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| "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Mer 23 Déc - 0:31 | |
| Victoria Jewel Abrahams "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons"
identification complète Victoria Alice Jewel Abrahams âge 27 ans. lieu/date de naissance Née le 25 Septembre 1988 à Cannesétudes suivies et année Neuvième année de Psychologie job orientation sexuelle Hétérosexuelle statut Célibataire statut social £££ caractère Névrosée - Excessive - Capricieuse - Mélancolique - Solitaire - Marginale - Réfléchie - Ambitieuse - Stratège - Déloyale groupe écrire ici. avatar Jessica Stroup
Welcome to the jungle
« J'aurais voulu pouvoir faire taire cet enfer dans ma tête quand il s'est pointé. Même si à vrai dire je n'ai absolument aucune idée de quand tout ça a bien pu commencer... Il faut dire qu'en terme de traumatisme j'ai atteint des sommets. » Elle s'arrête un instant grattant de sa main droite sa nuque. Ses sourcils se froncent. Dans la continuité de ses gestes elle glisse une main dans la poche intérieur de son perfecto y extirpant une boite argentée qu'elle ouvre face à l'homme. « Ça vous dérange si je fume ? » Il lui donne l'avale du menton. Elle s'exécute, portant un joint déjà roulé jusqu'à ses lèvres. Elle l'allume, laissant par la suite un long filet de fumée s'échapper d'entre ses lèvres. « J'ai beau essayer de mettre des mots sur mes émotions, ils m'échappent, tout comme mes rêves, uns à uns brisés. » L'océan de ses yeux se plonge dans le vide. La fumée l'entoure, embaumant l'endroit d'une douce odeur d'herbe. Un sourire se dessine sur son visage vide d'émotions. « C'est plutôt amusant de constater l'échec d'une vie toute entière vous ne trouvez pas ? » L'homme hausse un sourcil. « J'étais promise à un avenir de rêve. Et me voilà aujourd'hui. Interrogée, là, dans l'ombre d'un local glauque, au coin d'une rue dont je ne connaissait même pas l'existence, au sujet de ma vie, celle de l'héritière de la triste célèbre Victoire Abrahams. Victime de la chute d'un empire. » Le journaliste croise les bras, s'enfonçant un peu plus dans son fauteuil, le son d'une longue et forte inspiration prend le pas sur le silence qui règne. Il se gratte le sommet de sa tête blonde. Nous ne sommes pas nécessairement dans l'obligation d'aborder le sujet de cette façon. « Vous pouvez simplement commencer par me parler d'aujourd'hui, comment se passe le quotidien, où en êtes vous, comment en êtes vous arrivé là, qui y'a-t-il à savoir à votre propos. Je ne suis pas là pour vous rendre l'instant difficile, vous n'êtes pas forcée de tout me dire, simplement l'essentiel, ou ce qui vous semblera important, utile, peu m'importe. » Le sourire de la jeune femme s'agrandit quand elle pose son regard sur le jeune homme; ses immenses billes bleues partagées entre l'effroi et la tristesse. Elle semblait perdue dans le temps, vidée par la destin qui avait pillé toutes ses richesses personnelles, ne laissant présente qu'une absence d'existence dans une enveloppe effroyablement séduisante. Elle était belle, désirable même, mais d'une beauté froide, envoutante ensorcelante. Elle porte son joint jusqu'à ses lèvres, s'adonnant au même rituel, elle décroise sa jambe pour finalement la recroiser, enfin elle frotte l'arête du nez. « Bien, alors jouons la carte de l'honnêteté, après tout... Je suis aujourd'hui en neuvième année de psychologie à Oxford. Je serais incapable de vous dire comment j'y suis parvenue. » Elle rit. « Sans doutes que j'ai consulté suffisamment de psy' dans ma vie pour me sentir inspirée dans cette voie. Peu importe. Je ne sais pas vraiment à quoi ça rime. Je me suis greffée là par facilité. J'en suis peu fière. Je n'ai pas rendu hommage à ma mère. Ni même à la lignée des Abrahams. Mais ça m'est égale. » Une ombre passe sur son visage, sa voix devient monotone. Elle fronce de nouveau les sourcils pour s'égarer quelque part dans le paysage. « Je n'ai aucun regret. Pas une seule seconde je ne regrette d'avoir suivi ce chemin. C'était selon moi, ma voie. J'étais bien trop fragile pour tenter de suivre les pas de ma mère. » Ses yeux retrouvent ceux du blondinet, elle sourit largement. « La mort de ma mère fût une véritable tragédie. » Elle s'arrête un instant. « Une tragédie qui m'a quelque part laissée froide et indifférente. » Son expression se détend et se fige. « Ce fût les pires instants de ma vie. La voir disparaître, là, sous mes yeux. Je me souviens encore de sa main, qui en un instant lâche la mienne. Et tout s'arrête. Je suis comme plongée dans une éternelle obscurité. Les ténèbres. Mes ténèbres. » Jewel se ressaisit. Elle se racle la gorge. « Les saveurs de la vie m'ont semblées bien différentes après son décès. J'ai ressentit le besoin de comprendre plutôt que de m'exprimer. Et me voilà ici. » Ses lèvres se pincent, dessinant un sourire fermé et gêné sur son visage.« Je n'ai plus de rêves, si ce n'est celui de ne pas reproduire les erreurs du passé. Je suis peut-être celle qui signe la fin des ballerines Abrahams, mais je peux toujours être le départ d'une autre génération. » La brune rallume son joint pendant que le journaliste réajuste ses lunettes, plongé dans ses notes, l'oreille attentive. Il redresse le menton vers elle. « J'ai moi aussi fais un peu de psychologie. C'est amusant, vous n'avez pas vraiment le profil des étudiants que j'ai pu y croiser. Vous semblez... Fermée, torturée, froide et insensible à toutes formes d'émotions. Il me semble que ce sont des traits de caractères plutôt handicapant dans un cursus comme le vôtre, non ? Ne pensez vous pas vous être égarée en tentant de fuir votre passé et le souvenir de votre mère ? » La bouche de la jeune femme s'arrondit, elle est surprise. « Je vous trouves plutôt violent dans vos propos. Toujours est-il que non. Je ne pense pas m'être égarée volontairement. Je n'ai pas pris le chemin de l'avenir auquel j'étais promise. J'ai simplement fais mes propres choix. Si à l'heure actuelle je semble être la femme que vous décrivez, ce n'est que le défaut d'une cause à effet. Peut-être même de plusieurs. Visiblement je ne semblais pas conditionnée à une destinée si évidente que ça. Je n'éprouvais et n'éprouves aucunement le désir d'être comme ma mère. Je n'ai finalement jamais été comme elle. Ni comme les autres femmes de ma famille. Mais je ne pense pas en être la fautive dans toute cette tragédie. »
The story of my life
Partie I FRUIT DE L'INCESTE
« Tu ne penses quand même pas un seul instant à ce que tu dis ? » Son ton était grave, l'expression sur son visage faisait étalage d'un effroi sans pareil. Il la tenait par les poignets, la secouant, comme pour la faire réagir. « Victoire ?! » D'un geste brusque et rapide elle se défait de l'emprise de son frère. Victoire s'approche du miroir une main posée sur son ventre. L'expression sereine. Heureuse. « Cet enfant est un cadeau du ciel Jewel. Je ne peux envisager ma vie sans à présent. » Ses sourcils s'arquent, ses yeux s'arrondissent, d'une grande enjambée il la rejoint devant le miroir, la saisissant par les épaules, d'un mouvement brusque il la retourne face à lui. « Aurais-tu perdu la raison Victoire ?! S'il te plait... » Il enveloppe son visage de ses mains, portant ses lèvres jusqu'au sienne lui offrant un long baiser dans une étreinte profonde, symbole de ma manière dont il l'implorait à présent, il tombait à ses pieds. S'effondrant au sol dans un sanglot. La moue douce et satisfaite, Victoire s'agenouille auprès de son frère, son amant, son aimé. La victime de cette liaison dangereuse. Elle passe sa main dans son épaisse chevelure, caressant toujours de l'autre son petit ventre à peine rond de deux mois. Obsédée par la lignée des Abrahams, par la pureté de leur sang, déjà persuadée de la bénédiction que les dieux lui offraient, elle sourit, comme émerveillée. « Ce sera une fille Jewel... J'en suis certaine. Et elle sera parfaite. Comme nous, mon amour. »
*** Cinq longs mois s'étaient écoulés. Jewel n'était plus le même, cet homme dynamique, chaleureux, et passionné qu'il était s'était transformé en une personne tristement silencieuse la quasi totalité du temps. Public de ce triste spectacle auquel sa sœur et le reste de la famille s'adonnaient. Peu de membres furent dans la confidence, même si d'après les souvenirs évoqués par la matriarche de la famille, la situation actuelle s'était déjà produites à quelques reprises au sein de la famille. Victoire, elle même était le fruit de l'inceste. Et elle allait devenir l'épouse d'un célèbre metteur en scène, portant depuis maintenant sept mois une petite fille au creux de ses entrailles, comme elle l'avait prédit. Elle arborait fièrement ce ventre rond sur sa longue silhouette élancée de danseuse. Trompant son monde, et son époux lui même par cette mascarade.
Un soir du huitième mois, Jewel, Victoire, Elizabeth leur mère et Alice leur grand mère, la matriarche de la famille; s'étaient réunis sur les bords de mer de la côte d'azur, dans l'une de leurs maisons secondaires. Attablés dans l'immense salle à manger qui donnait sur la mer, l'ambiance était plutôt partagée. D'un côté les trois femmes, riants aux éclats, s'extasiant devant Victoire qui rêvait déjà à la carrière de sa fille qu'elle avait déjà décidée d'appeler Victoria-Jewel. De l'autre, Jewel, silencieux, victime des manigances contre-nature des femmes de sa famille. « Victoire restera ici le temps de terminer sa grossesse, c'est la meilleure des choses à faire. Jonathan arrivera à la fin de la semaine, ce qui laissera à Jewel et notre future maman du temps pour se retrouver. » Alice s'était prononcée, elle adressa un dernier sourire à ses convives et se retira jusqu'à sa chambre. Victoire, aux anges, se tourne vers Jewel. « Je ne suis malheureusement pas certaine que tu sois du même avis que grand mère petit frère. N'es tu pas heureux de savoir que dans quelques semaines, ta fille viendra au monde ? » Prise d'un élan de colère, elle se lève brusquement de sa chaise, se dirigeant en trombe jusqu'à son frère, qui conservait ce même silence angoissant depuis des jours entiers. Nerveusement elle se saisit de son visage, d'une main. « Réagis Jewel ! Tu étais bien heureux de notre vie avant tout ça, je ne vois pas ce que ça change ! » Elle était entrée dans une colère certaine. Jewel ne pipait mot. Elizabeth, silencieuse, jette un regard noir en direction de son fils, enfin elle finit par se lever afin d'isoler Victoire, qui vraisemblablement avait cédé à la folie.
Un mois plus tard, comme prévu, Victoria Jewel Abrahams vint au monde. Son père, mais aussi son oncle, s'effaça discrètement du tableau familiale à l'arrivée du bébé.
Partie II MALADIE CONGENITALE
« Les examens révèlent que votre fille souffre d'une Citrullinémie de type deux. » A ces mots le visage de Victoire pâlit elle n'y comprend pas un traître mot mais le ton grave du médecin semble annoncer que l'enfant est mal en point. De son côté, Jewel est toujours silencieux, sa mâchoire se contracte. Il n'avait pas prononcé un mot publiquement depuis la naissance de Victoria Jewel, il y a cinq mois. La gamine avait à peine grandit, elle était constamment malade, aucun traitement ne venait à bout des virus qui passaient. Victoire et Jonathan s'étaient résignés assez rapidement à approfondir les examens. Le verdict tombait. « Qu'est ce que ça signifie ? »Victoria s'était redressée, tenant l'enfant dans ses bras. Inquiète. « Cela signifie que Victoria souffre d'anémie hémolitique héréditaire, la formation de ses globules rouge est affaiblit tout comme la qualité de ceux-ci, pouvant ainsi causer divers désagréments au quotidien, et par la suite par la récurrence des crises anémiques, une potentielle insuffisance cardiaque. Mais ce n'est pas tout. La Citrullinémie de type deux est une maladie congénitale incluant également de l'hypoglycémie ainsi qu'un déficit dans le cycle de croissance de votre enfant. Un traitement intense en en vitamines liposoluble et exempt de lactose ou supplémenté en tri glycérides afin de diminuer, voir contrer l'impact de la maladie sur l'état de santé de Victoria. » L'expression de Victoria s'adoucit, le pire semble évitable, elle sert sa fille un peu plus contre elle. Le médecin reprend. « Ce qui m'inquiètes, madame, ce n'est pas l'état de santé actuelle de votre fille. Mais son avenir.» Jewel se redresse, les paroles du spécialiste l'interpellent. « Les maux dont souffre votre bébé aujourd'hui ne sont qu'un soucis dont nous avons la solution. Hors, la Citrullinémie de type deux a parfois des récurrences tout à fait différentes à l'âge adulte. » « A l'âge adulte ? » Pour la première fois depuis des semaines, la voix de Jewel s'éleva, à ce son, Victoria Jewel émet un léger cri s'envolant dans les airs comme un éclat de joie. Victoire pose les yeux sur son frère, le visage livide de nouveau à l'annonce du médecin. « La forme adulte de la maladie est caractérisée par des manifestations psychiatriques comprenant des troubles agressifs, une hyperactivité, des troubles visuels, une désorientation temporo-spatiale, une instabilité émotionnelle, une somnolence, des tremblements, des convulsions puis dans la majorité des cas un coma duquel survient la mort le plus souvent. Bien entendu la prise d'alcool, de drogues, de médicaments provoqueront ces symptômes plus rapidement et plus fréquemment en ce qui concerne les crises passagère. » Jewel pose les yeux sur sa fille enveloppée dans un plaid lilas. Les remords qui le rongeaient depuis des mois entiers étaient de plus en plus intenses à l'instant où son regard vient à croiser celui de sa sœur, la mère de Victoria Jewel. Il secoue la tête, l'expression inspirant le dégout envahissant son visage. Il se lève. Silencieux, il quitte la pièce.
Partie III PETIT RAT D'OPERA
Le cours n'était composé que de jeunes filles, mais du haut de ses six ans, Jewel était la plus petite physiquement, comme toujours d'ailleurs. Elle était assise sur le sol de la salle de danse adossée au miroir, observant du coin de l'œil ses camarades à la barre. Sa mère, un peu plus loin était en pleine discussion avec la responsable des jeunes élèves. Elle prévoyait déjà de faire monter Jewel sur les planches au printemps prochain. Rien pas même les déclaration du professeur de danse ne venait à la raisonner. Tout le monde sauf elle voyait ce qui était pourtant une évidence, Jewel n'avait aucun talent et aucune passion pour la danse. Au mieux la demoiselle pouvait aspirer à intégrer la troupe d'un petit balai, mais rien de mieux ne s'offrirait à elle. C'était là encore le sujet de discussion que tenaient les deux femmes qu'observait la gamine. Elle soupire puis se lève. Trainant du bout des doigts ses chaussons par leur ruban derrière elle, le petit rat d'opéra, dans ses collants roses rejoins sa mère qu'elle tire par la main. « Maman, j'aimerai qu'on s'en aille... » Sa voix fébrile de petite fille semblait au bord d'un sanglot. « S'il te plait maman ! Victoire retire sa main de celle de sa fille et persiste à l'ignorer. Quelques larmes commencent à couler sur les joues de la fillette. « S'il te plait ! » Victoire fait volte-face et s'agenouille devant sa fille avant d'hausser le ton. « Maman s'assure de ton avenir alors si tu voulais bien te taire ! » L'enfant sanglote, elle jette ses chaussons au visage de sa mère. « J'veux pas danser ! » Victoire se décompose, elle ramasse les chaussons et saisit sa fille par le bras, sans un mot à son interlocutrice elle quitte la salle de danse.
*** « Qu'elle le désire ou non, cette enfant dansera. Nous ne lui laisserons certainement pas le choix. » Elle faisait les cent pas dans le salon, Jewel était enfoncé dans le sofa, un verre de scotch à la main pendant que Jonathan tentait de résonner son épouse. « Elle ne veux pas, et qui plus est elle est aussi gracieuse qu'un éléphant. Cette gamine et ses cours nous coûtent une fortune alors qu'elle n'y voit elle-même aucun intérêt. Je suis son père, j'ai moi aussi le droit d'émettre mes objections. » En réaction aux paroles de son époux Victoria rit. « S'il te plait Jonathan, ne me lance pas sur ce sujet. Les femmes de ma famille, et moi-même avons travaillé des générations entières pour honorer la réputation qui nous précédait. Je ne laisserai pas une ignorante tout gâcher. Dés ses huit ans elle intègrera l'école privée où nous sommes toutes allées, et elle se perfectionnera, elle n'aura aucunement le choix. Le sujet est clos. » En un instant, sans même laisser le temps à Jonathan de répondre, Victoire quitte le salon suivie de son frère. Un peu plus loin dans les couloirs de l'immense demeure familial Jewel finit par rattraper Victoire. « Le sort de ta fille est déjà suffisamment triste pour que tu te décides en plus de ça à lui gâcher la vie. » Surprise d'entendre son frère rompre le silence la jeune femme s'arrête dans sa course, affrontant son amant en face à face. « Tiens, on dirait que tu as retrouvé ta langue ? Seulement je suis navrée de te l'apprendre mais tu choisis mal ton moment. Il fallait faire ton travail de père bien avant aujourd'hui, plutôt que de rester muet comme une carpe. » Fière, elle lui sourit avec mépris se préparant à continuer son chemin lorsqu'il l'attrape par le poignet. Elle arque un sourcil, observe son geste. « Tu as retrouvé tes couilles Jewel ? » Avec dégoût il lui sourit. « Je me demande encore comment je peux continuer à désirer le monstre que tu es devenue Victoire... Je pense quelque part avoir cédé à la folie part ta faute, alors ne plonge pas cette enfant dans les ténèbres que tu t'infliges. Laisse là en dehors de tout ça. Tu as encore la vie devant toi pour rattraper la terrible erreur que nous avons faite. » Se retirant de son emprise un sourire narquois sublime son visage. Lentement elle se rapproche de son frère, capable à présent de sentir son souffle contre elle. « Alors tu ne comprends donc, rien... Cette enfant est le plus beau cadeau que la vie nous ait faite. Sa destinée est sans pareille... » D'un geste lent elle porte sa main jusqu'à la tignasse brune de son frère où elle plonge ses doigts. « Elle ne le sait pas encore, mais elle est d'une perfection absolue, comme toi et moi Jewel, elle est nous... » Au même instant, à pas de chat, discrètement, la petite silhouette de l'héritière Abrahams apparaît au bout du couloir, sans même attirer l'attention sur elle, sans un bruit, elle s'avance, longeant le mur, trouvant refuge derrière la sculpture d'un ange en marbre. Sous les yeux de l'enfant, Victoire continue d'apprivoiser son frère, pensant n'être qu'avec lui dans cette aile de la maison. « S'il te plait Victoire, arrête... » Sans trop de convictions il tente de se défaire de sa sœur qui ne cesse de gagner du terrain, à présent tout contre lui. Sa respiration s'accélère, sa gorge se sert à mesure que son cœur s'emballe, la tentation est bien trop forte, trop excitante, là, après toutes ces années, ces conflits. Un seul désir brûlait en lui, il la voulait là, sur l'instant, au sol, contre les parois des murs, sur le rebord d'une fenêtre, peu importe, il la voulait plus que tout, désireux de lui faire autant de mal que de bien, il voulait la prendre, sauvagement, brutalement, lui infliger cette même souffrance inconsolable qu'elle lui avait elle-même infligée. Sans plus attendre, il ne pu resister à cette envie d'entrer en elle avec une violence des plus intenses. Il se saisit d'elle par la cuisse, la propulsant avec lui contre le mur, lui déchirant la jupe de son tailleur avec brutalité, plongeant son visage barbu dans l'intimité de sa sœur, faisant glisser d'une main sa dentelle, longeant de l'autre son ventre jusqu'à sa poitrine. Le bout de ses seins pointaient vers le ciel, comme pour célébrer l'avènement de quelque chose, ou quelqu'un, célébrer ces retrouvailles embrasées. Elle sentait la bouche de son frère, là. Un brasier s'était emparée d'elle pendant qu'elle sentait à mesure des gestes de son amant faire grimper le désir. Ils menaient le combat le plus sensuel de leur vie, ils cédaient à leur désir, cette flamme qui n'avait jamais cessée de brûler en eux, ils s'unissaient dans la douleur et la violence. Au détour de leur guerre ils finirent par communier. Il était en elle, elle se débattait presque, tout en menant de front cette bataille du désir. Des gémissements résonnaient faiblement dans l'allée. La respiration de Jewel s'accélérait, grognant, comme une bête, un animal assoiffé de sang. Non loin de là, Victoria toujours cachée, effrayée par les bruits, par la scène qu'elle semblait apercevoir mais ne pas comprendre, finit par prendre la fuite, un flot de larmes muettes envahissant ses joues rondes.
Partie IV MAUVAIS COTON
Comme l'avait décidé Victoire, la petite Victoria intégra l'école privée où avaient étudiées toutes les petites prodige de la danse de la lignée Abrahams. Par la force des choses et grâce à sa persévérance , l'enfant finit par se montrer plutôt douée, au grand bonheur de la famille. Seulement la gamine n'avait pas décidée d'être gentille et mignonne. Intellectuellement, elle excellait, se révélant douée dans tout ce qu'elle pouvait tenter. Mais concernant son comportement, les parents de Victoria Jewel, fut confronté à de plus gros soucis.
« Vous comprenez madame Abrahams, qu'il est tout de même assez inquiétant de savoir qu'à dix ans, votre fille ait déjà des notions sexuelles mises en route. Les parents du petit James Andersen veulent le retirer de notre établissement. Ils se disent choqués par une telle éducation. » Le principale replace quelques papiers sur son bureau, gêné par l'incident, n'osant que peu affronter Victoire du regard « Je suis contraint de vous dire que l'école ne peut se permettre de ne pas compter parmi ses élèves, des prodiges comme le fils Andersen... » L'homme semblait vouloir prononcer des mots que Victoire se refusait d'entendre, sans plus attendre elle lui coupe alors la parole. « Je vous trouve tout de même très dur monsieur Parks. Les femmes de ma famille ont fait leur premiers balai dans votre école, il en est de même pour moi. Je pense que Jewel mérite autant voir d'avantage sa place dans votre école que le petite Andersen. » D'un sourire radieux, elle sort son chéquier de sa pochette en cuir noire. « Je vous proposes même de financer une majeure partie des travaux pour le théâtre. J'ai cru entendre dire que les finances de l'école ne permettaient pas sa rénovation...Après toutes ces années il m'eut semblé que nous étions amis.. Antoine ! » Mimant une moue faussement contrariée, sans trop lui laisser le choix, Victoire glisse un chèque signé sans montant au principal, Antoine Parks. « Je n'ai jamais été trop douée en approximation... Je vous laisse vous occuper du montant, et considérons cet incident avec Victoria Jewel comme oublié ! Je veillerai à ce que tout se passe bien à l'avenir. » Toujours avec la même conviction, la même rapidité elle se lève en un sursaut de son siège, un immense sourire au lèvre. « N'hésitez pas à passer prendre le thé ou un brandy avec Jonathan à l'occasion ! » Parks n'eut le temps de réagir, en un éclair, il s'était retrouvé un chèque en main et Abrahams avait disparu.
*** Victoire avait retournée la question dans tous les sens, mais elle ne comprenait pas. Sa fille déraillait, son comportement était des plus étranges, l'école appelait pour divers scandales teintés d'attouchements, de violence, crises agressives, de larmes... Le dossier scolaire de la jeune fille montrait clairement que Victoria Jewel souffrait de troubles comportementaux plutôt inquiétants. « Ecoutes Jewel, je n'arrives pas à saisir ce qui cloche chez toi, je pense avoir fait mon travail de mère, et en guise de récompense j'hérites de tourments inconsolables... N'ai tu pas heureuse ? Que se passe-t-il ? Si tu ne parles pas... Nous ne saurons jamais. » Les figures importantes du quotidien de l'enfant se trouvaient tous réunis là, dans la petite bibliothèque de l'aile droite du premier étage. La gamine, tête baissée cachée sous sa tignasse brune reste silencieuse. Son oncle, son père, Jewel, est accoudé au rebord d'une fenêtre donnant sur le parc. Alice et Elizabeth toute deux confortablement assise dans un sofa à la droite de l'enfant, passant en revu son dossier scolaire. Sa mère et Jonathan étaient debout devant elle, visiblement inquiets. Victoria avait 16 ans, dans moins de deux ans elle était supposée intégrer une troupe de balai, et aussi douée avait-elle réussi à se montrer, son comportement lui prêtait défaut. La brunette lève lentement la tête vers ses parents, du regard elle balaye la pièce de ses deux océans cernés de noir, ses pupilles son immense, le blanc de ses yeux injecté de sang. Silencieuse, glaciale, elle sourit. Elle jette un coup d'œil vers Jewel. Comme exaspérée elle secoue la tête. Elle finit par capter le regard insistant de sa mère, de son air narquois, de sa petite taille elle finit par se lever. « Regardes toi maman, tu crois vraiment que le problème vient de moi ? Regardez vous tous ! » La colère lui monte peu à peu, elle s'écarte de sa mère, adressant ses foudres à l'ensemble des personnes présentes, enfin elle pose son regard sur Jonathan et s'adoucit. « En fin de compte papa, tu es peut-être avec moi la seule victime de ce clan de tarés ! Tu as fini par être le seul avec qui je partage quelque chose alors que nous n'avons au final, je pense, rien en commun. » Elle tourne la tête vers sa mère. « N'est-ce pas ? » Jewel, dans son silence comprend le petit jeu de sa nièce, sa fille, et tente de se retirer dans l'ombre. « Oh non, ne pars pas ! Pas maintenant, tu vas rater le meilleur. » Accusant de ses grands yeux bleus les femmes de sa famille et son oncle elle s'adresse à l'assemblée tout en plongeant son regard dans les yeux de Jonathan « Qui veux avoir l'honneur d'expliquer à mon père pourquoi est-il possible que je sois en réalité la fille de mon oncle ? »
[ U.C ]
Que répond le petit whisky à ces QUESTIONS TORDUES ? Que représente Oxford pour toi ? Ici Plutôt bon verre de scotch ou shots de tequila ? Ici Il parait que le sexe c'est mal, t'en penses quoi toi ? Ici As tu fait quelque chose dont tu n'es pas très fière ? Ici Ça te fait quoi quand l'Oxymoron publie des infos sur toi ? Ici Je suis sûr que tu as une petite manie insupportable, laquelle? Ici
pseudo/prénom écrire ici. âge écrire ici. lieu d'habitation écrire ici. où as-tu connu le forum écrire ici. t'en penses quoi? écrire ici. Scénario ou Inventé? écrire ici. Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? écrire ici. un dernier mot? écrire ici.
- Code:
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[code][b]Nom de la célébrité[/b] ✗ Nom du personnage[/code]
Dernière édition par V. Jewel Abrahams le Mer 30 Déc - 14:31, édité 19 fois |
| | | Olivia Mills STUDENT — l'élitisme est maitre mot
☆ date d'arrivée : 12/11/2015 ☆ potins balancés : 318
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Mer 23 Déc - 1:05 | |
| Bienvenidoooooo |
| | | Eliakim A. Crowlley ADMIN & RIOT — sexiest teacher
☆ date d'arrivée : 08/12/2014 ☆ potins balancés : 5082
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Mer 23 Déc - 1:57 | |
| Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuue Qu'elle est jolie cette Jessica Hâte de voir ce que tu vas nous faire Tu disposes de 7 jours pour faire ta fiche, si tu as besoin d'un délais nous pouvons te l'accorder, à la moindre question le staff est là pour toi |
| | | Alice Kensington-Crowlley ADMIN & POSH - la reine mère
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 4007
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Mer 23 Déc - 10:26 | |
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| | | Eden A. Winchester ASTRAL — against the system
☆ date d'arrivée : 17/04/2015 ☆ potins balancés : 2573
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Mer 23 Déc - 16:52 | |
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| | | Alexander Norrington RIOT — rich, rotten, spoilt, filthy
☆ date d'arrivée : 12/10/2015 ☆ potins balancés : 403
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Mer 23 Déc - 18:20 | |
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| | | Alexandre S. Herondale STUDENT — l'élitisme est maitre mot
☆ date d'arrivée : 17/11/2015 ☆ potins balancés : 323
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Mer 23 Déc - 21:34 | |
| Bienvenue jolie demoiselle |
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| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Dim 27 Déc - 14:51 | |
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| | | Alice Kensington-Crowlley ADMIN & POSH - la reine mère
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 4007
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Dim 27 Déc - 14:55 | |
| HATE DE LIIIIIIIIIIIIIIRE |
| | | Olivia Mills STUDENT — l'élitisme est maitre mot
☆ date d'arrivée : 12/11/2015 ☆ potins balancés : 318
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Dim 27 Déc - 17:42 | |
| La première partie de ton histoire est très prometteuse ! *-* |
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| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Dim 27 Déc - 21:28 | |
| Merciii ! J'espère que la suite, tout autant perturbante, ne choquera pas trop les foules ! Je me demande même si je ne devrai pas préciser [+18] |
| | | Eliakim A. Crowlley ADMIN & RIOT — sexiest teacher
☆ date d'arrivée : 08/12/2014 ☆ potins balancés : 5082
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Dim 27 Déc - 21:46 | |
| Tu peux le mettre si tu veux et si tu crains de choquer |
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| | | | Killian O'Sullivan STUDENT — l'élitisme est maitre mot
☆ date d'arrivée : 18/10/2015 ☆ potins balancés : 584
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Dim 27 Déc - 22:43 | |
| Je veux, non j'exige un lien ! T'as pas le choix, je m'en fous ! |
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| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Lun 28 Déc - 14:15 | |
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| | | Breeony I. Walsh ADMIN & ASTRAL — BreeMosh, not Posh
☆ date d'arrivée : 05/07/2015 ☆ potins balancés : 1340
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Jeu 31 Déc - 14:12 | |
| J'arrive quinze jours après la tempête (comme d'habitude). Et là, je vois une fiche -18! Je m'inquiète, je m'affole, je me dis d'en lire un bout. Je lis tout, au final. Passe des "ah!" aux "oh!". Bref. J'aime énormément le début et attend ce qu'il y aura après le petit UC en gras. Bienvenue dans tous les cas. :) |
| | | Mischa Dempsey ASTRAL — against the system
☆ date d'arrivée : 18/07/2015 ☆ potins balancés : 1083
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Sam 9 Jan - 22:35 | |
| Des nouvelles ma belle ? Tu as besoin d'un délai ? ET BONNE ANNEE |
| | | Alice Kensington-Crowlley ADMIN & POSH - la reine mère
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 4007
| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] Sam 16 Jan - 21:49 | |
| Où es-tu petit lama ? jusqu'à l'excès
Nous n'avons pas de nouvelle de toi depuis un moment. Le délai pour ta fiche est dépassée, malheureusement. Ta fiche sera archivée dans 24h si nous n'avons pas de signe de ta part. |
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| Sujet: Re: "La psychologie, c'est l'art de faire croire aux autres que nous les comprenons" || Jewel Abrahams [ + 18 ] | |
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