[Inachevé] [HOT +18] Ibiza, matinée muy caliente

Durant tout l’été, j’avais parcouru les plages à la recherche des meilleurs festivals. Après avoir fait la côte ouest des Etats-Unis, puis la côte Est, j’ai au large des côtes Espagnoles, et plus précisément à Ibiza. Ville de la fête et de la débauche selon certains, je voulais en avoir le cœur net. Et effectivement, il n’y avait pas meilleure ville pour faire la fête. Après avoir testé les clubs, je me suis retrouvée à un festival où l’alcool coulait à flot, où la drogue circulait comme s’il n’y avait rien de plus légal. A peine étais-je arrivée sur la plage que j’avais déjà un verre dans une main, des bracelets fluorescents et un collier de fleurs horrible que je mis à quelqu’un d’autre. Vêtue d’un short, d’un débardeur et d’un kimono à franges, pour une fois j’étais l’une des filles les plus habillées de la soirée. Mes cheveux roses étaient remontés en un chignon fait à la vite dont quelques mèches rebelle s’en échappaient. Le verre que l’on m’avait refilé me paraissait suspect alors je l’ai mis à la poubelle et je suis directement allée au bar m’en chercher un autre. C’est là que j’aperçu ces étudiants d’Oxford, de mon université. La soirée s’annonçait de plus en plus intéressante.

J’ai passé la majeure partie de la soirée à danser avec James, un riche aussi sexy qu’arrogant. Et il me donnait chaud, terriblement chaud. Alors que la plupart des personnes commencèrent à repartir, James a décidé qu’un After à l’hôtel serait le bienvenue. Alors on est parti, laissant le reste du groupe sur la plage. On logeait dans le même hôtel hors de prix, quelle magnifique coïncidence. L’aube se levait doucement et il faut dire que le spectacle était à couper le souffle. Mais mes pensées étaient ailleurs, j’imaginais déjà ce que cette matinée me réservait. Je n’avais pas prévu de rentrer avec quelqu’un, je voulais juste danser et me boire comme jamais mais le Destin en avait décidé autrement et ce n’était pas pour me déplaire. James était un merveilleux imprévu et il a beau être prétentieux et le reste, je ne pouvais tout bonnement pas refuser.

Une fois arrivés à l’hôtel, cet être affreusement sexy se dirige vers le comptoir afin de prendre la carte de sa chambre. La vieille dame me reconnait et commence à me tendre la mienne mais je lui fais un non de la tête. Elle me regarde d’un air dédaigneux et je fais de même en haussant un sourcil. Elle arrête avant moi et baisse la tête sur son cahier de réservations. Il pose ensuite une main dans le creux de mes reins et me dirige vers l’ascenseur. Il l’appelle et presqu’aussitôt, les portes s’ouvrent. Nous entrons en même temps mais il se tient légèrement derrière moi, ce qui me fait sourire. Soudain, je sens ses doigts glisser le long de mon bras. Ce geste me déclenche des frissons et je commence déjà à avoir chaud. Puis je sens sa chaleur derrière moi et ses mains sur mes hanches. Je me recule un peu plus vers lui, de façon à ce que nos corps se touchent. Il dépose des baisers dans mon cou et j’halète. Il me murmure qu’il n’y a que sept étages et en guise de réponse, j’ondule des hanches contre lui. Puis je réagis et me détache de lui afin d’appuyer sur le bouton d’arrêt d’urgence. La cabine s’immobilise et plaquée contre la paroi, je le fixe avec un regard charmeur puis tends le bras afin d’attraper son T-Shirt. Je le tire vers moi et nos corps se frôlent. Je dépose plusieurs baisers sur sa joue avant de me diriger vers son oreille pour lui susurrer doucement :

« C'est un hôtel de luxe. Généralement, ils se rendent compte de la panne au bout de cinq minutes. Le temps que le service d’assistance arrive, dix minutes. Tu te sens prêt ? On pourra toujours continuer dans ta chambre sinon... »

Puis je redescends vers son visage que je prends en coup. Je le regarde dans les yeux avant de l’embrasser, sauvagement. Mes mains se retrouvent ensuite dans ses cheveux que je tire doucement afin d’être encore plus proche de lui.


   

J’ai l’habitude des gars comme lui, je sais comment les satisfaire et ils savent comment me le rendre en retour. Je ne connaissais James que de vue, j’avais surement dû faire des soirées avec lui, à Oxford mais dès que je l’ai vu à Ibiza et que j’ai dansé avec lui, j’ai su ce qu’il voulait. Et j’ai surtout su que je le voulais pour cette nuit. Je fais arrêter l’ascenseur afin de commencer dans ce lieu de tous les fantasmes. Il rapproche nos corps en me tenant fermement la taille. J’expire de désir. Chaque contact m’électrise et fait monter le désir en moi, les baisers sont passionnels, ils me font monter un peu plus en l’air. Je plane, j’adore cette sensation. Sa voix raisonne dans mon esprit. Une voix suave, pleine de désir. Son souffle me caresse.

« Alors échauffons-nous. »

Il me pousse contre la paroi de l’ascenseur, contact froid sur mes jambes qui me provoque encore plus de frissons. Je suis une boule de nerfs tant j’ai tellement envie de lui à ce moment précis. Bientôt je me retrouve sans mon débardeur qui atterrit à l’autre bout de la cabine. A peine ai-je le temps de réagir que ses mains avides parcourent mon corps. Je ne pourrais pas me lasser de ses caresses, de sa peau contre la mienne. Et plus il découvre mon corps sous ses mains, plus je me sens partir. La tension est trop importante, il m’enivre, il est comme une drogue. Une drogue douce mais tellement puissante à la fois. J’halète lorsque ses mains découvrent mes seins et je me sens flancher lorsque ses lèvres se posent sur ma peau brulante. Je passe mes mains dans ses cheveux, tirant doucement dessus afin de l’inciter à continuer. Je ne suis que sensations, que désir et au moment où la température allait être à son maximum, l’ascenseur se remet en marche. Retour violent sur Terre. Il pousse une injure entre ses dents puis se baisse afin de reprendre mon débardeur mais le garde pour lui. Amusé. Je le regarde en haussant un sourcil, pas le moins du monde gênée. Nous sortons de la cabine et nous ne croisons personne dans les couloirs. Arrivés devant sa porte, il la déverrouille et me laisse entrer en première, tout en me disant qu’on va passer aux choses sérieuses avec une voix pleine de promesse.

« Allons-y Lewis-Caroll, Montres moi ce que tu sais faire »

Je lui lance un regard charmeur plein de défi et il s’approche de moi, me faisant reculer contre le lien. Je ne le quitte pas des yeux et peu de temps après, il me soulève afin de me mettre sur le lit. Je ris doucement, surement à cause de l’alcool présent dans mon organisme.

« Ce que toi tu vas faire de moi, je ne sais pas, mais je sais ce que moi je vais faire de toi. »

Sur ces mots je nous retourne afin de me placer au-dessus de lui. Je me penche vers son visage et l’embrasse, tendrement, avant de descendre vers son cou où j’y dépose plusieurs baisers légers. Puis je déboutonne sa chemise, sans le quitter des yeux. Une fois ouverte, je lui retire en passant mes mains sur son torse, puis le long de ses bras. J’y dépose quelques baisers puis descends vers son pantalon. Je détache sa ceinture, descends sa ceinture et relève les yeux vers lui :

« Je vois que tu es prêt. J’espère pour toi que tu es endurant. »

Sur ces mots, je le caresse doucement à travers son boxer, je fais de lents vas et viens, ne le quittant pas des yeux, le charmant du regard, attendant le moment où je n'aurai plus le pouvoir.
   

Je pouvais le détester autant que je voulais mais il fallait avouer que ce prétentieux et égocentrique de James était sacrément sexy et un excellent amant. Je ne pouvais me refuser à lui. Il m’excitait, c’était comme ça. Il avait tout. Le corps. L’allure. Le charisme. Tout pour passer une nuit d’enfer. Enfin une matinée plutôt, vu l’heure qu’il est. Le petit jeu dans l’ascenseur m’avait fait perdre tous mes moyens et j’en voulais plus. Maintenant. Je voulais le sentir en moi. Je voulais qu’il me possède encore et encore jusqu’à n’en plus finir. L’alcool s’était vite dissipé et maintenant, j’étais consciente de ce que je faisais. Enfin, la drogue était encore dans mon corps, ce qui engourdissait légèrement mes membres. Mais l’ambiance était parfaite. L’atmosphère électrique. J’allais exploser. Il savait comment me rendre folle. Mais pour commencer, j’étais au-dessus. J’avais le pouvoir. Il était entièrement soumis à mes bons vouloirs. Je le caressais doucement à travers son caleçon tout en le regardant droit dans les yeux. Il gémissait doucement de plaisir puis il se redressa, se retrouvant face à mon visage. Il me confirma qu’il était bel et bien endurant et je le mordis légèrement, impatiente de continuer. Ce n’était que du sexe pur et animal. Rien d’autre.

Il déboutonna mon short et passa ses mains en dessous du tissu afin de les poser sur mes fesses. Il fit doucement descendre le vêtement le long de mes cuisses et je me mis debout sur le lit afin de le retirer complètement et de l’envoyer voler à l’autre bout de la chambre. Je me rassis sur lui, le sentant dur contre moi.

« Monsieur est satisfait ? »

Ma voix était charmeuse. Il prit rapidement mon visage entre ses mains pour m’embrasser et revendiquer mes lèvres à nouveau. J’ondulai doucement des hanches sur lui. Il quitta mes lèvres afin de parcourir mon corps. Je passai ma main dans ses cheveux et je tirais légèrement sur les pointes, gémissant doucement à chaque baiser. Il échangea les positions et je m’allongeai volontiers sous lui, totalement soumises à ses désirs. Il continua à déposer des baisers sur tout mon corps, mes mains toujours dans ses cheveux. Je gémissais de plus en fort au fur et à mesure qu’il descendait et ma prise sur ses cheveux se faisait d’autant plus forte. J’allais devenir folle. Soudain, ses doigts trouvèrent mon intimité et je perdis pied. Il était doué, je ne pouvais pas le nier. Ses mains rejoignirent ses doigts et je l’encourageais en tirant d’avantage sur ses cheveux. Putain que c’était bon. Mais alors que j’allais embrasser l’orgasme, la porte s’ouvrit et une voix mes fit sursauter, me ramenant violemment sur Terre. Putain c’est quoi ce bordel. J’ouvris les yeux sur Bree, qui se tenait devant nous, qui me regardait. James se releva et me balança sa chemise que je mis aussitôt afin de me cacher un minimum. C’est quoi ce putain de bordel.

« Bree mais tu fous quoi ici ? »

James et moi parlions en même temps. J’étais choquée. Elle répliqua par un simple ‘je squatte’ et j’haussai un sourcil mauvais. Putain. Je suis frustrée merde. Elle sourit. Puis elle rit. Putain. Je l’aimais bien avant. Avant ça. Je vais la tuer. Et cacher son corps dans la baignoire.

« On s’en fout que tu aies déjà vu des gens à poil Bree. Putain mais j’hallucine »

Je n’en revenais pas. Elle avait un de ces culots. Je n’en revenais pas. Elle se mit à l’aise dans ce putain de fauteuil et je passai mes mains sur mon visage, essayant de me calmer, de reprendre contenance. Elle dit alors qu’elle n’avait pas d’endroit où dormir et là, le coup de grâce. Putain mais elle pouvait rester avec ce …. Ce… je ne savais plus son putain de nom.

« On s’en fout bordel ! Tu pouvais pas aller faire chier quelqu’un d’autre ? »

Bon OK, là j’étais carrément énervée. Je voulais partir, quitter cette chambre pour assouvir mes désirs ailleurs. Mais c’était elle l’intruse. C’était à elle de partir ailleurs. Jamais ça ne m’étais arrivé un truc pareil. Elle nous dit alors de ne pas faire attention à elle. Je la fixai, étonnée et à la fois un peu effrayée

« Comment veux-tu qu’on ne fasse pas attention à toi hein ? Putain mais j’hallucine, je suis pas exhibitionniste merde ! »

Certes elle était sacrément bonne et bien foutue et notre dance de tout à l’heure était… caliente mais j’étais avec James et on était en plein… putain. Et merde je n’allais pas la laisser nous regarder comme ça. Je me rallongeai et couvris mon visage de mes mains. J’étais putain de frustrée. J’en avais marre. Puis soudain, la blonde vint vers moi, s’allongea au-dessus de moi et mon désir remonta. Donc c’est comme ça. Une triplette. Il faut bien à début à tout, non ? Elle passa sa main dans mes cheveux roses et posa ses lèvres sur les miennes. J’encerclai sa nuque avec mes bras et la rapprochai un peu plus de moi. Puis je nous retournai sans pour autant quitter ses lèvres. Je prenais possession de sa bouche et parcourais son corps de mes mains. Elle n’avait plus que son débardeur et je le lui enlevai rapidement, quittant ses lèvres un court instant. Puis je descendais le long de son corps, déposant des dizaines de baisers. Mes mains descendirent plus rapidement, trouvant son intimité. Je la pénétrai dans la préparer. Rien à foutre. Je courbai légèrement mes doigts afin de lui donner plus de plaisir et au moment où elle allait jouir, je retirai mes doigts et je la regardai malicieusement.

« Maintenant, tu sais ce que ça fait… »

Je léchais mes lèvres, un sourire mesquin sur les lèvres. Puis je retournais vers James, l’embrassant à nouveau. Contre ses lèvres, je lui dis :

« A toi de décider Lewis-Caroll. Mais je suis sûre que c’est un de tes fantasmes, te taper deux filles en même temps »

Je lui mordis doucement sa lèvre inférieure, attendant sa réponse, son choix. Mais je savais déjà qu’il allait être d’accord.