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Sujet: (killian)(hot) hit me with your best shot Jeu 18 Fév - 15:51
HIT ME WITH YOUR BEST SHOT
why don't you hit me with your best shot ?
Les phares de la camionnette balayent l’asphalte, laissent apercevoir une Angleterre pluvieuse – il pleut des cordes. Le bruit des gouttes et des essuie-glaces retentissent dans l’habitacle, couvrant le bruit d’une radio grésillante. De temps à autre, je tape sur le tableau de bord plus par énervement que pour la faire fonctionner : ça fait longtemps qu’elle fonctionne comme elle l’entend, cette radio. A mes côtés, j’entends Killian souffler. Je sens son mécontentement grandir au fur et à mesure des miles englouties. Londres – Oxford : une soixantaine de miles, une heure et demi de route. Ou un peu plus de deux heures si, étudiants fauchés, les péages sont à éviter. Je sens que le trajet va être assez long, surtout si Killian ne se décide pas à parler. Tant mieux, tant pis : je peux aisément parler pour deux. Mais, en attendant, je tape en rythme la première chanson qui me vient en tête sur le volant.
« Vas-y Kiki, t’arrêtes de tirer la tronche un peu, heeein? » , m’exclamé-je avant de lui tapoter dans le bras, les yeux toujours rivés sur la route. Je connais son problème : être lui-même. Et devoir rester dans la voiture avec … moi. Pauvre chou, il n’a pas apprécié ma prise de décision : déplacer du matériel de Londres pour Oxford contre une heure de concert dans une salle à chauffer à Londres. Sans me soucier de son avis, je l’ai entraîné dans mon sillage, le portant volontaire. Mischa, quant à lui, est resté à Londres après le concert ; le moment rêvé pour qu’il reste avec sa dulcinée. Et Alex, lui aussi, en a profité pour aller jouer les touristes. Alors, ce soir, c’est entre nous deux que ça se joue. Ils reviendront en bus le lendemain. « S’tu veux, j’peux remplacer la radio… », commencé-je. Clignotant. Dépassement. Accélération. Je donne un coup d’œil dans rétro, la voiture de derrière nous salue d’un appel de phare. Je pince les lèvres, jette mon téléphone sur les genoux de Killian. « 5634 pour déverrouiller. Tu veux bien vérifier, please, qu’on est sur la bonne route et que les flics ne sont pas en route pour nous cueillir. » L’aiguille de la vitesse tremble depuis la sortie de Londres ; je me demande si ce n’est pas mon oncle qui l’a déréglé parce que, je cite, « je n’aime pas voir à combien je roule ». Parait qu’il conduit à l’instinct, en fonction des autres voitures. Mais alors que minuit vient de passer (et l’unique autre voiture depuis un moment), pas grand monde ne circule. Alors, comme lui, je navigue à l’instinct. Pas de GPS pour caller ma vitesse. Pas de radio. Juste un Killian qui n’est pas des plus bavards.
« Alors, les amours. T’as quelqu’un en vue ? Genre … une blonde, grande, venue au Deepers la dernière fois, » lancé-je, consciente d’avoir neuf chances sur dix de me faire envoyer promener. Lâchant la route des yeux, je jette un rapide coup d’œil vers Killian, guettant sa réaction. Pas pour longtemps, juste un court instant, avant de reporter mon attention sur la route. Je hausse les épaules, souffle un peu. « Elle était pas mal. T’as mon accord. J’crois que te la faire te … » décoincera, pour sûre. Ou le rendrait plus vivant.
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Killian O'Sullivan
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Jeu 18 Fév - 20:27
Sans cesse on prend le masque, et quittant la nature, on craint de se montrer sous sa propre figure. Breeoche & Killian
Hit me with your best shot
S'il y a une personne au monde qui agace Killian, c'est Breeony. Il ne dit rien, il ronge son frein même si ça se voit sur sa gueule mais il n'en pense pas moins. Lui si franc et souvent trop direct se tait, pourquoi ? Parce qu'elle fait partie du groupe et qu'il ne veut pas qu'il y ait d'histoires mais sur ce coup-là, quand il a reçu son sms, il a râlé en lui disant clairement qu'elle lui cassait les ... pieds ! S'il n'apprécie pas tellement de monde, le contraire est vrai aussi, personne ne l'agace réellement ou n'a fait en sorte qu'elle soit détestée mais il ne savait pas pourquoi, Breeony, c'était le summum, il était au bord de l'explosion à chacun de leurs échanges ou presque. Elle le saoulait. Tu traînes avec Mischa, tu supportes ses potes et certains sont...pénibles ! Toujours est-il qu'il avait très mal pris ce message où elle l'avait mis devant le fait accompli. Il avait peut-être d'autre chose de prévues, mais non, on ne lui demande pas son avis et on "l'embauche" comme ça...
Autant dire qu'il faisait la gueule depuis le moment où il l'avait retrouvée. En plus de ça, elle lui colle sa radio merdique qui grésille et le saoule encore davantage.
« Vas-y Kiki, t’arrêtes de tirer la tronche un peu, heeein? »
M'appelle pas Kiki c'est ridicule, je t'appelle comme ce fromage français moi ? Ouais, il est grincheux, c'est un des aspects de son caractère qu'elle arrive, sans mal, à faire ressortir. Non seulement ça, mais en plus, elle ne sait pas conduire. Une bonne femme quoi. Il aurait mieux fait de prendre le volant, elle va finir par les tuer. Il reçoit son téléphone entre les mains, il aurait bien envie les appeler lui même les flics tient !
Et si à la place tu me laissais le volant ? Je crois que ce serait mieux pour tout le monde ! Tu n'es même pas sûre qu'on soit sur la bonne route ?!
Il hallucine doublement, d'ici qu'elle les ait paumés...Comme si ça ne suffisait pas qu'elle manque de les tuer ! « Alors, les amours. T’as quelqu’un en vue ? Genre … une blonde, grande, venue au Deepers la dernière fois, » Un sourcil se lève, il prend son paquet de clope dans la poche de sa veste, mieux vaut qu'il passe ses nerfs là-dessus que sur elle. Il prend une bonne bouffée de nicotine pour se calmer.
Et toi alors ? Personne pour te supporter ?
Un léger sourire se dessine au coin de ses lèvres, plus moqueur qu'amusé alors qu'il bidouille sur le téléphone pour trouver réponses à leurs questions. Mais ce simili amusement passe bien vite...
« Elle était pas mal. T’as mon accord. J’crois que te la faire te … » Ne parle pas d'elle comme ça. [...] C'est une des professeures d'Oxford, ça ne se fait pas.
Il avait démarré au quart de tour et avait fait une pause entre les deux phrases, comme pour se reprendre et ne pas trop s'emballer encore une fois. Pourquoi s'emballer face à cette remarque d'ailleurs ? Était-ce simplement Breeony qui le rendait dingue, ou autre chose ?...
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Breeony I. Walsh
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Dim 21 Fév - 19:34
HIT ME WITH YOUR BEST SHOT
why don't you hit me with your best shot ?
Les lèvres de Killian n’ont pas bougé depuis le départ de Londres ; elles sont restées hermétiquement closes. Et si j’ai les yeux rivés sur la route pour une question de sécurité, l’autre dingoe les a pour faire la gueule. J’ai compris qu’il n’a pas apprécié ma prise de décision – mais son comportement sert en sa défaveur. En plus de montrer son point (comme quoi j’aurai du lui en parler, blahblahblah), il se fait surtout chier. Il faut dire que, de mon côté, j’ai l’habitude des trajets en solo. St Andrews – Cambridge. Cambridge – Oxford. Oxford – Londres. Londres – St Andrews. Une boucle sans fin, reprise maintes et maintes fois, à un point ou à un autre pour les cours, une visite à mes vieux ou un gig en préparation. Même mes travaux en archéologie sont synonyme de travail en solitaire : je me souviens être allée à Lugo dans un silence mortuaire après avoir quitté la folie d’Ibiza cet été.
« M’appelle pas Kiki c’est ridicule, je t’appelle comme ce fromage français moi ? », lâche-t-il enfin dans les airs, me décrochant un sourire par la même occasion. « Parce que j’ai l’air de manger du fromage, Kiki ? », lui répondis-je simplement, arquant un sourcil, un vague sourire aux lèvres. Vieille habitude que de titiller les gens, sans être pour autant méchante, sans avoir « emmerder » comme premier motif. Mais il faut croire que Killian n’a pas le même humour – je doute même qu’il n’en ait jamais eu un jour (d’humour). Et alors que je lui lance mon téléphone, le voilà qu’il la ramène ; deviendrait-il soudainement bavard ? J’échange un rapide regard avec lui, évite un nid de poule, change de vitesse dans un grincement inquiétant. Qu’il rêve, je ne lui passerai pas le volant de la camionnette.
« Tous les chemins mènent à Rome, non ? » Haussement d’épaule. Un détour ne peut pas nous faire de mal dans le pire des cas … l’excuse parfaite pour que nous fassions plus ample connaissance. « Et j’te rappelle qu’on n’y voit rien. » ajouté-je, vague excuse si jamais la route empruntée était la mauvaise. D’un signe de la main, je lui indique le pare-brise, l’absence de lumière et cette putain de pluie. Sentant le malaise (et l’envie, certainement, de me trucider), je change de sujet. Mauvaise pioche.
« Et toi alors ? Personne pour te supporter ? » Je soupire à sa remarque, m’apprête à lui répondre qu’il est bien là, lui. Ou que je ne suis pas si lourde que ça. J’hésite entre les deux réponses, entends le briquet claquer entre ses doigts. Une fine odeur de tabac me chatouille les narines, j’ai tôt fait de me pencher en sa direction, agitant le doigt sur sa gauche. « Ouvre la fenêtre ». Retour avec le deux mains sur le volant, concentrée. Et si le vent ne tarde pas à s’engouffrer dans l’habitacle, la tempête émane plutôt de Killian.
« Ne parle pas d’elle comme ça. […] C’est une des professeurs d’Oxford, ça ne se fait pas. »
J’écarquille grand les yeux à sa réponse, ai la vague impression qu’il m’a coupé l’herbe sous le pied. J’ouvre la bouche pour rétorquer, ai tôt fait de la refermer. Pas la peine d’être aussi virulent, ai-je envie de lui répondre. Mais je n’en fais rien, surprise de son emballement. Se pourrait-il que … ?
« J’en savais rien qu’elle était prof, pas la peine de m’engueuler, » ronchonné-je finalement, mâchant à moitié les mots. « J’t’ai vu lui parler après le concert, j’vous trouvais cute tous les deux, » lui avoué-je, gardant pour moi le fait qu’elle est bonne en plus de ça, haussant les épaules pour montrer mon désintérêt. Et, regardant le compteur de vitesse (dont l’aiguille a réellement rendu l’âme), je remarque que la jauge d’essence est vide, clignote orange. En toute honnêteté, je ne sais pas depuis combien de temps. « Pendant que t’y es, Kiki, trouve-nous une station essence, » commencé-je en hésitant. Lâché comme ça, je suis certaine qu’il va encore râler. Alors, pour éviter toute remarque, je finis par ajouter : « Pause pipi. »
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Killian O'Sullivan
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Mar 1 Mar - 21:33
Sans cesse on prend le masque, et quittant la nature, on craint de se montrer sous sa propre figure. Breeoche & Killian
Hit me with your best shot
C'était terrible ce qu'elle pouvait le saouler même quand elle ne disait rien. On aurait cru que c'était devenu épidermique. Un cumul de diverses choses sans doute qu'il avait un peu trop gardées pour lui car, contrairement à l'accoutumée, il tâchait de ne rien dire pour le bien être du groupe. Même ses réponses le rendent dingue, c'est incroyable. Il se contient mais il sait bien que tôt ou tard il va exploser et ça risque de merder là. Oui, elle le titille, c'est idiot, quand Mischa le fait il ne dit rien, mais de sa part, ça lui hérisse le poil. Normal. Il ne saurait pas dire depuis quand c'est comme ça, ce qui a enclenché ce début de rejet, qu'avait-elle bien pu faire pour le rendre, peu à peu, aussi fermé ? Il pianote sur le téléphone, enfin essaye, il ne le connait pas son truc et trouve avec bien du mal Google Maps. Sauf que pour savoir par où aller pour se rendre à destination, il faut déjà savoir...Où on est ! Il est en train de fouiner pour trouver l'appli quand elle lui sort l'excuse à la con qu'on y voit rien. Il a juste envie de lui répondre : si t'es miro laisse moi conduire ! Bref, il bouillonne intérieurement, ça se voit sur sa gueule, mais pour l'instant il ne dit rien, alors ça va.
Au lieu de répondre à sa question, elle lui fait un signe comme pour évacuer la fumée, il lève les yeux au ciel et ouvre la fenêtre.
Te plains pas si tu gèles.
Le sujet de la prof de droit a été mis sur le tapis, que répondre à ça ? Il n'a pas envie de s'étendre. Ça ne regarde que lui et elle accessoirement. Il n'aime pas parler de sa vie privée, qu'elle soit amoureuse ou amicale, en fait, il n'aime tout simplement pas parler de lui.
« J’en savais rien qu’elle était prof, pas la peine de m’engueuler, » Là il a envie de dire que s'il était réellement en train de l'engueuler ce serait encore autre chose ! Il râle juste un peu là...enfin...ouais, un peu. « J’t’ai vu lui parler après le concert, j’vous trouvais cute tous les deux, » Un léger rire se fait entendre, le sien, plus nerveux que de véritable amusement.
Ah bon ?
"Cute". Ça ne lui ressemble tellement pas ou plus. Et il n'y avait aucune ambiguïté lors de cette soirée même si ça doit surprendre de le voir parler à quelqu'un ! « Pendant que t’y es, Kiki, trouve-nous une station essence, » Il ne peut pas s'empêcher de lever les yeux au ciel, c'est plus fort que lui.
Ça m'arrange, je ne vois rien sur cette route qui puisse m'indiquer exactement où on est mais de ce fait, je ne te garantis pas d'en trouver une, ton appli ne nous géolocalise pas...Et j'ai pas le nom de la rue ici. M'étonnerait pas que tu nous ai paumés.
Il dit ça surtout par sarcasme, parce que si elle les a vraiment paumés, là, il va vraiment être de mauvais poil !
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Breeony I. Walsh
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Mer 9 Mar - 17:13
HIT ME WITH YOUR BEST SHOT
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« Te plains par si tu gèles, » rétorque-t-il en ouvrant la fenêtre, sans râler plus que ça – étrange de sa part. « J’te demanderai de me réchauffer.» Coup d’œil en sa direction. Si je lui dis ça sur le ton de la plaisanterie, il n’a pas l’air de le prendre comme tel. Alors, avant qu’il n’ait le temps de rétorquer, j’ajoute aussi tôt : « Je blague Killian, rassure-toi. Je blague. » Ma voix traîne dans les airs, plus qu’à moitié enjouée. L’autre dingo, je l’aime bien. Mais j’ai compris avec le temps que ce n’est pas forcément réciproque. Tant mieux, tant pis. Et, entre tous les soupirs et rires nerveux de Killian, je me doute que mettre le sujet de Seyrah sur le tapis joue en ma faveur. Alors, lorsqu’il lâche un « Ah bon ? » dans les airs, je me contente de hocher la tête, sans être certaine qu’il puisse le voir. Oui, ils sont cute ensemble. Oui, ils ont sa bénédiction. Oui, qu’il est emmerdant avec son air décalé et ses échanges courts. Avec lui, j’ai l’impression de partir dans un monologue à chaque fois – chose qui arrive fréquemment lorsque les dingoes se réunissent. Le temps de parole, je le partage avec la mère Mischette. Le reste du temps, Killian et Alex ne font que suivre l’échange en hochant la tête de temps à autre.
« Ça m'arrange, je ne vois rien sur cette route qui puisse m'indiquer exactement où on est mais de ce fait, je ne te garantis pas d'en trouver une, ton appli ne nous géolocalise pas...Et j'ai pas le nom de la rue ici. M'étonnerait pas que tu nous ai paumés, » dit-il quelques minutes plus tard, rompant de nouveau le silence de l’habitable. Je lui jette un coup d’œil, rapide, avant de partir d’un petit rire. « Faut qu’on parle plus souvent en road trip, j’t’ai jamais entendu parler autant. » Pause – ce n’est pas méchant comme remarque. Mais je sais que Killian a tendance à ne pas prendre les choses telles qu’elles : sans sens caché. « C’con, tu sais. D’être dans le même groupe et de ne rien savoir de ta vie. » Mais là n’est pas le soucis, non. Le problème, c’est de trouver une station essence rapidement et de remettre un peu de gasoil. J’ai beau tapoter contre l’écran, l’aiguille est toujours au plus bas et le clignotant toujours en route. « Fait voir ça, » lui dis-je en me penchant vers lui, récupérant mon téléphone, tournant le volant (encore une fois) au passage. Un court instant, la camionnette fait une embarquée dans la file voisine. Une main sur le volant, je pianote sur mon cellulaire tout en jetant un coup d’œil à la route de temps à autre. Killian a l’air plus tendu que tantôt. Qu’il se rassure, j’ai l’habitude. « Le mobile data était désactivé, » lui annoncé-je le plus naturellement du monde. De temps en temps, l’essuie-glace menace de se barrer mais il tient toujours en place. « Ok, ça ne change rien. Rien. Sans lui prévenir, je lui jette de nouveau le téléphone sur les jambes.
« Là ! » indiqué-je du doigt ce qui me parait être une station essence à quelques centaines de mètres. Les quinze dernières minutes se sont faites dans le silence, lui pianotant je-ne-sais-quoi sur mon téléphone ; moi concentrée sur la route, priant pour que la camionnette tienne la route. Mais, avant destination, la voiture décélère avant de s’arrêter en crapotant. Rire jaune. De ma part. « J’voulais te faire le coup de la panne plus tard mais elle est arrivée plus tôt Kiki. » Il va me tuer, je le sens. Pourtant, je ne me défais pas de mon sourire, allume la lumière au-dessus de nous.
Dehors, il pleut toujours à torrent.
« Tu … veux bien m’aider à pousser. Sinon, il y a deux bidons dans le coffre. » Respire, Breeony, respire.
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Killian O'Sullivan
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Dim 13 Mar - 23:16
Sans cesse on prend le masque, et quittant la nature, on craint de se montrer sous sa propre figure. Breeoche & Killian
Hit me with your best shot
Il entrouvre la fenêtre, il fait froid et il pleut à verses dehors. Tant pis, il a besoin d'une clope, ça le calmera, un peu et pas très longtemps.
« J’te demanderai de me réchauffer.»
Il manque de s'étouffer avec la fumée de sa clope et regarde Bree, la surprise se lisant largement sur son visage. Il ne sait jamais vraiment comment prendre ce qu'elle dit. « Je blague Killian, rassure-toi. Je blague. » Il n'a pas le temps de répondre, et à vrai dire, il était encore à se demander si elle se foutait de lui ou non. Il trifouille dans le téléphone à la recherche de l'aide dont ils ont besoin, ils sont paumés, il le sent gros comme une maison !
« Faut qu’on parte plus souvent en road trip, j’t’ai jamais entendu parler autant. »
Il lâche un léger rire, nerveux peut-être. Moqueuse. lle enchaîne rapidement : « C’con, tu sais. D’être dans le même groupe et de ne rien savoir de ta vie. » Il n'y a pas grand chose à savoir sur moi. Et accessoirement, lui il s'en fout de connaitre la vie de Bree ou même d'Alex même si avec lui, c'est plus facile. Elle se penche vers lui pour récupérer son téléphone. Il n'y comprend rien à son truc, le sien est bien plus simple. Il s'accroche à la poignée de la portière quand ils font une embardée. Il flippe. Femme au volant mort au tournant ! On en a la preuve là ! Déjà que la camionnette est à moitié pourrie mais il n'est pas sûr qu'ils arriveront à destination ! Elle pointe un panneau du doigt, une station essence. Il est soulagé.
Super, tu t'y arrêtes et ensuite je prends le volant, je tiens à arriver sur place entier !
La route se poursuit en silence, il cherche à se localiser sur cet engin de malheur mais n'arrive à rien...Finalement, après avoir galéré, il semble que ça fonctionne.
Enfin ! Alors...Où est-ce qu'on est...
Il cherche le lieu de destination. Étrange, ils en semblent encore loin. Soudain, la voiture commence à cahoter. It's a joke ? La station n'est plus très loin mais à pieds ou en poussant la bagnole ça fait encore un bout !
« J’voulais te faire le coup de la panne plus tard mais elle est arrivée plus tôt Kiki. » Il la regarde, dépité. Pour le coup, il n'a pas besoin de parler, la tronche qu'il tire parle d'elle même. « Tu … veux bien m’aider à pousser. Sinon, il y a deux bidons dans le coffre. »
Tu es sérieuse là ? Tu ne pouvais pas vérifier et faire le plein AVANT de partir ?! Tu crois vraiment que je vais me tremper pour aller chercher de l'essence ? Bordel, mais tu as quoi dans la tête pour pas penser à ça ?! Elle voulait entendre sa voix ? Ben c'est fait...Sauf que s'il était saoulé d'être embarqué dans cette galère, là il est carrément énervé. Qui ne pense pas à vérifier son niveau de carburant avant de partir ? Surtout pour une si longue route ! Là, il se retient pour ne pas l'étrangler.
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Breeony I. Walsh
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Mer 16 Mar - 19:01
HIT ME WITH YOUR BEST SHOT
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Etonnant, l’Irlandais. Non sans râler, il finit par ouvrir la fenêtre afin de faire sortir la fumée de l’habitacle. Le pauvre, à tout prendre au premier degré, il n’a pas compris que c’est une blague. Il faut dire que la camionnette a bien vécu. En plus de laisser une radio grésillante, elle a connu plus d’une pizza renversée sur le tissu. Plus d’une clope (et autres) fumée tranquillement par l’oncle. Mais il m’écoute – ce qui a le mérite de m’arracher un vague sourire. Il est emmerdant tout autant qu’il est amusant.
« Moqueuse. » Même pas. Ou alors, juste un peu. « Il n’y a pas grand-chose à savoir sur moi, » finit-il par me répondre alors que je tente de changer le tournant de la conversation. Le silence, pas un truc que j'apprécie. Et j’ai bien compris qu’il n’est pas ma « number one » fan : pas la peine de le bassiner de paroles sans intérêt, je tente dans le constructif. Et, apparemment, même ça, il n’est pas fan.
« Quand on comprend que t’es chiant, on sait tout sur toi en fait, »soufflé-je dans les airs en jetant un coup d’œil dans le rétro. Je ne suis pas là pour le blesser, juste pour lui faire ouvrir les yeux. En attendant, dans l’histoire, ce n’est pas lui qui a l’air d’avoir les yeux sur la route (heureusement, on serait carrément perdu en pleine brousse). Je récupère mon téléphone, débloque le mobile data, le lui rend. Je l’entends soupirer dans mon dos, alors que la camionnette commence à cracher. Killian a la nez collé contre l’écran de mon téléphone, j’ai les dents serrés dans l’espoir que ça tienne jusqu’à la station essence là-bas.
Il est vain, mon espoir. Le véhicule s’immobile et, au vue de nos relations, j’hésite à relever la tête. Timidement, je finis par jeter un coup d’œil à l’autre dingo qui tire une tronche de trois mètres de long. Tentant le tout pour le tout, je lui indique l’existence des bidons dans le coffre ; grimace à l’appui. Je le connais, il va exploser. Trois. Deux. Un.
« Tu es sérieuse là ? Tu ne pouvais pas vérifier et faire le plein AVANT de partir ?! » Je ne l’ai pas raté, la tornade Irlandaise est en route. « T’es monté AVEC moi. Tu ne pouvais pas vérifier que j’ai vérifié ? » rétorqué-je aussitôt, gonflée par l’énervement. De un, parce que cette situation (ma connerie) m’agace pour le coup. Et, de deux, parce que je ne supporte pas qu’il puisse me donner une leçon. « Tu crois vraiment que je vais me tremper pour aller chercher de l’essence ? Bordel, mais tu as quoi dans la tête pour pas penser à ça ?! » Le brun implose, je le regarde sans dire mot. Ce que j’ai dans la tête ? Certainement autre chose. Faut dire que, malgré la pénombre et son énervement, il est carrément ca – non ce Killian.
Je chasse l’idée de ma tête, mets les warnings en route histoire que personne ne vienne nous percuter. Il faut dire qu’avec la pluie, les risques sont d’autant plus élevés. J’en souffle, regarde la pluie s’abattre sur la vitre et, plus loin, les néons rouges de la station essence. Pousser la voiture ? Courir sous la flotte des bidons vides à l’aller mais pleins au retour ?
« Ferme cette putain de fenêtre. » Il n’a pas l’air de m’entendre, certainement encore trop énervé. Je le regarde, pointe la fenêtre du doigt – il ne bouge toujours pas. « KILLIAN ! Ferme. Cette. Putain. De. Fenêtre !» Je n’attends pas sa réponse pour venir me pencher par-dessus son siège et venir la fermer à sa place. Me redressant, j’aperçois ses yeux briller d’énervement dans l’obscurité. Ca et l’angle de sa mâchoire. Ca et ses lèvres, à peine à quelques centimètres de mon visage. Ca et … Venu de nulle part, la main toujours contre son siège, je viens écraser mes lèvres contre les siennes. Je ne sais pas d’où vient cette envie, ni la force d’effectuer cette pression. Certainement de nulle part, de ce confinement. Ma main derrière son cou, à présent, je tente de maintenir le contact et lui mordille légèrement la lèvre inférieure pour le presser. L’envie, parfois, peut être dévastatrice.
En équilibre entre les deux sièges – pas la plus confortable des positions – je finis par me séparer de lieu. Juste quelques centimètres, juste de quoi pouvoir le regarder dans les yeux. Et, une voix, dans mon esprit, me dit : « Mais Bree, qu’est-ce que tu fous ? » J’en sais rien, il est bien là le problème. La tension est là, se mêle à mon envie. La tension est là ; tout tourne dans mon esprit.
« C’est bon, tu t’es calmé ? » finis-je par lui demander, plus doucement, dans un murmure, alors que nos lèvres ne sont encore qu’à quelques centimètres. Putain, si Mischa savait …
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Killian O'Sullivan
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Mer 16 Mar - 21:43
Sans cesse on prend le masque, et quittant la nature, on craint de se montrer sous sa propre figure. Breeoche & Killian
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Il fume sa clope sans rien dire de plus, il n'a pas envie de parler, il n'aime de toutes façons pas parler, encore moins de lui surtout si le sujet est autre que la musique. S'il n'est pas très ouvert en temps normal, le fait qu'elle l'ait entraîné là dedans l'avait fermé comme une huître. Il n'était vraiment pas d'humeur et ça ne s'arrangeait pas avec le temps.
« Quand on comprend que t’es chiant, on sait tout sur toi en fait, »
Il soupire légèrement mais ne relève pas. Il sait pertinemment qu'il n'est pas toujours facile, il met une distance avec la plupart des gens, dès que quelque chose le titille, qu'il bloque parfois sur un détail...Avec Bree, quand il l'a vue, il s'était dit que c'était la jolie nana superficielle. Il n'a pas vraiment cherché plus loin. Il n'aime pas ça, les gens superficiels. Il est bien possible qu'il se trompe sur son compte mais il n'a jamais pris la peine de savoir si c'était le cas ou non. Tant pis, tant mieux, il en sait rien et il s'en fout. Maintenant il est là, dans cette camionnette pourrie, avec une fille qu'il n'apprécie pas plus que ça pour aller bien trop loin à son goût...Et bien sûr, il faut qu'il y ait une merde !
Il est saoulé, excédé, là il n'est plus loin d'exploser tellement ça l'agace ! Et la réponse de Bree ne le calme en rien. « T’es monté AVEC moi. Tu ne pouvais pas vérifier que j’ai vérifié ? » Tu te moques de moi ? JE DOIS vérifier que TOI tu as fait ce qu'il fallait ? Il lève la main, non pas pour la frapper, ce n'est pas le genre, mais comme un geste d'agacement qui montre qu'il préfère laisser tomber. Ras le bol. Là, c'est le pompon ! Il se laisse retomber sur le dossier du siège, la tête légèrement en arrière, reposée contre l'appuie-tête. Il tire sur sa clope nerveusement, tentant de se calmer. « KILLIAN ! Ferme. Cette. Putain. De. Fenêtre !» Ça va, deux secondes, t'as le feu maintenant ? C'est toi qui m'a demandé de l'ouvrir !
Il a tellement tiré sur sa clope qu'elle est finie de toutes façons mais il a à peine le temps de la jeter qu'il la sent se pencher sur lui pour la fermer. Il se recule légèrement et lève les yeux au ciel mais se tait. Elle ne pouvait pas attendre une minute ? Ses yeux sont posés sur Bree qui semble galérer vu la position, ce qui l'amuserait presque si la situation n'était pas si pénible. Se retrouver en rade là, il fallait le faire...Il se calme doucement, de toutes façons, soit ils se calment, tous les deux et ils aviseront quand la pluie sera moins torrentielle, soit ils s'engueulent et ça finit mal...Il prend sur lui, même s'il ne peut pas cacher son agacement. Leurs regards se croisent un instant, il ne comprend pas bien ce qu'il se passe mais en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il sent ses lèvres sur les siennes, ses doigts sur sa nuque...Après un instant furtif de flottement à se demander ce qu'il lui arrivait, il répond à ce baiser, bien plus passionné qu'il ne l'aurait cru. Elle s'éloigne légèrement de lui après une légère morsure de sa lèvre inférieure...L'énervement, la colère sont passés et ont laissé place à l'incompréhension...et l'excitation causée par cet échange aussi brûlant qu'inattendu. Ils sont proches, à seulement quelques centimètres l'un de l'autre, Bree lui souffle quelques mots : « C’est bon, tu t’es calmé ? » D'un certain point de vue. Il ne sait pas bien ce qu'il fait en cet instant, il ne réfléchit pas outre mesure, l'envie prend le dessus sur le reste... Il passe sa main dans ses cheveux et reprend ses lèvres, fougueusement, ardemment. Comme si toute la tension accumulée entre eux deux s'évacuait à ce moment, de cette façon et vu la façon dont il l'embrassait en cet instant, il devait vraiment être sur les nerfs. Sa langue alla s'insinuer entre ses lèvres à la recherche de la sienne. Il se laissait guider par ses pulsions, tant pis pour le reste. Il réfléchira plus tard, ce n'est pas le moment.
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Breeony I. Walsh
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Jeu 17 Mar - 20:47
HIT ME WITH YOUR BEST SHOT
why don't you hit me with your best shot ?
Le ton monde – résultat d’un agacement mutuel. Je ne sais pas ce que je le lui ai fait, au Killian, mais dès la première fois que je l’ai rencontré : j’ai tout de suite saisi qu’il ne m’appréciait pas. Pas plus que cela. Pourtant, au cours des quatre dernières années, je n’ai rien dit. Pour ne pas mettre Mischa et ses idéaux à mal, déjà. Et pour ne pas briser l’entente cordiale, ensuite. Mais là, depuis le départ de Londres, l’Irlandais tire une tronche qui a tôt fait de m’agacer – même mes remarques n’arrivent pas à le dérider. Alors, quand il m’incendie quant au plein d’essence, je ne peux m’empêcher de m’embraser à la suite. Je sais que c’est de ma faute, que j’aurais dû faire plus attention, que j’aurais dû prévoir … Plutôt mourir que de l’avouer, Walsh n’aime pas montrer qu’elle a tort. En plus de ça, une pluie torrentielle s’abat dans la campagne anglaise.
« Ca va, deux secondes, t’as le feu maintenant ? C’est toi qui m’a demandé de l’ouvrir. » « Et bien je te demande de la fermer. Putain, c’pas compliqué ! » enchaîné-je aussitôt avant de venir me pencher et de venir la fermer tant bien que mal. Avant de venir l’embrasser, aussi, poussée par l’énervement. Et alors qu’il est à une embrassade près, je m’attends à me faire rejeter. Tentant de temporiser, je lui demande s’il s’est calmé. Cette fois-ci, c’est lui qui enchaîne aussitôt par un rapide : « D’un certain point de vue. » avant de revenir chercher mes lèvres. Mon cœur s’emballe tandis que mon esprit patine dans le vide. Je ne comprends pas grand-chose à ce qui se passe (la blondeur, sûrement), ne peux pour autant m’empêcher de répondre à son baiser lorsqu’il vient jouer avec ma langue. Mon palpitant s’emballe de nouveau si bien que je ne sais si je suis poussée par l’envie ou par la colère. Parce que, putain ce qu’il est chiant lorsqu’il s’y met. Fougueusement, je reprends ses lèvres avant de descendre dans son cou et … d’être arrêtée dans mon élan par la ceinture de sécurité. Surprise, j’ouvre grand les yeux et appuie plusieurs fois dessus pour me détacher de son emprise. Libre de mes mouvements, je quitte mon siège pour venir m’installer sur le sien, à califourchon. Je sais que je vais le regretter, cette histoire. Je le sens. Mais sous l’instant, je n’arrive pas à penser à autre chose. Je ne vois que Killian et ses lèvres. Killian et sa réponse à un désir qui nous dépasse tous les deux. Killian, simplement. Je me redresse légèrement, lui mets mes atouts sous le nez, me mange le rétro intérieur par la même occasion. Si l’intérieur est plus grand que celui d’une voiture, l’espace reste tout de même restreint. Alors, pour en gagner, j’abaisse la poignée pour incliner son siège. Siège qui s’abat d’un coup en arrière, me surprenant par la même occasion – je suis à deux centimètres de venir écraser ma tête contre la sienne. J’en souris, me débarrasse de mon haut.
Et là, la petite voix dans mon esprit. Alors que je suis à deux doigts de l’embrasser de nouveau, penchée par-dessus lui, je lâche un : « T’es sûr que tu ne vas pas l’regretter, Killian. » Parce que, je le sais, que je vais m’en vouloir. Mais justement, l’un n’empêche pas l’autre.
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Killian O'Sullivan
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Ven 18 Mar - 0:13
Sans cesse on prend le masque, et quittant la nature, on craint de se montrer sous sa propre figure. Breeoche & Killian
Hit me with your best shot
Ouais, il est calmé et pour cause. Il a bien fait comprendre ce qu'il fallait pour que ce soit le cas et Bree a répondu positivement à son baiser. Qui aurait cru qu'ils en viennent là ? Pas lui en tous cas. Et il n'était pas sûr qu'elle même y ait déjà pensé un jour. Ils tâchaient de garder de bonnes relations malgré le fait qu'il ne cherche pas à lui parler, la connaitre, et qu'il ne cachait pas que, parfois...Bon souvent, elle le saoulait. Mais jusque là, ils ne s'étaient jamais disputés. Le cumul de choses sans doute avait fait qu'une petite chose et une autre avaient fini par le faire exploser. Et quand il gueule, il ne fait pas semblant. Quand il l'embrasse, il ne fait pas semblant non plus d'ailleurs. L'échange est fougueux, passionné, sans doute une façon pour eux d'extérioriser toute cette tension même si c'est plus que surprenant qu'ils se retrouvent dans cette position, tous les deux. Pour l'instant, il ne réfléchit pas, même si sa conscience, qui essaye de surgir et lui faire entendre raison lui souffle qu'il devrait s'arrêter là, qu'ensuite, leur relation aura changé, que ce sera différent...Peut-être gênant...Sans doute parce qu'il n'y aura pas d'après si ce n'est lorsqu'ils devront se retrouver les soirs de répétition et lors des concerts au Deepers...Et là, ce sera sans doute très bizarre. Dans tous les cas, que ce ne soit qu'un baiser -tout de même loin du smack que Mischa a fait à Killian et qui l'a fait râler - ou plus, il sait que ce sera tendu ou gênant de se retrouver tout ensemble et peut-être encore plus quand ils ne seront qu'à deux.
Mais là, tout de suite, dans l'excitation du moment, il ne pense pas à tout ça. Il pense aux lèvres de Breeony sur les siennes, sa langue caressant la sienne. Il pense à la sensation procurée lorsqu'elle glisse dans son cou avant d'être arrêtée par une ceinture récalcitrante. Elle s'en débarrasse et vient s'asseoir sur lui. Il la regarde, prit entre l'incompréhension de ce qu'il se passe et l'envie. Il pose ses mains sur sa taille et lâche un léger rire quand elle se prend le rétroviseur. Il lève la main par réflexe, pour voir si ça va, mais ce n'est rien, juste un rapide accrochage. Ce qui suit le surprend davantage, il a bien vu qu'elle glissait sa main sur le côté de son siège, mais lorsqu'il bascule en arrière, ça lui fait tout drôle d'autant que Bree se retrouve totalement sur lui. Ils ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, il sent son souffle sur sa peau, l'odeur de son parfum, son corps contre le sien...Elle se redresse légèrement pour enlever son haut, il a tout le loisir de la détailler. Elle est canon, ça, il ne peut pas lui enlever. Il glisse ses mains sur elle alors qu'elle se penche au-dessus de lui et lui murmure : « T’es sûr que tu ne vas pas l’regretter, Killian. » Deux fois qu'elle l'appelle Killian, c'est assez étrange et surprenant, comme toute cette situation à vrai dire. Tais-toi. S'il le regrette ce sera plus tard, pour l'instant...Il a juste envie d'elle. Il passe sa main derrière sa nuque et l'attire contre lui pour l'embrasser. Mieux vaut avoir des remords que des regrets.
Il laissa sa main glisser de sa nuque à son dos, attrapant les attaches de son soutien gorge pour le lui retirer. Il libère sa poitrine qu'il caresse doucement alors qu'il se redresse légèrement, prolongeant le baiser qu'ils échangent avant de quitter ses lèvres pour dévier dans son cou, sa main allant se glisser à l'opposé. Il a arrêté de réfléchir depuis l'instant où elle a posé ses lèvres sur les siennes. Tant mieux, ou tant pis. C'est trop tard maintenant, il n'est plus à même de réfléchir.
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Breeony I. Walsh
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Sam 19 Mar - 4:10
HIT ME WITH YOUR BEST SHOT
why don't you hit me with your best shot ?
Breeony est étonnante – sa brutalité n’a d’égale que sa douceur. Parfois considérée comme un mec avec des seins par Mischa et les membres de l’association de football à cause de son tempérament dévastateur, la demoiselle sait se calmer et avancer avec une douceur relative. Alors, après s’être embrouillée un instant avec Killian, elle tente de montrer sa deuxième facette : celle qui aime sans retenue. Celle qu’elle ne peut tout à fait contrôlée et qui, bien souvent, lui tombe dessus sans qu’elle ait quelque chose à dire. Parce que cette histoire, entre lui et elle, ne semble pas réelle. Breeony ne s’est jamais vu faire ça avec lui – non pas que Killian ne soit pas de son goût – à cause de divergence d’opinions. Mais, ce soir, à des lieux d’Oxford et perdus dans la campagne Londonienne, ils semblent enfin avoir trouvé un terrain d’entente. Un terrain d’entente bancal, érigé-là par un désir mutuel. Un terrain d’entente qui va sûrement imploser plus tard ; le cruel plus tard dont personne ne veut parler, qu’elle relègue au fond de ses pensées. Pour le moment, ça ne l’intéresse pas.
« Tais-toi », la presse l’Irlandais avant de venir en réclamer plus et de l’embrasser de nouveau. Ils changent de langage, laissent les mots de côtés pour laisser l’âme parler. L’âme et les corps, surtout. Le palpitant de la blonde ne s’arrête pas d’accélérer dans leur échange aussi passionné que surprenant, s’emballe d’autant plus que Killian vient libérer sa poitrine. Et alors que la main du jeune homme vient se glisser à l’opposé de son cou, la demoiselle ne peut s’empêcher de se cambrer sous son geste. Son souffle se fait plus court, plus rapide. Elle sent l’envie monter et sourdre dans son bas-ventre, presque incontrôlable. Alors, la demoiselle quitte les lèvres de l’Irlandais pour descendre le long de son cou et ne peut s’empêcher d’afficher un sourire béat lorsqu’elle se sait à moitié nu alors qu’il est encore couvert de la tête au pied. Désireuse de prendre son temps pour le séduire – quelle idée ! – Breeony se détache entièrement pour l’observer depuis son piédestal. Il est tout à elle ; elle décide d’en faire une torture exquise. Lentement, elle passe les mains sous son haut pour l’aider à s’en débarrasser. Elle finit par l’enlever entièrement avant de venir jouer avec la ceinture et le haut du jean de Killian. Et de revenir poser ses lèvres contre son torse à présent exposé. L’Ecossaise est partagée entre ses idées de lenteur et son envie de s’unir à lui dans un élan primitif. Entre ses idées de lenteurs et la pensée de le sentir au plus profond d’elle.
Un moment, Breeony hésite à s’arrêter. Dans son esprit, une des phrases de Mischa lui revient en tête : « Non Bree, tant que tu ne te fais pas Killian, il n’y a rien à craindre du côté de tes hormones ». Que va-t-il lui dire, à présent ? Va-t-il se moquer d’elle et confirmer les dires qui circulent dans l’Oxymoron à propos d’elle ? Ou va-t-il se taire, hocher la tête et lui proposer une oreille attentive ? La question lui passe dans la tête un moment – un court moment. Mais elle a tôt fait de l’oublier. C’est Killian qui se livre à elle, le même Killian qui l’engueulait encore quelques instants auparavant. N’y tenant plus, poussée finalement par un désir charnel, Breeony vient s’attaquer à la fermeture du jean de Killian avant de reprendre la situation … en main
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Killian O'Sullivan
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Jeu 14 Avr - 21:01
Sans cesse on prend le masque, et quittant la nature, on craint de se montrer sous sa propre figure. Breeoche & Killian
Hit me with your best shot
Les choses s'accélèrent. S'il y a bien une situation qu'il ne s'était jamais imaginée de sa vie, c'était bien celle-là. Bree c'est...Impossible, quand il a les idées suffisamment claires pour raisonner. Pourquoi ? Parce que leur relation est assez compliquée, ils ont un peu - beaucoup - de mal tous les deux et surtout lui. Elle l'exaspère, pour diverses raisons...Elle l'agace parce qu'elle l'a porté volontaire pour cette journée, parce qu'elle n'a pas été foutue de mettre de l'essence, parce qu'elle râle à cause de cette fenêtre...Des raisons, il y en a à la pelle et elles ne sont pas d'aujourd'hui, sauf qu'en cette journée pluvieuse, tout ça, en quelques secondes, a semblé futile et ils se sont laissés portés par leurs pulsions primitives, oubliant leurs divergences, leurs disputes...Les choses semblent naturelles, étrangement. Peut-être ont-ils besoin de ça pour repartir sur des bases plus saines - ou pas -.
Elle semble calculer chacun de ses gestes lorsqu'elle commence à se faire plus douce, chacun de ses mouvements devient plus lent. Ils se regardent pendant un instant, elle, perchée au dessus de lui sans dire un mot. Un frisson, à peine perceptible, le parcourt lorsqu'il sent ses mains glisser son son pull. Il ne se fait pas prier pour l'aider à l'enlever. Il ferme les yeux un instant alors que les lèvres de la blonde le parcourent. Sa respiration s'accélèrent au fur et à mesure de chaque caresse. Dans son esprit, comme un murmure revient souvent cette question : qu'est ce que tu fais ? Mais il s'en fout, il chasse cette voix qu'il refuse d'entendre. Tant pis, il réfléchira plus tard...Pour l'instant, autre chose occupe son esprit. Elle descend lentement sur lui, il l'avait imaginée plus fougueuse, comme lorsqu'ils se sont embrassés la première fois mais ce changement ne lui déplait pas.
Elle a clairement pris les choses en mains et il apprécie de la laisser faire pendant quelques instants mais il a de plus en plus de mal à rester là à simplement savourer. Il se redresse et reprend ses lèvres, furtivement, jouant avec elles, ne s'éloignant que pour mieux revenir. Ses mains se posent sur les courbes de ses hanches, elle est trop habillée à son goût et est bien décidé à la débarrasser de ce jean encombrant. Il défait les quelques boutons qui le referment et le fait glisser, laissant ses mains s'attarder sur ses fesses. Le lieu n'est pas des plus pratiques pour ce genre d'activités mais en y allant doucement, il arriva à la défaire du vêtement. Si on lui avait demandé comment il trouvait Bree, il aurait haussé les épaules et dit : elle est pas mal...mais elle est bien plus que pas mal, elle a un corps à se damner et aujourd'hui, il l'a entre ses mains. Un dernier baiser vient achever cet échange en une légère morsure de sa lèvre inférieure. Il enfouit doucement son visage dans son cou, l'effleurant de ses lèvres tandis que sa main glisse sous la dernière barrière de tissu qui recouvre l'intimité de Breeony et s'aventure davantage pour aller caresser sa perle du bout des doigts...
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Breeony I. Walsh
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Sujet: Re: (killian)(hot) hit me with your best shot Mar 17 Mai - 13:54
HIT ME WITH YOUR BEST SHOT
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Plus d’une fois, elle s’en est plainte de Killian, auprès de l’autre fondateur des dingos. Plus d’une fois, il a haussé les épaules, hilare, avant de lui dire que l’Irlandais est ainsi : peu bavard, sérieux « mais pas toujours, tu sais, il suffit de le connaitre.» Et c’est certainement ce vide, ce manque d’informations qui dérange Breeony ; habituée à parler pour deux, elle aime de temps à autre avoir un minimum de retour. D’autant que, depuis quatre ans, ils ne sont pas deux inconnus qui se voient pour la première fois – ils répètent ensemble, jouent ensemble et trainent bien malgré eux … ensemble. Et là, dans l’étroitesse de la cabine, sous une pluie battante, l’Ecossaise a l’impression de recevoir toute l’attention contenue depuis la création du groupe. Certes, Killian ne lui parle toujours pas, lui ayant intimé de se taire ; pour une fois, elle ne va pas lui en tenir rigueur. Few things are better left unsaid.
L’archéologue se tait, tente de faire taire ses pensées (aussi) alors qu’un « hey, t’as pensé à l’awkwardness de la situation ? » essaye de l’interpeller pour éviter l’embarra qui va suivre, les regards détournés et les phrases lâchées dans les airs dans l’espoir (vain) de meubler les conversations. Descendant lentement sur l’Irlandais, Breeony s’étonne de le voir plus ouvert – somme toute plus humain avec des désirs, des passions et une personnalité qui s’étend en dehors du couvert musical (quoi, il ne se destinait pas à être prêtre et à jouer de l’orgue dans ses grands moments ?). Penchée au-dessus de lui, elle a tout le loisir d’observer le torse de son amant passager et ne peut s’empêcher de sourire à sa nouvelle vision : lui, soudain désireux d’en vouloir plus. Elle reçoit son baiser comme une offrande, retient un sourire rayeur railleur à la commissure de ses lèvres lorsqu’il se lance dans l’entreprise (délicate) de lui enlever son jean. Dans la mesure du possible, elle se cambre un peu plus, ne sachant pas si cela est dû au désir, montant, ou à l’envie de vouloir l’aider dans sa tâche, amusée par la situation. Elle. Lui. L’espace. Ou son absence, plutôt, d’espace.
Et c’est lorsque l’Irlandais passe ses dernières défenses qu’elle sait qu’ils ont atteint le point de non-retour, qu’elle sait que ses pensées se font désormais muettes, qu’elle n’a plus à se dire qu’elle peut sauter hors du la camionnette au dernier moment pour éviter la situation ; le moment où l’esprit refuse et se braque. D’un côté, qu’aurait-elle fait dehors, en sous-vêtements et chaussettes, à braver les intempéries ? Partir avec un bidon d’essence vide vers la station, payant le gasoil par la vision qu’elle peut offrir ? Le souffle soudain plus court, elle hésite un instant avant de venir rechercher les lèvres de Killian, retenant un instant la question – conne – qui vient l’amuser : est-il aussi doué avec un corps qu’avec sa basse ? Ah. Ah. Ahah.
« T’aurais pas […] » parvient-elle à murmurer entre deux souffles, sa bouche si proche de l’oreille de l’autre dingo. Breeony n’est pas une personne des plus patientes ; souvent brutale par mégarde, elle aime les choses qui découlent naturellement et s’emboitent l’une dans l’autre sans qu’il y ait de questions à se poser. Elle est pour la simplicité, pour se tenir loin des prises de tête, pour prendre les situations telles qu’elles se présentent à elle. « […] un préservatif ? » Ca ou le coté de but-en-blanc de Breeony. Elle sait parfaitement ce qu’elle veut, elle sait qu’elle en a un (ou deux. ou plus) dans son sac à bandoulière qu’elle finit par attraper, non loin de la boite de vitesse. Sésame en main, elle l’agite sous le nez de Killian – dernière chance pour lui de lui administrer une douche froide.
« Besoin d’aide pour l’enfiler ? » demande-elle alors qu’elle vient poser ses mains sur son torse, descendant lentement avant de venir enfouir son visage dans le cou de l’Irlandais, portée par ses pulsions et l’étrange sensation de vouloir aller plus loin. Plus vite. Plus, simplement. Breeony est avare et, dans l’instant, simplement désireuse d’un peu d’amour.
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(killian)(hot) hit me with your best shot
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