[-18. Fight] Je vais te massacrer ! James&Eliakim

James & Eliakim

Sa main droite attrape un petit morceau de craie, là il lève la tête et marque sur un tableau noir quelques formules chimique complexe. Derrière lui, il entend soupirer, de désespoir apparemment car lorsqu'il se retourne, une jeune fille lève la main en l'air pour lui demander la permission de parler. Il la connaît, c'est une jeune fille très intelligente mais qui a toujours besoin de poser des questions bien avant qu'il ne parle. Il lui sourit et d'un geste de la main, lui fait signe qu'elle peut baisser son bras car il va expliquer. Gênée elle plonge le nez dans son bouquin alors qu'il explique la théorie inscrite sur le tableau, après quelques secondes, remarquant dans les regards vides de ses élèves qu'ils ne comprennent rien, il reprend son explication mais d'une façon bien plus simple. Des questions, des exercices et voilà que déjà, la sonnerie leur indique que le cours est terminé. Il fait signe à ses élèves qu'ils peuvent partir et enfin, range ses affaires et sort de la salle en dernier. Tout en marchant il sort son téléphone de sa poche et envoi un petit message à sa femme, il a besoin de souffler et de prendre le temps de faire un peu de sport. Une migraine assez violente barre son front et lui embrouille l'esprit, il a besoin de se vider la tête. Il ne connaît aucun autre endroit mieux que la salle de sport pour se vider la tête, heureusement il n'est pas loin et à cette heure-ci la salle de sport devrait être assez vide. Dans son message destiné à sa femme il lui explique qu'il va se défouler deux bonnes heures et qu'après, il rentrera en prenant de quoi dîner pour ce soir. Il sourit alors qu'elle lui répond qu'elle l'aime et qu'elle l'attend dans ce cas. Tout en lui demandant, discrètement, de prendre chinois au passage. Finalement il arrive dans la salle de sport à disposition des élèves et des professeurs, l'endroit est immense mais assez calme en cette fin de matinée où tous les étudiants partent manger. Lui, il marche jusqu'au vestiaire, ouvre son casier fermé à clé et se change. Il n'enfile qu'un jogging noir assez léger afin de ne pas gêner ses mouvements, là il enferme ses affaires et son portable avant de rejoindre la salle juste à côtés.

Torse nu et affichant ses tatouages, il sort sans aucune gêne du vestiaire en se moquant bien de ce qu'on peut penser de lui, professeur et qui normalement, devrait montrer l'exemple. Mais parfois il aime se la péter. Finalement il n'attend pas avant de se mettre sur un vélo pour pédaler pendant un bon quart d'heure, de quoi s'échauffer assez afin de ne risquer aucun problème. Lorsque c'est fait, il se lève et marche jusqu'à une machine de musculation. Il cale confortablement ses bras et après avoir réglé le poids qu'il veut soulever, il se met au travail. Sans compter il soulève du poids, sentant que cela lui fait du bien. Travailler lui permet d'oublier sa migraine et la douleur qui, alors qu'il souffle un bon coup, disparaît définitivement. Mais alors qu'il ouvre les yeux il tombe sur un visage qu'il n'aurait pas voulu voir pour aujourd'hui, qu'il aurait mieux fait d'éviter. Tout en regardant autour de lui il se rend compte que la pièce est quasiment vide. Juste devant lui, James semble ne pas l'avoir vu. Il a une énorme dent contre ce jeune homme depuis qu'il a entendu que James s'amusait à colporter des rumeurs contre lui, ce que Eliakim ne supporte pas. Lentement il se lève et quitte la machine, il attrape une serviette et suit discrètement James, de loin jusqu'à ce que ce dernier aille pour se changer apparemment. Là, le professeur roule sa serviette en boule et la lui lance dessus, le touchant en pleine tête. « Alors comme ça on parle sur moi p'tite tête ? » Demande Eliakim, un sourire moqueur et mauvais sur les lèvres. Il s'approche un peu de lui, l'air menaçant et un peu effrayant vu de loin. « Tu penses que je ne sais pas garder les gens qui partagent ma vie ? » Sans attendre, il pose ses deux mains sur la chemise de James et le plaque contre les casiers juste derrière lui. « Il n'y a que toi et moi ici. Je vais enfin pouvoir te refaire le portraits... »

James & Eliakim

Une longue journée de droit avec entre autres la non seulement jolie mais en plus pas idiote Seyrah Fallen. Pour que James se mette à penser ça, c'est qu'il considérait qu'elle valait un minimum le détour et ça n'arrive pas tous les jours. Mais toujours est-il qu'après une telle journée, le professeur pouvait bien tout aussi agréable à regarder qu'à écouter, on en avait assez et l'envie de changer d'air, se défouler, était là.

Parce qu'un esprit sain (n'oublions pas que l'on parle de James tout de même) dans un corps sain était indispensable, il était évident que James évitait tout ce qui pourrait nuire à sa santé contrairement à bien du monde ici et qu'il faisait tout pour s'entretenir. S'il n'était pas un grand athlète, il faisait tout de même du sport tous les jours, ne serait-ce qu'un peu. Le matin au réveil, c'était le footing, une fois par semaine il allait au fencing club et une autre fois dans la salle de sport de l'université pour de la muscu et, de temps à autre, un sport collectif.

Il était rentré dans les vestiaires après sa séance, ne faisant pas attention à qui était là. Il allait prendre une douche et se changer lorsqu'il sentit quelque chose de mou percuter sa tête. Fronçant le sourcils et se retournant, il n'eut que le temps de remarquer qu'il s'agissait d'une serviette qu'il se retrouva plaqué contre les casiers du vestiaire. Non préparé à une telle attaque, il fut quelque peu déstabilisé et sonné avant de réaliser qui il avait en face de lui et lui parlait.

« Alors comme ça on parle sur moi p'tite tête ? »

Quoi ?

Que pasa ? Il ne comprit pas ce qu'il lui arrivait et ce qu'Eliakim pouvait bien lui vouloir.

« Tu penses que je ne sais pas garder les gens qui partagent ma vie ?  Il n'y a que toi et moi ici. Je vais enfin pouvoir te refaire le portrait... »

Instinctivement, il attrape ses poignets pour le retenir, le regard planté dans le sien, un léger sourire au coin des lèvres.

Vous n'avez pas besoin de moi pour faire parler de vous, professeur. Votre réputation sulfureuse ne date pas d'hier et je me moque bien de qui vous allongez ou non...

Eliakim semblait furieux, lui restait calme, il était rare qu'il s'inquiète de quoi que ce soit, quand bien même ils en venaient à se battre, il aurait peut-être quelques bleus, des douleurs, mais tout ça, ça passe. Une réputation et une image peuvent vous suivre toute votre vie et avaient bien plus d'importance à ses yeux. Son sourire s'élargit légèrement alors qu'il reprenait la parole.

Auriez-vous oublié qui je suis ? Outre mon nom, je suis élève ici, professeur Crowlley... Et certains professeurs ont déjà perdu leur travail pour moins que ça...Que penserait le doyen d'un tel comportement ?

Il ne le quittait pas des yeux, une lueur de défi dans le regard qui semble dire : frappe moi si tu oses. Déjà dans son esprit, les suites d'un tel geste défilaient. Il irait porter plainte auprès de la police, il irait en parler au doyen, il le ferait virer, il détruirait sa carrière. Ce raté d'Eliakim Crowlley tomberait encore plus bas qu'il ne l'était déjà à ses yeux.

James & Eliakim

Lorsqu'il a rencontré le jeune homme pour la première fois, c'était lorsqu'il terminait un cours et que le doyen lui a demandé de présenter l'université à James. Dés la première fois il n'a pas aimé ce jeune homme, arrogant et trop sur de lui au goût d'Eliakim qui, n’adhère pas vraiment avec ces défauts. Il considère que les fils de riches sont les pires de tous les élèves qu'il peut avoir. Forcé d’étudier à cause des parents, ils n'écoutent rien et sont persuadés que l'argent des parents leur fera avoir les diplômes nécessaires pour avancer dans la vie. Eliakim prend un plaisir presque sadique à leur afficher des notes horribles sur les évaluations, afin de les faire redescendre sur terre. L'argent n’achète pas tout et encore moins les professeurs d'Oxford. De ce fait il n'a jamais vraiment aimé James mais cela lui convenait, il ne l'avait pas dans sa classe. Jusqu'à ce qu'il apprenne que le jeune homme traînait un peu trop avec Alice, les deux acolytes, équipe choc s'amusaient apparemment à martyriser les élèves. Ce qui en règle générale fait sourire Eliakim mais le rend jaloux lorsqu'il voit sa femme avec ce minet. Il n'a pas confiance en lui, c'est tout. Sauf qu'il a appris il y a quelques jours, que James s'amusait à parler sur lui et à colporter des rumeurs, tout ça sur le dos du professeur qui n'aime vraiment pas être au centre des conversations. Il sait que l'on parle sur lui, mais tant que ça ne lui revient pas aux oreilles et qu'il n'a pas les noms cela lui convient. Sauf qu'aujourd'hui il tient une des personnes en face de lui et il a bien l'intention de le lui faire payer. Poussant James contre un casier, il profite du fait que le jeune homme est surpris pour le tenir fermement, dans une poigne de fer.

« Vous n'avez pas besoin de moi pour faire parler de vous, professeur. Votre réputation sulfureuse ne date pas d'hier et je me moque bien de qui vous allongez ou non... » Eliakim fronce les sourcils et serre les poings contre le vêtement du jeune homme. « Ne me prend pas pour un idiot James, je sais que tu ne te gênes pas pour baver sur mon dos. » Répond Eliakim, menaçant alors que ses yeux se plongent dans le regard du jeune homme. Il ne le lâche pas, scrutant chacun de ses gestes et ses réactions. Pendant une seconde son regard glisse sur la bouche entre-ouverte du jeune étudiant où d'ailleurs, un fin sourire moqueur se glisse. « Auriez-vous oublié qui je suis ? Outre mon nom, je suis élève ici, professeur Crowlley... Et certains professeurs ont déjà perdu leur travail pour moins que ça...Que penserait le doyen d'un tel comportement ? » Le professeur sourit, joueur en relâchant un peu sa prise. « Nous sommes seul, personne ne sait que tu es là. Ce sera ta parole contre la mienne, et qui croira un jeune homme qui a été viré de Cambridge avec perte et fracas ? Contre un professeur qui a plusieurs prix et récompenses à son actif ? » Ses mains doucement, glissent sur le torse de l'étudiant, fermement, le tenant toujours plaqué contre un des casiers du vestiaire. Lentement il approche son visage du visage de James et, tout contre son oreille, murmure quelques mots. « Je peux me venger d'une autre façon... »  Là, attrape entre ses lèvres de lobe d'oreille de l'étudiant et le mordille doucement.

James & Eliakim

La tension est palpable entre les deux hommes, James tente vainement de se soustraire à la poigne de fer du professeur, qui ne bouge pas. Au contraire il le plaque plus fort contre les casiers, afin de s'assurer qu'il ne lui échappera pas encore une fois. Oui encore une fois, car Eliakim considère que James se cache en traînant avec Alice. Eliakim ne peut pas agir devant sa femme au risque de s'attirer ses foudres, il ne peut pas toucher son acolyte de coups bas, c'est tout simplement impensable pour le professeur. De ce fait, il y a bien quelques semaines qu'il aurait voulu l'attraper sans avoir le temps ni l'occasion. Aujourd’hui, il faudra se débattre plus que ça si on veut se détacher du trentenaire. Ce dernier n'entend pas la maigre phrase défensive du jeune homme, trop absorbé par sa contemplation. Il s'approche un peu trop, mais prévoyant ses gestes à l'avance il ne s'arrête pas et coller son corps à celui, fin mais tout de même musclé, de James. Il ne le pensait pas si bien fait d'ailleurs. Alors sans prévenir, sa bouche s'attaquer au lobe d'oreille de l'étudiant, il attrape le morceau de chair entre ses lèvres et le mordille, jouant avec comme il l'aurait fait avec une friandise succulente. Pendant une voire deux secondes, il continue son manège avant que James ne réagisse et ne le pousse violemment. « Non mais qu'est ce qui vous prend ? » Eliakim éclate de rire sans le lâcher des yeux, amusé de voir qu'il a réussi à briser les défensives déjà faibles du jeune homme. « Je t'excite James ? » Demande le professeur avec ce même sourire moqueur et cet air suffisant. Mais alors qu'il ne tient pas sa garde, il le voit approcher dangereusement. Aussitôt le professeur serre les poings, craignant d'en prendre une belle si il ne se défend pas. Pourtant, James ne le frappe pas au contraire. Sans prévenir ce dernier lui saute dessus, l'attrape par le cou et pose sa bouche contre celle du professeur. Cette fois-ci c'est Eliakim qui reste surpris et qui ne réagit pas tout de suite. Enfin, lui donnant l'accès à sa bouche il entrouvre légèrement les lèvres pour entamer une danse sensuelle avec la langue curieuse de James. Puis aussitôt, réagissant et surtout en se rendant compte de ce qu'il fait, Eliakim se recule, comme brûlé par un fer chaud. Pendant une seconde, un instant il le regarde, ne sachant que faire. Le frapper où au contraire, l'embrasser encore. Autant dire qu'il a aimé, ce sera plus simple pour tous les deux et James ne l'aurait pas embrassé si il ne lui faisait pas un peu d'effet. Eliakim a toujours les mains sur le tee-shirt du jeune homme et alors, grisé, pas vraiment maître de ses gestes, il attrape le vêtement et le lui retire en une seconde. Gourmand, son regard glisse sur le torse imberbe du jeune homme avant qu'il ne réalise ce qu'il se passe, tel un flash passant devant ses yeux il sursaute et revient à lui. « Stop ! » Lance le professeur en retirant ses mains du corps parfait du jeune homme. « On vient de s'embrasser, tu es à moitié nu et... A la base je devais simplement t'en coller une. Je suis à deux doigts de... » Il s'arrête, regarde les douches derrière lui et se retourne vers James. « Te faire l'amour. » Dit-il dans un souffle. Une fois encore, ses yeux glissent sur le corps de James, le détaillant pour ne imprimer toutes les images dans son esprit. Il se mord la lèvre, inconsciemment.

James & Eliakim

Qu'est ce qu'il lui prenait ? Il n'en savait rien, en cet instant, il ne se reconnaissait plus. Quelle était donc cette folie ? Jamais, JAMAIS James n'avait laissé un homme l'approcher et encore moins le toucher, ce n'était pas faute d'avoir eu quelques avances par le passé. Pire, il abhorrait l'homosexualité, encore plus masculine, c'était pire que tout pour lui, alors, que lui arrivait-il ?

Il s'était laissé aller, il avait baissé la garde et l'avait embrassé. Pourquoi lui ? Ils ne peuvent pas se voir, depuis le premier jour et leur rencontre à son arrivée à Oxford et les choses ne s'étaient pas améliorées quand il s'était rapproché d'Alice. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait, il était comme sonné et Eliakim reprit la parole. Stop, oui, il a raison, merde, Eliakim a raison, on vit dans quel monde ?

James leva les yeux vers lui alors qu'il parlait, sans vraiment entendre ou comprendre ses paroles, ça semblait si lointain, si irréel. Il n'était pas question que l'on dise que James Lewis Caroll était ainsi décadent et pour beaucoup encore à notre époque, anormal, malade, et dieu sait quoi d'autres.

« On vient de s'embrasser, tu es à moitié nu et... A la base je devais simplement t'en coller une. Je suis à deux doigts de...  Te faire l'amour. »

Là, il tilte et réagit, il relève la tête et la première sensation qui l'étreint est plus proche du choc que de l'excitation...Qui ne tarde pas à trouver sa place. Osef de tout cela, il ne réfléchissait plus, lui aussi en avait envie alors, pourquoi s'en priver ? Pour des qu'en dira t on ? Sûrement pas !

Alors qu'attends-tu ? Lui dit-il, le regard plein de défi. Il s'approcha d'Eliakim, balayant son corps du regard alors que ses mains allèrent se poser sur son torse, remontant lentement vers son cou et sa nuque, finissant par se redresser pour aller chercher ses lèvres avec avidité. Sans quitter ses lèvres, il l’entraîna vers un coin plus tranquille, son corps serré contre le sien. Plus rien ne semblait empêcher ce qui les guettait depuis quelques temps maintenant. Cette rivalité, ces petites attaques à peine dissimulées, cette haine apparente semblaient en réalité cacher tout autre chose...

James & Eliakim

Il le déteste. Il le sait, tout son être lui hurle de partir des vestiaires afin de se réfugier chez lui auprès d'Alice. James est le type même de mec que Eliakim déteste comme jamais. Ce genre de gosse de riche incapable de dire merci et de se rendre compte de la chance qu'ils ont, c'est tout ce que le professeur ne supporte pas. Il rêve de voir ce genre d'élève tomber au moins une fois dans leur vie afin qu'ils soient remis à leur place, au moins une seule et unique fois. Pourtant il semblerait qu'on soit attiré par tout ce qu'on déteste. Après tout Alice est ainsi, une enfant gâtée qui ne se rend pas compte de la chance qu'elle a et surtout, une fille qui dévore le monde d'un seul regard. Alice est ainsi et étrangement chez elle cela le fait sourire, il aime ça, il la trouve attachante. Elle le fait rire. Mais James, il aimerait lui refaire le portraits. Surtout qu'Eliakim a l'impression que James a une mauvaise influence sur Alice. Où alors c'est le contraire, il ne sait pas. Tout ça pour dire qu'il vient de l'embrasser, sans pouvoir se maîtriser ni calmer cette pulsion, il vient de le plaquer contre un des casiers pour lui voler un baiser. Aussitôt, il se recule comme si il venait de prendre une décharger électrique. Il regarde James, le souffle court, choqué par son propre geste. Mais qu'est ce qu'il t'arrive?! Lui hurle sa petite voix dans son esprit. Eliakim cherche un témoin de ce qui vient de se passer mais heureusement, ils sont seul. Alors, sans qu'il ne puisse maîtriser les mots qui sortent de sa bouche, il laisse parler ses envies. « Alors qu'attends-tu ? » Lui répond James. Eliakim le regarde de haut en bas et enfin, avec un sourire, s'approche de lui. Doucement il dépose sa bouche sur celle, chaude, du bel étudiant en face de lui. Le baiser est timide mais rapidement, il se fait plus passionnel, comme si toute l'envie refaisait surface. Et si depuis tout ce temps, cette haine qu'ils avaient l'un pour l'autre n'était finalement que du désir. Eliakim pose ses mains sur le torse de James et doucement, glisse jusqu'à la limite de son jogging. Là, il glisse ses doigts sous l’élastique du pantalon alors que sa bouche commence à dévorer le cou du beau jeune homme dans ses bras.

Il se réveille en sursaut, le corps en sueur et le cœur battant à tout rompre. Alice à ses côtés, dort tendrement. Un petit son adorable sort de ses lèvres entrouvertes, preuve qu'elle dort profondément et qu'elle est sans doute plongée en plein rêve. « C'est quoi ce délire ?! » S'exclame le professeur alors qu'il se relève dans son lit et tente, par quelques respirations, de calmer le rythme anarchique de son cœur. Pas que l'idée de faire un rêve avec un homme ne le dérange, au contraire Eliakim est ouvertement bisexuel et a déjà eu des aventures avec des hommes. Mais James ?! Son ennemi juré, l'homme qu'il ne peut pas voir sans avoir envie de lui jeter son portable au visage pare envie de lui faire mal. Et si il peut perdre un œil dans l'altercation cela sera mieux encore. Il est en manque à ce point ?« Bébé ? Ca ne va pas ? » La petite voix ensommeillée de sa femme le fait sourire alors qu'il se recouche contre elle, le torse collé au dos de son épouse. « Un mauvais rêve. » Répond seulement Eliakim alors que déjà, Alice ne l'entend plus.

James & Eliakim

C'est sensuel, c'est sexy, c'est...torride...L'envie est présente, l'excitation se fait de plus en plus forte, à chaque effleurement, à chaque baiser, la chaleur monte.

Il est dans un état rare, mais en même temps, quelque chose cloche. Il y a sa conscience qui semble se faire plus présente et lui dire : non mais qu'est ce que tu fous là ?? Ce paradoxe entre ce qu'il fait, ce dont il a envie et ce que sa conscience lui dit est très contradictoire.

Ils sont seuls tous les deux, presque nus, avides du corps de l'autre quand sa conscience semble plus présente. "Réveille toi espèce de crétin !!". Il fait un bond dans son lit et regarde partout autour de lui, hagard. Il fait encore nuit, il allume une lampe de chevet et voit sa chambre, vide. Les souvenirs lui reviennent en mémoire rapidement...Ouf...C'était un rêve, ou plutôt un cauchemar. L'idée de toucher un homme le répugne déjà, mais alors...Eliakim ! Son inconscient ne pouvait pas lui jouer pire tour !

Il se laissa retomber sur son oreiller et soupire bruyamment. Rêve idiot ! Il eut un frisson rien qu'à y repenser et tâcha de faire en sorte d'oublier ces sensations qui, contrairement lors de ce rêve, le répugnaient. Pas sûr qu'il arrive à regarder Eliakim en face pendant quelques temps !