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 Tu es complètement défoncé ! Adanix

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Adam E. Harper




Adam E. Harper
TEACHER — guide du savoir.


☆ date d'arrivée : 02/01/2016
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MessageSujet: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyVen 5 Fév - 22:41

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Une semaine. Voila une semaine qu'il a recroisé Phoenix dans sa salle de psychologie. Le plus beau professeur et le plus talentueux sans doute, mais aussi le plus infect lorsqu'il le veut. Adam en est encore tout retourné tant ces retrouvailles ont été étonnante. Il en s'attendait pas à le revoir, ni aujourd'hui ni même jamais. Il c'était fait à son départ sans jamais vraiment accepté. Il vivait sans pour autant se prendre la tête de savoir où et quand Phoenix reviendrait à Oxford et surtout si il le reverrait un jour où pas. Il ne pensait pas le revoir, c'était un fait dans son esprit et surtout, pour ne pas s'attacher à un espoir, un souvenir, il valait mieux se persuader que Gabriel ne serait pas de retour avant des années. D'ici là Adam aurait le temps de se ranger, de trouver quelqu'un pour faire sa vie et être heureux. Il ne sait pas si ce rêve serait possible, si un jour quelqu'un lui donnerait l'impression d'être vivant comme Gabriel l'avait fait. Peut-être pas, Gabriel avait été spécial avec lui. Il lui avait montré une vie magnifique et un avenir radieux avant de tout lui reprendre douloureusement, lui crachant au visage que de toute façon cette vie ne serait jamais pour lui. Il avait cru en cette histoire et justement, au nom de sa survie mentale, il avait préféré se persuader qu'il ne le reverrait pas. Au moins il n'aurait pas l'impression de courir après du vent, ce serait toujours ça. Tout ce qui pouvait lui faire du bien serait le bienvenue.

Sauf que cette idée auquel il c'était vainement accroché, venait de voler en éclat depuis une semaine. Phoenix était en ville. Gabriel, le fantôme de son passé, l'homme qu'il avait le plus aimé. Son âme sœur comme disait les grands romantiques autrefois. Il était revenu et avait changé. Les retrouvailles ont été mouvementées avant que Adam ne termine dans ses bras, le suppliant de ne pas le repousser pour une fois. Il a respiré son parfum à plein poumon pour s'en droguer, ne sachant pas quand il le reverrait après tout. A son prochain cours sans doute. Sauf qu'en arrivant dans sa classe ce n'est pas Phoenix mais un vieux psy à la main tremblante qui l'a accueilli. « Où est le prof Feuerbach ? » Avait demandé Adam à sa voisine de table, cette dernière avait haussée les épaules d'un air désinvolte avant de se plonger dans ses cahiers. Pétasse. Avait pensé Adam avant de prendre note également sur son cahier, de la leçon dictée pour la journée. Après une bonne heure barbante, il c'était rendu aux bureaux de l'administration pour demander à une jolie brune un peu hautaine l'adresse de Phoenix Feuerbach, prétextant un lien de parenté bidon. Elle avait d'abord refusée puis en voyant son heure de pause arriver, elle avait finalement cédée à cet étudiant qui de toute façon ne bougerait pas de là.

Le voilà à la fin de sa journée de cours, devant un immeuble du centre d'Oxford. Tu devrais partir... Lui hurle sa conscience alors qu'il entre dans l'immeuble en cherchant le nom de famille de son ancien amant sur les boites aux lettres. Il le trouve et enfin monte jusqu'à l'étage indiqué. Là il donne deux coups à la porte et attend. Rien, pas le moindre bruit annonçant qu'il y a quelqu'un au bout de la porte. « Phoenix ouvre fais pas ta précieuse ! » Lance Adam en commençant à s'impatienter. Il ne devrait pas être là il le sait, l'idée est mauvaise et qui plus est, il va être jeté dans la gueule du loup pour la seconde fois depuis le début de la semaine. Adam est un peu masochiste sur les bords, c'est l'explication la plus logique à sa présence ici. Finalement, il pose sa main sur la poignée de la porte et pousse. Elle s'ouvre, d'abord étonné il jette un œil dans l'appartement apparemment sombre puis, finalement, entre totalement. Il referme la porte derrière lui, pose son sac à l'entrée et marche d'un pas prudent en cherchant une vie quelconque dans les pièces. D'abord il ne trouve rien puis, au bout d'une seconde où deux, dans ce qui semble être le salon, il aperçoit une forme recroquevillée devant le canapé et ce qui semble être une table basse. La forme bouge et murmure quelques paroles incompréhensibles où du moins, qu'Adam ne parvient pas à entendre de là où il est est. « Phoenix ? » Appelle Adam alors que ce dernier ne semble pas l'entendre. J'avais raison, j'aurais du partir. La ferme toi !
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Phoenix C. Feuerbach




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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptySam 6 Fév - 22:33

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Il ne sait pas vraiment comment tout à commencer. Il se souvient de cette impression latente, terrible et violente qui lui vrille le cerveau et lui donne envie de se tirer une balle. Là, tout de suite, maintenant. Ne plus attendre, attendre quoi après tout ? Que les images partent d'elles-même ? Mais il sait qu'elles ne disparaitront pas. Elles ne disparaissent jamais. Les images, les souvenirs sont toujours là, présents dans son esprit pour le rendre fou, jusqu'à ce qu'il oublie qui il est. Mais ça non plus il ne peut jamais l'oublier. Sa tête est pleine, elle va exploser. Une première crise, hystérique l'avait rendu fou. Il avait fini par se blesser, alors qu'il était en soirée dans un pub un peu minable d'un quartier pourri d'Oxford. C'est là qu'il venait chercher sa poudre quand il était étudiant. C'est toujours là qu'il trouve sa poudre. Le frère de celui qui était son dealer. Ce genre de truc c'est souvent une putain d'histoire de famille.
Il a prit sa dose. Il a un peu bu. Et en sortant, alors qu'il rentrait chez lui il l'a vu . Il était beau comme un dieu, sous la lumière artificiel d'un réverbère. Près d'une boite ou d'un pub du centre ville où Phoenix n'a jamais été. Adam, son Adam. Dans l'état d'ébriété où il était il n'avait eut d'envie que de se retrouver dans les bras de son ancien amant, et de l'embrasser, se laissant aller aux sentiments qu'il n'avait pas oublié, resté dans son coeur malgré les années. Sa seule raison de s'accrocher, espoir fou de retrouver son ancien amant. Tout en sachant qu'il ne pouvait pas l'espérer. Après tout Adam avait avancé, il avait fait sa vie. Et la preuve lui éclata à la gueule avec tant de violence qu'il avait détruit les quelques dernières résistances de lucidité de son être. Adam, avec un autre homme.

Partant en courant dans le sens inverse, Phoenix était rentré chez lui alors que son corps était parcouru de spasmes et de tremblements. Il avait frappé dans le mur de son salon. Une fois. Deux fois. Trois fois. La douleur qui vrillaient son corps était si violente qu'elle risquait de le submerger. Le désir impérieux de se faire du mal, de se punir pour ces émotions, de les expulser de son être pour être vide à nouveau. Il se mit à hurler pour la faire sortir, cette douleur insoutenable. L'image de l'homme qu'il aimait avec un autre. La preuve, flagrante, que le monde continuait de tourner alors qu'il se laissait vivre. Il avait cessé de vivre, Adam avait avancé. Et qu'était-il censé faire maintenant ? Pourquoi continuer ?
Il s'était abandonné à la douleur. DAns un moment de lucidité il avait envoyé un mail à l'administration pour demander des congés. Malade ? Oui, il pouvait dire cela; Il laissa un message à Koroleva pour qu'elle l'excuse. Sa psy. Sa putain de psy. Elle tenta de l'appeler. Il éteignit son portable. Il ferma les fenêtres. Il oublia de fermer la porte. Et le temps s'écoula. Alcool, poudre blanche, et la paranoïa le saisit. Les images revinrent, avec force. Il dormait parfois, se réveillait sans savoir où il se trouvait, pis reconnaissait son salon. Il n'avait plus faim. Il buvait parfois un peu d'eau quand sa bouche était pâteuse. Et il se souvenait. Odessa... Odessa... « Phoenix ouvre fais pas ta précieuse ! » L'Ukraine en poudre blanche. Il la regarde, l'oeil fou, il n'est plus lui-même. Il se souvient des coups de feu, de Son regard qui s'éteint petit à petit. Il parlait le Russe. Il parlait l'Anglais. Il parlait l'Espagnol. Il parlait l'Allemand. Il parlait le Français. La porte s'ouvre. Ils viennent peut être enfin le chercher pour le punir. Il mériterait d'être puni. « Odessa, mon amour, Odessa... Il y avait des montagnes dans les îles Grecques. » Est-ce que tout cela à du sens ? Non, certainement pas.
Odessa, Odessa... « Phoenix ? » Il se tourne, le regard fou. Il sourit et retourne à sa carte de l'Ukraine en poudre blanche. Il en définit un peu mieux les limites. « Odessa est là, Odessa. Rentre, rentre... Fais comme chez toi. C'est ce qu'ils disent ! *rire* Odessa... Odessa... Ils veulent savoir, mais je ne dis rien, tu sais. Je leur dis rien. » Il se tourna vers Adam et lui sourit, comme s'il était fier. Il renifla, habitude de ces quelques jours enfermés avec sa poudre blanche. C'est son dernier paquet, il n'y en a presque plus. Mais il y pense moins, la douleur est moins présente.
Il regarde Adam et perd son sourire, colère soudaine vrillant son regard. « Qu'est-ce tu fais là ? Va sucer ton brun ! Odessa... » Il se tourne, prend son tube, et se penche pour une dose de plus. Une dose encore. Il n'en a pas assez. Il en veut encore...
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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyDim 7 Fév - 0:58

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Sa conscience lui hurle de partir, son cœur lui demande de rester et son corps ne bouge pas pendant des longues minutes. Il est là, seulement là. Le cerveau dans une sorte de stand-by étonnant et le corps complètement immobile. Dans cet appartement où tout est éteint, où la lumière du soleil n'est pas rentré depuis quelques jours apparemment. Ca sent la clope, l'alcool, la transpiration et les pied. Et une autre odeur aussi, quelque chose de désagréable qui lui donne une mauvaise nausée. Pendant une seconde il cherche des yeux la source de cette odeur et trouve sur une table non loin de l'entrée un reste de pizza, le carton est ouvert et une part trône au milieu, dans une couleur verte et grise, peu ragoutante. Pendant une seconde il se demande depuis combien de temps c'est là ça mais son cerveau est attiré par autre chose, aussitôt ses yeux bougent et son corps se met en marche pour trouver un corps devant une table basse, répétant des mots sans aucun sens et semblant dans son délire. Phoenix, dans un état lamentable et drogué apparemment. Il le sait pour avoir vu plusieurs fois ses clients complètement drogué. Il ne sait pas comment réagir mais, en voyant l'importante dose de poudre blanche sur la table basse, il comprend que si il ne fait rien, Phoenix sera mort à la fin de la journée à cause d'une overdose carabinée. Il regarde un instant son ancien amant, ses yeux détaillent le visage fin et autrefois très beau. Pas qu'il ne l'est plus mais quelque chose à changé en Phoenix, il est torturé et sous cette image, Adam sent son cœur se serrer violemment dans sa poitrine. Il comprend que Phoenix délire et qu'il est victime de son passé et de quelque chose qu'il a fait. « Odessa, mon amour, Odessa... Il y avait des montagnes dans les îles Grecques. » Lui dit Phoenix alors qu'Adam tente de l’appeler. Sa réponse n'a aucun sens sauf pour lui même alors, Adam ne cherche même pas à demander des précisions. De toute façon il ne pourra pas lui en donner. « Odessa est là, Odessa. Rentre, rentre... Fais comme chez toi. C'est ce qu'ils disent ! *rire* Odessa... Odessa... Ils veulent savoir, mais je ne dis rien, tu sais. Je leur dis rien. » C'est qui Odessa ? Sans demander Adam sort son portable et tape ce mot sur google. Il sort un nom de ville en Ukraine. Mais cela ne l'arrange pas plus alors, il range son portable et retrouve Phoenix qui lui offre un sourire fier. Adam, peu rassuré, lui rend son sourire. « Phoenix arrête tes conneries... Ne touche pas à ça. » Tente de raisonner l'étudiant, peu convaincu par ses propres mots.

« Qu'est-ce tu fais là ? Va sucer ton brun ! Odessa... » Son brun ? Qui ? Adam hausse les épaules et regarde son ancien amant se tourner pour prendre son tube et sans doute s'envoyer une autre dose qui elle, sera mortelle vu l'état de ses yeux injectés de sang. Depuis combien de temps il n'a pas dormi ? Des heures, des jours sans aucun doute. Et alors que Phoenix se penche, Adam se tourne, attrape un verre contenant une bonne dose d'eau et jette le tout sur la table basse. La poudre blanche se mélange à l'eau dans une patte peu ragoutante et franchement écœurante. C'est là que Adam réalise son geste et surtout, ce que ce dernier va déclencher. Il a déjà vu des drogués en manque et d'avance il sait que les réactions sont violentes. Alors Adam se positionne bien sur ses pieds, comme lorsqu'il est à la boxe et qu'il doit faire face à une attaque surprise. La réaction de Phoenix ne se fait pas attendre, ce dernier se lève aussitôt et se jette sur lui avec un hurlement de rage. Mais, trop défoncé depuis des jours, Adam le repousse habilement en direction du canapé. Son ancien amant vient s'écraser au milieu des coussins, tel une masse sans force. « Allez, stop les conneries là. T'es pas de retour pour finir au fin fond d'un appartement, camé et crevé d'une overdose. » Crache Adam de mauvaise humeur, agacé de voir son ancien amant dans cet état. Là il s'approche de lui et le relève doucement. Enfin, il l’emmène jusqu'à la salle de bain. Là, il l'assoit au bord de la baignoire et tout en le tenant, allume l'eau chaude. Avec douceur il commence à ôter le débardeur blanc crasseux de Phoenix, il le jette dans la panière de linge et fait de même avec le reste de ses vêtements. Lorsque Phoenix est totalement nu, en passant outre de sa gêne, Adam l'aide à monter dans la baignoire où une eau bien chaude coule maintenant. La buée envahit la pièce maintenant, il fait bien chaud. Alors Adam avec une douceur incroyable, commence à laver Phoenix qui ne montre aucun signe de bon sens et d'aide à son ancien amant. Ce n'est pas grave, l'étudiant le savonne tout de même et lui lave les cheveux avant de le rincer et de le faire sortir de la baignoire pour l'enrouler dans une serviette. « Tu bouges de là... Ca va chauffer pour toi ! » Menace l'étudiant en sortant de la salle de bain pour aller dans la chambre de son ancien amant afin de prendre un caleçon, une paire de chaussettes, un pantalon et un pull. Il revient dans la salle de bain, l'habille et enfin, l'aide à revenir dans le salon pour l'allonger sur le canapé. « Tu as faim ? Tu dois manger Phoenix. » Il n'attend même pas son aval avant d'aller dans la cuisine fouiller. Il trouve un paquet de pâtes et pour la peine, met une casserole avec de l'eau à chauffer. Là, il attrape une poche, des lingettes et revient au salon pour nettoyer la drogue et l'eau sur la table basse. Une fois que tout est propre, il ouvre doucement des fenêtres et les volets pour aérer et faire rentrer la lumière. « Alors... Qu'est ce qui t'arrive ? » Demande Adam en s’asseyant auprès de son amant.
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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyLun 8 Fév - 0:07

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Odessa... Coup de feu, hurlements, rires sadiques. Putain. Il faut que les images s'arrêtent. Odessa, en Ukraine. Ville sympathique, n'est-ce pas. Si ce n'est les gangs, la drogues, et les ventes illégales d'armes en direction du Moyen-Orient. C'est une ville sympathique où il ne veut pas remettre les pieds. Jamais, absolument jamais. Il peut pas y refoutre les pieds, il est ici à Oxford. A des kilomètres d'Odessa. Odessa, Odessa... Il hait cette ville, vomi sur les souvenirs qui l'assaille. Il veut les faire disparaitre, mais son putain de cerveau se fout de sa gueule. Il voudrait oublier, s'oublier, ne plus penser. Pourquoi ne peut-il pas ne plus penser ? C'est trop lourd, trop dur, trop présent. Ici, maintenant, avant, passé, futur, tout cela n'a pas de sens. Il ne sait pas où il est. Il est parti, il est loin. Adam est là. Pourquoi est-il venu putain ? Pourquoi ne peut-il pas simplement disparaitre. Il est là, dans sa peau, sous sa peau. Phoenix se souvient de tout, absolument de tout. Des baisers, de son sexe durci, des jouissances, des rires, de la passions. D'Adam, entièrement. Adam dans les bras d'un autre. Putain d'enfoiré. Une latte de plus. Pour s'oublier. Pourquoi la poudre ne l'aide pas à oublier cette fois ? « Phoenix arrête tes conneries... Ne touche pas à ça. » Il l'entend au loin. Il n'a pas l'heure heureux. Il a l'air... inquiet ? Non. Connerie que tout cela. Il prend un tube, et ne l'écoute pas. Pourquoi devrait-il l'écouter. Peut être qu'il n'est même pas là. « La ferme. » Répondit-il, se parlant à lui-même, peut être. Ou à l'autre. Qui sait. Qui peut le savoir ?
Il est dans sa tête, ce putain de souvenirs. Ce n'est jamais arrivé pourtant. Peut le début d'hallucinations. Pourquoi Adam serait-il là ? Il plane, il vole. Mais les souvenirs le maintiennent au sol, putain. Il en veut encore. Et soudainement. La douche froide. La poudre disparait. La poudre a disparu. Pourquoi ? POURQUOI ? Il se tourne, observe Adam. Il est là. Qu'est-ce qu'il a foutu ? Sa liberté, libération tant chérie. Où est sa poudre ? Pourquoi. Il veut mettre ses mains autour de son cou. Serré. Colère. Il se jette sur lui, dans un hurlement désincarné. Sans raison, par colère. Parce qu'il n'y a plus de poudre. Douleur fulgurante sur son nez. Sur son torse. Il s'essouffle, et soudainement il est allongé. Comment ? La poudre. Putain. « Allez, stop les conneries là. T'es pas de retour pour finir au fin fond d'un appartement, camé et crevé d'une overdose. » « La ferme ! LA FERME ! ODESSA, tu sais pas toi !? Pourquoi ?! Pourquoi tu es là Putain ! » Il se débat, un temps, mais il s'essouffle. Trop vite. Beaucoup trop vite.

Il est fatigué, le corps en souffrance. Il se laisse mourir. Il s'arrête. Peut être que ca sera plus simple, que les souvenirs disparaitront. Il écoute. Il se lève. Il est nu. Il est dans une autre pièce. Qu'est-ce qu'il se passe ? Le sourire d'une jolie blonde. Coup de feu. Le sang. La mort. Les hurlements des autres militaires à ses côtés en Irak. Putain, les souvenirs sont là. Il ferme les yeux, il se laisse faire. Il n'est plus vraiment là. Où est-il ? Il est mort Gabriel. Il est mort. Tu es mort. « Tu bouges de là... Ca va chauffer pour toi ! » Il ne bouge pas. Il ne bouge plus depuis longtemps. Il a chaud soudainement. Il est à nouveau habillé. Peut être. « Tu as faim ? Tu dois manger Phoenix. » Faim ? Son ventre se tord. Il n'a pas faim. Il en veut plus. Les souvenirs reviennent, les murmures l'assaillent. Il ferme les yeux. Il dit Non de la tête. « Alors... Qu'est ce qui t'arrive ? » Trop de questions. Pas de sens. « Fais les taire, fais les taire... » Supplie-t-il en prenant sa tête entre ses mains. Puis, instant lucide. Minutes ou heures ? Les pâtes sont devant lui. Il mange. Un peu. Vomi. Il a trop mangé ? Il sait plus. Il regarde Adam. Il est là. Instant de lucidité, il se tourne vers lui. Il est à nouveau là, un instant. « Restes. » Il lui prend la main. Ferme les yeux et s'endort.
Le lendemain

Il a faim. Il a soif. Il a la tête qui tape violemment. Putain de merde. Aucun souvenir. Si. Un peu. La drogue, la poudre blanche, libératrice. Et la souffrance. Adam. Il ouvre les yeux, et la lumière lui vrille les pupilles, il grogne. « Putain d'merde ! » Il a mal. Son corps le fait souffrir, et tremble. Il est lourd, terriblement lourd. Il a soif. Il se lève, difficilement. Son corps le fait souffrir, son corps souffre, il est lourd. Il se tourne, se retourne. Il est dans son canapé-lit. Il n'est pas seul. Adam est là. Reveillé. Putain.
Il se lève, doucement, et arrive difficilement jusqu'à sa cuisine. Il se sert un grand verre d'eau. Et bois, longtemps. Puis il met en marche la machine à café. Automatisme. Il prend une tasse pour Adam. Il l'aime avec du sucre, beaucoup de sucres. Il s'en souvient. Il le lui prépare, et revient vers le canapé pour le lui donner. Automate. Il tremble. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Demanda-t-il d'une voix tremblante. il se tourne vers son ancien amant, sans comprendre. « Tu es resté ? Toute la nuit ... ? » Demanda-t-il encore. Il a un gout de nausée dans la gorge. Il a faim, mais se sent incapable de manger. Il boit, encore.
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Adam E. Harper




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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyMar 9 Fév - 0:17

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
« La ferme. » En temps normal il se serait retourné et se serait barré en laissant la personne en face de lui, le nez dans la poudre à se défoncer. Il s'en moquerait, il a déjà vu des amis s'envoyer des doses et jamais il n'a prit le temps de les arrêter pour leur faire la morale. Ce n'est pas son problème, chacun est libre de faire ce qu'il veut et si besoin de drogue il y a, alors qu'ils fassent. Lui ne touche pas à ça, il n'aime pas l'idée de ne pas être maître de ses idées et de ses mouvements, il ne veut pas être esclave d'une substance quelconque qui pourrait l'emmener entre quatre planches si il ne se maîtrise pas. Lui, veut avoir l'esprit clair et net pour pouvoir prendre ses décisions. Hors Phoenix ce n'est pas la même chose, il l'aime encore et tout au fond de lui une flamme brûle encore pour le beau jeune homme, de ce fait le voir avec le nez dans cette poudre semblable à de la farine, il ne peut tout simplement pas. Surtout qu'avec cette dose, il s'enverrait directement à la morgue sans passer par la case urgence. Alors, Adam ne réfléchit pas et jette un verre d'eau sur la table basse, détruisant quelques grammes de coke. Il ne réfléchit pas et c'est en voyant Phoenix se tourner vers lui qu'il comprend que le geste était impulsif, vraiment, vraiment impulsif et dangereux face à un drogué en manque. Mais déjà il le repousse dans le canapé et le prend en charge pour le laver. Une fois propre, il lui prépare des pâtes qui pourtant le rendent malade. Adam ne dit rien, il le couche et termine de nettoyer et aérer ce salon qui pue la transpiration masculine et les pieds. C'est une infection. « Fais les taire, fais les taire... » Supplie Phoenix alors que Adam se tourne vers lui. « Ca va aller Canard... » Murmure Adam en caressant son visage, ses joues et son cou. Canard était son surnom lorsqu'ils étaient en couple ensemble, il ne sait pas d'où ça vient mais il a toujours adoré l'appeller ainsi. Phoenix l'attrape par la main et lui demande de rester, Adam hoche la tête alors que son amant s'endort d'un sommeil agité. Puis, épuisé par sa journée de cours et de nettoyage imprévu, il s'allonge proche de Phoenix et s'endort deux bonnes heures.

Mais pas assez pour être en forme pourtant, alors qu'il ouvre les yeux il sent que maintenant, ses nerfs le tiendront éveillés. Il ne pourra plus dormir, la peur que Phoenix se lève et parte chercher une dose est là, trop présente. Dans son sommeil, le corps de Phoenix bouge et tremble. Alors Adam part lui chercher un deuxième plaid qu'il trouve au milieu des draps propres dans une armoire dans la chambre. Il le couvre et se décide à regarder la télévision. Pendant dix minutes il zappe sur les chaînes, cherchant un programme qui sera passable. Il trouve une rediffusion de Batman et se cale dessus, tout en caressant le dos de Phoenix doucement. Lorsque ce dernier faisait des cauchemars, il avait l'habitude de se caler contre Adam pour que ce dernier le câline et apaise ses peurs avec quelques câlins bien placés. Finalement, sa tête tombe un peu sur son torse alors qu'il regardait une scène de combat entre Batman et le Joker. Il soupire et se laisser aller à deux heures en plus, ce n'est pas grand chose et de toute façon Phoenix dort encore.

Au bout d'un certain temps il ouvre les yeux et, immergeant difficilement, il s'assoit dans le canapé qui, il y a encore une heure, contenait le corps tremblant de Phoenix. « Putain d'merde ! » Il est réveillé, c'est au moins une bonne chose. Adam se redresse et se frotte les yeux d'un air bougon, comprenant qu'il a dormi plus qu'il ne l'aurait pensé là. Il regarde Phoenix se lever et allumer une machine. Adam s'étire et baille. Aujourd'hui il fera sauter ses cours, il aura besoin de sommeil et tant pis si il rate la criminologie, il n'a vraiment pas la tête à supporter trois heures avec un prof qui lui parlera des pires fous que la terre puisse porter. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Demande Phoenix en lui tendant une tasse, Adam ne l'avait pas entendu arriver d'ailleurs. Il sursaute et prend la tasse en remarquant qu'elle contient un bon café noir bien serré. Il murmure un merci, encore mal réveillé et prend une bonne gorgée de café. Enfin il se tourne vers Phoenix qui a l'air plus mal qu lui même. « T'étais pas à la FAC hier, je suis venu voir si tu allais bien. Je t'ai retrouvé par terre à te préparer un rail de coke en forme de... D'un pays. L'Ukraine je crois. Je t'ai arrêté, cette dose aurait été mortelle. » Déclare seulement Adam en prenant une autre gorgée. C'est là qu'il sent les deux sucres, toujours la même note très sucrée dans ses cafés pour casser l'amertume. Phoenix n'a pas oublié. Il n'oublie rien. « Tu es resté ? Toute la nuit ... ? » Il hoche doucement la tête vers son ancien amant. « Tu m'as demandé de rester et puis je ne comptais pas partir. Tu tremblais, tu avais froid. Je t'ai lavé, fait à manger mais tu as été malade. J'ai nettoyé, aéré... Tu en avais bien besoin. » Il termine sa tasse de café, se brûlant au passage mais tant pis cela lui donne un coup de fouet dont il avait bien besoin. « Tu parlais d'une ville. Odessa je crois, t'arrêtais pas de me demander de faire arrêter les voix. C'était... Flippant. Comment tu vas ? » Demande Adam en se tournant vers Phoenix.
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Phoenix C. Feuerbach




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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyMer 10 Fév - 23:28

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Il tremblait. Son estomac était complètement retourné et il avait la tête en vrac. Il sentait déjà que les effets de la drogues s'estompaient, et le besoin d'en reprendre le tiraillait. Il en avait besoin, au risque de devenir fou, de revenir dans un corps qui n'était pas le sien, qui souffrait, et l'emprisonnait. Il devait en reprendre, les tremblements commençaient déjà à l'envahir, et son esprit divaguait d'une pensée à l'autre sans aucune logique. A peine réveillé, déjà perdu, victime de cette addiction de merde qui pouvait le tuer. Et qu'est-ce qu'il en a à foutre de mourir ? Est-ce qu'il a une bonne raison de se battre contre cela ? Et est-ce qu'il en a vraiment envie ? Certainement pas. Depuis des années cette poudre magique l'aide quand il est sur le point de sombrer parfaitement. Il ne peut pas s'en débarrasser. Jamais.
Mais Adam avait dévasté le reste de sa dose. Il devrait ressortir pour en trouver encore. La lumière du soleil lui fait mal aux yeux. Il ne voit rien. Il se lève, mets sa main devant ses yeux comme pour se protéger et va faire du café. Un automate, essayant de se souvenir ce qu'il fait ici bas. Il sait pas. Hier il a failli atteindre le point de non retour, mais Adam est arrivé à temps, et l'a stoppé. Est-ce que tout cela a un sens ? Sans doute pas. Pourquoi Adam l'a aidé hier ? Pourquoi est-il resté toute la nuit ? Il est là, allongé sur son canapé, il dort. Un temps. Mais rapidement se réveille alors que Phoenix se poste à côté de lui pour lui donner son café. Comme il le boit, comme il le prend. Habitude qu'il ne peut pas oublier, parce qu'il n'oublie jamais rien.

Il lui pose alors des questions, tentant de remettre dans l'ordre les images qu'il gardent de la nuit passée. Il se souvient, des mots, des souvenirs, des impressions furtives qu'il va bien puis qu'il sombre, qu'il se perd, qu'il va mourir. La nausée est encore là, et même l'odeur du café risque de le rendre malade. Mais il en a envie en même temps. Il boit une petite gorgée, son corps se révulse presque tout de suite. Il ferme les yeux et attend que ça passe. « T'étais pas à la FAC hier, je suis venu voir si tu allais bien. Je t'ai retrouvé par terre à te préparer un rail de coke en forme de... D'un pays. L'Ukraine je crois. Je t'ai arrêté, cette dose aurait été mortelle. » Oui. Il a quitté la FAC plusieurs jours parce qu'il était en train de sombrer, il le savait. Il ne voulait pas y aller, il ne voulait pas se retrouver dehors. Il était évident qu'Adam remarquerait son absence, il était bien plus étonnant de voir qu'il s'inquiétait assez pour venir le chercher. Phoenix se tourna vers lui, l'observant de biais. Il dessiné l'Ukraine avec sa coke ? Normalité. Cette histoire était en train de le rendre fou. Complètement fou. Et il ne savait pas comment s'en sortir.
Adam boit son café. Sourit. Je n'ai pas oublié, tu vois... Pensa Phoenix avant de lui poser une seconde question. Plus émotive, personnelle. Plus troublée aussi. « Tu m'as demandé de rester et puis je ne comptais pas partir. Tu tremblais, tu avais froid. Je t'ai lavé, fait à manger mais tu as été malade. J'ai nettoyé, aéré... Tu en avais bien besoin. » Il se souvenait de cela, plus ou moins. Dans son délire, le contact d'Adam contre sa peau froide avait été un baume. Une présence qui le raccroché à l'existence, à l'instant présent. Il s'en souvenait. Il ne se souvenait pas de tout, mais de la présence et de la voix d'Adam si.

Alors qu'Adam termine sa tasse de café, Phoenix pose la sienne sur la table de la cuisine, et se lève pour fermer les rideaux. Il va finir par devenir aveugle avec toute cette lumière qui l'entoure. Il n'aime pas cela. Il ne veut pas retourner dans le noir, mais il n'a pas le choix. « Je ferme pas tout, mais ma tête va exploser. » Evidemment il faut qu'il fasse beau ce jour-là. Il n'aurait pas eut la chance d'avoir un peu de pluie. Il ferme les deux fenêtres de son appartement, et revient s'assoir sur le canapé alors que son (ex)amant lui parle à nouveau. « Tu parlais d'une ville. Odessa je crois, t'arrêtais pas de me demander de faire arrêter les voix. C'était... Flippant. Comment tu vas ? » Il grimace, et reprend sa tasse à café. La nausée remonte, terriblement, et il sent qu'il risque de vomir à nouveau s'il continue de le boire. Alors il reste là, à respirer l'odeur qui le rend malade mais lui permet aussi de rester concentrer sur ce qu'il se passe autour, et ne pas penser à ... à l'envie de recommencer. « Odessa est une ville en Ukraine. » Dit-il comme si cela pouvait tout expliquer à son délire de la veille. Il arrive pas à réfléchir avec cohérence. Comment il va ? Comment il va ? Comment le dire simplement.
Il se lève, fait le tour de son appartement, parlant en même temps qu'il cherche il ne sait plus quoi. « Je ... Ca va pas. J'vais pas te prendre pour un con, tu le vois bien. » Dit-il alors qu'il prend une de ses vestes et en fouille les poches, avant d'aller dans la cuisine et d'ouvrir plusieurs tiroirs. Tu cherches quoi putain ? « J'ai fait... Des choses horribles, à Odessa. Faut que je... Je sais pas. Faut que je trouve le moyen de... vivre avec. Mais quand on est incapable d'oublier quoi que ce soit, quand ton cerveau te rappelle chaque détail de ta vie avec une précision terrible... C'est pas simple. » Avoua-t-il. Il peut l'avouer à Adam. Adam sait déjà tout de lui. Il s'est bien rendu compte que la mémoire de Phoenix était incroyable. MAis sans doute ne sait-il pas encore combien cela le bouffe aujourd'hui. Être incapable d'oublier quoi que ce soit.
Puis, soudainement ses pensés se précisent. Une clope. Il faut prendre une clope pour que le manque soit moins présent. Il va les prendre près de la TV, avec le briquet, et en allume une, avant de se tourner vers Adam. « Tu veux que j'ouvre la fenêtre ? J'vais pas t'intoxiquer dés le réveil, pardon. » Dit-il, en ouvrant la fenêtre, fermant les yeux face à la lumière. « Adam je... merci pour hier. Vraiment. Pourquoi tu... Pourquoi tu m'as aidé ? Tu ne me dois rien ... Et je suis même pas sûr de le mériter. » Dit-il en baissant la tête. Il sent déjà les sentiments de culpabilité qui suivent ses crises. La honte, terrible de n'être rien. L'évidence qu'il n'est rien. Et l'envie de disparaitre...

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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptySam 13 Fév - 2:26

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Il connaît tout de Phoenix, enfin il le pensait. Ça c'était avant que ce dernier ne parte et ne fasse sa vie. Adam n'est pas au courant de l'après Gabriel, de cette nouvelle identité qu'il impose. Sa réaction a été si vive lorsque Adam l'a appelé Gabriel qu'il n'ose même pas essayer une seconde fois, il s'appelle Phoenix dorénavant, très bien. Il pensait le connaître mais il se rend compte que son ancien amant a des cicatrices bien plus profonde qu'il ne l'aurait pensé. On ne peut pas aller bien et s'envoyer une telle dose de cocaïne en jurant que la vie est belle et douce. Phoenix doit souffrir, il doit être sujet à des tortures psychologiques et des souvenirs puissant pour réagir de la sorte. Si Adam n'était pas venu hier soir ils auraient retrouvés un cadavre sans doute, Phoenix serait mort d'une overdose et jamais ils n'aurait pu entendre sa voix, pas depuis leur dernier rendez-vous qui aurait pu être plus musclé qu'il ne l'a été. Adam se félicite d'avoir fait du charme à la secrétaire et surtout, de ne pas avoir lâché pour avoir son adresse, jurant que ce n'était pas pour lui refaire le portraits mais seulement pour lui parler. Il est resté, c'était une bonne chose. Alors, se réveillant doucement, il s'assoit au milieu du canapé et des coussins apparemment neufs. L'odeur dans l'appartement est partie, ça ne sent plus la transpiration et la saleté, mais une bonne odeur d'herbes fraîches et de café, un véritable délice que Adam respire à plein poumon. Avant de se rendre compte que son ancien amant lui tend une tasse pleine de liquide fumant. Il la prend et boit une gorgée chaude et sucrée, un délice qui le réveille doucement alors qu'il se passe une main lasse sur le visage. Il a passé une bonne partie de la nuit à veiller sur Phoenix, craignant qu'il ne se lève et n'aille chercher une autre dose pour faire taire les voix dans sa tête. « Je ferme pas tout, mais ma tête va exploser. » Lui dit le beau brun à l'air cadavérique en fermant quelques volets. Adam hoche la tête en regardant la lumière du soleil quitter le salon. Parla suite, il lui parle d'une ville Odessa apparemment, Phoenix lui répond que c'est une ville en Ukraine. Adam le savait pour avoir un peu fouillé sur Google, mais cela ne l'aide pas plus. « Je ... Ca va pas. J'vais pas te prendre pour un con, tu le vois bien. » Il le sait. Il le voit bien. Quand on va bien on ne s'enfile pas une dose de cocaïne pour oublier.

« Mais ? » Répond Adam, le poussant à lui en dire plus encore. « J'ai fait... Des choses horribles, à Odessa. Faut que je... Je sais pas. Faut que je trouve le moyen de... vivre avec. Mais quand on est incapable d'oublier quoi que ce soit, quand ton cerveau te rappelle chaque détail de ta vie avec une précision terrible... C'est pas simple. » Phoenix n'oublie jamais rien. Adam a très bien compris lorsqu'ils étaient jeune que son amant n'était pas comme les autres, que son esprit, sa tête avait quelque chose en plus. Il n'oubliait rien, il était capable de réciter par cœur une leçon apprise des mois en arrière, point par point, sans se tromper une seule et unique fois. Au début c'était déstabilisant et puis finalement, Adam a compris qu'il ne devait pas le jalouser mais au contraire, l'aider. C'est tout sauf simple de se souvenir de tout, du bon comme du mauvais. Phoenix prend une cigarette et l'allume mais demande aussitôt à Adam si il veut qu'il ouvre la fenêtre, ce dernier fait un geste de la main pour lui signaler que ce n'est pas grave. Il ne parle que très peu au réveil, il a besoin de finir son premier café pour pouvoir être frais. Ce qu'il fait d'ailleurs, il termine sa tasse de café et se lève, comme si il était chez lui, pour aller s'en servir un deuxième qu'il sucre comme le premier. « Adam je... merci pour hier. Vraiment. Pourquoi tu... Pourquoi tu m'as aidé ? Tu ne me dois rien ... Et je suis même pas sûr de le mériter. » Adam revient dans le salon et souffle, agacé par les mots de son ancien amant. « Ce n'est pas une question de mérite. C'est ce que je devais faire, je l'ai fait, point. Tu étais mal, tu serais mort si je ne t'avais pas arrêté. C'est ce que tu voulais mais... Je ne pense pas que je pourrais vivre en ayant ton suicide sur la conscience. Lorsque ça ira mal, appelle moi au lieu de te mettre dans ce genre d'état. Je suis là, je ne suis pas un étranger Phoenix. » Répond Adam en buvant la moitié de sa tasse de café. « Puis je t'ai bordé, chanté une chanson et tu t'es endormie. C'était vraiment mignon ! » Ajoute l'étudiant en riant un peu. « Je ne sais pas ce que tu as fais à Odessa, mais personne ne mérite de mourir. Si tu es vivant c'est qu'il y a des raisons, tu n'as pas le droit de te mettre dans ces états pour oublier. On vit avec nos démons, c'est ce que font les gens normaux car... Il y a rien à faire d'autres. Nos démons nous rendent vivant, peut importe la douleur qu'ils occasionnent. » D'un air distrais, il porte sa main gauche à son cou pour toucher sa chaîne contenant l'alliance de sa mère.
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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptySam 13 Fév - 23:52

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Ils n'avaient aucun secret l'un pour l'autre. Ils se disaient tout, la moindre petite chose. Adam avait été le premier a apprendre que sa mère était morte sous ses yeux d'une overdose. Qu'il avait connu les foyers d'accueils, quelque familles d'accueils dont certaines particulièrement horribles. Qu'il avait fugué, qu'il avait vendu de la drogue, qu'il en avait consommé assez jeune. Et qu'il avait été sauvé par un couple de lesbienne qui venait de voir leur fille les quitter. Il lui avait tout dit de ses blessures, de son passé, de celui qu'il était. Mais aujourd'hui les choses n'étaient plus aussi simple. Les années avaient passé. Ils s'était perdus, et comment pouvait-il venir ici et briser son quotidien ? Il avait honte, soudainement. Terriblement honte de ce qu'il avait fait. D'être là, d'être revenu, et pour tout ce qu'il avait pu faire la veille. Il avait abusé, peut être. Il aurait dû être plus... Prévoyant. Faire en sorte qu'on ne puisse pas venir le chercher.
Pour l'heure il était face à son ancien amant, et il ne savait pas quoi dire ou quoi faire. Il se sentait redevable envers lui. Mais surtout il ressentait une telle culpabilité qu'il doutait de vraiment mérité de pouvoir se réveiller aujourd'hui. Il tremblait, il avait envie de vomir, et il avait soif. Sans pouvoir boire. Mais il se sentait surtout sale, et stupide. Il se sentait en-dessous de tout, et de toute le monde. Il ne comprenait pas ce qu'il foutait encore là. Il prit sa clope, la mit entre ses lèvres, et ouvrit la fenêtre pour ne pas embuanter Adam. Il se laissa envahir par la sensation de détente. Si fade comparée à la veille. Il avait l'impression d'avoir gouté à l'Eden, et de se retrouver avec une simple utopie. Quel poète !

Pendant ce temps Adam termine son café, et va s'en servir un second qu'il sucre un maximum. Il est crevé. Il n'a pas dû énormément dormir cette nuit. Phoenix baisse la tête, honteux. Il prend le cendrier qui trône à côté de sa télévision. Adam n'a pas beaucoup dormi, sans doute trop apeuré à l'idée qu'il se lève pour faire une connerie. Mais il n'aurait pas quitté ses bras. Pour rien au monde. Adam avait toujours cette ... attraction sur lui. Il l'aura sans doute toujours. Il se sentait ... détendu, à ses côtés. Même les sensations de manquent ne semblaient pas si terrible. Pour le moment.
Il ne put s'empêcher, cependant, de tenter de se faire excuser. Il se sentait comme un con. Restant loin d'Adam, avec sa clope. Comme une merde. « Ce n'est pas une question de mérite. C'est ce que je devais faire, je l'ai fait, point. Tu étais mal, tu serais mort si je ne t'avais pas arrêté. C'est ce que tu voulais mais... Je ne pense pas que je pourrais vivre en ayant ton suicide sur la conscience. Lorsque ça ira mal, appelle moi au lieu de te mettre dans ce genre d'état. Je suis là, je ne suis pas un étranger Phoenix. » C'est ce que tu voulais... Il reçut la phrase en pleine face. Non, il voulait pas crever. Il voulait oublier. Mais l'un n'ira pas sans l'autre, c'était une évidence. Alors que devait-il faire au finale ? Il sait pas. Il sait plus. Il fume sa clope. Est-ce qu'il appellera Adam la prochaine fois ? Est-ce qu'il y aura une prochaine fois ? « Tu devrais emménager ici si tu veux être présent chaque fois que ça ira pas. » Dit-il, sarcastique envers lui-même. Non, Adam n'est pas un étranger, et c'est justement pour cela qu'il est si compliqué d'être à ses côtés. D'avouer que les choses ont changé, mais qu'il aimerait être le même que dix ans auparavant. « Puis je t'ai bordé, chanté une chanson et tu t'es endormie. C'était vraiment mignon ! » Phoenix se met à rire. Ouais, il imagine la scène. Il revit un peu la scène. Mais avec des couleurs roses, et vertes étonnantes. « J'suis un gamin avec toi, tu l'sais. » Dit-il en lui offrant un sourire complice. Il était un vrai gamin quand il était avec Adam, déjà l'époque. Il lui faisait des caprices, et lui demandait de lui lire des histoires pour l'aider à s'endormir. Un môme, mais il adorait cela.

« Je ne sais pas ce que tu as fais à Odessa, mais personne ne mérite de mourir. Si tu es vivant c'est qu'il y a des raisons, tu n'as pas le droit de te mettre dans ces états pour oublier. On vit avec nos démons, c'est ce que font les gens normaux car... Il y a rien à faire d'autres. Nos démons nous rendent vivant, peut importe la douleur qu'ils occasionnent. » Pheonix le voit porter sa main à son cou, caressant la médaille qui lui rappelle sa mère. Ses démons, eux n'ont pas donné naissance à une enfant. Il aurait pu mourir pour son enfant, sans doute. Sans problème. Non, son démon était horrible, immense, et terrifiant. Il écrasa la fin de sa clope, et retourna vers Adam. « Quelqu'un a été tué pour que je puisse continuer à vivre. J'suis censé accepter cela comment ? » Demanda-t-il peut être un peu plus froid et violent qu'il ne l'aurait voulu. Je l'ai tuée. Il a continué à vivre, il a sauvé sa peau, il a été égoïste, et même injuste. Il a tué quelqu'un pour sauver sa peau. Connard. Putain de connard. Et il s'est retrouvé là pour punition. Mais c'est sous le regard d'Adam qu'il se sent le plus mal. « Je demande juste un instant de répis. Pouvoir oublier tout cela pendant quelques minutes. Une heure. C'est tout ce que je veux. Tu peux faire ça, Adam. Tu peux me faire oublier ? » Demanda-t-il, plus tendre, une sorte d'espoir transperçant sa voix. Son être. Il aimerait qu'Adam ait ce pouvoir. Qu'il fasse disparaitre le regard surpris, terrifié, et douloureux de sa partenaire alors qu'il vient de lui tirer dessus.
Il sert les mâchoires, et va vers la cuisine. « J'te cuisine un truc ? J'ai... J'ai de quoi faire une omelette, ou... des pâtes marrons. » Propose-t-il, changeant de sujet. Mais son ventre se révulse quand il ouvre son frigo et que l'odeur de nourriture lui vient en plein visage. Nausée, violente, soudaine. Il a juste le temps d'attraper sa poubelle. Putain, écoeurant. Ca dure trois minutes. Il sait même pas ce que son coeur rejette. Il voit tout tourner, il tremble. Bordel. Il soupire, et s'assoit sur le sol de sa cuisine, contre le mur frais. Il voit tout tourner. « Pourquoi serais-je encore en vie à ton avis, Adam ? Tu vis pourquoi toi ? »

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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyMar 16 Fév - 2:13

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Pendant des mois, des jours, des années Phoenix a été son tout, son univers et sa raison de se lever le matin. Avec lui il se voyait un avenir, il se voyait vivre la vie qu'il voulait auprès de l'homme qu'il aimait. Mais les rêves ne sont pas fait pour durer et ce dernier a fini par partir. Dix ans ont passés depuis, dix ans à se persuader qu'il le ne reverrait plus et justement au moment où il s'en relève difficilement, Phoenix revient et s'impose dans son esprit avec ses changements et sa douleur visible. Il n'est plus le jeune homme des dix années en arrière mais Adam est-il toujours l'étudiant rêveur et amoureux ? Peut-être pas. Tout et rien n'a changé en même temps, ils en sont au même point. Aucune famille, aucun avenir sentimental chacun de leur côté. Ils ont seulement réussi à avancer professionnellement, c'est toujours ça et c'est rien en même temps. Adam n'a jamais été si seul. Il a l'impression de n'avoir rien fait depuis dix ans, comme si il était toujours au même point. Gamin incapable de s'imposer face à son père et qui subit sa vie au lieu de la vivre. Peut-être devrait-il faire en sorte de changer les choses. Il le fait déjà en étudiant en douce, mais comme toujours c'est en douce, détourné de peur que le patriarche le sache. Il est pathétique. Si Phoenix se sent honteux alors Adam se sent exactement pareil.

« Tu devrais emménager ici si tu veux être présent chaque fois que ça ira pas. » « C'est une proposition ? Je pourrais accepter fais attention... » Il sourit et le regarde d'un air amusé, guettant sa réaction. Vivre avec Phoenix ? Si ça lui permet de le surveiller et de s'assurer qu'il ne claque pas d'une overdose alors il accepterait. « J'suis un gamin avec toi, tu l'sais. » Toujours. Et Adam adorait et adore toujours autant cela. Lorsqu'ils étaient en couple Phoenix où Gabriel à l'époque lui réclamait des attentons particulières, lui tapait des caprices et lui demandait des biscuits en plein milieu de la nuit avec une mine adorable. Il ne pouvait pas refuser. Pas avec cette bouille et ce regard de bébé. Alors il l'embrassait et il cédait. Pourtant il décide volontairement de ne pas lui dire qu'il lui a donné leur surnom la veille pour l'endormir, c'est un détail, une faiblesse auquel il c'est livré et qui ne se reproduira plus. Il l'aime encore c'est certain et pourtant, rien ne devrait encore être possible. Il est là pas parce qu'il attend quelque chose mais seulement pour l'aider, le soutenir. De la tendresse oui, il n'y a que ça. « Quelqu'un a été tué pour que je puisse continuer à vivre. J'suis censé accepter cela comment ? » Il lève la tête et regarde Phoenix, ne comprenant pas son agressivité d'un coup. En temps normal il lui aurait répondu quelque chose pour l'envoyer balader mais ce soir il ferme les yeux et souffle un peu, refusant de céder à une colère mal placée. « Je demande juste un instant de répit. Pouvoir oublier tout cela pendant quelques minutes. Une heure. C'est tout ce que je veux. Tu peux faire ça, Adam. Tu peux me faire oublier ? » Ce dernier réfléchit une seconde, tenant toujours sa tasse de café dans sa main droite.

« Et comment ? Je pourrais te proposer des moments ensembles, t'aider à t'endormir pour t'apaiser. On pourrait bouger tous les deux, que tu réalises que malgré tout il y a des belles choses encore qui méritent d'attirer ton attention. »
Il regarde Phoenix se lever et aller dans la cuisine en lui proposant de cuisiner quelque chose. Il n'a pas le temps de répondre que Phoenix se tourne vers la poubelle en étant malade comme un chien. Aussitôt Adam se lève et s'approche de lui, il pose une main dans son dos tout en attendant qu'il recrache tout ce que son corps refuse. Puis il se recule et marche jusqu'à la salle de bain, trouve un gant qu'il mouille et revient auprès de Phoenix qui est maintenant au sol. Il s'agenouille devant lui et lui passe tendrement le gant sur le visage pour le nettoyer et l'apaiser. « Ca va ? » Dit-il doucement en dégageant quelques mèches du front de son ancien amant. « Pourquoi serais-je encore en vie à ton avis, Adam ? Tu vis pourquoi toi ? » « Pour toi. » Il se mord aussitôt la langue, se traitant mentalement d'idiot. « J'ai vécu pendant dix ans dans l'espoir de te revoir. En quelque sorte, c'était pour toi. » Il fuit son regard alors qu'une rougeur envahie son visage. « Et toi Phoenix ? Pourquoi pendant dix ans tu as survécu ? »
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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyMer 17 Fév - 22:15

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Il se sent comme une merde. Effet secondaire de la drogue. Il a l'impression que rien n'a de sens autour de lui et qu'il pourrait tout aussi bien disparaitre cela ne ferait aucune différence. Son corps tremble, meurtri, et réclame déjà une nouvelle dose. Son esprit est embrumé, et il n'arrive pas à manger sans avoir une nausée abjecte qui lui enserrer les entrailles. Il va passer deux ou trois catastrophiques, il le sait. D'autant plus qu'il n'avait pas touché à cette merde depuis des années. Peut être deux, ou trois. Depuis Seattle et sa rencontre avec cette salope de Liberty. Enfin, depuis qu'il a découvert qu'elle était un membre de gang qui se foutait de sa gueule depuis le début. Passons, il était clean (en tout cas de drogue dure) et pourtant il suffit de voir Adam avec un autre mec pour que soudainement il perde toute motivation. Un drogué sera un drogué toute sa vie, et Phoenix avait commencé bien tôt à se démonter la tronche. La première fois qu'il a décidé d'arrêter (en même temps il avait pas le choix) il en avait chié. Cette fois ne sera pas différente. A moins qu'il n'arrête pas vraiment.
Mais sous le regard d'Adam il sent qu'il suffirait que ce dernier le lui demande pour qu'il retrouve cette motivation. L'envie d'être clean, d'être propre, de ne plus avoir cette vague d'humiliation après une soirée à divaguer dans les bras de la Poudre blanche. Mais la déclaration ne vient pas. Pas vraiment. A la place, Adam lui propose d'être sa solution, sa porte de sortie. Son premier geste pour ne pas sombrer, et pour affronter ses angoisses et ses problèmes. Sans doute Adam ne sait-il pas dans quoi il est prêt à s'engager. Des emmerdes et des angoisses, Phoenix en a plein aujourd'hui. Qui autrefois si confiant et si fier était devenu une putain de loque humaine. « C'est une proposition ? Je pourrais accepter fais attention... » Il hausse un sourcil et offre un sourcil à son ancien amant. Accepter cette proposition ? Il en rit intérieurement. C'est une utopie, une joute verbale et rien de plus. Adam a sa vie aujourd'hui, il n'a pas à jouer les nourrices pour un mec qui est pas fichu de s'occuper de lui. Phoenix est un cas désespéré, il n'a pas à emmerder Adam.

Mais vient l'instant des Pourquoi , formulaire interrogative que Phoenix exècre. Il aurait aimé ne pas avoir à dire Pourquoi, à ne pas avouer qu'une femme était morte pour lui. A cause de lui. Parce qu'il était un putain de connard, et qu'il avait pas été fichu de se sacrifier pour elle. Elle aurait pu s'en sortir. A ce moment là c'était elle ou lui. Il était pris la décision en premier, il n'avait rien vu venir. Un coup de feu, fin de l'histoire. Il était en vie, elle non. Parce qu'il avait merdé. Parce qu'une taupe avait filtré les informations des flics, et qu'ils avaient failli être découvert. Il avait fuit, cette nuit là, et jamais plus il n'avait été à Odessa. Sans doute était-il encore recherché par son gang là-bas. Qu'importe, il ne compte pas y retourner de si tôt.
Maintenant ce qu'il aimerait c'est en guérir et passer à autre chose. « Et comment ? Je pourrais te proposer des moments ensembles, t'aider à t'endormir pour t'apaiser. On pourrait bouger tous les deux, que tu réalises que malgré tout il y a des belles choses encore qui méritent d'attirer ton attention. » Le coeur de Phoenix accélère aux paroles d'Adam. Il retrouve cette douce vision utopique mais pourtant si fantastique. Il aimerait, il adorerait passer ces instants avec Adam. C'est un fait. Mais soudainement une vision l'arrête dans ces espérances : Adam avec un autre homme. Le flash lui revient soudainement. Vision réelle, il le sait bien. Adam qui a refait sa vie, qui appartient à d'autres aujourd'hui. Cruel, pourquoi vient-il lui proposer une romance qu'il ne peut pas lui offrir ? Il ne répond pas. Plutôt, il s'assoit à ses côtés et lui demande pourquoi. Pourquoi vivre ?
« Pour toi. » La réponse le surprend et il se tourne vers lui. Interrogatif. Sérieusement ? Pour lui ? Arrête de te payer ma tête Harper. Pense-t-il, et sans doute cela se voit sur son visage. Il ne comprend plus rien. Des flash lui reviennent, alors qu'Adam... Embrassait un autre garçon. Putain mais c'est quoi ce délire ? Les effets néfastes des joints et de l'alcool. D'abord. Puis il était rentré et s'était envoyé sa première dose. Parce que savoir qu'il avait perdu Adam lui avait fait réaliser qu'il avait tout perdu. Et aujourd'hui son amant (ancien amant) venait lui chanter la sérénade. Et le pire c'est qu'il avait envie de l'écouter. « J'ai vécu pendant dix ans dans l'espoir de te revoir. En quelque sorte, c'était pour toi. » C'est beau. Niais, kitsch. Mais beau putain. Il a l'impression de vivre un de ses romans de gare à la con qu'il lisait dans ses familles d'accueil. Il se tourne vers Adam, qui rougit et fuit son regard. Il aimerait dire un truc intelligent, mais il ne sait pas quoi. « Et toi Phoenix ? Pourquoi pendant dix ans tu as survécu ? »

Il réfléchit, sans quitter Adam des yeux. « Parce qu'un jour on m'a dit que même si la vie était une chienne on en a qu'une, alors autant la vivre jusqu'au bout. Parce qu'on sera toujours surpris, d'autant plus quand on s'y attend le moins. » Récita-t-il sans quitter Adam des yeux. Il lui sourit, et passe une main distraite (le dos) sur sa joue. « Le jour où tu m'as dit ça on a fait l'amour pour la première fois. » Dit-il comme pour l'aider à replacer le moment. Mais finalement qu'en restait-il à présent. La surprise il l'avait eut. Il avait retrouvé son amant douze ans après, et il pensait quoi ? Que rien n'avait changé ? Foutaise. « J'imagine que tu glisse ces mots à d'autres aujourd'hui. « Dit-il finalement, alors que l'image d'Adam et de l'inconnu tourne en boucle dans sa tête. Evidemment, il suffisait qu'un souvenir lui revienne du tréfond de sa mémoire pour qu'elle ne le quitte plus. Putain de merde. Il laisse sa main retomber et fait face au mur, refusant de regarder Adam. Mais ayant besoin de l'entendre. « Je t'ai vu avec ce type, devant le Camera. C'est ton mec ? » Ok. C'est pas très subtile, mais il s'en balance actuellement.

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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyJeu 18 Fév - 23:56

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Sa déclaration est dégoulinante d'amour, il le sait et c'est ridicule. Il a l'impression d'être dans un des films à l'eau de rose qu'il regardait plus jeune avec sa sœur, le week-end lorsque son père le laissait rentrer chez ses grands-parents. Il adorait ces moments où ils cherchaient un film niais à voir, souvent leur attention se portait sur des comédies anglaises où américaine, jamais vulgaire mais toujours très kitch. Ces instants font parties de ses souvenirs qu'il garde précieusement dans son esprit, gardé au chaud, dans un coin de sa tête qu'il se repasse lorsqu'il se sent profondément seul. Adam n'a pas eu énormément d’instant joyeux dans sa vie, seulement lorsqu'il était chez ses grands-parents ce qui était rare parfois, il arrivait qu'il ne rentre pas et qu'il suive leur père à travers l'Angleterre pour jouer au fils parfait qui reprendrait un jour cette horrible entreprise dont Adam ne voudrait même plus en entendre parler. Alors lorsqu'il avait des moments de calme et de paix comme ceux-là avec sa sœur, il faisait en sorte d'en profiter au maximum et d'en graver chaque instant dans son esprit, pour pouvoir y repenser plus tard. Et ça à toujours fonctionné, son esprit ne lui a jamais fait défaut là dessus. Avec Phoenix c'était la même chose, sauf qu'avec lui il a vécu beaucoup plus de moments parfait qu'il ne l'aurait pensé. Phoenix lui a fait goûter à la liberté, à la joie de l’adolescence et à la folie qui s'en accompagne, lui qui a toujours été seul, calme et solitaire, il découvrait chez cet homme un grain de folie, un besoin de liberté qu'il voulait lui même mais dont il avait trop peur de demander. Cela a duré, assez pour qu'il laisse ses rêves se mêler à tout ça avant la chute, tel Icare tombant des cieux, Adam à rejoint la terre ferme sans aucune douceur.

Pourtant il n'a jamais eu besoin de se cacher devant Phoenix alors il décide de lui parler à cœur ouvert, se moquant de ses réactions mais surtout, restant sur ses gardes au cas où l'envie de lui briser ses rêves passe dans l'esprit de son ancien amant. Il croise son regard en biais et lui répond par un signe de tête, il ne se moque pas de lui contrairement à ce que pourrait penser Phoenix. Pour une fois il lui parle en étant sincère, sans jugement, aucun même. Et ça lui fait du bien. Finalement il demande à son ancien amant les raisons qui l'ont poussés à rester en vie, surtout si sa vie est aussi horrible apparemment. Il s'assoit en face de lui et le regard, attendant sa réponse tout en sirotant son café sucré et chaud. « Parce qu'un jour on m'a dit que même si la vie était une chienne on en a qu'une, alors autant la vivre jusqu'au bout. Parce qu'on sera toujours surpris, d'autant plus quand on s'y attend le moins. » Il a l'impression d'avoir déjà entendu cette phrase sans pour autant réussir à la replacer, il fronce les sourcils en regardant Phoenix, cherchant dans son esprit déjà bien plein, le film où la série dans laquelle il aurait entendu une phrase aussi... Bien tournée ? « Le jour où tu m'as dit ça on a fait l'amour pour la première fois. » Ha, alors c'est de lui. Possible, il a toujours eut un don pour la poésie, chose qui faisait sourire sa grand mère lorsqu'il lui lisait ses écrits parfois. Adam sourit et baisse la tête, il se souvient de leur première fois. C'est beau, passionnel, plein d'envie et de retenue. Et c'était sans aucun doute la plus belle nuit de sa vie. Lui si pur, il n'avait jamais rien fait avec un homme. Phoenix a été son premier, il a laissé une marque profonde en lui et ça jusqu'à jamais. « Possible... Ca me ressemble bien de dire ce genre de chose. » Dit-il avec un sourire amusé. « J'imagine que tu glisse ces mots à d'autres aujourd'hui. » Il prend cette phrase comme une gifle et aussitôt, relève la tête pour poser sur Phoenix un regard d'incompréhension. « De quoi tu parles ? » Mais la réponse lui arrive bien vite, Phoenix et sa subtilité s'impose devant lui. « Je t'ai vu avec ce type, devant le Camera. C'est ton mec ? » Il attend une seconde pour replacer le moment, l'instant et surtout la personne avec qui il pouvait avoir été vu. Puis tout s'éclaire dans son esprit. Noah ? Il éclate de rire sans pouvoir se retenir, il pose sa tasse sur la table basse tout en regardant son amant. Là il joint ses mains devant lui alors qu'un sourire tendre naît sur ses lèvres. « Noah est un ami. Un... Très bon ami avec qui je m'amuse parfois. Ce n'est pas mon mec, c'est seulement un amant de passage. Il est beau et bien foutu, c'est tout ce que j'attends d'un coup d'un soir. » Il se lève et s'approche doucement de Phoenix, là il se place derrière lui et laisse ses mains se poser sur les épaules de son ancien amant. Avec douceur, il glisse ses mains sur son torse tout en se collant à son dos. L'étreinte est douce, tendre et légère comme une plume. « Ose me dire que depuis dix ans tu n'as eu personne d'autre que moi... » Murmure Adam alors que ses mains câlinent son torse, lentement. « Je n'ai eu aucune histoire sérieuse en dehors de toi... Sauf quelques amants d'une nuit et quelques femmes trop fades pour me faire oublier combien tu m'as marqué... » Murmure Adam, la bouche contre l'oreille de Phoenix, son souffle chaud contre la peau brûlante de son ancien amant.
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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyDim 21 Fév - 0:41

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
Il n'oublie jamais rien. De sa relation avec Adam il n'a rien laissé en arrière, tout est resté là, dans son esprit. Dans un coin de son esprit qu'il a tenté de garder fermé durant des années. Il a mis tous ces souvenirs dans une boite, à la manière de la boite de Pandore, risquant de libérer tout ce qu'il y avait de bon en lui. Tout ce qui faisait de lui un être sensible, optimiste, et humain (finalement). Une boite qu'il n'ouvrait que quelque fois, le soir quand il se trouvait seul, et que tout cela n'avait plus d'intérêt à ces yeux. Alors il osait penser à Adam, à un souvenir, une phrase ou une caresse. Un instant volé durant lequel son amant lui avait quelque chose qui avait changé sa vision du monde. La vie mérite d'être vécue, parce que c'est exactement lorsque l'on ne sait plus où aller qu'elle met sur notre chemin une réponse. Surprise de l'existence qui vaut la peine d'être vécue. Rappelle que la vie est un cadeau, sans tout unique, le seul, le plus précieux. La vie aux côtés d'Adam était plus qu'un cadeau. C'était ce que Phoenix avait de plus beau, de plus cher. Ce n'est que lorsqu'il repense à Adam qu'il est fier d'être ce qu'il est. De cette faculté de ne rien oublié.
Alors lorsque son ancien amant lui demande ce qui l'a poussé à vivre durant toutes ces années il ne lui ment pas. La réponse se fait lucide dans son esprit, dans une phrase qu'Adam lui a dit des années auparavant. Son amant (ancien amant...) ne semble pas replacer ses propres déclarations. Phoenix ne s'en vexe pas, il est habitué à présent. Les autres ne se souviennent pas, pas vraiment. Ou alors leurs souvenirs sont biaisés, changé par les sentiments et altérés par le temps. Il avait appris par un scientifique, qu'en général on ne se remémore pas le souvenir en lui même mais la dernière fois qu'on y a pensé. Le souvenir d'un souvenir... Qui s'efface à mesure qu'on y repense. Il se fait moins précis, les sentiments se modifie, et on finit par l'oublier. « Possible... Ca me ressemble bien de dire ce genre de chose. » Phoenix lui sourit, et se tourne vers lui, un sourire sur les lèvres. « Je n'ai pas oublié. » Je n'ai rien oublié.

Il finit cependant par revenir à la réalité. Refermes la boite Phoenix. Il range ses souvenirs, et les laisse dans un coin de son esprit, une intimité qui lui est chère. Parce qu'en réalité il a eut la preuve qu'Adam avait avancé (contrairement à lui sans doute) et qu'il regarde d'autres hommes à présent. Il se demande un temps ce qu'il peut bien leur murmure avant et après l'amour. Est-ce qu'il est aussi tendre avec eux qu'il ne l'avait été avec lui ? Sans doute oui. Pourquoi ne le serait-il pas ? Etrangement cette idée ne plait guerre à Phoenix qui sent une colère sourde monter doucement. L'image d'Adam auprès de son amant lui revient comme un flash et il se raidit. Mais il est incapable de se taire. Clairement pas. « De quoi tu parles ? » Il hausse un sourcil, se tournant vers Adam avec un air signifiant te fous pas d'moi. Il ne pourrait pas supporter qu'Adam fasse l'innocent, ou ... ou quoi d'ailleurs ? Rien. Il a passé la nuit avec lui, alors qu'il était avec son amant quelques heures auparavant.
Alors que Phoenix lui déclare qu'il l'a vu, il s'attendait à une réaction ... tout autre de la part d'Adam. L'éclat de rire qu'il lui offre le vexe, en réalité. Il ne fait que se mettre plus en retrait, baissant les yeux et les épaules, jouant avec une clope qu'il a prit entre ses doigts. Il boude, comme un putain de gamin. Et alors ? Ouais, il n'aime pas qu'on se fiche de lui. Clairement pas, que ca soit Adam ou un autre. « Noah est un ami. Un... Très bon ami avec qui je m'amuse parfois. Ce n'est pas mon mec, c'est seulement un amant de passage. Il est beau et bien foutu, c'est tout ce que j'attends d'un coup d'un soir. » Un coup d'un soir... occasionnel. Un sex friend ? Ce truc à la con est à la mode. Ce que Phoenix ne comprend pas vraiment. Un amant, pourquoi pas. Un Sex Friend, il ne voit pas ce que ca signifie. Lui, il se tape des gens. Parfois. Assez rarement au final.

Il ne répond rien, encore sous le coup de la vexation, et Adam s'approche de lui. Il aurait pu bougé, lui échapper, mais le fait de le sentir si proche de lui l'apaise en réalité. Il a du mal à respirer, son coeur s'emballe alors qu'Adam vient se placer derrière lui. Un geste qu'il faisait à l'époque. Ils restaient comme cela (nus souvent) durant des heures à parler de choses et d'autres : les cours, le monde, l'Oxymoron, leurs amis, les films... Adam (comme à l'époque) commence à caresser son torse, et Phoenix se laisse faire. Apaisé par ce geste simple. « Ose me dire que depuis dix ans tu n'as eu personne d'autre que moi... » Il réfléchit un instant. L'image de Liberty lui vient rapidement mais il la fuit d'un geste de main rageux. Cette salope ne méritait pas même qu'il pense à elle. Elle l'avait trompée, trahie, et c'était foutue de sa gueule. « Personne d'aussi important. » Répondit-il, rapidement, sans même réfléchir aux mots qu'il vient de prononcer. Il était incapable d'aimer après Adam. Incapable de briser son propre coeur comme il l'avait fait à l'époque. Il s'était forgé une carapace, complètement. « Je n'ai eu aucune histoire sérieuse en dehors de toi... Sauf quelques amants d'une nuit et quelques femmes trop fades pour me faire oublier combien tu m'as marqué... » Murmure alors Adam à son oreille. Un souffle chaud qui fait frémir Phoenix. Souvenir de leurs étreintes passés... La honte le ronge, la nausée lui revient. Il ne peut pas. Il ne peut pas l'aimer à nouveau. Et pourtant le désir est là, présent, se réveillant sous ces caresses si tendres.

Il se lève, d'un bond, échappant à Adam. Il frotte son visage avec ses mains, retenant un râle de douleur. A cause de ces caresses, des souvenirs, de son état de manque, et de larve après trois jours enfermés à se shooter. « Qu'est-ce que tu cherches Adam ? » demanda-t-il en se tournant vers lui. Il lui en veut, sans raison, injustement. Ce n'est pas Adam le responsable de cette situation. Il se tord, la douleur lui saisit le ventre, et il s'assoit sur le bord de la fenêtre, face à Adam. « Qu'est-ce que tu crois avoir de moi ? Je... Merci pour hier. Merci d'être resté. Mais je... je ne peux pas. Je ne suis pas différent d'avant. Je ne suis pas celui qui est fait pour toi. » dit-il, perdu, perplexe, terrorisé presque. Sans compter son corps et son esprit encore fragilisés par la drogue. L'envie se fait pressante à présent. Et le rend mauvais. Il se tourne, se fige, croise le regard d'Adam. « Tu devrais retourner d'amuser avec ton Noah. » Mauvais, injuste. Tellement.

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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyMar 23 Fév - 18:39

Tu es complètement défoncé !
Phoenix & Adam
« Je n'ai pas oublié. » Phoenix n'oublie jamais rien. Du plus loin que Adam peut remonter, il se souvient que son ancien amant était capable de se souvenir de tout, du moindre petit détail qui pour les autres n'aurait aucune importance mais qui pour lui, serait un tout. Une caresse, une odeur, une image, un rien que Phoenix serait incapable d'oublier mais qui pour les autres, ne serait qu'un détail. Adam a toujours trouvé ça fascinant, vraiment. Sans pour autant envier son amant et ses capacités spéciales qu'il avait, Phoenix s'en est toujours bien tiré à l'école sans trop forcer. Au contraire, rien oublier aurait pu être un fardeau pour beaucoup. Et encore une fois aujourd'hui il se rend compte que Phoenix a tout en tête, gravé au plus profond de son esprit. Il sourit et hoche la tête, avant de se lever et de s'approcher de son ancien amant pour le prendre contre lui. Il a besoin de le toucher, de le palper et de sentir sa peau chaude sous ses doigts. Même si c'est uniquement à travers ses vêtements, cela sera assez pour Adam qui s'en contentera, il ne peut pas attendre plus ou mieux pour aujourd'hui de toute façon. Après tout Phoenix n'est peut-être pas prêt et Adam non plus, il ne sait pas si il sera prêt un jour. Si quelque chose sera encore possible, si il sera capable de faire à nouveau confiance. Peut-être pas, c'est un mystère pour lui. Mais alors que ses mains glissent sur le torse chaud de son ancien amant, ce dernier se lève et se prend la tête dans les mains pour se frotter le visage. Il semble souffrir un instant et Adam aussitôt, lève sa tête et entame un geste vers lui pour le soulager. « Tu... » Mais il est coupé par Phoenix, ce dernier ne semble même pas avoir entendu qu'il parlait. « Qu'est-ce que tu cherches Adam ? » Ce dernier reste cloué sur place, n'osant pas parler, quoi répondre, il voit quelque chose de douloureux passer dans les yeux de son amant. Comme une sorte de colère, quelque chose que Adam ne saisit pas tout de suite tant cela le surprend. « Qu'est-ce que tu crois avoir de moi ? Je... Merci pour hier. Merci d'être resté. Mais je... je ne peux pas. Je ne suis pas différent d'avant. Je ne suis pas celui qui est fait pour toi. » La douche glaciale coule en lui sans qu'il ne puisse l’empêcher, son cœur bat plus fort, plus vite, il baisse la tête alors que des larmes de honte montent dans ses yeux. Il ferme les yeux, une larme coule douloureusement sur sa joue. Il a compris, il n'avait pas besoin d'être aussi violent et de l'envoyer autant sur les roses. Même dix années après, c'est toujours aussi douloureux. Adam se déteste de ressentir encore ça, il voudrait que Phoenix ne soit jamais revenu, qu'il soit resté en Ukraine où peut importe où, pourvu qu'il ne lui fasse pas mal encore. Hier soir il aurait du le laisser s'envoyer cette dose de cocaïne, il n'attendait que ça. « Tu devrais retourner d'amuser avec ton Noah. » Rageur, il efface cette unique larme sur sa joue. La phrase l'atteint comme une gifle, il reste sonné une seconde. Puis sans un mot, il marche jusqu'au canapé, enfile sa veste et reprend son sac. « Tu ne comprends rien. Tu n'as jamais rien compris. Tu as une mémoire incroyable et pourtant, cela ne te rend pas plus intelligent où perspicace. Tu n'es qu'un sale con Phoenix. » Dit-il en serrant les dents, refusant de le regarder en face. Il quitte l'appartement en claquant la porte, oubliant une seconde les larmes qui coulent sur ses joues. Une humiliation, pour la deuxième fois.
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MessageSujet: Re: Tu es complètement défoncé ! Adanix   Tu es complètement défoncé ! Adanix EmptyMar 23 Fév - 18:39

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