(inachevé) Des retrouvailles sur le temps d'un midi (charlotte)

Aujourd'hui se trouve pour moi être une journée chargée en cours. Ce matin, programmation, système d'exploitation, infographie, puis cette après-midi, management, droit, contrôle de gestion sans oublier la thèse que je dois rendre. Je n'aime pas les journées où je commence à huit heures du matin et termine qu'à vingt heures, mais j'assume mon choix d'avoir suivi mon parcours informatique tout en suivant désormais le parcours gestion. Au début, celui-ci me permettait d'oublier un peu ma vie, ce que mon père avait pu faire et qui j'étais, me mettre entre parenthèses et de rendre fière ma mère qui se trouve au ciel. Cela fait depuis le mois de septembre que j'enchaîne des journées comme celle-ci, travaillant d'arrache pied. Toutefois, le week-end, je me repose, je m'amuse, je sors et je rencontre de nouvelles personnes. Ce midi, ce qui m'amène au dining hall, ce trouve être ce manque de temps pour manger chez moi, ou plutôt chez Sarah et moi. J'avais d'ailleurs laisser un petit mot à ma colocataire pour qu'elle ne s'inquiète pas de ne pas me voir rentrer et surtout de rien me préparer. Je prends un plateau et me dirige vers les buffets remplis de nourritures. Une entrée, quel choix faire tellement s'offre à moi, rapidement, j'opte pour un mélange de concombre et de surimi, puis viens le tour du désert, un simple yaourt nature sucrée ainsi qu'une tartelette à la rhubarbe. En plat principal, ce sera poulet frite avec une tonne de mayonnaise que j'irais chercher dans le réfectoire. Je cherche une place libre, peu m'importe s'il y a beaucoup de monde ou non à cette table, les places sont si chère payées et j'ai très peu de temps pour manger. C'est à ce moment-là que je vois une tête qui ne m'est pas étrangère, mais que je ne pensais pas revoir ici, ni même jamais. Cette femme, je les côtoyais lors d'une soirée, je les d'ailleurs plus que côtoyais dans mes souvenirs. Elle est toujours aussi ravissante, toujours aussi pulpeuse. Je décide d'aller vers Charlotte, elle semble seule tout comme moi. " Charlotte ? "