(abandonné) J'ai besoin de toi, reviens moi vite ~ Angeden

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

❝J'ai besoin de toi, reviens moi vite❞
Angeden

Vendredi, neuf heures. On peut dire que j’ai sacrément bien dormi et ça m’a tellement fait de bien. Je m’étire dans mon lit et le froid à côté de moi me fait frissonner. Mischa est déjà parti à la fac et il me manque déjà. Comment est-ce possible qu’un être puisse autant vous manquer ? Je veux dire, j’ai toujours hais et mépriser ces filles qui pleurent lorsque leurs copains s’en vont pour ne serait-ce qu’une journée. Certes je n’en suis pas encore aux larmes et aux coups de fils toutes les heures, mais il me manque. C’est comme si je ne pouvais plus vivre sans lui. J’ai peur quand il n’est pas là, peur de sombrer à nouveau, peur que l’on vienne me voir, peur. Alors je me remets en boule et m’enterre sous ma couette, attendant le bon moment pour sortir. Je suis bien là, sous ma couette et puis ça me permet de penser. Penser. Angelus. Mon meilleur ami, la meilleure partie de moi. Partie de moi qui est partie, quelle ironie. Lui aussi il me manque, plus que tout, plus que quiconque. Avec Mischa, le manque est passager. Je sais qu’il reviendra le soir. Mais avec Angelus, le manque est constant. Ce ne sont pas que des périodes. Je ressens constamment ce vide en moi. Depuis ma sortie d’hôpital, je ne l’ai pas revu. On a un peu parlé mais c’était… bizarre, comme si nous étions deux étrangers. Il a quitté mon appartement après s’être assuré que j’étais bien et je ne l’ai plus revu. Et il me manque terriblement. Il me manque tellement que ça fait mal. Alors je prends mon courage à deux mains. Je sors de dessous ma couette et lui envoie un texto :

« Ceci est un SOS. Mon meilleur ami me manque. J'ai trop de choses à lui raconter. J'ai besoin de te voir Angelus ... »

Voilà ça c’est bien. Pas trop long. Pas trop… trop. Puis je me décide à enfin me lever. Allez Eden, il te faut affronter cette journée, sois courageuse, ça va aller. Il va venir. Il sait que tu mets rarement ta fierté de côté. Il le sait. Il doit le savoir. Je sors de mon lit et mets mon peignoir afin d’avoir plus chaud. J’ouvre la porte et une tornade de poils blanche me bondit dessus, me faisait presque tomber en arrière. Lullaby. Elle a vraiment trop grandi, elle a plus d’un an et devient lourde. Impossible pour moi de la porter à présent. Je me mets à genoux et la caresse, lui dis bonjour enfin bref, c’est notre rituel. Une fois ce rituel terminé, elle retourne vers ses jouets en remuant la queue. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle. J’entends la sonnerie de mon téléphone m’indiquant l’arrivée d’un nouveau message. Mon cœur loup un battement. Et s’il refusait de venir ? Je me relève et prends mon téléphone sur la table de nuit. Dieu merci il a accepté. Je ne pouvais être plus heureuse. Un sourire étire mes lèvres et je file dans la salle de bain afin de me rendre présentable. J’ai repris des formes et des couleurs. Mes joues ne sont plus creusées, je ne ressemble plus à un squelette. Je suis enfin bien. Je prends une douche en vitesse, mets un legging et un gros pull en laine beaucoup trop large pour moi et attends avec impatience mon meilleur ami. Un nouveau SMS. Il est au bout de la rue. Je mets un peu d’ordre dans l’appartement, bien qu’il soit nickel et attends. Impatiemment.

Après ce qui semble être des heures, on toque à ma porte. Mon cœur s’accélère. Enfin je vais retrouver mon meilleur ami. Enfin. Je me précipite vers la porte et manque de tomber à cause d’un jouet de Lullaby. Je pousse un juron et ouvre la porte. Et je ne peux me retenir quand je le vois. Je lui saute dans les bras et m’accroche à lui de toutes mes forces. Bon dieu qu’il m’a manqué. Je niche ma tête dans son cou et je me sens enfin bien, sereine et tout le reste. Je me décroche de lui trop tôt à mon goût et l’invite à entrer histoire que tout l’immeuble ne soit pas au courant de ma vie. Une fois à l’intérieur je lui dis :

« Angelus, Angelus, Angelus, je…. Tu m’as manqué »

J’en perds mes mots, je suis perdue, heureuse, tellement heureuse de le revoir. De le prendre dans mes bras. Lullaby me fonce entre les jambes et lui fait aussi la fête, heureuse de le retrouver. Je suis tellement heureuse.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 04/07/2015 **☆ potins balancés** : 148

Angede,

« J'ai besoin de toi, reviens moi vite. »

Il est bien éveillé dans son lit. Les bras derrière sa tête, il fixe un point invisible sur le plafond de sa chambre. A ses côtés son ordinateur passe un film qu'il a déjà vu plusieurs fois mais qu'il ne se lasse jamais de revoir. Sauf aujourd'hui. Il n'arrive pas à concentrer son attention sur quelque chose, pas depuis que Eden est sortie de l'hôpital. Il aimerait aller la voir mais la dernière fois qu'ils ont été ensemble, ils ce sont disputés avec une violence inouïe. Il n'ose pas l’appeler ni même lui envoyer des messages. Bien évidemment ils ce sont vus lorsqu'elle était dans l'hôpital, ils ont un peu discutés même. Mais l'ambiance était froide et très tendu malgré ce qui a pu se passer. Il a eu peur pour Eden et il n'a pas cessé d'aller la voir lorsqu’elle était plongée dans un profond coma. Il a fait attention à ce que Mischa mange et se repose en prenant souvent sa place aux côtés de la belle. Mais depuis qu'elle a ouvert les yeux, alors il se comporte comme un idiot devant elle et n'ose pas aller vers elle. Il craint de se faire envoyer sur les roses pour la seconde fois, bien conscient qu'il n'a pas été tendre lorsqu'il c'est disputé avec elle. Puis il souffre de ce qu'elle lui a dit, il sait qu'elle ne le pensait pas. Mais entre meilleur amis, ils connaissent les points faibles de l'un et de l'autre. Eden a tapé sur ses points faibles. Il ne lui en veut pas, plus du moins. Il ressent seulement une énorme gêne lorsqu'il se retrouve dans la même pièce qu'elle. Qui plus est Eden est très fière et nul doute qu'elle ne viendra pa vers lui en premier. Pourtant Angelus ne veut pas faire le premier pas. Il veut laisser Eden venir, surtout en ce moment, elle profite de la vie et de sa nouvelle vie de couple auprès e Mischa. Lorsqu'il ne tient plus il envoi un petit sms à Mischa pour lui demander si Eden va bien, mais rien de plus. Il se trouve idiot, vraiment. On dirait un gamin qui n'ose pas aller prês de sa sœur après avoir brisé une de ses figurines préférés. Soupirant, Angelus se lève de son lit et éteint l'ordinateur pour le ranger. Il va peut-être sortir courir où jouer au cricket, ça lui fera du bien et ça lui changera les idées. Il ne voit que ça pour se sortir Eden de la tête. Il ne peut pas appeler et voir Daisy, elle est occupée et puis ils sont tellement dans une relation étrange, qu'il n'ose même pas lui demande de passer du temps avec lui. Finalement Angelus marche jusqu'à sa cuisine et se fait couler un café bien serré, auquel il mélange deux sucres pour alléger le goût. Il pourrait voir sa cousine Alice. Non, mauvaise idée. Elle est occupée avec Eliakim puis en ce moment, Alice n'arrête plus entre son déménagement, ses prises de fonctions au sein d'Oxford ainsi que son retour fracassant.

Bref... Il tourne en rond comme un lion en cage. Là, alors qu'il prend une gorgée de café, son portable sonne dans sa chambre. Il part le chercher et s'étonne de voir le prénom de sa meilleure amie s'afficher sur l'écran. Eden, ma belle Eden. Elle lui manque tellement, c'est une douleur infinie que de ne pas l'avoir dans sa vie. « Ceci est un SOS. Mon meilleur ami me manque. J'ai trop de choses à lui raconter. J'ai besoin de te voir Angelus ... » Un immense sourire naît sur les lèvres de l'étudiant alors qu'il lit le sms de la belle Eden. Aussitôt, il lui répond qu'il arrive et, heureux comme jamais, enfile le premier jean et le premier pull qui lui passe sous la main. Enfin, il repart à la cuisine pour avaler son café et sort de son appartement plus vite que l'éclair. Sur la route il s'arrête dans un starbuck pour prendre des muffins, ceux que Eden préfère. Il prend également quelques biscuits pour Lullaby, la petite boule de poils de son amie. Pour terminer il commande deux grands cafés au lait et enfin, chargé par sa commande il reprend son chemin. Rapidement il arrive devant l'immeuble d'Eden. En montant les marches rapidement, il arrive devant son appartement où il sonne difficilement, en s'aidant de son coude. Il n'attend pas longtemps, seulement quelques secondes avant que la porte s'ouvre sur un visage qu'il connaît bien. « Eden... » Murmure Angelus mais sans avoir le temps de dire plus, la belle lui saute au cou et se pend presque en se tenant à ses épaules. « Ha... Les cafés ! » S'exclame l'étudiant en riant un peu alors qu'elle s'éloigne doucement de lui. « Angelus, Angelus, Angelus, je…. Tu m’as manqué » Il lui sourit doucement en entrant dans l'appartement. « Toi aussi Eden... » Lui répond Angelus en lui tendant les poches contenant les muffins et les deux cafés. « Tiens... J'imagine que tu te lèves aussi, on pourrait manger un bout ensemble. » Mais alors qu'il termine sa phrase, il sent quelque chose lui gratter la jambe. Lullaby réclame ses câlins en remuant la queue, heureuse de le retrouver, lui qu'elle ne voyait plus depuis longtemps. Angelus s'agenouille devant elle et lui offre plusieurs grattouilles sur le ventre et derrière les oreilles. La chienne jappe de bonheur avant qu'il ne se lève pour regarder sa meilleure amie. « Comment tu vas ? » Demande Angelus, heureux d'être avec elle.

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❝J'ai besoin de toi, reviens moi vite❞
Angeden

Je n’avais jamais eu de telles disputes avec mon meilleur ami. Je lui avais dit des choses que je ne pensais pas et que je regrette. Je regrette cette dispute parce que j’étais au plus bas et je ne réfléchissais pas aux paroles que je prononçais et avec du recul, je me sens tellement stupide. Comment ai-je pu dire de telles choses à Angelus ? Lui que j’aime tant, celui qui connait pas vie par cœur, celui en qui j’ai le plus confiance. Il m’a toujours soutenu, même quand j’étais défoncée, même quand j’étais ivre morte, il m’a soutenu et a fait en sorte que mes lendemains difficiles le soient moins. Aussi loin que je me souvienne, il a toujours été là pour moi. Et en guise de remerciement, je lui ai balancé ces saloperies à la gueule. J’aimerai m’excuser, de nombreuses fois j’ai voulu faire le premier pas. Mais je suis trop fière et c’est de mes nombreux défauts. Sauf qu’aujourd’hui je suis à bout. Il me manque terriblement, je dois lui parler, lui demander conseil. C’est pourquoi j’ai envoyé ce SMS en premier, j’ai mis ma fierté de côté pour lui et j’espère qu’il s’en rendra compte, j’espère qu’il saura à quel point je l’aime et à quel point je regrette ce que j’ai pu lui dire.

Le temps qu’il arrive, je me prépare essaye d’enlever les dernières trace de sommeil sur mon visage, le maquille d’hier qui a coulé en dessous de mes yeux et attends avec une grande impatience que mon meilleur ami arrive. J’ai l’impression de revivre nos étés, quand je revenais en France et que je le revoyais de nouveau. Il me manque tout autant. Je me rappelle de la joie intense que je ressentais lorsque je le revoyais enfin, lorsqu’il m’emmenait dans Paris, qu’il me montrait sa vie ? Ses souvenirs d’enfances sont pour moi les meilleurs et jamais je ne pourrais les oublier. J’ai aimé chacun de mes moments avec Angelus, ils ont tous une place importante dans mon cœur. Je me rappelle des jours où il m’emmenait sous la Tour Eiffel ou dans le cœur historique de la capitale française, avec ses boutiques atypiques et ses rues pavées. J’ai passé les plus beaux étés à ses côtés et dès le début, dès que je l’ai vu, j’ai su que lui et moi ça serait pour la vie. Une amitié indestructible. Et passé un an loin de lui était difficile. Pourtant aujourd’hui, cela ne fait pas un an mais c’est pire, c’est un manque qui fait mal. Je souffre d’être loin de lui et ça fait encore plus mal parce que je ne savais pas quand j’allais le revoir. Mais maintenant je le sais. Il arrive. Et les secondes paraissent des heures.

Enfin il sonne. Il est enfin là. J’ouvre la porte, je l’entends prononcer mon prénom mais ma joie est trop grande, je lui saute dessus et m’accroche de toutes mes forces à son coup. Il est ma bouée de sauvetage. Il rit en me disant de faire attention aux cafés mais je m’en fous, je le veux près de moi, il m’a trop manqué. On rentre chez moi afin de ne pas alerter tout l’immeuble et je lui dis qu’il m’a manqué, avec toute la sincérité dont je suis capable. Il me répond que je lui ai manqué aussi et mon sourire s’agrandit encore plus tant je suis heureuse. Il me tend deux petits sacs en me disant que je viens moi aussi de me lever. Je ris doucement et lui réponds :

« J’ai encore la tête dans le cul c’est ça ? Mais merci, les petits-déj que tu m’apportes sont les meilleurs.»

Lullaby se faufile entre mes jambes afin de faire la fête à mon meilleur ami. Il n’y a pas qu’à moi qu’il a manqué apparemment. Angelus s’agenouille afin de la caresser et je les regarde, attendrie par cette scène qui se joue devant moi. Il se relève et me demande comment je vais. Avant de lui répondre, je le prends pas la main et l’emmène sur mon canapé afin qu’on soit à l’aise. Je pose les sachets sur la table, j’en sors le contenu. Des muffins et des cafés, il n’y a rien de mieux au monde. Je me tourne vers mon meilleur ami pour lui répondre :

« Ça va mieux maintenant que tu es là, je suis comblée… Et toi Angelus ? J’ai tellement de chose à te dire et… »

Je me tais, ne sachant pas comment continuer. Je baisse la tête sur mes mains liées sur mes cuisses. Je le regarde de nouveau et prononce ces mots pleins de sincérité :

« Angelus si tu savais comme je m’en veux… »

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Angede,

« J'ai besoin de toi, reviens moi vite. »

Il était là lorsqu'elle a été transportée à l'hôpital, dans un état grave et que personne ne savait si elle allait où pas s'en sortir. Il a prévenu Alice et le père d'Eden mais comme toujours, il est tombé sur le répondeur de ce dernier. Le père d'Eden est constamment en déplacement, c'est un exploit lorsqu'on l'a au téléphone. Pour preuve encore, Angelus a tenté pendant des jours et des jours de l’appeler et pas une fois, il ne l'a rappelé. Angelus a baissé les bras et ne l'a pas rappelé, sans même lui dire que sa fille était à l'hôpital dans un état grave. Avec Mischa, ils n'ont pas cessés d'aller la voir nuit et jour, veillant a ce qu'il en lui arrive rien et demandant les meilleurs soins pour elle afin qu'elle n'ai aucune répercussion. Il a eu peur de ne jamais la revoir vivante. Lorsque Mischa lui a dit qu'elle était réveillée, Angelus a quitté son cours pour rejoindre Eden à l'hôpital. Sachant qu'elle allait mieux, il n'est pas revenu la voir. Elle allait mieux, elle n'avait plus besoin de lui alors, il prenait des nouvelles d'elle par Mischa. Il pensait seulement qu'elle ne voudrait plus le voir et qu'après leur dispute, leur amitié était brisé d'une telle force, qu'il ne pourrait même plus imaginer un jour la revoir et être proche d'elle comme avant. Alors il n'a même pas tenté de se battre et il a accepté la sentence, la laissant aux soins de Mischa car il savait que ce dernier s'occuperait bien d'elle. Eden, sa meilleure amie, son âme sœur. Ils ont une amitié très particulière, basé sur l'amour et une confiance mutuelle quasiment indestructible. Ils ont eu des disputes bien évidemment, mais jamais jusqu'à atteindre cette violence. Mais apparemment il c'est trompé au point que sa meilleure amie lui laisse un sms en guise de SOS, lui demandant de venir la voir car il lui manquait. Ainsi, c'est comme si Angelus venait de sortir d'un coma prolongé depuis plusieurs semaines. L'air entre dans ses poumons, il respire à nouveau et se sent entier. Sans attendre il rejoint l'appartement d'Eden presque en courant, il sait qu'il a l'air ridicule mais l'idée de revoir sa meilleure amie semblait tellement difficile pour lui, qu'il a hâte de la retrouver. Comme si elle pouvait changer d'avis à tout moment et qu'il voulait arriver chez elle bien avant que son jugement change. Angelus, chargé de quelques douceurs, attend qu'elle lui ouvre avec un petit sourire sur les lèvres. Lorsqu'elle lui saute dans les bras, il la serre difficilement contre lui en lui demandant de faire attention aux cafés mais elle ne semble pas l'entendre et s'accroche plus fermement autour de son cou. « J’ai encore la tête dans le cul c’est ça ? Mais merci, les petits-déj que tu m’apportes sont les meilleurs. »

Lui dit-elle en s'éloignant un peu de lui, il lui sourit en lui donnant les poches contenant les muffins. La petite chienne se faufile jusqu'à l'étudiant qui vient lui grattouiller la tête avec un petit sourire. Finalement, Eden l'attrape par la main et l'emmène jusqu'au canapé où il se laisse tomber en soupirant, heureux de se retrouver ici. Cet endroit où ils ont vécus des moments magnifiques, superbes et parfois catastrophiques. Il ne compte plus toutes les fois où ils ce sont endormis dans ce canapé, l'un comme l'autre serré contre la petite chienne et se partageant un plaid vieux et abîmé. Eden, sa Eden. Il se rend compte comme elle lui a manquée alors qu'il pose ses yeux sur elle. La belle ouvre les poches et sort les cafés et les gâteaux. Lullaby vient en réclamer un et sans attendre, Angelus attrape un biscuit sec qu'il a justement pris pour la chienne et aussitôt, le lui donne. Elle le croque, gourmande en le regardant d'un air admiratif. Angelus demande à sa meilleure amie si elle va bien, la réponse ne se fait pas attendre. « Ça va mieux maintenant que tu es là, je suis comblée… Et toi Angelus ? J’ai tellement de chose à te dire et… » Elle s'arrête aussitôt de parler et croise ses mains sur ses cuisses, comme une enfant venant de se faire gronder pour une grosse bêtise. Curieux, Angelus la regarde et attend qu'elle lui explique ce changement soudain de comportement. « Angelus si tu savais comme je m’en veux… » Il soupire et doucement, lui ouvre son bras droit pour la prendre contre lui et la serrer tendrement contre son torse. « Ça va c'est... Je t'en voulais oui, je dois l'avouer. Mais tu étais sous le coup d'une gueule de bois assez violente puis je t'ai attaqué et tu as simplement répondu. Tu ne serais pas Eden si tu ne répondais pas aussi vite et si tu ne démarrais pas au quart de tout comme ça. » Il lui sourit et l'embrasse doucement sur le front. « Tout est oublié. Je te le promet. Allez... Raconte moi tout ce que tu dois me dire, je t'écoute et je suis là pour ça. » Assure Angelus avec douceur. Enfin, il se penche en avant et attrape un des deux cafés pour le tendre à sa meilleure amie. Il attrape le second et rajoute quelque mots en souriant. « A nous ? » C'est un peu ridicule de trinquer avec du café, mais c'est tout ce qu'il a sous la main.

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❝J'ai besoin de toi, reviens moi vite❞
Angeden

Ça me faisait tellement de bien de le retrouver, de vraiment le retrouver. Je l’avais déjà vu depuis notre dispute mais ce n’était pas pareil. Il y avait soit les infirmières, soit mes visiteurs et on n’a pas vraiment eu le temps de s’expliquer comme il se doit. Je voulais m’excuser, lui dire que je l’aime de tout mon cœur, lui parler de Mischa, de moi, de nous et d’un tas d’autres trucs. Lui seul pouvait m’aider, me conseiller et me comprendre comme personne. Lui et moi c’est à la vie, à la mort. Angeden. Personne ne peut nous dissocier, personne ne peut nous séparer. J’ai conscience que j’ai joué à la conne et que je l’ai blessé, profondément blessé, mais je m’en veux, je m’en veux depuis le jour où je lui ai sorti ces saloperies. Et malgré tout, il venait quotidiennement me voir à l’hôpital, il était là, son sourire égayant mes journées ternes, son odeur qui m’enveloppait et me faisait oublier que j’étais dans un endroit empestant les médicaments, les produits de nettoyages ou que sais-je d’autre. On n’osait pas trop parler ceci dit. Mais il était là et c’est tout ce qu’il comptait. Il était là à ma sortie, il m’a ramené chez moi, m’a aidé à tout remettre en place et je lui en suis tellement reconnaissante. Mais j’avais besoin de lui, de le prendre dans mes bras, de m’excuser. J’avais besoin de le retrouver.

Lorsqu’il arrive enfin, je ne peux pas contenir ma joie plus longtemps et lui saute au cou. Enfin. Je souffle de bonheur, de soulagement. Il me serre difficilement dans les bras et ce, à cause du sachet qu’il tient. Sachet contenant un petit-déjeuner merveilleux. Ça a toujours été si simple entre nous, les retrouvailles encore meilleures que les précédentes. Je ne pouvais pas vivre sans Angelus, sans son sourire, sa voix, ses conseils. Il était comme un frère pour moi, un jumeau et je tuerai pour lui. Il est enfin revenu et ma vie désormais est parfaite. Tout allait mieux aller, tout irait mieux. J’en suis convaincue. Je le fais entrer dans mon appartement et attends qu’il dise bonjour à ma poule de poil, à qui il a manqué. Lullaby est toute folle, comme à chaque fois qu’elle le voit et je souris devant ce tableau. Puis je l’emmène sur mon canapé, canapé où on a passé plus d’un après-midi, serré l’un contre l’autre à regarder des émissions débiles ou des films drôles. Nous nous asseyons et je déballe ce qu’Angelus à emmener. Dieu que j’ai faim. Il donne un biscuit à Lullaby puis me demande comme je vais. Je lui réponds d’une voix enjouée au début puis elle diminue, devenant hésitante. Je baisse la tête, quelque peu honteuse. Mes paroles résonnent encore dans mon esprit. Ces mots horribles que je lui ai dits. Je l’entends soupirer puis je me sens attirer à lui dans une étreinte réconfortante. Je passe mes bras autours de lui et le sers fort contre mon cœur. Il me dit qu’il ne m’en veut plus maintenant, que c’est passé, derrière nous. Ses mots finissent de me réconforter pleinement et la tension qui restait sur mes épaules disparait. Je souris lorsqu’il m’embrasse le front et le serre un peu plus contre moi.

« Tu me connais tellement bien … Mais ce n’est pas une raison Angelus, je t’ai dit des choses affreuses et je m’excuse sincèrement. Je t’aime tellement, je n’aurai jamais dû te dire ça alors que tu as toujours été là pour moi… »

Puis il se penche en avant afin de prendre les cafés et je réfléchis à ce que je vais lui dire, par où je dois commencer et le reste. Mais avant que je puisse parler, je me retrouve avec un gobelet entre les mains et Angelus qui me regarde, tout sourire. Je ne peux m’empêcher de lui sourire à mon.

« A notre amitié. A toi, le meilleur des meilleurs amis. »

Je tape doucement mon gobelet contre le sien puis bois une gorgée de la boisson chaude. Je prends une grande respiration et tourne la tête vers mon meilleur ami, décidée à tout lui dire.

« J’ai rencontré quelqu’un. C’était il y a quelques mois et il a bouleversé mon univers. Mais je ne sais plus où j’en suis. Parce qu’il est génial. Et je me sens bien mais… je reste Eden Winchester… »

Je baisse la tête, perdant soudain toute confiance en moi. Seul Angelus peut me voir comme ça. Je bois une gorgée, cherchant mes mots, ne sachant pas exactement lesquels employer. D’une petite voix, hésitante comme jamais, je murmure :

« Je suis amoureuse Angelus. J’aime Mischa. Et j’ai peur. »

L’avouer à Mischa avait été compliqué, cette nuit-là, sous les étoiles. Et depuis, je ne l’avais dit à personne qu’on était exclusif. Disons que je ne savais pas comment m’y prendre avec tout ça. C’est tellement nouveau pour moi.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 04/07/2015 **☆ potins balancés** : 148

Angede,

« J'ai besoin de toi, reviens moi vite. »

Ils ont déjà eu des disputes, comme dans toutes les amitiés parfois ils ne s'entendent pas et avec leur caractère, cela ne mettait pas longtemps avant d'exploser pour terminer avec des portes qui claquent et des hurlements. Mais évidemment ça ne durait pas bien longtemps et le motif de la dispute était tellement idiot qu'ils en riaient une bonne heure après. Sauf cette fois là, ça a été tellement violent qu'il n'a même plus osé lui envoyer de message, pensant que de toute façon avec ce qu'elle lui avait dit elle ne voudrait plus le voir avant une période indéterminée. Sauf qu'il ne savait pas qu'elle serait mal à ce point. Dans ce cas là si il savait su, si seulement il c'était douté de ce qu'elle préparait dans son esprit alors il serait revenu auprès d'elle et ne l'aurait pas lâchée. Il se serait installé dans son appartement même, sans lui demander son avis. Il se serait imposé chez elle comme elle c'est imposée dans sa vie et dans son cœur. Eden, sa Eden, son adorable meilleure amie, sa petite sœur de cœur, fragile comme une fleur qui vient d'éclore. Il s'en veut de ne pas avoir vu à quel point elle souffrait, en temps normal cela ne lui aurait pas échappé mais Angelus, entre ses cours qui deviennent plus dur encore et le retour de Daisy dans sa vie ainsi que son inquiétude pour sa cousine Alice alors, il n'a pas vu. Aucun excuse ne serait bonne de toute façon, il s'en voudra pendant encore un long moment. Si Mischa, si seulement Mischa n'avait pas été là alors Eden ne serait plus de ce monde et ça, Angelus n'aurait pas pu se le pardonner. Enfin alors qu'il arrive chez elle et qu'elle lui ouvre la porte, intérieurement il souffle de la voir en vie, bien droite sur ses jambes. Elle ne semble porter aucune séquelle de ce qui c'est passé et heureusement, elle est totalement remise depuis qu'elle est sortie de l'hôpital. Il avait hâte qu'elle puisse sortir d'ailleurs, les visites dans ce lieu aseptisé ne mettait pas Angelus à l'aise, lui qui n'a jamais aimé les hôpitaux. Enfin ils vont pouvoir parler et se dire tout ce qu'ils ont sur le cœur, loin des médecins et des infirmiers. Alors avec douceur il la guide sur le canapé tout en lui donnant son gobelet de café, un petit déjeuner ne sera que meilleur maintenant qu'ils peuvent savourer des sucreries, chose qu'elle ne pouvait pas vraiment faire à l'hôpital, ils n'avaient pas la même saveur.

« Tu me connais tellement bien … Mais ce n’est pas une raison Angelus, je t’ai dit des choses affreuses et je m’excuse sincèrement. Je t’aime tellement, je n’aurai jamais dû te dire ça alors que tu as toujours été là pour moi… » Il lui sourit et la prendre contre lui dans un geste réconfortant, une façon de lui faire comprendre qu'il ne lui en veut pas malgré tout ce qui c'est dit. C'est vrai, il ne lui en veut pas le moins du monde. Comment lui en vouloir ? « A notre amitié. A toi, le meilleur des meilleurs amis. » Lui dit elle en lui tendant son gobelet en plastique pour trinquer, il s’exécute et prend une gorgée de son café bien chaud. Enfin il se penche vers le sac plastique et sort deux muffins, dont un qu'il porte à sa bouffe pour mordre dedans avec appétit. « Echcuse mais ché trop faim ! » Tente de dire Angelus entre deux bouchées sucrés. Enfin d'un geste il l'invite à parler, avide de savoir ce qu'elle pourrait lui dire dont il n'est pas au courant. Radio ragots vous écoute ! « J’ai rencontré quelqu’un. C’était il y a quelques mois et il a bouleversé mon univers. Mais je ne sais plus où j’en suis. Parce qu’il est génial. Et je me sens bien mais… je reste Eden Winchester… » Angelus fronce les sourcils en avalant sa bouchée de muffin. « Comment ça tu reste Eden Winchester ? Tu as changé Eden, vraiment. Tu peux te lancer tu... N'as rien à perdre d'essayer d'ouvrir ton cœur. » Il remarque que sa meilleure amie baisse la tête et semble mal à l'aise, alors elle boit une gorgée de son gobelet alors qu'il ouvre son bras gauche et qu'il l'invite à venir contre lui. Lorsqu'elle est posée contre son torse, il câline son épaule d'un geste distrais, tout en réfléchissant à ce qu'il pourrait lui dire pour la réconforter. « Je suis amoureuse Angelus. J’aime Mischa. Et j’ai peur. » Il sourit, doucement avant de glisser ses doigts sous son menton pour qu'elle relève le visage vers lui. « Et ? L'amour est un risque à prendre pour se sentir vivant. Mischa ne te fera pas de mal, je le sais. Il était... Enfin tu aurais vu dans quel état il était lorsqu'il t'a trouvé. Il t'aime, ça crève les yeux. Tu ne risques rien si tu fonces dans cette histoire. » Répond l'étudiant avec un sourire. « Tu sais Eden... La vie t'a donnée une seconde chance. On a laissé Mischa se réveiller pour qu'il vienne te trouver. Si on te donne cette chance ce n'est pas pour que tu la gâches avec des craintes et des doutes. Vis, fonce, aime autant que tu peux. C'est le plus beau et le plus pur des sentiments qui puisse exister. Ne gâche pas cette seconde vie, cette seconde renaissance seulement parce que tu as peur. » C'est la première fois qu'il parle de ce qui c'est passé. Un pincement au cœur se fait sentir, pendant une seconde il refoule cette envie de pleurer qui monte dans sa gorge. Il ne doit pas, pas devant elle. Il c'est montré fort devant elle, ce n'est pas le moment de craquer.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

❝J'ai besoin de toi, reviens moi vite❞
Angeden

Nous n’avions pas eu la chance, ou le courage, de parler de ce qu’il s’était passé. Notre dispute, ma tentative de suicide et le reste. Et ça me manquait, il me manquait. J’avais besoin de lui, de ses cafés, de ses câlins, de sa voix qui me rassure tant. Angelus est mon meilleur ami, mon frère de cœur, celui à qui je raconte tout, celui à qui je me confie. Je l’avais mis à l’écart afin de le protéger, afin de ne pas l’entrainer avec moi dans cette foutue spirale. Je suis tombée tellement bas mon dieu. Et je ne voulais pas qu’il sombre avec moi. Alors je l’ai repoussé et je l’ai blessé et je m’en suis voulu. Je m’en voudrais toute ma vie. Mais quand je l’ai vu devant ma porte, j’ai su que je l’avais retrouvé, que j’avais retrouvé mon Angelus. Son sourire m’a directement réchauffé et m’a incité à me jeter dans ses bras et retrouver cette force qui m’a soulevé tant de fois. Force physique et mentale. Je me sentais de nouveau moi avec lui, ce trou qui s’était formé dans ma poitrine s’est rebouché et cette dispute que l’on a eue est désormais dans le passé. J’y penserai tous les jours et je m’excuserais surement encore plusieurs fois pour les horreurs que j’ai pu dire mais je l’avais enfin retrouvé. Et rien n’avait changé, il était le même. Angelus a toujours été une constante dans ma vie, je me raccroche sans arrêt à lui. Et je continuerai à le faire pour ne pas perdre pied et refaire la même erreur.

Aussitôt, nous reprenons nos habitudes et nous allons nous poser sur mon canapé sous le regard envieux de Lullaby qui sent les douceurs que mon meilleur ami à apporter. La gourmande. On va enfin pouvoir se raconter ce qu’on a sur le cœur, tout se dire, dire ses mots trop souvent refoulés sans que personne ne puisse nous interrompre. Pas de d‘infirmières qui viennent changer les perfusions, pas de médecins qui viennent vérifier si je vais bien ou je ne sais quel réflexe. Il n’y avait que nous, dans une bulle. Bien vite, il me prend contre lui et je retrouve la chaleur de son corps qui m’a bien souvent apaisé lors de mes nuits agitées. Je passe mes bras autours de lui avant d’en libérer un pour trinquer. A nous. Cette amitié que personne ne peut briser. Il se penche ensuite vers le sachet contenant les muffins et en prend une bouchée. Il s’excuse, la bouche pleine, et je ris doucement.

« S’ils sont si bons, je devrais en prendre un ! »

Je me penche à mon tour et prend un muffin. Il a pris mes muffins préféré. J’ai un soupir de satisfaction alors que je croque dans la pâtisserie.

« Ils chont trop bon, mes préférés en pluche »

Je ris encore, plus fort ce coup- ci, heureuse d’être ici. Puis on en vient à parler. Parler plus spécialement de moi, de ma relation avec Mischa. Je lui déballe tout, gardant le muffin dans mes mains. Je vois mon meilleur ami froncer les sourcils avant qu’il ne me réponde, tentant de me rassurer.

« Tu es au courant de mon passé Angelus, mieux que personne… Et tu sais que je ne suis pas une fille stable… J’ai peut-être changé mais j’ai peur de recommencer tu vois ? »

Je baisse la tête et Angelus ouvre directement son bras, me réinvitant à me blottir contre lui. Ce que je fais après avoir posé la moitié de muffin restante sur la table. Je le câline doucement puis tout d’un coup, alors que le silence était apaisant, je lui dis à voix haute ce que je ressens réellement. Je lui dis que je suis tombée amoureuse. Il me fait lever la tête vers lui et me sourit doucement. Je lui souris en retour et l’écoute attentivement. Ce qu’il me dit me touche tellement et me rassure. Mais plus il parle, plus des larmes commencent à apparaitre aux coins de mes yeux. Mon Angelus… Et mon Mischa… Je les ai fait souffrir, tous les deux. Je remarque que mon meilleur se retient de pleurer, je le connais trop bien pour ne pas le remarquer, alors je me redresse sur mes genoux et passe mes bras autours de son cou, le serrant contre moi. Je lui caresse doucement les cheveux pendant quelques instants avant de prendre son visage entre mes mais pour lui répondre.

« Angelus… mon Angelus… Je te promets que je vais vivre à fond, je te promets que je vais aimer comme jamais je n’ai aimé, que je vais vivre cette histoire en ne pensant à rien d’autre. C’est quand même fou à quel point tu peux faire disparaitre toutes mes craintes en quelques phrases »

Je ris doucement en essuyant les quelques larmes qui s’étaient échappées. Génial, on a l’air d’une scène d’une sitcom américaine dégueulasse. Puis je continue :

« Et je te promets que plus jamais je ne te lâcherais. Si tu savais à quel point tu m’as manqué, à quel point je tiens à toi. Ces semaines étaient pire qu’un an sans te voir »

Je lui souris doucement avant de reprendre mon muffin que j’avais posé sur la table et de me reblottir contre lui. Je suis bien là, j’ai vraiment l’impression d’être à place. Je mange doucement, laissant un silence apaisant nous envelopper. Puis quelque chose me vient à l’esprit. Enfin quelqu’un plutôt. Je me redresse, quittant cette étreinte chaleureuse et pose la question qui vient d’apparaitre dans mon esprit :

« Et toi Angelus, avec cette pes… Daisy ? Comment ça se passe ? »

Si jamais elle a fait du mal à mon meilleur ami, je jure que je lui fais la peau.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 04/07/2015 **☆ potins balancés** : 148

Angede,

« J'ai besoin de toi, reviens moi vite. »

« S’ils sont si bons, je devrais en prendre un ! » Il hoche vivement la tête et termine son muffin tout en regardant sa meilleure amie exprimer ses doutes à voix haute. Il est normal qu'Eden ai peur, après tout l'Oxymoron et les rumeurs l'ont massacrée, lui donnant une réputation de fille facile. Sans voir que si Eden avait ce comportement c'est qu'elle cachait des souffrances dont elle n'arrivait plus à se défaire. Personne ne sait tout ça sauf lui, Angelus sait tout d'elle. Ses rires, ses pleurs et ses peurs les plus profondes, tout. Il était là lorsqu'elle allait bien, il la connaît depuis l'enfance. Déjà tout petit ils s'entendaient à merveille et elle ne lu cachait rien même si ils n'avaient pas la chance de se voir autant de fois qu'Angelus aurait voulu. Depuis qu'il l'a retrouvée ici à Oxford, c'est comme si les années loin l'un de l'autre n'avaient jamais existes. Ils sont devenus aussi complice qu'avant et il a été là dés qu'elle avait besoin. Même lorsque parfois d'autres auraient baissés les bras. Lui ne la lâchait pas, jamais. Sauf une fois, la dernière fois où il pensait ne plus jamais la revoir étant donné qu'elle a tentée de mettre fin à ses jours. L'idée fait son chemin dans son esprit mais il a encore du mal à accepter le fait qu'elle ai tentée de se suicider d'une overdose. Pour lui, sa Eden si belle et si joyeuse n'aurait jamais fait ça mais il semblerait qu'elle souffre bien plus qu'il ne l'aurait pensé ces derniers temps. Il lui faudra encore plusieurs semaines pour se pardonner, accepter l'idée qu'Eden ne pourrait plus être de ce monde si Mischa, un être extérieur ne l'avait pas trouvée. Il n'aurait pas du se vexer, il aurait du revenir auprès de son amie. Il aurait vu qu'elle allait mal et il l'aurait aidé. Si seulement sa foutu fierté ne l'avait pas poussée à faire la tête dans son coin comme un idiot. Dieu qu'il s'en veut. « Ils chont trop bon, mes préférés en pluche » Il éclate de rire alors que sa meilleure amie semble avoir du mal à mâcher l'énorme quantité de muffin qu'elle vient de fourrer dans sa bouche. « Je sais, c'est pour ça que je les ai pris ! »

« Tu es au courant de mon passé Angelus, mieux que personne… Et tu sais que je ne suis pas une fille stable… J’ai peut-être changé mais j’ai peur de recommencer tu vois ? » Il l'écoute attentivement et aussitôt lui ouvre son bras, elle vient se réfugier contre lui sans se faire prier, il lui accorde une étreinte douce. « C'est normal. Puis s'engager fait peur à tout le monde. Personne ne peut te dire que l'engagement ne lui fait pas peur, ce serait un mensonge. Mais tu l'aimes, laisse toi porter par cette histoire et profite. C'est en se posant des questions que l'on commence à se créer des barrières. » Il lui sourit malgré sa gorge qui se serre tant le moment est très beau. Les retrouvailles entre les deux amis. Il va réaliser, il faut seulement lui laisser du temps. C'est la première fois qu'ils parlent tranquillement sans être interrompu par le personnel soignant, la première fois qu'ils se retrouvent depuis qu'il a pensé perdre sa meilleure amie. Il profite, ferme les yeux et laisse sa tête tomber en arrière sur le canapé. Lullaby monte sur le canapé à côté de lui et d'un geste tendre, il passe sa main dans les poils du chien, profitant au passage pour lui faire quelques câlins. « Angelus… mon Angelus… Je te promets que je vais vivre à fond, je te promets que je vais aimer comme jamais je n’ai aimé, que je vais vivre cette histoire en ne pensant à rien d’autre. C’est quand même fou à quel point tu peux faire disparaître toutes mes craintes en quelques phrases » Il ouvre les yeux et pose sur elle un regard tendre et amusé. « Pour une fois que tu vas m'écouter ! Ha ça fait plaisir ! » Dit-il en riant un peu. « Et je te promets que plus jamais je ne te lâcherais. Si tu savais à quel point tu m’as manqué, à quel point je tiens à toi. Ces semaines étaient pire qu’un an sans te voir » Ils sont ridicules avec leurs yeux humides, leur relation mielleuse et dégoulinante d'amour tel de la guimauve. Mais ils ont toujours été ainsi, parfois jusqu'à s'attirer quelques regards blasés des amis autours d'eux. Si personne ne peut accepter leur relation et les comprendre alors tant pis, ils ne peuvent plus changer maintenant. Pas alors qu'ils sont ainsi depuis des années. « Je suis content de te voir aussi. Plus jamais tu ne me fais ça hein... » Dit-il en déposant un baiser sur son front et en posant sa joue sur sa tête. Ils restent ainsi pendant quelques secondes, profitant seulement de la présence de l'un et de l'autre. Ils se comblent mutuellement, sans avoir besoin de parler où sans trouver ce silence gênant. C'est seulement le plaisir et le besoin d'être avec l'autre. « Et toi Angelus, avec cette pes… Daisy ? Comment ça se passe ? » Il lui jette un faux regard noir alors qu'elle butte sur son prnéom mais aussitôt son visage se ferme. Il avait la chance d'être avec Eden et de ne pas y penser, maintenant qu'elle a prononcée son prénom il ne peut plus reculer. Qui plus est Eden va sans doute voir qu'il a changé de visage et elle devrait lui poser des questions pour connaître les raisons de ce changement d'attitude. « Je dois te dire quelque chose... » Murmure Angelus. Il a appris il y a quelques jours qu'il était père. Daisy a fini par lui avouer cela, lors d'une conversation alors qu'il lui demandait les raisons de son départ. Il a encore du mal à assimiluer la nouvelle et il a besoin que sa meilleure amie sache. « Lorsque Daisy est partie elle... Elle était enceinte. J'ai un fils de 8ans qui est élevé par la mère de Daisy, en France. » Il aurait pu présenter la chose d'une manière plus douce, plus délicate. Mais il en est incapable, il est obligé de tout lui sortir comme ça tant c'est brouillé dans son esprit. « Je ne le savais pas jusqu'à la dernière fois... » Un fils... Un enfant... Mais comment il va faire ?

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

❝J'ai besoin de toi, reviens moi vite❞
Angeden

Je sais que j’ai merdé, dans toute cette histoire il n’y a qu’une seule coupable : moi et moi et seule. J’avais ruiné mon amitié avec Angelus, je lui avais dit des choses horribles, affreuses, que bien évidemment je ne pensais pas. J’ai été une connasse finie et sincèrement, je pensais que je l’avais perdu pour de bon que ce coup-ci, on n’allait pas s’en relever, qu’on allait rester séparés, comme deux cons qui s’aiment comme frère et sœur mais qui ont trop de fierté. Et pourtant il est là, il est venu. Je ne pensais pas recevoir de réponse au SMS que je lui ai envoyé, je l’ai envoyé parce que j’avais vraiment besoin de lui, c’était vital. Et il a accouru, muffins et café en main. Et dieu qu’il m’avait manqué. Son odeur, sa voix, ses étreintes, tout de lui m’avait manqué. Bien sûr nous nous étions revus avant aujourd’hui, à l’hôpital. Mais il faut avouer aussi que ce n’est pas un bon environnement pour les discussions. Pour la discussion que nous devons avoir. Avec mon meilleur ami, impossible d’avoir trop de fierté, impossible de rester loin de lui trop longtemps. Il est tout pour moi, jamais je ne pourrais le rayer de ma vie. Et lorsque je le vois à côté de moi en train de dévorer un muffin, je me dis que tout va mieux. Je suis enfin bien, je l’ai enfin retrouvé. Mon Angelus.

Je l’écoute me rassurer, blottie tout contre lui, tout contre son cœur. Et ça m’apaise. J’hoche la tête, souriante. Il a raison. Il ne faut pas que j’ai peur. Il faut que je me laisse porter et que je vois ce que ça va donner. Je dois juste vivre, avec lui, avec Mischa, et ne pas penser au pire. Je dois juste penser au meilleur. C’est fou à quel point Angelus arrive à me rassurer et à repousser mes peurs. Il a toujours eu ce don sur moi, il a toujours su comment me réconforter, m’apaiser, sécher mes larmes. Il me connait mieux que quiconque et c’est réciproque. Je sais tout de lui et je le connais par cœur. Je lis en lui comme un livre ouvert et je sais quand il va mal, quand il a peur, quand il est stressé. C’est comme ça, je ne peux pas expliquer ce lien qui nous unit. Il a été là depuis le début, depuis les jupes plissées et les chemisiers, et il est le seul à avoir suivi mon évolution aux fils des ans. Il ne m’a pas jugé quand je suis devenue une junkie, quand je faisais la une de l’Oxymoron tous les jours. Il ne m’a jamais jugé. Il se contentait de m’apporter des muffins et du café en réconfort et il me racontait des blagues de merde, vraiment nulles, mais qui me faisaient rire. Puis on passait le restant de l’après-midi sur le canapé devant des films débiles. Mais ce sont les meilleurs moments de ma vie et j’espère de tout cœur qu’il y en aura d’autres. Tellement d’autres.

Son rire me ramène sur Terre et je réalise ce qu’il vient de dire. Je mime une moue choquée et le frappe doucement sur l’épaule.

« Eeeeh ! Je t’ai toujours écouté ! Enfin pas toujours mais disons souvent ! »

Je ris aussi. Je suis bien, je me sens bien dans ses bras. Soulagée, détendue après les épreuves que je viens de vivre. On a l’air con à tout se dire, larmes roulant sur nos joues et tout mais bordel ce que ça me fait du bien. Je me fous de ce qu’on peut penser de moi. Je me fous de tout tant que j’ai Angelus Debussy. On était faits pour se rencontrer, il était fait pour me suivre tout au long de ma vie. Il est mon ange gardien, il me protège, me rassure, sèche mes larmes. Il n’y a pas mieux comme meilleur ami.

« Je te promets que plus jamais je ne ferais ça. Plus jamais, jamais »

Un silence apaisant s’installe, un ange passe. C’est comme si le temps s’arrêtait. J’écoute les battements du cœur d’Angelus tout en passant à toute cette histoire. Puis j’archive tout, je n’y pense plus. Rangé dans un coin de ma tête, dans un tiroir que je ferme à clé. Puis un autre tiroir s’ouvre. Cette peste de Daisy. Je serre les dents mais les desserre avant de poser la question à Angelus. Mais bon je pense trop et j’ai failli l’appeler « la peste ». Mon meilleur ami me lance un faux regard noir et je lui tire la langue en retour mais son visage se ferme. Merde. Le voyant comme ça, j’en remets une couche, inquiète :

« Angelus ? »

Il réagit et sa voix n’est qu’un murmure. Je sens directement qu’il y a quelque chose de grave et j’hoche la tête, n’osant plus rien dire. Si cette connasse lui a fait du mal, je jure devant dieu que je lui refais le portrait. Puis il parle. Et j’étais à mille lieues de me douter de ça. Un enfant ? Angelus est papa ? J’ouvre la bouche sous le choc avant de la refermer. Pour je la rouvre pour essayer de parler mais je la referme aussitôt, ne sachant pas quoi dire. Merde, il a un enfant. Il est papa.

« Tu es papa ? Un enfant ? »

Ma voix n’est qu’un murmure, hésitante. Je n’en reviens pas, je ne veux pas en revenir. Je m’écarte largement afin de le regarder dans les yeux.

« Un enfant Angelus ? De 8 ans ? Mais… Tu l’as déjà vu ? »

Puis je me rends compte qu’il a besoin de moi, il ne doit pas subir un interrogatoire. Alors j’essaye de détendre l’atmosphère et je lui prends le visage à une main afin de lui faire une bouche de poisson. Je fais genre de l’observer avant de lui dire :

« J’espère au moins qu’il te ressemble, imagine une Daisy au masculin ? Enfer et Damnation.»

Un fou rire me prend mais je me reprends en toussant en exagérant. Ok Eden bordel, arrête avec tes vannes.

« Je m’excuse, pardon. Mais… Tu vas le voir ? »

Je m’inquiète pour lui. Un enfant qui débarque dans sa vie, ça doit être difficile à gérer.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 04/07/2015 **☆ potins balancés** : 148

Angede,

« J'ai besoin de toi, reviens moi vite. »

« Eeeeh ! Je t’ai toujours écouté ! Enfin pas toujours mais disons souvent ! » Mais pas assez pour éviter bien souvent, les mauvaises postures. Eden est la reine de toute façon pour se mettre dans des situations improbables et surtout, pour venir pleurer auprès d'Angelus lorsqu'elle prend les conséquences de ses actes. Ce qui fait d'ailleurs beaucoup rire le bel étudiant. Il a toujours fait en sorte de l'aider à se sortir des situations impossibles dans laquelle elle se mettait, il était toujours là pour elle et surtout, il sait qu'il le sera toujours. Eden est son amie, sa meilleure amie et depuis l'âge des bacs à sable, ils sont unis comme les deux doigts d'une main. Malgré une période où ils n'ont pas pu se voir jusqu'à se perdre de vue, ils sont restés proche et Eden a toujours eu une place chère dans son cœur. Personne ne pouvait se vanter d'avoir pris la place de la belle Winchester, personne n'avait le droit de toute façon. Il n'aurait laissé aucune femme s'interposer entre Eden et lui, leur amitié était sacrée et le restera. Ils ont passés les meilleurs et les pires moments ensemble, ils ont vécu des choses difficiles qui ne peuvent pas être oubliés en un claquement de doigt. Et surtout entre eux il y a un respect sans faille, ils s'adorent et ont jurés de ne jamais se juger malgré ce qui pouvait se passer, c'est pour cela aujourd'hui qu'il est revenu aussi vite. Il n'aurait pas fait le premier pas, par principe car il n'était pas le premier a avoir attaqué, en revanche il ne l'a pas repoussée lorsqu'elle lui a envoyée son message en lui demandant de le voir, pour tout dire Angelus n'attendait que ça. Loin de son Eden il perdait goût à la vie, il pensait seulement qu'ils se reparlaient le temps qu'elle sorte de l'hôpital et qu'une fois loin, leur querelle reviendrait de plus belle.

Mais forcé de constater qu'il c'est trompé, il n'a pas hésité une seule seconde Oubliant ce qui avait été dit, il est arrivé chez elle avec des muffins et des cafés. La recette du petit déjeuner made in Angelus, d'une part de bonheur et de paradis que lui seul partage avec Eden. Pourtant bien rapidement il perd son sourire et se laisse emporter par cette tristesse, cette mélancolie et ce mélange d'incompréhension qu'il y a dans son esprit depuis des jours. Depuis que Daisy lui a avouée avoir été enceinte et lui avoir caché le bébé. Sa première réaction a été idiote, il a foncé dans un pub pour se mettre à l'envers et terminer chez sa cousine, la gueule de bois et l'odeur d'alcool en prime. Et de tabac aussi, lui qui ne fume pas avait fumé comme un trou ce soir là, un véritable déchet. Heureusement Alice l'a veillée et fait manger, lui qui n'avait rien dans l’estomac depuis la veille, il n'osait pas aller chez Eden dans cet état. Puis il était si loin de chez Eden, il a préféré choisir l'adresse la plus courte, forcé de constater que c'est celle de sa cousine qui était la plus proche, il c'est présenté chez Alice en plein milieu de la nuit. Raccompagné par les policiers qui le tenaient difficilement debout, Angelus a réussi à se hisser au premier étage pour au moins prendre une douche et avale le sandwich que sa cousine lui avait préparée. Et surtout tout lui expliquer, lui donner les raisons de ce comportement et de ce besoin de boire d'un coup. Lui si sage, si calme malgré ses nombreuses conquêtes, Alice n'avait pas l'habitude de le voir dans cet état. Il faut dire qu'il ne boit jamais où alors très rarement en soirée, mais jamais jusqu'à rentrer ivre. Et puis le lendemain il a compris que sa réaction était idiote, il a eu un bref passage à vide, il avait seulement besoin de se mettre dans un état lamentable pour réfléchir correctement. La nouvelle était difficile à avale tout de même, heureusement Alice lui a parlée et lui a remis les idées en place, il en avait besoin. Allant jusqu'à le gaver d'un sandwich très copieux d'ailleurs. « Un enfant Angelus ? De 8 ans ? Mais… Tu l’as déjà vu ? » Le ton choqué de sa meilleure amie lui fait tourner la tête vers elle alors qu'il lui offre un sourire triste et penaud. Daisy a eu un enfant de lui et lui a cachée, oui.

Il hoche la tête vers Eden en clignant des yeux. « Il s'appelle Zacharia. » Dit-il simplement avant de répondre à la deuxième question de sa meilleure amie. « Je n'en savais rien Eden. Daisy a quittée la France lorsqu'elle a su pour sa grossesse, je ne savais pas qu'elle avait mis au monde un enfant. » Elle finit par s'approcher de lui et faire un geste étrange envers son visage, il la regarde faire sans comprendre. « J’espère au moins qu’il te ressemble, imagine une Daisy au masculin ? Enfer et Damnation. » Il éclate de rire en venant la chatouiller. « T'arrête ouais ! » Dit-il, nullement vexé par les remarque d'Eden sur Daisy, elle qui est son ex petite amie et la mère de son enfant. Il assimile mieux la nouvelle même si cela lui fait tout drôle, il ne sait pas comment il doit réagir encore. Il aurait aimé savoir, il aurait seulement voulu assumer son rôle de père. Il en a voulu à Daisy de lui avoir caché puis après sa discussion avec Alice, il a compris qu'elle avait été obligée si seulement Daisy avait voulu vivre la vie qu'elle a maintenant. « Je m’excuse, pardon. Mais… Tu vas le voir ? » Lui dit-elle après avoir calmée son instant de rire. Il réfléchit un peu et se penche pour poser son muffin et prendre une gorgée de café. « Je pense oui. » Dit-il après avoir avalé sa gorgée de café chaud. « C'est mon fils, je veux le rencontrer, je veux pouvoir jouer mon rôle. Tard je sais, ça ne sera pas parfait mais je tenterais de... Rattraper le temps perdu. » La situation même si elle est mieux acceptée par le bel Angelus, reste étrange dans son esprit. « Je dois appeler Daisy, lorsqu'elle me l'a dit j'ai fuis. Je dois en savoir plus, c'est tout. » Dit-il en levant le visage vers sa meilleure amie et en lui souriant. « Et toi ? Comment tu vas ? Comment ça se passe ton retour ? »

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