TEAM 8 ✗ Sasha H. Koroleva, J. Liloo Gonzales,  Charlotte Levinson, Mervi Jokinen, Jules Saint-Clair, Elie ben Zayed

Il y a de l’animation à Oxford pour Halloween, et tu n’as pas pour principe d’y participer. Mais suite à la perte d’un pari stupide, te voilà obligé de t’y rendre. Parce que tu es bon joueur, et que au final c’est encore une occasion pour passer une soirée de débauche non. Assis sur ton lit, tu hésites quelques seconde à enfiler le costume qui est emballé à côté de toi. Jules Saint-Clair n’a qu’une parole. Tu soupires doucement, avant d’ouvrir la protection –parce que oui, même ton costume vaut plus qu’il ne faudrait. Tu enfiles ta tenue de soubrette –oui, de soubrette. Des bas à la coiffe en passant par la dentelle au poignet. Tu te regardes dans l’immense miroir et tu ne peux t’empêcher de pouffer de rire. Ri-di-cule. Tu arriverais presque à faire peur. Tes jambes poilues sous cette jupe franchement trop courte. Oh, et puis après tout. c’est ce que tu te dis. Ton paquet de clope fini dans ce qui semble être ton decoleté.
C’est maladroitement que tu arrives dans le parc, l’animation est bel et bien là. Les déguisements divers et variés ne te font rien, sauf ceux des filles qui n’ont pas compris le principe et ce sont habillés de façon un peu trop dévergondée. Ce n’est pas pour te déplaire, mais tout de même. On te file ton numéro d’équipe, le huit. Superbe. Tu avances a grands pas jusqu’à cette dite équipe, toutes les autres semblent complète. Et la tienne, il n’y a qu’une fille déguisé en signe ou en danseuse. Peu importe. Tu t’approches d’elle, l’observe avec insistance, avant de t’allumer une clope. C’est un signe de tête que tu lui offre en guise de « bonjour ».

Spoiler:

T'es blasé. Blasé comme jamais, ça fais bientôt une heure et demi que Charlotte s'escrime sur les finitions de ton maquillage, et à ton avis, c'est au moins une heure de trop. Tu soupires, tu bouges, tu ouvres les yeux quand elle ne s'y attend pas. Cette séance est un fiasco, et Charlotte a dû s'y reprendre à deux fois pour te rendre présentable. Tu l'as un peu mauvaise, d'avoir perdu ton pari, juste un tout petit peu. Tu examine ton reflet dans le miroir, tes joues sont poissées de poudre blanche, tes yeux exagérément cernés de noirs et les sillons rouges sang qui te dessine plus une gueule qu'une bouche. Mais c'est pas ça, le pire. Le pire c'est cet affreux costume dont tu es affublé, une longue veste pourpre, entièrement doublée de satin rouge qui fait office de manteau. Et ça ne s'arrête pas là, tu portes également le pantalon qui va avec : une horreur violette rayée et trop large. T'as également revêtu une veste vert émeraude, sur une chemise grise et une cravate orange. Ce costume met à mal ton sens de l'esthétisme, mais il y a vraiment pire. Le plus abjecte dans ta situation : c'est la couleur brun/vert de ta chevelure. Une insulte siffle entre tes lèvres et tu coules un regard plein de reproche à Charlotte. Maudit pari perdu. Tout ça parce que tu as échoué à séduire une étudiante dont (pour être tout à fait franc) tu as déjà oublié le prénom ! Vous rejoignez Oxford en voiture, et tu traînes plus ou moins les pieds jusqu'à cette histoire de labyrinthe. Tu suis Charlotte jusqu'à l'équipe numéro huit, la mine franchement sombre. C'est là que tu reconnais ton cousin.. en soubrette. Un sourire fend immédiatement ta face de Joker, tu le pointes du doigt comme un gamin et commence à t'esclaffer nerveusement. « Je pensais pas que tu le ferais ! Putain tu verrais ta tronche ! » ton grand corps se plie en deux et tu hurles de rire. Tu remarques à peine la psychologue déguisée en Comtesse Sanglante et l'autre étudiante inconnue au bataillon en tutu qui se tiennent non loin de vous. Tu tentes de te reprendre avant que Jules n'essaye de te faire manger le gazon. « Ils sont où les autres ? » tu demandes, mais ta voix tremble à cause des éclats de rire que tu peines à maîtriser. Un mouvement sur ta gauche attire ton attention vers les deux femmes. « Ah c'est vous. » tu fixes sur elles ton regard espiègle, reconnaissant l'une de tes conquêtes, tu jettes un coup d'oeil à Charlotte de biais et ton sourire s'élargit comme tu inspectes tranquillement tes ongles. Tu finis par relever la tête vers la danseuse. « La soubrette c'est Jules Saint-Clair, la mariée c'est Charlotte Levinson, et moi c'est Mervi Jokinen. Et je ne te présente pas notre dévouée psychologue. » ajoutes-tu avec un sourire prédateur pour la russe.

Je tire une nouvelle fois sur le énième joint allumé de la soirée. Face à la glace, j'observe mon corps à moitié nu. Une combinaison en latex noir recouvre quelques centimètres de ma peau, des bas habillent mes jambes. Sur mon crâne, deux minuscules oreilles de chat et, au-dessus de mon fessier, une longue queue en fourrure noire. Je ris. Mes yeux - un peu trop rouges - sont ornés de faux cils d'une longueur démesurée. J'écrase le joint avant de boire une nouvelle gorgée de champagne. Il me fallait au moins ça pour survivre à la soirée qui s'annonce : fêter Halloween avec tout le gratin d'Oxford ne m'enchante guère mais mon cerveau, endormi par le cannabis, ne semble plus capable d'émettre la moindre objection.
Je remets une couche de rouge à lèvres carmin avant de rejoindre la foule, réunie près d'un soit-disant labyrinthe. Après m'être quelque peu renseignée, j'apprends que je suis dans l'équipe huit. Un jeune homme quelque peu bafouillant m'escorte jusqu'à mes coéquipiers. Je miaule contre son oreille avant de me stupéfier, interdite, devant un Jules dans son plus bel apparat. Mon rire retentit, plus fort que jamais. Je ne vois que lui, incapable de reprendre mon souffle. Saint Clair... Putain... Putain. Je hoquette quelques secondes. Tu t'fous d'ma gueule ? T'as baisé la femme de ménage avant de lui voler ses fringues ? Tu comptes réaliser ton plus grand fantasme ce soir en baisant dans une chambre d’hôtel avec un riche patron ? Merde ! Mon regard se porte enfin sur Charlotte. Et toi ? Tu voudrais pas te couvrir encore un peu plus ? Fais attention, on voit ton cou ! Je tente de reprendre mon souffle. Un regard sur l'homme les accompagnant, grimé d'un maquillage digne d'un dessin d'enfant de cinq ans ne m'aide pas réellement. Sous le dégueulis multicolore dont il est affublé, je reconnais Mervi. Mon éclat de rire reprend de plus belle. Vous vous êtes donné le mot, c'pas possible. A leurs côtés, deux jeunes femmes. L'une semble être tout droit sortie d'un film d'époque. Je lorgne sa robe beaucoup trop longue d'un air hautain avant de m'attarder sur la ballerine, aux longues jambes parfaitement mises en valeur. Je m'approche d'elle et colle mes lèvres sur sa joue. Toi tu m'plais bien, par contre.

Ta tenue est des plus ridicule.
Mais t'en as rien à foutre. Avant de venir t'as pris le soin de te faire quelques rails pour te donner du courage. Et maintenant que es là, autant te prendre au jeu. T'es en train de fumer ta clope tout en observant la danseuse, et tu n'as pas le temps de reconnaître la blonde qui se jette dans ses bras. Ce n'est que quand elle tourne la tête qu'un rictus se dessine sur ton visage. Mademoiselle la russe, qui a l'air ravi de te revoir. Tu réponds néanmoins à son signe de tête d'un air nonchalant. Le rire derrière toi, tu le reconnaîtrait entre mille. Mervi, qui vient sans aucun doute de remarquer ton déguisement. je pensais pas que tu le ferais ! Putain tu verrais ta tronche ! Ah-Ah c'est ce qui sort de ta bouche de façon éxagérée. Tu le regardes de haut en bas, son costume de Joker et ses cheveux d'une couleur douteuse, te laisse également échapper un rire. Tu t'approches de lui, lui offrant une tape à l'arrière du crâne. c'est pas moi qui ait décidé, c'est elle. tu désignes Charlotte du menton, lui adressant un léger sourire. La dernière personne ne tarde pas à arriver, de loin tu ne peux que la reconnaître. Elie, toujours peu vêtue. Tout de suite tu l'imagines miauler à ton oreille et ça te fait un petit quelque chose. Mais son rire diabolique te coupe, tu devais t'en douter. la prochaine fois, t'as qu'à venir à poil, ce sera plus rapide. lances-tu à son intention. Mais la voilà déjà partie ronronner à l'oreille de la brune, qui d'ailleurs s'empare déjà d'elle pour s'engouffrer dans le labyrinthe. Tu restes aux côtés de Mervi et Charlotte, t’attrape le bras de ton cousin. protège moi ce soir. ajoutes-tu d'un ton mielleux, avant de marcher au milieu des haies trop grandes pour vous laisser voir au dessus. Tu ne peux t'empêcher de mater le cul de la belle orientale, et également celui de sa nouvelle compère. Soirée de merde, tu le sens. Tu soupires bruyamment. Dans le couloir principal que vous empruntez, vous tombez nez à nez avec ce qui semble être une marre boueuse. Dégouté tu observes la chose, avant de t'exclamer pour l'ensemble du groupe. c'est pas que je tiens particulièrement à ce costume, mais j'pense qu'on peut trouver un autre chemin. alors tu tires sur le bras de Mervi qui a l'air tout aussi dégoutté, pour t'engouffrer dans une autre allée.

Elie se pointe et ton attention se détourne de la ballerine dont tu ignores toujours le prénom. Elie fait son numero et t'es pas surpris, elle s'exclame parce qu'il faut qu'on la voit, qu'on la remarque, parce que c'est une princesse. Toi ça te fais doucement rire et tes yeux glissent bien en dessous des quelques bandes de fourrures dont elle est affublée. Elie parle fort et tu n'entraves strictement rien de ce qu'elle peut dire, en revanche tu la suis des yeux lorsqu'elle se dirige droit sur la ballerine. Qu'elle se moque donc, toi tu es ravi du spectacle. Tu jettes un coup d'oeil à ton cousin qui t'a rejoint « Celle-là à l'air de lui plaire. » siffles-tu avec un sourire de chat sous ton maquillage effrayant. « La prochaine fois, t'as qu'à venir à poil, ce sera plus rapide. » la remarque cinglante de Jules te fais sourire, mais vos mots n'ont que peut d'intérêt pour Catwoman et sa ballerine, puisqu'elles ont déjà disparu dans le labyrinthe. Tu soupires pour la énième fois depuis le début de la soirée. Il faut que tu fumes quelque chose. Quelqu'un t'attrape le bras et tu ne réagis pas tout de suite, le regard toujours encré sur l'entrée du labyrinthe, tu n'as jamais compris l'entrain des gens pour ce genre de plan typiquement foireux. Tu tournes la tête vers ce que tu pensais être Charlotte, mais qui s'avère être une soubrette, tes sourcils se haussent et tu échappes encore un éclat de rire, à croire que la claque qu'il t'a donné plus tôt n'a servi à rien. « Protège moi ce soir. » tu étouffes un rire avant de tapoter son bras passé sous le tiens. « Je protège tes arrières comme convenu, enfin, tant que le danger se trouve devant toi. » il ne faut pas rêver. Mervi Jokinen n'est pas un héro et tu ne veux pas le devenir. Tu jettes un coup d'oeil derrière ton épaule pour t'assurer que Charlotte ne prépare aucun coup foireux dans ton dos, avant de voler une cigarette à ton cousin. Alors que tu baisses les yeux pour l'allumer, ton cousin s'arrête net, et tu manque de lui marcher dessus. Tu relèves les yeux pour voir ce qu'il se passe et tu tombes nez à nez avec la marre de boue. Ah, c'est intéressant. Tu plisses le nez, tirant sur ta clope avec nonchalance. « C'est pas que je tiens particulièrement à ce costume, mais j'pense qu'on peut trouver un autre chemin. » tu acquiesce et traines les pieds derrière ton cousin dans une autre allée sans prononcer un mot. Tu-ne-veux-pas-être-ici, c'est pourtant clair. Tu souffles ta fumée au visage de Charlotte en passant devant elle avec Jules. Et puis quelques minutes plus tard, le groupe stop à nouveau. Par dessus leurs tête tu distingue le cul de sac. Ton visage s'affaisse légèrement et tu retiens un soupire en te massant la tempe gauche, étalant du fond de teint dans ta chevelure brunatre. « Bon, on doit choisir une autre allée. » tu lèves les yeux au ciel. « Sinon on pourrait sortir. » penses-tu à voix haute avant de t'engager dans une troisième allée. Tu te tournes vers Jules après avoir tiré sur ta cigarette. « Tu la connais ? » tu demandes en pointant la ballerine du doigt. C'est alors que semble se dessiner la sortie au bout du couloir. Tu plisses les yeux et un sourire commence à s'épanouir sur tes lèvres écarlates. « Ahahah ! Je l'avais dis qu'on allait sortir ! » tu donnes un coup d'épaule à la soubrette à côté de toi et commence à courir vers la dite sortie. Tu t'arrêtes d'un seul coup en te retenant à l'un des massifs feuillu du labyrinthe. Ton sourire se décompose sur ton visage alors que se dresse devant toi, ce qui doit être une maison hantée. Tu recules de deux pas alors que les autres te rejoignent. « Charloootte... T'avais oublié de me parler de la maison hantée... » grognes-tu avec humeur.