était des plus étranges d’ailleurs ! Il me tarde les prochaines, il n’y avait pas assez d’étudiants sportifs pour un duel en escrime, mais je garde espoir. Cambridge mériterait une deuxième leçon ! » Cela semble anodin, et logique, mais Daisy déteste au plus haut point les étudiants de Cambridge, ils sont toujours sur d’eux, et remettent toujours en question l’autorité de son père ce qui l’insupporte. Elle n’ira pas pour autant agressera l’un deux, mais si un défi se présente, elle l’acceptera avec plaisir et entrain. Par exemple, la partie de poker dans le Bridge club contre Breeony et sa clique. « Et toi, que me racontes-tu ? » Demande-t-elle en le regardant dans les yeux, elle voulait tout connaître d’Angelus. Absolument tout.
☆ date d'arrivée : 04/07/2015 ☆ potins balancés : 148
Sujet: Re: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Mar 16 Fév - 2:17
Les deux anciens amants.
« Une lady au milieu des sauvages. »
« je voulais simplement rattraper un peu le temps perdu, et connaître tous tes exploits » Il sourit et baisse la tête, toujours avec ce sourire amusé sur les lèvres. Des exploits il en a fait plusieurs, Angelus c'est toujours mis une pression folle depuis l'enfance. Pas pour rendre ses parents fiers où quoi que ce soit mais pour pouvoir envisager de partir de chez ses parents lorsque ce serait le bon moment. Il voulait en revanche rendre fier la femme qui l'avait élevé, Mira méritait de voir Angelus réussir, après tout ce qu'elle avait fait pour lui c'était la moindre des choses. Lorsqu'il est entré à Oxford ça a été pire pour lui, la meilleure université du pays qui l'acceptait, depuis il enchaîne les compétitions et les félicitations de ses professeurs car il est un excellent élève. Travailleur et présent, intéressé, il fait la joie de son directeur de thèse qui s'enchante d'avoir un élève tel que lui. Mais Angelus est modeste malgré tout, si il réussi c'est seulement grâce à lui et personne d'autre, pas grâce à sa réputation où à l'argent de papa et maman. Lui seul, sans ses parents. C'est sans doute sa plus grande fierté. Ils parlent un instant d'Alice, sa cousine adorée et sans doute dernier lien familial qu'il a. Pas qu'il le regrette, mais parfois le fait d'être totalement brouillé avec ses parents lui pèse. Puis il se souvient que sa nourrice qui l'a élevé a été une mère pour lui et le sourire lui revient aussitôt. « C’est comme ça que je l’ai connue, à un repas avec mon père avant même mon entrée officielle à l’université. Mon père m’a poussé vers elle, et ce fut pour le mieux ! Nos rêves pour le Posh club nous ont permis d’être les reines d’Oxford aujourd’hui. » Il hoche la tête en pensant à sa cousine, c'est une merveilleuse Posh qui a toujours rêvée d’intégrer ce club. Personnellement il n'est pas fan du Riot Club, il n'est pas toujours d'accord avec leurs agissements et leur façon de penser mais après tout cela ne le regarde pas. Ils ont tentés de le faire rentrer dans le club mais il a refusé l'année précédente, refusant de regarder les élèves de haut seulement car ils n'avaient pas ses moyens. Angelus est d'accord pour ouvrir Oxford à tous les élèves, riches et pauvres devraient se mélanger et se soutenir. L'ouverture d'esprit sera la force d'Oxford si seulement le communautarisme prend fin. Ce qui n'est pas prêt d'arriver. Finalement il lui propose son bras après lui avoir évité une collision avec une balle en caoutchouc.
Elle l'accepte, ils font quelques pas en silence avant qu'il ne prenne des nouvelles en lui demandant comment elle va. C'est le minimum et il n'a pas le souvenir de lui avoir demandé avant. Elle lui répond qu'elle va bien et que le festival des associations a été un grand succès. « En effet je le savais. Mais je n'ai vraiment pas pu venir par manque de temps, je m'en excuse d'avance. » Lui qui pourtant est un joueur d'escrime aurait du se rendre au festival mais, ses études lui ont pris plus de temps qu'il ne l'aurait pensé. « J’ai été nommé au Posh club, ce qui fut une vraie surprise, mais également une consécration, j’attendais ça depuis si longtemps … Pour le moment, je n’ai pas encore accès à tous leurs secrets, mais avec Alice, je suis sure que je serais vite intégrée » Il se tourne vers elle, souriant en coin. « Félicitation ! Je demandais à ma cousine de t'offrir un traitement spécial... » Dit-il avec une lueur de malice dans le regard. Il l'écoute parler de Cambridge un peu, n'aimant pas non plus l'école rivale d'Oxford il partage son avis. « Et toi, que me racontes-tu ? » Lui dit-elle en se tournant vers lui et en plongeant ses yeux dans le regard d'Angelus. « Je vais bien. Je travaille beaucoup, les dernières années sont assez difficiles mais je m'accroche. » Pourtant une question lui brûle les lèvres et pendant une seconde il se demande si il doit la poser où plutôt se taire. « Tu sais j'aimerais savoir quelque chose. Je me dis que c'est le bon moment, nous sommes enfin seul... » Dit-il en se passant une main dans les cheveux dans un geste trahissant son malaise actuellement. « Pourquoi tu es partie ? Je veux dire... Je sais que nous nous étions éloignés et qu'entre nous tout aurait été difficile mais du jour au lendemain tu es partie sans... Te retourner ? Je peux connaître les raisons ? » Demande Angelus avec une pointe d'espoir. Ça fait des années qu'il se pose la question, plus encore depuis que Daisy est revenue dans sa vie.
Sujet: Re: (terminé) Une lady au milieu des sauvages. Dim 13 Mar - 21:48
Une lady au milieu des sauvages
Tel Icare et le soleil, je ne peux rester loin de toi. Je suis irrésistiblement attirée par la flamme qui brule. Cette flamme qui nous anime. Tu es mon soleil, tout tourne autour de toi, je ne peux vivre sans toi. Laisse-moi t'approcher, laisse-moi me dévoiler.
Angelus & Daisy
Au festival, beaucoup de membres du club d’escrime avaient été absents, mais Daisy ne s’était pas laissé abattre pour autant faisant tout son possible pour animer le jeu avec entrain, et panache. Certains professeurs, et élèves avaient joué avec brio comme Rae Fitzpatrick, ou encore Breeony Walsh. Ce monstre venu tout droit d’Irlande avait gagné la partie ! Une somme d’argent qu’elle allait probablement perdre dans un quelconque jeu d’argent le week-end suivant, mais qu’importe. Daisy, quant à elle, était arrivée seconde, et avait gagné quelque chose de beaucoup plus précieux à ses yeux. Une danse avec la personne de son choix. Bien évidemment, son choix s’était porté sur Angelus, mais elle n’avait pas encore eu l’occasion de lui annoncer. Une chose, parmi tant d’autres. Dans tous les cas, il recevrait un carton d’invitation sous peu. « Je ne te reproche pas ton absence, ton cursus est extrêmement prenant, et puis, même notre entraîneur ne s’est pas montré. Nous avons tout de même réussi à faire plus d’entrées que les autres stands ce qui reste une petite victoire ».
Quand il lui dit qu’il demandera à sa cousine de lui offrir un traitement spécial, Daisy ne répond rien, car cela l’a fait sourire. Cet homme plein de charme et de ressource. Quand elle lui demande comment il se sent, et qu’il lui répond que ces études sont très prenantes et difficiles, elle ne peut qu’acquiescer. « Tu feras un merveilleux médecin. Ça vaut le coup de s’accrocher ! ». Quand Angel débute sa phrase, Daisy remarque le malaise dans lequel se trouve son compagnon et soupçonne ce qui le chagrine tant. Une seule chose à sa connaissance est restée inachevée. Et la question qui suivit confirma ses pensées. Peut-être le temps est-il venu de jouer cartes sur table, de tout lui révéler, il en avait le droit. Et surtout, il le méritait. Angelus n’est pas un homme avec lequel on joue. Il allait probablement très mal réagir à la nouvelle, et la jeune femme ne pourrait l’en blâmer. Se mordant la lèvre inférieure, Daisy prit une longue respiration. Ils s’arrêtèrent et Daisy lâcha son bras pour lui faire face. « Après toutes ces années, tu as le droit de savoir la raison qui m’a poussé à fuir, mais la peur que j’avais à l’époque de te le révéler n’a fait que croitre au fil des ans. J’ai l’impression d’avoir seize ans à nouveau… Si je t’ai quitté ce n’est pas que je ne t’aimais plus, comme tu as pu le penser, ou à cause de la future distance qui aurait rendu la relation compliquée. C’est quelque chose de plus important, assez important pour que je reste une année entière en France, au lieu de revenir à Oxford à la fin des vacances. Ce fut compliqué de garder tout cela secret, personne n’est au courant. Personne, excepté ma mère qui a adopté un enfant cette année-là. Notre enfant. Zacharia. »
Faisant une brève pause, Daisy inspecta le visage d’Angelus, la révélation fit exploser son cœur en mille morceaux, mais dans l’esprit du garçon l’annonce avait dû provoquer des dommages bien pires. « Je suis vraiment désolé de te l’avoir caché, si tu savais à quel point je regrette, mais… Je ne voulais pas que ton avenir soit anéanti à cause de moi… de cette grossesse… Tu étais déjà si prometteur à l’époque, et puis, je ne pouvais non plus me résoudre à avorter. » Les larmes lui montèrent aux yeux, et du revers de la main, elle les envoya valser. « J’ai essayé de faire au mieux pour nous trois, je ne pouvais pas revenir avec un bébé auprès de mon père, je ne voulais pas que tu abandonnes tout ce pourquoi tu t’es battu si fort, et je voulais que mon fils est un avenir rempli d’amour, avec une éducation digne de ce nom ».
S’enfonçait-elle ? La jeune femme en avait la forte, et désagréable, impression. Que pouvait-elle dire ? Devait-elle se taire ? Elle s’était déjà trop tue par le passé. « Je suis désolée… Tellement désolé, Angelus. » C’est ce qui résumait le mieux la situation. Daisy était désolée pour ce mensonge qui les éloigna l’un de l’autre alors qu’elle l’aimait profondément. Elle était désolée de ne pas lui avoir laissé le choix de connaître son fils. Elle était désolée de lui annonçait une telle nouvelle huit ans plus tard. Elle était désolée de l’avoir privé de toutes ces années avec son fils. Toutefois, le regrettait-elle vraiment ? Angelus avait réussi sa vie, Zacharia était un petit garçon épanoui, et quant à elle, elle n’était pas devenue une paria aux yeux de son père et de son entourage.